o:id 24907 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24907 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #607 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23475 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23567 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23620 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23636 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/54 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/588 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/600 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/615 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12891 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2017-07-26 dcterms:identifier iwac-issue-0001217 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content J2ôfa& TfâMÛm Pour la couverture de vos évènements, veuillez contacter le service reportage de Islam Info f Islam www.Islametinfos.net 08 60 93 95 / 08 69 24 55 aissatapamanta@yahoo.fr N° 607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017 Prix : 500 Fcfa Islam DU ARABA 02 AU TARATA 08 ZOUL QUAADA 1438 II EDITORIAL le Hadj et ses pratiques Le Hadj, grand pèlerinage, est le cinquième pilier de l’Islam. Son accomplissement tout comme la prière, la zakat, le jeûne du Ramadan, est une obligation pour tout musulman remplissant les L’INFORMATION A LA LUMIERE DE L’ISLAM conditions. P2 LE “HADJ” PELERINAGE Ce qu'il là«S& absolume^^ avoir avantle départ L’AEEMCI dit non à l’immigration clandestine SEMINAIRE DES FEMMES 3A m «Nous lançons un appel à la mobilisation pour la cérémonie de restitution» BOTRO p,° v । M ■ " tri Soulevmane Ouattara offre une Mosquée ASTUCE BIEN-ETRE P15 Le clou de girofle et le citron pour vous débarrasser des moustiques 2 Islam Info N° 607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H 'TORIAL PAR Aissata Pamanta 2 Le Hadi et ses PAR Aissata Pamanta omm^Lre nratiuues Editorial Le Hadj et ses pratiques Page 2 Chapelet Le Hadj, grand pèlerinage, est le cinquième pilier de l’Islam. Son accomplissement tout comme la prière, la zakat, le jeûne du Ramadan, est une obligation pour tout musulman remplissant les conditions. A partir du 05 août prochain, les pèlerins du contingent étatique ivoirien seront progressivement convoyés en terres saintes en vue de s’acquitter de leur devoir religieux. Il est bien connu que le pèlerinage, à l’instar des autres pratiques cultuelles, comporte des rites spécifiques. Chacun de ces rites a un mode d’exécution particulier qui doit être observé correctement. Il en est ainsi de l’entrée en état de sacralisation à partir des lieux fixés, de la circumambulation, de la marche entre Safa et Marwa, du stationnement à Arafat, du séjour nocturne à Mouzdalifa, de la lapidation des stèles (Djamarat), etc. A cet effet, du 07 mai au 16 juillet 2017, le commissariat du hadj a initié des cours de formations pré-pèlerinage dans 123 centres répartis sur l’ensemble du territoire ivoirien. Cela, afin de permettre aux futurs hadjis de maîtriser les rites et autres actes à observer en vue d’un bon accomplissement de ce cinquième pilier de l’Islam. Dans le souci d’apporter sa contribution pour le bon déroulement du Hadj 2017, votre hebdomadaire préféré "Islam Info” vous offre en pages focus les règles et pratiques à adopter durant le séjour en terres saintes. Sachant que tout musulman est un potentiel candidat au Hadj, il est donc important que chacun de nous s’efforce à apprendre pour une bonne mise en pratique une fois le moment venu. Tout en espérant que vous assimiliez bien ces enseignements, nous souhaitons un bon Hadj à tous les pèlerins de l’édition 2017! Bonne lecture et à la semaine prochaine In-cha’Allah ! (ZI CD (Zl Se préparer au Hadj Vie et Spiritualité Page 3 Invocation à dire pendant la lapidation P 4 Focus LE HADJ, PÈLERINAGE Les règles à observer Page 8/9 Vie de la communauté OUVERTURE DU SEMINAIRE NATIONAL DE FORMATION ISLAMIQUE L’AEEMCI dit non à l’immigration clandestine Page 6 VIE DECOUPLE L'ENFANT DANS UN COULPE MUSULMAN-, , Page 15 Témoignage Pag» 15 Séparée de mes parents, je suis une musulmane heureuse” tnmtatiiminnm.it COWtRCt RIZ S-CRi CIVÉRS tifin vinnl JDUMt Bniikwiirl du Gnncnl do Gniilln Aiijtiniu h Sonnjlt 03 BP 292 A8J 03 • kl : 1225) 20 3)«85 /20 3? 50 78 • [mol : est omeri Confidence moustiques Naturellement Page 15 (Z) CD Page 15 Astuce / beauté Le clou de girofle et le citron pour vous débarrasser des ^a Par SOVMAHORO.A Issue d'un viol, ma mère me déteste le bateau ou le yacht Un père et son fils sont sur la plage. - Oh papa, regarde le beau bateau - Fils, ce n’est pas un bateau mais c’est un yacht - Ah oui, et comment ça s’écrit? - Heu..., attend ..., non c’est toi qui a raison, c’est un bateau Islam Info N°607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H Grégorien Hégirien Mercredi Jeudi 26 Juillet 27 Juillet 28 Juillet Araba Laniissa 02 Zoul Quaada 03 Zoul Quaada 04 Zoul Quaada Vendredi ajourna Samedi 29 Juillet Sdiiri 05 Zoul Quaada Dimanche 30 Juillet Kari 06 Zoul Quaada Lundi 31 Juillet Ténin 07 Zoul Quaada Mardi 01 Août Tarata 08 Zoul Quaada iNt-U INr 66 08 4 6 62 05 20 93 46 J RECEVEZZAMANTAARE SUR RADIO TREICHVILLE 93,6 TOUS LES MARDI DE 22H A00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A18H AVEC JAH OUSTAZ Info dédikas - jeux - musik - devinette - Publicité Zanian Taarc, 50e c Haoussa - 50% Fronça in - Jah Ouslaz Arec Zarnan Taort», Tout Abidjan iw crier Hakaiakâ HEURES DE PRIÈRE SOUBH: 05h 15 ZOUHR: 13h QO ASR : 16h OO MAGHRIB : 18h 10 ICHA : 19h 15 C HAPELET Imam Mcité Al Iniant Se préparer au Hadj Le Hadj est lié au mois de Ramadan Le Hadj est un des sujets importants liés au mois de Ramadan. Ce sujet doit être abordé assez tôt atin que la personne s’y prépare à l avance en espérant qu Allah lui donnera la possibilité d’aller faire le pèlerinage à Sa Maison Sacrée. Nous avions également rappelé, avant le mois de Ramadan, qu'il fallait qu’elle se prépare pour ce dernier afin qu’elle puisse bénéficier, durant cette période de pardon, c’est-à-dire durant cette période qu est le mois de Ramadan, de la miséricorde d’Allah, exalté soit-Il, et de Son pardon ainsi que du fait d'être sauvé du Feu. Il doit donc s’y prendre à l’avance afin d’être prêt, lorsque le mois de Ramadan commence, à accomplir de bonnes œuvres, à prier la nuit, à jeûner, à invoquer Allah, à lire le Coran et à donner l'aumône. C’est ainsi que la personne réalisera ces actes lorsque le mois de Ramadan commencera et qu’elle pourra se corriger, et la moitié du mois de Ramadan ne sera pas encore passée que son état se sera déjà amélioré. Ensuite, la dernière décade du mois de Ramadan venue elle redoublera d’efforts dans ses actes d'adoration jusqu'à atteindre son objectif qui est l’obtention de la miséricorde et le pardon d’Allah, exalté soit-Il, envers lui, ainsi que le fait de trouver la Nuit du Destin et d’obtenir les récompenses du Seigneur. Il en est de même pour le Hadj, si la personne ne s’y prépare pas à l'avance alors on peut craindre pour elle qu’elle n'accomplira pas le Hadj accepté d’Allah, exalté soit-Il, ce Hadj qui est meilleur que ce sur quoi le soleil se lève (le monde d’ici-bas), comme cela est rapporté dans des hadiths du Prophète (saw). La préparation à l’avance pour la période du Hadj qui est une période de pardon et de grande libération. (à suivre) MIMMtRI l>!ÎU MIMSIlM III I IMIMIIIM I 1 IM LA M( l Mil COMMUNIQUÉ DU COMMISSARIAT DU HADJ : RELATIF À LA RÉOUVERTURE DES GUICHETS ri n ri iy< i i>» < Art inVINHI POUR LE PAIEMENT DES FRAIS ANNEXES Le Commissariat du Hadj note qu'en dépii de ses nombreux appels, nombre de candidats au HADJ 2017 ne se sont pas encore acquittés du paiement des frais annexes dans les trésorenes du pays Cette situation susceptible de compromettre le séjour de ces futurs pèlerins nest pas de nature à satisfaire le commissariat du Hadj Cependant, le Commissariat du HADJ comprend que cela s'explique en grande partie par le caractère médit de cette mesure dans le schéma habituel d organisation du Hadj En conséquence pour éviter tout désagrément aux futurs pèlerins, le Commissariat du hadj porte à la connaissance des retardataires, que la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique consent de façon exceptionnelle à proroger le paiement desdits frais Pour rappel, ces frais annexes s élèvent à 81 500 FCFA et dorvent être payés dans la trésorene dans laquelle les candidats se sont déjà acquittés du paiement du coût du Hadj, le récépissé de paiement des 2 000 OOO FCFA faisant foi Ces frais se composent comme suit 1 2000 FCFA pour les bouteilles de 5 litres de Zam-Zam (les bouteilles seront remises au retour à Abidjan, aucune bouteille de Zam-Zam n étant acceptée dans l’avion) 2 3 500 FCFA pour les Ziyaras internes et externes à Médine 3 76 000 FCFA pour le mouton Le Commissariat du Hadj rappelle que ces dispositions pratiques ont pour seul objectif de faciliter le séjour des pèlenns en terre sainte en anticipant les difficultés éventuelles En conséquence le Commissariat du Hadj insiste auprès des retardataires afin qu'ils s'acquittent le plus tôt et sans délai, de cette obligation qui contribuera à leur pleine satisfaction Pour toute information, pnère contacter le Centre d'information du Commissariat du Hadj aux numéros suivants (de 08h à 12h et de 14h à 18h du lundi au vendredi) (♦225) 46 22 42 22 / 40 58 51 58 / 78 45 21 45 / 56 11 05 33 Puisse Allah agréer le Hadj de tous les pèlerins. 4 Islam Info N°607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H Islam Vie et Spiritualité Abou Ismaël Abou Ismaël ossaire LE TERME : «QASWA (AL QASWA) » Qaswa (Al Qaswâ') est le nom de la chamelle du Prophète Muhammad (Paix et bénédiction de Dieu soient sur lui). >ur ate de la semaine SOÛRATOUL JÀTHIYATI - N°45- -L’AGENOUILLÉE (SUITE) TRANSCRIPTION : 6-7 TRADUCTION : 6-7 V.7: Malheur à tout grand imposteur pécheur! V.7: Likoulli ’Affâkine 'Athîmine V.6: Voilà les versets d'Allah que Nous te récitons en toute vérité. Alors dans quelle parole croiront-ils après [la parole] d'Allah et après Ses signes ? V.6 : Tilka 'Âyâtou Allâhi Natloûhâ 'Alayka Bil-Haqqi Fabi'ayyi hadîthine Ba'da Allâhi Wa 'Âyâtihi You'ouminoûna Abou hmacl adith de la semaine Aïcha (Radia Allah ’Anha) rapporte cette conversation entre elle et le Prophète (SallaAlla-hou Alaihi wa Salam): « Je lui ai dit : "ô Messager d'Allah, puisque le Djihad est la meilleure des actions, pourquoi nous, les femmes, ne le faisons pas ? " Il répondit " Vous avez droit au meilleur Djihad, le pèlerinage sincère. '' dans une autre version '' Vous avez droit à un Djihad sans combat, faire le pèlerinage et la visite sainte. » (Boukhari et Ibn Khouzaima). Invocation à dire pendant la lapidation Chaque fois que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Salam) jetait une pierre aux trois Jamaraat (les trois socles à lapider à Mina pendant le Hajj), il disait : "Allâhou akbar" Traduction: ^e saviez-vous Abou Ismaël Les piliers, les devoirs et les sunnas du grand pèlerinage : Louanges à Allah. Les piliers du pèlerinage sont au nombre de 4 et ses devoirs au nombre de 7. Tout le reste constitue des sunnas. En voici l’explication. Dans ar-Rawdh al-mourbi’ (1/285), al-Ba-houti (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) écrit : «Les quatre piliers du pèlerinage sont : -se mettre en état de sacralisation pour concrétiser l’intention de commencer les rites conformément au hadith : «les actes dépendent de l’intention qui les dictent... » -aller se stationner à Arafat en vertu du hadith : «le pèlerinage, c’est Arafat. » - procéder à la circumambulation principale visée dans la parole du Très-haut : «Qu’ils tournent autour de la Maison antique. » -effectuer la marche entre Safa et Marwa conformément au hadith : «Marchez car Allah vous a prescrit la marche. » (Rapporté par Ahmad). Les sept devoirs sont : - Se rendre au lieu fixé pour son entrée en état de sacralisation : la possession de cet état est un pilier mais le fait de le faire au lieu indiqué à cet effet est un devoir. - Rester à Arafat jusqu’au coucher du soleil pour celui qui arrive sur place au cours de la journée. - Passer les 11e, 12e et 13e nuits à Mina si on fait ne pas parties des personnes chargées d’approvisionner les pèlerins en eau. - Passer plus de la moitié de la nuit à Mouzdalifah pour celui qui y arrive avant minuit et ne fait pas partie du personnel "Allah est le plus grand " (Après avoir complété le premier jamaraah, il avançait un peu, se tenait debout en faisant face à la Ka'abah, levait ses mains et invoquait Allah. Il le fit aussi pour le deuxième jamarah mais pas pour le troisième)." chargé d'approvisionner les pèlerins en eau ou des bergers. Des ulémas considèrent le fait de passer la nuit à Mouzdalifah comme un pilier sans lequel le pèlerinage ne saurait être valide. Ibn al-Qayyim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) penche pour cet avis dans Zad al-Maad (2/233). - Lapider les djamra dans l’ordre établi. - Se raser ou diminuer ses cheveux. - Procéder à la circumambulation de ladieu. Le pèlerin ayant opté pour le tamatou ou le quirane a le devoir de sacrifier un mouton conformément à la parole du Très-haut : « celui qui aura profité de son séjour pour effectuer la umra, en attendant la période du pèlerinage, devra faire une offrande selon ses moyens. Mais s'il n’en a pas, il devra jeûner trois jours pendant le pèlerinage et sept jours une fois rentré chez lui, soit dix jours au total, et cela incombe uniquement à celui dont la famille ne réside pas près de la Mosquée sacrée. » (Coran, 2 :196). Le reste des actes et paroles du pèlerinage constitue des sunnas. C’est le cas de la circumambulation de l’arrivée, le fait de passer à Mina la nuit du jour d’Arafat, le fait de laisser l’épaule droite découverte pendant les premiers tours de la circumambulation de l’arrivée, le fait de presser le pas pendant ces tours, le fait de baiser la pierre noire, la prononciation de dhikr et invocations, le fait d’escalader les monts Safa et Marwa uestions-Réponses Û.1 : Faut-il que les six jours de Chawwal soient jeûnés de façon successive ? Ne pourrais-je pas les effectuer en trois phases de deux jours au cours du weekend ? R.1 : La succession des jours n’est pas une condition de validité du jeûne. Peu importe qu’on les jeûne réunis ou dispersés. Il est toutefois préférable de s’empresser à le faire conformément aux propos du Très Haut : <■ Empressez-vous à la bienfaisance « «Empressez-vous à chercher le pardon de votre Maître ». Et Moïse dit : « Maître, je me suis dépêché auprès de Toi pour que Tu sois satisfait ». Par ailleurs, le retardement comporte des inconvénients. Les Shefiites et certains Hanbalites soutiennent la nécessité de s’empresser à accomplir ce jeûne. Mais il n’y a aucun mal à ne pas s y empresser. Car on peut le retarder au milieu ou à la fin du mois. An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : « Nos condisciples disent qu’il est désirable de jeûner six jours de Shawwal à cause de ce hadith. H est préférable de les jeûner successivement dès le début du mois. Mais il est permis de les répartir sur les jours du mois, voire de les retarder au-delà du mois. L'intéressé ne s’en serait pas moins conformé à la Sunna, compte tenu de la généralité des termes du hadith. Ceci ne fait l’objet daucune divergence de vues chez nous. C’est aussi l'avis d'Ahmad et Dawoud ». (Al-Madjmou Sharh al-Mouhadhdhab). (Source : Shelkh Muhammed Sallh Al-Munajjid). Q.2: Est-il permis à la femme enceinte d'accomplir les rites des pèlerinages mineur et majeur? La durée de la grossesse (le fait pour elle d être dans son 4e ou 8e mois de grossesse) a -t- elle une incidence sur son statut, vu qu elle pourrait avorter ou tomber malade à cause de la bousculade? R.2: Louanges à Allah. 1. Rien n'empêche la femme enceinte d'aller faire le pèlerinage. Une telle femme reste rituellement propre. Elle doit observer la prière et le jeûne. Elle peut faire l'objet d'une répudiation conforme à la Sunna. 2. Mieux, la Sunna atteste que Asma bint Oumays (P.A.a) sortit pour faire le pèlerinage alors qu'elle était en grossesse très avancée puisqu'elle accoucha à son arrivée du lieu d'entrée en état de sacralisation. D après Aïcha (P.A.a) Asma bint Oumays, épouse d'Abou Bakr, donna naissance à Muhammad ibn Abi Bakr sous un arbre. Le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) dit à Abou Bakr de lui donner l'ordre de prendre un bain rituel et de se mumm mm t mis. m COVV-HCt RIZ S-CH- D1VEHS Çiiijn winl JDItMt Boolnvnnf du fmnml tin Goulln Arljomn h 8nnnuh 03 0P 292 ABJ 03 - Tel : 1225! 2 0 3ï 47 8 5 / 20 37 50 78 ■ Erntrl ; cd avisoxi Ismaël mettre en état de sacralisation. (Rapporté par Mouslim,12O9). L'arbre en question se trouvait à Dhoul Hou-layfa qui constitue le lieu à partir duquel les gens de Médine se mettent en état de sacralisation. An-Nawawi dit à propos des avantages à tirer du hadith: «En fait partie la possibilité donnée à la femme en couche et à celle qui voit ses règles de se mettre en état de sacralisation, et la recommandation qui leur est faite de prendre un bain rituel à cet effet. Ce qui fait l'objet d'un consensus. Cependant, notre doctrine et celles des Malikites, d'Abou Ha-nifa et l'avis de la majorité en font une simple recommandation alors que Hassan et les Zâhirites (littéralistes) en font un devoir. La femme accouchée et celle qui voit ses régies peuvent accomplir correctement tous les rites du pèlerinage à l'exception de la circumambulation et les deux rak'aa qui la suivent en raison de la parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) adressée à une femme: «fais tout ce que font les pèlerins à l'exception de la circumambulation» (Char Mouslim ,8/133). S'il s'agit d'une femme qui n'a jamais fait le pèlerinage, la grossesse ne constitue pas une excuse pour ne pas le faire car elle peut l'accomplir tout en évitant de se mêler à la bousculade. Si elle ne peut pas lapider les stèles, elle peut s'y faire remplacer par quelqu'un. Si elle ne peut pas marcher pour faire la circumambulation et la marche entre Safa et Marwa . elle peut utiliser une chaise roulante, etc. Beaucoup de gens accomplissent le pèlerinage dans un état de grand confort aussi bien par rapport à la route qu'au logement et à l'accomplissement des rites 3. Il est vrai toutefois que s'il s'agit du cas d'une femme enceinte à laquelle un médecin sûr a révélé que sa participation au pèlerinage constitue un danger pour elle ou pour son enfant parce qu'elle est malade ou faible ou pour une autre raison dans ce cas, on empêche l'intéressée de faire le pèlerinage cette année-là sur la base de la parole du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui): « pas de préjudice à infliger ni dommage à subir» (rapporté par Ibn Madja,2340). (Ce hadith est bon. Voir sa présentation dans Djami al-oumom wal-hikam d’Ibn Radjab, 1/302). 4. Certains médecins distinguent entre le début de la grossesse et son terme. Dans le premier cas, ils craignent pour la formation du foetus. Dans le second, ils ne voient aucune justification de la crainte. Allah le sait mieux. (Source : Islam Q&A). Islam Info N° 607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H 5 Sj PIRITUALITE Les collections de Imam El Hadj Al-Imam Méité U es étapes pour une bonne compréhension des écoles 8) Principaux représentants du Tafsîr ou exégèse des fondateurs d’Écoles QUATRIÈME ÉTAPE Al Marhala-r-Rabî’a : At-Tafsîr-I-Jâmid À la Renaissance européenne qui doit tant à la culture islamique correspond paradoxalement le début d’un long assoupissement islamique. Les bouleversements qui, sur le plan politique, philosophique, scientifique, religieux et technique devaient secouer l'Europe et l’émanciper graduellement, à compter du Xlll/XVIIIe siècle, laissaient le monde musulman plongé dans un profond sommeil, intellectuellement parlant II y a bien eu quelques lueurs sporadiques qu’on peut noter sur le plan de la philosophie de l’histoire, à travers ’lbn Khaldùn (808/1406) e1 de l’exégèse comme : ■ ’Abu-l-Barakât-n-Nasafî (701/1323) : Madârik-t-Tanzîl. (hanafite) • Al-Khâzin Alâ-d-Dîn (741/1341) : lubab-t-Ta’wil. (shafi’ite) • ’Abû-Hayyân-l-andalûsî-l-Gharnâtî (745/1345) : Al Bahr-I-Muhit (mâli-kite) • Muhammad al-Kâshî (Xl/XVIIe siècle) Tafsîr (imamite) ■ Miqdâd-s-Sayûri (Vlll/XIVe siècle) Fî Fiqh-I-Qura’ân (imamite) • Shams-d-Din Yûsuf (IX/XVe siècle) Al ’Ahkâm-l-Wâdiha. (zaydite) • An-Naysâbûrî-AI Hasan-I-Khurâsânî (m. 727/1327) : Gharâ’ib-l-Qur’ân (shi’ite) • Jalâl-d-Dîn-s-Suyûtî (shâfi’ite) (m. 911/1505) : Ad-Dur-r-l-Man1hürfit-taf-sîr-l-Mâ’thûr, refondu avec un autre Tafsîr de meme facture de Jalâl-d-Dîn Al Muhallie et publié sous le titre de Tafsîr-I-Jalâlayni à Damas, 1 vol. 1398/1978. L es grandes ablutions al-ghousl) Le tayammum Le tayammum signifie, du point de vue littéraire, le dessein de parvenir à quelque chose. Du point de vue normatif, il veut dire parvenir à la pureté légale (tahâra) en tapotant la surface du sol (pierre, sable, etc.) en vue d’essuyer le visage et les mains avec lïntention de valider la prière. Son usage a été légalisé par le Coran dans le verset suivant: “Si vous êtes malades ou en voyage, ou si vous venez de satisfaire vos besoins naturels, ou si vous avez touché une femme et que vous ne trouviez pas d’eau, purifiez-vous avec du sable propre. Passez vos mains sur le visage, puis l’une sur l’autre. Dieu est Tout-Indulgent et Tout-Clément”. (Coran, 4/43) T estez vos connaissances 301 Comment s'appelait le fils adoptif du Prophète Mohammad P AjHARITHA C)ZEID B) YASSER D) TALHA LA RÉPONSE À LA QUESTION DU N°606: D S agesse de la semaine 34. « Les musulmans sont comme les fondations [d’un bâtiment], chacun renforçant et soutenant l’autre. » (Boukhari, Mouslim) L’ interprétation du Coran (texte et explication / Tafsir Ibn Kathir) L’INTERPRETATION DE LA SOURATE “LA VACHE” Souratoul-Baqara Madaniyya, wa ayatuha sittun wa tamânûn” 7- Khatama Allâhu Alâ Qulübihim WaAlâ SamThim Wa ' Alâ 'Ab§ârihim Ghishâwatun Wa Lahum x AdhâburU AiTmun. 7-Allah a scellé leurs cœurs et leurs oreilles; et un voile épais leur couvre la vue; et pour eux il y aura un grand châtiment Il parait qu’ils n’ont pas bien conçu le sens du verset précité et les versets suivants: - (Lorsqu’ils dévièrent. Dieu fît dévier leur coeurs) [S 61, 5], - (Parce qu’ils n’ont pas cru la première fois, nous détournerons leurs coeurs et leurs yeux) [S 6,110], D’autres versets aussi montrent que Dieu avait scellé leurs coeurs les empêchant ainsi de trouver le chemin droit pour punition de leur persévérance dans l’erreur et leur détournement de la vérité. Ibn Jarir a dit: «Je trouve que le cas de ces impies est pareil à ce que l’Envoyé de Dieu (saw) a dit: «Lorsque le croyant commet un péché, une tache noire se colle à son cœur. S ’il se repent et cherche le pardon et la satisfaction de Dieu, cette tache disparaît. Mais s’il persiste dans ce péché, la tache s 'accroît de sorte qu’elle couvre tout le cœur. Telle est la rouille que Dieu a citée dans ce verset: (Non! Ce qu’ils s’acquièrent, plutôt rouille leurs cœurs) [S 83, 14], (Rapporté par Tirmidzi Nassai et Ibn Maja) Donc lorsque les péchés se multiplient ils finiront par sceller le cœur, voilà ce que Dieu a voulu dire dans ce verset, de sorte que la foi ne trouvera plus un accès au cœur et l’incrédulité n'en trouvera aucun issue. 6 Il Islam Info N° 607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H IE DE LA COMMUNAUTE PLATEAU SEMINAIRE DE FORMATION Les journalistes formés sur la CMU Le mercredi 19 juillet 2017, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) a organisé un atelier de formation à l’intention des journalistes de Côte d’Ivoire. C’était au siège de la structure sis dans la commune de Plateau. cembre 2014. A la date du 10 juillet dernier, seulement 785 468 personnes sont enrôlées. Le deuxième module a été donné par Docteur Koné Oumar, chef du service juridique de la structure. Celui-ci a situé le cadre juridique de la CNAM. Ce dernier a présenté aux journalistes les étapes de la création de la CM U et les différentes lois et décrets qui régissent Impressions de... ZIÉ OUMAR (participant) « C'est une bonne formation et je suis satisfait » fonctionnement. Rappelons que depuis mars dernier, cette opération est à sa phase d’expé- rimentation avec les étudiants dont près de 70 mille cartes ont été déjà produites. En Octobre prochain, la CNAM entrera dans sa phase pratique à travers les prélèvements des cotisations des personnes enrôlées. son Abou Soufyane ELYSÉE YAO (participant) (iCette formation va nous permettre de faire de bons articles» Informer davantage les Hommes de médias sur la couverture maladie universelle et son mode de fonction et constituer un réseau de journalistes, tel est le but de cette séance de formation. “ Nous voulons que vous nous aidiez dans ce travail, mais vous le ferez mieux si vous êtes bien informés ”, a lancé le directeur général de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, Bamba Karim à la vingtaine de journalistes de différents organes de presse participants. Donner en deux modules, cette formation a permis aux formateurs de faire un tour d’horizon sur la couverture maladie en Côte d’Ivoire. Laquelle couverture concerne à ce jour que 5% de la population ivoirienne selon une enquête menée par I institut national des statistiques (INS) sur le niveau de vie des ménages. Donnant le pre- mier module qui a pour thème «Architecture et Etat d’avancement de la couverture maladie Universelle», le premier formateur du jour, André Debleza a indiqué que la couverture maladie universelle est une politique du gouvernement qui vise à garantir l’accès à des soins de qualité à l’ensemble de la population résidant en Côte d'Ivoire. A en croire le chef du projet CMU, avec ce système de couverture maladie, tout abonné à jour de ses cotisations mensuelles de la somme de 1000 francs Cfa, pourra se faire soigner gratuitement dans tous les centres de santé partenaires de la CNAM. Une information que les journalistes sont chargés de porter à l’ensemble de la population ivoirienne qui traîne encore les pas depuis le lancement de la phase d’enrôlement en dé- Cela fait un bon moment que je suis la CNAM. J’avoue qu’il y avait beaucoup d'aspect sque nous ne comprenions pas. Et nous étions souvent interpelés dans nos rédactions. Cette demi-journée de formation nous a permis d’avoir beaucoup d’éclairages. Pour moi, c’est une bonne formation et je suis satisfait. C’est une bonne initiative de la CNAM. Cette formation va nous permettre de faire de bons articles. Le journaliste doit faire des dossiers, enquêtes etc. Pour y arriver, nous avons besoin de ce genre d’informations pour pouvoir mieux informer nos lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. Aujourd’hui par exemple, je sais comment la CMU a été mise en place. Le gouverne- ment a eu le nez creux en mettant en place cette couverture maladie universelle car seulement 05% de la population est couverte. Avec cette assurance c’est l’ensemble qui sera couverte. GAGNO; OUVERTURE DU SEMINAIRE NATIONAL DE FORMATION ISLAMIQUE L’AEEMCI dit non à l’immigration clandestine Cette année, c’est le lycée Professionnel de Gagnoa qui abrite du dimanche 23 au 30 juillet 2017, le Séminaire National de Formation Islamique (SE-NAFOI) de rAssoeiation des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI). Le dimanche 23 Juillet dernier a été marqué par la cérémonie d’ouverture dudit séminaire. mane. Il a par ailleurs précisé que ce séminaire est une tribune qui permet de sensibiliser d’au moins 500 jeunes venus de toutes les régions du pays sur non seulement les risques de ce périlleux voyage, mais aussi les efforts de l’Etat dans le sens de lamélioration des conditions de vie des jeunes. Lesquels efforts sont notamment “ la création d’un ministère dédié à la jeunesse et la disponibilité du gouvernement à accompagner tous les projets visant le bien-être des jeunes”, a indiqué Pona Ammata. vice Ami- rate de la structure quarantenaire. Pendant les 07 jours de formation, le séminaire national de formation Islamique permettra aux participants d’avoir des rudiments nécessaires pour vivre leur foi islamique mais aussi plusieurs autres modules de formations en management des associations, marketing social et droit de l’Homme seront développés par des experts. Abou Soufyane Actualité oblige. Cette 29ème édition du SE-NAFOI se tient autour du thème central : ” Immigration clandestine entre responsabilité Etatique et désespoir juvénile”. L’AEEMCI veut jouer sa partition dans la lutte contre l'immigration clandestine. Fléau qui dépossède le continent africain de sa jeunesse. Au cours de la conférence animée par l’écrivaine Hadja Ma-houa Soumahoro Bakayoko, c’est un tableau sombre qui a été présenté. Selon la conférencière, ce sont 22 mille migrants qui ont péri dans la méditerranée depuis 2000. A l’en croire, cette situation est la résultante de l’échec des gouvernants africains dans leur politique de création d’emploi et d’insertion socioprofessionnelle. Elle n’a pas manqué de souligner que lin-stabilité politique dans certains pays africains est aussi la cause de ce flux migratoire. D’où la responsabilité étatique. Pour endiguer ce phénomène, l’auteur de “ Toughan” a indiqué que les gouvernants africains doivent œuvrer pour la stabilité politico sociale de leur Etat à travers des actions concrètes de lutte contre la pauvreté. “ Répartition équitable des fruits de la croissance économique, financement des starts up, adaptation de la formation des jeunes aux besoins du marché de l'emploi sont entre autres les solutions proposées par la conférencière du jour. Aussi, la responsabilité des imams est-elle engagée dans ce fléau car selon Ma-houa, les imams n’hésitent pas à accompagner les jeunes migrants avec leurs bénédictions. Chose qui assure le migrant de la protection divine. Pour clore sa communication. Mahoua Bakayoko a fustigé certains parents qui mettent des pressions sur leur enfant en montrant en exemple des jeunes présumés riches grâce à l’immigration clandestine. Prenant la parole, l'Amir Coulibaly Soungalo a réaffirmé l’engagement de l’AEEMCI à mener une lutte acharnée contre tous les fléaux qui minent la jeunesse ivoirienne et en particulier la jeunesse musul- Propos de... COULIBALY SOUNGALO (Amirde l’AEEMCI) “L’eldorado c'est 1er SAUF YALEKOUE (Président de la coordination nationale de l’OJEMAO) “Il faut nue nos gouvernements travaillent dans le sens de la création d'emploi" Nous avons choisi le thème de l’immigration clandestine afin d'interpeller nos militants et la jeunesse de Côte d’Ivoire sur les dangers de ce fléau qui en- deuille des milliers de familles en Afrique. Ce séminaire est donc une occasion pour nous de jeter les bases d’une réflexion qui nous permettront d’avoir des solutions concrètes pour éradiquer ce phénomène. Je tiens à dire à toute la jeunesse qu’on peut rester au pays et réussir. L'eldorado c’est ici. L’immigration clandestine est un thème d’actualité. Ce sont aujourd’hui de nombreux jeunes qui meurent en mer. Ces jeunes sont souvent découragés par la situation socio politique de leur pays. Pensant avoir un avenir meilleur, ils prennent le chemin de l’aventure. Vu l’ampleur de ce fléau, nous devons amplifier la sensibilisation. C’est le même combat qui est mené par l’Organisation de la Jeunesse Musulmane de l’Afrique de l’Ouest (OJEMAO) car c’est toute l’Afrique qui est concernée par cette crise migratoire. Al dernier colloque tenu à Abidjan, cette question a été abordée. L’OJEMAO est formelle sur la question II faut que nos gouvernements travaillent dans le sens de la création d’emplois pour maintenir la jeunesse. Islam Info N°607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H RT ET CULTURE ipjldgjjidwjijd « LINTELECTUEL » KABORE (ZINZIN DE L’ART) «Je tiens à remercier l’AJMCl qui m’a révélé au monde entier» De retour en Côte d’Ivoire, après la victoire écrasante du groupe «les zinzin de l’art» à la 1ère édition de la Coupe d’Afrique du Rire (CAR) organisée au Gabon, l’humoriste Kaboré Lintelectuel a accordé une interview au journal Islam Info. En quoi consiste le CAR ? G est la Coupe d’Afrique du Rire qui se veut un événement réunissant sur une même scène des humoristes et comédiens africains pour désigner les meilleurs. Cette 1 ère édition s’est déroulée au Gabon et cinq pays étaient représentés qui sont entre autre le Cameroun, le Mali, la République Démocratique du Congo, le pays organisateur qu est le Gabon et les zinzins de l’art pour la Côte d’Ivoire. Qui en sont les initiateurs ? L’initiateur principal de cet événement est Manitou qui est un humoriste gabonais. Il évolue au sein d’un groupe appelé « Manitou et famille » dont il est le leader. C’est lors d’un spectacle au Congo-Brazzaville que les échanges ont eu lieu pour planifier la participation des zinzins de l’art à ce festival. Quels ont été les différents critères de sélection à cette édition ? Pour cette édition, le critère retenu était l'ap-plaudimètre. Le groupe qui a été le plus marrant, est celui qui a remporté. Deux spectacles ont été organisés, l’un à la salle VIP pour les personnalités et l’autre ouvert au grand public. Pour le premier cité, le groupe fut classé 1 er et a occupé la 2nde place spectacle populaire. Le cumul de ces résultats, a permis au zinzin de l'art d’occuper la 1ère place au classement final. Quelle est l'orientation que veulent donner les organisateurs du CAR ? Cette organisation se veut un canal par lequel les humoristes africains présentent au monde entier un autre visage de l'Afrique différent des guerres et des épidémies mortelles comme l’Ébola. Ensuite, ils souhaitent que l’événement soit tournant sur le continent. Pour l’édition prochaine, elle se déroulera au Congo et verra si possible le nombre des pays augmentés. Combien de personnes. Combien de personnes constituent les zinzins de l’art ? Le groupe est composé de deux personnes qui sont entre autre Alain Lucas et Kaboré Lintelectuel. Comment s'est constitué ce groupe ? Il faut rappeler que le groupe existait avant mon arrivée. C’est une idée du réalisateur Joseph Epokou qui a fondé le groupe en réunissant les humoristes Alain Lucas et Coulibaly Moussa Komandé qui était à l’émission « faut pas fâcher ». En tant que lauréat du FENACI 2008 organisé par l’AJMCl, je suivais toujours les humoristes pour m’améliorer. C’est ainsi qu'après la crise post-électorale que le pays a traversé, le réalisateur a voulu faire des gags et des capsules pour sensibiliser les FRCI qui tiraient les armes à bout de champ. Disposant des deux humoristes, il fallait une troisième personne pour jouer le rôle de commandant et guider la troupe. Ainsi, j’ai été sollicité pour ce rôle et le déclic est parti. D’où notre participation à l’émission « bonjour ». A la suite, l’autre est parti et le groupe est resté que deux personnes. Alain Lucas chrétien, Kaboré musulman, comment arrivez-vous à ménager votre différence ? L’Islam étant une religion du juste milieu et de droiture, elle nous permet de nous adapter face aux situations et d’être tolérants. Dans nos vécus, chacun respecte les opinions de l’autre et fait l’effort de ne pas surpasser ses limites. Quel message pouvez-vous donner aux jeunes musulmans qui veulent embrasser ce métier ? En tant que fruit de l’AJMCl qui prend en compte l’aspect culturel à travers le théâtre, ils doivent adhérer à ces structures musulmanes qui disposent de troupes théâtrales véhiculant le message de l’Islam à travers leurs prestations. Ils doivent se faire encadrer et travailler dure pour réaliser leur rêve. Grâce au théâtre, certains musulmans se sont convertis au christianisme. Donc, il est important peur les musulmans d’utiliser ces mêmes outils pour faire revenir nos frères et véhiculer l’Islam. Pour preuve, les 1ers metteurs en scènes furent les petits fils du Messager d’Allah (saw) qui ont enseigné le vieux qui avait mal fait son ablution. Après ce sacre, quel est le nouveau challenge des zinzins de l’art ? Le groupe continue de bosser car nous devons participer très prochainement à la saison 4 du parlement du rire. Ensuite, viendra le festival de Goundouana suivi des capsules sur l’actualité. Lannée sera achevée avec rémission « bonjour 2018 ». Votre mot de fin Je tiens à remercier ma structure formatrice l’AJMCl qui m’a révélé au monde entier. Aux frères et sœurs qui ont un talent d’humour, je leur conseille de persévérer et de suivre les conseils de leurs encadreurs pour pouvoir véhiculer un jour le vrai message de l’Islam à travers l aspect culturel qu’est le théâtre Ibrahima Khalil ENTRETIEN DE EL HADJ KAMISSOKO AMADOU (Iervice president du ben ajmci) “l’AJMCl veut montrer que le sport et la culture peuvent etre source de cohésion” En prélude à la 6ème édition du Festival National des Arts et de la Culture Islamique (FENACI) qui sera organisé par le Bureau Exécutif National de l’Association des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (AJMCI) du 03 au 07 août 2017 à Daoukro. Fl hadj Kamissoko Amadou, 1er Vice-Président chargé du département organisation mobilisation et équipement, a accordé une interview au journal Islam Info. A quoi répond ce festival ? Ce festival est une activité inscrite au programme d’activité du BEN de l’AJMCl. C’est un festival culturel et sportif qui vient renforcer les liens de fraternité entre les militants de l’AJMCl de plusieurs régions et déceler des talents parmi ces compétiteurs pour en faire des talents capables de promouvoir l’Islam dans le domaine de l’art, de la culture et du sport. A quelle édition êtes-vous ? Cette année, le festival est à sa 6ème édition et se déroulera à Daoukro dans la région de l’Iffou. Il verra la participation des 24 régions que compte I AJMCI. Les compétitions inscrites au festival concernent l’Art et Culture qui prend en compte legrindethé, hazan, théâtre, art culinaire, beït. tajweed, calebasse et peinture. Quant au sport, ce sont le cross, sprint, Maracana. hand-ball et le gala de démonstration de kata. Après ces éditions passées, quel bilan pouvez-vous faire ? Je peux dire que le bilan est positif. En effet, ce festival a pu révéler au monde entier, un humoriste Kaboré « Lintelectuel » qui fut lauréat de l’édition de 2008. En plus, certains spécialistes du domaine des arts, de la culture et des guides religieux ont prodigué des conseils pour l’améliorer. Tous ces conseils ont permis à l’AJMCl de mieux orienter le festival tout en restant dans les normes religieuses. Quelle est la particularité de cette édition ? Cette édition se veut celle de la maturité. Tout d’abord, les membres du jury sont pour la plupart des spécialistes de nos différentes disciplines. Ensuite, d’autres disciplines font leurs entrées comme la calebasse. Concernant la calebasse, nous avons constaté que lors de nos mariages religieux, nos sœurs utilisent cet instrument pour faire de la réjouissance. Pour valoriser cette pratique, nous l’avons inscrite cette année comme discipline. Quel est le thème retenu pour cette édition ? Le thème retenu est « culture et sport comme facteur de cohésion sociale : Contri- bution de la jeunesse musulmane ». A travers ce thème, l’AJMCl veut montrer que le sport et la culture peuvent être source de cohésion. Nous voulons aussi véhiculer le message de l’Islam qui encourage ces adeptes à pratiquer les arts et le sport. Qui peut participer au FENACI ? Le festival est ouvert à tous les musulmans amoureux de l’art et du sport. Toutefois, pour participer à une des compétitions, il faut être militant de l’AJMCl et disposant de sa carte de membre pour le mandat en cours. Quel appel avez-vous à lancer ? Je profite de cette occasion pour exhorter toute la communauté musulmane du territoire national à venir participer à ce festival qui est un partage d’expérience. Chaque personne à un talent caché en elle, en venant l’exprimer à travers ce festival, elle pourra l’améliorer et s’ouvrir d’autres opportunités. Ibrahima Khalil Islam Info N° 607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H ocus LE “HADJ” PELERINAGE Les règles à observer L’accomplissement du pèlerinage, Hadj, est une institution divine prescrite durant la sixième année de Vhégire. “Et à Dieu le devoir sur les êtres d’accomplir le pèlerinage de la demeure, pour quiconque en a les moyens. Quant à celui qui se rend ingrat, Dieu est certes au-delà des mondes.” Coran : sourate 3, verset 97. Elle constitue le cinquième pilier de l'Islam, selon plusieurs traditions, hadith prophétique. “L’Islam, c’est l’attestation de foi qu’il n’y a rien de divin que Dieu et que Mouham-mad est un Messager de Dieu, d’accomplir la prière, de s’acquitter de l’aumône purificatrice, de jeûner le mois de Ramadan et d’effectuer le pèlerinage à la demeure pour celui qui en a les moyens.’’ Hadith Gabriel selon Omar Ibn Al Khattab, d’après l’Imam Al Bo-khari et Mouslim. LES CONDITIONS QUI RENDENT LE PÈLERINAGE OBLIGATOIRE : -Etre musulman(e) -Etre sain d’esprit - Avoir atteint l’âge de puberté - Posséder les moyens matériels et physiques Les moyens sont définis par les jurisconsulte comme étant la capacité physique de supporter le rituel du pèlerinage, ainsi que les frais nécessaires pour le voyage, de même que pouvoir laisser suffisamment de moyens pour sa famille durant son absence. Cependant, certains jurisconsultes ajoutent une condition propre â la femme, le fait d’être accompagnée par un mahram, c’est à dire une personne avec qui règne une intimité qui fait que le mariage entre eux devienne illicite. Le mahram a pour rôle de veiller à la sécurité de celle-ci, si nécessaire. Cependant, il lui est permis de voyager seule, selon certains jurisconsultes, tel le Cheikh Dr Al Qardawi, principalement aujourd’hui vu les facilités et la sécurité. CONDITIONS DE VALIDITÉ DU PÈLERINAGE : -Etre accompli par un musulman, (le non musulman n’est pas tenu à respecter les piliers de l’Islam) -Etre accompli par un être responsable, (pubère et sain d’esprit) Qu’il soit accompli durant la sacralité temporelle des mois de Chawal, Dhou al Qi’da (pour le petit pèlerinage : Oumra) et Dhou al Hij.a (pour le grand pèlerinage :Hadj). Ce sont les trois derniers mois du calendrier hé-girien. En effet le pèlerinage ne peut s’accomplir qu’en un temps bien défini et en un lieu précis. C’est pourquoi la sacralité spatiale et temporelle sont des conditions sine qua non pour la validité du pèlerinage. LES PILIERS DU PÈLERINAGE ! - Al ihram (la sacralisation) - Attawaf (la circumambulation) -Assa’y (la procession) - Al woqof bi Arafat (le stationnement) AL IHRAM Al ihram (la sacralisation) : Il symbolise la pureté originelle à laquelle aspire le croyant. Cela consiste en la formulation de l’intention du pèlerinage selon les divers rites instaurés par le Prophète (sur Lui et Sa famille la Paix et le Salut), à savoir : Al Ifrad (unidirectionnel), c’est accomplir la sacralité du Hadj seulement sans la Oumra (pèlerinage restreint). qui viennent de Nejd, ainsi que pour ceux qui proviennent de l’Est. Al Quirane (bidirectionnel), c’est accomplir le Hadj et la Oumra l’une étant pénétrée de l'autre, c’est à dire interdépendant. At-Tamatou (allégement), c est accomplir la Oumra avant la sacralité du hadj. ce qui allège la pratique de sacralisation pour le pèlerin. Al ihram s’effectue à partir du Miqat (la halte de rassemblement). Plusieurs lieux sont définis, en fonction de la provenance du pèlerin. Ces lieux ne peuvent être dépassés sans Trois sortes de tawaff sont a noter : -tawatf al itada (de la visite). Piliers du Pèlerinage, -tawatf al qodom (de salutation), acte suréro-gatoire. -tawatf al wada (d’adieu), recommandé, sauf pour la femme qui est en Période d’indisposi- tion Pour cause état de sacralisation. Al Jouhfa : Halte de sacralisation pour les pèlerins venus d’Egypte, du Maghreb, de la Syrie, de la Turquie ainsi que de toute personne en provenance du Nord ou Nord-Ouest de la Mecque. Notons que cet endroit se nomme actuellement Rabigh. Dhat ’lrq : Halte de sacralisation pour les pèlerins en provenance de l’Iraq ainsi que du Nord-Est ou encore de l’Orient. Yalamlam : Halte pour les pèlerins qui viennent du Yémen ou encore de l’Inde. Dhou al Houlayfa : Halte réservée aux pèlerins en provenance de Médine. Elle se nomme aujourd’hui Abyar Ali, (sur lui la Paix). NB : C’est à ce lieu que les pèlerins ivoiriens formulent l'intention d’accomplir la Oumra. Qarn al Marazil : Halte réservée aux pèlerins RÈGLES À OBSERVER DURANT LE IHRAM : Avant même l'état de sacralité le pèlerin devra : -se purifier : prendre un bain rituel tel celui des grandes ablutions, se couper les ongles, se nettoyer les aisselles et le pubis, ainsi que de se parfumer. -Retirer ses vêtements et porter deux étoffes (obligatoire pour l’homme) sur les des menstrues. parties inférieures et supérieures du corps, quant à la femme elle garde sa tenue vestimentaire habituelle sans impliquer une mode particulière. Accomplir deux unités de prière, (rak’at). Durant son état de ihram, le pèlerin devra faire la talbiya, appel d’imploration de Dieu. IL EST CEPENDANT INTERDIT AU PÈLE RIN DURANT SON IHRAM DE : -Porter des vêtements cousus, c’est à dire qui prenne la forme des membres corporels, -Se parfumer, -Couper ses ongles et ses cheveux, -Avoir des rapports sexuels ou une intimité sexuelle avec son épouse, -Se couvrir la tête, pour les hommes, -Témoigner en faveur d’un mariage ou même de contracter un pacte de mariage, -Cueillir des végétaux ou de déraciner des arbres ou encore de chasser ou d’égorger du gibier. Il faut préciser que la femme, quant à elle, ne pourra se couvrir ni le visage ni les mains. En cas de transgression d’une de ces règles, le pèlerin devra : -soit sacrifier (immoler) un ovin ou un caprin, -soit jeûner trois jours, -soit accomplir une expiation qui consiste en le fait de nourrir six pauvres. ATTAWAF : La circumambulation se fait autour de la ka’ba, le sanctuaire sacré à la Mecque. Il s’agit de sept tours en commençant dans le sers contraire des aiguilles d’une montre. On débute par La pierre noire, al hajar al aswad. elle se situe au coin qui précède la porte de la ka’ba et, l’on termine à la hauteur de La pierre noire. Cette pratique symbolise le fait de remonter le temps à la source, Abraham, celui qui a reconstruit la ka’ba. le père du monothéisme, qui se trouve selon un hadith au septième ciel, afin de purifier notre croyance de toute ingratitude. Trois sortes de tawatf sont à noter : -tawatf al ifada (de la visite), piliers du pèlerinage, -tawatf al qodom (de salutation), acte suré-rogatoire, -tawaff al wada (d’adieu), recommandé, sauf pour la femme qui est en période d’indisposition pour cause des menstrues. Il est primordial d’être en état de purification mineure pour que le tawaff soit valide. La femme qui est en période de menstrues devra retarder son tawaff jusqu’à sa purification ; si son départ est proche et, qu’elle se trouve toujours en cet état, elle devra obligatoirement accomplir le tawaff qui est de l’ordre de l’obligatoire, Al ifada. Selon l’Imam Ja’afar Sadek, sur Lui La Paix, elle devra se purifier, à savoir prendre son bain rituel, al ghousl, ainsi que les petites ablutions, al woudo et l’accomplir car, c’est un état de nécessité primordiale et de circonstances atténuantes qui oblige d’accomplir ce rite du pèlerinage. Les jurisconsultes lui interdisent d’accomplir le tawaff al wada, d’adieu, puisque celui-ci est de l’ordre du suréroga-toire et n’est pas un pilier du pèlerinage. il est recommandé de saluer la pierre noire par signe d’allégeance en l’embrassant l’Imam Ali, sur Lui La Paix, annonçait à Omar Ibn Al Khattab, que Dieu l’agrée, que cette dernière témoignera en faveur du pèlerin le jour de la rétribution, de son dévouement et de son allégeance pour Dieu exalté soit-Il. SA’Y La procession entre le mont de Safa et de Marwa est un des piliers du pèlerinage. Il symbolise le parcours effectué par Hajar. sur elle La Paix, épouse d’Abraham, Paix sur Lui. en recherche de moyens de subsistance pour son fils Ismaël, sur Lui La Paix. Islam Info N° 607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 ZoulQuaada 1438H ocus Après tout effort, le croyant ayant pris les causes à effet remet sa confiance totale en Dieu, exalté soit-Il. Pour être valide, ce parcourt devra s’effectuer après le tawaff, ainsi que débuter sur le mont Safa vers Marwa, re-venir à Safa et ainsi de suite jusqu'au septième parcours qui se terminera sur le mont Marwa. Notons que la purification des souil lures mineures n’est pas une condition pour effectuer ce parcours, il est recommandé, durant ce parcours, ainsi que durant le tawaff, de réciter le Coran, de glorifier Dieu, d’implorer Son pardon ainsi que de faire des invocations pour toutes et tous. Rappelons que les salutations du Prophète Mouham-mad y sont fortement recommandées, ainsi que sur Sa sainte famille purifiée, que Dieu Les salue. WOQOF Bl ARAFAT La station à Arafat est le pilier le plus important du pèlerinage Le Prophète Mouham-mad (sur Lui La Paix et Le Salut ainsi que sur Sa famille purifiée), rappelle dans un hadith : “Le pèlerinage, c’est la station à Arafat.’’ Rapporté par l’Imam Tirmidhy. Aïcha, sur Elle le Salut, mère des croyants, rappelle que le Prophète sur Lui et Sa famille La Paix et Le Salut, dit : “Ce jour, Dieu y délivre Ses serviteurs de renier". Rapporté par “Et prenez vos moyens de subsistance, le meilleur des moyens est la piété. Et crai-gnez-Moi. oh I Vous. dotés de raisons”. l’Imam Mouslim. L’enfer est la colère etléloi-gnement de Dieu, comme le paradis serait la clémence et la proximité de Dieu. Le jour de Arafat est le neuvième jour du mois de dhou al hijja, celui qui précède le jour du sacrifice, aïd al adha. Il symbolise le jour du jugement dernier, notre présence devant Dieu. Arafat consiste en le fait de rechercher l’intimité de Dieu et de Son Prophète en priant, invoquant, glorifiant Dieu et en taisant des salutations sur Le Prophète et Sa sainte famille. Sur le mont Arafat, le pèlerin accomplira la prière par regroupement et allégement, il priera le douhr, midi et le açr, l'après-midi ensemble et de deux unités de prières (raka’at) seulement, il y restera jusqu’au coucher du “LE HADJ”, PELERINAGE Les réglés a observer soleil révolu. PRATIQUE DU PÈLERINAGE: Après tous les préparatifs de purification le pèlerin débutera par le tawaff de Oumra, al-qodom, pour ceux qui accomplissent le ta-matou’. Il effectuera la circumambulation autour du sanctuaire de sept tours après lesquels il effectuera deux rakats à l’emplace- ment d’Abraham sur Lui La Paix. Il ira ensuite s’abreuver d’eau du puits de Zam-zam, pour revenir vers le sanctuaire, le saluer et se diriger vers Safa et Marwa. Il y accomplira le parcours en débutant à Safa et terminer son parcours à Marwa. Après quoi le pèlerin devra diminuer de sa chevelure ou se raser la tête, ce dernier, pour les hommes uniquement. Ici la Oumra est terminée ; le pèlerin pourra reprendre alors son rythme de vie comme auparavant. Al huitième jour de dhou al hijja, le pèlerin devra se sacraliser à nouveau de son hôtel. Après le lever du soleil, il ira vers Mina, où il y passe la nuit, la talbiya est recommandée durant tout son séjour à Mina, (labayka allahouma labayk, labayka lâ cha-rîka laka labayk, inna alhamda oi anni’mata laka oi al moulk lâ charîka laka labayk ; je me voue à Toi oh mon Dieu à Toi je me voue, j’aspire à Toi oh point d’associé à Toi, la louange et le bienfait sont à Toi ainsi que la royauté, point d’associé à Toi). Au lendemain. il se dirige vers le mont Arafat où il priera douhr et açr à l’heure du douhr, il y restera jusqu au coucher du soleil révolu sans pour autant y prier maghrib, coucher du soleil et, le icha, le soir. Il accomplira ces deux prières en soirée à Mouzdallifat et y passera la nuit. Au matin, après la prière de fajr, l’aube, il invoque Dieu à la station de Al Mach’ar al Haram, remplacement consacré et, il se dirige alors vers Mina en rassemblant des petits cailloux pour y effectuer le ‘ ramye al jamarat", jet de cailloux. Arrivé à Mina, il jette sept cailloux à jamarat al ’aqaba, la pierre de la montée, (la grande), en disant chaque fois Au nom de Dieu. Dieu est Grand, « bismi llah Allahou akbar ». Ceci se fait entre le levé du jour, dhouha, et la prière de dohr. Ce jour est, alors, le jour de l’aïd, la fête du sacrifice. LES RITES DU JOUR DU SACRIFICE : Jet des sept premiers cailloux avant la prière de douhr, Immolation de la bête, sacrifice, Se couper les cheveux ou se raser la tête, Accomplir le tawaff autour de la Ka ba, sanctuaire. L’ordre, dans lequel se pratiquent ces différents rites, est purement facultatif. Après ceci, le pèlerin est en état de désacralisation, tahaloul, une fois que les trois premiers rites sont accomplis. Le onzième jour, le pèlerin devra passer sa nuit à Mina, ainsi que pour le jour qui suit. Les jours de tachriq, ce sont les trois jours qui suivent la fête du sacrifice, 11 ième, 12ième et 13ième. Ce sont des jours durant lesquels le pèlerin jettera les cailloux, en commençant par sept pour la petite pierre, sept pour la moyenne et sept pour la grande ; soit vingt et un cailloux pour le 11 et 21 pour le 12ième jour. Le 13ème jour est totalement facultatif. Rappelons que le jet de cailloux durant les jours de tachriq s accomplit depuis la prière de douhr jusqu’au coucher du soleil. De retour à la Mecque, le pèlerin accomplira le tawaff al wada’, d’adieu, après quoi il quitte la Mecque. Ainsi le pèlerinage se termine dans son rituel. il est cependant recommandé de visiter la tombe du Prophète (sur Lui et Sa famille la paix et le Salut), à Ses cotés Abou Bakr et Oumar que Dieu leur accorde miséricorde, en Sa mosquée, al masjid an-nabawi, y accomplir la prière dans la rawda ach-charifa, espace se trouvant entre la tombe prophétique et la chaire ; visiter Al bakiya, cimetière de Médine où se trouve certains compagnons que Dieu les agrées, ainsi que l’Imam Ja’afar Sadiq,( sur Lui La Paix), l’Imam Malik, que Dieu l’agrée et d’autres personnes saintes. Visiter la mosquée Qouba ainsi que la montagne Ouhoud, où y est enterré Hamza, oncle du Prophète, sur Lui La Paix. D’autres lieux seront intéressants d’être visités afin d’y voir les traces pieuses de nos pieux ancêtres, les Imams. Et n’omettons pas de rappeler que le sens premier du pèlerinage est de retrouver la splendeur et la fraîcheur de la spiritualité. Le Coran rappelle l’objectif de cette adoration : “Et prenez vos moyens de subsistance, te meilleur des moyens est la piété. Et crai-gnez-Moi, oh ! Vous, dotés de raisons”. Sourate 2, verset 197. Le maître Sadek Charaf, sainteté et paix sur son âme, analysait ce verset en parlant d’une triade : le stade de attaquaroub, le rapprochement, le stade de atta’alouk. le rattachement, le stade de attadhawouk, la saveur, le sentiment. Rappelle que chacun des piliers du pèlerinage est un symbole d’une commémoration historique, sa spiritualité est intense à la fois par le respect de la règle, ainsi que par la présence du cœur. Cette rigueur est une dimension de profondeur qui permet d’acquérir une intensité spirituelle et un sens. Toutes les invocations peuvent être dites dans le langage de tout un chacun, c’est la langue du cœur qui est la plus importante. Cependant, ces rites permettent à la foi de s'éprouver et de se dynamiser. Le prophète Mouhammad sur Lui et Sa famille la Paix disait : “Les actes valent par leur intention." Hadith rapporté par Omar, que Dieu l'agrée, selon l’Imam Bokhari et I Imam Mouslim. Oumma.com Toumodi Bouaké Yamoussoukro islaminfo en vente à l'intérieur du pays Dimbokro Ferkessedougou Sinematiali Boundtali Korhogo Divc Daloa Man GrdBassam Dabou Adzopé Sassandra Adiaké Bonoua Meagui Gagnoa Issia Abengourou Daoukro Bondoukou landa Agboviile Fresco San-Pédro Aboisso Maféré Tîassalé Soubré Responsable marchés régionaux: Dtâfo Matmouna Contacts: 8719 0213 (13 32 05 75 75 6105 97 10 Islam Info N° 607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H Fie de la communauté BOTRO INAUGURATION DE MOSQUEE ET INTRONISATION D'IMAM Soulevmane Ouattara offre une Mosquée à Botro Le quartier “Kouadiokro” de Botro devenu aujourd'hui ^Dioulabougou^, a servi de cadre à B ouverture officielle de la grande Mosquée couplée avec B intronisation de B imam Aboubacar Ouattara le vendredi 7 juillet 2017. Désormais, le rêve des fidèles musulmans de Botro de se doter d’un lieu de culte digne de l’être, est devenu une réalité. Et ce, grâce à la généro- sité d’un membre du Club des hommes d’affaires musulmans en Côte d’Ivoire (Chamci). Souley-mane Ouattara qui est par ailleurs chef d’entre- prise et Vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’ivoire (Ccici). Ce fils de Marabadiassa qui souhaite garder le silence, a bien voulu étendre ses largesses aux fidèles musulmans d’ai leurs. Sollicité à l’occasion d'une visite à Botro selon des sources, il promet d’aider à achever l’édifice religieux, mais dans la discrétion absolue. Après plusieurs efforts dans l’ombre, le véritable chef-d'œuvre blanc, aux cinq minarets et hyper équipé est enfin sorti de terre. Un joyau architectural qui ne passe pas inaperçu. Cependant, le généreux donateur n’a pas voulu dévoiler le coût de sa réalisation. Pour marquer son emprunt sur l’échiquier des Mosquées du pays, une double cérémonie d’inauguration et d’intronisation de lïmam principal, Aboubacar Ouattara a eu lieu le vendredi 7 juillet dernier en présence de nombreuses personnalités administratives, politiques, traditionnelles et religieuses. “L’érection du bel édifice est une fierté pour les enfants de Botro’’, se réjouit le Député de la localité Gnamien Konan à l’occasion. Après avoir apprécié l’œuvre de charité, il a souhaité que « œt édi- fice religieux serve de lieu de prière pour la paix ». A son tour, le porte-parole des chefs de terre, représentant Nana Totokra 3, a salué « le geste de charité qui illumine tout le village ». Au pupitre, se sont succédés entre autres, le porte-parole du marché de gros de Bouaké et l'imam Badiawari (Pdt régional du Cosim) qui n’ont manqué d’apprécier l'action qu’ils qualifient « d’historique ». Pour la circonstance, le préfet du département de Botro a procédé à la remise symbolique de la clé à l'Imam Aboubacar Ouattara en précisant qu’il « souhaite qu’on ne sollicite plus le donateur pour l’entretien de la Mosquée ». Selon la tradition, l’imam a reçu son attestation d’intronisation après avoir pris des engagements vis-à-vis de la Oum-mah islamique. Rappelons que le nouvel édifice religieux aux cinq minarets imposants, a vu sa 1ère pierre posée en 1995. Sa réalisation succède à la 2ème ancienne Mosquée réduite en cendres à cause des exigences du lotissement. La coupure symbolique du ruban et la prière de djoumah ont mis un terme à la cérémonie. Koulibaly Y Khayder la pénétration de l’Islam à Botro IMPRESSIONS DE... Selon nos sources, les malinkés de Marabadiassa se sont installés à Botro dans le but de faire du commerce de pagne et de fil à coudre. Etant musulmans de naissance, ils n'ont pas eu du mal à implanter la religion musulmane dans un village de Baoulé où le fétichisme était très développé. Les raisons du déplacement des dioulas dans le fief baoulé Pendant les premiers instants de leur séjour, la présence des musulmans gênait un peu les pratiques ancestrales de leurs tuteurs baoulés. Il arrivait souvent que les femmes baoulés rentrent dans les maisons pour éviter de rencontrer leurs fétiches. Cependant, les femmes musulmanes restaient indifférentes face à cette pratique coutumière. Après avoir pris conscience de cette réalité, ils ont demandé aux musulmans d’élire domicile dans la forêt d’un des fils nommé ‘Kouadio” d’où le nom de “Kouadiokro” qui est devenu plus tard “dioulabougou”. L'histoire des Mosquées Avec l’extension du village, ce quartier s’est vu entourer par des quartiers baoulés. Ce quartier abrite aujourd’hui la grande Mosquée qui est inaugurée le 7 juillet 2017. Cette Mosquée dont la première a été posée en 1995, est achevée après les deux premières qui ont été détruites à cause des exigences du lotissement Selon les témoins, la seconde Mosquée était construite en paille en 1958 tandis que la date de construction de la première, est jusqu’ici méconnue d’eux. Les trois grandes familles gardiennes de la tradition musulmane à Botro Les trois grandes familles gardiennes de la tradition musulmane à Botro sont les Touré, les Ouattara et les Traoré. Selon nos contacts, la chefferie est réservée au Touré, lïma-mat aux Ouattara tandis que les Traoré servaient de courant de transmission entre les deux précédentes. Mais aujourd’hui, la donne a chargé à cause des désignations par mérite (la connaissance coranique et le bon comportement). Quand un imam est rappelé à Allah, le chef de village et sa notabilité lance un appel à la famille Ouattara de désigner son remplaçant. Les ancêtres marchaient jusqu’à Bouaké pour se ravitailler en marchandises à Gonfreville. La première des trois familles à regagner Botro n’est pas connue de nos sources. A la longue, d’autres familles les ont rejoints à savoir les Sylla, Haïdara, Fofana et Bamba. Selon des té- moignages, la première mosquée est le résultat de la fusion des efforts des ancêtres dont Tchiémôgô Touré, Adama Traoré, Harouna Traoré dit Sogbêdé, BâTamlodé, BâAlas-sane Touré, Bâ Gadou Touré, Sidi Touré, Bâ Siaka Haïdara, Bâ HoudoL Ouattara, Dramane Ouattara, Bâ Boukari Sylla, Bâ Fofana, Seydou Bamba, etc. La configuration géographique du quartier1' dioulabougou’’ Le quartier “dioulabougou” est scindé en trois sous-quar-tiers que sont “Ganawalou ”, “Marakalou” et “Kouassikro” qui porte le nom de la forêt sacrée. Le sous-quartier “Kouas-sikro” abrite la grande famille Traoré et des Ouattara qui sont issus du grand quartier de “Marabadiassa”. Tandis que les habitants de “Ganawalou”, “Marakalou’’ viennent du petit quartier de “Marabadiassa”. La communauté musulmane entretient des rapports de bon voisinage avec les tuteurs baoulés et les fidèles d’autres obédiences religieuses. Le dialogue interreligieux Au titre du dialogue interreligieux, il est créé un forum de confessions religieuses dirigé par un chrétien. Lentité dispose d'un fonds, tient des réunions périodiques et organise des prières œcuméniques pour la paix. Les projets pour le rayonnement de l’Islam Botro dispose déjà d’une école coranique primaire de six classes offerte par les généreux donateurs saoudiens. Nous rêvons de réaliser un centre de santé islamique qui veillera au bien-être sanitaire de la communauté. Nous comptons organiser des rencontres pour consolider davantage les liens de fraternité religieuse. Les activités phares annuelles des musulmans de Botro Les musulmans s’organisent généralement autour des événements de la nuit du destin, du maoulid, des fêtes de Ramadan et de Tabaski. Les structures musulmanes Les structures musulmanes présentes à Botro sont le Cosim, l’Amsci et TAjmci. Par KYK TUO KOLOTIOLOMA (Préfet du département de Botro) « il faut que les bénéficiaires mènent tout en œuvre pour que le bâtiment garde sa flère allure» La cérémonie fut belle. Nous remercions le donateur. Car, les musulmans de Botro cherchaient une Mosquée. Nous avons appris que c’est depuis les années 1930 que la com- munauté musulmane est installée à Botro. Le huitième imam a eu la chance de bénéficier d’un précieux édifice du genre. Merci à Dieu pour avoir doté Botro d’une très belle Mosquée. Nous souhaitons que la communauté bénéficiaire soit capable d’entretenir le don qui lui a été fait. Une chose est de l’obtenir et une autre est de la maintenir. C’est pour cela, j ai dit à l’imam en remettant les clés qu’il ne sera pas bon de solliciter encore l’aide du donateur pour entretenir la Mosquée. Il faut que les bénéficiaires mettent tout en œuvre pour que le bâtiment garde sa fière allure. SOULEYMANE OUATTARA (généreux donateur) « C’est la concrétisation d’un rêve nourri depuis tant d’années» C’est la concrétisation d’un rêve nourri depuis tant d’an- nées. Le fait de contribuer efficacement au rayonnement de l’Islam. Je suis fils de Marabadiassa. De nombreux ressortissants sont les gardiens de la religion musulmane à Botro. Dès quïls ont sollicité mon aide, je n’ai hésité d’apporter mon concours. Cet événement a enregistré la participation de bon nombre de personnes dont ceux du marché de gros de Bouaké dont je suis l’actuel Président du conseil d’administration. Islam Info N°607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H 11 DE LA COMMUNAUTE ENQUÊTE Les violences sexuelles Les violences sexuelles continuent de faire des victimes malgré la lutte acharnée pour venir à bout par l'Etat, les ONG nationales et internationales. Bien que punis par la loi, les auteurs sont dans bien des cas exemptés de toute réprobation judiciaire. Qu’entend-t-on par violence sexuelle ? Quelles sont les personnes les plus touchées par ce type d'agression ? Et quels sont les mécanismes mis en place pour T accompagnement de ces survivants ? Trouvez des éléments de réponses dans cette enquête. Beaucoup de personnes ramènent les violences sexuelles au seul crime de viol. Pour une meilleure compréhension du terme, le coordonnateur du centre de (PAVVIOS), Joseph Bedford en donne la définition. Selon lui, quant on parle de violences sexuelles, “ il s’agit de toutes formes d’agression sexuelle avec ou sans pénétration. On peut citer la sodomie, le viol, les mutilations génitales”. Pour le coordonnateur du centre PAVVIOS, l’âge des victimes varie entre de 2 à 32 ans. Et pour la plupart des survivantes, le plus difficile reste le regard des autres. De ce fait, la dénonciation n’est pas effective. C’est pour leur donner un cadre adéquat et intime que le centre PAVVIOS a été mis en place. “Le centre est une structure du Ministre de la femme, de la solidarité et de la Protection de l'Enfant (MFSPE) qui a été crée en 2008 et a pour mission de restaurer la dignité des femmes en détresse suite aux violences sexuelles. Mais on essaye de prendre en compte toutes les autres formes de violences faites aux femmes’’ indique Joseph Bedford. Pour ce faire, un cadre d’écoute et d’accompagnement aux survivantes est mis à leur disposition. Ce circuit dénommé ‘circuit PAVVIOS” fait une prise en charge holistique avec l'implication de tous les acteurs c'est-à-dire le centre social de la mairie, le centre social, la police, les médecins, les assistants sociaux et la société civile. “ La première action est d’amener la survivante à voir un médecin afin de faire un diagnostic et ensuite enclencher les autres procédures tels que la prise en charge psychologique, judiciaire et souvent la réinsertion sociale avec les activités génératrices de revenu’’ explique Joseph Bedford du centre PAVVIOS. Pour le docteur Cacou Chantal, clinicien et psycho thérapeute, “ une situation de viol est un évènement forcément traumatisant et il y'a toujours un avant et un après viol, la sur- vivante ne reste plus jamais la même personne, beaucoup de séquelle Pour l’année 2016 ce sont 116 cas d'agression sexuelle et 595 cas de viol qui ont été enregistrés. Mais les auteurs restent souvent inconnus et ou échappent aux exigences ju-dicaires. La crainte d’être stigmatisé par les autres, leur réaction de reproche, le coût élevé des certificats médicaux, le sentiment de culpabilité et les règlements à l'amiable sont entre autres les raisons évoquées comme le souligne Lath Didier expert national en genre, chargé de la protection des enfants et des femmes au MFSPE. Les règlements à l’amiable, Pour, des arrêtés ont été mis en place pour moins le processus de dénonciation, si avant le certificat médical était exigé pour portée plainte, il peut intervenir aujourd’hui à la fin. Quant aux règlements à l’amiable, l'implication des guides religieux et communautaires est indexée. Aké Valérie Chantal, assistante social au centre social à yopougon port Bouët 2 et point focal VBG, dénonce “ les gens préfèrent régler les cas de VBG à l’amiable, ils se réfèrent aux guides communautaires et religieux, pour ne pas être amenés à la police or les VBG sont punies par la loi”. Pour ces guides, cette approche de règlement s’inscrit dans leur fonction de chefs des deux parties. Selon Issa Coulibaly chef provincial du canton de Korhogo, “ avant les auteurs de violences étaient frappés mais maintiennent, on leur donne des conseils sévères pour qu’ils ne recommencent pas, parce que nous sommes des guides des deux parties”. Le règlement à l’amiable ne doit pas être toujours le recours pour tous les actes d’agressions, c’est ce que nous relève l’imam Lamine Sy Savané, président de l’organisation à l’appui à la promotion et la protection des droits humain (OAPPDH). Il dira “ les règlements à l’amiable existent partout et c’est vrai que nous sommes des guides religieux et la religion demande la tolérance. Mais lorsqu’une jeune fille est violée et que nous allons demander pardon, nous ne pensons pas à l’avenir de cette jeune fille puisse qu’elle est marquée à vie”. Des séquelles qui sont d’ordre physique et psychologique avec des retombées à long terme. C’est le cas de dame Salimata Dagnogo mariée de force à 13 ans qui explique son vécu dans un mariage précoce et forcé. “ Le monsieur n'avait pas de moyen, il me violait et me frappait. A l’âge de 20 ans j’avais déjà fait mes cinq enfants et ils n’ont pas pu aller à l’école pour faute de moyen”, raconte Salimata Dagnogo devenu aujourd’hui acteur de lutte contre les VBG. Les enfants issus de viol en payent le prix surtout dans la relation entre les parents comme le fait savoir X qui dit “Je n’ai pas demandé à venir au monde pour être traité de la sorte. A chaque fois que ma mère me voit, elle dit se rappeler de son passé douloureux et de mon père. D’après ses dires, elle ne m'a pas désirée et elle a été obligée à me donner la vie. Je suis un enfant issu de viol”. Afin de rendre justice aux survivantes, le centre PAVVIOS a enregistré quelque cas de condamnation allant de 2 à 10 ans d’emprisonnement. Et c’est le lieu pour le coordonnateur Joseph Bedford d’appeler la population civile et les médias à s’impliquer dans la sensibilisation pour une Côte d'Ivoire avec ‘zéro violences sexuelles . Entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2015, la Division des droits de l’homme (DDH) a pu documenter 1.129 cas de viol affectant 1.146 victimes à travers tout le territoire de la Côte d'Ivoire. 66 % des victimes étaient des enfants, dont 1% de garçon. SIDIBE RAMATOU Sidiberamatou. rs @gmail. com ENTRETIEN AVEC MME OUATTARAAMINATA(VICE PRESIDENTE DES 3A) «Nous lançons un appel à la mobilisation de nos sœurs» En prélude à la journée de restitution des actes de son séminaire national des femmes qui sera organisé par T Amicale des Anciens Aeemcistes (3A) le samedi 29 juillet à VAIBEF de Treichville. OuattaraAminata, Vice-présidente des 3A, a accordé une interview au journal Islam Info. Quel bilan pouvez-vous faire du sémi-naire national des femmes des 3A que vous vous avez organisez en avril dernier ? Le bilan a été positif dans l’ensemble puisque les échanges se sont passés dans une ambiance cordiale. Les séminaristes ont abordé sans faux fuyant toutes les problèmatiques auxquelles le séminaire s’est donné l’ambition de répondre. Les séminaristes ont eu à se prononcer sur les causes de désintérêts des femmes dans la gestion des affaires communautaires et à proposer des pistes de solutions. L’atelier quant à lui, s’est intéressé au plan stratégique et aux modes de financement. Les problèmes ont donc étés touchés du doigt et des recommandations ont été faites. Avez-vous été satisfaite de la mobilisation ? La mobilisation a été exceptionnelle car nous avons enregistré plus de 150 participantes venus tant d’Abidjan que de linté-rieur du pays. Presque toute les générations de militantes étaient présente. Vos attentes ont-elles été comblées ? Oui, dans la mesure où non seulement la mobilisation a été totale, mais surtout, les échanges ont été fructueux. Un travail de qualité a été effectué tant dans les forums, qu’en atelier. Ces travaux ont abouti à des recommandations qui ont été adoptées en plénière à l’occasion du séminaire. Nous nous sommes engagés à poursuivre le travail de réflexion D’où le sens de cette journée de restitution. A quoi devons-nous attendre à cette journée de restitution ? A l’issue de ce séminaire, des recommandations et résolutions ont été faites par les participantes. Nous avons tenu compte de toutes ces réflexions pour l’élaboration d’un plan stratégique avec cinq (5) axes d’interventions prioritaires, un organigramme et un programme d’activités. Cette journée nous permettra de présenter tous ces éléments à nos militantes et sympathisants. Pour cette journée, le thème retenu est « de l’engagement à l’action ». Nous souhaitons passer à la phase pratique en nous engageons dans des actions qui vont aboutir à un changement qualitatif pour notre communauté et pour la nation toute entière. Votre mot de fin. Nous lançons un appel à la mobilisation de nos sœurs. Elles ont répondu massivement à notre appel à l’occasion du séminaire, elles doivent réitérer cette mobilisation en vue de démontrer leur engagement dans la gestion des défis de la société. Ibrahima Khalil 12 Islam Info N°607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H ONTRIBUTION la polygamie à l’épreuve des réalités actuelles L’excellent dossier de Sethou Banhoro et Oumou Dosso, traitant de la polygamie, paru dans le F rat-Mat du 19 juillet, nous a amené à réagir sur le sujet. Au sortir du joug colonial, le code civil ivoirien adopté s’est essentiellement inspiré du code napoléon, alors importé et imposé par le colonisateur français. Une grosse amnésie du législateur ivoirien qui a royalement ignoré les legs traditionnels en la matière et alors en vigueur dans le corpus social. La monogamie a. alors été imposée comme la seule option matrimoniale. Cela, bien que la forte majorité des Ivoiriens virent sous un régime polygamique. On pourrait comprendre que nos dirigeants d'alors voulaient établir une sorte de coercition juridique qui obligerait les générations à venir à être monogames. Plus d'un demi-siècle plus tard, la polygamie a toujours pion sur rue. Mieux, après avoir été endiguée pour un moment, elle étend ses tentacules à toutes les strates de la société. Et c’est avec les citadins et intellectuels, pourtant taillés pour la rejeter, qu elle retrouve une visibilité et une légitimité sociales. Que peut-on donc en dire ? Premièrement, ce regain de pratique polygamique démontre bien que les lois, pour garantir leur meilleure application, doivent s’adosser à une pratique sociale existante qui les légitime. Sans cela, les populations verront en elles, des incongruités imposées par d'autres et y opposeront toujours une inertie sociale. Dans ce cadre, il ne serait pas erroné de prédire que l'oraison funèbre de l'actuelle loi sur la famille sera dite sous peu. Deuxièmement, cette résistance féroce de la polygamie pose en toile de fond, le type de modernité pour lequel opteront les Africains. Est-ce une modernité prêt-à-porter importée de l’extérieur ? Ou plutôt, une modernité issue d une évolution régulière, adossée aux valeurs sociétales et sociales africaines ? Cette dernière éventualité est la plus souhaitable. Mais elle ne sera point le fruit d'un hasard de l’histoire. Elle sera la réalisation d'une vision pensée, voulue et stratégiquement mise en œuvre. Pour ce faire, la contribution de tous sera demandée, sans aucun complexe. Faut-il le préciser, même si le politique semble peu intéressé par un tel projet de transformation sociétale, il n’en demeure moins pas que sa réalisation peut être effective. Car, ce projet relève plus de la volonté et du génie des intellectuels et des artistes de toutes disciplines. Troisièmement, il serait erroné de toujours associer la problématique de la polygamie à l'islam. Dans le cas de l’Afrique, sa pratique est antérieure à l’arrivée de l’islam. À preuve, elle est d’usage dans les sociétés africaines non islamisées. Ne serait-ce que pour des raisons économiques qui exigeaient une famille nombreuse. D’ailleurs, dans l'histoire récente de la Côte d’Ivoire, loin des hypocrisies de convenance usuelles, un ancien président de la république, non musulman, s’est marié au vu et au su de tous à deux femmes. C'est dire que la polygamie n’est pas un fait social relevant exclusivement de considérations d’ordre religieux. Quatrièmement, les mutations contemporaines obligent les jeunes à voir dans le mariage, une contrainte sociale difficile à supporter, sans moyens financiers consistants. Concernant les filles plusieurs raisons l’expliquent. Entre autres, on pourrait citer la volonté d'obtenir un diplôme, gage d’une insertion sociale plus ou moins garantie. Mais en même temps, une femme diplômée et socialement bien installée, ça fait peur à l’homme. Car, aux yeux de nombreux hommes, «avec elle la maison se transforme en un parlement ». Or, la nature masculine a besoin d’un giron familial moins grincheux, un cocon de velours. Plusieurs femmes se retrouvent ainsi, en difficulté de se trouver un prince charmant, prêt à l'aventure conjugale avec elle. Du coup, lasses d'attendre, dans un contexte africain encore attaché à n’accorder un statut respectable qu’à une femme dans un foyer, la polygamie devient pour beaucoup, la seule option faisant d’elles Madame... C’est vrai, au nom d’une certaine émancipation. beaucoup de femmes dites modernes n’en ont cure. À ce propos, le chanteur Fêla Kuti, connu pour ses frasques conjugales pour avoir marié ses dizaines de choristes et les avoir toutes divorcées quelques peu après a dit : « j’ai divorcé avec le mariage ». Toutefois, la position de cet iconoclaste ne devrait être la règle. À preuve, ses héritiers de fils que sont Femi Kuti et Seun Kuti ne l'ont pas suivi dans ce domaine. Cinquièmement, cette résistance de la polygamie oblige les féministes de tous bords à revoir leurs agendas. Il ne faut pas se tromper de combat. Il est sans conteste que les droits de la femme doivent être respectés. Sur ce point, il n’y a pas de débat à refaire. Cependant, la question qui se pose est de ne pas importer des modèles sociétaux et de faire de leur imposition un agenda de travail. Dans toutes pratiques, il y a l’envers et le revers de la médaille. Si de nombreuses femmes y trouvent leur épanouissement, pourquoi s’y attaquer inutilement. Il faut seulement travailler à accompagner la pratique par la sensibilisation et la formation. Surtout, en ce qui concerne les relations dans le couple, la santé de la femme, l’autonomisation de la famille et l'éducation des enfants. Sixièmement, le problème posé par le présent sujet reste la question de la famille. Ce cadre social et légitime qui permet de construire l’individu-citoyen en lui y transmettant les valeurs de la vie. Sans cela, cet individu-citoyen risque d'être un ennemi pour l’ordre et l’équilibre social. Le profil des grands délinquants et tueurs en série l’illustrent assez bien. C’est pourquoi, intégrer l’option de la polygamie dans notre code social, sera une avancée législative notable. Ce faisant, l'État aura respecté le droit des Ivoiriens à leur épanouissement, bien inscrit dans la constitution de la Côte d’Ivoire. La balle est donc dans le camp du ministère en charge de la famille ou de nos députés. NURUDINE OYEWOLE onurudine 16 @gmail. com Expert-consultant en communication Islam Info N°607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H 3 DE LA COMMUNAUTE COCODY ATELIER DE FORMATION Les militants de l'AEEMCI d'Abidjan formés à la gestion associative Le Secrétariat Régional Abidjan Nord (S ER AN) de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) a initié un séminaire de renforcement de capacités. C’est l’amphithéâtre SI RM de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody qui a servi de cadre à cette rencontre entre le SERAN et les responsables de bases. Elle s’est déroulée le dimanche 09 juillet 2017. L’objectif principal de cette rencontre est de former les responsables des bases que sont les sous-comités et les sections à s’approprier de nouvelles techniques de gestion pour pleinement assurer leur fonction. Pour Dicko Cheickna, secrétaire régional Abidjan Nord et initiateur de cette activité, sa région regorge plus de militants de l’AEEMCI que les autres régions du territoire national. Aussi, les responsables doivent être à mesure de maîtriser toutes les stratégies de gestions pour s’en servir dans leur localité. Ce projet du SERAN permettra à ces responsables de non seulement organiser les militants, mais surtout de répondre présent à des évènements non planifiés. Quand à Sou-mahoro Kader, 2ème Vice Amir de l’AEEMCI et formateur, cette activité vient à point nommé car cette structure qui souhaite acquérir le statut d’utilité publique doit penser à la formation de ses membres. Sans cette formation. l’AEEMCI ne peut se vanter d’être représentée dans les régions du pays. Interrogé. Valama Dosso du sous-comité 3 AEEMCl-Cocody, participant à cette activité s’est dit très ému du contenu de la formation. Pour ce dernier, elle vient en appui à celles réussies au niveau académique pour mieux gérer leurs militants. Pour cette première phase de la formation, l'organisation d'activité, la rédaction des documents et procédures administrative, comment prendre la parole, les piliers de la foi et le management ont été les thèmes enseignés. Il est à noter que d’autres formations auront lieu dans le mois d’août dans les sous-comités Nangui Abrogoua, Cocody, Abobo et Yopougon. Ibrahima Khalii ANYAMA CEREMONIE DE FIN D’ANNEE DE L'INSTITUT ISLAMIQUE DES JEUNES FILLES L'Ong “2AT-CI” sensibilise la gonulation sur les Hépatites virales C’est à l’occasion de la cérémonie de fin d’année de rInstitut Islamique des Jeunes Filles d'Anyama (MAHADISLAMIA LILBANATE), que l’Ong ^Assistance A Tous en Côte d’Ivoire” (2AT-CI) a sensibilisé la population d’Anyama sur les hépatites virale, le samedi 15 juillet, à la mosquée de El HadjMoustapha SANOGO àAnyama. Au cours de cette rencontre avec les riverains d’Anyama, cette organisation non gouvernementale a instruit les populations sur la maladie de l’hépatite B et C. Une conférence a été donnée par le Dr Camara Mory. L’Hépatite virales est une maladie silencieuse qui tue plus que le Sida et d'autres maladies connues. « Cette maladie s’apparente au paludisme. Très peu de docteurs ne sont pas arrivés à dépister ce mal car beaucoup ne la connaissent pas », a dit le Président de la Ligue Ivoirienne de Lutte Contre les Hépatites Virales. Selon le spécialiste de cette pandémie, pour les femmes qui suivent bien les vaccinations prénatales, l’enfant est protégé. C’est les adultes qui courent le risque d’être affectés. « Depuis 2000, l’Etat a pris des mesures concernant ce mal et la Côte d’Ivoire connaît bien des avancées. Si le patient est vite dépisté et il existe un traitement qui coûte 310.000 fcfa. Mais une fois que la maladie se déclenche, on ne peut rien faire c’est la mort assurée » a expliqué Dr Camara Mory. Les 2AT Cl ont mis à la disposition de la population d'Anyama 500 kits de dépistage gratuit de l'hépatite virale B. Sylla Mamine, présidente de 2AT-CI touchée par le déterminisme des dirigeants de cette école à donner le savoir de l’Islam aux enfants et aux Jeunes filles en particulier, a offert 24 prises en charge scolaire d'un montant total de 880.000fcfa. Ce geste a été salué par les responsables de cette école. Créée le 15 avril 2016, ‘ 2AT-CI” a plusieurs actions à son actif, don de vivres et de non-vivres d'une valeur d'environ 200.000 frs Cfa à la population du village d'Assahara dans le département de M'Batto, sensibilisation et don de sang des agents du Ministère de l'Economie et des Finances à la rotonde de la cité financière, conférence sur le phénomène des grossesses en milieu scolaire le 13 août 2016 animée par la Présidente de l'ONG 2AT-CI Mme SYLLA Mamine. Dans une lutte implacable, l’Ong souhaite « dans les jours à venir, bénéficier de vaccins gratuits contre l'hépatite virale B pour le bonheur des populations » a signifié la Présidente de l'ONG 2AT-CI. Cet Institut Islamique a sa création était dédié à l’enseignement des jeunes filles, mais vu l’engouement et le manque d’école islamique dans les environs d'Anyama, les responsables ont décidé d’ouvrir l’école Mahad Islamia Lilbanate àtous. En cette journée, l’institut présentait sa première promotion qui a réalisé un sans-faute au BEPC islamique avec 5 candidates. IZDN ABOBO CEREMONIE D’INAUGURATION Abdramame Sanogo intronisé Imam de la mosquée Al Bavane. La communauté musulmane de N’Dotré cité olympe dans la commune d’Abobo a procédé à l’ouverture de sa mosquée baptisée «AlBayane », suivie de l’intronisation de l’Imam principal. C’était le samedi 15 juillet 2017. Bâtie sur une superficie de 200m2, la mosquée Al Bayane est composée d’un bureau, de toilettes, d’un magasin et l’espace de prière pouvant accueillir plus de 120 personnes. Cet édifice religieux est l’œuvre des résidents musulmans de ladite cité. Pour imam Koné ibrahim, l’un des conférenciers du jour, les mosquées sont consacrées à Allah, n'invoquez donc personne en dehors d’Allah. Aussi, elle doit être construite avec de l’argent licite acquit. Parlant des fonctions de la mosquée, l’Imam rappelle que sa toute première fonction, c’est l’invocation d’Allah par les croyants comme l’enseigne le Coran au verset 18 de la sourate « Ne peupleront la mosquée d’Allah, que ceux qui croient en Lui et au jour dernier, accomplissent la prière, s’acquittent de la zakat et ne craignent qu’Allah ». La mos- quée est aussi un lieu de formation, d’éducation sur le dogme islamique pour les fidèles musulmans. Il termine en signifiant que la mosquée est aussi un lieu de socialisation où se déroulent les mariages, se règlent les conflits entre couples, entre les membres de la communauté. Certaines activités comme les ruptures de jeûne, des journées culturelles peuvent être organisées. Toutefois, ces missions sont confiées à rimam qui est le garant moral et spirituel de la mosquée. Ce dernier doit gérer ces tâches avec sagesse, tout en se faisant aidé par des adjoints et les personnes ressources de la communauté. A sa suite, Hadja Ha-biba Sako, prédicatrice à la LIPCI s’est prononcée sur le thème « le rôle de la femme musulmane dans une communauté naissante ». Pour cette dernière, les femmes musulmanes doivent être très heureuses de leur place dans la religion, puisqu’avant rIslam, elles étaient considérées comme des personnes reléguées au second plan. S’adressant aux femmes, la conférencière les a encouragées à la recherche du savoir, de fréquenter la mosquée et d'éviter d’être à la base des conflits dans la communauté et surtout s’éloigner de proférer des malédictions à leurs enfants. Passée cette étape, l'honneur est revenu à l’Imam Kanté Va-zoumana, chef de délégation du COSIM zone 7 d’Abobo de procéder à l’intronisation suivi de conseils au nouvel Imam, Sanogo Abdramame. Cette cérémonie s'est achevée par ia coupure du ruban et l’ouverture de la nouvelle mosquée faite par Hadja Madja Diomandé. Ibrahima Khalii 14 Islam Info N°607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H Par Pamanta NUMEROS UTILES ^^^^= QUESTION DE LA SEMAINE ^^=^^= Peut-on faire le hadj pour un défunt qui a refusé de V accomplir de son vivant ? J^ FIRDAOUSSE Salam aleycoum, Le Hadj fait partie des cinq pliers de l’Islam, cela veut dire qu’il est obligatoire pour tous les musulmans qui en ont les moyens. Donc celui à qui Allah à donner les moyens d’accomplir le Hadj doit s’acquiter ce devoir. Mais s’il arrive que ce dernier n’a pas pu l’effectuer de son vivant et qu’il meurt, ses parents peuvent l’accomplir pour lui. Mais s’il arrive qu’il avait reffusé catégoriquement de l’effectuer, ses parents ne doivent pas le faire après son déccès. Je Tais dis plus haut que le hadj fait partie des cinq piliers de l’Islam donc, celui qui néglige un parmis les cinq, c’est comme s’il avait abandonné tous les autres. Allah sait mieux. ^ MASSONNA salamoun aleykoum Le Hadj étant le cinquième pilier de l'Islam, il est une obligation pour tout musulman ayant les moyens. Ainsi, si un musulman réfuse de l'effectuer alors qu’il remplit toutes les conditions requises, ses parents ne doivent pas accomplir de pèlerinage en sa faveur car il a mécrut à l'un des piliers de l'Islam. ^ PARE Salam. Je pense qu’on peut faire le Hadj pour un défunt qui refusa de l’accomplir de son vivant. En effet, il a besoin de dohats et de prières là où il se trouve maintenant. Faire le hadj pour lui sera très bénéfique et profitable. Car il a besoin de bénédictions et de prières de ses proches dans l’au-delà. Même s’il refusa de son vivant maintenant qu’il se trouve dans le monde de la vérité, il aspire plus à poser plus d’actes de dévotions. En conclusion, faire le hadj pour lui sera d’une grande aide. ABDOU RAHMANMEITE Il est permis d’accomplir le Hadj ou la Oumra à la place d'une personne décédée, ou bien d'un musulman encore vivant, mais qui est dans l'incapacité physique d'accomplir le Hadj à cause d'un âge avancé ou d'une maladie dont il a perdu l'espoir d'en être guérit". SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT Le Hadj accompli pour un défunt a-t-il la même valeur que celui effectué par le concerné ? Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site distant Info, à Vadresse : www.islaminfos.net I SECURITE POLICE SECOURS Tél: 111/170 DIRECTION GENERALE DE LA POLICE 20 22 20 30 PREFECTURE DE PO- LICE 20 21 00 22 DIRECTION DE LA POLICE JUDICIAIRE 20 21 23 00 DIRECTION DE LA POLICE ECONOMIQUE 20 32 51 44 » DEFENSE POMPIERS Tél: 180 POMPIERS INDENIE Tél: 20 21 12 89 POMPIERS YOPOUGON Tél: 23 45 16 90 POMPIERS ZONE 4 Tél: 21 35 73 65 POMPIER DE YAMOUS- SOUKRO Tél: 30 64 11 00/ 30 64 42 12 COMMANDEMENT SU- PERIEUR DE LA GENDARMERIE Tél: 20 25 70 00 I AEROPORT AEROPORT FELIX HOU-PHOUET BOIGNY Tél: 21 75 79 01 / 21 75 79 02 At-tachahoud 1-At-Tahiyyàtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou,-Sâlawâtoulilah as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou, as- Salâmou ’Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina, Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan Abdouhou wa Ras-soullouh. Traduction : Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes œuvres. Que le salut soit sur toi. ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions. Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah. J'atteste quïl n'y pas de divinité digne d’adoration en dehors d'Allah, Et j atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager. 2- Allahoumma Sal 'ala Mouhammadin wa 'ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid wa Bârik 'ala Mouhammadin wa jala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid Traduction : Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification. Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification. Islam Info N° 607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H 15 LAM AU FEMININ nfidence Sidlbé Ramatou muignag^ Par Abou Soufyane Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62 issue d'un viol ma mère me déteste AVERTISSEMENT L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons I intérêt qulls ne cessent d’ac- corder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de nette rubrique n'engagent que leurs auteurs Et nous exhortons nos lecteurs à, non .seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure quils ont vécue, à un témoignage J’ai besoin d’aide. Je n’en peux plus. Je vie beaucoup de chose, des problèmes avec ma mère et avec tous les membres de ma famille qui m'épuise mentalement. À chaque fois que j'en parle, on me sort que le paradis se trouve au pied des Parents surtout de la mère. J’ai aujourd'hui 25 ans et je souffre du manque d’amour de ma génitrice. Et à cause de cela, je suis au milieu de deux familles en guerre. Ce conflit affecte ma vie et même mon travail. À 25 ans, j’aimerais me marier et avoir ma famille mais à cause de ma relation avec ma mère, tout est mélangé. Après m avoir dit que je suis issue d'un viol et qu’elle ne m'a pas désirée, elle ne me parle pas. J’ai dû déménager de la maison. Depuis lors, ce sont des paroles de méchanceté à mon égard. Je ne connaissais pas mon père jusqu’à mes 22 ans. Quand j’ai décidé d'aller chercher mon père, nos relations se sont encore aggravées. Ma mère s’est encore renfermée et me boudait. Et mon père aussi me rend la vie difficile. Mes deux parents ne s’adressent pas la parole. Les deux familles non plus. Quand je parle de mariage, on me prend pour un enfant. Je vis en Europe seule chez moi, exposée à tout. Mon géniteur étant converti au christianisme prétend que mes parents maternels sont des sorciers et me pousse à sa religion. Mais à chaque fois, il me demande de l’ar- gent sans se soucier de sa provenance encore moins de mes conditions de vie. La plupart des membres de ma famille maternelle ne me parle pas parce qu ’ils ont pris partie pour ma mère en disant que c’est moi l’enfant, je dois tout supporter. Je suis fatiguée et mentalement épuisée. Aidez-moi svp ! Vous n êtes pas un bourreau mais une victime. . Vous avez des droits en tant que fille sœur, nièce, personne. Autant dans la société vous avez des droits et devoirs autant dans la famille vous en avez. Faites simplement ce qui est de vos devoirs envers eux sans pour autant que cela frise la soumission aveugle et naïve. Pensez à vous, votre bien-être, personne ne le fera pour vous N’attendez pas toujours raccord des autres pour vous réaliser. Faites ce que vous pensez être bien et mieux pour vous. Le mariage est possible pour toute personne mature et pubère Et même que notre religion nous dit que c’est la moitié de la foi. Pour le cas de votre mère, continuez à lui adresser des messages, tout en faisant des douas pour votre réconciliation, Allah est au contrôle avec Lui rien d’impossible. Trouver dans la religion un réconfort parce il n’y a pas meilleur thérapie que la lecture du Saint Coran, les invocations et autres actes d’adoration. A suivre Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gniail.com “Séparée de mes parents, je suis une musulmane heureuse” Je ne comprenais pas non plus pourquoi ils n'avaient pas envie de connaitre la vérité, je me suis toujours sentis différente des autres. Plus tard je lisais des livres de philosophie (le monde des soufis) pour comprendre. Je trouvais les récits contradictoires. J'analysais tout, j’avais un mal-être en moi, je trouvais que la vie n'était pas objective, que la vie ne pouvait pas laisser des gens souffrir autant sur le plan physique et moral. Je souffrais, je ne connaissais pas les raisons de ce mal-être. Inconsciemment j'ai toujours eu une légère attirance par rapport au mode de vie islamique. stuce bien-être I Aïssata Painantal Le clou de girofle et le citron pour vous débarrasser des moustiques Naturellement Hélas mes parents étant totalement athés et ayant des préjugés, j'avais comme une barrière et donc certains freins. Depuis la rupture partielle avec mon père, j'ai pu avoir plus d'indépendance. ce qui m'a permis de susciter plus d'intérêts à mes penchants islamiques. A présent je peut dire que je suis heureuse. Maintenant j'ai confiance en moi. Je remercies tous les jours Dieu de m 'avoir guidée sur le droit chemin. Mes objectifs actuels sont de renouer les liens avec mon père et d'avoir plus de complicité avec ma mère (hamdoullah ). islamdefrance. fr B ie de couple L’ENFANT DANS UN COULPE MUSULMAN Comment le musulman doit-il se comporter envers ses enfantsP Le bon état de l'enfant est fondé sur cinq pratiques à savoir : «La circoncision, l'épilation de l'aine, la coupe de moustache, la taille des ongles et l'épilation des aisselles» [Les auteurs de Sounna], Le Prophète (saw) dit encore : «Traitez bien vos enfants, ils sont des dons pour vous». Rapporté par Ibn Majah. «Soyez équitables avec eux, s'il m'avait été permis de privilégier quelqu'un, j'aurai choisi les femmes» rapporté par Bay-haki et Tabarani. «Habituez l'enfant à la prière à l'âge de sept ans, punissez-le à 10 ans s’il en refuse et séparez entre vos enfants au lit», rapporté par Abou Daoud etTirmizi. Ci sué A Le père doit bien élever son enfant et lui donner un bon nom, Omar Ibn Al-Khat-tab dit à ce propos: «Le père doit apprendre à son enfant l'écriture, le tir et le nourrir licitement». Il a dit aussi: «Choisissez de bonnes épouses car le bon sang ne peut mentir». Un bédouin disait à ses enfants: «Mon premier bienfait pour vous fut mon choix d'une mère chaste et d'une famille notable». A suivre Vous ne savez pas comment éloigner les moustiques naturellement ? Ne cherchez plus. Voici une astuce méconnue qui marche en quelques minutes. Avec la chaleur et l'humidité, les moustiques s'introduisent chez vous, dans le but de vous laisser une douloureuse cloque. Ne les laissez pas faire, agissez maintenant : Utilisez des clous de girofle plantés dans des citrons verts pour repousser les moustiques. Comment faire ? adith femme Aïssala Pamanta La valeur de la fille Le Messager d'Allah (Paix et salut de Dieu sur lui) a dit : « Quelle excellente progéniture que les filles qui se mettent à l’abri des regards ! Celui qui en a une, Allah en fera pour lui une barrière devant l’Enfer deux, Allah le fera entrer au Pa- Prenez un citron vert, coupez-le en 2. Ça marche aussi avec une orange. Plantez-y quelques clous de girofle. Placez ensuite le tout au centre de la maison. L'odeur du citron et du clou de girofle est un répulsif naturel efficace que les moustiques détestent. Ça leur donne instantanément envie de quitter les lieux. Cet insecticide naturel devrait vous permettre de retrouver des nuits tranquilles. radis grâce à elles, trois, Allah l’exempte du djihad et de l’aumône. » Makârimal-Akhlâq, op. cit., 8e Partie, Chap. 6, p. 219 Lslam Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Rama-dar 2005 Tél. : ( 225) 22 42 43 21 DIRECTEUR DE PUBLICATION : CISSE MamadCU Cel : 05 9^ 33 82. REDACTEUR EN CHEF : KOULIBALY Y Knayder Cel : 06 24 71 18. REDACTRICE EN CHEF ADJOINTE: Aïssata PAMANTA Cel:08 6093 95. SECRETAIRE DE REDACTION :KAMAGATEAbOU Soufyane Cel 08692455. SERVICE COMMERCIAL: CISSE AïChata Cel. : 08 89 36 58/66 89 53 01. SIEGE SOCIAL ADMINISTRATIF : Boulevard Latrllle ll-Flateaix Aghien. E-mall : i$/mnfocf®yaftoo.frSteweb : http:mvw.islametinfos.net. REGIE PUBLICITAIRE : Maiscn ce l'Afrique MADINGO Tel. : 22 48 4 8 88 Fax : 22^8 48 84 DISTIBUTION :Edipresse EDITEUR : LES EDITIONS ALIF SARL au capital de 5.000.000 FCFA. DG des Editions Alif : E. D. Othman. TIRAGE : 5 00C exemplaires DEPOS LEGAL: 09/06/2008 sous le NUV12R0 CI-ABJ-2008-B-3439 6 Islam Info N° 607 du Mercredi 26 Juillet au Mardi 01 Août 2017-du Araba 02 au Tarata 08 Zoul Quaada 1438H NTERNATIONAL APRES LES CRITIQUES D’EMMANUEL MACRON: LES PARLEMENTAIRES AFRICAINS DÉCIDENT DE LIMITER À TROIS LE NOMBRE D’ENFANTS PAR FEMME Les parlementaires de la Cedeao, de la Mauritanie et du Tchad ont convenu que, d’ici 2030, les parlements devaient inciter les gouvernements à mettre en place des politiques tendant à faire en sorte que chaque femme (...) ait au plus trois enfants pour maîtriser le boom démographique ». Cette déclaration a été faite par le président du parlement burkinabé Salifou Diallo, lors d’une rencontre régionale sur la démographie le samedi 22 juillet 2017, à Ouagadougou au Burkina. Il a poursuivi en ces termes : «Nous estimons que quand on a des taux de croissance économique des pays qui est de l’ordre de 5 à 6% avec un taux de fécondité située à 6 ou 7%, nous sommes dans une situation de démographie non maîtrisée et nous ne pouvons pas espérer de développement avec une telle situation ». Pour lui donc, «il est urgent de contenir la poussée démographique dans l'espace Cedeao pour promouvoir un réel développement viable et durable ». Cette décision prise par les parlementaires de la Cedeao sonne, selon des observateurs comme une réponse à la déclaration faite par le président français lors du sommet du G20 à Hambourg le 8 juillet 2017. Répondant à une question de Afriki-presse, Emmanuel Macron avait dit : « Le plan Marshal dont vous venez de parler, est aussi un plan qui sera porté par les gouvernements africains et les organisations régionales. C’est par le biais d’une gouvernance rigoureuse, la lutte contre la corruption, d’une lutte pour la bonne gouvernance, de la transition démographique réussie. Dans des pays qui font encore 7 enfantements par femme, vous pouvez dépenser des milliards d’euros, vous ne stabilisez rien. Le plan de cette transformation que nous devons conduire ensemble doit tenir compte des spécificités africaines par et avec les chefs d’États africains. C’est un plan qui doit prendre en compte nos propres engagements sur l’ensemble des chantiers que je viens d’évoquer, mieux associer public et privé: et il doit se faire parfois plus régional et même national. Voilà la méthode qui a été retenue et c est ce que nous faisons partout où nous sommes engagés. J’aurai l’occasion la semaine prochaine d’y revenir beaucoup plus en détail ». Ceci démontre donc que les parlementaires de la Cedeao ont bien appris la leçon d’Emmanuel Macron L’Intelligent d’Abidjan MIGRANTS MORTS DANS UNE REMORQUE AU TEXAS: LE CONDUCTEUR INCULPÉ La justice américaine a inculpé, lundi 24 juillet, un individu de 60 ans. Il était au volant d’un camion dont la remorque, transportait des personnes en situation irrégulière. Dix personnes ont perdu la vie dans cette sordide histoire de migration et plusieurs ont été hospitalisées dans un état grave. Dans la remorque, la température pourrait être montée à 65 'C pendant le périple. La plainte déposée par les autorités devant un tribunal fédéral américain de San Antonio, au Texas, fait état de conditions de voyage épouvantables : difficultés à respirer, évanouissements, etc. Dix migrants ont trouvé la mort dans la remorque surchauffée - sans climatisation -d’un camion, ce weekend aux Etats-Unis. Elles auraient désespéremment tambouriné contre les parois pour obtenir de l’aide. Lorsqu’elle a été retrouvée, la remorque était garée sur le parking d’un supermarché de San Antonio, à deux heures de la frontière mexicaine. L’alerte a été donnée lorsqu’un clandestin a pu demander de l’eau à un employé du magasin. Nombre indéterminé de personnes à bord de la remorque Quand elles ont ouvert les portes, les autorités ont trouvé 38 personnes, mais beaucoup pourraient avoir pris la fuite auparavant. Huit personnes étaient mortes. Trente autres ont été hospitalisées, deux sont décédées depuis lors. Lundi, plus d’une quinzaine d’entre elles, dont deux enfants, se trouvaient dans un état critique. Une autre personne avait été retrouvée plus tard, en vie, dans des bois adjacents de cette région du Texas. Le ministère mexicain des Affaires étrangères, alerté, a déclaré que 25 Mexicains se trouvaient à bord, et que quatre étaient morts. Les 21 autres restent hospitalisés. Au total, il a pu y avoir entre 70 et 200 migrants avant qu’un grand nombre ne prennent la fuite. Les autorités tablent sur une centaine de passagers dans la remorque. Ça tambourinait derrière lui mais il n’aurait pas répondu Le chauffeur du poids-lourd a été trouvé par la police dans la cabine du camion. Il s’appelle Matthew Bradley Jr. il est originaire de Floride. Selon la loi fédérale, le suspect risque la prison à perpétuité ou la peine de mort. L’individu a déclaré qu’il avait conduit depuis l’Iowa, mais son vrai trajet n’a pas été déterminé pour l’instant. Il dit ne pas avoir remarqué qu’il transportait des dizaines de personnes jusqu’à son arrêt sur le parking du supermarché. Il se serait alors rendu compte « de bruits et d agitation », dans son dos, selon le procu- reur. Il dit avoir alors essayé d’aider ces personnes, mais il n’a pas appelé le service d’urgence. Le cartel de drogue mexicain des Zetas mêlé à cette affaire ? « Les gens ont frappé sur la paroi, ont fait du bruit pour attirer son attention, il ne s’est jamais arrêté », a témoigné un migrant mexicain rescapé. « Il y avait un trou dans la remorque, les gens se relayaient pour respirer », ajoute-t-il. Selon ce témoignage, des migrants auraient été transférés dans six véhicules noirs qui attendaient le camion sur le parking. Son passeur aurait dit au témoin que « des gens liés aux Zetas », cartel de drogue mexicain, assuraient le passage. Toujours selon ce migrant mexicain, une fois arrivés aux Etats-Unis, les passagers devaient s’acquitter d’une somme de 5 500 dollars. Les noms et nationalités des victimes n’ont pas été rendus public, mais des Guatémaltèques ont également été identifiés. Par RFI NIGERIA : UN PRÉSIDENT PEUT EN CACHER UN AUTRE Buhari malade, c’est sa doublure. Yemi Osinbajo, qui assure l’intérim. S’emparant de dossiers sensibles, il se révèle un successeur crédible en cas d’impêchement. Il officiait en coulisses, le voici devenu le chef d’orchestre de l’un des géants du continent. Depuis le 9 mai, le vice-président Yemi Osinbajo assure à nouveau l’irtérim du chef de l’État nigérian, Muhammadu Buhari, 74 ans, dort l’état de santé alimente les conjectures. Après un premier séjour médical à Londres de janvier à mars, le président de ce pays de 190 millions d’habitants, élu en mars 2015, se retrouve de nouveau dans la capitale britannique, et ce depuis plus de deux mois. Et le regard de ses compatriotes se tourne désormais vers sa doublure, qui a pris de l’envergure au cours des derniers mois. Une attitude qui tranche avec celle de Goodluck Jonathan, le prédécesseur de Buhari. Lui aussi avait hérité des rênes de l’État er remplaçant un président malade - Umaru Musa Yar'Adua, longuement hospitalisé en Arabie Saoudite - jusqu’à ce que le décès de ce dernier, en mai 2010. le place à la tête de la première puissance ouest-africaine. Durant son intérim. Jonathan s’était toutefois contenté de chauffer le siège suprême avant d’être formellement élu, un an plus tard. Osinbajo, lui, fait feu de tout bois, dans un contexte où le Nigeria vit la pire crise économique de son histoire du fait de la chute des cours du baril de brut (principale source de recettes publiques et de devises), où s’accumulent les rivalités ethnico-religieuses et où le nord-est et le sud du pays subissent les attaques périodiques de Boko Haram et d’autres groupes armés. Un tandem chrétien-musulman D’après la Constitution, le vice-président dispose d’un pouvoir très relatif. S’il participe à toutes les réunions du cabinet présidentiel et aux différents conseils traitant de la sécurité, de la défense et de l’économie nationale, son rôle se limite généralement aux missions que lui délègue le président élu. Osinbajo est peu à peu sorti de son pré carré pour s’emparer de dossiers géopolitiques et sécuritaires sensibles « Les premiers pas d’Osinbajo n’ont pas été vraiment remarqués, car il s’occupait principalement des dossiers économiques et judiciaires, analyse Benjamin Augé, spécialiste du Nigeria à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Mais il est peu à peu sorti de son pré carré pour s’emparer de dossiers géopolitiques et sécuritaires sensibles, comme celui du delta du Niger, la région d’où provient la quasi-totalité du pétrole et du gaz nigérians. » Ce YoroLba de 60 ans est avant tout un magistrat au CV kilométrique. Diplômé de la prestigieuse London School of Economies, il fut ensuite responsable du département de droit public à l’université de Lagos, procureur général, puis ministre de la Justice de l’État de Lagos... Fin 2014, Muhammadu Buhari. alors candidat à la présidentielle, justifiait le choix de son vice-président par ses compétences professionnelles, sa réputation d’homme intègre et ses convictions religieuses. Ce dernier point tenait compte de la règle non écrite imposant un tandem chrétien-musulman pour briguer le suffrage suprême. Or si Buhari est un fervent musulman de l’extrême nord du pays, son colistier est un pasteur respecté de l’Église chrétienne des rachetés de Dieu, dont le monumental édifice, à Lagos, peut accueillir 50000 fidèles. Deux hommes, deux méthodes Hormis ces considérations confessionnelles, force est d’admettre qu’Osinbajo a fait merveille dans son rôle de président intérimaire lors du premier séjour médical de son mentor au Royaume-Uni, entre janvier et mars, y compris après le retour de ce dernier, trop diminué pour assister aux Conseils des ministres. « La répartition des rôles a été claire dès le départ: Buhari s’occupait du Nord pendant qu’Osinbajo gérait le Sud », affirme Marc-Antoine Pérouse de Montclos, de l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Par jeuneafrique bibo:issue 607 bibo:numPages 16 --