o:id 24593 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24593 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #381 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23497 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23684 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/662 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2013-02-27 dcterms:identifier iwac-issue-0001063 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content (5) vorîmit Les dûulus du paradis ABOU BAKR SIDDÎQ (LE VÉRIDIQUE) P 3 DU ARABA 17 AU TARATA 23 RABÎ AL-THANY 1434H L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM CHRONIQUE DU VENDREDI Le pèlerinage à la Mecque : le choc des ambitions contre l’intérêt général et durable des pèlerins. Le pèlerinage 2012 est terminé depuis plusieurs mois. Celui de 2013 vient d’être lancer après un séminaire bilan organisé par la Direction des cultes ; en l’absence notable cependant du COSIM, du comité de surveillance, et du Commissariat au Hadj qui venait de faire son séminaire bilan, la semaine d’avant. Par ABM Imam Diakité Mouhamed “L’héritage en Islam repose sur 3 piliers" INSTALLATION DU COSIM ABOBO FRANCE TIASSALE / N’DOUCI CHEICK SONTA MOUSTAPHA CONVERSION A L’ISLAM L’Union et la cohésion sociale prônées par les autorités « "Pourquoi j’ai fait exhumer le corps de mon père ?” « En 25 ans, le nombre de conversion a doublé mz 2 Islam Info N° 381 du Mercredi 27 Février au Mardi 05 Mars 2013 - du Araba 17 au Tarata 23iAI-Thany 1434 H CHRONIQUE DU VENDREDI Le pèlerinage à la Mecque : le choc des ambitions contre l’intérêt général et durable des pèlerins. Le pèlerinage 2012 est terminé depuis plusieurs mois. Celui de 2013 vient d’être lancé après un séminaire bilan organisé par la Direction des cultes, en i’absence notable, cependant, du COSIM, du comité de surveillance et du Commissariat au Hadj qui venait de faire son séminaire bilan, la semaine d’avant. C’est donc une vérité de Lapalisse que de dire qu’entre la Direction des Cultes et le Commissariat au Hadj, d’une part, il y’a des problèmes ; tout comme il y a aussi des problèmes, d’autre part, entre le COSIM, instance suprême de la communauté et la Direction Générale des cultes. Pour assaisonner ce plat de problèmes, d’autres faits font croire qu’entre le Ministre de l’Intérieur et la Direction Générale des cultes, ce ne serait pas le grand amour. Le Cabinet reprochant à la Directrice une certaine propension à faire croire qu’elle n’a de compte à rendre qu’au Président de la République qui l’a nommé pour une mission précise. Tandis que pour sa part, la Direction générale des cultes reprocherait à sa tutelle de s’immiscer un peu trop dans la gestion courante de son département, en y envoyant des fonctionnaires qu’elle n’a pas demandé. Dans ce chassé-croisé de « je t’aime, moi non plus », la communauté musulmane risque de se trouver bien orpheline, car malgré ses récriminations et ses propositions, rien se semble augurer suffisamment d’une meilleure organisation du Hadj. Celle-ci aurait pût commencer notamment par une redéfinition des attributions des uns et des autres, pour plus de clarté et d’efficacité opérationnelle. Personne ne semble entendre, ni écouter les premiers concernés, les pèlerins. Plus grave, les Imams se disent consternés par le fait qu’ils n’ont jamais imaginé que ce serait sous le pouvoir actuel, que la Direction générale des Cultes leur accorderait aussi peu d’importance et ce dans l’indifférence générale. Ils en sont à se poser une série de questions qu’ils soumettront en temps opportun à qui de droit. Mais, une chose est sure, pas plus hier qu’aujourd’hui, ils n’accepteront d’être la troisième roue du carrosse du Hadj. Autant en tenir compte pour éviter les complications inutiles. Dans le même ordre d’idées d’anticiper sur les éventuelles difficultés relatives à l’organisation du pèlerinage, il faut simplement prendre en compte un certain nombre de considérations. Elles se résument en cinq points essentiels, qui sont les suivants : 1. Le pèlerinage à la Mecque concerne certes les musulmans mais aussi l’Etat de Côte d’Ivoire. 2. La Direction générale des Cultes qui s’occupe de tous les pèlerinages ne peut pas gérer directement le Commissariat du hadj, qui s’occupe uniquement du pèlerinage à la Mecque. Que la Direction générale des Cultes gère totalement la confection des documents administratifs des pèlerins. Cela se comprend aisément. Mais que la Direction général des Cultes choisisse les encadreurs musulmans qui vont exercer en terre saints, cela est n’est pas utile. Car l’encadrement est un aspect strictement religieux du hadj. Que la Direction générale des Cultes programme le départ des officiels et un certain nombre d’encadreurs, cela peut se comprendre. Mais qu’elle confectionne tous les manifestes des vols sans associer la compagnie de transport des pèlerins, ni le Commissariat du hadj, cela n’est pas acceptable. Même si elle en avait la compétence, ce n’est pas son rôle. Que la Direction générale des Cultes soit ordonnatrice des dépenses, cela se comprend. Mais cela suppose qu’elle soit disponible là où les pèlerins sont. Or les pèlerins sont parfois aussi bien à Abidjan, à Djedda, à la Mecque et à Médine. D’où l’importance d’avoir un commissariat responsable avec une certaine autonomie financière ; ce pour deux raisons principales : Le responsable de la Direction générale des cultes est un fonctionnaire nommé par Décret en conseil des ministres. On ne tient pas compte de sa compétence et de sa religion. Donc si c’est un chrétien, il ne peut donc pas exercer ni à la Mecque, ni à Médine. S’il ne peut pas exercer pleinement sa fonction lors du pèlerinage des musulmans, le commissaire du hadj doit pouvoir le suppléer de droit. D’autant plus que celui-ci est nommé par arrêté ministériel du Ministre en charge des cultes. En plus, il est l’émanation de la communauté musulmane. Et enfin, du point de vue de l’opérationnalité, la Directrice générale des Cultes ne peut pas se mettre exclusivement au service d’une seule communauté pendant une longue période, car l’Etat est laïc. Tandis que le commissaire lui, par contre, peut se mettre au service la communauté musulmane. Ceci est à l’avantage de l’Etat qui peut ainsi assurer son rôle régalien vis-à-vis de ses citoyens pèlerins, en tout temps et en tout lieu. 3. La problématique de la subvention du pèlerinage à la Mecque doit être revue entièrement. En islam, on va en pèlerinage quand on a les moyens licites, la santé mentale et physique pour supporter les épreuves du pèlerinage. Et de tout temps les musulmans ont toujours fait leur pèlerinage avec leurs propres moyens. L’Etat leur vient en aide pour éviter les désagréments causés ; comme ce fut le cas en particulier lors de l’échec du pèlerinage 2006 bis. Mais la communauté ne doit pas accepter que cette aide de l’Etat remplace l’essentiel de l’effort qu’elle doit faire elle-même pour son paradis. En un mot comme en cent, demandons à l’Etat qu’elle nous aide à nous prendre en charge afin que la communauté musulmane soit une communauté émergente en 2020. A la semaine prochaine inch’Allah Cette semaine votre journal fait sa grande Une sur une notion qui créé beaucoup de remous dans notre communauté : l’héritage. Et notre consoeur Dao Fatime Kaba a rencontré l’Imam Diakité Mouhamed Abou, Imam principal de la mosquée d’Angré qui nous a éclaircit sur les fondements de cet sujet. Dans sa rubrique Chapelet en page 3, notre consultant Méïté Al Imam nous donne les raisons coraniques, donc exempt de ITORIAL toute contradiction, d’être toujours reconnaissant envers notre Seigneur Allah SWT, surtout que cette attitude positive augmente les bénédictions de ce dernier. L’exhumation du corps d’un musulman ne pose t-il pas de problèmes ? Le Cheick Sonta Moustapha, Khalife Général de la Tidjanya, nous en parle, à travers la célébration du Maoulid dans la commune d’Abobo. Dans Vie de la Communauté, Pal mer 31 nos envoyés spéciaux à N’Douci et Tiassalé, font le reportage des cérémonies d’installation des sections départementales desdites localités. Abou Amirat revient sur l’investiture de la nouvelle section de la LECIM à Yopougon. En international (page 12), l’on revient sur les conversions exponentielles à l’Islam en France depuis 25 ans, et plus largement en Occident. Bonne lecture. COMMUNIQUE CMRP La Communauté Musulmane de la Riviera Palmeraie informe ses membres ainsi que l’ensemble de la communauté musulmane abidjanaise qu’elle organise inch’ALLAH le samedi 02 Mars 2013 à partir de 09H00 à la grande mosquée de la riviera palmeraie, son Assemblée Générale Elective. Au Programme : - Présentation du bilan moral et financier - Election du Nouveau Président du Comité de Gestion - Election des commissaires aux comptes - Déjeuner Le Président du COGES El Hadj KONE Lama A LIRE PROCHAINEMENT £ eL oPrtrait inédit d’un homme pieux dont les bénédictions sont très souvent exaucées X Les grâces que DIEU lui a accordées X Ses témoignages et vérités sur la question du Mahoulid £ L’histoire de la fondation de Kélindjan, “village saint” Islam COMMUNIQUE La direction d’islam Info Islam1 informe de la disparition d’un ordinateur LAPTOP Macintosh avec des éléments importants sur sa base de données relative aux Mosquées du monde. En cas d’informations utiles, prière de contacter la direction au: 22 42 43 21 ou le 04 16 63 99 tntiimittin mu i www . « [ COMMERCE I RIZ SUCRE Œ VERS I âàot sodal ADJAME Bouiovord du Gonond do Gulfa AdioniG Es biiwlt MV 2*7 ML 63 T«;(2251 M«<185/2« 175*71-f«ri ^»c«wJ DATES IMPORTANTES (PROBABLES! (^Evénement J [ Hegirien j Grégorien Maoulid 12 Rabi Awa 124 janvier Voyage Nocturne 27 Rajab 6 juin Laîlatoul Baraa 15 Châba 24 Juin Ramadan 1er Ramadan 10 juillet Batail de Badre 17 Ramadan 26 Juillet Lailatoul Qadr 27 Ramadan 05 Août Aid-EI Fitre 1er Chawal 08 Août Arafat 09 Dhoul Hidja 14 Octobre Aid-EI Adha 10 Dhoul Hidja 15Octobre Islam Info N° 381 du Mercredi 27 Février au Mardi 05 Mars 2013 - du Araba 17 au Tarata 23i Al-Thany 1434 H / Grégorien Hégirien Mercredi Jeudi Vendredi 27 Février Araba 17 Rabi Al Thanyl 28 Février Lamissa 18 RabiAI-Thany 29 Février Djouma 19 Rabi Al-1 hany Samedi 01 Mars Sibiri Kari 20 Rabi Al-Thanyl 21 Rabi Al-Thanyl Dimanche 02 Mars I^J 03 Mars 04Mars Ténin 22 Rabi Al-Thany Tarata 23 Rabi Al-Thany RADIO -*••“ Trelctwille 66 08 46 62 05 20 93 46 RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO TREICHVILLE 93.6 TOUS LES MARDI A 22H A 00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A 18H AVEC JAH OUSTAZ Info dédikas - jeux - musik - dévinette - Publicité Zaman Taare, 50% Haoussa - 50% Français - J a h Oustaz Avec Zaman Taare, Tout Abidjan va crier Haka také A HEURES DE PRIÈRE A SOUBH: 05h 20 ZOUHR: 13h 00 ASR : 16h 00 MAGHRIB : 18h 35 ICHA : 19h 20 ortrait Sanogo Mamadou sanoma 74@yahoo.fr apelet El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr ABOU BAKR SIDDIQ (LE VERIDIQUE) (FIN) 1er CALIFE DU PROPHÈTE (SAW) ET UN DES DIX ANNONCÉS AU PARADIS DE LEUR VIVANT Dieu augmente Ses bénédictions à ceux qui sont reconnaissants LA BIENFAISANCE D'ABOU BAKR Personne ne doute ni du rang dont jouissaient Abou Bakr et Oumar dans l’Islam ni de l’amour que le Prophète (SAW) leur réservait. Abou Bakr et Oumar ne cessaient de se concurrencer dans le domaine de la bienfaisance. Un jour, le Prophète et ses Compagnons venaient d’accomplir la prière de l’Aube (Soubh), le Messager d’Allah (SAW) leur demanda : «Qui parmi vous jeûne aujourd’hui ? » Personne ne jeûnait à part Abou Bakr. Le Prophète (SAW)demanda : « Qui parmi vous a rendu visite à un frère malade aujourd’hui ? » Oumar répondit : « Ô Messager d’Allah (PSL), on vient à peine de finir la prière de Soubh. Comment peut-on l’avoir fait ? » Abou Bakr répondit avec humilité : « Moi, ô Messager d’Allah. J’ai appris que Abdou-Rahmâne Ibn Awf était malade et je me suis rendu chez lui avant de venir à la mosquée. » Le Prophète (SAW) demanda : « Qui parmi vous a donné une aumône aujourd’hui ? » Oumar répondit : « Ô Messager d’Allah, nous venons tout juste d’accomplir la prière du Soubh et n’avons pas encore quitté nos places. Où pourrions-nous avoir croisé un pauvre pour l’aider ? » Abou Bakr répondit : « Sur mon chemin vers la mosquée, j’ai croisé un besogneux. Trouvant un morceau de pain dans les mains de mon petit-fils, je le lui ai donné. » Le Prophète (SAW) dit : « Abou Bakr, le Paradis t’est annoncé comme bonne nouvelle», Oumar dit : « Abou Bakr, je n’arriverai jamais à te devancer ! » LES TRAITS PHYSIQUES D'ABOU BAKR : Ibn Sa’ad a rapporté qu'Abou Bakr avait un teint clair, il était maigre, n'avait pas de larges épaules. Ses cheveux étaient abondants. Il avait le front dégagé et des yeux enfoncés dans leur orbite. Il avait le dos légèrement courbé. Ses pieds étaient fins, il était d'une taille plutôt moyenne et avait une apparence agréable. DEBUT DE SON CALIFAT On lui a prêté serment lors de sa succession au Prophète (SAW) le jour du décès de celui-ci. C’était à la onzième année de l'Hégire. Ce serment a eu lieu dans la cour des Bani Sâida. Ainsi, ceux qui prêtent serment sont partis vers la mosquée du Prophète (PSL) et tout le monde s'est engagé envers lui. Puis Ali etAI-Abbas lui ont prêté serment( qu’Allah les agrées tous deux) et les compagnons ont été unanimes au sujet de la légitimité de son califat. SES EFFORTS : La première affaire que mena à bien Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) fut d'envoyer Oussâmat Ibn Zayd accompagné d'une légion, avec l'ordre de se rendre du côté des terres de Mou'otat, là où est mort martyr son père Zayd Ibn Harithat. Après la mort du Messager (SAW), la catastrophe est devenue grande, l'hypocrisie s'est accrue. Certaines tribus ont apostasié et d’autres ont refusé de verser la zakât (l'aumône obligatoire). Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) s'est attaché alors à régler cette affaire primordiale. Il a ordonné d'équiper les troupes pour combattre les apostats et ceux qui refusaient de verser la zakat. Parmi les compagnons, environ sept cents ont trouvé la mort (martyrs). La plupart étaient de ceux qui connaissaient le Coran par cœur. Sous proposition de ses collaborateurs, Abou Bakr Siddiq a rassemblé le Coran, de peur qu'Il ne se perde, mais pas à cause de la mort de ce grand nombre de ceux qui l’ont mémorisé. Il a été le premier à l'appeler "Mouç-haf". Le Coran n'avait pas été réuni en un seul livre auparavant. Il était seulement mémorisé dans le cœur des compagnons et noté sur des feuillets purs séparés. PENDANT SA MALADIE : Lorsqu'Abou Bakr a été sous le coup de la maladie, il a réuni auprès de lui Talha, Ousmane Ibn Affâne, Abdou Rahmane Ibn Awf, ainsi que d'autres parmi les grands compagnons. Et il les a informé qu'il voyait Oumar Ibn Al-Khattab comme calife. Ils ont approuvé cela et ont fait l'éloge de son avis. Puis il est apparu devant les gens et les a informés qu’Oumar serait son successeur. Il leur a ordonné de l'écouter et de lui obéir. LE DECES D’ABOU BAKR : Le décès d'Abou Bakr As-Siddiq (Qu’Allah l'agrée) a eu lieu la treizième (13ème) année de l’hégire.C’était un Mardi nuit le 23 du mois de Djoumadas-Sânyat. Il était âgé de soixante trois (63) ans. Son califat n’a duré que deux ans, trois mois et treize jours. Il a été enterré dans la demeure d’Aïcha près de la tombe du Prophète Muhammad (SAW) (la tête au niveau des épaules de celui-ci). Qu’Allah lui donne les mérites de ses efforts. Amine! Tout homme a besoin de Dieu à chaque instant de sa vie. De l'air que l'on respire jusqu'à la nourriture que l'on consomme, de la capacité d'utiliser les mains jusqu'à la faculté de parler, de trouver un abri à être dans un état d'esprit joyeux, l'homme a toujours Satan qui a pris l'engagement de faire dévier les hommes de la voie de Dieu, a dit que son but est de rendre les gens ingrats envers leur Seigneur besoin des dons que Dieu lui attribue. Encore que la majorité des gens ne perçoivent pas qu'ils sont faibles et indigents auprès de leur Seigneur. Ils supposent que tout se passe spontanément ou qu'ils acquièrent tout ce qu'ils possèdent par leurs propres efforts. C'est une grande erreur, aussi bien qu'une ingratitude sérieuse envers Dieu. Nombreux sont ceux qui remercient autrui même pour un cadeau insignifiant mais qui passent toutes leurs vies en ignorant les bénédictions innombrables que Dieu leur accorde. Cependant, la générosité de Dieu à l'égard de l'homme est tellement abondante que l'on ne pourra jamais la dénombrer. Dieu rapporte dans un verset: "Et si vous comptez les bienfaits d'Allah, vous ne saurez pas les dénombrer. Car Allah est Pardonneur, et Miséricordieux”. (S 16, V18) Malgré ce fait, la plupart des gens ne rendent pas grâce à Dieu pour ces bénédictions. La raison de cette attitude est racontée dans le Coran. Satan qui a pris l'engagement de faire dévier les hommes de la voie de Dieu, a dit que son but est de rendre les gens ingrats envers leur Seigneur. Les propos défiants de Satan soulignent l'importance de faire preuve de gratitude envers Dieu: "Puis je les assaillirai de devant, de derrière, de leur droite et de leur gauche. Et, pour la plupart, Tu ne les trouveras pas reconnaissants." "Sors de là", dit (Allah,) "banni et rejeté. Quiconque te suit parmi eux... de vous tous, J'emplirai l'Enfer". (S 7, v 17-18) Les croyants, d'autre part, conscients de leurs faiblesses et humbles devant Dieu, Lui sont reconnaissants pour chacun de Ses bienfaits. La richesse et les biens ne sont pas les seules bénédictions pour lesquelles les croyants rendent grâce à Dieu. Sachant que Dieu est le Possesseur de toutes choses, les croyants expriment leur reconnaissance pour la bonne santé, la beauté, la connaissance, la sagesse, l'amour de la foi et la haine de l'incroyance, la compréhension, la clairvoyance, la perspicacité et la puissance. Ils remercient Dieu d'avoir été guidés sur le droit chemin avec les autres croyants. Un beau paysage, leurs affaires facilitées, un accomplissement de leurs souhaits, de très bonnes nouvelles, une conduite respectueuse ainsi que toutes les autres bénédictions poussent immédiatement les croyants vers leur Seigneur, les font exprimer leur reconnaissance et réfléchir à Sa miséricorde et à Sa compassion. Une récompense attend les croyants pour leur haute moralité. C'est un autre secret révélé dans le Coran; Dieu augmente Ses bénédictions sur les gens reconnaissants. Par exemple, Dieu accorde plus de santé et de force à ceux qui Lui rendent grâce pour la bonne santé et la force qu'ils détiennent. Dieu accorde plus de connaissance et de biens à ceux qui Lui sont reconnaissants pour leur savoir ou leur richesse. C'est parce que ce sont des personnes sincères qui se contentent de ce que Dieu leur donne et pour lesquelles II est le meilleur ami. Ce secret est livré dans le Coran: Et lorsque votre Seigneur proclama: "Si vous êtes reconnaissants, F C'est un autre secret révélé dans le Coran; i Dieu augmente Ses bénédictions sur les gens reconnaissants. Par exemple, Dieu accorde plus de santé et de force à ceux qui Lui rendent grâce pour la bonne santé et la force qu'ils détiennent. Dieu accorde plus de connaissance et de biens à ceux qui Lui sont reconnaissants pour leur savoir ou leur k richesse j très certainement J'augmenterai [Mes bienfaits] pour vous. Mais si vous êtes ingrats, Mon châtiment sera terrible." (S14, V 7) Rendre grâce est également un signe de la proximité de l'homme à Dieu et de son amour pour Lui. Les gens reconnaissants ont la perspicacité et la capacité à percevoir les beautés et les bénédictions créées par Dieu. Le Messager (SAW) a dit: "Quand Dieu vous donne des biens, le bonheur de la bénédiction et du don de Dieu doit se refléter sur vous”. D'autre part, une personne incroyante ou ingrate verra seulement les imperfections et les défauts même dans le plus bel environnement, et sera malheureuse et mécontente. En effet, conformément au but divin de la création de Dieu, de telles personnes tombent toujours sur des événements apparemment défavorables et des situations désagréables. D'autre part, Dieu accorde davantage Ses générosités et Ses bénédictions à ceux qui sont sincères et perspicaces. Le fait que Dieu augmente Ses bénédictions à ceux qui sont reconnaissants est l'un des secrets du Coran. Cependant, il faut noter que la sincérité est indispensable pour être reconnaissant. Exprimer sa gratitude sans se tourner sincèrement vers Dieu et sans sentir la miséricorde et !a compassion infinies ae uieu, ne visant qu'à impressionner les gens, ne serait que pure fourberie. Dieu, qui connaît les cœurs, est témoin de ce manque de sincérité. Ceux qui nourrissent des intentions insincères peuvent les cacher aux autres, mais pas à Dieu. De telles personnes peuvent rendre grâce de manière affectée quand il n'y a aucune affliction, mais en temps de difficultés, elles peuvent aisément faire preuve d'ingratitude. Il faut également noter que les vrais croyants restent reconnaissants envers Dieu même dans les conditions les plus difficiles. Celui qui réfléchit de façon superficielle peut croire à la diminution de certaines bénédictions dont les croyants jouissent. Cependant, ceux qui croient savent saisir l'aspect positif de chaque événement et de chaque situation, et savent trouver du bien dans chaque incident. Par exemple, Dieu nous informe qu'Il mettra les hommes à l'épreuve par la peur, la faim et la diminution des biens et des personnes. Dans une telle situation, les croyants se réjouissent et se montrent reconnaissants, espérant que Dieu les récompense par des jardins de délices en échange de leur fidélité. Ils savent que Dieu n'impose à personne de charge supérieure à sa capacité. Ils sont patients et reconnaissants en raison de leur fermeté et soumission à leur Seigneur. Par conséquent, c'est une qualité évidente des croyants de montrer l'attachement constant et la soumission, et Dieu promet d'augmenter Ses bénédictions sur Ses serviteurs reconnaissants dans la vie ici-bas et dans l'au-delà. Islam QQsnoBiiimiiiiiBZEi Islam SpiritvKvkté Islam Info N° 381 du Mercredi 27 Février au Mardi 05 Mars 2013 - du Araba 17auTarata 23ilRabiThany 1434 H burate de la semaine Abou Ismaël SOURATOUL-WAQIA -N°56- L’EVENEMENT (SUITE). estions - Réponses Abou Ismaël TRANSCRIPTION 27 A 34 TRADUCTION 27 A 34 V .35: Innâ Ancha'nâhounna Inchâ'a V .36 : Faja'alnâhounna Abkârane V .37: ouroubane Atrâbane V .38 : Li'açhâbil-Yamîni V .39: Thoullatoun Minal-Awwalîna V .40: Wa Thoullatoun Minal-âkhirîna V.35: C'est Nous qui les avons créées à perfection, V.36: V.37: et Nous les avons faites vierges, gracieuses, toutes de même âge, la Question : Peut- on enterrer une personne dans son domicile si elle a aménagé un endroit à cet effet? compagnons avaient pensé que le fait d'être enterré dans sa chambre lui était exclusivement réservé en vertu de ce hadith: V .38 : pour les gens de la droite, V .39: une multitude d'élus parmi les premières [générations], V .40 : et une multitude d'élus parmi les dernières [générations], (à suivre) lossaire le terme «ArkanlArkanal-islam]H Abou Ismaël Ce mot veut dire pilier. Le terme désigne les piliers de la religion islamique. La tradition les retient au nombre de cinq : 1 - L'attestation de la foi (chahada) 2 - La prière (salat) 3 - Le jeûne (siyam) 4 - l'aumône (zakat) 5 - Le pèlerinage (hajj) oua de la semaine Abou Ismaël Doua à dire au début de la prière: Au début de la prière, dire après le premier tekbir (Allahou Akbar) «Soub-hanak Allahouma wa bihamdika wa tabaraka ismouka wa taâla jaddouka wa la ilaha ghayrouk » Traduction : Gloire à Toi Ô Allah, Ton Nom est béni, Ton Pouvoir est très haut et pas de Dieu si ce n'est Toi Il est bon aussi de rajouter : « Al hamdoulillahi hamdane kathirane tayyibane moubarakane fihi » La Louange est à Allah, des Louanges abondantes bonnes et bénies s Hadiths de la semaine Abou Ismaël Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Quatre choses contribuent au bonheur : une femme pieuse, un vaste logement, un voisin vertueux et une monture satisfaisante ; et quatre choses participent au malheur : un mauvais voisin, une mauvaise femme, une mauvaise monture et un logement étroit. » Authentifié par Albâny dans Sahîh Aljâmi’. Réponse : Louanges à Allah. La Sunna veut que les morts soient enterrés dans les cimetières publics pour se conformer à la pratique établie. Ibn Qoudamah (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «le fait d'enterrer les gens dans les cimetières musulmans plaît mieux à Abou Abdoullah (il entend par là l'imam Ahmad) que de les enterrer dans les maisons puisque le fait les amener aux cimetières est moins préjudiciable à leurs héritiers et ressemble mieux aux demeures de la vie future et est plus à même de faire prier pour lui et de solliciter la miséricorde divine pour lui. Les Compagnons et leurs successeurs avaient toujours enterré leurs morts dans les déserts. Si on rétorque que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et ses deux compagnons furent enterrés dans la chambre du premier-nous répondons que Aicha avait dit: «on avait agi ainsi pour empêcher que sa tombe ne fût transformée en mosquée.» (Rapporté par al-Bokhari. C'est aussi parce que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avait l'habitude d'enterrer ses compagnons à Baquee'. Or sa pratique mérite mieux que toute autre d'être suivie. Ses «on enterre les prophètes à l'endroit même où ils rendent l'âme. C'est pour les mettre à l'abri de manipulations et pour les distinguer des autres.» Extrait d'al-Moughni. Si toutefois il s'avère impossible d'enterrer un musulman au cimetière et si on ne trouve pas un autre endroit que son domicile pour l'enterrer, il n' y a aucun inconvénient à l'y enterrer.» An-Nawawi puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «il est permis d'enterrer une personne dans son domicile ou au cimetière, ce dernier endroit étant plus indiqué de l'avis de tous.» Extrait de charh al-Mouhadhdhab. Vous avez à vous adresser aux responsables de votre pays pour trouver un terrain réservé à l'enterrement des morts. Sinon il faut recommander aux bienfaiteurs d'acheter un terrain et d'en faire un cimetière. A défaut, qu'on cotise pour se procurer un terrain à cet effet. Car la fréquence de l'enterrement des morts dans les maisons finirait à rendre celles-ci trop étroites pour les habitants. Elle peut encore entraîner la banalisation des tombes; Allah le sait mieux. Islam Q&A ÉPONSES AUX QUESTIONS PRÉCÉDENTES Saviez-vous? Abou Ismaël Biens mal acquis et l'usage qu'on en a fait avant de se repentir: Louanges à Allah. Il est interdit de créer des discothèques et d'y travailler comme il est interdit de vendre du vin et de l'alcool. Les gains qui en résultent sont mauvais et illicites car quand Allah interdit une chose, il en interdit la vente. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a expliqué que le vendeur du vin est maudit comme son consommateur et son transporteur, d'après un hadith rapporté par Abou Daoud et Ibn Madjah . Selon Ibn Omar (P.A.a) le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Allah a maudit le vin, son consommateur, son serveur, son vendeur, son acheteur, son producteur, son commanditaire, son transporteur et celui auprès duquel on le transporte.» (jugé authentique par al-Albani dans Shahi Abou Daoud. At.-Trimidhii, a rapporté qu'Anas ibn Malik (P.A.a) a dit: «Le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a maudit dix en raison de leur rapport avec le vin: le presseur, le commanditaire, le consommateur, le transporteur, celui vers lequel on le transporte, le serveur, le vendeur, celui qui en utilise le prix, celui qui l'achète pour un autre, celui pour qui on l'achète.» Celui qui commet un de ces actes doit se repentir devant Allah Très haut, cesser de commettre ce péché, regretter de l'avoir commis et se résoudre à ne plus récidiver. S'agissant des fonds acquis illicitement, Cheikh al-islam ibn Taymiyah (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «Si une prostituée ou un vendeur du vin se repent et s'il sont pauvres, il est permis de leur donner des fonds mal acquis, ce dont ils ont besoin. Si l'un ou l'autre peut faire du commerce ou exercer un métier comme le tissage ou le filage du coton, on leur donne un capital.» Extrait de Madjmou' al-fatawa. (...). Il faut attirer l'attention sur le fait qu'on doit se débarrasser des fonds mal acquis uniquement et non de tous les fonds gagnés (...). Quant aux bénéfices réalisés grâce à la vente de produits alimentaires licites, ils sont bien acquis. Par conséquent, il n' y a aucun inconvénient à les utiliser car on n'est pas tenu de s'en débarrasser. (...) l'emploi du bien mal acquis est interdit à son acquéreur uniquement. Quand à celui qui le reçoit d'une manière licite comme un cadeau ou une dépense destinée à la famille ou à d'autres titres pareils, il lui est permis de le prendre. (...). Allah le sait mieux. R1 : La mosquée de Jérusalem " Al-Aqça" est la direction vers laquelle les prières se faisaient avant la Kaaba. R2 : Les noms, en arabe, des cinq prières obligatoires dans l’ordre sont: Soubh; Zouhr; Açr; Maghrib et Ichâ. R3 : La femme ayant accouché observe la trêve dans l’accomplissement des prières selon la durée des lochies. Elle devra commencer à prier dès que l'écoulement de sang cesse. R4 : Oumar Ben Abdoul-Aziz est l'Amir appelé le 5ème calife. R5 : Selon le Noble Coran; "la prière préserve des actes blâmables et de la turpitude". Abou Antirat ^^estëzvôTcônnâïssâncës 1/ Est-il permis l'enregistrement du Coran dans les cassettes et leur vente? 2/ Selon l’école Malikite, donnez le nombre exact des éléments obligatoires de l’ablution? 3/ Pendant combien d’années le Prophète a-t-il transmis le message de l’Islam ? 4/ En quelles conditions faut-il procéder à l’ablution sèche (tayamoum)? 5/ Quelle est la sourate qui comprend dans tous ses versets le Nom Sublime de Dieu "Allah"? Abou Amirat COMMUNIQUE Le service Archivage d’Islam Info Informe toute personne désireuse d’avoir tous les numéros d’Islam info en une presse book de l’année 2012 (Janvier à décembre 2012) ou des années précédentes, est priée de prendre contact avec le Responsable dudit service au : 07 14 84 27 ou mail : issiakafofana717@yahoo.fr Le coût est de 30000fcfa pour tous les numéros de l’année. Islam Info N° 381 du Mercredi 27 Février au Mardi 05 Mars 2013 - du Araba 17auTarata 23iAI-Thany 1434 H 5 COMMUNAUTE N’DOUCI INVESTITURE DE LA SECTION COSIM Le COSIM s’engage dans l’instauration d’une cohésion sociale Situé dans la région de l’Agnéby Tiassa à environ 106 km de la ville d’Abidjan, le département de N’Douci compte désormais une section COSIM dans sa localité. L’investiture de ladite section s’est effectuée le samedi 16 février 2013 correspondant au 06 rabi al thany 1434 hégire. C’était dans la cour de la grande mosquée de N’Douci. La mobilisation a été parfaite. Hommes et femmes de tous âges ont tous répondu présents à la fête. Après avoir installé au sein de leur communauté les différentes structures religieuses musulmanes telles que l’AEEMCI, l’AJMCI, la COFEMCI etc, c’est au tour de l’instance suprême musulmane de Côte d’Ivoire, le COSIM d’être investi. Madame Koné Christelle (Sous-préfet de la localité), a présidé cette importante cérémonie. A cette occasion, les autorités administratives, religieuses et coutumières en Les autorités venues apporter leur soutien a la communauté musulmane de N’Douci l’occurrence le maire, le président du conseil général, le Curé de l’église catholique, les Imams et les chefs terriens ont rehaussé la fête Le président Touré Issa recevant le Saint Coran des mains de l'Imam Mamy Doumbia, représentant le COSIM national. de leur présence. La manifestation a débuté par une lecture du glorieux Coran afin de plaire au Seigneur et implorer Sa clémence. Les personnalités administratives, lors de leurs allocutions ont chacune exprimé leur joie de participer à la cérémonie et ont invité les responsables religieux à cultiver et inculquer la tolérance au sein de leurs communautés. Séance tenante, l’Imam Ibrahim Kalilou Diarra de la grande mosquée d’Agboville a animé une conférence sur le thème : « la cohésion dans la discipline, quel intérêt pour notre communauté ». Ce dernier a instruit l’assistance sur les valeurs du respect et de la discipline en société. Il a ensuite enseigné que le message de tous les Prophètes concourait à l’instauration d’une cohésion sociale. Suite à la conférence, le bureau du COSIM a été présenté. Composée au total de 19 membres pour 8 commissions, la section COSIM N’Douci est dirigée par Touré Issa, Imam de la plus grande des 11 mosquées de la ville. Le président intronisé par le représentant du Cheick Boikary Fofana, l’Imam Mamy Doumbia de la mosquée An Nour de la Riviéra, a été ému du choix qui a été porté à sa personne. Il a saisi l’occasion, pour adresser ses remerciements au président du COSIM national et aux autres Imams venus le soutenir à cette occasion. Il a même offert un bélier à la délégation du COSIM, en guise de remerciements. L’Imam Mamy Doumbia, a à cet effet rappelé au président et à son bureau les charges qui leur sont assignées. Madame la sous-préfet quant à elle, a félicité le bureau avant de l’inviter à coopérer avec elle afin de parvenir à une bonne cohabitation. Les bénédictions de clôture ont été dîtes par l’Imam Diaby Moustapha de la mosquée de Sikensi. Il termine ses propos en invitant le PORTRAIT DE L’IMAM TOURE ISSA Un homme rehaussé pour son caractère exemplaire Né le 31 décembre 1936, Touré Issa est marié à deux femmes. Il est père de quatre filles et de dix garçons. Originaire de la république du Mali, précisément de Bafoulabé dans la région de Kayes, Il s’est installé en Côte d’Ivoire dans la sous-préfecture de N’Douci en 1962. Il succède à l’Imam Mohamed llias, premier Imam de la grande mosquée de la localité dont la première pierre a été posée en 1977. De par la bureau COSIM à suivre l’exemple du Prophète (SAW) et de ses compagnons. En ces termes, il a affirmé que "le Messager(SAW) n’est plus là, mais ceux qui détiennent le savoir sont ses représentants et leurs collaborateurs doivent imiter les compagnons du prophète (SAW)”. Notons que la fête a été animée par l’éminent conférencier Oustaz Koné Abou de Dabou. A. Pamanta (Stagiaire) détermination dont il a fait montre, l’Imam llias parvient ainsi à inaugurer la mosquée en 1994. Ce dernier décède en 1998. Depuis cette date, Touré Issa devient l’Imam de ladite mosquée. Aujourd’hui, la communauté musulmane de N’Douci, pour lui témoigner son entière reconnaissance, le porte à la tête de sa section COSIM . Par A. Pamanta (Stagiaire) PROPOS RECUEILLIS... Madame KONE Christelle (Sous-préfet de N’Douci) "Nous avons maintenant des interlocuteurs, ce qui facilitera Le père AMOUZOU (Curé de l’église catholique de N’Douci) "Que cette équipe puisse aider à l’épanouissement de la communauté musulmane” Je suis heureux de participer à cette cérémonie. A chaque fois qu’il y a eu une activité et au niveau de l’église catholique et au niveau de la communauté les échanges avec la communauté musulmane” Je suis très heureuse de présider cette cérémonie. Je remercie toute la communauté musulmane. Elle s’organise pour nous apporter des représentants avec qui on peut travailler dans le cadre de la gestion de toute sorte de conflits qui pourraient arriver. Nous avons maintenant des interlocuteurs, ce qui facilitera les échanges avec la communauté musulmane. Nous leur demandons de nous apporter leurs prières et leur soutien dans le travail que nous faisons. musulmane, il y a toujours eu ce reflexe d’inviter les autres et la présence toujours de quelqu’un. C’est cela que je voulais relever ici à N’Douci cette volonté de partager, les joies et les peines de chacune de nos communautés. Je souhaite beaucoup de bonheur à notre papa et à toute l’équipe qu’il va de la communauté musulmane ici dans notre cité. SORE Oumar (Président du comité d’organisation) "Nous voyons ainsi la valeur et la beauté de l’Islam” Nous sommes aujourd’hui à l’investiture du bureau COSIM de N’Douci. Je suis très heureux de voir ce beau monde réuni autour de nous pour cette cérémonie. Nous avons pu réunir toutes les couches religieuses et sociales à cette fête. Nous voyons ainsi la conduire. Que cette équipe puisse aider à l’épanouissement bon moment que le COSIM existe, mais N’Douci n’avait pas de représentation. C’est une lutte que nous avons tous menée. Je peux dire qu’aujourd’hui, j’ai valeur et la beauté de l’Islam. Nous remercions tous ceux qui sont venus nous apporter leur soutien et nous souhaitons. Qu’Allah(SWT) bénisse notre bureau et nous comble de bonheur ainsi qu’à toute la communauté musulmane. SIDIBE Mohamed Moussa (AJMCI N’Douci) "Avec le COSIM, nous pourrons réaliser beaucoup de choses et briser toutes les barrières” C’est un sentiment de joie qui m’anime en ce jour. Ça fait un touché le ciel, du fait de voir mon Imam investit à la tête du COSIM de N’Douci. Avec le COSIM, nous pourrons réaliser beaucoup de choses et briser toutes les barrières. Nous souhaitons que ce bureau COSIM, ne soit de nom seulement, mais aussi d’actes. Que l’harmonie règne d’abord entre les Imams et leurs fidèles. Par A. Pamanta (Stagiaire) Islam Info N° 381 du Mercredi 27 Février au Mardi 05 Mars 2013 - du Araba 17auTarata 23iAI-Thany 1434 H 6 •eus TIASSALE INSTALLATION DE LA SECTION DEPARTEMENTALE DU COSIM L’union et la cohésion sociale nrônées nar les autorités Ils étaient nombreux, hommes, femmes, enfants, personnalités religieuses, politiques et administratives, à prendre part à la cérémonie d’installation de la section départementale du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) du département de Tiassalé. C’était le samedi 16 février 2013 à la Grande Mosquée de ladite localité. Unie comme un seul homme, la communauté musulmane de Tiassalé et ses villages environnants, ont été témoins de la présentation du Président de la section départementale du COSIM et de son bureau. Composé de 19 membres, le bureau COSIM de Tiassalé est présidé par Cheick El Hadj Harouna CISSE CINKA, avec deux commissaires aux comptes. Il a été investi par la section régionale d’Agboville conduite par Imam KONE, qui a, au nom du Cheick Aima Boikary FOFANA, remis les documents légitime ledit bureau et présenté les autres membres. El Hadj La nouvelle équipe dirigeante de la section COSIM de Tiassalé. DOSSO Abou, intervenant au nom de nouveau Président, se dit heureux de voir la communauté réuni autour d’un idéal commun, d’un combat juste. Il demande à la communauté d’apporter son aide et son soutien au nouveau bureau. Cette installation devient enfin une réalité, car aux dires d’EI Hadj Oumar THIAM du comité d’organisation, il a fallu plusieurs rencontres et démarches afin de voir une section du COSIM dans leur localité. C’est pourquoi, il a remercié les fondateurs de cette section, sans oublier de dire merci aux généreux donateurs qui ont permis la tenue de ladite cérémonie. Il demandera à la communauté de s’approprier cette section du COSIM, car il ne pourra prospérer sans elle. Pour Yacoub BERTE, la communauté musulmane de Tiassalé se réjouit de cette section, car elle pourra se retrouver en des personnes de qualités et de valeurs. Il interpellera la nouvelle section à se pencher sur les réels problèmes de ladite communauté, qui sont la finition de la grande mosquée en chantier, la gestion harmonieuse des conflits, la création de sources de revenu pour la jeunesse, l’équipement des mosquées et enfin qu’il soit un véritable moyen de cohésion sociale entre les communautés. Quant au représentant de la délégation régionale du COSIM, il insistera sur le rôle et les objectifs que doivent atteindre la nouvelle section. Pour KONE, il s’agit d’harmoniser les dates évènements islamiques, installer les sections des villages environnants, la création d’activités génératrices de revenus et être au-devant de la cohésion, de l’entente et de la réconciliation dans la localité. Ce dernier message a été celui du Maire et du représentant du Préfet, qui ont tour à tour, invité les musulmans à suivre les enseignements de l’Islam et à être de véritables acteurs sociaux. Le dernier cité insistera sur les vertus caractérisant le "bon chef” que sont le partage, le pardon, l’écoute, le rassemblement et la sagesse. Notons une conférence de l’Imam KONE Aboubacar sur l’importance de l’union et de la cohésion sociale. Le nouveau Président a fait des bénédictions mettant fin à la présente cérémonie. Palmer31 PROPOS RECUEILLIS El Hadj CISSE Cinka Haroun MOURITIE Koko Lambert (Représentant le Préfet de Tiassalé) C’est intéressant de voir des religieux prôner lanaix et la cohésion sociale” On ne peut qu’être heureux de cette initiative qui s’inscrit dans la logique de la cohésion sociale, recherchée pour reconstruire la paix sociale et une nation forte et prospère. Sans l’union on ne peut rien. On n’a l’habitude de dire en Afrique que même unis, on est faible, alors qu’est-ce qui en sera si nous sommes divisés ? C’est donc intéressant de voir des religieux et des guides prôner la paix et la cohésion sociale. Nous disons grand merci aux organisateurs. YAPY Lambert (Maire de la commune de Tiassalé) 0 Quand les structures sont organisées, on ne peut que s’en rejouire” Je suis heureux de voir que c’est l’aboutissement d’un processus et la mise en place de la section départementale COSIIM. Pour moi, quand les structures sont biens organisées, on ne peut que se réjouir, car c’est la consécration de la cohésion sociale et la célébration de la symbiose. Je félicite la communauté musulmane, car pour arriver à de telle cohésion, c’est beaucoup de sacrifices et d’efforts. Et comme nous avons crée un environnement qui s’y prête, c’est dire que c’est une terre fertile qui accueille une telle organisation. Que la paix soit célébrée. KONE Moussa (Cadre de Tiassalé) l’Islam est une maison dans laquelle chacun a sa place’’ Aujourd’hui est un grand jour et je suis très heureux. Il y a eu quelques péripéties et problèmes dans cette communauté, nous avons essayé tant bien que mal de faire ce qu’on peut. Nous avons approché le Cheick Aima à plusieurs occasions pour créer et entretenir l’union. Dieu a fait son oeuvre, l’appel du Cheik a été entendu et aujourd’hui l’installation du COSIM Tiassalé va servir de boussole. Nous ferons ce qu’on peut pour accompagner la communauté par nos petites expériences. Nous venons greffer sur ce que l’Islam apprend. Il faut que les gens comprennent que l’Islam est une maison dans laquelle chaque enfant a sa place. Que chacun apporte son grain de sable à l’édification de la communauté. Par Palmer31 La reconnaissance de la communauté à un homme de foi et de cohésion Né en 1933 au Niger, El Hadj CISSE Cinka Haroun fait ses études à Zaria, au Nigeria pendant quatre (4) ans et demi, puis les poursuit dans son pays d’origine durant deux (2) ans. Après ses brillantes études dans les domaines de la théologie, le droit et le dogme islamique ; El Hadj CISSE, Président du COSIM Tiassalé, dépose ses valises en Côte d’Ivoire en 1950. Par ses efforts modestes et son sens aigue de la spiritualité ; il devint en 1960, Imam titulaire de la grande mosquée de Tiassalé. Depuis lors, il entreprendra de gros chantiers en faveur de la cohésion, de l’union et de l’amélioration de l’image de marque de sa communauté. L’accomplissement du 5ième pilier de l’Islam, le Hadj, sera inscrit dans son honorable parcours, car en LA GRANDE MOSQUEE DE TIASSALE 150 000 000 millions de francs Cfa pour finir la mosquée La construction de la grande mosquée de Tiassalé a commencé depuis 1998 par les doyens et fondateurs de la section départementale du COSIM nouvellement installée; et la coordination des travaux a été confiée au comité de gestion de ladite mosquée ; nous confie un membre du comité Yacouba BERTHE. " Lorsque nous avons fait le devis, la construction s’élevait à 300 000 000 millions de francs Cfa. Le chef de service technique de la mairie et le maitre d’œuvre nous l’avait dit” explique notre interlocuteur. Aujourd’hui la mosquée est à mi-chemin et aujourd’hui plus de 150 000 000 F Cfa ont été dépensés. Beaucoup a été fait, à savoir l’architecture, la fondation, les piliers de la mosquée, quelques couvertures. Toujours selon BERTHE, 1983, CISSE Cinka Haroun effectue le pèlerinage en terre sainte d’Arabie Saoudite. En 2011, le poids de l’âge et la maladie feront qu’il laissera la place à ses adjoints afin d’assurer l’Imamat dans la mosquée. Durant donc 51 ans de vie de religiosité et d’abnégation pour la cause divine, les mérites et les qualités d’homme de foi, de paix, de sagesse et de guidé, auront milité pour lui. Car toutes les qualités sus-indiquées militeront en sa faveur par sa désignation comme représentant le Cheik Aïma Boikary FOFANA dans le département de Tiassalé, en qualité de Président du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) de ladite ville. C’est donc en hommage aux efforts fournis par El Hadj CISSE Cinka Haroun dans la voie de Dieu que la communauté beaucoup reste à faire, environ 150 000 000 de Francs Cfa pour mettre fin à la mosquée. Compte tenu des difficultés rencontrées avec la crise, ” nous avons arrêté les travaux” disait Yacouba. C’est pourquoi, il lancera un musulmane de Tiassalé et ses pairs, ont décidé de le choisir de l’élever au rang de Président du COSIM. Palmer31 appel aux autorités en ces termes : " Nous lançons un appel au Président de la République et toutes les bonnes volontés pour la finition de ladite mosquée, car même pour faire les prières canoniques, cela est difficile pour la communauté. Que les cadres de Tiassalé viennent en aide pour la finition du bâtiment, car nous avons des ministres, des cadres supérieurs et des autorités à qui nous avons adressé à cet effet”. La mosquée, quand elle sera achevée, aura une capacité d’accueil d’au moins 1500 personnes, dont 750 pour les hommes et 750 pour les femmes qui seront au premier, car c’est un bâtiment R+1. Vivement que les cadres et autorités viennent en appui à cette cinquantenaire. communauté Palmer31 Islam Info N° 381 du Mercredi 27 Février au Mardi 05 Mars 2013 - du Araba 17 au Tarata 23i Al-Thany 1434 H | eus ABOBO PK 18 CELEBRATION DE LA NAISSANCE DU PROPHETE (SAW) Le Cheick Senta Moustapha incite les fidèles à la pratique des valeurs morales Le samedi 02 février 2013, la zaouia Sonta a organisé sa 20ème édition du Mahoulid au domicile de feu Cheick El Hadj Ibrahim Sonta à Abobo PK 18. C’était en présence d’éminentes personnalités religieuses musulmanes venues des différents quartiers du district d’Abidjan. Cette importante cérémonie festive a été meublée par deux grandes phases dont celle de la matinée dominée par la lecture intégrale du saint Coran et de la dalailoul khayrat suivie d’une séance d’invocations qui s’est achevée par les bénédictions. Quant à la seconde phase festive tenue dans la soirée, la tradition de relecture du saint Coran et de la dalailoul khayrat accompagnée de la doua de clôture du Coran n’a pas été omise pour la circonstance. Celle-ci a été suivie par les mots de bienvenue et de Le Cheick Sonta avec la forte délégation du COSIM dirigée par le Cheick Boikary Fofana remerciement du Président du Comité d’Organisation. A cette occasion, deux conférences étaient prévues pour éclairer la lanterne des fidèles. Il s’agit de la première qui avait pour thème central : « La vie du Prophète Mouhammad (saw), modèle de réconciliation et de paix ». Le conférencier (Représentant du COSIM) a su tenu en haleine l’assistance durant une heure vingt minutes. Selon lui, il faut que chaque fidèle musulman s’inspire de l’exemple du Messager (saw) pour apporter sa part de contribution à la réussite du processus de réconciliation nationale, gage d’une paix harmonieuse et durable en Côte d’Ivoire. Aussi rappellera-t-il que l’Islam est par excellence une religion de paix et demeurera une religion dont les fidèles maintiendront les valeurs de paix, de tolérance et d’amour du prochain. Après ces brillants enseignements sur les vertus cardinales du Prophète (saw), l’auditoire a eu droit aux cantiques et la pause-café pour détendre un peu l’atmosphère. Quelques instants après, les fidèles ont eu droit à la seconde conférence portant sur le thème: « Comment devenir un bon musulman, modèle du Prophète Mouhammad (saw) ». Celui-ci a conseillé aux fidèles qu’il convient de respecter les valeurs morales telles que recommandées par DIEU dans le saint Coran. Car, selon lui, le Messager du Tout Puissant a appliqué toutes ses prescriptions de son vivant sans aucune faille. Suite à la séance d’invocations, le Khalife Moustapha Sonta a intervenu après l’intervention de certains Cheicks sur les enseignements reçus qui doivent être mis en application. Pour lui, chaque fidèle musulman doit avoir pour souci majeure, la pratique et la promotion des valeurs de l’Islam originel où qu’il se trouve. Et cela le Prophète (saw) l’a bien réussi. L’assistance a eu droit aux bénédictions du Cheick Moustapha Sonta (Khalife Général des Tidjanites en Côte d’Ivoire) après la prière de soubh et le wazifa. Koulibaly Y Khayder INTERVIEW CHEICK MOUSTAPHA SOHTA (Khalife Général des Tidjanites en Côte divoire) Ww®0 D’aO M @®)00 W 0© WWS (B© M®œ ODiW A l’occasion de la 20ème édition du Mahoulid au centre culturel islamique El Hadj Ibrahim Sonta d’Abobo PK 18, le Khalife Sonta Moustapha a accordé une interview à Islam Info. Nous vous proposons l’exclusivité de l’entretien. Que retenir du Messager (saw) après son passage sur terre ? Le Prophète (saw) restera un modèle à suivre pour toute l’humanité, mais particulièrement pour les Tidjanis. C’est dans ce cadre que la communauté Tidjanie de la Zaouia Sonta a organisé le samedi 02 février 2013 sa 20ème édition du mahoulid et la Ziara au mausolée du Cheick Ibrahim Sonta au Centre Islamique d’Abobo PK 18. Qu’est-ce qui fait la particularité de cette édition du Mahoulid ? Cette 20ème édition du Mahoulid est particulière parce qu’il a été l’occasion de rendre hommage à Feu Cheick Ibrahim Sonta, le père du Calife général. Ainsi, la réconciliation, la paix et le comportement du Prophète Mohammed (saw) ont été au centre des entretiens. On constate aussi bien que le site abritant la cérémonie a refusé du monde. C’est aussi une journée de recueillement spirituel et de souvenir à feu Cheick Sonta qui fut un homme austère amoureux de la tarîqa Tidjaniya et du Prophète Mohammed (saw). C’est cette lumière mohammadienne qui a fait de lui l’homme pieux et doué de sagesse. Rendre hommage à ce grand homme qui a marqué toute l’humanité par son bon comportement selon les prescriptions divines, n’est qu’un signe de reconnaissance. Que peut-on gagner spirituellement en célébrant le Mahoulid ? On peut augmenter de degré de Foi en DIEU, on peut accroître ses connaissances religieuses, on peut servir de modèle pour son entourage. Quel est votre message d’encouragement aux fidèles qui organisent le Mahoulid ? J’exhorte les fidèles à cultiver l’esprit d’amour du prochain, de paix, de concorde, de tolérance et de solidarité. Et si on revenait sur l’exhumation du père du Khalife SONTA MOUSTAPHA. Est-ce que l’exhumation est islamique ? Et si elle doit avoir lieu, quelles sont les conditions à remplir ? En ce qui concerne l’exhumation, puisque c’est quelque chose que moi-même je n’avais jamais fait, il faut dire qu’en cas de force majeure, on peut faire l’exhumation. Parce que l’islam donne toujours des ouvertures quand il y a des cas de force majeure. Je considère ce cas qui me concerne, comme un cas de force majeure. Soyez plus explicite ! Je peux dire que si j’ai osé exhumer mon père, c’est parce qu’il y a eu un événement qui m’y a poussé. Quel est cet événement ? Mon père, bien avant son décès, m’avait dit beaucoup de choses. Il m’avait préparé spirituellement. Et il m’avait même dit qu’après sa mort, lui et moi, resterions toujours en contact. Qu’il me guiderait de sa tombe. Qu’il me soutiendrait et qu’il ferait beaucoup de choses avec moi. Ce jour là, je lui ai posé la question de savoir comment cela était possible et comment cela pourrait se faire ? Et quelle a été sa réponse ? Il m’a dit : “ Tu le sauras en temps opportun”. J’ai gardé ce souvenir en moi. Et quand il est décédé, il y a eu beaucoup d’événements extraordinaires qui se sont produits que je ne peux divulguer ici. Pouvez-vous nous en citer ? Le dernier cas m’a permis de voir mon père en rêve. Devant sa tombe à Williamsville. Il est sorti de sa tombe en songe, et il m’a dit : “ Il est temps que tu m’enlèves de ce lieu pour aller m’enterrer à notre Mosquée au PK 18. Est-ce que tu as compris ?”. J’ai répondu : « oui ». Et il a insisté. Je me suis réveillé et le matin je me suis dit : que faire ? Car chaque fois qu’il me dit quelque chose en rêve, cela se réalise. Chacune de ses apparitions en rêve est un message. Et les choses se passent textuellement, comme il me l’annonce dans les rêves même pour des cas de décès. Pour moi, il s’agissait d’un ordre à exécuter. Qu’avez-vous fait dans l’immédiat ? Je suis allé me confier à ma mère (paix à son âme) et je lui ai demandé des conseils. Elle m’a dit : « Tu connais bien ton père, c’est un ordre qu’il t’a donné. Ce n’est pas mon souhait que tu l’exhumes, mais puisqu’il te l’a demandé, il faut l’exécuter. » C’est à partir de ce jour que j’ai entrepris les démarches officielles aux fins d’opérer l’exhumation et l’enterrer dans notre mosquée. Cela a pris du temps, mais les papiers ont été signés à la fin. Combien de temps ont duré les démarches ? Elles ont duré trois ans. Les premières démarches n’ont pas abouti, on m’avait demandé des papiers que je n’avais pas. La deuxième démarche a été plus fructueuse. Revenons au miracle. Il parait que vous avez trouvé le corps de feu El hadj Guêrê intact. Alors qu’il est décédé depuis le 31 janvier 1990. C’est-à-dire depuis 17 ans ? Qu’en est-il réellement ? Sachez que je suis beaucoup gêné de relater cette histoire dans la presse, c’est pourquoi, j’ai gardé le silence jusqu’aujourd’hui. Effectivement, c’est une équipe spécialisée d’IVOSEP qui est venue réaliser l’opération, il y a eu également deux policiers. Quand ils ont ouvert sa tombe, le corps était intact. Vous ne l’aviez pas momifié ? Pas du tout, nous ne pouvions le faire. Il est décédé un mercredi, et il a été enterré le jeudi, c’est-à-dire le lendemain. Pouvez-vous nous donner de plus amples détails ? On a trouvé le corps entier, j’étais si ému, je n’en revenais pas ! Les gens d’IVOSEP non plus ! Qu’est ce qui peut amener un corps à être conservé longtemps après un enterrement depuis 17 ans ? C’est la volonté de Dieu. Il donne ce qu’Il veut à qui II veut. Et je pense que ce n’est pas la première fois que cela survient. Nous avons eu d’autres cas en Côte d’Ivoire. Avez-vous des exemples précis ? J’ai appris deux cas de ce genre. Le premier est celui de la famille MEDOUNE CISSE à Treichville. Le corps du vieux MEDOUNE CISSE a été retrouvé intact 10 ans après son enterrement. J’ai également appris qu’à l’intérieur du pays, un défunt aurait dit à son fils de l’exhumer, car il avait été enterré entre deux hypocrites. Le fils se serait rapproché des imams qui lui auraient dit d’exhumer son père. Et on aurait retrouvé le corps intact. Ce phénomène est-il réservé aux élus de Dieu ? C’est possible. Mais, Dieu accorde à chacun ce qu’Il veut. Par ailleurs, concernant les élus de Dieu, il ne faut pas croire que c’est seulement ceux qui prient beaucoup qui peuvent être des élus de Dieu. On peut être en veste et pantalon et être un élu de Dieu. Dieu donne ce qu’Il veut à qui I veut et comme II veut. Avez-vous fait des photos ? Oui, nous avons fait des photos avec l’appareil cellulaire, mais la nuit mon père est intervenu auprès de celui qui l’a fait, en rêve et lui a demandé qu’i préfère que ce dernier efface la photo. Ils sont venus me voir et je leur ai demandé de l’effacer puisque l’âme de mon père le voulait ainsi. Par Koulibaly Y Khayder II 381-8-12 1/01/70 4:21 Page 1 Le Prophète (SAW), un modèle de pardon et de réconciliation A l’instar de la communauté musulmane, le groupe AS-HABOUL KÂF a marqué une pause pour commémorer la naissance du sceau des Prophète. Cette seconde édition du mahoulid du groupe s’est tenue au quartier Houphouët Boigny sis à Abobo, le dimanche 10 février 2013. Le mahoulid recouvre pour les musulmans une signification profonde, sa célébration chaque année, est l'occasion pour les fidèles d'invoquer Allah, notre créateur et de rendre un vibrant hommage au Prophète (SAW) de l'islam. Pour ce faire, la communauté d’AS-HABOUL KÂF a tenu des conférences avec Les femmes d'Abobo ont répondu massivement avec à leur tête la marraine Cissé Kadidjat. pour thèmes "les miracles de l’enfance du Prophète (SAW)” et " le Prophète Mohammad (SAW) Messager de paix”. L’Oustase Imam Malick Konaté enseigne les fidèles sur les qualités du Prophète (SAW). Keïta Mohammad s’est attardé sur le premier thème pour relater l’histoire de l’enfance du Prophète (SAW) et Sa (SAW) prise en charge par une nourrice bédouine. Il n’a pas manqué de faire la lumière sur les évènements divines qui ont accompagné cette rencontre et le choix du Prophète (SAW) a ne tété qu’un seul sain de sa nourrice, laissant l'autre à son frère de lait. Avant l’intervention du Cheick Malik, 2ème conférencier, l’adjoint au maire a tenu à remercier les personnes qui ont bien voulu l’associer à cet " évènement très important dans la vie d’un musulman”. Dans cette même lancé, la marraine Hadja Cissé Karidjat Diakité a félicité le groupe " AS-HABOUL KÂF” pour son implication dans la promotion de l’islam. Le Cheick Malik Konaté en sa qualité de 2ème conférencier a exhorté les musulmans à cultiver le pardon. En tant que musulman, la sunna du Prophète (SAW) doit nous servir de cahier de route, et le pardon est l’une des qualités du Prophète (SAW) qui a amené des mécréants à l’islam. Le fait qui le sou tend est le retour du Messager d’Allah (SAW) à la Mecque et la clémence qu’Il (SAW) a accordé aux gens qui l’ont persécuté. Le Cheick Malik continu en rappelant que sans la paix, les ivoiriens ne pourront pas vaguer à leurs occupations. "Quand on parle de paix on ne peut ignorer la réconciliation qui signifie qu’il y avait désaccord” ajoute le conférencier, aussi pour atteindre cet objectif, il faudra que celui qui demande la réconciliation soit le premier à PROPOS RECUEILLIS Imam SOW (Mosquée de plaque 2, président du groupe AS-HABOUL KÂF) "Nous avons fait beaucoup de salat sur le Prophète (SAW)” ®7 Nous remercions Dieu aujourd’hui pour la tenue de notre activité, de même que la marraine et le parrain qui nous ont soutenus. Nous sommes dans un grand mois et c’est sans dire que c’est une grande cérémonie. Nous avons fait beaucoup de salat sur le Prophète (SAW) et lu beaucoup de dalailul khairat pour l’amour que nous Lui (SAW). Nous prions Dieu pour qu’Il nous donne la force de continuer dans cette lancée. pardonner. Cheick Malik a terminé son intervention en rappelant aux fidèles d’adopter un bon comportement envers les personnes qui leur semble de classe inférieure parce que la fin d’un homme n’est connue que d’Allah. La cérémonie a pris fin après les bénédictions finales et des cantiques à la gloire du Messager (SAW). Sira MEÏTE Lassana (1er adjoint au maire et parrain) "Les qualités du Prophète (SAW) doivent nous inspirer en tant que musulman” Le theme de la conférence a ete bien choisit, la Côte d’Ivoire se trouve à la croisé des chemins. Nous sommes dans le processus de la réconciliation qui est une nécessité pour notre pays. Et je pense qu’en tant que musulman, on ne pouvait avoir meilleur conférencier le Cheick Malik qui a développer les qualités pas que su du Prophète (SAW) qui doivent nous inspirer en tant que musulman. Par Sira YOPOUGON 1" EDITION DU MAOULID DE CHIECK IBRAHIM NIASS Cheick Chérit Abdel Aziz explique la "Favda” et la Tidianva Né en 1900 et décédé en 1975, Cheick Ibrahima Niass communément appelé "Baye Niass” fut à son époque la 2ème personnalité de l’Organisation de la Conférence Islamique, membre fondateur de la Ligue internationale, membre du groupe de recherches Islamiques en Egypte et détenteur de la Fayda prédit par Cheick Ahmad Tijani. Le Cercle Spirituel Nasrul llm de la section de Yopougon Ananeraie a rendu hommage à cette icône religieuse par la célébration de son anniversaire le samedi 9 février 2013. La communauté musulmane, notamment celle de la Tidjanya, s’est mobilisé pour écouter la conférence de Cheick Chérif Oumar Abdel Aziz qui portait sur deux grandes valeurs sont "La Fayda”. Le conférencier a l’adoration de Dieu et la paix d’abord fait un tout d’horizon sur la religion musulmane, dont les avec son entourage. Dans cette lancé, il a indiqué que : "le Soufisme n’est que la pureté, il met l’accent sur l’amour de Dieu et la sincérité”. Pour Cheick Chérif Abdel Aziz donc, la Tidjanya est une branche du Soufisme et le Coran, ainsi que la Sunna sont les deux sources de la Tidjanya. "Elle émane de l’Islam et met l’accent sur la quête perpétuelle de Dieu” disait le Cheick. Quant à la définition de la Fayda, le guide spirituel de Nasrul llm lui a donné deux sens, que sont l’enseignement et son élargissement. Selon le Cheick : " la Fayda est le moyen efficace de connaitre Dieu”. Il a terminé en estimant que l’on peut voir Dieu avec l’œil de Dieu lui-même, en se conformant à son enseignement. Trois allocutions ont meublé cette cérémonie, à savoir celle du Moukadam OUATTARA Soliou au nom du comité d’organisation, de TRAORE Mamadou en tant que Président de la communauté Masdjid Nour et enfin celle du coparrain, l’Honorable Inbassou OUATTARA, Député de Yopougon. Tous, à a leur niveau, ont salué cette initiative de Maoulid national, car ce n’était que la célébration internationale (16ième édition) qui était organisée. Ils ont émis le vœu de voir cette activité se poursuivre, sans oublier de remercier tous les invités et donateurs pour la réussite de ladite célébration. Signalons la présence remarquable du chantre sénégalais Oumar NIANE venu chanter à la gloire de Dieu et de son Messager. C’est après une séance de "Wazifa” (séance de zikr) suivie de bénédiction que la cérémonie pris fin. Palmer31 II 381-8-12 1/01/70 4:21 Page 2 Islam Info N° 381 du Mercredi 27 Février au Mardi 05 Mars 2013 - du Araba 17auTarata 23iAI-Thany 1434 H PIRITUALITE INTERVIEW AVEC... IMAM DIAKITE MOUHAMED ABOU DE LA MOSQUEE DANGRE "L’héritage en Islam repose sur trois piliers” La question de l’héritage se pose avec acuité aussi bien dans le monde religieux que civil. Islam Info a rencontré pour vous l'Imam DIAKITE Mouhamed de la Mosquée d’Angré, dans laquelle il nous explique ce que c’est l’héritage, ses piliers, les conditions pour y avoir accès, les bénéficiaires et les interdits d’héritage. L’héritage en Islam qu’est-ce c’est ? L’héritage en Islam, c’est le profit que le vivant peut tirer de son parent défunt. On peut hériter d’un savoir, ou encore d’autres richesses immatérielles ou matérielles. Lorsque nous remontons à l’histoire de Zacharie (AS), ce dernier avait demandé à Notre Seigneur de lui donner un enfant qui serait son héritier. Et nous savons que les prophètes n’ont pas laissé de biens pour leurs progénitures, mais ils leur ont laissé la morale, la spiritualité et quelque chose de divin. Nous pouvons hériter de ce comportement, de cette bonne éducation, de cette bonne moralité de nos parents, ça c’est le coté spirituel. On peut aussi hériter du matériel, de l’argent, d’un terrain, de quelqu’un. Mais avant d’en venir à tout cela en profondeur, il faut le dire dans la vie, il y a deux situations : une situation ounous sommes vivants et une autre ou nous sommes morts. C’est pour cela que nous avons une science en Islam que nous appelons « Fara’id » couvrant toutes les lois qui touchent directement les défunts. La science de l’héritage que nous appelons donc en arabe « Al Fara’id », est une science qui touche la personne vivante qui profite des biens d’un mort. La quantité de ces biens peut être grande ou petite, pourvu qu’il ait L’héritage, c’est la part mesurée religieusement pour les personnes vivantes qu’elles acquièrent à partir des personnes qui sont mortes avec qui il existe des relations fermes. laissé quelque chose qui lui appartient. L’héritage, c’est la part mesurée religieusement pour les personnes vivantes qu’elles acquièrent à partir des personnes qui sont mortes avec qui il existe des relations fermes. Que peut-on hériter ? Comment l’héritage se fait ? Quels sont les droits qui doivent être vus avant tout partage de l’héritage ? Pouvez- vous nous éclairer sur ces droits ? Ils sont classés en cinq catégories. En effet, lorsque quelqu’un meurt et laisse des biens, avant de parler d’héritage, on parle de cinq choses importantes. Nous prenons en premier lieu, les frais qui rentrent dans le traitement du décédé : le lavage mortuaire, le linceul, ...tout cela est pris en compte de ses biens avant de parler de l’héritage. Un second droit : rembourser les prêts ou les dépôts. Le décédé est parti et a laissé des richesses, mais il y a des personnes qui avaient fait un dépôt chez lui ou qui lui avaient fait un crédit qu’il n’a pas remboursé avant sa mort. Avant de parler d’héritage, il faut d’abord rendre l’argent des créanciers. Troisièmement, il faut rembourser le crédit entre le défunt et Dieu. En effet, s’il est mort avant d’avoir payé sa zakat, il faut dans ce cas payer celle-ci. Ceci est la loi de Dieu, qui doit être appliquée avant de parler d’héritage. Quatrièmement, il y a d’autres choses, "AI Kafara”, le rachat, qui doit être fait avant de parler d’héritage. Qu’est ce que c’est ? Par exemple, il était dans une maison qu’il louait et il est mort. Avant de parler de l’héritage, on paie le loyer avec ses biens. Cinquièmement, s’il a fait son testament qui est important en Islam, il faut en tenir compte avant de distribuer l’héritage. Je profite de l’occasion pour inviter tous les musulmans à faire leur testament. Mais celui-ci ne doit pas dépasser un tiers des biens du décédé. Il serait donc mieux de faire un acte notarié en ce sens là. Et c’est après tout ça que vient l’héritage à proprement parler. Nous avons entendu dire que l’héritage aussi a des piliers, lesquels ? En effet, l’héritage en Islam a bien des piliers. Le premier pilier est le défunt. Il faut qu’on constate le décès. S’il n’y a pas décès, il n’y a pas d’héritage, il faut donc réellement constater que la personne est morte. Le deuxième pilier est l’héritier, ce dernier doit être vivant. Il faut prouver que celui à qui est destiné l’héritage est vivant. S’il n’est pas vivant, toutes les conditions ne sont pas réunies. Troisièmement, l’objet ou l’argent ou encore la richesse, c’est-à-dire le legs qu’on laisse doit être disponible et palpable. Il faut donc que ces trois conditions soient remplies. S’il n’y a pas de biens, on ne parle pas d’héritage. Pouvez-vous nous dire qui peut hériter ? Il y a des conditions pour hériter qui sont au nombre de trois. Tout d’abord, il faut qu’il y ait un lien de mariage bien fondé. Dans ce cas là, l’épouse est héritière, l’époux est héritier et les enfants aussi sont héritiers. Deuxièmement, il faut qu’il y ait une filiation, c’est-à-dire un lien de parenté proche. Je donne un exemple, je me suis marié, j’ai fait des enfants, mes enfants dans le mariage peuvent hériter de moi. Si le mariage est légal islamiquement, la femme ou l’époux peut hériter de leurs conjoints lorsque ceux-ci décèdent. Comme illustration, nous prendrons l’exemple de l’arbre, de ses branches qui sont des enfants avec le tronc qui est l’essentiel c’est-à-dire l’homme et la femme. Les fruits viennent s’ajouter aux branches. Des frères et des soeurs des époux rentrent dans certains cas dans ce mariage : ce sont l’oncle dans la lignée ou la tante dans la lignée, ceux là peuvent intervenir dans certains cas. Il y a aussi des personnes qui peuvent hériter par alliance simple : lorsqu’un homme affranchi son esclave, que ce dernier a des biens et s’il meurt et qu’il n’a pas de parents, celui qui l’a affranchi peut hériter de lui en cas de décès de l’esclave affranchit. Je voudrais ajouter qu’il faut remplir des conditions pour hériter d’une personne : avoir un certificat de décès et la confirmation du décès, remplir les conditions qui nous permettent d’être héritier, c’est-à-dire par exemple être partie prenante d’un mariage. Maintenant pouvez-vous nous dire qui sont ceux qui ne peuvent hériter ? Les entraves à l’héritage, parce qu’il y en a, mais la communauté ne le sait pas et elle ne demande pas non plus. Premièrement, la servitude, Dieu merci l’esclavage est abolit. Mais un esclave n’hérite pas et on n’hérite pas non plus de lui à part son maître, parce qu’il ne s’appartient pas. Lui et ses biens appartiennent à son maître, mais quand il meurt, même s’il a des enfants, ceux là n’héritent pas, lui aussi ne peut pas hériter de quelqu’un parce qu’il est dans la servitude, tout revient au maître. Deuxièment, la différence des religions. Un mécréant ne peut pas hériter d’un croyant et un croyant ne peut pas avoir l’héritage d’un mécréant. Il y a un hadith dans ce sens de Oussama boun Zayd, que Dieu soit satisfait de lui, qui dit que le Prophète (SAW) a dit "Le musulman n’hérite pas d’un mécréant et un mécréant n’hérite pas d’un musulman”. Mais un esclave n’hérite pas et on n’hérite pas non plus de lui à part son maître, parce qu’il ne s’appartient pas. Lui et ses biens appartiennent à son maître, Le consensus se trouve dans ce hadith. Maintenant, il y a une troisième condition qui peut nous priver de l’héritage, tuer quelqu’un sans preuve. Le tueur ne peut pas prendre l’héritage de sa victime. Si vous avez tué votre père pour avoir ses biens parce que vous étiez pressé d’avoir ses richesses, cet héritage ne vous est pas destiné, et il faudrait préciser que cela soit un homicide avec préméditation ou sans préméditation, vous n’avez pas droit à cet héritage. Quel est le genre d’oncles et de tantes qui héritent, parce que nous remarquons dans notre société que souvent ce sont eux qui se battent pour hériter Les oncles qui doivent hériter sont au nombre de quinze. Premièrement, si le fils n’est pas là, sa descendance peut hériter. Nous pouvons parler de patriarcat ici. Deuxièment, le père et le grand-père, donc l’ascendance peut hériter. Le frère de même père et de même mère, rentrent dans l’héritage. Le frère du même Au moment de faire le partage de l’héritage si certains parents lointains sont là, ... on peut prendre une partie qui ne dépasse pas le tiers et la donner à ces derniers. père rentre dans l’héritage. Le frère de la même mère qui hérite que du coté de la mère. Le fils du frère de même père et de même mère. Le mari rentre dans l’héritage. L’oncle du même père et de la mère que votre père rentre dans l’héritage. L’oncle du côté du père seulement et le fils de l’oncle du même père. L’un annule l’autre par son absence. Nous remarquons lorsque nous lisons dans le Coran, des informations sur le partage de l’héritage, différentes quantifications concernant les parts d’héritiers. Pouvez-vous nous en parler? C’est vrai qu’il y a des mesures dans l’héritage. Et ces mesures sont au nombre de six car le partage de l’héritage se fait forcément avec ces six quantités : La moitié, le quart, le huitième, les deux tiers, le tiers et le sixième. Je donne un exemple : une femme mariée en Islam qui meurt sans enfants, son mari prend la moitié de ses biens, sa mère prend le sixième, le père prend cette même quantité. Alors qu’un homme marié qui meurt sans enfant laissant sa femme, celle là a le quart de ses biens tandis que son père a un sixième ainsi que sa mère. Donc c’est comme ça que se fait le partage. Lorsque l’homme meurt et qu’il a des enfants, la présence d’enfants change la donne. Dans ce cas, au lieu que la femme ait le quart des biens de son mari, elle prend un huitième, le père du défunt a un sixième, sa mère a un sixième et ainsi de suite. Mais si c’est la femme qui meurt et qu’elle laisse des enfants, au lieu que l’homme ait la moitié des biens de son épouse, il a plutôt le quart, le père et la mère de la décédée ont chacun un sixième et tout le reste revient aux enfants. Est-ce que des gens qui ne sont pas héritiers par filiation peuvent avoir quelque chose dans les biens du défunt ? Oui, Dieu le dit dans le Coran. Au moment de faire le partage de l’héritage si certains parents lointains sont là, même s’ils ne sont pas héritiers et qu’ils sont dans le besoin, avant de procéder au partage de l’héritage, on peut prendre une partie qui ne dépasse pas le tiers et la donner à ces derniers. Tout cela pour ne pas créer de jalousie. On peut les servir un peu avant de rentrer dans le partage de l’héritage. Autour du défunt ou de la défunte, beaucoup de gens peuvent avoir des cadeaux comme souvenir. Si Dieu n’avait pas parlé de ça, ils n’auraient droit à aucun cadeau. C’est pour cela que Dieu a dit dans le Coran, que pour les parents lointains qui sont présents au moment du partage, il faut avoir la gentillesse de les satisfaire un peu, ne serait-ce qu’avec de petits cadeaux. DFK A suivre... II 381-8-12 1/01/70 4:22 Page 3 Islam Info N° 381 du Mercredi 27 Février au Mardi 05 Mars 2013 - du Araba 17 au Tarata 23iAI-Thany 1434 H - ÏE DE LA COMMUNAUTÉ YOPOUGON INSTALLATION DE LA SECTION DE LA LIGUE DES ETABLISSEMENTS CONFESSIONNELS ISLAMIQUES Bamba Vakramoko désigné Président La Ligue des Etablissements Confessionnel Islamique et Medersa en Côte d'Ivoire (LECIM) a procédé à l'installation de sa section dans la commune de Yopougon. C'était le Mercredi 25 Rabioul Awal 1434 de l'hégire; correspondant au 06 Février 2013. C'est en présence de un par terre de membres du corps d'enseignants islamiques que s'est tenu cette cérémonie d'installation de la section LECIM de Yopougon. Elle a eu pour cadre l'enceinte de l'école confessionnelle islamique Ar-Rachad au quartier SICOGI de ladite commune. En effet, depuis La photo de famille pour immortaliser l'installation de la section LECIM de Yopougon. sa création le 15 Avril 2012; les responsables de la Ligue des Etablissements Confessionnels Islamiques et Medersas en Côte d'Ivoire (LECIM) se sont attelés à l'enracinement de leur structure. Yopougon est la 11ème section à être installée; après celles d'Anyama; Abobo; Dabou; Daoukro, Soubré; Adzopé etc.. C'est l'Imam Bamba Vakramoko qui a été choisi pour diriger la toute nouvelle section du LECIM à Yopougon. Il a reçu les statuts et règlements intérieurs de l'organisation et le Noble Coran des mains de l'Imam Sangaré Ibrahim, Président national de la Ligue des Etablissements Confessionnels Islamiques et Medersas en Côte d'Ivoire (LECIM). Ce dernier a exhorté son représentant à Yopougon au travail conformément au livre divin et ces textes qui régisse la ligue. Il a surtout exprimé sa confiance en sa personne dans la mise en œuvre de leur feuille de route avec probité. Pour le président de la LECIM à Yopougon; "la tâche à lui confiée n'est pas facile; c'est un travail d'ensemble qui pourra aboutir à de meilleurs résultats". Rappelons qu'à la suite de Yopougon; la section de Bouaké a été installée. Plusieurs autres suivrons dans les toutes prochaines semaines; comme celles de Man; San- Pédro; Divo et Gagnoa. Sanogo Mamadou mirât YOPOUGON 1QEME CARAVANE DE MAHOULID DU FJM-CI Des activités sportives pour commémorer la naissance du Prophète (SAW) Quatre jours d’intenses activités pour célébrer la naissance du Messager d’Allah (SAW) est l’attitude adoptée par le Forum des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (FJM-CI). Cette édition de la caravane mahoulid du FJM-CI s’est tenue du jeudi 14 au dimanche 17 février 2013 à Yopougon Port Bouët 2. Permettre aux jeunes musulmans de se retrouver et pratiquer des activités instructrices et sportives, dans un cadre religieux sont les objectifs que veulent atteindre le FJM-CI. La période choisit pour tenir ces évènements est le mahoulid, qui est significatif dans la vie d’un musulman. Ce sont un tournoi de football, une lecture Coranique, une conférence, concours et une marche qui ont meublé cette 10ème édition. La FJM-CI regroupe en son sein des associations à travers la Côte d’Ivoire, la célébration du mahoulid à travers une caravane Cheick et membres du FJM-CI à la tête de la Imam, marche à la gloire est un moyen de rassembler ses membres pour marquer une pause et évoquer le nom du Prophète (SAW) qui est la lumière de l’Islam. Le Cheick Koudous s’est dit fier de la jeunesse musulmane, garant de la communauté musulmane dans les années à venir. Il a saisi du Prophète (SAW). l’occasion pour inviter la jeunesse musulmane à s’unir, cette union ne sera possible que si elle parvient à se réconcilier avec elle-même et avec les autres. A ce titre, l’Imam Diabaté Adama de la mosquée de Selmer, représentant du COSIM a exhorté cette jeunesse à ne pas baisser les bras dans cette recherche de la paix. Selon lui, le musulman doit savoir imposer la paix si le dialogue ne passe et ce n’est qu’à travers son comportement pacifique que cela est possible. Le Prophète (SAW) est un modèle pour atteindre cet objectif. L’imam Traoré Yacoub de la mosquée du 22ème l’a relevé lors de sa conférence sur le thème " la réconciliation telle que recommandée par le Prophète (SAW)”. Il a fait un rappel du pardon accordé par Mohammed aux non-musulmans, même à ceux qui avaient cherché à le tuer et qui s’étaient opposés à sa mission durant de nombreuses années. Et de par ce pardon, beaucoup de mécréants sont devenus des musulmans. C’est cet exemple que le musulman doit suivre pour apporter sa pierre à l’édifice de la réconciliation. Une lecture complète du Saint Coran a été faite au domicile du Cheick Koudous pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire, dans la communauté musulmane et pour le rétablissement du Cheick Koudous alité. Outre ces rappels à la jeunesse, Huit écoles confessionnelles se sont confrontées au cours du tournoi de football, sorti de cette compétition l’équipe hidayatoul nachia pris le dessus sur celle de sabihi fallah . Plus d’une heure de marche a été effectuée par des femmes, hommes et enfants avec à leur tête, les imams et responsables du FJM-CI. "Une manière pour permettre aux personnes qui n’ont pas l’occasion de pratiquer le sport de le faire” indique le chargé de communication de l’association, Traoré, mais " pour aussi montrer notre amour au Prophète (SAW) " ajoute-t-il. Les portes de la caravane se sont refermées après la remise de trophée aux meilleures équipes, rendez-vous est donné pour l’année prochaine inch’Allah. Sira CULTURE DEDICACE DE L’ALBUM D’OUMAR NIANE 8 titres à la gloire d’Allah et de son Messager (SAW) La musique religieuse musulmane pourra désormais compter dans ses registres, une voix qui touche les cœurs et les esprits. Cette voix s’est inscrite dans l’adoration de Dieu depuis 2007. Cette voix est celle du célèbre chantre Sénégalais venu des bords de la Téranga, Oumar NIANE, qui vient de sortir son 1er album intitulé ” Tabiibii” qui signifie (Mon médecin). C’était le dimanche 17 février 2013 à la salle de mariage de la Mairie de Treichville. Inspiré par le Cheick Ibrahima Nias, Oumar NIANE écrit 8 textes dont les Oumar Niana lors de la séance de dédicace de son nouvel album tenants et les aboutissants sont la glorification de Dieu et de son Messager. De l’amour accordé au Prophète Mouhammed (SAW) à la reconnaissance des bienfaits de Dieu en passant par les prières formulées à l’endroit de tous les musulmans ; ce titre évocateur ne laisse personne indifférent. Le chantre expliquera que cet album est le fruit des efforts consentis par ses fans, mais surtout le soutien sans faille de ses parrains et amis. C’est pourquoi, il remercie le Ministre Sidiki KONATE, parrain de la cérémonie et le Cheick Abdel Aziz Oumar CHERIF ; qui n’ont ménagé aucun effort pour la sortie de cet album. Avant que le public n’ait droit à quelques titres du nouvel album, les personnalités susmentionnées ont tenu à rendre hommage à Oumar NIANE pour la qualité de ses œuvres, mais surtout pour l’originalité et la spiritualité qui s’y dégagent. "Je serai un acteur essentiel de la promotion nationale et internationale de cette œuvre, car cette œuvre a une histoire et la voix d’Oumar NIANE est un don de Dieu” disait le Ministre Sidiki KONATE. Pour Cheick CHERIF Oumar, Oumar NIANE n’est pas un chantre ordinaire, car ses chansons sont inspirées des textes de Cheick Ibrahim Nias. La presse a eu droit à un moment d’échanges avec l’artiste pour comprendre davantage " Tabiibii”. Après la bénédiction de clôture faite par Oumar NIANE, la séance de dédicace s’est suivie. Palmer31 II 381-8-12 1/01/70 4:22 Page 4 Islam Info N° 381 du Mercredi 27 Février au Mardi 05 Mars 2013 - du Araba 17 au Tarata 23iAI-Thany 1434 H ^§LAM AU FEMININ * \-^OnfidenCe Sidibé Ramatou Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à confidencesira@yahoo.fr La beauté de l’épouse, une affaire du couple Ma femme est très belle, mais je constate qu’au fur et à mesure qu’on avance, elle se délaisse. C’est une brillante intellectuelle. Elle s’habille comme une villageoise. Alors que moi je suis enseignant dans un lycée de jeune filles toujours bien habilles...je suis tourmenté, que faire ? Constat est fait de nos jours que les femmes une fois dans le foyer ont tendance à ne plus prendre soin d’elles. Pour elles ce pourquoi elles le faisaient est un acquis, elles n’ont pour ainsi rien à prouver. Et pourtant elles ne devraient pas perdre de vue qu’une relation s’entretient, se nourrit et s’arrose au risque de voir s’installer un éloignement progressif des deux conjoints. L’on pourrait penser que cette mission serait la responsabilité de la femme or tel n’est pas le cas. Apprendre à communiquer avec l’autre Votre femme a tendance à se négliger, vous devrez être en mesure de le lui faire savoir mais pas de façon brutale. Une relation, surtout le mariage doit être basée sur la communication, il faudrait de part et d’autre que chacun soit en mesure de faire savoir à I’ autre qu’ est ce qui ne va pas, qu’ est ce qu’ il voudrait ou pas. Choisissez une manière succincte pour interpeller votre femme sur sa négligence. Faire savoir ce que vous voulez par des gestes Vous pouvez de tant à autre lui faire des cadeaux selon vos goûts vestimentaires, à la longue elle saura que c’est dans ce style que vous la préférez. Ne manquez pas de lui faire des compliments sur une coiffure bien faite, son maquillage, son habillement, S’adresser au secrétariat ou aux responsables de quartier pour le paiement. elle saura ainsi que vous faites attention à elle et que vous ne la confondez pas avec les meubles. Les invitations surprises ne vous feront aucun mal, le choix du lieu va déterminer sa tenue, elle fera beaucoup plus attention a son physique. Vous pouvez même lui donner de quoi refaire sa garde robe par moment tout en vous assurant qu’elle maitrise vos différents goûts. Comme le dit un artiste, « il n’y a pas femme prête a porte » c’est a l’homme de lui faire savoir ce qu’il aime et l’amener à s’y accommoder. Implication des femmes Etre femme mariée, c’est avoir des défis constants : plaire a son homme, éduquer les enfants, assurer l’harmonie de la famille. Au fil des années, certains de ces défis sont délaissés surtout celui de plaire à son homme. On dit souvent que c’est l’extérieur qui attire et l’intérieur qui retient, pourtant pour retenir, il faut jouez de son charme, restez toujours pimpante, coquette, propre, accueillante pour son homme. La femme doit être une énigme pour son homme, elle doit l’amener à résoudre ce mystère .Elle doit être une perpétuelle découverte agréable pour son homme, toujours susciter du désir chez son conjoint et non du dégoût. Toutes ces implications éviteront inchallah que votre mari ne soit porter vers l’extérieur. Alors mesdames surprenez agréablement votre époux. L’entretient d’un foyer nécessite l’implication des deux conjoints, chacun doit s investir dans la relation afin de revivifier constamment l’amour et surpasser la monotonie qui tue le mariage. em oign âge AVERTISSEMENT L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous Avertissements aux féticheurs pseudo-marabouts! Louange à Allah SWT et prière et paix sur Son Prophète (SAW), nous avons reçus plusieurs révélations par rapport à propos de ses féticheurs qui se disent marabouts définis comme un homme saint. Lors d’un de mes voyages à Niamey, lors d’une des séances de Rokya, je récitais le Coran sur un patient et un djinn a parlé. Je lui ai demandé : « Tu es de quelle religion ? ». Il répondit : « Je suis musulman ». Je dis : « Mais comment toi un musulman, tu travaille pour un sorcier ? ». Il dit : « Mais le sorcier pour qui je travaille est un Imam. Je dis : « La Awla wala Kouwata Ilia Billahi. En tout cas, puisque tu as compris que c’est un sorcier, tu ne dois plus travailler ». Il dit : « Effectivement, le pacte que l’Imam a fait avec le diable est de ne pas faire la prière de Dhohr ». Donc vous voyez comme le satanisme peut des cacher derrière l’habit de la religion ? Le pire est que tous ceux qui vont chez lui pour demander ses services grâce aux pouvoirs que le diable lui a donné, tous sortent de A T 7e de Couple L’argent et les dettes, ennemis du couple ? L’argent ne fait pas le bonheur, et les problèmes d’argent ne font pas forcément les longues relations non plus ! Attention aux dettes... On ne compte plus les critères qui rentrent en ligne de compte dans les opérations de séduction. Si avant vous deviez surtout vous préoccuper de la fraîcheur de votre haleine ou du choix de votre tenue, il faudra désormais aussi vous soucier de vos finances. En effet, la responsabilité fiscale est devenue l’un des critères principaux dans le cadre de la poursuite, ou non, d’une romance... C’est une enquête menée par le site CreditCards.com qui ouvre ce débat ! Le site internet s’est penché sur les critères des hommes et des femmes concernant le passif financier de leur partenaire actuel ou potentiel. En d’autres termes : Pourriez-vous L stuces - Beauté le shampoing: Optez pour un produit adapté à votre nature de cheveux (secs, gras, colorés, etc.) Cela est important ! Ensuite, ne le \V^adith & Versets tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr. l’Islam et entrent dans le pacte satanique. Cet exemple est juste introductif et je vais en citer quelques autres pour planter le décor Incha Allah. Nous avons soigné une femme à Dakar, puis elle est revenue dire que le djinn était encore là. On lui a demandé si elle avait enlevé tous les gris gris, car nous disons à tous nos patients d’enlever tous les gris gris, bagues de protection, tout ce qui est accroché où enterré chez eux, parce que c’est du chirk et ça ramène les djinn. Elle a répondu qu’elle avait tout enlevé sauf un parce que ce dernier l’avait guéri lorsqu’elle était très malade grâce à un marabout. Et nous avons ramené le djinn qui était accolé au gris gris à qui j’ai demandé : « Qu’est ce que tu fais avec cette dame ? ». Il repodit qu’on lui avait fais fais un sacrifice qui est du chirk, pour qu’il lui donne la santé, mais en échange elle ne pourrait pas travailler et ne pourait se marrier non plus. Donc non seulement c’est du chirk , mêm si ça te fait un bien, ça va te faire plus de mal d’ailleurs. En ce qui concerne les gris gris certains savants autorisent les continuer une relation avec une personne endettée ? Si 37% des hommes ont affirmé que non, près de 55% des femmes avouent qu’elles préféreraient mettre un terme à leur histoire. D’ailleurs, 70% d’entre elles estiment que le simple fait de cacher des dettes à son conjoint est un sérieux motif de rupture ! Le même pourcentage s’applique si le partenaire n’est pas en mesure de faire face aux dépenses courantes de la vie quotidienne, comme les factures. Vénalité pour certains, bon sens pour d’autres, reste que l’étude démontre une fois de plus que l’argent est au cœur des problématiques qui fragilisent un couple. Ce que les résultats ont néanmoins détonnant, c’est la disparité qui apparaît entre les réactions des hommes et œlles des femmes. 55% des femmes changez pas tout le temps, choisissez-en un fait pour vous, vous pouvez le changer tous les mois. Massez le cheveu doucement en faisant des ronds ce qui permettra une bonne circulation du sang au niveau du cuir chevelu ce qui évitera la chute de Dao Fatime Kaba seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage... amulettes qui ne contiennent que le Coran ou les invocations prophétiques, mais d’autres les interdisent toutes, car l’interdiction des amulettes dans le hadith est générale et absolue. Pour ma part il fut un temps où j’hésitais à les condamner car je ne savait pas ce qu’elles contenaient. Mais toutes les amulettes que nous avons retirés aux patients contiennent systématiquement les carrés magiques, les chiffres, les noms bizarres, même si elles contiennent des sourates et des prières adressées à Allah, et les tous les djinn liés à ces amulettes nous ont systématiquement dit que c’est du chirk et combien de fois avons-nous enlevé les djinn des patients qui nous ont dit : « Mais vous voulez que nous devenions musulmans, mais ce sont eux qui doivent devenir musulmans d’abord, ce sont des mouchrikins ! Et ils viennent vous voir pour nous enlever alors c’est eux même qui sont allés nous cherchés avec leurs sacrifices »...A suivre Le Cheick Abderraouf Ben Alima bamaroun@yahoo.fr seraient prêtes à mettre fin à leur relation contre seulement 37% des hommes, et 70% des femmes trouvent que c’est une raison valable de rompre contre 54% des hommes. « Notre société, même si elle a évolué, est encore basée sur un modèle où l’homme est œlui qui apporte la sécurité du foyer » explique Vivienne Secka, thérapeute, « Beaucoup de femmes qui se prétendent libérées, voire un peu féministes, gardent ce mode de fonctionnement en elles, même sans forcément en avoir conscience, c’est une éducation qui a été transmise au fil des années, par les modèles qui nous entourent ». Rassurons-nous tout de même, 68% des femmes et 70% des hommes sont prêts à essayer d’influencer les décisions financières de leur conjoint. Sûrement une façon de rétablir une situation moins conflictuelle, et plus sereine pour l’avenir du couple ! Paré Ahoua cheveux. En hiver, ne pas laissez le shampoing plus de 3 min (sinon vos cheveux risqueront d'être électriques) En revanche, laissez agir l'après shampoing environ 5 à 6 min , il agira comme un masque. Abou amirat Tradition rapportée par Aboû Dâoûd : Aïcha (radhia Allâhou anha) raconte qu'une fois, sa sœur, Asma (radhia Allâhou anha) entra chez le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) avec des vêtements transparents. Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) se détourna d'elle et dit: "Ô Asma, quand la fille devient pubère, il ne convient pas de voir d'elle une autre partie que œlles-ci (et il lui indiqua le visage et les mains)."(Hadith Moursal) Islarriro Editeur et Propriétaire : Les Editions Alif SARL au capital de 5.000.000 Fcfa u DG des Edition Alif: E.D Othman u Autorisation de publication N° 255/MI/DGA/DAGP/SDPR/SAG du 29 mars 2®jj u Dépôt légal : N° 7924 du 28 février 2006 u N° CC: 0812725 S u RCCM: CI-ABJ-2008-B-3439 u N° CNPS: 129 152 u Compte SGBC-siège: 011149854472 ^Directeur Général et Directeur । de Publication: CISSE Mamadou u Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (05-37-07-36) u Secrétaire Général de rédaction: TOURE Fousseni u Consultant : Imam Méïté : 05 38 12 83 u Serviœ Commercial : Cissé AICHA Tel : 22 42 43 21 / Cel : 66 89 53 01 / 01 69 54 70 u Serviœ Religion : Koné Baffo u SIEGE SOCIAL : Boulevard Latrille-ll-Plateaux - Cel 60-14-89-22 u E-mail : islaminfoci@yahoo.fr / Site Web : http : //www.islaminfo-ci.org u Impression : Sud Action média Tel. : 21 35 03 72 / 21-35-27-85 u DISTRIBUTION : EDIPRESSE u Tirage : 5.000 exemplaires u Régie | publicitaire: Maison d’Afrique MADINGO u Tel: 22 48 48 88 / Fax: 22 48 48 84 II 381-8-12 1/01/70 4:22 Page 5 12 Islam Info N° 381 du Mercredi 27 Février au Mardi 05 Mars 2013 - du Araba 17auTarata 23iAI-Thany 1434 H ^ TERNATIONAL Pal mer 31 Ouedraogo Inoussa ISLAM EN FRANCE CONVERSION A L’ISLAM Windows 8 en berne : Microsoft En 25 ans, le nombre de conversions à l’islam a double enrage contre les fabricants de PC Le journal américain The New York Times se fait l’écho d’un phénomène français dont ici on parle peu. Selon certains experts, en l’espace de 25 ans, le nombre de convertis à l’islam aurait doublé. Selon Bernard Godard, chargé des affaires religieuses au Ministère de l’Intérieur « le phénomène de conversion est important, et impressionnant, surtout depuis 2000_ Sur environ 6 millions de musulmans en France, il y aurait aujourd’hui environ 100 000 convertis, contre environ 50 000 GRANDE BRETAGNE VERS UN RECORD DES CONVERSIONS A L’ISLAM Toutes les sociétés occidentales assistent à la conversion en niasse de leurs ressortissants La France n’est pas le seul pays à voir bon nombre de ses concitoyens embrasser l’islam. Les États Unis, les Pays Bas, l’Espagne, l’Allemagne, le Danemark, l’Angleterre, la Belgique, l’Australie ... toutes les sociétés occidentales assistent à la conversion en masse de leur ressortissants, l’islam attire, l’islam séduit, l’islam progresse, Allahou Akbar ! L’ISLAM GAGNE LES CŒURS La Grande Bretagne, pays où la population musulmane augmente dix fois plus vite que la moyenne, en 1986. Selon des associations musulmanes, le nombre de convertis à l’islam en France serait plus élevé, certaines parlent de 200 000 conversions depuis 25 ans. Il est difficile d’avoir un nombre exact dans la mesure où les nouveaux musulmans ne passent pas forcément par les mosquées et associations musulmanes pour officialiser leur conversion. La hausse de conversions en France peut sembler paradoxale compte tenu de l’ambiance qui règne autour de l’islam. En effet, les attaques islamophobes sont rencontre aussi ce phénomène et les conversions à l’islam battent des records. Selon une récente étude élaborée par l’organisation britannique « Faith Matters » et publiée par le journal « The Independent », il y aurait au pays de Queen Elisabeth près de 100 000 britanniques convertis à l’islam. Ainsi chaque année ils seraient près de 5000 à embrasser l’islam et devenir musulman. DES CHIFFRES A LA HAUSSE En 2001, une précédente étude faisait état de 60 699 convertis mais en hausse et l’acharnement politico-médiatique autour de l’islam est constant. Aujourd’hui taper sur l’islam et les musulmans est très vendeur tant le plan politique que sur le plan électoral. Néanmoins, la majorité des français n’est pas dupe, beaucoup côtoient des musulmans au quotidien et s’interrogent sur l’islam, souvent la différence entre la perception qu’ils avaient de la religion via les médias et la réalité qu’ils vivent via les musulmans est telle, qu’il leur en tarde d’en apprendre davantage sur l’islam. La hausse du nombre de conversions est aussi le fruit de la da’wa, imams, prédicateurs, musulmans actifs... aujourd’hui la communauté musulmane connait mieux sa religion et en parle avec amour, foi et convictions mais elle agit aussi. L’humanitaire, le social, l’éducation sont autant de portes par lesquelles des non-musulmans apprennent à connaître l’islam et à goûter à la douceur de la foi. Ajib.fr comme le confirme Fiyaz Mughal directeur de « Faith Matter », il est difficile d’établir des estimations précises et fiables du nombre de personnes devenues musulmanes. Cette étude n’est donc qu’une estimation fondée sur une extrapolation du nombre de conversions de la ville de Londres en croisant les données des mosquées et des autorités publiques. Cependant, comme l’affirme Fiyaz Mughal "peu de gens contestent le fait que le nombre de conversions à l’islam au Royaume-Uni a augmenté de façon spectaculaire au cours des 10 dernières années”. Les raisons favorisant les conversions à l’islam sont diverses, mixité des populations dans les quartiers populaires, absence d’éducation religieuse, mariage mixtes, découverte de l’islam en pays musulman mais aussi curiosité née de la diabolisation de l’islam et des musulmans... Malgré, la propagande ambiante qui tenterait à faire croire que l’islam est une religion rétrograde, on constate bien au contraire que les conversions à l’islam se multiplient de jours en jours et que le Coran devient l’un des livres les plus vendus au monde. Ajib.fr Windows 8. Le dernier système d'exploitation n'a pas boosté les ventes de PC à Noël. Un revers pour l'éditeur, mais la victime reste le consommateur. Les résultats trimestriels de Microsoft, tout juste corrects, ont été l'occasion de dévoiler les chiffres de ventes de Windows 8. La dernière version du système d'exploitation star de la marque, lancée fin 2012, a été un échec relatif : seulement 60 millions de licences vendues. Sachant que les clients ne peuvent plus opter pour le prédécesseur Windows 7, cela signifie que l'engouement a été plus que modeste pour la mise à niveau des machines anciennes. Et la plus grande campagne marketing de l'histoire du groupe n'y a rien fait. Selon The Register, Microsoft n'aurait pas hésité à critiquer les constructeurs de PC, trop en retard sur leur époque. "Microsoft est très énervé contre les grands fabricants de PC, qui n'ont pas développé suffisamment de produits tactiles", explique une "source bien placée" au site britannique. En France, si officiellement les partenaires ont "fait un excellent travail" en proposant "des dizaines de références" pensées pour Windows 8, en coulisse, les langues se délient. Le Point.fr a aussi entendu de nombreux employés de Microsoft critiquer, sous le couvert de l'anonymat et parfois avant même la sortie du logiciel, les ordinateurs et tablettes proposés par les géants du PC. Ces derniers avaient pourtant reçu des directives claires dès le début de l'année 2012 afin de préparer des produits exploitant toutes les nouvelles fonctionnalités de Suivez Aldjouma Bokoum sur Al Bayane à travers les émissions: AL BAYANE 95.7 fm Ambêh nôdo: Tous les Dimanche 11h00 Kibaroya: Tous les Jeudi à 20h10 rediffusion Dimanche a 17h15 Kênêya:: Tous les Jeudi à 09h00 rediffusion 23h00 Baro: Tous les Dimanche 20h05 Un re-lancement le 9 février ? En tête des critiques, le manque d'ordinateurs équipés d'un écran tactile. L'interface de Windows 8 est faite pour être utilisée avec les doigts, et pas avec un clavier et une souris. Or, comme nous l'avions déjà affirmé en août 2012, les PC ne sont pas prêts. Les tablettes (dont l'excellente Surface) et les quelques ordinateurs tactiles sont à ce jour les seuls à pouvoir fournir une ergonomie optimale avec le nouveau système d'exploitation. Si bien que l'arrivée de Windows 8 en octobre dernier n'a pas boosté les ventes de PC, comme l'avait fait Windows 7 trois ans plus tôt. Le cabinet Gartner affirme que le nouveau logiciel n'a pas eu "d'impact significatif sur le marché au dernier trimestre de 2012, qui inclut Noël. Les "mauvais élèves" parmi les constructeurs de PC ne sont autres que HP, numéro un mondial, ou encore Acer, qui ne se détachent pas d'une gamme de faible qualité et peu adaptée au système Windows 8... qu'elle embarque pourtant systématiquement. D'autres, comme Asus ou Lenovo, et dans une moindre mesure Dell, on fait plus d'efforts, avec des ordinateurs haut de gamme bien pensés ou des innovations comme le tout-en-un Asus ET-2300 et son écran pouvant pivoter jusqu'à l'horizontale. Le lancement le 9 février de la nouvelle version de la tablette Surface, Surface Pro, pourrait être l'occasion pour Microsoft de relancer son système d'exploitation. Lepoint.fr bibo:issue 381 bibo:numPages 12 --