o:id 24519 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24519 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #339 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23466 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23640 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23650 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/58 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2012-05-02 dcterms:identifier iwac-issue-0001029 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content ADITH DE LA SEMAINE DU ARABA 11 AU TARATA 17 DJOUMADA SAANI 1433H L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM Selon Abou Musa (ra), le Prophète (saw): a dit: «Révisez constamment le Coran car, par Celui qui tient l'âme de Mohammad dans Sa main, il est plus fugace que les chameaux qui ont rompu leurs attaches». (Unanimement reconnu authentique). Selon Ibn 'Omar (ra), le Messager de Dieu (saw): a dit: «L'image de celui qui possède le Coran est tout à fait pareille à celle du propriétaire de chameaux. S'il vérifie souvent leurs attaches il les garde et, s'il les lâche, ils s'en vont». (Unanimement reconnu authentique). M SALAMA [histoire de son mariage avec le Messager ISAHD BADIKAHA CULTURE RECONCILIATION ACCUEIL DES PELERINS CONCERT D’OUMAR NIANE SEMINAIRE DU COSIM YOPOUGON Une posture dynamique au service de l’Islam Une nuit dédiée au Prophète Mouhamed (saw) les Imams à l’école des nouvelles techniques 2 Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H A lire cette semaine ITORIAL Palmer31 ans Islam Info cette semaine, vous aurez dans le Chapelet, l’histoire du Coran à Médine. Il s’agit des caractéristieues, du nombre et des spécificités des versets révélés dans cette sainte ville. Si la théorie du Big Bang a été pour la plupart des hommes une decouverte scientifique, Abou Ismaêl nous le montre à travers le Livre d’Allah, le Saint Coran. Depuis bien des années, cette théorie a été bien décrite par le Coran. En Vie de Communauté, nos reporters reviennent sur le séminaire de formation organisé par le COSIM de Yopougon dans le cadre des formations initiées par le COSIM nationanl. Par ailleurs, le concert dédié au communiouE Sous le haut patronage de monsieur Adama TOUNKARA ministre des mines et de l’énergie Sous la Présidence de monsieur KOUROUMA Mamadou commissaire du hadj, f,Sous le parrainage de monsieur CISSE Bacongo ministre de,, l’enseignement supérieur et de là'recherche scientifique. Sous la haute spiritualité du Cheick Aima Boikary FOFANA président du Cosim national, le COSIM de Koumassi a le plaisir de vous convier à la cérémonie d’ouverture de la première édition du séminiare de formation des Imams le samedi 05 Mai 2012 à 9 Heures qu’il organise du 04 au 05 Mai 2012 au lycée la COLOMBE de Koumassi HJRIRE DE LA SEMAINE HarounB C'est une petite fille qui va à la boulangerie pour commander un gâteau d'anniversaire: -"Bonvour madame,ve voudré un gâtô d'annifersaire fil vos plaît." -"A oui,qui faite son anniversaire?" -"Ma ptite foeur!" -"Ah,et il faut métré un nom sur le gateau??" -"Moui,pétale!" -"Oh,c'est joli comme nom,et qui a eu cette idée?" -"Ben fé parce après fa naissance,ma ptite foeur été sous un arbre dans fon berfeau et une pétale est tombée dedans alors on la appelé pétale!" -"Ah,et toi c'est quoi ton nom?" -"Poutrelle!" ■ I I I I l H . I l - ...........H I I H I I , <.H I I I l l l l l l .H I I b Prophète Mouhammed (Saw) par le chantre sénégalais Oumar Niane au complexe culturel Al Zahraa vous aait retracé. Koulibaly Khayder, après voir fait le compte rendu de la cérémonie d’accueil des pèlerins à Tafire, vous propose la ville de Badikaha. En plus du Carnet de revient sur la Route, constitution de cette localité. Enfin, il a interrogé pour vous, une octogénaire convertie à l’Islam. Enfin, en page International, le Chef de l’Etat Italien s’exprime sur la nécessité d’intégrer l’Islam dans la société Italienne. Bonne lecture | TECHNOLOGIE Ce fauteuil révolutionnaire va changer la vie des paraplégiques TURQUIE Une nouvelle forme de fauteuil roulant a vu le jour en Turquie. Révolutionnaire, il risque d'améliorer le quotidien des paraplégiques. Une nouvelle invention conçue par des scientifiques turcs risque de changer le quotidien difficile des personnes paralysées, a déclaré Gizmodo. En effet, baptisé le 'Tek Robotic Mobilization Device", cet appareil révolutionnaire permet aux paraplégiques de devenir plus autonomes. D’une part, l’engin électrique doté de roues est conçu comme un réel moyen de transport, leur offrant ainsi la possibilité de se déplacer sans effort. En outre, à contrario d'un simple fauteuil roulant pour lequel l’aide d’un tiers est souvent nécessaire afin de s’asseoir, ce robot quant à lui permet d’être totalement indépendant. Attaché par les hanches et à l’aide d’une ceinture robuste, l’utilisateur est tracté grâce à un système de balancier parfaitement pensé par les concepteurs. UN FAUTEUIL BON POUR LA SANTÉ Permettant aux paraplégiques de se faire transporter là où ils le désirent tout en étant débout, l’appareil leur empêche des problèmes cardiovasculaires grâce à une bonne circulation sanguine et évite la fragilisation de leurs os. Il faut savoir notamment qu’une personne n’ayant plus l’utilisation de ses jambes doit obligatoirement se tenir debout au minimum une heure par jour pour maintenir ses fonctions vitales. Par INNA LILLAHIWAINNAILLEHI RADJIHOUN La grande famille Traoré à Koroumba S/P Madinani, Daloa, Zuénoula, Issia, Gagnoa, San-Pedro, Abidjan ; La famille Koné à Goulia, Béoumi, Bouaké, Abidjan ; La famille Cissé à Sanhala à Boundiali ; El Hadj Lanciné Traoré chef notable à Zuénoula, les enfants de la défunte ; Veuve Touré Mamadou née Traoré Djélika à la BCEAO Abidjan, Traoré Souleymane huissier de justice à la cour d’appel de Bouaké et la section du tribunal de Boundiali; Touré Ibrahim à San-Pedro, Fanta, Mawa Fantagbé, Abou Yahaya, Saran, Macky et Ismaêl, leurs époux, épouses Remercient très sincèrement la famille de feu El Hadj Vane Touré à Daloa El Hadj Vassiriki Touré, épouse, frère et sœurs, Daloa, n NSÉE DE LA SEMAINE “Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre” steve jobs TOURNE ailleurs, psychologiquement, c’est une avancée considérable, plaçant les personnes paralysées à la hauteur de ses interlocuteurs. Une vidéo commerciale servant à promouvoir le Tek Robotic Mobilization Device a mis en scène Yusuf Akturkoglu, paralysé des jambes à la suite d’une chute à cheval il y a 5 ans, en train d’en tester son efficacité. On le voit ainsi, en place sur l’engin qu’il monte par l’arrière, en train de cuisiner, faire des courses ou encore aller aux toilettes. Une révolution pour les handicapés. Il peut même se lever de son lit après avoir fait venir l’appareil à sa portée NECHROLOGIE Odienné, Abidjan et à l’étranger ; El Hadj Mohamed Kamara et famille, la Direction Nationale de la BCEAO et tout son personnel ; les imams de la riviera CIAD promo ; les amis et connaissances de la CIAD ; Mr. Doubia Djakaridja et son épouse à la CIAD; Diakité amadou, son épouse, ses frères et sœurs à la CIAD ; Cissé Abdallah de manière télécommandée. UNE COMMERCIALISATION MONDIALE Le Tek RMD est disponible en cinq tailles et va être commercialisé en Turquie cette semaine. La compagnie projette également de les mettre en vente en Europe et aux États-Unis. Son prix est d’environ 11 000 euros. L’appareil rappelle étrangement le Segway, un engin sur roues à la même allure, mais qui était destiné à un public large et dont la conception ne permettant pas aux paralysés des jambes de s’en servir. Dédié Auguste à la CIAD; Veuve Kouyaté Djégnalé agent BCEAO à la retraité ; la famille de feu El Hadj Ousmane Coulibaly à Abidjan, Daloa; Pr. Keita Kader et son épouse ; M et madame Souaré Lanciné ; la communauté musulmane d’Aghien ; les amis de Souleymane, Abidjan, Daloa, Korhogo, Boundiali ; Mmes Cissé Fanta épouse Konaté ; Touré Nabintou épouse Ouattara ; Touré Awa ; Bouhet marie épouse Touré et veuve Fanny Salimata Pour le soutien moral et matériel lors du rappel à Dieu le 24-04-2012 de leur mère, belle-mère, sœur, tante, grand-mère, arrière grand-mère, amie ; hadja Nanfoussiata Koné. Ils les informent par la même occasion que les cérémonies du 40è jours auront lieu le dimanche 06 mai 2012 Inch’Allah à Daloa dans la cour familiale QUE DIEU AIT PITIÉ DE TOUS NOS DÉFUNTS Haroun B Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Tarata 17 Djoumada Saani 1433 H grégorien Hégirien Mercredi 02 Mai Araba 11 Djoumada Saani 12 Djoumada Saani Jeudi Vendredi Samedi 03 Mai Lamissa 04 Mai 05 Mai 13 Djoumada Saani 14 Djoumada Saani 15 Djoumada Saani 16 Djoumada Saani 17 Djoumada Saani Dimanche 06 Mai 1^^ M 07 Mai 08 Mai Ténin Tarata RADIO FM 93.6 !j>o©WUP' RECEVEZ ZAMANTAARE TOUS LES LUNDIS DE 20HA22HETLEMARDI A 21H 00. Présentation jah Oustaz en Haoussa et en Français Tel : 2124 03 47 /66 08 46 62/05 20 93 46 HEURES DE PRIÈRE SOUBH: 05h 30 ZOUHR: 13h OO ASR : 16h OO MAGHRIB : 18h 30 ICHA : 19h 20 Une radio musulmane à Bouaké au service du pays profond ortrait Sanogo Mamadou sanoma 74@yahoo.fr apelet El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr L'IMAM ABOU OUMARIBN ABDOUL BARR Un des grands spécialistes du hadiUi NAISSANCE Al Hâfiz Abou Oumar Ibn Abdoul Barr fut un grand spécialiste du hadith. Il était affilié à l'école malikite et originaire d'Andalousie (actuel Espagne). Il est né en 368 de l'hégire à Qurtubah (Cordoue). SON NOM Il est Youssouf Ibn Abdallah Ibn Muhammad Ibn Abdoul Barr An Namari. Le Hâfiz, le Cheick des savants d'AI Andalus, l'un de ses grands savants du hadith en son temps, et un de ceux qui avaient la meilleure mémorisation de la Sunnah. Son père était déjà connu. Durant les troubles, il s'est déplacé de son domicile à Qurtubah (Cordoue), à l'Ouest de l'Andalousie, pour s'installer à l'Est où il alternait entre les villes de Dénia, Valencia et Xàtiva. SON ÉTUDE ET SES MAÎTRES Il a étudié, notamment auprès de l'Imam Abou Oumar Ibn Al Makawî et du Hâfiz Abul Walîd Ibn Al Fardî qui a laissé une forte empreinte sur lui et a fait de lui l'un des plus grands spécialistes du hadith de tous les temps. SES PAIRS FAISANT SONT ÉLOGE Ibn Abdoul Barr a fait l'objet de nombreux éloges. On peut citer entre autres, ce que l'Imam Abou Ali Al Jayyâni a dit de lui : « Abou Oumar était infatigable dans la recherche de la science et était assidue en cela, et il fut plus grandiose et qualifié que ceux qui le précédèrent en Andalousie. Abou Oumar était d'ailleurs très célèbre à travers toute l'Andalousie. Les gens voyageaient à sa rencontre et apprenaient de lui. Il écrivit de nombreux ouvrages qui ont traité tous les domaines de science. Et j'affirme qu’Abou Oumar n'était pas moins bon qu'eux (les autres savants), ni derrière eux. Il avait la préséance et était encré dans la connaissance de la Sunnah, du fiqh (jurisprudnce) et la signification des hadîth. Il avait aussi une vaste connaissance de la science de la généalogie et de l'histoire. » LA CRITIQUE FAITE À L'HOMME POUR UNE QUESTION D'ORDRE DOGMATIQUE Il a été critiqué pour une parole ambigüe concernant l'Istawâ d'Allah (le fait de dire qu'Allah s'est établit sur le trône) qui donnait, en apparence, une localisation du Seigneur des mondes (Exalté soit-Il)- SA CROYANCE METTANT EN CAUSE CETTE CRITIQUE Mais lorsque l'on regarde ses autres propos concernant Allah, on voit bien que cette parole n'est pas bien fondée. Car l'Imam Ibn Abdoul Barr a dit au sujet d'Allah : « L'Exalté n'est pas sujet aux mouvements et rien des caractéristiques des créatures ne se trouve en Lui. » Et il a dit aussi : « Sa venue n'est ni un mouvement ni une disparition, ni un déplacement, car tout ceci n'est valable que si celui qui vient est un corps ou une substance, or comme il a été établi qu'Il n'est ni un corps ni une substance; alors il s'en suit que Sa venue ne doit pas être comprise comme un mouvement, ni un déplacement. Et si tu médites cela en prenant en compte les expressions telles que : «l'heure d'untel est venue», ou « la mort est venue à lui», ou encore «la maladie est venue à lui » et ainsi de suite concernant ce qui existe et qui arrive à l'homme sans qu'il n'y ai pour autant de venue au sens propre du terme, alors tu comprendras tout cela. Et c'est d'Allah que vient la préservation et la réussite. » SES ŒUVRES Il fut l'auteur de nombreux ouvrages dont un excellent commentaire du livre "Muwattâ de l'Imam Malick" intitulé "At Tamhid" (l'introduction) ainsi que le célèbre Al-lstizkâr. Il a écrit aussi le Livre "Al Istiâb" (sur les noms des Compagnons), le livre "Al Intiqâ" (sur les Imams Malick, Abou Hanifah et A- Châfi'i) et le Kitâb Al Kafi (sur des sujets de jurisprudence avec les différents avis de l'Imam Malick et des grands savants de son école juridique). Il a eu d'autres livres sur la récitation du Coran et ses différents types de lecture et bien d'autres encore. SON DÉCÈS Imam Ibn Abdoul Barr a été rappelé à Allah en l'an 463 de l'Hégire au mois de Rabioul Sani, tel que cela fut mentionné par Al Qâdî lyâd. Qu'Allah fasse miséricorde à ce cher savant. le Coran à Médine CARACTÉRISTIQUES DES VERSETS MÉDINOIS Le Prophète (saw) émigra à Médine. Les Médinois accueillirent avec enthousiasme et hospitalité ce Loyal Messager. Paix et Islâm se propagèrent à Médine. Les musulmans médinois furent appelés Ansâr [les Soutiens] alors que les musulmans ayant quitté la Mecque pour s’installer à Médine, furent qualifiés de Muhâjirûn [les Emigrés], Le Prophète (saw) unit solennellement les Muhâjirûn et les Ansâr par un lien de fraternité. Il établit les fondements du nouvel Etat et s’engagea dans une réconciliation avec les juifs stipulant la liberté de foi et une défense commune de Médine. Le Prophète (saw) voulait ainsi assurer la sécurité des musulmans à Médine afin qu’il puisse propager l’Islam en dehors de cette ville. Le Prophète (saw) envoya des expéditions, dirigea les batailles et fut victorieux dans la plupart d’entre elles. Le nouvel ordre à Médine appela à la distinction de la révélation médinoise et à son harmonie avec la nouvelle société. La révélation faite au Prophète expliqua aux musulmans les fondements de leur religion, appela les gens à adhérer à une foi saine et accompagna le cortège de la prédication islamique d’un flambeau de lumière et de guidance. LES DIFFÉRENTS GROUPES RELIGIEUX À MÉDINE Suite à l’avènement et l’expansion de l’Islam à Médine, la société évolua, comptant principalement trois groupes religieux : musulmans, les juifs et hypocrites (munâfiqûn). 1. Les musulmans reçurent versets médinois traitant questions pointilleuses de les les des de la Législation islamique, des détails des jugements légaux, des divers types de lois - civiles, pénales, militaires, sociales, internationales -, des droits individuels, ainsi que des diverses oeuvres cultuelles et transactionnelles. Cela apparaît de façon manifeste dans des sourates comme Baqarah, An-Nisâ’, Al-Anfâl et Hujurât. 2. Pour ce qui est des juifs, Al-Al- les sourates médinoises débattirent avec eux. Elles leur rappelèrent leur passé, leur falsification de la Parole de Dieu, leur transgression du jour du Shabat, les assassinats des Prophètes qu’ils commirent, leur adoration du veau d’or, leur amour pour la vie matérialiste, et leur grand attachement à la vie. Dieu - Exalté Soit-Il - dit à leur égard : "Et certes tu les trouveras les plus attachés à la vie (d’ici-bas)..." [S 2 V 96], Par ailleurs, les versets médinois décrivirent l’état des juifs du temps de Moïse, ainsi que leur état après lui, du temps de Jésus et à l’époque de Muhammad - paix et bénédiction de Dieu sur lui. Ils montrèrent que leur comportement fut le même à ces différentes époques et que les nouvelles générations avaient hérité les vieilles manières de leurs aïeux. C’est pour cela que Dieu leur adressa, tous, un discours unique : "...Dis : "Pourquoi donc avez-vous tué auparavant les prophètes d’Allah, si vous étiez croyants ?" [ S2 V91], 3. Quant aux hypocrites, le Coran leur fit face, dévoila au grand jour les tréfonds de leurs consciences, et révéla leurs mauvaises intentions si bien qu’une sourate portant leur nom fut révélée. Elle décrivit leur hypocrisie et fit la lumière sur leur tromperie et leur mauvais caractère. Dieu - Exalté Soit-Il - dit : "Quand les hypocrites viennent à toi, ils disent : "Nous attestons que tu es certes le Messager d’Allah" ; Allah sait que tu es vraiment Son messager ; et Allah atteste que les hypocrites sont assurément des menteurs." [S V1]. En outre, dans la sourate Baqarah Dieu décrivit 63 Ailes musulmans dans quatre versets, puis paria des mécréants dans deux versets alors que treize versets furent consacrés aux hypocrites. Par le biais de ces treize versets, il fit la lumière sur leur tromperie et leur dissimulation dans les chemins et les allées. Cela est exprimé dans la Parole de Dieu - Exalté Soit-Il : "Parmi les gens, il y a ceux qui disent : "Nous croyons en Allah et au Jour dernier !" tandis qu’en fait, ils n’y croient point * Ils cherchent à tromper Allah et les croyants ; mais ils ne trompent qu’eux-mêmes, et ils ne s’en rendent pas compte." [S2 V8 et 9], Par ailleurs, la sourate At-Tawbah fut révélée à Médine. Cette sourate dévoila les hypocrites au grand jour et multiplia les assauts contre eux en montrant qu’ils trahissent les engagements, s’absentent du jihâd, espèrent le mal pour les musulmans, et avancent des prétextes mensongers dans l’espoir de séjourner à Médine et par crainte de participer aux batailles, surtout aux moments difficiles et sous la chaleur d’été. Allah dit : "Ceux qui ont été laissés à l’arrière se sont réjouis de pouvoir rester chez eux à l’arrière du Messager d’Allah, ils ont répugné à lutter par leurs biens et leurs personnes dans le sentier d’Allah, et ont dit : "Ne partez pas au combat pendant cette chaleur !" Dis : "Le feu de l’Enfer est plus intense en chaleur." - S’ils comprenaient !" [S9V81], NORMES DE SOURATES MÉDINOISES À partir de là, il apparait clairement que la révélation médinoise a des normes rigoureuses et invariables. Elles sont comme suit : 1. Chaque sourate renfermant des détails relatifs aux sanctions pénales, aux obligations, aux droits, aux lois civiles, internationales, est Médinoise. sociales ou une sourate 2. Chaque sourate autorisant le jihâd et traitant de ses prescriptions juridiques est médinoise. 3. Chaque sourate mentionnant les hypocrites est médinoise. 4. Chaque sourate débattant intensément avec les gens du Livre et les appelants à délaisser l’immodération dans la religion, est médinoise. LES SIGNES DOMINANTS QUI CARACTÉRISENT LA RÉVÉLATION MÉDINOISE SONT: 1. La longueur de la sourate et certains de ses versets, le recours aux hyperboles et le style législatif paisible. 2. Le détail des preuves et arguments soutenant les vérités religieuses. QUELQUES EXEMPLES DE SOURATES MÉDINOISES Il est possible de sélectionner certaines sourates médinoises afin de passer en revue les thèmes principaux que recèlent les principes et les nobles objectifs de ces sourates. A suivre Suivez les rendez-vous de BOCOUM Aldiouma sur la Radio Al-Bayane. .- Kênêya, tous les jeudi à 9h 30 et rédiffusion tous les vendredi à 22 h 30. - Kibaroya, tous les dimanche à 17h 15. AL BAYANE - Espace communautaire ( Islam Info ) en Bambara, tous les jeudi à 8h 45 ou à 14h 00 95.7 fm '- Barro, tous les dimanche à OOh 05 avec Ibrahima DOUKOURE Islam Spiritualité Islam - ^^^^^^^^_mmnQîixsHKEi Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H ourate de la semaine Abou Ismaël r estions - Réponses Abou Ismaël SOURATOUL-HACHR-N°59 - L’EXODE (SUITE) TRANSCRIPTION 5A 6 TRADUCTION 5 A 6 V.5: Mâ Qa_a'tum Mine Lînatine Aw Taraktoumoûhâ Qâ'imatane Alâ ou_oûlihâ Fabi ’idhni Allâhi Wa Liyoukhziyal-Fâsiqîna V.6 : Wa Mâ Afâ'a Allâhou Alâ Rasoûlihi Minhoum Famâ Awjaftoum Alayhi Mine Khayline Wa Lâ Rikâbine Wa Lakinna Allâha Yousallitou Rousoulahou Alâ Mane Yachâ'ou Wa Allâhou Alâ Koulli chay'ine Qadîroun V.5: Tout palmier que vous avez coupé ou que vous avez laissé debout sur ses racines, cëst avec la permission dAllah et afin qu'Il couvre ainsi d'ignominie les pervers. V.6: Le butin provenant de leurs biens et qu Allah a accordé sans combat à Son Messager, vous n'y aviez engagé ni chevaux, ni chameaux; mais Allah donne à Ses messagers la domination sur qui II veut, et Allah est Omnipotent. s Hadiths de la semaine Abou Ismaël Le Messager d’Allah (que la paix et le salut dAllah soient sur lui) a dit : « Donnez ne serait-ce qu’une datte en aumône, car elle soulage l’affamé et efface les fautes comme l’eau éteindrait le feu. » Rapporté par Ibn Moubârak et authentifié parAlbâny. lossaire le terme: «birouni (al-)» Abou Ismaël C’est le nom d’origine d’un savant musulman (mort en 1048 E.C./-439 H). Ses ouvrages sur les sciences naturelles, l'Histoire et la Sociologie firent sa célébrité. oua de la semaine Abou Ismaël Doua pour celui qui craint l'injustice d’un dirigeant « Allâhoumma rabba-s-samâwâti-s-sab-i, wa rabba-l-archi-l-azîmi. Koun lî jârane mine (citer son nom) wa ahzabihi mine khalâ'iqika, ane yafrouta alayya ahadoun minhoum wa yatghâ.Azza jârouka, wa jalla thanâ'ouka, wa lâ ilâha illâ anta”. TRADUCTION : "Ô Seigneur ! Seigneur des sept deux, de la terre et du Trône immense, sois pour moi un protecteur contre untel, fils d’untel, et contre ses alliés parmi Tes créatures, et contre le fait de subir un abus ou une tyrannie de leur part. Honoré soit Ton protégé, Exalté soit Ton éloge et il n’y a de divinité que Toi." Q1: Peut-on faire de la charité aux pauvres quand on doit de l'argent aux gens et qu’on ne s’est pas encore acquité de cette dette?. R1: Louange à Allah. Dans ce cas, l'une des conditions suivantes doivent s'appliquer: 1. Soit la dette est reportée (à payer à une date ultérieure), auquel cas il n'y a rien de mal à faire la charité, s'il espère être en mesure de rembourser la dette quand elle devient exigible. Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: « Si la dette est reportée, et que le moment venu vous avez assez de moyens pour payer ce que vous devez, alors vous pouvez en donner pour la charité.Il n'y a rien de mal à cela, parce que vous êtes en mesure de payer .(Cf.Sharh al-Kaafi). 2. Si la dette est exigible immédiatement, ou elle a été reporté, mais le délai de paiement est maintenant venu, alors il n'est pas admissible pour le débiteur de faire la charité avant de payer la dette, parce que le remboursement de la dette est obligatoire alors que la charité est recommandée, et ce qui est recommandé ne peut pas avoir préséance sur ce qui est obligatoire. Et retarder le paiement de la dette (quand elle est due et qu’on peut payer) est interdit car le Prophète (bénédiction et la paix d'Allah soient sur lui) a dit: "Pour un homme riche, retarder le paiement (de la dette) est un acte répréhensible."( al-Boukhari et Mouslim) Imam al-Boukhari (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: « Celui qui donne la charité quand il est dans le besoin ou sa famille dans le besoin, ou quand il a une dette, doit comprendre que la dette est plus digne d'être payé que la charité , affranchir un esclave ou faire un cadeau, et que (la charité ou don) n'est pas valide. Il n'a pas le droit de gaspiller l'argent des gens. Le Prophète (bénédiction et la paix d'Allah soient sur lui) a dit: «Celui qui prend la richesse des gens avec l'intention de gaspiller, Allah le détruit". (Cf. Sahih al-Boukhari, 2/112) . Mais les savants (qu'Allah ait pitié d'eux) ont fait une exception en ce qui concerne de petits montants qui ne peuvent pas empêcher de payer une dette..... Et Allah sait mieux. ; Saviez-vous? Ismaël Abou ^Jféponses aux questions précédentes La théorie du Big Bang et le coran Peu après que Hubble eut publié sa théorie de l’univers en expansion, il découvrit que non seulement les galaxies s’éloignent de la Terre, mais qu’elles s’éloignent également les unes des autres. Ce qui signifie que l’univers s’étend dans toutes les directions, de la même façon que les parois d’un ballon s’éloignent les unes des autres lorsqu’on le remplit d’air. Ces nouvelles découvertes de Hubble établirent ainsi les fondations de la théorie du Big Bang. Wilson découvrirent, en 1965 : un rayonnement fossile (rayonnement électromagnétique issu de l’époque dense et chaude de l’univers, connu sous l’abréviation CMB, en anglais, pour Cosmic Microwave Background Radiation) de 2,725 degrés Kelvin, qui traverse l’univers. De nos jours, la théorie du Big Bang est acceptée par la quasi totalité des scientifiques et astronomes de par le monde. avons séparés et éloignés », « nous avons séparé » ou « nous les avons ouverts ». Ces significations laissent entendre qu’une chose devient existante après qu’il y ait eu une séparation ou une déchirure. La germination d’une graine, dans le sol, est un bon exemple qui peut illustrer la signification du verbe fataq. 1/ Dans quelle sourate du Noble Coran l'on trouve le récit de la bataille de Ouhd ? 2/ Quelle est la sourate appelée: "le cœur ou le poumon du Coran"? 3/ Dès la naissance d'un enfant en islam que doit-il entendre avant toute chose ? 4/ Quelles sont les deux sourates que le Prophète (PSL) aimait lire dans la prière de Fadjr tous les vendredis ? 5/ Dans la sourate 2, il y a un ordre de Dieu qui a coïncidé avec une suggestion faite par Oumar au Prophète avant qu'une révélation se fasse à ce sujet. De quel sujet s'agit-il? Et à quel verset ? La réponse dans le n° 340 Selon la théorie du Big Bang, l’univers a connu, il y a de cela 12 à 15 milliards d’années, une période au cours de laquelle il était dense et chaud et où survint alors un genre d’explosion qui marqua le début de l’expansion de l’univers, laquelle expansion s’est toujours poursuivie, à partir de ce point. (...) Dans le Coran, Dieu dit : « Ceux qui ne croient pas ne savent-ils pas que les cieux et la terre ne formaient, à l’origine, qu’une masse compacte? Puis, Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? » (Coran S. 21 : V.30) Plus tard, en 1965, les radioastronomes Amo Penzias et Robert Wilson firent une découverte qui confirma la théorie du Big Bang et pour laquelle ils reçurent le prix Nobel de physique. Avant leur découverte, la théorie du Big Bang laissait supposer que si le point à partir duquel l’univers avait débuté son expansion était dense et très chaud, alors nous devions pouvoir trouver des vestiges de cette chaleur. Ces vestiges sont exactement ce que Penzias et Selon les érudits musulmans qui tentèrent d’expliquer ce verset, il y a eu un moment où les cieux et la terre ne formaient qu’une masse compacte, que Dieu sépara pour en faire sept cieux et une terre.(...) Dans le verset ci-dessus, les termes arabes ratq et fataq sont utilisés. Le mot ratq peut être traduit comme « entité », « cousu à », « réunis » ou « rapprochés ». Ces différentes traductions possibles font toutes référence à quelque chose qui est hétérogène tout en ayant une existence distincte en soi. Le verbe fataq peut se traduire comme « nous avons décousu », « nous les Avec l’apparition de la théorie du Big Bang, il devint clair, pour les érudits musulmans, que les détails de cette théorie allaient de pair avec la description de la création de l’univers que l’on retrouve au verset 30 de la sourate 21 du Coran. Cette théorie stipule que toute la matière de l’univers est issue d’une seule et même masse qui, à un certain moment, fut extrêmement dense et chaude, avant d’exploser et de marquer ainsi le commencement de l’univers. Ce qui va tout à fait dans le même sens que le verset 30:21, qui mentionne que les cieux et la terre (donc l’univers) formaient une masse compacte, puis se séparèrent. Encore une fois, la seule explication possible à ce verset est que le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) reçut une révélation de la part de Dieu, le Créateur de l’univers. estez vos connaissances R1: Imam avec une école juridique à son nom, on l'appelle " l'Imam de Médine" c'est l'Imam Malick. R2: L'Imam Ahmad Ibn Hanba est un des quatre grands des écoles juridiques ayant un recueil d'Hadith à son nom R3 : Le vrai nom de l'Imam AL BAYANE Abou Hanifah: Nou'omane Ben Thabit' R4: L'on trouve la liste types de femmes dont mariages sont interdits An- des les aux hommes dans la sourate 4 du Noble Coran, verset 23 - 24. R5: L'Imam Abou Hanifah a vécu à Koufah en Irak. AL BAYANE - Al bayane chez vous, tous les Dimanche en 15 à 11h05 avec Sylla Yaba Sanogo. - Moussô Houka Djamka, tous les Mardi à 22 h avec Awa Coulibaly et Asta Sidibé. - Santé maternelle et infantile, tous les samedi à 9h00 avec Cissé D. Aîssata et Ami Kané 5 Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H [E DE LA COMMUNAUTE YOPOUGON SEMINAIRE DU COSIM COMMUNAL Les Imams à récote des nouvelles techniques de réconciliation La Côte d’Ivoire est dans une phase triangulaire de son histoire, la pacification, la réconciliation et la reconstruction, et les leaders religieux que sont les imams, ne doivent pas rester en marge de cette nouvelle dynamique. Voici en substance le message de l’imam Diakité Ousmane, secrétaire exécutif du Conseil Supérieur des Imams de Côte d’Ivoire (COSIM), par ailleurs représentant le Cheick Boikary Fofana, lors de la conférence d’ouverture du séminaire communal du COSIM. Du vendredi 20 au dimanche 22 avril dernier, les imams de la plus grande commune de Côte d’Ivoire se sont retrouvés en séminaire de formation au Lycée Aimé Césaire, autour du thème central : «la réconciliation nationale, une nécessité islamique ». Pour ce faire, une conférence d’ouverture s’est tenue le samedi 21 avril au sein dudit établissement. Au menu de celle-ci, des allocutions et une communication de l’imam Ibrahim de l’ENA sur le thème sus-indiqué. Au titre des allocutions, 5 personnes se sont succédé au pupitre. Il s’agit d’Adam Diabaté (secrétaire général du COSIM De gauche à droite les Imams Ibrahim et Adam Diabaté Yopougon), El Hadj Diaby Sékou (coordonateur CNI Yopougon), Coulibaly Yssouf (chef de la délégation du RDR Yopougon), l’honorable Doukouré Moustapha (Député-maire de Yopougon) et enfin Imam Ousmane Diakité (représentant le Cheick Fofana). Les uns après les autres, ont salué l’opportunité de ce séminaire, qui aux dires de certains, est la bienvenue et d’autres, permettra de faire la différence entre religion et politique. S’inscrivant dans le vent actuel du pays, Imam Diakité dira que ce séminaire fait parti de la contribution du COSIM dans le processus amorcé par les autorités. Contribution, poursuit l’imam, qui s’est faite avant, pendant et après la crise postélectorale. Le deuxième tableau de cette cérémonie a été la conférence de l’imam Ibrahim. Après avoir fait l’état des lieux de la Le Cheick Fofana remet le diplôme de l’Imam Abou Cissé réconciliation dans notre pays, celui-ci indiquait le rôle essentiel des imams dans ce processus et dira en substance : «la réconciliation est une obligation religieuse au même titre que les piliers de l’islam ». Il conclut pour montrer la nécessité immédiate de la réconciliation et demande aux imams de s’impliquer résolument à cet effet, surtout avec la participation du Cheick Fofana dans la CDVR. Le Cheick Aima Boikary Fofana, s’est rendu le dimanche 22 avril 2012, date de clôture, au séminaire pour apporter le même message, son soutien et son infinie reconnaissance à ses pairs pour cette attention. Il les exhortera à jouer un rôle d’avant garde et d’éveil de conscience. Ce séminaire fut clos par la remise de diplômes de participation aux 120 imams ayant effectués le déplacement. Rappelons que les modules de la formation ont porté sur les techniques de réconciliation, celles de communication, la connaissance des institutions de la république, et celle du COSIM. Cette structure vise, par ces séminaires, la formation de 4000 imams sur l’ensemble du territoire national, soit 32 formations à l’intérieur et 12 à Abidjan. Palmer31 PROPOS RECUEILLIS... COCODY CHEICK AIMA BOIKARY FOFANA “Ce séminaire est de permettre aux Imams d’être au niveau des défis qui sont les leurs” LANCEMENT DES ACTIVITES DE L’ASSOCIATION DES FEMMES MUSULMANES DE LA RIVIERA PALMERAIE II L’apport de la femme musulmane dans la société Quelle est la substance de ce séminaire initié par le COSIM ? Il faut dire que l’objectif de ce séminaire est de permettre aux Imams d’être au niveau des défis qui sont les leur. Et ces défis, sont pour l’heure la question de la réconciliation. Il convient donc qu’ils sachent de quoi il s’agit. Ce séminaire a été initié par le COSIM à travers tout le pays. Certains ont été déjà réalisés, aujourd’hui, c’est le tour du COSIM Yopougon. Ceci permettra aux Imams de comprendre le contexte socioculturel et sociopolitique dans lequel nous vivons et connaître l’environnement. Les Imams devront comprendre le rôle important qu’ils doivent jouer, tout en adaptant leur discours aux nouvelles réalités. Ces séminaires sont donc un nouvel élan d’éveil du COSIM ? Bien sûr. Ce séminaire était pour nous une priorité, car la formation fait partie de nos actions. Un département s’en occupe. Nous l’avons fait par le passé, et cette fois cela est plus accentué et il faut le faire davantage. Par Palmer31 La mosquée Mous’Abe Boun Omaïr de la Riviera Palmeraie II, a abrité ce dimanche 22 Avril, le lancement des activités de l’Association des Femmes Musulmanes de la Riviera Palmeraie palmeraie II (AFMRPII) en cette année 2012. Afin de donner le coup d’envoi aux activités de l’AFMPRIl, créée depuis 2010, une cérémonie conviant plusieurs personnes a été organisée par ladite association. C’était l’occasion pour la présidente Adja Cissoko Karidja de signifier que l’AFMPRIl est une composante de la Communauté Musulmane de la Riviera Palmeraie (CMRPII) et elle se "veut le soutient de la gente féminine aux actions du bureau administratif dans les gestions administratives des affaires de sa communauté”. Aussi pour se donner les moyens de mener à bien leur mission au sein de leur communauté en particulier et de la société en général, cette cérémonie a été marquée par une conférence autour du thème « le rôle de la femme dans la société ». Le conférencier en la personne du Dr Adama Sanogo, Imam de la mosquée Mous’Abe Boun Omaïr, a montré que les femmes sont de grands piliers dans le développement de notre société. Elles ont un rôle d’éducatrice et pour se faire elles doivent elles-même avoir pour priorité, la recherche de la connaissance surtout en matière de Une vue de la table de séance religion. Parce que, comme il l’a dit "la femme est une école qui fait sortir des élèves qui sont les membres de la société” alors si une femme est bien éduquée, c’est une société qui le sera. Il continu en donnant des exemples de femmes dans l’histoire de l’islam qui ont apporté leur contribution à sa pérennisation. Et comme mot de fin de la conférence, il a sollicité les femmes musulmanes à se référer aux recommandations du Prophète (saw) quant à leur rôle premier qui est celui de tenir leur foyer tout en citant ce hadith "La femme est une bergère à propos du domicile conjugal et des enfants, et sera questionnée à ce sujet". L’imam Adama Sanogo de dire que "la croyance des femmes nettoie la société "et elle "rentrera au paradis si elle fait ses cinq prières, son jeune, obéit à Dieu et se protège”. Une série de questions fut posée au docteur montrant ainsi l’intérêt particulier pour les dames présentes au thème proposé. Et la question principale était relative à comment concilier le travail et le rôle de femme éducatrice en tant que femme musulmane. A l’imam de répondre que seule la foi peut permettre de ne pas sortir du cadre que l’islam assigne à la femme même dans le cadre du travail. La cérémonie de lancement à pris fin après la prière de zouhr autour d’un repas. Sira Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H 6 7IE DE LA COMMUNAUTE TAFIRE ACCUEIL DES PELERINS Une posture dynamique au service de llslam La journée du dimanche 08 avril 2012, restera à jamais une journée mémorable pour les populations de Tafiré, de Badikaha et de ses villages environnants. Car, cette date marque la cérémonie solennelle d’accueil des pèlerins des éditions 2009, 2010 et 2011 du Hadj. A cette occasion, cet important évènement a drainé du monde sur l’esplanade de la grande Mosquée de Tafiré dans la ferveur religieuse. L’organisation de la cérémonie officielle et solennelle d’accueil des pèlerins de Tafiré a son histoire. Elle remonte depuis le début des années 1990 où l’un des pèlerins de la localité, après avoir effectué le pèlerinage à la Mecque, a bénéficié d’un accueil solennel en présence de nombreuses personnes et personnalités administratives, politiques et religieuses. De ce pas, les cadres et jeunes musulmans de Tafiré et de ses villages environnants ont pris conscience qu’il était nécessaire d’insérer cette activité dans le programme annuel de la vie communautaire. Dans l’élan de mutualisation de leurs efforts, le comité permanent d’accueil des pèlerins a été créé pour donner la chance à tous les « Photo de famille des pèlerins avec les officiels El Hadj » et « Hadja » de bénéficier des mêmes honneurs que ceux des pèlerins nantis. A la tête de ce comité, se sont succédés dans l’ordre les doyens El Hadj OUATTARA Siriki, El Hadj Kignaman Soro Lassina et M. TOURE Sanga Yacouba actuellement président en exercice. Ansi, l’occasion est donnée à chaque pèlerin de la localité de se sentir bénéficiaire du fruit de l’union, de la fraternité, de la symbiose et de la cohésion qui animent l’esprit de masse collective au nom de l’amour du Tout Puissant et de son Messager Mouhammad (SAW). Depuis la première édition en 1996 jusqu’à nos jours, le nombre de pèlerins célébrés s’élève à 219 personnes. Parmi cet important nombre, 86 pèlerins dont 29 hommes et 57 femmes ont eu le privilège d’être à l’honneur au cours de cette dixième édition d’accueil des pèlerins de Tafiré. A cause de la situation de crise sociopolitique de la Côte d’Ivoire, les organisations d’accueil des deux générations de pèlerins des éditions 2009 et 2010 ont été reportées pour l’année 2011. A l’exception des éditions précédentes, les organes de presse écrite et audiovisuel ont été associés à cet important évènement afin de l’immortaliser. Ce rêve, tant aspiré par les populations de Tafiré est devenu une réalité grâce à la vision éclairée de El Hadj TRAORE Ibrahim, fils et haut cadre de la région. Le programme de l’activité du jour était bien fourni. Car, après la bénédiction introductive de l’imam de la Mosquée Kafiné suivie de la prestation artistique du chantre musulman Abdoul Achir, la série des allocutions a débuté par les mots de bienvenue du Maire de la commune, M. KONE Ousmane. Ensuite, le Sous-préfet de Tafiré n’a pas manqué d’exprimer les émotions qui l’animaient à cette cérémonie assez spéciale qui favorise la cohésion sociale. A son tour, M. TOURE Sanga Yacouba (Président du Comité d’Organisation) a emboîté le pas à ses prédécesseurs pour traduire ses sincères remerciements et reconnaissances à l’assistance venue massivement honorer cette grande cérémonie par leur présence. Selon lui, tous les ingrédients sont réunis pour booster et conserver l’élan de la consolidation entre coreligionnaires d’une part et de l’acceptation mutuelle dans la diversité d’autre part. Suite à cette série d’interventions, El Hadj OUATTARA Dramane (Porte-parole des pèlerins hommes) et Hadja OUATTARA Bintou L’entrée des pèlerins sur la scène cérémoniale (Porte-parole des pèlerines) ont successivement fait des témoignages émouvants sur la dimension spirituelle, morale et psychologique du pèlerinage à la Mecque. L’autre phase importante de la cérémonie était consacrée à la séance de remise symbolique des attestations de participation au Hadj et la distribution des kits à l’assistance pour se rafraîchir. Au bout de 3 heures 50 minutes de manifestation, les prestations d’artistes chantres et de chorale islamique suivies de la bénédiction de clôture ont mis fin à l’évènement. Koulibaly Y Khayder MOTS D’EMOTIONS DES PORTE-PAROLES DES PÈLERINS Hadja OUATTARA Bintou (Porte-parole des pèlerines) “ Après le Hadj, j’ai senti que ma foi a grandi. “ Quand on effectue le Hadj, on a des sentiments de difficultés, de peines par moment. Mais, à la fin, c’est la joie qui triomphe. Quand j’ai foulée le sol de la Mecque, j’ai compris la volonté de mon Seigneur et j’ai répondu à son appel. Il faut aussi se préparer moralement et spirituellement. A Médine, quand j’ai pu faire mes deux rakats sur le tapis de la Raouda, j’ai rendu gloire à DIEU. Dans ma tenue dirham, j’ai pensé au jour du jugement dernier. Encore, j’ai eu des grandes émotions, quand je partais faire la lapidation au « Jamarat » et faisais la procession. Après le Hadj, j’ai senti que ma foi a grandi. El Hadj OUATTARA Dramane (Porte-parole des pèlerins) “Aller à ce pèlerinage puis revenir et être honoré de cette manière, on ne peut qu’exprimer nos émotions” Je suis animé par un sentiment de joie, de satisfaction surtout. Nous venons de participer cette année à un pèlerinage exceptionnel. Aler à ce pèlerinage puis revenir et être honoré de cette manière, on ne peut qu’exprimer nos émotions. Mon témoignage a porté sur le déroulement du Hadj. J’interpelle les hommes de bonne volonté à faire en sorte que la plupart de nos parents vivent la même situation. C’est-à-dire, exécuter le cinquième pilier de l’Islam qui est le pèlerinage à la Mecque. PAR K Y K IMPRESSIONS DES PARTICIPANTS Mme TRAORE née Hadja OUATTARA Minata (Participante) “Ce genre de manifestation contribuera au développement de l’Islam “ J’ai eu une très bonne impression de la cérémonie. La porte-parole des pèlerines m’a beaucoup épaté par la pertinence de son témoignage. Je souhaite que ce genre M. TOURE Sanga Yacouba (PCO) “Nous souhaiterons être des biens guidés” Je voudrais dire aux pèlerins que DIEU vient de parachever leur accomplissement religieux. Maintenant, nous avons des objectifs à atteindre. Il s’agit de construire “C’est la preuve que l’Islam évolue à une vitesse vertigineuse” REACTION DES OFFICIELS M. SYLLA (Sous-préfet de Tafiré) “Nous avons un devoir de reconnaissance à la communauté musulmane de Tafiré et au-delà à tous les cadres musulmans “ Ma présence ici, a un double sens. Je suis là en tant que représentant du chef de l’Etat dans ma circonscription. laïque. Mais, on peut dire aussi que c’est une grande cité musulmane. Cette cérémonie était la bienvenue. Nous avons vraiment apprécié l’organisation. Nous voudrions adresser une prière à DIEU pour qu’Il donne une longue vie et bonne santé à tous les pèlerins qui étaient à l’honneur aujourd’hui et à tous ceux qui sont venus les accompagner. M. KONE Ousmane (Maire de Tafiré) “Je suis très fier et même honoré à Honnêtement, je suis sidéré par tout ce qui s’est passé ici. Je fais partie de la génération qui a vu la religion musulmane évoluer à Tafiré. Quand nous étions très jeunes, les familles musulmanes se contaient sur d’évènement se perpétue dans le temps. Les organisateurs ont été aussi à la hauteur de leurs tâches. Mes encouragements vont à l’endroit des initiateurs qui ont su créer un cadre d’ambiance spirituelle au sein des populations de Tafiré, de Badikaha et de ses villages environnants. Ce genre de manifestation contribuera au développement de l’Islam dans ces localités. Car, on a tendance à croire que nous sommes encore ancrés dans nos cultures et traditions. Mais, cet évènement vient démontrer le contraire. Je suis tellement émue et je voudrais être parmi les pèlerins qui étaient à l’honneur. Je rêve effectuer à nouveau le Hadj pour bénéficier de ces privilèges. d’autres édifices religieux qui feront l’honneur de la communauté musulmane de Tafiré, la sensibilisation des populations. Nous souhaitons aussi avoir des centres de culture islamique où on aura des évènements à caractère islamique, des bibliothèques islamiques et j’en passe. Nous souhaiterons être des biens guidés. Aujourd’hui, avec la mondialisation, nous ne pouvons pas nous limiter aux prêches. Mais, il faut poser des actions d’attraction. Nous sommes conscients que la pauvreté gagne du terrain et c’est l’occasion de demander aux personnes de bonne volonté de nous accorder leurs soutiens. les bouts des doigts à Tafiré. Avec ce que nous avons vécu aujourd’hui, c’est le jour et la nuit. C’est la preuve que l’Islam évolue à une vitesse vertigineuse. Tout cela, c’est sous l’impulsion de certaines personnes qui s’engagent à faire promouvoir dans nos familles la religion musulmane. Nous comprenons qu’ils ne font que créer une émulation entre les musulmans. Tous Nous avons un devoir d’assister toutes les communautés religieuses. A chaque fois que nous sommes sollicités à participer à une cérémonie ayant un caractère religieux, nous nous sommes efforcés d’affirmer notre présence. C’est pour démontrer aux organisateurs de cette cérémonie, tout le sens de la laïcité. C’est aussi un devoir de reconnaissance à la communauté musulmane de Tafiré et au-delà à tous les cadres musulmans. Honorable BAMBA Sogonan épouse Arnaud (Député de Tafiré) “Tafiré, c’est une grande cité musulmane et républicaine” Je sors d’ici avec des sentiments de joie. Car, Tafiré est une cité républicaine ; c’est vrai qu’elle est El Hadj KANTE Tidiane (Président de la communauté musulmane de Tafiré) ceux qui ont assisté à cette édition, sont déjà habités par le grand désir d’aller à la Mecque afin qu’ils soient accueillis de cette manière. La communauté musulmane a besoin de l’union et non de vivre ensemble dans l’hypocrisie. Il faut vivre ensemble avec honnêteté, sincérité et amour. Il faut éviter le sectarisme au niveau des religions. PAR K Y K la fois” Je suis très ému de la taille de l’évènement. Je ne sais pas s’il y a une autre localité qui organise l’accueil des pèlerins de cette manière. C’est d’ailleurs une chance pour moi d’être le premier Magistrat de la commune de Tafiré. Je suis très fier et même honoré à la fois. Car, les pèlerins n’ont pas tous les mêmes moyens. C’est bien que les cadres pensent à mettre en place une structure de ce genre pour célébrer tous les pèlerins au même niveau. Les accueillir à la même dimension, c’est un ouf de soulagement au niveau de l’Islam. Je suis très fier et je souhaite que cela continue au niveau de ma commune. PAR K Y K L’HISTOIRE DU PREMIER PÈLERIN DE LA LOCALITÉ DE TAFIRÉ Le premier pèlerin fut Ladji Gnanssoumawoli Bréman. Il a parcourut de longues distances à pied pour se rendre à la Mecque. A chaque fois qu’il manquait d’argent sur le chemin, il s’installait dans un endroit pour travailler et avoir les moyens financiers afin de continuer sa route. Ansi de suite jusqu’à ce qu’il arrive à la Mecque. Son mouvement retour des lieux saints fut au même rythme. Selon les témoignages, on raconte qu’il aurait mis vingt ans de déplacement en aller et retour. A son arrivé de la Mecque, un membre de sa famille, OUATTARA Aboubacar est allé s’installer en Arabie Saoudite pour toujours. Selon certaines sources, ce dernier a eu des descendants qui y sont restés là-bas jusqu’à ce jour. D’autres sont allés vivre aux Etats-Unis. PAR K Y K Suite Page 7 Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Tarata 17 Djoumada Saani 1433 H Suite de la page 6 JHE DE LA COMMUNAUTE CARNET DE ROUTE BADIKAHA, UNE CITE LEGENDAIRE A CARACTERE RELIGIEUX A la découverte de la Côte d’Ivoire profonde Les signes précurseurs de l’Islam TOP DÉPART Il était 9 heures 30 minutes quand nous sommes partis de la résidence familiale de la Riviera 3 de M. TRAORE Ibrahim (Haut cadre de la localité de Tafiré) exactement ce mercredi 04 avril 2012 à bord d’une voiture personnelle 4*4 hyper confortable. La Sous-préfecture de Badikaha sera notre destination finale où nous séjournerons jusqu’à notre date de retour. Après l’achat des provisions de la cérémonie de sacrifice en hommage aux défunts parents de M. TRAORE Ibrahim, nous avons laissé derrière nous le corridor de Yopougon-Gesco vers 11 heures 30 minutes pour une distance de 512 kilomètres environ. Il était question pour nous de prendre l’autoroute du nord en passant par le tronçon routier Yamoussoukro-Bouaké pour atteindre la zone du centre nord de la Côte d’Ivoire, notre destination finale. Pour y arriver, nous avons constaté des accidents de la circulation sur l’axe routier Tiébissou-Bouaké et à la sortie de la ville de Bouaké. Mais le constat était clair, car c’était la période de la fête de Pâques communément appelé par les Baoulés « Pâquinou » où l’on assiste à une augmentation L’axe routier dans le pays profond des convois de véhicules vers les villes du centre du pays. Malgré notre état de voyageur, nous avons stationné à Yamoussoukro, Bouaké puis à Niakara pour accomplir les prières de Zouhr, Asr et Magrib. CLIMAT ET VÉGÉTATION Pendant le trajet, nous avons eu droit à la découverte de la végétation de la forêt dense, de la forêt galerie, de la savane arborée sans oublier les plateaux et les plaines. La température au centre-nord de la Côte d’Ivoire varie selon deux principales saisons dont une courte saison pluvieuse et une longue saison sèche sans oublier l’harmattan qui se manifeste avec un vent sec et chaud, par moments. La configuration géographique de la population se compose essentiellement des malinkés communément appelés les Dioulas, et les différents groupes Sénoufo qui sont les tuteurs. A côté de ceux-ci, habitent, des Burkinabés, des Maliens et des guinéens. Tous ces différents groupes ethniques cohabitent dans une parfaite cohésion. LEUR VIE ARTISANALE: Le portefeuille artisanal de cette région du pays se compose des forgerons, tisserands, potiers, d'origine Mandé, qui se regroupent dans des villages particuliers. Ceux-ci sont groupés en collectivités professionnelles fermées. Contrairement aux activités citées ci-dessus, d’autres ne se font pas par caste et sont libres : le filage du coton, l'extraction de l'indigo, la teinturerie, la vannerie. La vannerie est accessible aux deux sexes. La profession de forgeron n'a rien de méprisable, comme c'est le cas dans d'autres ethnies. LEUR VIE ECONOMIQUE: Il y a d’autres couches sociales telles que les paysans ou agriculteurs qui pratiquent la culture de l’anacarde, de la canne à sucre, du coton, de la mangue, du mil, du maïs, de l’igname, La danse au rythme du balafon du riz et de l’haricot. Rappelons également que le Sénoufo est assez médiocre commerçant, mais un excellent artisan. De passage, nous relevons que les agents de la presse et de l’audiovisuelle, associés à l’évènement de l’accueil des pèlerins, ont eu droit à un bon traitement de la part de Mme TRAORE née OUATTARA Minata à Badikaha. Lors d’un déplacement à Korhogo en passant par Ferkéssédougou et Sinématiali, nous avons admiré le mont Korhogo, le complexe sucrier de Ferké, l’usine de stockage et de traitement des fruits et légumes de Sinématiali. Les associations villageoises aident à tour de rôle chacun de leurs membres dans leurs travaux agricoles, au son du tam tam et des chants des griots. LEUR VIE RELIGIEUSE: En dépit de l'influence des Dioula qui, depuis des siècles, essaient de convertir le groupe Sénoufo à l'Islam, plus de 70 % de la population est restée attachée aux pratiques religieuses traditionnelles. Le Porc en est le centre encore aujourd'hui, mais la durée d'initiation en est réduite et les épreuves sont moins dangereuses qu'il y a à peine dix ans. LEUR VIE CULTURELLE: Le sentiment religieux imprègne toutes les manifestations sociales. Le Poro, aux mains des vieillards initiés rythmant avec les sons de balafon, est une organisation politico socio religieuse qui constitue l'élément charnier de toute la vie sociale des Sénoufos. Les Sénoufo pratiquent ces cultes religieux la nuit, dans l'enceinte du bois sacré. Toutefois, le culte Massa n'a pas réussi à remplacer le culte du Poro qui continue aujourd'hui à exister sous des formes liturgiques nouvelles. Chez les Sénoufo, il n'existe pas de véritable caste de musiciens, seuls les griots d'influence dioula sont castés. Les Sénoufo Minianka de la région de Koutiala comptent parmi les meilleurs joueurs de balafon. Ils portent de grands casques surmontés de Plumes blanches d'outarde ou même d’autruches, achetées chez leurs voisins. C’est avec un réel regret que nous avons laissé derrière nous, ses magnifiques valeurs touristiques, coloniales religieuses et culturelles de la région. Koulibaly Y Khayder A l’occasion de notre séjour hebdomadaire dans la Sous-préfecture de Badikaha, nous avons eu le privilège de découvrir les dynamiques sociales et culturelles de l’Islam qui animent l’esprit collectif. L’ARRIVÉE DE L’ISLAM À BADIKAHA Le premier musulman de Badikaha s’appelait Siaka KONE, un esclave venu du Mali avec les colons pour effectuer le travail forcé. Celui-ci avait construit une petite Mosquée pour accomplir les prières canoniques du jour avec un nombre restreint de fidèles. A l’arrivée du vieux TRAORE Adama (grand-père de lïmam principal actuel de Badikaha) vers 1932, les prières de groupe s’organisaient à l’occasion du mois béni de ramadan et les jours de fête hors de la Mosquée de M. Siaka KONE. Car, tout le monde estimait que le cadre était trop restreint. Lorsque lïmam TRAORE Adama a tiré sa révérence en 1952., son fils TRAORE Issiaka l’a aussitôt succédé. Ce dernier a pris conscience qu’il avait un défi à relevé. Car, la majorité des habitants du village pratiquait purement et simplement l’animisme. Selon certaines sources, il a réussi à convaincre cette importante tranche d’animistes en organisant les séances de prêches. Mais, aussi à travers le comportement exemplaire de ceux qui étaient convertis. Pour parachever son action de djihâd, il a mobilisé les fidèles musulmans pour sortir de terre une Mosquée capable de contenir au moins une centaine de personnes. Ainsi, chaque fidèle a apporté une pierre à l’édification de la M. TRAORE Ibrahim (Haut Cadre de Badikaha) Une figure emblématique pour la cause de l’Islam Cet homme d’une sagesse mesurée qui est sensible aux préoccupations de sa communauté, est un grand espoir pour la région de la vallée du Bandama. La volonté affichée de M. TRAORE Ibrahim qui a pour mission de réléver le défi de la communauté musulmane s’est étalée sur plusieurs champs d’action. Grâce à sa vision éclairée et à sa marque de générosité, deux Mosquées dignes de qualité, sont sorties de terre au profit des populations musulmanes des deux villages suivantes « Takpononkaha » et « Pangalakaha » où l’animisme gagnait de plus en plus du terrain. Ces deux édifices religieux, déjà inaugurés dans la fourchette des années 1999 à 2002, font aujourd’hui la fierté de la communauté musulmane qui ne cache pas sa satisfaction. Comme l’a témoigné certains dignitaires religieux musulmans Une vielle tradition consolidée et renforcée. Du mercredi 04 au jeudi 12 avril 2012, nous avons parcouru œrtains villes et villages du nord de la Côte d’Ivoire. Cette terre longtemps islamisée a sut pérenniser de génération en génération œ lourd héritage que les ancêtres ont laissé. Aujourd’hui, l’islam, après les remous de 1959 connait une stabilité et un développement sans précédent. C’est à juste titre s’il est dit que c’est l’une des régions du pays à 90% musulmane. La religion qui est l’animisme est encore pratiquée par 9% de la population et le christianisme est l’affaire d’1% de la population. Ces chiffres révélateurs témoignent de l’importante et la place de l’Islam dans la vie de cette partie du pays. Nous avons interrogé des personnalités concernées par l’islam dans cette localité pour éclairer davantage notre lanterne. Et cela nous a permis d’avoir une idée plus ou moins Le nouvel édifice religieux en chantier nouvelle Mosquée qui s’est achevée en 1957. En 1958, après l’inauguration de l’édifice religieux, le troisième imam, TRAORE Issiaka a effectué le pèlerinage à la Mecque d’abord la même année puis en 1967. Après sa mort le 18 février 1970 à l’âge de 58 ans, lïmam COULIBALY Ali connu sous le nom de Tchiémogo lui succéda jusqu’à sa mort en 1989. Le cinquième imam du nom de OUATTARA Seydou a dirigé les fidèles jusqu’à son rappel à ALLAH le 15 mars 2003. C’est après ce dernier que l’actuel imam TRAORE Aboubakar a accédé au trône de l’imamat principal de Badikaha. Donc, depuis 55 ans d’existence, la grande Mosquée légendaire semble petite et vieillissante à cause du taux massif des musulmans de Badikaha, El Hadj TRAORE Ibrahim est d’une largesse incommensurable. En plus de ses deux édifices religieux, il continue ses oeuvres à travers la bâtisse de la plus grande Mosquée de Badikaha actuellement en chantier dont la capacité d’accueil s’étend à près de mille fidèles. Les communautés non musulmanes ne sont pas laissées pour compte dans cette mouvance de bienfaisance. Elles ont toujours bénéficié sans cesse de ses prestations de service. La charité bien ordonnée commençant par soi-même, il est en train d’achever en même temps une belle petite Mosquée dans son domicile familial du village. Si DIEU nous prête encore longue vie, il compte étendre ses oeuvres à l’ensemble de la communauté musulmane ivoirienne selon la mesure de ses possibilités. C’est un homme qui pose des actes De droite à gauche, la Mosquée de Takpononkaha, (une oeuvre de M. TRAORE Ibrahim) et l’ancienne Mosquée de Badikaha. précise sur le passé et le présent de la religion musulmane. Quoi qu’il en soit, depuis sa pénétration en Côte d’Ivoire, l’Islam n’a Cessé de connaître avec le temps des changements, allant dans le sens de la positivité. Tout au long de ce voyage, nous allons découvrir certaines de Badikaha. Grâce à la politique éclairée des hauts cadres pour le rayonnement de l’Islam dans la Sous-préfecture de Badikaha, Messieurs TRAORE Ibrahim et TRAORE Seydou ont pris sur eux l’initiative d’offrir un édifice religieux digne de qualité ayant une capacité d’accueil de près de mille fidèles musulmans. Après la pose symbolique de la première pierre en 1999 et le début des travaux en 2000, la Mosquée en chantier est sortie de terre et tend vers son achèvement à l’état actuel. En plus de la fédération des efforts des acteurs promoteurs et attentionnés de l’Islam dans la localité, la communauté musulmane rêve de se voir évoluer à une vitesse vertigineuse. KYK significatifs de façon secrète et discrète. Ses vœux au quotidien riment avec l’amour, le respect puis le pardon pour le bonheur et le triomphe de la communauté musulmane. Acteur engagé pour la cause du dialogue interreligieux, il n’a jamais nourri l’idée de se renfermer de sorte à écarter du nombre des bénéficiaires de ses bienfaits, tous ceux qui ne partagent pas les mêmes opinions que lui dans la diversité sociale, culturelle et religieuse. KYK choses ou nous en rappeler. Malgré la prédominance du brassage culturel, les cadres musulmans du nord de la Côte d’Ivoire travaillent à consolider et renforœr œt acquis. KYK ^^^^^^ Suite a tapage 8 8 Islam Info N° 339 du Mercredi 02 au Mardi 08 Mai 2012 - du Araba 11 au Ta rata 17 Djoumada Saani 1433 H Suite de la page 7 V^E DE LA COMMUNAUTE SUITE DU DOSSIER BADIKAHA LES VOEUX DE L’IMAM TRAORÉ ABOUBAKAR préfectures musulmanes en devenir seront considérées désormais comme LE TÉMOIGNAGE SUR LA NAISSANCE DE BADIKAHA Ta diffusion du savoir islamique” Depuis l’époque ancienne, les localités de Tafiré, de Badikaha et des “zvillages environnants ont toujours rêvé avoir à leur possession, un nombre important d’écoles prestigieuses en matière d’enseignement islamique. L’imam TRAORÉ Aboubakar (Imam principal de Badikaha) aspire au développement de l’Islam dans sa région par la diffusion du savoir. Jusqu’à nos jours, cette ambition reste l’une des priorités majeures pour la population musulmane. Car, la floraison des écoles coraniques contribuera au rayonnement de l’Islam dans la région de la vallée du Bandama. Ainsi, ces potentielles sous- des temples du savoir qui font la fierté de toute la région de la vallée du Bandama en matière de science islamique. En plus, dans ces villes se trouvent des manuscrits, des oeuvres et des vestiges qui retracent ou permettent de comprendre énormément de choses sur l’islam. Les nombreuses médersas qui vont exister, contribueront fortement au développement de l’Islam et de la connaissance de la pratique religieuse. Car, selon la réalité dans certaines régions du nord de la Côte d’Ivoire, rare sont les élèves qui allaient à l’école des blancs sans commencer par les médersas. Ce qui a sans doute permis à l’administration d’avoir de nombreux fonctionnaires et intellectuels qui connaissent leur religion. K Y K L’histoire d’une octogénaire nouvellement convertie à l’Islam le dialogue interreligieux / L’ensemble de Tafiré et de Badikaha Il n’existe pas un cadre formel d’échanges entre les différentes populations autochtones et allogènes qui composent le paysage des localités de Tafiré et de Badikaha. Mais n’empêche que les chrétiens et les musulmans se côtoient et participent à certaines cérémonies ensemble sans difficulté. Ils n’assistent pas aux enterrements des uns et des autres, mais se retrouvent dans les autres cérémonies. Pour les autorités musulmanes, la cohabitation pacifique Photo de famille exprimant le dialogue interreligieux entre les religions est une chose sur laquelle elles veillent. Mais ce qui est primordial pour elles, c’est d’abord la cohésion et l’unité de la grande famille musulmane. C’est pourquoi elles ne négligent aucun moyen pour l’avantage consolider la cohésion et l’unité des coreligionnaires. Malgré quelques conservateurs de la tradition d’initiation au poro, l’Islam continu de gagner du terrain grâce à la bonne volonté des cadres de la localité. Ceux-ci ont réalisé deux prestigieuses Mosquées dans certains villages environnants tels que Sucaf village extension et Takpononkaha. KYK A la découverte des valeurs monumentales de Badikaha Notre périple dans la région de la vallée du Bandama nous a permis de visiter non seulement les sites touristiques tels que le baobab légendaire, la toute première usine de Filtisac en état de dégradation, l’ancienne gare de train construite depuis 1928 dans la sous-préfecture de Badikaha, le mont Korhogo, l’usine de stationnement de conditionnement des fruits et légumes (MAJOTA-SCFEL) de Sinématiali et d’énormes champs de mangues. Aussi, la région de la vallée du Bandama Chez les Tagbanas, la première fille est appelée Yéli suivie de Yâ, Gnouman, Pèguin, Céli, Napi, Gnouman. Si l’aîné est un homme, on l’appelle Sié, puis Sanga, Woli, Pè, Thô, Pann, Yénin. A la création de Badikaha, les grandes familles étaient les OUATTARA (YEO), COULIBALY(SORO),TOURE(TUO), TRAORE (SALA). Je pratiquais le poro depuis ma tendre enfance. A un moment donné de ma vie, j’ai pris conscience que l’Islam était une religion qui prône la vérité. Je suis maintenant octogénaire, si DIEU m’a permise de suivre le bon chemin, c’est une grâce. Vous savez, les musulmans sont très solidaires et fraternels et s’aiment mutuellement. En plus, quand quelqu’un meurt musulman, on prie sur son corps. Ce qui n’est pas le cas pour les non musulmans. Depuis ma conversion à l’Islam, j’ai constaté que plus de la moitié des habitants sont devenus musulmans. On peut dire que Badikaha est devenu un village islamique. La présence de l’Islam à Badikaha a favorisé le rassemblement des habitants et surtout l’esprit de consolidation mutuelle. A mon enfance, c’est l’un des esclaves venu avec les colonisateurs qui a construit un lieu de prière en banco pour s’y installer. Puisque l’espace était très restreint, alors les autres musulmans du village se sont mobilisés pour réaliser une bâtisse en banco qui est vieillissante aujourd’hui. Le nombre d’animistes (Bamana) a quasiment disparu. Le premier nom du village était Tagbalakaha qui signifie « le lieu où il y a le respect mutuel ». Le mot « Gbadi » correspondant au samedi. C’est à ce jour que se tient le grand marché. Quand le colonisateur est arrivé à l’occasion du jour de marché, il s’est renseigné sur le nom du village, ne comprenant pas la question de celui-ci, le villageois a prononcé le nom « Gbadi ». Alors, le colon a déduit que le nom du village était « Badi ». Comme son nom l’indique, le surfixe « Kaha » signifie ville. Donc, le nom Badikaha veut dire « la ville de Badi ». On pratiquait la culture du mil, du maïs, de l’igname, du riz, l’haricot et de l’anacarde. Les autochtones et les allogènes vivaient ensemble la main dans la main dans la diversité. Il s’agit des Bamanan, des mossi, des Gbè. La principale activité des villageois était l’agriculture. Quand les colons sont venus avec la construction de l’ancienne usine, on pouvait nous prendre en contrat pour les travaux champêtres moyennant des rémunérations. Après une semaine pleine d’activité, on pouvait recevoir au moins 500 francs CFA. Je souhaite aller accomplir le pèlerinage avant ma mort. KYK De gauche à droite, le baobab légendaire et la toute première usine de Filtisac en état de dégradation dans le village de Badikaha regorge un nombre important d’érudits reconnusaudelàdesesfrontières.KYK OUATTARA YÉLI (PETITE FILLE DE LA VIEILLE) “J’ai peur de faillir à ma promesse vis-à-vis de BIEU” M. OUATTARA DAOUDA (Adjoint au Chef du village de Badikaha) L’histoire de la création et de la chefferie de Badikaha L’HISTOIRE DE LA CREATION DE BADIKAHA L’histoire nous revèle que le premier espace de Tagalakaha aujourd’hui appelé Badikaha, fut occupé par M. Coulibaly qui s’est installé pour chasser du gibier. Ce dernier était ami à un aîné OUATTARA qui est venu se joindre à lui après avoir visité l’endroit. Les deux amis ont décidé de trouver un chef au village. M. OUATTARA a désigné M. Coulibaly qui fut le premier à s’installer. Mais, celui-ci a tenu compte de droit d’aînesse et a voulu que son aîné soit le chef du village. Dans la gestion des activités ou conflits du village, les OUATTARA tiennent compte de la présence des Coulibaly. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE BADIKAHA Le village de Badikaha était situé dans la sous-préfecture de Tafiré et dans le département de Katiola. Depuis 2010, Badikaha est devenu une sous- préfecture dans le département de Katiola. Le groupe Sénoufo qui occupe cet espace est le sous-groupe Tagbana. Badikaha se trouve à plus de 512 Kilomètres d’Abidjan. Elle a une population qui s’élève à plus de 1000 habitants. Les 3/4 de la population sont jeunes. Tandis que le 1/4 de la population est vieux. On constate une prédominance des activités agricoles par rapport aux autres types d’activités. LES GRANDES FAMILLES DE BADIKAHA Les grandes familles de Badikaha sont composées de OUATTARA appelés YEO en langue tagbana, les TOURE appelés TUO, les COULIBALY appelés SORO, les TRAORE appelé Sala, les SilLUEappélésSÉKONGO,etc. KYK Je suis née d’un père musulman et d’une mère chrétienne. J’ai grandi du côté de ma mère qui est chrétienne. Donc, j’ai grandi avec leur mode de vie. Personnellement c’est le sens des chansons qui m’a amenée à choisir la religion chrétienne depuis mon âge de 10 ans. J’ai aussi compris qu’aller à l’église et se donner à DIEU sont deux choses différentes. Car, on peut écouter la parole de DIEU sans la mettre en pratique. C’est à partir de 45 ans que je me suis vraiment consacrée à la cause de DIEU. C’est difficile de grandir et opérer un choix dans une famille où les parents sont de religions différentes. J’ai bien l’intention de me convertir à l’Islam. Mais, je n’aie pas encore eu l’occasion de le faire. A un moment donné de ma vie, j’étais malade et j’ai demandé à DIEU de me donner la guérison afin que je puisse doubler d’efforts dans l’expression de ma foi. Après avoir bénéficié des services d’une personne de bonne volonté à l’église, j’ai tenu à ma promesse. Quand je me retrouve en famille paternelle où tout le monde est musulman, je me sens un peu gênée de constater que tout le monde est à la Mosquée pendant que moi je reste à l’écart. J’ai peur de faillir à ma promesse vis-à-vis de DIEU. J’ai la conviction que les chrétiens et musulmans ont foi à un même DIEU. J’espère que DIEU me guidera dans l’avenir. KYK TRANSFERT D'ARGENT T/ti^æî cfùxque Jourpour se rapprocher davantage de vous. ÏMCT" ouvre ses jrortes à : .AïNy.AlMJWfÆUyO .:FRÆWJ41N&O'UÇ&^ 4^&&UJ41N ,ÇOtHttAf^ ,QOlW\ r.E . ÇCrLLLJJX ,Çj?<^H13