o:id 24829 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24829 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #532 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23534 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2016-02-03 dcterms:identifier iwac-issue-0001179 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content Laïlatoul Miradj(1437H): 27 Radjab (04 Mai 2016) (Sous réserve de confirmation du COSIM) INTERVIEW DE... Sy Savane Ahmadou Comment bien faire les bénédiction [finance islamique| le COSIM COCODY forme ses Imams Iles meilleurs! journalistes I de l’année I récompensés! ASTUCE BEAUTE ART ET CULTURE A la découverte > des talents du chantre Djémorv Kanté ta Le charbon végétal et le gros sel pour des dents encore plus blanches « 2 Islam Info N°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 Rabioul Sâni au Tarata 02 Djoumadal Oula 1437H DITORIAL Par Koulibaly Y Khayder ^ L'importance de Purifier son cœur : une source de bonheur pour ('Homme a science occidentale définit le cœur comme l’un des organes vitaux qui permet à l’être humain d’exister. En d’autre terme, sans le cœur, la vie n’est pas possible. Le cœur est l’organe focal sensible du corps. Si un membre est touché, cela a une répercussion immédiate sur le Cœur. En dehors de la science, les religieux considèrent cet organe comme l’endroit où est localisée la Foi de l’Homme. Ils n’ont pas tort, dans la mesure où sans la Foi, l’existence de l’homme n’a pas de sens. Il est donc clair qu’il faut croire en Allah dans la vie pour avoir une raison de vivre. Dieu dit dans le glorieux Coran : «Je n’ai créé les Hommes et les Djinns rien que pour m’adorer ». De ce fait, il faut avoir un cœur soumis à la volonté de Dieu. Sans cela, le musulman devient un supposé croyant. Mais, quelle est la vraie croyance ? Il s’agit selon nous d’exercer une certaine pression sur soi ou combattre ses désirs, sensations et sentiments rien que pour plaire à Dieu. D’aucuns diront qu’il faut purifier son cœur. Est-ce qu’il s’agit de la purification du cœur physique ? Loin de là, nous pensons qu’il est question de s’inspirer du comportement du Messager Rassoul (saw) qui rime avec les exigences des valeurs cardinales de la morale universelle. Purifier son cœur, signifie adorer Dieu, pardonner l’oppresseur, tolérer l’autre, lui exprimer sa solidarité dans le bien si possible et cultiver les valeurs du savoir vivre ensemble dans une cohésion harmonieuse. La prière constitue par ailleurs un acte capital dans la vie de l’homme et en l’occurrence du musulman. Il ne suffit pas de poser l’acte de la prière, mais il faut respecter toutes les conditions qui l’accompagnent. Réciter correctement les sourates du glorieux Coran. Le musulman doit donc être en état de piété ou faire ses ablutions avant, se concentrer dans la prière de sorte à ne pas voir cet acte comme un fardeau qu’il faut vite accomplir pour s’en débarrasser. A côté de cet acte d’adoration obligatoire, il faut nourrir de bonnes intentions à l’endroit du prochain, lui permettre de saisir des opportunités de réussite si possible. En substance, être animé d’une foi sincère et inébranlable. Si c’est le cas, l’Homme profitera pleinement de la vie dans la longévité, la santé, la sécurité et dans la quiétude. En un mot comme en cent, il serait opportun que l’être humain en général et le musulman en particulier purifient son cœur pour un bonheur partagé. Car la foi véritable ne peut être atteinte tant que les vérités divines admises par la raison ne reçoivent leur affirmation dans le cœur. Bonne lecture et à la semaine prochaine ! Mimmi mm i mm. w COMMERCE RIZ-SUCRE-DIVERS $ièl« social ADJAME Boulevard du Gnnrtnl do Gaullo Adjamo Ex Ronauh 03 BP 292 ABJ 03 - Tel : (2251 20 37 47 85 / 20 37 50 78 - Emo i : es! g oviso.d ^ mm a. ire Éditorial : L’importance de purifier son cœur : une source de bonheur pour l’Homme Chapelet: Fatima, Fille du Prophète Mouhammad (saw) 2ème partie Page 3 Vie et Spiritualité : L'histoire du changement de la qibla de Jérusalem vers la mosquée sacrée de la Mecque ( La Kaaba) Page 4 Focus: Les Douas: Les conditions de son acceptation Page 8-9 Vie de la communauté: finance islamique: Le Cosim Cocody forme ses imams Page 11 Hadith femme: l'indiscrétion Page 15 Témoignage : La trahison a un coût ! (2ème partie) Page 15 Vie de couple: Recommandation divine à la femme à l’égard de son époux Page 15 Astuce / Beauté : Le charbon végétal et le gros sel pour des dents encore plus blanches Page 15 >o ®ogo!u Par CISSÉ ►LE TIMOR, SECRET DE SÉDUCTION!!!! Une dame va voir un féticheur du nom d’Akplanhoun et lui dit : « Akplanhoun,je veux que les hommes tombent à mes pieds comme des cqfards quand ils me verront». Le féticheur lui dit : « H faut te parfumer avec Timor on vend ça à la boutique. Quand ils le sentiront, ils tomberont tous raides à tes pieds ma chère ». Islam InfoN°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 Rabioul Sâniau Tarata 02 Djoumadal Oula 1437H Grégorien Hégirien Février 25 Rabiou sani ■ 04 Février Lamissa^iSS! ■ 05 Février I 27 Rabiou sani Samedi : H 28 Rabiou sani Dimanche R 1 29 Rabiou sani Février 01 Djoumadal Oula |09 Février ^^^ 02 Djoumadal Oula J RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO TREICHVILLE 93.6 TOUS LES MARDI DE 22H A 00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A18H AVEC JAH OUSTAZ Info dédikas - jeux - musik - dévinette - Publicité Zaman Taare, 50% Haoussa - 50% Français - Jah Oustaz. Avec Zaman Taare, Tout Abidjan va crier Haka také Q FM 93.6 | chville 1 INFOLINE : 66 08 46 62 05 20 93 46 HEURES DE PRIÈRE SOUBH: ZOUHR: ASR : MAGHRIB : ICHA 05h 15 13h 00 16h OO 18h 10 19h 15 Une radio musulmane à Bouaké au service du pays profond P HAPELET Imam Meité Al Imam Fatima, Fille du Prophète Mouhammad [saw] 2è me partie Quelques disputes conjugales Entre temps, il arrivait que l'entente ne règne pas entre Ali et Fatima. Un jour, une dispute s'envenima et les opposa si violemment que les voix des deux conjoints parvenaient jusqu'aux oreilles de l'Envoyé de Dieu (saw). Ce fut ainsi que celui-ci accourut chez eux. Il y resta un certain moment et sortit, le visage rayonnant de joie. Quand un Compagnon lui demanda les raisons de cette jovialité, il répondit : "Comment voulez-vous que je ne sois pas content alors que je viens de réconcilier les deux personnes que j'aime le plus ? Perte de sa sœur Au milieu de la seconde année suivant la Hijrah sa sœur Ruqayyah tomba malade: Elle fut prise par la fièvre et la rougeole. Ce fut peu de temps avant la bataille de Badr. Uthman, son mari, resta à ses côtés et manqua la bataille. Ruqayyah mourut juste avant le retour de son père. De retour à Médine, une des premières choses qu'il fit fut de se rendre sur sa tombe. Fatima y alla avec lui. C'était la première perte qu'ils subirent au sein de leur proche famille depuis la mort de Khadîdja. Fatima fut énormément touchée par la mort de sa sœur. Les larmes coulèrent de ses yeux dès qu'elle s'assit à côté de son père sur le bord de la tombe, et il la consola et chercha à sécher ses larmes avec le coin de son manteau. Le Prophète (saw) avait auparavant parlé des lamentations de la mort, mais cela avait amené un malentendu et quand il revint du cimetière, la voix d'Umar en colère fut entendue, contre les femmes qui pleuraient pour les martyrs de Badr et pour Ruqayyah. 'Umar laisse-les pleurer' dit le Prophète Mouhammad (saw) et il ajouta : 'Ce qui vient du cœur et des yeux, cela vient d'Allah et de sa miséricorde, mais ce qui vient des mains et de la langue, cela vient de Satan' - par "les mains", il faisait allusion au fait de se frapper la poitrine et de se gifler les joues et par "la langue", aux cris en cœur lancés par les femmes, comme une marque publique de sympathie. Naissance de ses fils La perte dont souffrit la famille avec la mort de Ruqayya fut suivie par la joie quand, au grand plaisir de tous les croyants, Fatima donna naissance à un garçon au mois de Ramadan de la troisième année après l'hégire. Le Prophète (saw) prononça l'Adhan dans l'oreille du nouveau-né et l'appela Al-Hasan, ce qui signifie le beau. Un an plus tard, elle donna naissance à un autre garçon, qui fut appelé Al-Husayn, ce qui signifie le petit Hassan ou 'le petit beau'. Fatima emmenait souvent ses deux fils voir leur grand-père qui les aimait excessivement. Plus tard il les emmenait à la Mosquée et ils grimpaient sur son dos quand il se prosternait. Il fit de même avec sa petite-fille, Umamah, la fille de Zaynab. En l'an cinq de l'hégire, Fatima donna naissance à un troisième enfant, une fille qu'elle nomma comme sa sœur aînée Zaynab, qui était décédée peu avant sa naissance. Cette Zaynab grandit et fut l'héroïne de Karbala. Le quatrième enfant de Fatima naquit l'année d'ensuite. L'enfant était aussi une fille et elle l'appela Umm Kulthum comme sa sœur qui mourut l'année précédente d'une maladie. Ainsi, l'Envoyé de Dieu (saw) garda dans sa pensée la mémoire de ses deux filles défuntes. Vers la conquête de la Mecque Le temps permit à Fatima d'être témoin de l'héroisme de son père qui allait de victoire en victoire, répandant une nouvelle lumière sur le monde, et s'approchait de cette victoire finale que Dieu avait promise à lui et aux croyants. Ce fut ainsi que l'image de la Mecque traversa son esprit. Huit années s'étaient déjà écoulées depuis son arrivée à Médine. Le jour arriva où le Prophète (saw) s'avança vers la "Mère des cités" à la tête d'une dizaine de milliers de musulmans. L'entrée victorieuse de l'armée musulmane se fit sous une clameur aussi extraordinaire qu'exceptionnelle. Dix mille voix scandaient : Allahu Akbar ! Allahu Akbar ! Allahu Akbar ! Il n'y a point de divinité que Dieu ! Il a fait triompher Ses serviteurs, a renforcé la puissance de Ses soldats et a défait Seul la coalition. Il n'y a de divinité que Dieu. Allahu Akbar ! En arrivant à la Mecque, Fatima souhaita revoir la maison où elle était née et avait grandi, de même que 'Ali. Après son émigration, elle était devenue celle d'Uqayl Ibn Abu Talib. Aussi, se demanda-t-elle quelle serait la maison que son père leur choisirait à la Mecque. Les Ansârs aussi se posaient la même question : Est-ce que l'Envoyé de Dieu (saw) allait les quitter et séjourner définitivement dans sa ville natale ? La grande joie, qui s'empara de lui en revoyant sa patrie après une si longue absence, leur fit croire qu'il ne retournerait point à Médine; l'un d'eux fit cette remarque : Par Dieu ! L'Envoyé de Dieu a retrouvé son peuple ! Fatima entendit tous les murmures des Ansars, puis le Prophète (saw) demanda à les faire rassembler. Il leur tint ce discours après avoir distribué un butin de guerre essentiellement aux Qurayshites, ce qui souleva le mécontentement des Médinois : Ô assemblée des Ansars ! Vos propos me sont parvenus ! Comment avez-vous pensé de moi ce qui est dans vos cœurs ? Ne suis-je pas venu à vous alors que vous étiez égarés et que Dieu vous a guidés ? N'étiez-vous pas pauvres et Dieu vous a enrichis ? N'étiez-vous pas ennemis les uns aux autres et Dieu a réuni vos cœurs ? Vous êtes en droit de me dire : Tu es venu à nous alors que ton peuple te traitait de menteur tandis que nous, nous avons cru en toi et nous t'avons donné un refuge !... - Ô assemblée des Ansars ! Ne voulez-vous pas que des gens partent avec du bétail et des chameaux au moment où vous, vous retournerez chez vous en compagnie de l'Envoyé de Dieu ? Par Celui qui détient l'âme de Mouhammad dans Sa main, si ce n'était l'émigration, j'aurais été un homme des Ansars. Si je devais choisir un peuple, j'opterai pour celui des Ansars. Ô Seigneur Dieu ! Accorde ta miséricorde aux Ansars, aux fils des Ansars, aux fils des fils des Ansars. Ce discours fit pleurer les Ansars ainsi que les habitants de la Mecque. Ainsi l'Envoyé de Dieu (saw) a choisi la demeure de l'émigration. Il ne restait plus à Fatima qu'à faire ses adieux à la maison de son enfance et visiter une dernière fois la tombe de sa mère, avant de s'engager, avec son père, sur la route de Médine. Elle n'y séjourna que deux mois et quelques jours. Arrivée à Médine, elle passa encore deux mois de bonheur auprès de son père dont l'affection, pour elle, son mari et ses enfants, n'avait faibli à aucun moment. Pendant cette période, elle avait repris des forces. Elle s'occupait davantage de l'éducation de ses enfants, laissant les travaux de la maison à une servante que ANNONCE A lire prochainement dans nos prochaines parutions de nouvelles rubriques de la page 10 consacrées à la spiritualité sur : > Les ablutions > Les commentaires du glorieux Coran Par le consultant religieux Imam Méité 'Ali, enrichi quelque peu par le produit du butin de la conquête de la Mecque, avait mis à sa disposition. Maladie et mort du Prophète En l'an XI de l'hégire, le père de Fatima se plaignit d'un mal qui le faisait souffrir. Les membres de la Maison et les musulmans pensaient que ce n'était qu'un mauvais moment à passer et, ensuite, tout rentrerait dans l'ordre. Personne ne se doutait que cette maladie allait l'entraîner vers la mort. Mais Fatima se rappela le moment où elle se rendit chez son père qui se trouvait dans la chambre de 'Aisha. Après que son père, affaibli par sa maladie, l'embrassa et la fit asseoir à sa droite, il lui fit comprendre que sa vie avait atteint son terme. Elle éclata en sanglots et pour la consoler, il lui dit : Tu seras la première des membres de ma Maison qui me rejoindra dans la tombe. Il ajouta : N'accepterais-tu pas d'être la sayyida de cette Communauté ? Fatima sourit de cette nouvelle. Aisha qui rapporta cette scène, dit qu'elle n'avait jamais vu une joie aussi proche de la tristesse. Elle demanda à Fatima la raison de ce changement brusque d'humeur. Celle-ci lui avait répondu sur le moment qu'elle ne pouvait pas révéler un secret que le Prophète (saw) lui dévoilait. Quelques jours après, la maladie du Prophète (saw) empira. La peur se mêla à l'angoisse. Fatima entoura son père de toute son attention, ne cessant pas d'implorer Dieu de renforcer son courage et sa patience. Fatima sentit que l'état de son père empirait quand elle le vit prendre de l'eau de sa main et le renverser lentement sur sa tête. Elle l'entendit lui dire de ne pas être triste après sa mort. Quelques temps après, l'Envoyé de Dieu (saw), quitta ce monde, les musulmans et les êtres les plus chers de sa famille. A suivre > La prière 4 Islam Info N°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 Rabioul Sâni au Tarata 02 Djoumadal Oula 1437H Islam Vie et Spiritualité burate de la semaine Abou Ismaël ^^e saviez-vous Abou Ismaël SOÛRATOU-DH-DHÂRIYÂT-N°51-(QUI ÉPARPILLENT) (SUITE) TRANSCRIPTION : 43 & 44 TRADUCTION: 43&44 V.43: Wa Fî Thamoûda 'Idh qîla Lahoum Tamattaoû hattâ hînine V.44: Faataw Ane 'Amri Rabbihim Fa'akhadhate houmou-ç-ça iqatou Wa Houm Yanzouroûna V43: De même pour les Tamud, quand il leur fut dit:11 Jouissez jusqu a un certain temps!" V.44: Ils défièrent le commandement de leur Seigneur. La foudre les saisit alors qu'ils regardaient. L'histoire du changement de la qibla de Jérusalem vers la mosquée sacrée de la Mecque ( La Kaaba) Le terme «Aqiq (Al Aqiq)» ^ is"™< Le mot Aqiq (Al Aqiq) désigne une Oued se situant à environ sept kilomètres de Médine à l'ouest. uestions-Réponses Question :Le patron ayant lésé un employé dans ses droits financiers, le comptable peut-il lui faire justice à l’insu de l’employeur ? Réponse : Louanges à Allah. L’injustice subie par l’employé en question ne vous autorise pas à dissimuler le crédit qu’il devait rembourser car on vous fait confiance dans votre secteur d’activité. Or le Très-haut a dit : «Certes, Allah vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants. » (Coran, 4 :58). Ce n’est pas faire preuve de responsabilité dans le respect du contrat conclu entre vous et la société que de vous abstenir de déduire le crédit (du montant total des sommes à verser au licencié). Votre intervention en tant que comptable implique une sorte de témoignage attestant l’existence ou l’inexistence du crédit. Or Allah Très-haut dit : « Ô les croyants! Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l'ordonne, fût-ce contre vous-mêmes, contre vos père et mère ou proches parents. Qu'il s'agisse d'un riche ou d'un besogneux, Allah a priorité sur eux deux (et II est plus connaisseur de leur intérêt que vous). Ne suivez donc pas les passions, afin de ne pas dévier de la justice. Si vous portez un faux témoignage ou si vous le refusez, (sachez qu') Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. » (Coran, 4 :135). Ibn Kathir (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : «Les propos «Qu'il s'agisse d'un riche ou d'un besogneux, Allah a priorité sur eux deux. » signifient : de ne ménagez personne à cause de sa richesse et ne compatissez avec personne en raison de sa pauvreté car Allah se charge d’eux et II le mérite mieux que vous et II sait mieux ce qui les arrange. » extrait du Tafsir d’Ibn Kathir (édition DarTayba (2/433)). Pensez-vous au fait que le patron injuste pourrait éprouver des regrets à l’avenir et restituer à la victime ses droits ou que les autorités compétentes les lui restituent ? Quel serait dans ce cas le sort du crédit supprimé sans trace? Qu’est -ce qui serait arrivé si on découvrait votre acte ? Nul doute que vous susciteriez des soupçons dans tous vos autres actes. Votre devoir est de vous efforcer dans la mesure du possible à aider aussi bien l’injuste que sa victime, en application du hadith dans lequel le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) dit : -« Soutiens ton frère ; qu’il soit juste ou injuste. » -« Je peux le soutenir quand il subit une injustice mais Abou Ismaël comment, à ton avis, je le soutiendrais quand il est l’auteur d’une injustice ? » Lui lance un homme: - «Tu le retiens et l’empêche de persévérer dans l’injustice. C’est une manière de le soutenir. » (Rapporté par al-Bokhari). Prodiguez des conseils à l’injuste pour qu’il cesse ses actes injustes, et aidez la victime d’injustice de manière à ce qu’elle recouvre ses droits sans pour autant négliger votre responsabilité. Parmi les formes d’assistance que vous pouvez lui apporter, il y a l’indication du processus légal lui permettant de recouvrer ses droits. Nous avons présenté au Cheikh Salih al-Fawzan (Puisse Allah le protéger) une question sur l’intervention du comptable ou du trésorier d’une société consistant à prélever des fonds du propriétaire de la société pour les verser à une personne qu’ils jugent lésée. Voici sa réponse : « Il n’est pas permis au comptable de prendre l’argent du patron pour le remettre à celui qu’il croit léser. Il doit au contraire, prodiguer des conseils aussi bien au lésé qu’à l’auteur de l’injustice sans mettre la main sur les fonds qui lui sont confiés. Allah le sait mieux. ( Source :lslamqa) Louanges à Allah. L'histoire du changement de la qibla pour le déplacer de Jérusalem vers la mosquée sacrée trouve sa source dans le Coran et est détaillée dans la sunna prophétique. C'est à ce propos qu'Allah le Très-haut dit: «Les faibles d'esprit parmi les gens vont dire: «Qui les a détournés de la direction (Qibla) vers laquelle ils s'orientaient auparavant?» - Dis: «C'est à Allah qu'appartiennent le Levant et le Couchant. Il guide qui II veut vers un droit chemin». Aussi, Nous avons fait de vous une communauté de justes pour que vous soyez témoins des gens, comme le Messager sera témoin de vous. Et Nous n'avions établi la direction (Qibla) vers laquelle tu te tournais que pour savoir qui suit le Messager (Muhammad) et qui s'en retourne sur ses talons. C'était un changement difficile, mais pas pour ceux qu'Allah guide. Et ce n'est pas Allah qui vous fera perdre (la récompense de) votre foi, car Allah, certes est Compatissant et Miséricordieux pour les hommes. Certes nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel. Nous te faisons donc orienter vers une direction qui te plaît. Tourne donc ton visage vers la Mosquée sacrée. Où que vous soyez, tournez-y vos visages. Certes, ceux à qui le Livre a été donné savent bien que c'est la vérité venue de leur Seigneur. Et Allah n'est pas inattentif à ce qu'ils font.» (Coran,2:142-144). Al-Bokhari a rapporté d'après al-Baraa ibn Azib que quand le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) arriva à Médine, il s'installa chez ses grands pères ou oncles maternels Ansari, et se dirigeait dans ses prières vers Jérusalem durant seize ou dix-sept mois. Pendant ce temps, il lui plaisait de se diriger vers La Maison (Kaaba). La deuxième prière de l'après midi était la première accomplie sur place par lui en compagnie d'un groupe de gens. Un membre du groupe s'en alla et passa auprès d'une mosquée et se rendit compte que les fidèles qui y priaient étaient en posture de prosternation. Ils leur dit: j'atteste devant Allah avoir prié avec le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) dirigés vers La Mecque. Dès cet instant, les fidèles se retournèrent vers La Maison. Les gens du Livre, notamment les Juifs, appréciaient le fait pour le Prophète de s'orienter vers Jérusalem dans ses prières. Quand le Prophète commença à s'orienter vers La Maison, ils le désapprouvèrent.» Mouslim a rapporté d'après Anas que le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) se dirigeait vers Jérusalem jusqu'à la révélation de: «Certes nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel. Nous te faisons donc orienter vers une direction qui te plaît. Tourne donc ton visage vers la Mosquée sacrée.» (Coran,2:144). Mouslim a rapporté qu'lbn Omar a dit: «Nous étions en train d'accomplir la prière du matin, un homme vint dire: « certes, le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) vient de recevoir une révélation cette nuit. L'ordre vient de lui être donné de se diriger vers la Kaaba. Faites-en de même. Auparavant, ils s'orientaient vers la Syrie.» Ils se retournèrent immédiatement. (à suivre). adith de la semaine Abou Ismaël Le Prophète dit (SAW): « Détache-toi de ce bas-monde. Allah t'aimera». (Ibn Maja) r oua de la semaine Doua à dire après l'ablution ou le lavage D'après Omar ibn El-Khattâb, l'Apôtre d'Allah a déclaré: «Quiconque fait convenablement l'ablution puis lève les yeux au ciel en disant: «Ach-hadou allâ-ilâha illal-lâho wahdaho lâ charîka laho wa achhadou anna Mohammadane ’abdouhou wa rassoulouhou, Allahoummaj 'alnî mina-t-tawwâbîna wajalnî minai motatahhirîna». Traduction : «J'atteste qu'il n'y a d'autre Dieu que Dieu l'Unique, il n'a point d'associé et J'atteste que Moham med est Son esclave et Son apôtre, 0 mon Seigneur, compte moi parmi les repentants et les purifiés», celui-là trouvera ouvertes les huit portes du Paradis et il y entrera par celle de son choix». Islam InfoN°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 Rabioul Sâniau Tarata 02 Djoumadal Oula 1437H 5 IE DE LA COMMUNAUTE OEECI RENFORCEMENT DE CAPACITES NUMEROS UTILES Les responsables de l’enseignement islamique s’approprient les valeurs prophétiques Le dimanche 24 Janvier 2016 s’est tenu à la bibliothèque nationale un séminaire organisé par le bureau de l’Organisation des Etablissements d’Enseignement Confessionnel Islamique (OEECI) à l’intention des responsables de l’enseignement islamique de Côte d’Ivoire. Cette formation s’est déroulée autours du thème ‘’ les valeurs prophétiques quel apport pour une Côte d’Ivoire émergente ? ” La Côte d’Ivoire veut tendre vers l’émergence à l’horizon 2020. L’OEECI ne veut pas être en marge de ce vaste projet de développement. Elle veut mettre à la disposition de la Côte d’Ivoire, des cadres capables de gérer cet Etat émergent. Pour ce faire, elle a voulu à travers un séminaire, réadapter l’enseignement islamique à cette ambition en s’appropriant les valeurs du Prophète Mouhamed (Paix et Salut soient sur lui) qui sont notamment, la probité, la vérité, la citoyenneté, le travail la responsabilité etc. Des valeurs universelles qui permettront aux futurs diplômés de l’enseignement islamique d’être opérationnels pour leur pays. Ce séminaire a enregistré la participation des centaines de participants composés d’hommes et femmes responsables de l’enseignement islamique en ARABIE SAOUDITE COMMUNIQUE DE PRESSE L’Ambassadeur saoudien se prononce sur l’exécution des 47 personnes Le jeudi 21 janvier 2015, l’Ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire a fait un communiqué relatif aux exécutions perpétrées sur son territoire de même que sur la rupture des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie Saoudite. C’était à son Ambassade sis à Cocody en présence des journalistes. Suite à l’éxécution du cheick Namer el Namer en Arabie Saoudite, l’Arabie Saoudite Côte d’Ivoire. Venus de différentes régions du pays ces derniers ont pu bénéficier des enseignements d’Hassan Boun Yahya Boun Oumar Al Faylani, Directeur de la promotion des valeurs prophétiques de la Mecque en Arabie Saoudite. Le formateur a indiqué que le Prophète de l’Islam est un modèle pour toute l’humanité; c’est pourquoi les valeurs qu’il incarne doivent rythmer la vie et la formation des élèves de l’enseignement islamique afin que ceux-ci soient en mesure de gouverner un Etat pour le bonheur de des populations. Le Président de l’OEECI Imam Aboubakar Konaté a justifié ce séminaire de formation par la délicatesse de la responsabilité des enseignants des écoles islamique en Côte d’ivoire. « Plusieurs formations ont été données par l’OEECI. Cette fois, nous sommes allés chercher Hassane Al Faylani à la Mecque afin qu’il et l’Iran ont vu leur relation diplomatique se rompre. C’est le lieu pour l’Ambassadeur saoudien Saud Al-Thebait de rappeler que L’Arabie Saoudite respecte le peuple iranien tout en indiquant que le problème avec l’Iran est en rapport avec son régime et surtout sa révolution. Il ajoute que la justice en Arabie Saoudite est indépendante. Le pouvoir et le jugement se font en vertu de la charia islamique. Pour rappel, l’Ambassadeur a évoqué les décisions prises contre les 47 condamnés constitués de saoudiens, d’égyptiens et d’un tchadien, inculpés pour meurtre et nous vienne en aide dans ce travail colossal que nous abattons », précise t-il. Prenant la parole le Président du comité d’accompagnement des établissements scolaires Islamiques en Côte d’Ivoire, kouyaté Eugène Drissa a salué cette initiative qui selon lui va renforcer la capacité des enseignants sur les valeurs Prophétiques qui font la promotion de “ l’ivoirien nouveau” souhaité par le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara. A l’entame des travaux, deux conférences dites respectivement par Oustaz Ouattara Abdramane et le Vice-président de l’OEECI, Mariko Abdoul Karim ont permis de comprendre les étapes de l’évolution de l’enseignement islamique en Côte d’Ivoire et l’historique de l’OEECI. Après plusieurs années de négociation avec les différents ministres de l’éducation nationale du gouvernement ivoirien, 2011 a été une instabilité de la sécurité en Arabie Saoudite. Selon lui, " les dossiers des personnes inculpées sont montés jusqu’au roi qui prend la décision finale”. Il n’a pas manqué de signifier que d’autres détenus ont été relâchés et indemnisés à hauteur de 15 millions de riais soit 4 millions de dollars suite aux investigations. Saud Ben Saad de dire que "les pouvoirs judiciaires et les décisions judiciaires émanent de l’Arabie Saoudite et aucun pays n’a le droit de s’ingérer dans ce pouvoir. L’Iran au contraire essaye toujours de s’ingérer dans les affaires de l’Arabie Saoudite”. Et cette Les responsables de renseignement islamique ont suivi avec intérêt les différentes interventions. Propos de... Seydou Coulibaly (Président des parents d’élèves) " Cette formation est un avantage nour nous en tant nue parent d’élève0 Nous nous réjouissons de cette formation en tant que parent d’élève dans la mesure où elle vient renforcer la capacité des formateurs de nos enfants. L’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020 doit concerner tout les ivoiriens. Or sans l’excellence ce projet ne peut pas se réaliser. Pour être donc à ce rendez-vous nous voulons que nos enfants soient bien formés en étant non seulement de bons année de prédilection dans la vie de l’OEECI. En effet, La ministre Kandia Kamissoko Camara a procédé depuis cette période à la reconnaissance ingérence fait suite à l’exécution de Namer el Namer parmi les 47 condamnés. Son excellence l’Ambassadeur de l’Arabie Saoudite a signifié que "Cheick Al Nimr est un saoudien de nationalité, alors la loi saoudienne s’applique sur lui de même que la charia et les textes du Coran et personne n’a le droit de s’opposer à cette décision”. Concernant la rupture des relations diplomatiques entre les 2 pays, l’Ambassadeur a rappelé les conventions de Viennes quant à la protection des missions diplomatiques dans un pays hôte. Aussi, il a signifié que religieux, mais aussi de bons leaders dans l’administration ivoirienne; C’est pourquoi, nous saluons la venue de Hassane Al Faylani qui vient donner un plus à réduction et la formation de nos enfants. des établissements islamiques et à ce jour, 328 écoles confessionnelles islamiques ont intégré le système officiel. Abou Soufyane l’Iran n’a pas tenu compte de ces conventions parce que " Après la décision prise contre Namer el Namer, les iraniens ont incité l’armée iranienne à s’attaquer à l’Ambassade d’Arabie Saoudite et le consul faisant de nombreux blessés”. Pour sa part, l’Iran n’a pas assuré et respecté l’immunité de l’Ambassade de l’Arabie Saoudite, d’où la décision de rupture des relations diplomatique avec l’Iran, décision dira-t-il approuvée par la ligue arabe au cours de la dernière rencontre. SIRA » SANTE ABIDJAN ET INTERIEUR CHU DE COCODY-Abidjan . Tél:22 44 90 00/ 22 44 90 38 CHU DETREICHVILLE- Abidjan. Tél:21 25 65 70/ 21 24 91 22 Fax: 23 46 67 27 CHU DE YOPOUGON - Abidjan Abidjan 21 BP 632 Abidjan Tél: 23 46 64 54/ 23 46 61 70 HOPITAL DE PORT BOUET- AbidjanTél: 21 27 85 00 CENTRE NATIONAL ANTITUBERCULEUX Adjamé à côté de l'INSP 01 BP v 123 Abidjan Tél: 20 37 94 26 MEDECINS D'URGENCES - Abidjan Tél: 07 08 26 26 SAMU-Abidjan 06 P 2546 Tél: 22 44 34 15 SOS MEDECINS-Abidjan Tél:22 44 53 53 CROIX ROUGE-Abidjan Tél: 20 3213 35 CROIX BLEUE-Abidjan Tél: 20 37 00 53 REANIMATION 186 SAMU Tél: 185/22 44 34 15 SIDA DIRECT Tél: 20 33 14 68 HDA-ASS.MEDI. D'URGENCES Tél: 07 08 07 08/05 96 05 20 CLINIQUE AVICENNE Tél:21 26 04 16 CMC BIETRY 21 25 25 60 / 21 35 62 47 GOCI Tél: 23 46 60 30/ 22 44 52 49 CLINIQUE HOTEL DIEU Tél:21 241900/ 21 25 79 19 PISAM Tél:22 44 51 32/ 22 44 30 10 Islam Info N°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 Rabioul Sâniau Tarata 02 DjoumadalOula 1437H AD J AME IE DE LA COMMUNAU CELEBRATION DE LA 5ème EDITION DU MAOULID La zaouia centrale d’Adjamé invite à la bonne conduite Le samedi 16 janvier 2016, la zaouia centrale d’Adjamé a organisé la Sème édition de la commémoration de la naissance du Prophète (saw) en présence de nombreuses personnalités religieuses et guides spirituelles à la Mosquée d’Adjamé juste derrière la Mairie. PROPOS DE... Moukadam Cheick Aboubacar Diabaté a édifié l’assistance sur les valeurs et le comportement exemplaire du Prophète (saw). “Le Prophète Mouhammad (saw), une miséricorde pour l’humanité”, est le thème au centre de la manifestation festive à haute portée religieuse. Pour la circonstance, le Moukadam Cheick Aboubacar Diabaté a été choisi comme conférencier du jour pour éclairer la lanterne de la communauté tidjanite. Ce dernier a dans son exposé décortiqué le thème en procédant à l’énumération des différents faits extraordinaires qui ont démontré que le Messager Rassoul (saw) est une miséricorde pour l’humanité. Dans son introduction, il a enseigné que la génitrice du Prophète de l’Islam n’a pas connu de souffrance lors de sa période de grossesse et de son accouchement. A titre d’illustration, il cite en ces termes : « Aminata (RAA) a affirmé que la période de grossesse et de l’accouchement de son fils Mouhammad (saw) fut comme un moment de Paradis sur terre pour elle ». Il a profité pour fait une rétrospection sur les épreuves qu’a connu l’ascendant du Prophète de l’Islam avant sa naissance. Selon lui, Dieu a épargné le Prophète Ibrahim (AS), arrière grand-père de Mouhammad (saw), des rudes épreuves pour préparer la venir sur terre du dernier des Messagers. Il en a de même pour le Prophète Ismaël (AS) que Dieu échappa de l’épreuve de l’immolation. Son père Abdoulaye également a été sauvé de l’exécution qu’il devait subir de la part de ses oppresseurs. “Toutes ses personnes et Elus de Dieu ont été épargnés pour garantir la naissance de celui qui fut une miséricorde pour l’humanité ». Par ailleurs, le conférencier a enseigné qu’après la naissance du dernier Envoyé d’Allah, le Créateur a envoyé les Anges pour l’opérer afin qu’il soit à l’abri de toutes souillures. Poursuivant, Cheick Diabaté indique que le Tout-Puissant l’a ensuite gratifié du voyage nocturne en vue de lui transmettre la prière qui constitue une miséricorde pour le croyant. « Chaque avait sa manière d’adorer Allah. Celle donnée au Prophète Mouhammad (saw) regroupe toutes ses différents actes d’adoration ». Il démontre par ailleurs les caractéristiques de pardon, d’amour du prochain et de tolérance qu’incarnait le Prophète (saw). « Mouhammad (saw) n’a jamais osé rendre le mal par le mal. Il a toujours prôné malgré les persécutions à son encontre, l’amour, la tolérance, la paix, la concorde et la solidarité, gage d’une coexistence harmonieuse ». A titre d’exemple, il raconte que le Messager Rassoul (saw) avait un voisin qui allait jeter des ordures devant sa porte et celui-ci les prenaient pour les ranger dans un dépotoir sans se plaindre. C’est ainsi qu’un jour, il a constaté l’absence de son voisin pendant un bon moment. Il s’est rendu chez ce dernier pour avoir de ses nouvelles. A leur rencontre, il apprend que son voisin était malade. Alors, il l’a formulé des vœux de prompt rétablissement. Ce comportement exemplaire a emmené son voisin à se convertir en Islam. Avant de clore son exposé, il a d’abord invité la communauté musulmane à suivre son exemple avant de formuler des vœux de paix et prospérité économique et sociale pour la Côte d’Ivoire qui tend vers l’émergence à l’horizon 2020. Signalons que pour la circonstance, une séance de lecture de Dalailoul Khayrat a été fait par les organisation en prélude à la cérémonie officielle. Après la prière d’Asr, les fidèles tidjanis ont procédé à la traditionnelle séance d’invocations collectives dénommée “wazifa” avec le Khalife général des tidjanites en Côte d’Ivoire, Cheick Moustapha Sonta. Le point culminent de la manifestation a été marqué par les bénédictions finales du Khalife Moustapha Sonta à l’endroit du pays et des autorités étatiques avec à leur tête S.E.M. Alassane Ouattara (Président de la république de Côte d’Ivoire). E! Kidr bénéficier de la miséricorde divine. CHEICK SONTA MOUSTAPHA (Khalife général des tidjanis en Côte d’Ivoire) « J’invite les musulmans à suivre l’exemple du Prophète Mouhammad (saw) h est un plaisir pour moi de participer à cette cérémonie qui vise à traduire notre amour pour le Prophète de l’Islam, Mouhammad (saw). Nous avons saisi l’opportunité pour formuler des vœux pour la prospérité économique et sociale du pays. J’invite les musulmans à suivre l’exemple du Prophète Mouhammad (saw). EL HADJ GUINDO (Membre de l’organisation) « Ce grand homme demeure un modèle incontesté et incontournable dans la vie du musulman h ous sommes satisfaits de la forte mobilisation des fidèles à cet important rendez-vous annuel. Nous avons exhorté les fidèles musulmans à suivre l’exemple du Messager Rassoul (saw). Comme l’a dit le conférencier, ce grand homme demeure un modèle incontesté et incontournable dans la vie du musulman. C’est à chacun de s’inspirer de son exemple, MOUKADAM CHEICK DIABATÉ (Conférencier) « Beaucoup d’enseignement a été donné, il reste à l’auditoire de les mettre en pratiuue pour bénéficier du salut de Dieu n ous avons été sollicités pour entretenir les fidèles de la communauté musulmane sur la valeur et le comportement du Messager Rassoul (saw). K Beaucoup d’enseignement a été donné, il reste à l’auditoire de les mettre en pratique pour bénéficier du salut de Dieu. Nous avons profité pour adresser nos vœux de bonheur et de prospérité à la nation ivoirienne, qui reste une terre d’hospitalité et de cohésion sociale. Par El Kidr Islam Info N°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 Rabioul Sâni au Tarata 02DjoumadalOula 1437H ET CULTURE DJEMORY KANTÉ ARTISTE CHANTEUR “C’est par amour pour Allah que je suis chantre” Dévoilé au grand public depuis l’année 2014 à travers son album « Massa Allah », Djémory Kanté se veut un artiste pluridimensionnel. Pour en savoir plus sur cet artiste, votre journal Islam Info l’a rencontré. Qui est Djémory Kanté ? Djémory Kanté est un artiste chantre musulman qui s’est assigné pour mission de dédier sa voix exclusivement à la cause d’ALLAH (swt) pour rehausser l’image de la religion, proclamer sa grandeur à travers sa chanson et valoriser les valeurs morales de notre religion. A quand date votre début dans la musique ? J’ai débuté en 1996 quand j’étais en classe de sixième, et en cinquième j’ai commencé à prendre goût à la musique Lorsque je voyais mes parents répétés les chansons et jouer aux instruments à la maison. Mais, je n’y avais pas accordé grande importance car j’avais un devoir, celui de terminer mes études. Aussi, c’est à partir de 2001 qu’il y a eu l’éclosion des talents artistiques des chantres musulmans car, j’avais constaté un vide et la jeunesse musulmane cherchait ses repères au niveau musical. Avec l’avènement du groupe « Silence des Mosquées », je me suis mis à la tâche. C’est en 2013 que mon premier album est sorti. Cependant, la musique c’est depuis tout petit que je la fais. Puisque je suis issu d’une famille purement artistique dont les parents sont de la grande famille des griots. C’est inné en nous. La musique te rattrape tôt ou tard et avec un peu d’effort, on la manifeste. Comment votre premier album s’est-il comporté sur le marché ? En me fiant aux commentaires des uns et des autres, je peux dire que le bilan est favorable. L’album s’est bien vendu sur le marché puisque nous avons fait des tournées au cours desquelles le CD s’achetait comme de petits pains et même dans les lieux de distributions. Cet album a été une source de révolution de cette tendance musicale au niveau local. Parce que cette tendance de rendre la chanson musicale islamique plus moderne n’est pas encore vulgariser chez nous. On a des artistes talentueux qui sont là, mais sortir un album avec un zeste de brassage de rythme, notamment le mandingue et le RnB. Cela a permis à tous les mélomanes de s’y retrouver. Ceux qui aiment le mandingue se sont retrouver avec le titre phare qui est : « Massa Allah » et ceux qui aiment les chansons en français se sont retrouver et c’est cela la particularité de l’album. Arrivez-vous à vivre de cet art ? Vivre de cet art n’est pas effectif pour le moment, puisque c’est le début d’un combat qui est très acharné et pas aisé, parce que l’industrie musicale islamique n’est pas encore développée dans notre pays. Un artiste chantre musulman qui a la volonté et qui ne veut chanter exclusivement que pour Allah, pour un début, ne peut vivre de son art. Cela demande, beaucoup de patience, d’endurance. Quand tu décides de chanter pour Allah, du coup, les hommes n’ont pas la volonté de te venir en aide. Si vous voyez que mon album a mis du temps à sortir, c’est parce que cela a été une auto production et une sœur a bien voulu m’accompagner dans cette aventure. Certes, j’ai eu des propositions, mais ces personnes souhaitaient qu’on fasse leurs éloges et d’autres qui avaient des idées malsaines en dessous. Moi, ma vocation est de chanter par amour pour le Créateur, sans cela je ne chanterai pas. C’est un don qu’Allah m’a fait et c’est une inspiration que je chante pour Lui. Comment êtes-vous devenu chantre Avant de devenir chantre, déjà au lycée, je faisais du rap et le RnB à l’époque ou le hip-hop était en vogue et cela m’a valu d’être le meilleur rappeur de mon école. Tout est parti de la classe de troisième avec la jamaat taabligh et touché par la douceur de la foi, j’ai décidé de ne plus chanter, car cela pouvait être un obstacle à mon épanouissement spirituel. Pendant ce temps, j’avais des maquettes qui étaient prêtent et ma mère m’avait mis en contact avec des arrangeurs et des artistes. J’étais sensé rentrer dans un studio pour faire sortir un album de rap. Ces maquettes, je les ai détruites. Deux ans après la classe de troisième, j’ai découvert le groupe « Silence des Mosquées et j’ai compris que ce don de chanter pouvait être mis au service de la religion. Si ce groupe parvient à faire vibrer les musulmans en Europe, pourquoi pas moi en Côte d’Ivoire. C’est à partir de ce moment donc que j’ai commencé à composer les chansons et à les présenter dans les cérémonies, les journées culturelles jusqu'à ce que cela coïncide avec l’avènement de la radio islamique « Al bayane » où j’ai été découvert lors de ses caravanes pour la présentation de ladite radio. “Al houda wa salam” est le nom de notre groupe, nous avons fait beaucoup de prise de sons pour la radio en vue de l’animer. Exercez-vous d’autres activités ? Je suis un artiste pluridimensionnel puisque je fais de l’infographie, l’architecture, la décoration d’intérieur, designer d’intérieur et plasticien. Mais, toutes ces activités se pratiquent dans le cadre de la religion car je veux valoriser la culture islamique. Je ne vis pas que de la musique, mais je mène d’autres activités comme l’unité de saponification. Quel regard portez-vous sur l’évolution des chantres musulmans en Côte d’Ivoire ? Cette évolution se fait lentement parce qu’il n’y a pas de volontés manifestes au sein de nos autorités. Rien n’est fait de leurs côtés pour pouvoir organiser ce secteur. Cependant, c’est une industrie rentable. Contrairement à nous, les chantres des autres religions sont soutenus par leurs leaders religieux et leur communauté. N’étant pas soutenus, les chantres commencent à perdre le talent professionnel. N’ayant rien pour vivre, il va faire de l’à peu près de son art pour vivre, en se rendant de cérémonie en cérémonie pour faire les éloges des uns et des autres pour pouvoir vivre. J’invite nos leaders religieux à nous aider afin de mieux organiser ce secteur. Pourquoi faire venir des artistes de l’extérieur, faire leur promotion gratuitement, emmener les personnes à les aimer, et organiser des spectacles de grande envergure. On peut organiser les locaux, les mettre en compétition, produire les talentueux et les mettre dans des conditions optimales enfin qu’ils sortent des albums de qualités que nous allons accompagner de façon médiatique dans l’objectif de les faire vendre. Aujourd’hui, lorsqu’on demande aux musulmans de faire passer des clips à la télé, c’est impossible car nous n’en avons pas. Pour faire un bon clip, il faut assez de moyens. Aucun chantre ne peut avoir ces moyens s’il n’est pas digne de notre religion et les autres nous imposent leur manière de faire. Avec ce studio, les chantres musulmans se retrouveront en famille dans leurs travaux. Je suis aussi en train de mettre en place un magazine du nom des jardins des savants dont le contenu est fait de jeux. Ibrahima Khalil 8 Islam Info N°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 Rabioul Sâniau Tarata 02 DjoumadalOula 1437H ocus Imam Sy Savané Ahmadou “mam adjoint à la Mosquée du Plateau Dokui, président de la LIPCI section Cocody, 1er assistant au département de la mosquée imamat au COSIM national) A lire sur le site islaminfos.net Imam Sy Savané: “La doua, comme le Messager (saw) nous dit "c’est l’arme fatale du croyant” Le charbon végétal et le gros sel pour des dents encore plus blanches la doua est l’arme fatale du musulman, c’est une adoration qui nous permet d’avoir tout ce que nous désirons dans le monde d’ici-bas et dans l’au-delà’’ L’être humain dans son essence, nourrit en lui un vœu, un souhait profond, un désir souvent inouï, qu’il rêve de voir exaucé. Ainsi, se donne-t-il des moyens parfois appropriés ou non pour parvenir à cette satisfaction. Imam Sy SavanéAhmadou, dans une interview accordée à votre hebdomadaire Islam Info accepte de nous en dire un peu plus, sur les conditions d’acceptation des vœux en Islam. Qu’appelle-t-on vœu, ou doua ou encore bénédiction ? Les oulémas nous disent que le terme vœu ou doua est la racine du mot "Da’a” qui signifie "appeler”. Etymologiquement, on peut dire que doua signifie appel. Après avoir lu les déclarations de Ibn Qayyim et Al Khatabi, (que Dieu répande Sa miséricorde sur eux) sur la doua, , nous pouvons dire que la doua est une imploration, une prière qui démontre une supplication que nous adressons à Allah pour qu’Il satisfasse nos besoins, nous accorde Ses bienfaits, pardonne nos péchés, nous aide à surmonter nos difficultés, à résoudre nos problèmes, à corriger nos défauts, à nous rapprocher de Lui, à trouver le droit chemin et la paix intérieure. Le musulman peut-il émettre un vœu ? Ce que le musulman doit savoir avant tout c’est que, le vœu ou doua ou encore bénédiction a une grande place dans notre religion. Le musulman à sa naissance, toute la famille, les Imams, se réunissent pour lui faire des bénédictions, et Annonce Dr. en sciences de pétrole Premier Arabisant docteur en sciences pétrolières et même probablement le premier docteur ivoirien dans les sciences du pétrole. Qui est-il ? Où a t-il fait ses études ? Quels sont ses projets ? quand le musulman est rappelé à Allah, ses coreligionnaires se réunissent pour faire des prières à son endroit. L’être humain a besoin de douas, de bénédictions qu’il soit musulman ou non musulman, riche ou pauvre, malade ou bien portant, chacun d’entre nous a besoin de douas. Peut-on être musulman et se priver d’adresser ses vœux à Allah? Allah (swt) nous dit dans la sourate 40, (le Pardonneur), Verset 60 du Coran: "Et votre Seigneur dit : « Appelez-moi et Je vous répondrai. Ceux qui, par orgueil, se refusent de M’adorer entreront bientôt dans l’Enfer, Humiliés ». Dieu nous donne la garantie d’exaucer nos vœux. Dans ce verset aussi, Il nous dira que celui qui refuse d’appeler, d’invoquer Allah (swt) sera humilié. Que Dieu nous en préserve. Dans la sourate 2 verset 186, Dieu nous parle de l’importance de la doua. Il nous dit : " "Lorsque Mes serviteurs t'interrogeront à Mon sujet, dis-leur que Je suis près d'eux, que J’exauce le voeu de celui qui M'invoque. Qu'ils répondent donc à mon appel par leur soumission et croient en moi pour être bien dirigés". Allah nous dit dans ce verset qu’Il est très proche de nous, Il nous recommande donc de L’appeler pour Lui présenter nos vœux. Ces versets sont des preuves concernant la doua émanant d’Allah (swt). Le Messager a dit (saw) dans un hadith rapporté par Anou Amana Ibn Bachir : "L’invocation est l’adoration”. Donc faire des douas est une adoration. Pour continuer dans ce sens, le deuxième Khalife Oumar Ibn Khattab va nous dire que lui en parlant de doua, son souci est d’avoir l’inspiration divine et l’invoquer, il ne se souciait pas de comment son vœu sera exaucé. Il a la certitude que son vœu sera exaucé parce que Dieu ne se dédit jamais. Y a-t-il différents types de douas ? Les oulémas nous disent qu’il y a deux types de douas. Il y a la douahoul mass’alah, c’est la doua que nous adressons à Allah pour Lui présenter nos vœux et demander de Sa protection, Son assistance. Le deuxième type est la douahoul Ibadah qui signifie la doua d’adoration. Ce deuxième type est tout ce que Dieu nous recommande de faire. Dire par exemple "Alhamdoulilah”, on est en train d’invoquer Allah, Lui dire qu’on est satisfait d’avoir reçu Sa grâce. Cela est une adoration, c’est une invocation, c’est une doua. Pourquoi doit-on émettre un vœu? Faire des douas, c’est une adoration, c’est se soumettre aux recommandations d’Allah. Dieu nous dit dans le verset 56 de la sourate 51 "Je n’ai crée les djinns et les hommes que pour qu’ils m’adorent”. Donc, le but de notre création est l’adoration et la doua est une adoration. La doua est exaltante et libératrice et c’est l’acte d’adoration le plus puissant et efficace qui soit à la portée de l’être humain. La doua, comme le Messager (saw) nous dit "c’est l’arme fatale du croyant”. La doua confirme la croyance d’un être humain, d’une personne en un seul Dieu et son rejet de toute forme d’idolâtrie ou de polythéisme. En faisant les douas, le croyant ou la croyante se soumet totalement à Allah et reconnaît qu’il ou elle a besoin de lui en toute circonstance. Si nous méditons sur le Coran, la première sourate, sourate Fatiha, cette sourate comporte ces deux types de douas dont nous avions parlé plus haut. Elle commence par "louange à Allah, Seigneur de l’univers”. Nous glorifions Allah, nous Le louons. C’est une forme de douahoul ibadah, doua d’adoration. Dans la même sourate nous disons " Guide-nous sur le chemin de la droiture”. Ce verset est une douahoul mass’Allah, doua de présentation des vœux. Nous demandons à Dieu de parfaire notre comportement, de nous rapprocher davantage de Lui, de nous maintenir sur la voie de droiture. Quand nous lisons aussi les deux dernières sourates 113 (l’aube) et 114 (les hommes), elles comportent ces deux types d’adoration. Nous demandons à Allah Sa protection en même temps, nous reconnaissons que c’est Lui le créateur, qui est digne d’être adoré, c’est à Lui que nous devons demander assistance et protection. Quand nous regardons dans le Coran, la première et la dernière sourates comportent des invocations importantes que le musulman doit émettre à tout moment pour lui, pour sa famille, pour sa communauté. Il y a un hadith dans lequel le Messager Mouhammad (saw) nous dit : " il n’y a rien qui est plus grand chez Dieu que la doua”, car nous montrons notre soumission et la doua dissipe la colère d’Allah. Dans un autre hadith, le Messager Mouhammad (saw) nous dit encore que : "Dieu est en colère contre celui qui ne Lui demande rien”. Ce comportement peut-être dû à l’orgueil ou le désespoir. Le musulman, pour ne pas qu’il rentre dans la colère divine, il doit émettre constamment des douas. La doua nous protège aussi contre les calamités. Il y a un hadith sur le Messager (saw) qui nous dit : " faîtes des douas, la doua est bénéfique pour le malheur qui est déjà apparu et celui qui doit s’abattre sur l’humanité”. La doua est donc une source de protection. Dans un autre hadith, le Messager d’Allah (saw) va nous dire concernant la protection contre les calamités. La calamité peut commencer à descendre, mais quand cela coïncide avec la formulation d’une doua, le hadith nous dit : " ils se battront jusqu’au jour de la résurrection”. La calamité qui devait s’abattre sera ainsi suspendue jusqu’au jour de la résurrection. Il est vrai que nous ne connaissons pas le destin, mais le Messager d’Allah (saw) nous dit : " rien ne peut empêcher l’exécution du destin, si ce n’est la doua”. Quand on a un souci, il faut insister, demander à Allah et par la grâce de Dieu, tout sera résolu. La doua nous permet aussi de nous rapprocher davantage d’Allah (swt). Aussi, le musulman doit savoir que la FINANCE ISLAMIQUE Le COSIM Cocody forme ses imams VIE DE COUPLE La femme ne doit pas demander la séparation d’avec son époux Islam InfoN°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 RabioulSâniau Tarata 02DjoumadalOula 1437H 9 INTERVIEW DE... ocus Imam Sy Savané Ahmadou “si nous voulons invoquer faire nos douas, le musulman doit commencer par louer et glorifier Allah” A lire sur le site islaminfos.net doua est le lien qui continue d’exister entre les musulmans même après leur rappel à Allah (swt). Dans la sourate 59 Verset 10, Dieu nous dit : " Seigneur, pardonne nous, ainsi qu’à nos frères qui nous ont précédé dans la foi...”. C’est donc un lien qui reste entre les musulmans même après leur rappel. Aussi, le Messager Mouhammad (saw) nous dit : " c’est le lien qui reste entre les enfants et leurs parents” après le rappel des parents, l’enfant obéissant, l’enfant pieux continuera à faire des prières pour eux. A qui doit-on adresser les douas ? Vu tout ce que nous venons de dire, appuyé de ces versets et hadiths, il n’y a de doute que la doua ne doit être adressé quà’Allah (swt) de manière exclusive et nous devons le faire en ayant une confiance inébranlable en Allah, qu’Il nous aidera, qu’Il nous assistera. Nous assistons de nos jours à des déplacements vers certaines localités comme Kélindjan ou Adzopé considérées comme des endroits où les bénédictions sont exaucées. Dites nous-en un peu plus. Concernant Kélindjan et Adzopé, ce ne sont pas les lieux qui importent, mais les personnes à qui nous rendons visite. Islamiquement, il est recommandé que s’il y a parmi nous des gens que nous pensons être pieux très proches d’ALLAH, ils peuvent nous aider à faire des douas comme le Messager d’Allah (saw) a fait des douas pour ses compagnons. Il a fait des douas pour qu’un des leaders embrasse l’Islam, finalement, c’est Oumar Ibn Khattab (s) qui a embrassé l’Islam. Il a aussi fait des prières pour que la mère de Abou Hourayra (s) embrasse l’Islam. Donc les plus rapprochés d’Allah, parmi nous peuvent faire des douas pour leurs coreligionnaires. Nous pensons que c’est dans ce sens que les musulmans se rendent à Kélindjan. Ils ne s’y rendent pas forcément pour le lieu, mais pour tous ces Chouyouks (homme saints) que nous pensons être proches de Dieu. Ils ont opté pour la spiritualité, donc ceux-là peuvent nous faire des douas. Annonce: La foi et la générosité au service de l'islam Dieu lui a tout donné: mariage, enfants, longévité, santé, fortune surtout la foi et la générosité au service de l’Islam. A 83 ans, elle est encore toujours active aussi bien dans les affaires que dans la construction de l’Islam moderne et social. Qui est-elle ? Est-il permis d’effectuer des visites à ces lieux, même quand ces hommes saints ne sont plus en vie? Ce que nous pouvons dire à ce sujet, c’est que le Messager d’Allah (saw), nous a orientés à travers les hadiths vers les endroits où les douas sont exaucées. Arafat est un lieu où les douas sont exaucées. Les douas sont aussi exaucées à la mosquée de Médine et à la mosquée du Haram à la Mecque, en face de la kaaba, après la lapidation de la première et la deuxième stèle. Il faut donc se préserver de considérer des lieux autres que ceux cités par le Prophète (saw) comme des lieux d’acceptation de vœux. Si l’homme saint est vivant, nous pouvons le voir pour qu’il nous fasse des douas. Quand c’est ainsi, il n’y a pas de problème. Y a-t-il des moments cités par les versets ou Hadiths comme étant favorables à l’aval d’Allah pour vœux ? Pour ce qui concerne les moments, Le Prophète a cité : le mois de Ramadan est un moment propice pendant lequel Allah exauce nos vœux, après l’accomplissement de chaque prière, le temps entre l’adzan et l’iqama, pendant la tombée de la pluie etc. Comment doit-on formuler les douas ? Le Messager Mouhammad (saw) dans un hadith va nous dire : "si nous voulons invoquer, faire nos douas, le musulman doit commencer par louer et glorifier Allah”. Dieu nous a fait beaucoup de biens, c’est ce que nous devons avant tout énumérer, exposer. Ensuite, faire la salat sur le Messager Mouhammad (saw) après quoi nous formulons nos voeux. Après avoir glorifié Allah, fait l’istighfar (invocation de demande de pardon à Allah), faire des prières pour le Messager (saw), présenter ensuite ses vœux. En faisant cela nos douas seront exaucées. Dans un autre hadith, le Messager (saw) nous dit : "les douas sont suspendues tant que nous ne faisons pas la salat sur le Messager (saw)”. Il est important de faire la salat avant de présenter nos vœux et après les avoir présenter à Allah, nous devons aussi clore nos douas avec la Imam Sy Savané: “Le musulman en formulant ses vœux, doit s’exprimer dans une langue qu ’il maîtrise ” salat sur le Messager (saw). En cela, nos douas seront exaucées. Le musulman, pour que sa doua soit exaucée, se doit d’adopter un certain nombre de comportements. Le premier de ces comportements est la sincérité envers Allah. L’Islam, c’est la sincérité. Deuxièmement, avoir la confiance en Allah (swt). Le Messager Mouhammad (saw) nous dit "invoquez Dieu en ayant la confiance, la certitude qu’Il exaucera vos vœux”. Parmi ces comportements, il y a aussi le fait de faire les douas de manière constante. Il ne faut pas se lasser de les faire. Les oulémas nous disent que si le croyant veut qu Allah exauce ses vœux, il doit s’adresser constamment à Dieu même quand il connait l’aisance. Ce n’est pas seulement face aux difficultés que nous devons nous adresser à Allah. Il faut s’adresser constamment à Dieu, pour qu’Il exauce nos vœux. Il y a en outre le fait d’utiliser ce qui est licite. Il y a un des compagnons du Prophète (saw) Saad Ibn Waqass qui était venu voir un jour le Messager de Dieu et lui dit : "Ô Messager d’Allah, prie pour moi afin que mes douas soient exaucées”. Le Messager (saw) de lui répondre : " fais en sorte de ne consommer que ce qui est licite et tes douas seront exaucées”. Et il lui raconte l’histoire d’un voyageur qui s’adresse à Allah. Sa nourriture est illicite, ses habits sont illicites, ses boissons sont illicites, tout ce qu’il utilise est illicite. Cela empêche qu’Allah exauce ses vœux. Si on veut que nos douas soient exaucées, faisons l’effort de consommer licite, faisons aussi l’effort d’être en ablution au moment de formuler la doua, être en direction de la qibla et faire les douas avec beaucoup d’humilité en ayant la conviction qu’Allah exaucera nos vœux. On ne doit pas faire de douas dans le doute. On entend aussi souvent dire qu’en faisant nos douas, on devrait commencer par faire des douas pour nos frères et sœurs de la USA: le courage d’une professeure de sciences po chrétienne, solidarité avec les musulmans du monde communauté, qu’en est-il ? Le Messager (saw) va nous dire dans un hadith que parmi les douas qui sont exaucées, il y a celles qui sont formulées à l’endroit de son frère ou de sa soeur à son insu. C’est une technique qui nous permet de voir nos douas exaucées. Mais comme dans ce hadith, il va nous dire : « le musulman, quand il prie pour son frère à son insu, Allah met un ange à côté de lui qui dit "amine amine walaka bimissil” "amine amine, que Dieu t’accorde cette faveur” ». Une personne en quête d’emploi sait qu’elle a d’autres frères et sœurs qui sont dans le même besoin. A leur insu, après avoir fait deux rakats seul à la maison et fait des salats, istighfar, qu’elle dise : "Ô Seigneur, voici un tel qui est en quête d’emploi, je Te demande de lui accorder un emploi”. Cette formule peut être faite pour un frère ou une soeur qui se trouve dans n’importe quel besoin de mariage, d’enfantement etc, il y a un ange que Dieu a mis exclusivement pour cela, qui souhaite que cette faveur soit aussi accordée à la personne qui formule la doua. Les anges ne désobéissent pas à Allah, ils sont très proches de Dieu. Les oulémas nous disent que les douas des anges sont exaucées immédiatement. Si on arrive à le faire sincèrement, sans informer le concerné, Allah nous honorera en nous accordant la demande que nous Lui avons présentée pour notre frère ou notre sœur. C’est une technique très rapide que je demande à tous mes frères d’expérimenter. En quelle langue doit-être faite la formulation des vœux ? La langue importe peu. Le musulman en formulant ses vœux, doit s’exprimer dans une langue qu’il maîtrise. On s’adresse à Allah, donc tout ce que nous devons dire, nous devons naturellement comprendre le sens, savoir ce que nous sommes en train de dire. Des manifestations anti-islam se préparent à faire trembler l’Europe, le 6 février prochain Momo roots, ou l’histoire d’un fils aimant refoulé de l’hôpital pour avoir psalmodié le Coran au chevet de sa mère 10 Islam Info N°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 Rabioul Sâni au Tarata 02 Djoumadal Oula 1437H E DE LA COMMUNAUTE Imam Sy Savané: “Le musulman doit rester humble. Quand Dieu nous accorde ce que nous Du avons demandé” Mais, il y a des douas qui ont été dites par le Prophète Mouhammad (saw), les oulémas nous disent qu’on devrait l’imiter en exprimant ces douas il (saw) les faites, pour bénéficier des mérites. Il est donc possible de faire les douas dans sa langue maternelle ou dans toute autre langue que nous maitrisons. Le plus important c’est d’avoir la foi et la confiance que notre doua sera exaucée. Imam, toutes les douas sont-elles d’office exaucées ? Vu tout ce que nous venons de dire, en respectant les conditions, nous pouvons dire que toutes les douas sont exaucées. Avoir la confiance en Allah, formuler avec foi, s’éloigner de tout ce qui est illicite et faire ses douas avec humilité. Le Messager Mouhammad (saw) nous dit dans un hadith rapporté par Oubada Boun Sâmid : "le musulman, si les conditions sont remplies et qu’il s’adresse à Allah(swt) en s’éloignant de deux choses, de ce qui est illicite ou péché, et en évitant de couper le lien de parenté, Dieu exaucera ses vœux”. Comment les vœux sont-ils exaucés ? Je prends un exemple. Une personne demande à Allah de lui accorder un emploi cette année. Il se rend compte qu’il n’a pas eu ce qu’il recherchait. Le Messager Mouhammad (saw) nous dit que Dieu peut lui donner ce qu’il a demandé en même temps, c’est-à-dire avoir l’emploi de son choix. Mais s’il advient que cela n’est pas le cas, ce qu’il doit savoir, c’est que même s’il remplit les conditions de formulation des vœux, Allah peut mettre cette bénédiction comme une protection pour lui contre des épreuves, les calamités. Cela sera donc une protection pour lui, une protection pour sa famille, une protection pour sa communauté. Il dit encore, si la doua n’a pas été exaucée exactement comme le croyant l’a soumise, cette invocation est préservée par Allah jusqu’au jour du jugement dernier. Donc, quand les conditions sont remplies, nous ne sortons pas de ces trois manières d’acceptation des vœux. Dieu nous accorde ce que nous Lui demandons immédiatement, ou INTERVIEW DE... Imam Sy Savané Ahmadou “Invoquez Dieu en avant la confiance, la certitude qu’Il exaucera vos vœux” nous accorde une protection contre un malheur, une calamité à la place, ou encore Dieu nous le garde jusqu’au jour de la résurrection, car nous savons que le jour de la résurrection est le jour de toutes les épreuves. Dieu connait notre bonheur plus que nous même. Le Messager d’Allah nous confirme que si la doua est formulée en remplissant les conditions, l’acceptation peut se faire selon ces trois manières. Que Dieu nous donne la bonne compréhension. Y a-t-il des signes qui montrent que ces douas sont acceptées ? Oui, il y a des signes. Les oulémas nous disent qu’après avoir fait ces douas, on peut avoir une quiétude, une tranquillité du cœur, cela est un signe pour dire que votre doua est exaucée. Il y en a, à qui Dieu montre des signes dans leurs rêves. C’est donc pour dire que ce que nous présentons comme vœu est exaucé. Quelle doit être l’attitude du musulman après avoir formulé ou adressé un vœu à Allah ? Le musulman doit rester humble. Quand Dieu nous accorde ce que nous Lui avons demandé, il faudrait rester humble, être reconnaissant envers Lui et continuer à mettre ce que Dieu nous a accordé comme bienfait sur la voie de Dieu. Mais, pour celui qui n’a pas reçu ce qu’il attendait comme bien de la part de son Seigneur, il doit l’accepter avec foi. Il doit savoir que c’est Dieu qui est le plus sage, Il sait où mettre ce que nous Lui soumettons comme demande. S’il ne l’accorde pas sur le champ, Il sait pourquoi II l’a fait ainsi. Le musulman dans cette situation, doit automatiquement dire, "Dieu sait mieux que moi”, "Dieu sait là où se trouve mon bonheur” et comprendre que Dieu a réservé mieux que ce que nous Lui avons demandé. Cela peut être une protection ou une faveur au jour de la résurrection. Voilà donc ce que doit être le comportement du croyant musulman et non de se morfondre, ou s’inquiéter. Nous ne sommes pas à mesure de connaître l’inconnu, seul Dieu le sait. En se soumettant à la volonté d’Allah, le musulman ne sera jamais déçu. Existe-t-il une catégorie de personnes dont les douas sont exaucées ? Il y a des gens dont les douas sont exaucées. Ce sont les personnes qui sont très poches de Dieu, qui se sont éloignées de tout ce qui est illicite, qui ne mange que ce qui est licite. Il arrivait que les gens demande à Saad Ibn Waqass (compagnon du Prophète (saw)) pourquoi ses douas étaient exaucées. Il leur répond en disant que sa stratégie est d’enquêter sur la provenance de tout ce qu’il devait consommer pour qu’il soit à l’abri des interdits. En cela, utiliser ce qui est licite permet de se rapprocher davantage de Dieu et les douas seront exaucées. Aussi le Messager Mouhammad (saw) nous dit que les douas formulés par les géniteurs pour leurs enfants sont exaucées. Le guide, l’Imam, un père de famille qui est juste, ses douas sont exaucées. Il faut aussi éviter d’opprimer. Les douas d’une personne opprimée sont exaucées. Dans un hadith rapporté par Jabir, le Messager (saw) a dit "ne vous maudissez pas vous-mêmes”. En effet, il y a parmi nous des personnes qui tiennent des propos de malédiction à leur propre endroit. Il y en qui disent "je suis foutu”. Le musulman ne doit pas tenir de tels propos. Il faut éviter de se maudir, de maudir ses enfants, de dire des paroles de malédictions sur ses biens matériels quand on est éprouvé dans nos biens. On dit souvent “j’ai tout perdu”, le musulman ne doit pas agir ainsi. Si ces paroles coïncident avec le "amine” des anges, cela peut nous être préjudiciable. Si ces paroles sont dites aussi à un moment propice où à l’exaucement des douas, cela peut nous être préjudiciable. Le musulman doit éviter cela. Est-ce à dire qu’il y a des comportements qui empêchent l’aval des vœux par Allah ? Oui, il y a des comportements qui peuvent nous éloigner de l’exaucement de nos douas. Ibrahima Al Adham, un savant spirituellement pausé va nous dire : "Vous avez connu Dieu, et vous Lui désobéissez, cela peut constituer un frein à l’exaucement de vos vœux”. Il nous dit encore, "on a connu le Messager Mouhammad (saw) et on n’a pas essayé de vivifier sa voie, on connaît le Coran et on ne l’a pas appliqué dans notre vie”. Il dit,” Dieu nous a fait grâce, on mange bien et on n’est pas reconnaissant envers Allah”. Il dit encore, "nous connaissons le paradis, mais on ne fait pas d’efforts pour avoir le paradis. Nous connaissons aussi l’enfer, on ne fait pas d’efforts pour s’en éloigner. Nous connaissons le Satan, on ne l’a pas combattu. Par contre, on le soutient dans tout ce qu’il fait. On sait aussi que la mort est inévitable, on ne s’est pas préparé. Nous accompagnons nos frères et sœurs au cimetière, mais cela ne nous a pas rappelé, ne nous a pas fait prendre conscience, ne nous fait pas méditer”. Enfin, il va nous dire que "le musulman aujourd’hui, laisse ses défauts et se préoccupe plus des défauts des autres”. Vu toutes ces pratiques, il nous dit que nos douas ne seront pas exaucées. Quand on connaît Dieu, il faut Lui obéir, quand on connaît le Messager, il faut suivre sa voie. Quand nous connaissons le Coran, appliquons le Coran dans notre comportement de tous les jours. Quand Dieu nous fait des faveurs, soyons reconnaissant envers Lui. On attend le paradis, faisons des efforts pour l’avoir et s’éloigner de l’enfer. On doit avoir un combattant perpétuel entre nous et le Satan. Quant à la mort, méditons et préparons-nous à l’accueillir. Le musulman doit se soucier de ce qu’il doit faire pour plaire à Dieu, ce qu’il doit faire pour sa communauté. Il faut éviter de divulguer les défauts des frères et sœurs. Tous ces comportements empêchent l’exaucement de nos vœux. Tout bonheur est basé sur la doua. Le musulman ne doit donc pas la négliger. Quelle que soit la situation dans laquelle on se trouve ; il faut s’adresser à Dieu pour qu’Il y mette la baraka et nous assiste dans tout ce que nous faisons. Vous avez tout à l’heure dit qu’il est possible de solliciter les personnes les plus rapprochées de Dieu dans la présentation de nos douas. Comment peut-on reconnaître un érudit ou un rapproché d’Allah. Ces personnes qu’on sollicite nous demandent souvent de faire des sacrifices, que pouvez-vous nous dire à ce sujet ? Avant de solliciter d’autres personnes pour nous faire des douas, l’Islam recommande au croyant d’emprunter le moyen de communication direct avec Dieu pour arriver à bon port. Le Coran nous informe sur les invocations faites par les autres Messagers. Dans la sourate 21 verset 89, Dieu va nous parler de Zakaria (s). Celui-ci s’adresse à Dieu pour avoir un enfant. Notre père Adam, notre mère Hawa, dans la sourate 7 verset 23 demandent à Dieu de leur pardonner. Jonas (s) a fait la même chose dans la sourate 21 verset 87. Ayoub (s) a aussi fait la même chose quand il était malade, il s’est adressé à Dieu pour recouvrer la santé dans la sourate 21 verset 83. Moussa (s) avant de rencontrer Pharaon, il s’est aussi adressé à Allah. Il est vrai qu’on peut aller vers un érudit, un homme saint ; mais la première personne à s’adresser à Dieu doit être soi-même. Avoir un bon comportement et s’adresser à Dieu. Nous sommes souvent éprouvés par des comportements, en ce moment on peut aller vers un érudit, un homme spirituel. Nous ne pouvons pas savoir réellement la relation qui existe entre cet érudit et Allah. Mais, comme le Prophète (saw) nous dit que nous devons juger sur l’apparence, le bon comportement, la foi qu’il présente apparemment, c’est en cela qu’on peut lui demander de faire des prières pour nous. Il y a des compagnons qui sont allés voir le Messager (saw) pour qu’il leur fasse des prières comme l’a fait aussi Anas Ibn Malick (s). Il a demandé à avoir beaucoup d’enfants. Son vœu a été exaucé, il a eu plus de 100 enfants. Il a aussi demandé à avoir beaucoup d’argent, et il en a eu. Le musulman doit soi-même s’adresser à Allah (swt). En même temps, le musulman ne doit pas se lasser de faire des douas. On peut aller vers un érudit pour nous faire des prières, mais ce dernier doit remplir des conditions. Il faut qu’il soit un homme pieux, un homme qui craint Dieu, un homme qu’on ne voit pas à des endroits interdits de fréquentation, un homme que nous croyons vraiment sincère vis-à-vis d’Allah, s’il n’y a pas d’actes de désobéissance dans tout ce qu’il fait, nous pouvons le solliciter. Mais s’éloigner des personnes qui souvent nous disent de verser du lait dans la mer et autres. Quand on constate qu’il pose un acte illicite dans les pratiques, il faudra immédiatement comprendre que cette personne n’est pas rapprochée de Dieu, elle a emprunté une voie qui déplait à Allah (swt). Le rapproché de Dieu ne fera que ce qui est recommandé par Dieu et Son Prophète (saw). Par contre si on remarque que les pratiques de cette personne sortent de ces recommandations, même si l’on voit qu’il opère des miracles, sachons tout simplement qu’il n’est pas proche de Dieu. Que Dieu nous en préserve ! Votre mot de fin Je demande à tous les frères et sœurs de faire des douas pour eux-mêmes, leur famille, leur communauté et pour la nation toute entière. Le musulman ne doit jamais désespérer. La doua est tout pour le croyant, c’est l’arme fatale du musulman, c’est une adoration qui nous permet d’avoir tout ce que nous désirons dans le monde dïci-bas et dans l’au-delà. Il faut donc éviter de négliger la doua. Nous savons tous que notre pays a été éprouvé, sans les douas de chacun d’entre nous, sans l’assistance de Dieu, on ne s’en serait pas sorti. Mais par la grâce de Dieu et de nos douas, on a pu avoir une bonne porte de sortie. Chacun doit continuer à faire les douas pour la communauté, pour soi-même, incha’Allah, Allah nous accordera tout ce que notre cœur désire car le musulman, sa venue c’est la doua et son retour est aussi la doua. Tout est donc basé sur la doua. Que Dieu nous aide! A.Pamanta Islam InfoN°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 Rabioul Sâniau Tarata 02 Djoumadal Oula 1437H 11 FINANCE ISLAMIQUE E DE LA COMMUNAUTE LE COSIM COCODY FORME SES IMAMS Objectif : « donner aux guides religieux les outils pour orienter les fidèles dans leurs activités économiaues h Mercredi 19 janvier 2015, Mosquée An Nour de la Riviera 2 A P initiative du Secrétaire Général du Conseil Supérieur des Imams en Côte d’Ivoire (COSIM), les guides religieux musulmans de la commune de Cocody ont été formés en finance islamique. C’était en marge de la réunion hebdomadaire des imams qui a lieu tous les mercredis, dans la salle de conférence de la Mosquée An Nour. PROPOS DE PARTICIPANTS IMAM BACHIR OUATTARA, Vice-imam à la Mosquée de la Riviera Golf Une vue des imams participant à la formation. “Cette formation va nous permettre de momrer à nos fidèles comment investir leur argent” Comme vous le savez tous les pays ont recours à la finance islamique. Il était donc important pour les imams qui sont chargés de guider les pas de leurs fidèles d’être bien formés dans ce domaine. Cette formation va nous permettre de montrer à nos fidèles comment investir leur argent conformément à la charia et profiter des bénéfices tout en respectant les normes de la religion. IMAM ISMAËL BAMBA, 3ème Imam Adjoint de la Mosquée d’Aghien “L’islam ne s’intéresse pas seulement à la spiritualité, mais elle réglemente tous les aspects de la vie de l’homme” L’islam ne s’intéresse pas seulement à la spiritualité, mais elle réglemente la vie économique, sociale et culturelle de l’individu. Donc, l’islam est une religion qui peut garantir la vie du fidèle musulman. Cette formation est une bonne initiative, et je suggère qu’elle soit étendue à tous les imams d’Abidjan et de l’intérieur du pays. A l’entame de la séance, la quatrième du genre, le formateur M DIABY Alhassane a instruit ses auditeurs sur le fonctionnement du marché financier. À ce sujet, il dira que l’islam reconnaît la bourse des valeurs qui est la rencontre entre les acheteurs et les vendeurs d’un bien ou service donné. Mais, c’est la perception de revenu non justifié qui est inacceptable selon la religion. Ainsi, il a stigmatisé l’irruption des intermédiaires dans la conclusion des contrats d’achat et de vente. Selon lui, leur service n’est pas justifié et en conséquence, la rémunération qu’ils perçoivent contribue à la cherté des biens et services. À titre d’exemple, le conférencier dira que les marchands de bétail qui viennent en Côte d’Ivoire, sont abordés par des gens qui se proposent de vendre les animaux. Ils versent la quote-part du propriétaire et augmentent à leur guise le prix de vente pour récupérer une marge qui ne repose sur aucun actif réel. Toute chose qui rend les animaux inaccessibles pour le citoyen moyen, à cause de la clause de la fixation incontrôlée des prix par les « Coxers ». Ensuite, il a défini la notion de sukuk qui dérive du mot persan « çaq » qui signifie moyen de paiement par jet d’écritures comme le chèque. Ainsi, le sukuk est un titre financier islamique qui représente une part d’un actif immobilier que l’émetteur propose aux acheteurs sur le marché financier ou dans une bourse des valeurs mobilières. En ce qui concerne le regard de l’islam sur le fonctionnement du marché financier ou de la bourse, le formateur dira que cela ne pose aucun problème en charia (loi islamique). Il ajoutera que « Le Prophète (Paix et salut sur lui) voulait qu’on interdise les intermédiaires en matière commerciale, parce qu’il avait défendu à certaines personnes d’intercepter les bédouins qui venaient vendre sur le marché de Médine ». Après la formation, les imams ont montré leur l’intérêt pour la formation en posant des questions en vue d’éclairer certains passages de l’exposé. Et M DIABY a pris plaisir à apporter satisfaction aux préoccupations des dignitaires religieux. Ils ont convenu ensemble que la série de formations entamée depuis environ un mois, devrait être poursuivie pour permettre aux religieux d’assimiler les notions de finance islamique pour ensuite les enseigner à leurs fidèles. Il faut noter que cette formation qui n’a concerné que les imams de Cocody a été initiée par l’imam Sékou SYLLAsur la base de la maxime selon laquelle: « un guide bien formé est une lumière pour la communauté toute entière ». Notons enfin que les obligations islamiques lancées par l’État de Côte d’Ivoire le 20 novembre dernier, ont en seulement trois semaines, atteints le montant record de 150 milliards F CFA. Ce qui dénote de la crédibilité de la Côte d’Ivoire et de ses dirigeants sur le champ financier international. KOMARA Mamadou IMAM GAOUSSOU KARAMOKO, Imam de la Mosquée Al Housséine d’Angré “Grâce à cette formation, nous pouvons instruire nos fidèles sur les conditions pour réaliser leurs investissements” Grâce à la formation en finance islamique, les imams vont assimiler et renforcer leurs connaissances en la matière en vue de les transmettre à leurs fidèles dans leurs mosquées respectives. Sur la base des connaissances acquises, nous sommes formés et nous pouvons instruire nos fidèles sur les conditions à remplir pour réaliser leurs opérations économiques et bénéficier de revenus tout en respectant la charia. IMAM MAMY DOUMBIA, Imam adjoint Mosquée An Nour Riviera 2 “Cette formation permettra aux imams de renforcer leurs connaissances” Cette formation vient à point nommé. Elle permettra aux imams de se former ou de renforcer leurs connaissances dans ce domaine et de conseiller leurs fidèles qui souhaitent mener des opérations économiques. IMAM KONE ŸÀHŸÂ, Mosquée Taofik de Bonoumin “Cette formation va nous permettre d'aider nos fidèles à investir sans risque” Cette formation en finance islamique va nous permettre d’aider nos fidèles à investir sans risques et en évitant les spéculations. La finance est un moyen d’adoration, un culte en islam, donc nous demandons aux fidèles de respecter les règles de l’islam dans toutes leurs activités. Cela va leur permettre de gagner de l’argent et surtout d’être dans la voie de Dieu. 2 Islam Info N° 532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016 - du Araba 25 Rabioul Sâni au Tarata 02 Djoumadal Oula 1437H ONTRIBUTION Droits de la femme et le statut de chef de famille de l’homme Ce tableau contrastant permet de comprendre que la question de la femme est variable selon les situations géographiques ou culturelles. C’est pourquoi, il serait erroné de percevoir la question des droits de la femme à travers le seul prisme des revendications des mouvements féministes occidentaux, plus portés vers des luttes politiques. Il est indiscutable que les droits fondamentaux de la femme, en tant qu’être humain et citoyenne sont imprescriptibles. Il est nécessaire d’« émanciper » la femme des seuls rôles de reproduction, de ménagères Annonce: Jeune et talentueux Dr. Koné Il a eu le Bac à 16 ans après de brillantes études en Côte d’Ivoire et au Maroc. Il entame un doctorat en économie. Qui est-il ? Que fait-il ? Quelles sont ses ambitions ? etc. légués par certaines traditions. Cela, pour lui permettre de jouer pleinement des rôles d’acteur social, politique et économique à part entière. A travers le droit à l’éducation, à l’émancipation financière, la lutte contre les violences et discriminations sexistes, etc. Toutefois, là où le bât blesse, c’est quand la lutte féministe vise à changer de fond en comble les paradigmes et équilibres fondamentaux sociétaux, sans en mesurer au préalable, les conséquences à court, moyen et long terme sur le devenir de la société. A preuve, des années après l’avènement des luttes féministes, des conséquences se font jour. Malheureusement, une sorte d’hypocrisie générale admise semble contraindre à ignorer ces faits qui, pourtant, déstabilisent profondément la société. Par exemple, la proportion du nombre de divorcés ou de célibataires ne cesse de progresser partout dans le monde. Sans espoir qu’elle connaisse une limite un jour. Or, des études démontrent que cette situation est en grande partie imputable à certains caractères liberticides des messages véhiculés par des mouvements féministes. Certes, les sociétés antérieures doivent être débarrassées de nombreuses pesanteurs qui bafouent les droits de la femme. Toutefois, doit-on jeter l’eau du bain avec le bébé ? Quel type de société comptons-nous laisser alors aux générations futures, si tout donne à croire que nous sommes comme dans une sorte de surenchère libertaire ? Aussi, avant qu’il ne soit tard, des réflexions doivent-elles être menées pour recadrer certaines revendications féministes. Pour cela, le plus important, c’est de parvenir à un équilibre qui soit capable de garantir un vivre- | Les mouvements féministes ont éclos à la fin du XVIIIème siècle pour connaitre une réelle vitalité après la Deuxième Guerre Mondiale. Ils ont pour but de lutter pour le respect des droits de la femme. Il faut le reconnaître, de nombreuses sociétés ont très souvent assigné à la femme des rôles subalternes au point de la déshumaniser. Par exemple, la France, icône de la promotion des droits de F homme, n’a accordé à celle-ci le droit de vote qu’en 1945. C’est dire qu’elle chape a pesé sur la femme tout au long de l’histoire de l’humanité. Mais en même temps peut-on dire que la femme a toujours été un objet de l’histoire, quand on sait ^par exemple que les Baoulés avaient pour leader, une reine ? Dont la clairvoyance les a conduits, à émigrer, du fait de la guerre vers des deux plus hospitaliers et une terre d’espérance. ensemble heureux dans le couple et dans la société. En effet, point n’est besoin de démontrer aux esprits pensants que, sans autorité tout regroupement humain est voué à l’anarchie. D’où l’impératif de répondre à la question de savoir qui doit être le chef de famille. Notre actuel code de la famille parle « de responsabilité partagée ». A-t-on fait là un choix judicieux au nom de l’évolution de notre société ? Peut-on dire que nos legs sociétaux sont si désuets et mal appropriés au point de s’être permis ce virage à 180° ? Comment cette loi s’applique et se vit-elle sur le terrain des années après sa promulgation ? Nos sociologues ont là de la farine à pétrir, afin de donner des réponses claires à ces interrogations. Pour notre part, les faits sociaux chaque jour observés et vécus obligent à penser qu’il y a un travail global d’éducation à faire. Cela, dans l’impérieux souci de maintenir la famille comme cellule de base de la société. Sans ce postulat nous courons vers une fragmentation globale de nos sociétés. Aussi, pour y arriver, faut-il parvenir à garantir, côte à côte, le statut de chef de famille de l’homme et le respect scrupuleux des droits de la femme. Un jeu d’équilibre illustré par ce qui suit. En effet, Allah nous dit au verset 34 de la sourate 4 (les femmes) : « Les hommes ont autorité sur les femmes. » Mais en même temps, le prophète Mouhammad (paix et bénédiction sur lui) souligne avec force : « Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs épouses. » (Rapporté par At-Tirmidhi) Toute une problématique dichotomique dont la résolution pourrait certainement apporter une réponse viable et durable aux inquiétudes et impasses actuelles de notre société. Qu’Allah nous accorde la meilleure des lucidités. Amine. NURUDINE OYEWOLE onurudine @yahoo. fr COMMUNICATEUR Islam InfoN°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 Rabioul Sâniau Tarata 02 Djoumadal Oula 1437H 13 SL AM INFOS.NET Par Nadia USA: LE COURAGE D’UNE PROFESSEURE DE SCIENCES PO CHRETIENNE, SOLIDARITE AVEC LES MUSULMANS DU MONDE Larycia Hawkins, professeure de sciences politiques à l’université chrétienne Wheaton dans l’Illinois est suspendue de ses fonctions pour avoir été solidaire avec les musulmans du monde. Elle a pris l’initiative de venir en cours arborant un voile sur la tête mais cela ne s’arrête pas là. Considérant que les musulmans et chrétiens prient le même dieu unique, elle va jusqu’à expliquer ses actes sur les réseaux sociaux et cela ne plaît pas. Non contente d’afficher sa solidarité avec les musulmans, qu’elle pense subir une agressivité verbale des plus cruelles depuis les derniers attentats de Paris et de San Bernardino, elle commente sur Twitter notamment : « Je suis particulièrement solidaire avec les musulmans parce qu’ils sont comme moi, qui suis chrétienne, des gens du livre ». Et de rajouter : « Et comme le dit le pape François, nous adorons le même dieu ». L’université a affirmé, quant à elle, n’avoir aucun objectif à ce que Mme Hawkins porte le voile par compassion, le véritable problème, pour eux, étant les propos qu’elle soutient sur les réseaux sociaux. Alors que l’université prétend ne suivre que les instructions administratives habituelles en la suspendant. Elle attend la participation active de la professeure à une conversation pour éclaircir certains points, entendons par là retirer ses dires sur le lien entre l’islam et le christianisme. Mme Hawkins semble ne pas avoir l’intention de se justifier. Porter le chapeau pour une faute qui n’en est pas une, ça non...Si ça, ce n’est pas du courage! AJIB.FR A lire sur le site islaminfos.net Cinq ans après, que reste-t-il de la révolution égyptienne? DES MANIFESTATIONS ANTI-ISLAM SE PREPARENT A FAIRE TREMBLER L’EUROPE, LE 6 FEVRIER PROCHAIN Des bruits de bottes, exhumés d’un macabre passé européen, vont de nouveau retentir à nos portes le 6 février prochain, de l’Allemagne, à la République tchèque, l’Estonie, la Finlande, en passant par la Pologne, la Slovaquie, et la Suisse, sous les bannières haineuses et néofascistes des « Rassemblements contre l’islamisation » brandies frénétiquement par les semeurs de trouble allemands du Pegida (Les Européens patriotiques contre l’islamisation de l’Occident), leurs émules et militants chauffés à blanc. Ce groupuscule d’une extrême dangerosité, qui renaît malheureusement de ses cendres après avoir failli se consumer dans le brasier de la honte, lorsque son leader et grimé en Hitler sur des selfies, tout en traitant les étrangers de « bétail et de bâtards » sur Facebook, fait actuellement tache d’huile dans pas plus grande joie de Tatjana Festerling. « La lutte contre l’islamisation de l’Europe est notre objectif commun », a-t-elle déclaré en criant déjà victoire dans un communiqué, à la suite d’une réunion manifestement très fructueuse avec le groupe tchèque, pendant du Pegida d’Outre-Rhin, dont l’appellation est tout un programme : « Le Bloc contre l’islam »... Son chef tout-puissant, Martin Konvicka, n’a-t-il pas, droit dans ses bottes, dénigré la politique d’accueil des réfugiés en la traitant de « stupide et suicidaire », tout en ne se privant pas de jeter de l’huile sur le feu à l’échelle nationale ? Le spectre du néo-fascisme plane plus que jamais sur le Vieux Continent, là où l’hydre du racisme a ressurgi pour de bon contre les nouvelles victimes expiatoires que sont les musulmans, citoyens européens ou pas. Oumma.com Travail des enfants : Amnesty dénonce le coût humain des nouvelles technologies MOMO ROOTS, OU L’HISTOIRE D’UN FILS AIMANT REFOULE DE L’HOPITAL POUR AVOIR PSALMODIE LE CORAN AU CHEVET DE SA MERE Chronique de l’islamophobie ordinaire qui n’en finit pas d’égrener son long chapelet d'injustices et d’humiliations, criantes et amères, l’histoire de Momo Roots, ce musulman pieux, originaire du Maroc, et artiste reconnu sur la scène musicale du Reggae Gnawa, est tristement édifiante de l’ostracisme désinhibé qui frappe ceux qui se prosternent devant Allah. Et peu importe si cette énième victime de ce rejet inique chante la fraternité et le respect mutuel en France comme à l’international, la dure et ubuesque réalité hexagonale ayant tôt fait de vouer aux gémonies un envahisseur « sarrasin » ou un « terroriste » en puissance, insensible à la souffrance et au dévouement d’un fils envers sa mère de 74 ans plongée dans le coma. Déshumanisé et refoulé de l’hôpital Sainte Anne, où sa présence de tous les instants, jusqu’à dormir dans sa voiture sur le parking de l’unité médicale, en a touché certains, et fortement irrité d’autres, plus nombreux, le malheureux Momo Roots a payé le prix fort de son amour filial exemplaire pour avoir psalmodié le Coran à voix basse, au chevet de sa chère maman. La sanction est tombée comme un couperet quelques jours avant la célébration de Noël, alors même que sa mère avait repris conscience et renaissait lentement à la vie : le fils aimant et chanteur entonnant des hymnes à la paix était jugé désormais indésirable au sein du centre hospitalier, ses visites étant limitées à deux petites heures par jour. Autant dire une mise au supplice terrible et en vertu de quelle loi d’exception ? C’est un mail odieux, en date du 20 octobre 2015, qui a scellé son sort sans autre forme de procès et dont la lecture l’a ébranlé : « Je pense qu’il faut intervenir de façon urgente et interdire l’accès à l’hôpital à cet individu. D’ailleurs, je l’ai vu dimanche soir prier à haute voix dans la chambre de sa mère à 21 h !!!!! Pas de laisser aller avec les terroristes qui qu’ils soient ! Courage pour l’équipe. » Sacrifiés sur l’autel de l’islamo-paranoïa et d’une laïcité répressive que personne ne nous envie, contrairement à ce que prétend Elisabeth Badinter, la philosophe qui encourage à l’islamophobie décomplexée dans la France d’en haut et d’en bas, Momo Roots et sa mère très affaiblie subissent de plein fouet un refoulement qui n’est dicté que par la haine la plus primaire, celle qui conduit inexorablement la patrie des droits de l’Homme vers des gouffres obscurs. Aujourd’hui, Momo Roots cherche désespérément à transférer sa mère dans un autre hôpital, un nouveau combat qu’il doit livrer contre une administration sans cœur et kafkaïenne. oumma.com Le virus Zika signalé dans 21 pays, selon roMS Lire les commentaires de la rubrique débat sur www. islaminfos. net Islam Info N°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 Rabioul Sâniau Tarata 02 DjoumadalOula 1437H EBAT Par Pamanta DEBAT Une femme musulmane peut-elle lire le Coran dans sa chambre sans le voile ? Maggic.S A mon avis, une femme de confession musulmane ne peut pas lire le glorieux Coran dans sa chambre sans le voile. Les savants musulmans nous enseignent que Dieu a recommandé que la femme protège son corps contre les regards de l’extérieur. Dieu est Omniprésent. Il nous voit partout où nous sommes. En plus, les Erudits nous enseignent aussi que si la femme n’est pas voilée, elle ne pourra pas bénéficier de l’assistance des anges quel que soit l’endroit où elle se trouve. En conclusion, je pense qu’il n’y a pas de débat à faire à ce sujet. La femme doit rester pudique. LE PENSEUR Il est dit que les cheveux de la femme mis à découvert, éloignent les Anges de la miséricorde. Si cela est vérifié, alors est-elle méritoire, cette lecture faite par une femme sans son voile ? Je dirais non. Car, ces Anges de la miséricorde n’écrivent que les bienfaits du Serviteur. Le Serviteur étant dans une posture non pas d’impureté, mais inappropriée. Lire le Noble Coran, suppose rentrer en communion avec son Créateur. Ceci étant, le Serviteur doit faire montre d’une grande humilité et surtout de respect envers le Très Haut. KOMARA Pour moi, la femme doit couvrir ses cheveux avant que les Anges ne s’approchent d’elle. Si elle lit le coran sans être voilée, je ne pense pas qu’elle pourrait bénéficier de l’approbation divine. Car les anges qui servent d’intermédiaire entre Allah (SWT) et ses créatures ne seront pas présents pour l’assister. AD La foi en Allah n’autorisede la part du croyant aucun libertinage. En effet, l’humble serviteur du Très Haut sait qu’en tout lieu et en faisant tout acte son Seigneur le voit assurément. Le fervent croyant sait que tout acte en Islam est dévotion dont il en tire profit. La lecture du noble Coran est un acte de piété dont on tire profit pour chaque lettre lue. La femme musulmane, qui sait qu’elle a des bénédictions pour chaque lettre lue du noble Coran, doit se mettre dans les conditions normales spirituelles en étant bien voilée comme pour la prière. Même si elle est seule dans sa chambre. L’avis du consultant religieux Imam Méité Al Imam Il faut comprendre que la pudeur pour le musulman et la musulmane selon le coran est de rigueur même en privé, l'histoire du début de la révélation le confirme avec la réflexion de notre mère quand l’archange la voit voilée il ne bouge pas des qu'elle enlève le voile il part donc il est préférable a la femme de garde son voile même seule dans sa chambre pendant la lecture coranique. Allah seul est Savant. SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT Sujet: Peut-on divorcer de son ou sa conjoint(e) du fait qu’il ou elle ne procrée pas? Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info, à l’adresse : www.islaminfos.net 1 NUMEROS UTILES CHU DE BOUAKE- Bouaké 01 P 12885 Tél:31 63 21 90/ 31 63 53 50/ 31 63 53 49 CHR DE BONDOUKOU BP 03 Tél:35 91 51 78/ 35 91 51 79 CHR DE BOUAFLE BP 605 Tél:30 68 93 43/ 30 68 91 35 CHR DE DALOA BP 207 Tél:32 78 22 90/ 32 78 36 23 CHR DE DIMBOKRO BP 274 Tél:30 62 50 33/30 62 52 11 CHR DE DIVO BP 240 Tél:32 76 03 53 /32 76 00 97 CHR DE GAGNOA BP 60 Tél:32 77 23 62 CHR DEGUIGLO BP 47 Tél:33 7050 63 /33 70 51 34 CHRODIENNE BP03Tél: 33 70 81 95 /33 70 84 60 CHR DE SAN-PEDRO 01 P 366 Tél: 34 71 07 68/ 34 71 17 42 CHR DE YAMOUSSOUKRO BP 1005 Tél: 30 64 01 26/ 30 64 00 33 HOPITAL PROTESTANT DE DABOU - Dabou BP 115 Tél: 23 57 23 15 Fax: 23 57 21 84 » DIVERS CNDDR Tél: 166/177/158 DEPANNAGE CIE Tél: 179 DEPANNAGE SODECI Tél: 175 COTE D'IVOIRE- TELECOM Tél: 120 Islam Info N° 532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016 - du Araba 25 Rabioul Sâni au Tarata 02 Djoumadal Oula 1437H 15 LAM AU FEMININ mnignage Par Abou Soufyane Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62 Père de famille, je ne communique pas avec mes enfants AVERTISSEMENT L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage... Je ne sais pas comment vous le dire. Généralement, les fidèles pensent s les imams savons tout et que nous sommes exempts d’erreur dans notre vie. Alors, il est très difficile pour nous de demander l’avis des autres sur un sujet de la vie courant. Mais il faut que je le fasse, il en va de l’avenir de mes enfants. Mes enfants sont plus proche de leur mère et j’ai comme l’impression qu’ils ont peur de moi, ils m’évitent au maximum. Après analyse, j’ai compris que j’ai creusé ce fossé entre nous. Je veux y remédier mais, ne sais pas comment m’y prendre. La communication est le meilleur outil d’échange entre personne pour briser plus d’une barrière. Contrairement à l’information qui est uni sens, la communication se fait entre un émetteur et un récepteur au travers d’un canal avec utilisation d’un code perceptible par les deux parties. Je vous explique pour que vous compreniez le processus. Et dans la famille, la communication est la meilleure arme entre parents et enfants pour véhiculer une bonne éducation. Une mauvaise conception du rôle de père Le père est l’autorité mais par le dictateur. Dans le développement psychologique de l’enfant, le père a une grande part de responsabilité. Le père constitue l’autorité qui permet de circonscrit l’enfant dans un canevas, il est la première censure de l’enfant. Ce n’est pas par les coups ou les cris mais la seule présence du père est synonyme de l’ordre. C’est au père de combiner ce statut avec celui d’ami d’enfant, il y gagnera plus. Dans certaines cultures, le rôle du père dans l’éducation des enfants est limité. Généralement, dans bien de culture, l’éducation des enfants est inscrite dans le rôle de la mère. De manière inconsciente ou consciente de cette lourde responsabilité et par le contact permanent avec ses enfants, une communication s’installe entre mère et enfant. On attend du père qu’il discipline ses enfants avec sévérité, point à la ligne. George, un Africain, explique : “ Chez nous, les pères ne jouent pas avec leurs enfants par crainte de perdre leur autorité. Personnellement, j’ai toujours eu du mal à considérer mon fils comme un ami. ” A Suivre Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com La trahison a un coût ! (2ème partie) En outre, je coupe tout contact pour l’instant avec son entourage, pas que j’en veuille à qui que ce soit mais méfiance oblige. Je ne veux pas que son entourage puisse lui donner des informations exactes sur ma nouvelle vie. Dans les derniers sms [message écris sur le téléphone portable] que j’ai échangé avec mon ex fiancé je lui ai dis même qu’il me donnait la nausée, sensation qui s’est un peu estompée que je ressens plus ou moins fortement à chaque fois que j’y repense. Vous savez pourquoi ? Au cours de ses échanges il a osé écrire que celle qu’il devait épouser ne m’arrivait pas à la cheville. N’importe quoi ! J’étais tellement outrée parce que je me suis dit que ne voulant assumer son choix, peut être qu’il cherchait à me donner une cible à abattre en la personne de sa future épouse. Mais je n’ai pas voulu rentrer dans son nouveau jeu car je pense qu’il « voulait jouer avec mon esprit » comme depuis un moment. Je n’ai même pas fait référence à elle quand je lui ai répondu immédiatement: « C’est toi qui ne m’arrive pas à la cheville ». Par peur de passer pour un traître aux yeux des gens, car l’opinion de l’entourage compte tellement pour lui, et même s’il me faisait encore plus perdre mon temps à l’attendre malgré son mariage. Quelle médiocrité ! Je vous conseille lorsque vous projetez de vous marier à un homme, je ne parlerais pas d’autres types de relation car nous sommes musulmans n’est ce pas ? Ne vous battez jamais que ce soit physiquement ou verbalement avec une autre femme qui le convoite car c’est une perte de temps et vous le regretterez amèrement plus tard. Même lorsque votre élu vous fait comprendre qu’il y ‘a d’autres personnes qui lui tournent autour ou bien qui le harcèlent, poussez le plutôt à prendre ses responsabilités. A suivre ïe de couple Cissé A stuce beaute Aïssata Pamanta Recommandation divine à (a femme à regard de son époux Le charbon végétal et le gros sel pour des dents encore plus blanches Ne pas demander la séparation d’avec son époux La femme ne doit pas demander le divorce sans qu’il y ait de raisons valables, telles que si elle déteste son mari et craint de ne pouvoir observer les prescriptions d’Allah(swt) en restant avec lui, ou s’il se comporte avec elle d’une mauvaise manière, ou s’il désobéit à Allah(swt) en abandonnant les prescriptions et les obligations ou commet des choses blâmables et interdites, ainsi que les autres raisons et motifs valables permettant à la femme de demander la séparation d’avec son mari ou d’annuler le mariage par le divorce. Cependant, si la vie conjugale est imprégnée de concorde et d’entente, et il n’y a pas de raisons valables incitant à demander le divorce, il ne sera pas permis de le demander, à cause de la menace de supplice que comprend le hadith suivant : « Toute femme qui demande le divorce à son mari sans raison valable, ne sentira pas l’odeur du paradis ». Ne pas se refuser à son époux La femme doit se garder d’empêcher son mari de se jouir d’elle, car elle pourrait encourir une réelle menace de malédiction et de colère, comme cité dans le hadith où le Messager (saw) dit : Lorsque l’homme demande à sa femme de venir dans son lit et elle refuse, et passe la nuit irrité contre elle, les anges la maudiront jusqu’à l’aube ». A suivre Le charbon végétal Obtenue par la carbonisation de matières végétales comme le bois, l’écorce, les noyaux d’olives, le charbon végétal se présente sous forme d’une poudre noire qui, outre ses vertus anti-diarrhéiques, blanchit les dents. Ajouter un peu de poudre sur votre dentifrice ou sur un coton-tige imbibé d’eau et frottez vos dents avec, avant de rincer. Le gros sel Après le brossage des dents, tremper sa brosse dans une tasse d’eau tiède mélangée à du gros sel, et se brosser à nouveau les dents. Se rincer avec le mélange en le gardant quelque temps dans la bouche. H qdith femme______________ l'indiscrétion Aïssata Pamanta Le Prophète (saw) a ordonné de garder les secrets des femmes, en disant : « Le jour de la résurrection, parmi les personnes dont la situation sera des plus mauvaises auprès d'Allah, l'homme qui prend plaisir avec sa femme et la femme prend plaisir avec lui pour ensuite divulguer leur intimité (aux autres). » Rapporté par Mouslim. Islam Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005 DIRECTEUR DE PUBLICATION : CISSE Mamadou Cel : 05 94 33 82. REDACTEUR EN CHEF :KOULIBALY Y Khayder Cel : 06 24 71 18. REDACTRICE EN CHEF ADJOINTE: Aïssata PAMANTA Cel: 08 60 93 95. 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TIRAGE : 5 000 exemplaires Tél. :(225)22 42 43 21 Islam InfoN°532 du Mercredi 03 au Mardi 09 Février 2016-du Araba 25 RabioulSâniau Tarata 02DjoumadalOula 1437H 16 ATIONAL COTE D’IVOIRE / MEDIAS 17ÈME EDITION DE LA SOIREE DES EBONY Les meilleurs journalistes de l’année récompensés Dans la nuit du samedi 30 Janvier 2016> rUnion Nationale des Journalistes de Côte dfIvoire (UNJCI) a organisé à Eden Golf hôtel de la Riviera golf sa traditionnelle cérémonie de récompenses des meilleurs journalistes dénommée “Nuit de la communication”. Cette 17ème édition a enregistré la présence de plusieurs autorités politiques dont celle du Premier Ministre Daniel Kablan Duncan. près une année de rude labeur, les journalistes de Côte d’Ivoire se sont distingués par la qualité de leurs productions. Douze prix ont été décernés à ces hommes et femmes de médias. Jérôme Kouakou, journaliste à l’antenne régionale de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) de Man, a raflé trois prix Ebony ; celui de la radio, du meilleur journaliste d’enquête et de reportage. Sa couronne finale a été le prix du Super Ebony 2015. Faisant de lui le premier journaliste de province à avoir gagné ce précieux prix. Il est reparti avec 2 millions de francs cfa du Chef du gouvernement en plus d’un million de franc cfa et d’un véhicule d’une valeur de 16 millions de franc cfa. Très touché par le choix du jury porté sur sa personne, le Super Ebony a rendu la gloire à Dieu pour l’inspiration dont il a bénéficié lors de l’exercice du journalisme. « Je voudrais rendre hommage à Dieu Tout Puissant qui m’a toujours inspiré car c’est Lui qui nous donne toujours l’inspiration et la force », déclare-t-il. Poursuivant, il a exprimé sa gratitude au Directeur Général de la RTI qui a su le galvaniser dans la persévérance et l’excellence faisant de lui le Super Ebony. Aux jeunes, le lauréat a lancé un appel afin que ceux-ci croient en leur capacité de réaliser leurs rêves à travers le travail. Le prix de l’Ebony de la presse écrite a été décerné à Germaine Boni, journaliste au quotidien "Fraternité Matin” et celui de la télé à Michel Digré. Aussi, faut-il le souligner, Emeline Amangoua, Koné Cheick, Eugène Attoubé et Kouadio N’guessan Armel ont reçu respectivement les prix de l’Agriculture, de l’Economie, de Maurice Bandama, de l’ANADER. Cette édition de la nuit des Ebony, cérémonie en hommage au journaliste émérite Noël X Ebony a été marquée par la présence de Omar Faruk Osman, Secrétaire général de l’Union nationale des journalistes de la Somalie qui a échappé plusieurs fois à la mort dans l’exercice du métier de journalisme. L’autre particularité de la soirée a été la récompense de Marie Laure N’goran en tant que meilleure présentatrice du journal télévisé. Abou Soufyane WM*'* Date limite d’inscription: le 15/03/2016 Les Prix: 1er prix: 01 Ordinateur portable 2émeprix:01 Tablette 3émeprix: 01 Smartphone 4éme et Sème prix: Bourse d’aide mensuelle 2016-2017 lire ans ivre encours ae eu Les résultats du concours seront publiés sur le site web de l’ONG à partir du 24/04/2016 Plus d’information sur le site web l’ONG: www.aide-ci.com Tel: 22 41 42 90 / 04 96 43 02 bibo:issue 532 bibo:numPages 16 --