o:id 24479 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24479 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #317 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23678 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2011-11-30 dcterms:identifier iwac-issue-0001009 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content Ministère de l’Education Nationale Inspection de l’Enseignement Primaire Cocody 1 pu NOUVEAU nNCRIPTON1 7.500 cfa T- SHIRT:2.000 ASSURANCE: GROUPE SCOLAIRE IQRA SAN-PEDRO République de Côte d’Ivoire Union- Discipline - Travail ETABLISSEMENT PRIVÉ CONFESSIONNEL ISLAMIQUE - PROGRAMME OFFICIEL DE L’ÉTAT ET ÉDUCATION ISLAMIQUE APPROPRIÉE -SITUÉ À SAN PEDRO QUARTIER LA CITE F Contacts^ r Ô13Ô626Ô 1 47421709 07480034 k 03568706 j ■ N° 317 du Mercredi 30Novembre au PRIX:300Fcfa Mardi 06Décembre 2011 slam DUARABA 04 AU TARATA 10 MOUHARAM 1433H L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM ^Chromuue du Vendredi Nouvel an islamique, l’histoire, le sens Au moment où nous enterrons une année de plus, qui est aussi une année de moins dans le compteur de notre vie, il faut du souvenir, du rappel, pour restituer à l’histoire, la plénitude de sa dignité et son intégrité. Plus de 1432 ans en arrière, étant donné que nous sommes déjà à l’an 1433 Hégire, c’est toute l’histoire de souffrance, et du long chapelet d’épreuves des musulmans d’alors qui se dressent devant le miroir de notre conscience. Nos pèlerins qui viennent d’arriver de la terre sainte ont certainement vu. Ils ont contemplé les signes, et les signes ont parlé à l’intelligence de leur cœur. Suite P2 LA PROBLEMATIQUE DU CALENDRIER LUNAIRE le calendrier musulman en 10 questions Islam Info N°317du Mercredi 30 Novembre au Mardi 06 Décembre 2011 - du Araba 04 au Tarata WMouharam 1433 H trChroniaue tu Vendredi TOURNE Cisse Abdallah NOUVEL AN ISLAMIQUE L’histoire, le sens L’histoire a connu des marches et des fortunes diverses. Elle a créé l’évènement au cœur de la douleur, l’angoisse, le doute et l’incertitude. 1432 ans en arrière, les faits parlent toujours d’eux-mêmes, avec les mêmes témoignages de vie, de sens. Des faits qui ont donné sens au sens de l’existence de ce milliard et demi de musulmans à ce jour, à travers le monde entier. Des faits qui ont donné vie aux cœurs des membres de cette communauté de configuration sociologique, de coloration épidermique et culturelle multidimensionnelle. LE TRAVAIL DE MEMOIRE Au moment où nous enterrons une année de plus, qui est aussi une année de moins dans le compteur de notre vie, il faut du souvenir, du rappel, pour restituer à l’histoire, la plénitude de sa dignité et son intégrité. Plus de 1432 ans en arrière, étant donné que nous sommes déjà à l’an 1433 Hégire, c’est toute l’histoire de souffrance, et du long chapelet d’épreuves des musulmans d’alors qui se dressent devant le miroir de notre conscience. Nos pèlerins qui viennent d’arriver de la terre sainte ont certainement vu. Ils ont contemplé les signes, et les signes ont parlé à l’intelligence de leur cœur. Ils ont certainement vu ces pierres intraitables et carbonisées du désert au cours de leurs déplacements. Ils ont vu ces paysages sans vie, à la merci du soleil caniculaire. Ils les ont certainement médité dans toute leur sauvagerie, leur rudesse, leur hostilité, à un moment de l’histoire, où il n’y avait ni car climatisé, ni route bitumée, aucune infrastructure. Seuls des chameaux, les chevaux et les pieds servaient à rallier des centaines de kilomètres, pour répandre le message universel de paix et de salvation divine. Pour l’amour de leur religion, notre amour, ils sont partis en exil, loin de leur mère patrie, leurs épouses, leurs enfants, leurs domiciles, leurs bêtes, leurs biens, pour sauvegarder et préserver la flamme de l’islam. Derrière eux, il y avait l’amour de la patrie, et devant, l’exil, l’inconnue, l’incertitude, le doute. Cette histoire de douleur sera pourtant le point de départ du triomphe de l’islam. Ils ont connu au rythme de fortunes diverses, la faim, la soif, la mort. Ils ont dressé leurs poitrines contres les sabres enragés des mécréants. Les jours se sont parfois succédés pour eux, où ils scrutaient chaque jour, l’horizon, sans voir la parcelle de lumière et d’espoir venir. Mais au cœur de ces durs labeurs, la délivrance est venue à eux. Au moment où le soleil d’un nouvel an s’offre à nous, l’an 1433 Hégire, cette histoire de don de soi et de sacrifice de ces musulmans auprès du Prophète Muhammad (saw), nous interpellent. Elle interpelle la conscience de chacun de nous. L’EXIL INTIME ET PERSONNEL Elle nous dit que grâce à ce don de soi, nous avons pu hériter de ce trésor d’une valeur richissime et inestimable, Al Islam. Un trésor grâce auquel, nous avons été affranchis des ténèbres de l’ignorance et de l’idolâtrie. Et le message de cet exil d’hier est toujours d’ordre aujourd’hui, l’ennemi ayant revêti un accoutrement nouveau. Les mécréants d’hier qui ont poursuivi le Prophète Muhammad (saw) existent encore de nos jours. Ils sont là, obstacles et épreuves, pas avec des sabres, mais avec l’idéologie matérialiste, consumériste, agressive et aveuglante, assoiffée d’hégémonie et l’instinct de domination. Ces ennemis sont aussi ces lots de tentations, d’épreuves quotidiennes qui alimentent les désirs et les passions de l’homme. Ce nouvel an 1433 Hégire nous dit qu’en face de ces ennemis, qu’il ne faut pas toujours chercher fondamentalement en dehors de notre commune maison. Il s’impose nécessairement à nous un exil. Mais plutôt que l’exil externe, c’est un exil interne, un exil intime, un voyage en soi, pour, non pas fuir, mais mâter la traque de l’ennemi aux multiples visages. Un exil qui nous invite à revenir au plus profond de notre être, pour y puiser les valeurs de probité, de moralité, en accord avec l’éthique de l’islam, en vue de la dignité de notre humanité en mal de repère. L’exil d’hier qui est le visage du sacrifice et du don de soi, nous invite aussi à réfléchir sur la portée de notre part de mission. Là ou hier, ces musulmans ont bravé faim, soif, humiliation, fatigue, mutilation, assassinat, mort, pour le triomphe de notre trésor commun, l’islam, que faisons-nous aujourd’hui, pour nous montrer digne de cet héritage ? Quelle est notre part de sacrifice, de labeur, de semence, pour être pour les générations futures, une véritable providence comme l’ont été pour nous, ces musulmans qui ont fait les grands jours de l’islam auprès du Prophète Muhammad (saw) ? Le calendrier hégirien, c’est non seulement, toute cette histoire de souffrance, de douleur, mais aussi de dur labeur, d’amour pour Dieu, pour le bien, la justice et la vérité, qui ont abouti au triomphe de l’islam. Cette parenthèse douloureuse, mais heureuse de l’histoire, la plus riche à tout égard de toute l’histoire de l’humanité, interpelle à plus d’un titre, la conscience de chaque musulman. Qu’as-tu fais, ou, que comptes tu faire de significatif, qui puisse aussi marquer l’histoire, à travers cet exil intime et personnel que tu devras vivre pour faire triompher le message de paix et de salut éternel ? Quelle sera ta part de fierté et non d’orgueil d’appartenance à la communauté élue de Dieu, c’est-à-dire, celle des soumis à sa Volonté ? Simple néant, ou digne existant qui sera bientôt devant son Seigneur pour rendre compte de la gestion de la parcelle de vie avec laquelle il a été gratifié ? Hadj DIABATE Fousséni : Radio Albayane : foussdiabate @yahoo. fr VIETNAM/S ANTE Agée de 26 ans, elle ressemble à une vieille femme Âgée d’à peine 26 ans, Nguyen Thi Pong paraît en avoir 70. Alors qu’elle a été examinée par une équipe de spécialistes, son cas reste un mystère. Le sort de Nguyen Thi Pong, une jeune Vietnamienne, constitue une énigme aux yeux de nombreux médecins. Alors qu’elle n’est âgée que de 26 ans, elle semble en avoir 70. La progression de son état est inexplicable, mais la jeune femme pense que ce qui lui arrive est lié à une réaction allergique. Elle a expliqué en montrant des photos de son mariage qui datent d’il y a cinq ans : "A l'époque, j'étais relativement jolie et pas aussi laide qu'aujourd'hui. Je pense que ma maladie a un rapport avec mon allergie à vie au poisson et à tous les aliments qui proviennent de la mer. Il y a trois ans, j'ai eu une réaction extrêmement forte. J'avais de l'irritation sur tout le corps." Nguyen Thi Pong a ensuite subi un brusque vieillissement de sa peau qui l’a faite ressembler à une vieille femme et qui a rendu sa vie impossible : "J'avais tellement honte de mon physique que je portais toujours un masque quand je :nsee de la semaine Haroune B Ce qui est ridicule et inhumain, c'est d'enfermer les gens dans un concept prédéterminé. Jules BUREAU. ^-............................ । ......N...........N........ ............ ...................................!.................t Une passagère dit à un conducteur : - Chauffeur, soyez prudent, à chaque virage. J'ai peur de tomber dans le ravin! Le conducteur lui répond : - Madame n'a qu'à faire comme moi, fermer les yeux! OMQLE DE L_ i OI M A Je te souhaite assez Récemment, j'ai surpris un père et sa fille dans leurs derniers moments ensemble à l'aéroport. On avait annoncé le départ. Debout près de la porte de sécurité, ils se sont serrés et le père a dit « Je t'aime et je te souhaite assez. » La fille a répondu « Papa, notre vie ensemble a été plus qu'assez. Ton amour a été tout ce dont j’avais besoin. Je te souhaite assez, aussi, papa. » Ils se sont embrassés et la fille est partie. Le père a marché vers la fenêtre où j'étais assis. Je pouvais voir qu’il avait besoin et qu’il voulait pleurer. J'ai essayé de ne pas m'imposer et de respecter son intimité, mais il m'a demandé « Vous est-il déjà arrivé de dire au revoir à quelqu'un en sachant que vous ne vous reverriez jamais ? » « Oui. » j'ai répondu. « Me permettez-vous de vous demander pourquoi vous croyez que vous ne vous reverrez jamais ? « Je suis vieux et elle vit si loin. J'ai de gros défis devant moi et la réalité est que son prochain voyage sera sortais. Après un an, j'ai arrêté tous les traitements car j'étais convaincue que c'était mon destin. Quand on voit l'affaissement de la peau dans mon visage, ma poitrine et mon ventre, on dirait que je suis une bobonne. Heureusement, ce brusque vieillissement n'a pas touché mes dents, mes cheveux, mes yeux, mon esprit ou mon cycle pour mon enterrement» a-t-il dit. « Quand vous vous disiez au revoir, je vous ai entendu dire « Je te souhaite assez. » Est-ce que je peux vous demander ce que cela signifie ? » Il a commencé à sourire. « C’est un souhait qui nous vient de plusieurs générations qui nous ont précédé. Mes parents avaient l'habitude de le dire à chacun. » Il a fait une pause un moment et regarda au plafond, comme s’il essayait de se rappeler en détail, et il a souri encore plus. « Quand nous disons Je te souhaite assez » nous souhaitons que l'autre personne ait une vie remplie de juste assez de bonnes choses pour les garder heureux. » Alors, se tournant vers moi, il a partagé ce qui suit comme s’il récitait un texte mémorisé. Je te souhaite assez de soleil pour maintenir ton attitude lumineuse peu importe que la journée soit grise et moche. Je te souhaite assez de pluie pour apprécier le soleil encore plus. Je te souhaite assez de bonheur pour maintenir ton esprit vivant et éternel. de menstruation. Cela se limite à l'épiderme". Son mari est toujours resté auprès d’elle et l’a soutenu dans ses épreuves. L’année dernière, le jeune couple a déménagé dans une autre province. Le mari y a repris son métier de menuisier tandis que Nguyen Thi Pong a trouvé un emploi dans une usine de noix. A eux deux, les époux ne gagnent pas plus de 100 euros par mois. Il leur est donc impossible de payer des consultations chez des spécialistes. Une équipe de médecins locaux, intriguée par son cas, a donc décidé de l’examiner gratuitement. Mais ils ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur un diagnostic. Certains d’entre eux penchent pour une forme très rare de mastocytose, une pathologie incurable, liée à une prolifération de cellules du sang. Pour d’autres, il s’agit d’une réaction provoquée par la prise de certains médicaments. Mais il peut également s’agir d’un syndrome de vieillissement de la peau sous une forme particulièrement virulente et jusque là inconnue. Source.Net Traoré Abdallah Je te souhaite assez de douleur de sorte que même la plus petite des joies dans la vie puisse te sembler grande. Je te souhaite assez de gain pour satisfaire tes besoins. Je te souhaite assez de perte pour apprécier tout ce que tu possèdes. Je te souhaite assez d’au revoir pour te permettre de bien te rendre à l’Au revoir final. Il a alors commencé à pleurer et il s’est éloigné... On dit que ça prend une minute pour trouver une personne spéciale, une heure pour l’apprécier, un jour pour l’aimer, mais que ça prend une vie entière pour l’oublier. Seulement si tu le souhaites, envoie ceci aux personnes que tu n’oublieras jamais incluant celle qui te l'a envoyé. Si tu ne l'envoies à personne, ça peut signifier que tu es pressé et que tu as oublié tes amis. PRENDS LE TEMPS DE VIVRE... Islam Info N°317du Mercredi 30 Novembre au Mardi 06 Décembre 2011 - du Araba 04 auTarata 10 Mouharam 1433 H IIIH régorien Hegirien 30 Novembre 01 Décembre 04 Mouharam 05 Mouharam 06 Mouharam Vendredi 02 Décembre Djouma Samedi fe jgjyofiM Sibiri 07 Mouharam Dimanche 04 Décembre 08 Mouharam Lundi 05 Décembre Ténin 09 Mouharam Mardi 06 Décembre Tarata 10 Mouharam RADIO FM 93.6 W@o@WI]fe RECEVEZ ZAMAN TAARE TOUS LES LUNDIS DE 20HA22HETLEMARDI A21H00. Présentation jah Oustaz en Haoussa et en Français Tel : 2124 03 47 /66 08 46 62/05 20 93 46 HEURES DE PRIÈRE SOUBH: 05h 15 ZOUHR: 13h OO ASR : 16h OO MAGHRIB : 18h 15 ICHA : 19h 15 brtrait Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr OURATE N" 103 El Hadj Imam Méité Ai Imam meiimam@yahoo.fr Imam Al-Layte Ibn Sa’ad (Suite et fin) LES SESSIONS DE L'IMAM Après de longues années consacrées à l’acquisition de la connaissance, Imam Al-Layth est devenu l’un des meilleurs érudits de son époque en tant que juriste de génie et l’un des narrateurs le plus digne de confiance, rapporteur des Hadiths prophétiques. Il créa une classe dans sa mosquée pour enseigner aux gens. Peu de temps après, il est devenu très célèbre et les étudiants venaient de partout pour apprendre auprès de lui. Ainsi, il a fini par avoir quatre séances par jour : - Une séance pour discuter des pratiques du sultan de l'Egypte. - Un cours destiné à enseigner les nobles Hadiths prophétiques. - Une classe destinée à répondre aux questions religieuses des gens. - Une autre destinée à réaliser les demandes du pauvre et des nécessiteux. L’imam n’a jamais repoussé de demande. LE NIVEAU SOCIAL DE L’IMAM ET SES CONNAISSANCES : L’Imam Al-Layth était l'un des juristes les plus prééminents de son époque. C’était un homme connu de toute personne dans le monde. Des califes, des émirs se rendaient chez lui pour apprendre. Ses étudiants témoignaient de ses connaissances profondes, de sa capacité à mémoriser et à maîtriser les affaires religieuses. DES ÉLOGES AU SUJET DE L’IMAM L’Imam Ahmad Ibn Hanbal a dit : « Al-Layth avait des connaissances importantes et la narration de ses Hadiths est authentique. » L’Imam Châfi'i a dit: « Al-Layth est plus savant que Mâlik, mais ses compagnons ne l'ont pas autant suivi ». Il s’agit ici de Malik Ibn Anas, l'Imam des gens d'AI-Madinah. Ibn Wahb a dit : « Sans Mâlik Ibn Anas et Al-Layth Ibn Sa’ad j’aurais péri ; j’ai toujours cru que tout ce qui est authentiquement rapporté comme venant du Prophète devait être mis en pratique. » AL-LAYTH COMME SOUVERAIN : L’Imam Al-Layth a occupé plusieurs postes. Il fut chef de l'administration des finances sous le règne du Salih Ibn Ali Ibn Abdullah de l'Egypte. Il le fut également sous le califat du calife Abbasside Al-Mahdi. Auparavant, le calife abbasside Abou Ja’afar Al-Mansour lui avait demandé de devenir le souverain de l'Egypte, mais l’Imam Al Layth refusa. LE CARACTÈRE DE L'IMAM ET SA GÉNÉROSITÉ L’imam Al-Layth Ibn Sa'ad était un narrateur authentique d’Hadiths et un juriste doué. Il était connu pour sa piété, son ascétisme, et sa générosité. L'Imam était l'un des érudits les plus riches. Son fils Chouayb a rapporté que son revenu annuel était entre vingt et vingt-cinq mille Dinars. Il avait l'habitude de dépenser tout cet argent pour la cause d'Allah. Il ne lui était jamais imposé de payer la Zakat, simplement parce qu'il dépensait tout son argent avant même le terme de l’année. L’imam Al-Layth avait l’habitude de faire l’aumône quotidiennement en subvenant au besoin de 300 personnes indigentes. Il n'a jamais mangé de sa nourriture sans être entouré de personnes. Un jour, une femme vint à lui et lui dit : «O Abu Al-Harith ! Mon fils est malade et il m’implore pour manger du miel. » Al-Layth a appelé son domestique et lui a ordonné : « Donne lui 120 litres de miel. » L’imam al Layth était très généreux avec ses disciples, au point d’avoir pris l'habitude d'envoyer cent Dinars à l’Imam Malik Ibn Anas chaque année. Une fois, l’Imam Malik lui a écrit qu'il était endetté, l’imam Al Layth lui a envoyé cinq cents Dinars. On rapporte que quand l’imam Al-Layth est venu accomplir son pèlerinage, et qu’il est passé par Médine, l’imam Malik lui a envoyé une assiette de dattes. L’imam Al-Layth Ibn Sa’ad a déposé mille dinars sur le plat et l’a renvoyé à l’imam Malik. Lorsque les livres d’Ibn Luhay’ah, un juriste réputé et rapporteur de Hadiths prophétiques, furent brûlés, l’imam Al Layth lui envoya immédiatement mille Dinars. SON DÉCÈS L’imam Al-Layth Ibn Sa’ad a été rappelé un Vendredi, le 15 Chabaane de l’an 175 de l’hégire. (791 de l’ère grégorienne). Il a été enterré au Caire (en Egypte) et un grand nombre de personnes a assisté à son enterrement. Les gens ont été très tristes mais ils se sont consolés mutuellement. Al-'Açr Le Temps; L'Heure de l'Après-Midi LIEU DE RÉVÉLATION: La Mecque ORDRE CHRONOLOGIQUE DE SA RÉVÉLATION: Elle fut révélée après la Sourate al-Inchirâh (sourate. 94) NOMBRE DE VERSETS: 3 versets LES MÉRITES DE SA LECTURE: hapelet Deux mondes L'hégire, migration des musulmans de la Mecque à Médine, est une épopée qui a jalonné la vie de la Oumma. C’était un changement voire un bouleversement de la vie de centaines de bédouins qui ont dû quitter leurs biens et les siens ainsi que toute un mode d’être et de vivre. Quoique se trouvant dans la même zone géographique, le désert du Hedjaz, la Mecque et Médine étaient deux mondes différents. La première : « Mecque », les tribus, avaient comme activité principale le commerce. Ses habitants récoltaient des rentes considérables à travers le pèlerinage. Le mecquois, un mondain stoïque, s’intéressait à la poésie et au vin. Les femmes étaient mal traitées. Bref les disettes que subissaient la Mecque ont influencé les mœurs des habitants qui étaient avides et essayaient de rassasier leurs désirs à tout prix. La seconde : « Yatrib », représentait un niveau plus avancé de sédentarisation. Ses habitants, tribus arabes et juives, pratiquaient l’agriculture, l'artisanat et le commerce. La condition des femmes y était meilleure que celles des Mecquoises. Les Médinois manifestaient plus d’attachement à la vertu. L’harcèlement des notables Mecquois étant devenu plus ardent, les r Quiconque lit cette Sourate, Allah le ressuscitera le visage brillant et souriant jusqu'à ce qu'il entre au Paradis. RECOMMANDATIONS POUR SA LECTURE: Il est recommandé de la lire indifféremment tous les jours. Il est recommandé également de la lire pendant les prières quotidiennes musulmans se sont vus obligés de quitter la Mecque. Ils devaient attendre la révélation qui a annoncé le voyage vers Médine. ENSEIGNEMENTS: Plus qu’une simple évasion de la tyrannie Qorayshite, l’hégire était un accomplissement de l’ordre divin. Il est un événement riche d’enseignements: L’hégire était une éducation pour les musulmans; ils étaient mis à l’épreuve : prouvez votre amour à Dieu et à son prophète (saw) en délaissant tout ce que vous possédez. L’hégire annonçait l’étape de l’appel public. Il était un tournant décisif qui a forgé la personnalité des musulmans illustrant ainsi un miracle magnifiquement accompli au sein de l’austérité du Hedjaz : des hommes et des femmes, naguères cloisonnés dans une sphère de désirs, d’avidités, de rancœurs et de profits se sont transmutés en des êtres qui ont façonné l’histoire de l’univers. Les actes de ce changement sont joliment expliqués par le compagnon Ribii Ibn Amer, que Dieu l’agrée, lors de son fameux dialogue face au roi persan Rostom : « Nous sommes venus libérer les hommes de l’assujettissement des hommes à la soumission au seigneur des hommes, de l’oppression des croyances à la clémence de l’islam, et de l’exiguïté de la vie d’ici bas à l’immensité de la vie dernière et la vie présente», disait le compagnon dont l’entrée a chamboulé UNE RADIO MUSULMANE A BOUAKE AU SERVICE DU PAYS PROFOND surérogatoires. D'autre part, il est recommandé de la lire sur les provisions pour assurer leur bonne conservation. Et si on la transcrit sur un papier après la prière de 'Ichâ' et qu'on la porte en s'introduisant chez un gouvernant, sera protégé contre lui. LA SIGNIFICATION DE SA LECTURE PENDANT LE RÊVE: Quiconque se voit en train de lire cette Sourate en rêve, connaîtra l'aisance et gagnera dans le commerce. El Hadj Imam Méité Al Imamyahoo.fr la cour du roi persan. L’hégire inaugurait la fondation d'une société sur la fraternité et non plus sur les vanités d'ici bas."Lequel est plus méritant ? Est-ce celui qui a fondé son édifice sur la piété et l’agrément d’Allah, ou bien celui qui a placé les assises de sa construction sur le bord d’une falaise croulante et qui croula avec lui dans le feu de l’Enfer ? Et Allah ne guide pas les gens injustes" verset 109 de la sourate "le Repentir". L’HÉGIRE DU VINGT ET UNIÈME SIÈCLE Faire l'éloge de ce relais de l’histoire de notre Oumma ne veut pas dire qu'il s'agit du terminus mais du départ. On relate cet événement phare pour éclairer la voie vers la liberté des croyants. Une liberté de toutes les futilités qui peuvent accabler le cheminement vers la connaissance et l'amour du Créateur. D’ailleurs, la sourate « le repentir » annonce la migration prophétique, verset 40, par cet appel "O vous qui croyez". L’appel à l’hégire n’est pas spécifique aux croyants de l’époque prophétique. Le verset est à méditer : « O vous qui croyez. Qu’avez-vous à traîner quand on vous appelle en disant « Partez pour la cause d’Allah ? » Préférez-vous la vie d’ici-bas à la vie étemelle ? La jouissance de ce monde est bien peu en comparaison de la félicité étemelle ». Islam Spiritualité Islam • _B^H^^^^gomim_mBQ3 4 Islam Info N°317du Mercredi 30 Novembre au Mardi 06 Décembre 2011 - du Araba 04 au Tarata 10 Mouharam 1433 H République de Côte d’Ivoire Union- Discipline - Travail HNCRIPTON^ 7.500 cfa T- SHIRT:2.000 ASSURANCE: Ministère de l’Education Nationale Inspection de l’Enseignement Primaire Cocody 1 GROUPE SCOLAIRE IQRA PLATEAU DOKUI pu NOUVEAi ETABLISSEMENT PRIVÉ CONFESSIONNEL ISLAMIQUE - PROGRAMME OFFICIEL DE L’ÉTAT ET ÉDUCATION ISLAMIQUE APPROPRIÉE -STRIÉ À COCODY PLATEAU DOKUI DANS L’ENCEINTE DE LA GRANDE MOSQUÉE DU PLATEAU DOKUI Contacts 01386260 47421709 07480034 03568706 urate de la semaine Abou Ismaël uestions - Réponses Abou Ismaël SOURATOUL-MOUNAFIQOUN -N°63- LES HYPOCRITES.(suite) TRANSCRIPTION 7 A 8 TRADUCTION 7A8 V7 : Houmoul-Ladhîna Yaqoûloûna Là Tounfiqoû Alâ Mane Inda Rasoûli Allâhi hattâ Yanfaddoû Wa Lillahi Khazâ'inou-s-Samâwâti Wal-'Ardi Wa Lakinnal-Mounâfiqîna Là Yafqahoûna v.8: Yaqoûloûna La'ine Rajanâ ilâl-Madînati Layoukhrijannal-A'azzou Minhâl-Adhalla Wa Lillahil-Izzatou Wa Lirasoûlihi Wa Lilmou'ouminîna Wa Lakinnal-Mounâfiqîna Là Yaa'lamoûna V.7: Ce sont eux qui disent: "Ne dépensez point pour ceux qui sont auprès du Messager d'Allah, afin qu'ils se dispersent1. Et c'est à Allah qu'appartiennent les trésors des cieux et de la terre, mais les hypocrites ne comprennent pas. V.8: Ils disent: "Si nous retournons à Médine, le plus puissant en fera assurément sortir le plus humble". Or c'est à Allah qu'est la puissance ainsi qu'à Son messager et aux croyants. Mais les hypocrites ne le savent pas. (A suivre) Hadiths de la semaine Abou Ismaël Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Peu s'en faut que les gens s’interrogent entre eux jusqu’à ce que l’un d’eux s’écrie : Allah a créé les créatures, mais qui a créé Allah ? S’ils disent cela, dites donc : Allah est unique, il est le seul à être imploré pour ce que nous désirons, il n’a jamais engendré, ni n’a été engendré et nul ne lui est égal. Puis, qu’il crachouille trois fois à sa gauche et qu’il demande protection contre le diable. » Rapporté par Aboû Dawoûd et authentifié parAlbâny. ua de la semaine Abou Ismaël chaytanir-rajîm. Doua à dire en sortant de la mosquée Bismi l-lâhi, wa s-salâtou wa-s-salâmou alâ rasoûlil-lâhi. Allâhoumma innî as-alouka mine fadlika. Allâhoumma aasimnî mina ch- Traduction : «Au nom d'Allah, que la prière et le salut soient sur le Messager d'Allah. Ô Seigneur ! Je te demande Ton immense générosité. Ô Seigneur ! Préserve-moi de Satan le maudit." ïossaîre “Chahada” Itaaêi Ce mot signifie «témoignage ». C’est foi du musulman. Cette attestation se la formule exprimant la profession de compose ainsi: Ach-hadou ane lâ ilâha ill-Allâh (J'atteste qu'il n'y a pas de divinité digne d’être adorée excepté Allah) waAch-hadou anna Mouhammadane Rasoûloul-lâh (J'atteste que Mohammad est son Envoyé) Fe Saviez-vous? Abou Ismaël les organes à poser sur le sol pendant la prosternation Louanges à Allah En cas de prosternation, sept organes doivent être bien posés sur le sol, à savoir le front, notamment le nez, les deux mains, les genoux et les extrémités des orteils, conformément à ce qui a été rapporté par al-Boukhari et Mouslim d'après Ibn Abbas selon lequel le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui ) a dit: « L'ordre m'a été donné de me prosterner sur sept os: le front- en désignant de la main le nez- les deux mains, les genoux et les pointes des orteils?’ An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : « Si on ne pose pas l'un de ces organes sur le sol, la prière est caduque.» L'auteur de charh mountaha al-iraadaat dit: «Se prosterner sur ces sept organes en veillant à ce que le nez du fidèle en prière soit bien posé sur le sol ou la natte ou un objet similaire est un pilier pour celui qui en est capable, compte tenu du hadith d'Ibn Abbas. » La manière parfaite d'agir consiste à se prosterner de façon à ce que chacun des organes concernés touche bien le sol, car quand le Prophète (Bénédiction et salut sur Lui) se trouvait en posture de prosternation, ses orteils, posés au sol avaient les extrémités tournées vers la direction de la qibla.( al-Boukhari) Mais compte tenu aussi de ce qui a été rapporté par Abou Daoud d'après un hadith de Rifaa ibn Rafi' selon lequel le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit à quelqu'un qui avait mal prié: «Quand tu te prosternes, fais-le posément.» ( al-Albani dans Shahi Abi Daoud). Or, faire en sorte que l'organe touche bien le sol est une manière de se prosterner posément. Selon un avis jugé juste par les chafiites et les hanbalites, il suffit de poser une partie de l'organe concerné sur le sol. An-Nawawi dit dans al-Madjmou': «La pose du front sur le sol dans la prosternation est incontestablement un devoir pour nous. Il vaut mieux cependant que tout l'organe soit bien posé. Si on se contente d'en poser une partie, cela suffit, bien qu'il soit légèrement réprouvé d'agir ainsi. Voilà l'avis juste adopté par Chaffi dans al-Um et confirmé par la majorité des condisciples. Ibn Kadj et Darami ont rapporté un autre avis selon lequel il faut absolument poser tout l'organe. Cet avis est jugé rare et faible.» Al-Mardawi dit dans al-lnsaaf: «Il suffit de se prosterner sur une partie de l'organe selon l'avis juste de la doctrine (hanbalite). Ibn Tamim dit: il est permis de se prosterner une partie de la paume posée sur le sol, même retournée ou avec seules les pointes des doigts concernés. Il en serait de même avec les extrémités des orteils ou une partie du front.»... L'auteur de Mataalib ouli an-nouha dit: «Une partie de chaque organe suffit pour marquer la prosternation puisque le hadith n'insiste pas précisément sur la totalité de l'organe.» Cela étant, si on se prosterne sur les pieds de manière que seule une partie des orteils soit posée sur le sol, la prière de l'intéressé est valide. La Sunna veut qu'on pose bien les organes sur le sol pendant la prosternation, dans la mesure du possible. Allah le sait mieux. Q1 : Son mari lui a offert de l'argent et elle a acheté une maison..Ses enfants d'un second mariage peuvent-ils hériter de ses biens? R1 : Louanges à Allah. Premièrement, il est permis au mari d'offrir à sa femme ce qui lui plaît de ses biens. L'offre devient partie intégrante de la propriété de la bénéficiaire. Si votre père a donné des fonds à votre mère en les virant dans son compte, ces fonds lui appartiennent et elle peut en jouir comme elle l'entend. Si elle décède, ils feront partie de son héritage à transférer à tous ses héritiers y compris ses enfants du second mariage. Au contraire, si votre père lui avait fait un testament à exécuter après son décès et sans mettre à sa disposition les fonds concernés, ce serait un testament profitant à un héritier. Aussi ne serait-il exécuté qu'avec le consentement de tous les autres héritiers. S'ils sont tous majeurs et consentants, les fonds correspondants au testament deviennent la propriété de votre mère pouvant être hérités après son décès par tous ses héritiers, comme nous l'avons déjà dit. Deuxièmement, si votre mère a acheté une maison avec ses propres biens ou grâce à des biens offerts par son mari, la maison lui appartient. Après sa mort, elle fera partie de son héritage à transférer à tous ses héritiers. Allah le sait mieux. Q2: Une femme possède une quantité d'or qui n'atteint pas le minimum imposable et une autre quantité d'argent qui n'atteint pas le minimum imposable. Doit-elle s'acquitter de la zakat pour son or et son argent quand on sait qu'il ne s'agit que de bijoux? R2: Louanges à Allah. Premièrement, on doit prélever de la zakat sur les bijoux selon l'avis juste émis par les ulémas (Puisse Allah leur accorder Sa miséricorde).... Deuxièmement, celui qui possède une quantité d'or et une quantité d'argent sans qu'aucune des deux quantités n'atteigne le minimum imposable n'a pas à s’acquitter de la zakat. C'est le cas d'une personne qui possède 70 grammes d'or et 400 grammes d'argent. Celui-là n'aura à s'acquitter de la zakat que quand il possédera le minimum imposable pour chaque métal. Cela s'atteste dans ce hadith d'Abou Said (P.A.a): «ce qui est inférieur à cinq awaq ne fait pas l'objet de la zakat.» (rapporté par al-Boukhara, et par Mouslim,. L'or est différent de l'argent, et il n'est pas nécessaire d'ajouter l'un à l'autre pour avoir le minimum imposable .Il n'est pas non plus nécessaire de le faire dans les espèces constituant l'assiette de la zakat pour avoir un minimum imposable. On n’ajoute pas les camélidés aux bovins ni les bovins aux caprins ni de l'orge au blé ni de la datte à du raisin. An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit: «on n'ajoute pas l'or à l'argent ni celui-ci à celui-là pour compléter le minimum imposable. Ceci ne fait l'objet d'aucune contestation dans notre école. De même on n'ajoute pas des dattes à du raison.» Extrait d'al-Madj mou«». Il dit encore: «on ne complète pas des dirhams par de l'or ni inversement, même si on possédait 199 dirham et 19,5 mithqal ou d'autres biens, on ne prélève la zakat d'aucun des biens en question. C'est l'avis de la majorité des ulémas.. Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «C'est le premier avis qui est juste; on n'ajoute pas l'or à l'agent pour avoir le minimum imposable sauf dans les biens gérés par les changeurs car leurs biens sont destinés au commerce, donc l'or et l'argent chez eux sont des fonds de commerce.» Extrait de charh al-Kafi. Il dit encore: «le fait qu'ils aient la même utilité et le même objectif ne justifie pas qu'on ajoute l'un à l'autre pour compléter le minimum imposable car le législateur a fixé pour chacun un minimum imposable en dessous duquel la zakat n'est pas exigible. En plus, rien n'a été rapporté du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) indiquant on peut ajouter l'un à l'autre. De même qu'on n'ajoute pas de l'orge au blé, bien qu'on n'en fasse la même utilisation, de même l'or et l'argent (doivent être traités séparément).» (Extrait de madjmou' al-fatawa). ALLAH LE SAIT MIEUX. ;ponse aux questions précédentes R1 : La religion musulmane comporte trois degrés : l’Islam, la Foi (imane) et la perfection (Ihsan). R 2: L'athéisme, selon sa conception moderne, signifie la négation absolue du Créateur, de son existence et ne doctrinales qui opposent les partis et les groupes, c’est de s'accrocher à la vérité tirée du livre d'Allah et de la Sunna du Messager (Bénédiction et salut soient sur lui), c'est s'allier aux uns et se distancer d'autres sur cette estez vos connaissances Abou Ismaël 1 / Quelle est la durée maximum des écoulements de sang consécutifs à l’accouchement (lochies)? 2 / Une femme qui souffre de saignements hors cycle doit - elle prier étant dans cet état ? 3/ Selon l’Islam, une femme peut-elle se raser la tête ? 4 / Est-ce que le vomissement rompt les ablutions ? 5 / Quel est le mérite du jeûne d’Achoura ? pas Le reconnaître. R3: Allah agrée l’œuvre du fidèle serviteur quand elle comporte deux choses : un amour parfait et une soumission totale à l’égard d’Allah. C’est à ce titre que l’œuvre revêt le caractère cultuel. R4: L’attitude que le musulman doit adopter à l'égard des divergences base. R5: Si le pèlerin ne trouve pas de place à Mouzdalifa, il n’a aucune réparation à effectuer, compte tenu de la parole divine « Craignez Allah autant que faire se peut ». Mais s’il fait preuve de négligence, il devra procéder à un sacrifice d’expiation et se repentir Sanogo Abou Amirat Islam Info N°317du Mercredi 30 Novembre au Mardi 06 Décembre 2011 - du Araba 04 au Tarata 10 Mouharam 1433 H COMMUNAUTE PLATEAU-IVOTEL RÉUNION INTERNATIONALE DE TRAVAIL DU CI-AF Le CK pour une résolution des Nations Unies contre les MGF L’hôtel IVOTEL, dans la cité des affaires administratives (Plateau) de la ville d’Abidjan a abrité du samedi 19 au lundi 21 novembre 2011, la réunion internationale de travail du Comité International Africain de lutte contre les pratiques traditionnelles qui ont un effet sur la santé de la femme et de l’enfant (CI-AF). LES ENJEUX DE LA REUNION Cette réunion régionale avait pour thème central : « Unité et Intégrité du CI-AF pour la mobilisation mondiale en vue de l’adoption d’une résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies interdisant les mutilations génitales féminines ». Rappelons, que ces assises ont été possibles grâce à la dextérité de la Fondation Djigui la Grande Espérance, qui représente d’ailleurs le CI-AF en Côte d’Ivoire. Le thème de ces assises traçait le cadre et les objectifs assignés aux participants venus de 18 pays membres contre 29 au total. En effet, il s’agissait d’une part pour les comités nationaux du CI-AF d’aplanir leur querelle et de laver le linge sale en famille, mais surtout d’autre part, de mobiliser la communauté internationale, notamment les Nations Unies en vue de se pencher sur les questions d’atteinte à l’intégrité physique des personnes les plus vulnérables, à savoir les femmes. Et ce par l’adoption d’une résolution de l’Assemblée Générale de ladite organisation internationale interdisant la pratique des mutilations génitales féminines (MGF). Telles étaient les missions auxquelles les participants devraient s’atteler. LA CEREMONIE D’OUVERTURE La cérémonie d’ouverture a été marquée par une série d’allocutions. Primo, l’on a entendu celle de l’Imam CISSE Djiguiba, président de la Fondation Djigui la Grande Espérance, représentant du CI-AF en Côte d’Ivoire Une vue des participants venus de 18 pays d'Afrique et Directeur Général de la Radio Al Bayane. Après avoir remercié le CI-AF pour le choix de notre pays (qui sort d’une crise) aux fins d’abriter une telle réunion, l’Imam a, au nom de ses collaborateurs et en son propre nom souhaité la bienvenue à tous les participants venus de divers pays. Il a par ailleurs rappelé les activités de sa fondation, qui s’inscrivent selon lui dans la ligne des activités poursuivies par le CI-AF : « C’est le cadre de la protection et de la promotion des droits des femmes et des enfants que s’inscrivent nos activités de lutte contre les mutilations génitales féminines ». Il poursuit pour faire le bilan de la fondation La table de séance lors de la cérémonie d'ouverture contre ce fléau, en précisant que les exciseuses sont elles-mêmes décidées à les accompagner dans leur combat. En dépit de ce fait, il constate avec amertume que des efforts restent encore à faire. C’est pourquoi : « Nous saluons le partenariat entre notre organisation mère le CI-AF et No Peace Without Justice (NPWJ), car cela permettra d’aboutir dans les prochains jours à l’adoption de la résolution des Nations Unies interdisant la pratique des MGF dans le monde », dira l’Imam Cissé. Il termine en démontrant que l’enjeu de cette lutte est si noble : « qu’il est urgent d’aplanir nos incompréhensions pour sortir des zones de turbulences que connaît notre organisation » avant de lancer un appel à la cohésion de tous. Prenant la parole, Mme Mariam LAMIZANA, présidente du CI-AF et représentante de la première dame du Burkina Faso, Ambassadrice de bonne volonté du CI-AF a aussi remercié les participants venus, sans oublier de rendre un hommage au gouvernement Ivoirien pour ses efforts en vue de la tenue de ces assises et à l’Imam Cissé : «...qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite de nos travaux », dira la Présidente. Elle a transmis le message de sollicitude et d’encouragement de la première dame du pays des hommes intègres, qui n’a pu effectuer le déplacement. Une mention spéciale pour Mme Emma Bonino, Vice-présidente du Sénat Italien et présidente fondatrice de NPWJ, pour toutes ses actions en vue de soutenir les activités du CI-AF Mme Lamizana s’est ensuite lancée dans le descriptif de la situation de léthargie que vit sa structure, en indiquant qu’une première rencontre fut initiée de sorte qu’en mars 2010 à Banjul, une issue heureuse avait été trouvée à tous ces différends. « Mais hélas, c’était sans compter avec les démons de la division qui nous ont rejoint aussitôt après Banjul » s’exclame la présidente. La conséquence de cette crise interne, c’est qu’à : « ce jour, on déplore avec beaucoup d’amertume la présence de 2 entités au sein d’une même organisation » dira d’une voix désespérée Mme Lamizana. Et Imam CISSE Djiguiba, Président de la Fondation Djigui et représentant le CI-AF Côte d’Ivoire d’ajouter, la réunion a donc pour objectif de : « réexaminer la situation et d’aplanir les différends et de renforcer l’unité et l’intégrité de l’organisation autour de notre idéal ». Elle a en outre souligné le soutien d’autres organisations internationales, surtout l’adhésion des Chefs d’Etats Africains à cette cause lors de leur dernier sommet en juillet 2011 à Malabo, et elle vient d’être portée au niveau mondial à la 66ième session de l’AG des Nations Unies. Pour terminer, elle a tracé le cadre de cette réunion et proposera un plan de travail de 3ans pour adoption. Quant à Mme Jablonka Alvilda, représentante de NPWJ, elle a assuré le soutien total de son organisation au CI-AF, car la lutte qu’il mène s’inscrit dans le droit de la femme et de l’enfant, et NPWJ ne peut se mettre en marge de cela. Enfin, la représentante du Ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Mme Adja Fatoumata AKABA, par ailleurs Directrice de l’Egalité du genre au sein dudit ministère, était porteuse du message de félicitation et d’encouragement de sa hiérarchie. Elle a promis que les actions du CI-AF seront reconnues au plus haut niveau de l’exécutif Ivoirien. LA CEREMONIE DE CLÔTURE Elle a été marquée d’une part par les allocutions et d’autre part par la lecture de trois motions, l’une relative à la résolution de l’ONU, l’autre relative au gouvernement et enfin à la lecture de la résolution. Au titre des allocutions, notons celle d’abord de l’Imam Cissé Djiguiba qui s’est axée essentiellement sur des remerciements aux différentes délégations venues, aux partenaires du CI-AF et envers le gouvernement Ivoirien et a terminé par un bilan succinct de cette réunion. Ensuite, Mme Alvilda Jablonka est intervenue pour juste remercier au nom de NPWP, les membres du CI-AF pour leur implication dans les questions de droits humains, notamment pour la défense des droits de la femme et de l’enfant, et a promis porter au plus haut niveau le message du Comité Inter-Africain. Quant à Mme Lamizana Mariam, elle s’est dite satisfaite en tant que première responsable de l’organisation, de savoir que les membres ont mis en avant l’intérêt général et d’avoir fait preuve d’une hauteur d’esprit durant ces 3 jours de travaux. Elle a terminé par lancer un appel de solidarité, d’union, de fraternité et de compréhension à tous afin que l’essentiel, à savoir l’interdiction des pratiques néfastes sur la santé des femmes et des enfants, soit le seul guide des actions du CI-AF Mme Safia Elmi Djibril, présidente CI-AF Djibouti et député de ce pays, a eu l’honneur de faire lecture de la motion de soutien au gouvernement Ivoirien, notamment pour le Président de la République pour tout son soutien en vue de la tenue de la réunion, sans oublier de remercier les participants. La lecture de la motion de la résolution qui doit être présentée aux Nations Unies a été lue par Alvilda Jablonka. Mme Fanta Sow, CI-AF Sénégal, quant à elle, a fait lecture de la résolution finale adoptée par l’ensemble des participants au terme des travaux. Enfin au titre des allocutions, Mme Adja Fatoumata Kaba, représentante du Ministre de la Famille , de la Femme et de l’Enfant, a réitéré le soutien ferme du gouvernement Ivoirien, particulièrement celui de son ministère et celui des droits de l’homme pour accompagner ses actions nobles du CI-AF Elle a aussi rendu un hommage mérité à l’Imam Cissé Djiguiba, car selon Mme Kaba : « Il est le spécialiste maison des questions des MGF au ministère de la Famille, de la Femme et de l’Enfant ». Elle termine par déclarer la réunion internationale de travail du CI-AF close en espérant les recevoir très bientôt. LA RESOLUTION DE LA REUNION La résolution adoptée par l’ensemble des pays membres venus participer à La photo de famille pour marquer la cérémonie de clôture cette réunion internationale de travail, a été lue par Mme Fanta SOW. Nous vous proposons le résume de la résolution : prendre toutes les dispositions nécessaires pour sortir de cette crise, mettre en oeuvre les recommandations des études sur le développement organisationnel en vue de redynamiser le Comité Inter-Africain et ses démembrements, confirmer la décision de nomination du Dr. Morissanda Kouyaté par le bureau Mme LAMIZANA Mariam, Présidente du CI-AF, représentante Mme Chantal Compaoré exécutif au poste de Directeur Exécutif, dans le respect de l’article 10, demandons à l’assemblée générale prochaine d’inclure la révision des textes fondamentaux du CI-AF dans son agenda, demandons au bureau exécutif la mobilisation des ressources pour la tenue de l’assemblée générale ordinaire Adja Fatoumata KABA, représentante du Ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant prochaine dans un délai d’un an, demandons à l’ensemble des 29 comités nationaux de sauvegarder l’unité et l’intégrité du Comité Inter-Africain, lançons un appel à tous les partenaires du CI-AF de reconnaître cette résolution comme la décision finale au regard de cette crise, lançons un appel aux partenaires techniques et financiers pour poursuivre leur appui au CI-AF, soulignons notre engagement dans le processus d’adoption d’une résolution de l’assemblée des Nations Unies pour l’interdiction mondiale des MGF, remercions le gouvernement Ivoirien et Hollandais et NPWJ pour leur appui technique et financier qui a permis la tenue de cette importante réunion. Palmer 31 Islam Info N°317du Mercredi 30 Novembre au Mardi 06 Décembre 2011 - du Araba 04 au Tarata WMouharam 1433 H FETOUR DES PELERINS BILAN PARTIEL Plus de 3500 pèlerins de retour Il est exactement une heure trente huit minutes (01 h 38) et minuit vingt huit (24h 28) ce jeudi 24 et vendredi 25 novembre 2011, soit les 28 et 29 Zoul Hijja 1432, quand le Boeing de la compagnie Thaïlandaise, Orient THAÏ, en provenance de l’Arabie Saoudite, foule le sol Ivoirien, avec à son bord des passagers peu classiques, les pèlerins Ivoiriens de l’édition 2011. Annoncés depuis le lundi 21 novembre n pèlerins. La descent PROPOS RECUEILLIS... M. BAMBA CHEICK DANIEL (Directeur de Cabinet du Ministre de l’Intérieur) “Nous sommes fiers d’accueillir les ’Hadja” et les 'El hadji” qui ont consacré des prières profondes à la paix Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, M. Hamed Bakayoko m’a demandé de venir accueillir nos parents, nos frères et sœurs qui sont venus de la Mecque. Ils sont allés en Terre Sainte pour l’acte de dévotion à Allah. Et ils nous reviennent en bonne santé, contents d’avoir accompli le 5ième pilier de l’Islam. Au nom du Chef de l’Etat, du Ministre de l’intérieur et tout le gouvernement, nous sommes venus les accueillir pour les saluer et leur dire que la Côte d’Ivoire est heureuse de voir ses pèlerins revenir en bonne santé. Nous sommes fiers d’accueillir ces nouveaux "Hadja” et "El hadj” qui ont consacré des moments de prières profondes à la paix, à la réconciliation, à l’unité, au bon vivre ensemble que le Président de la République Alassane Ouattara 2011, les premiers pèlerins Ivoiriens (1 er et 2er vol) sont arrivés en terre d’éburnie après avoir accompli l’un des piliers fondamentaux de l’Islam, le Hadj (Pèlerinage). Pour être témoin de cet évènement (1er vol), le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, M. HAMED Bakayoko, s’est fait représenter par son plus proche collaborateur, son directeur de cabinet, M. BAMBA Cheick Daniel. Etaient aussi présents, le directeur des cultes, N’Guessan D. Kouakou Pascal, le responsable d’Ethiopian Airlines et les El Hadj Moustapha SONTA (Khalife général des Tidjanis de Côte d’Ivoire) : « Mes impressions, ce sont des mots de remerciement à Allah SWT fait Je suis très heureux d’avoir été au bénédictions et nous en avons beaucoup pour eux. Allah. C’est ce qui était l’essentiel de notre présence en Terre Sainte. ne fait que prôner. Nous souhaitons que ces prières aient porté et soient acceptées par le Grand Miséricordieux, Allah le Tout Puissant. Par Sanogo Mamadou et palmer31 membres du commissariat au hadj restés à Abidjan. Il était 01 heures 29 minutes, quand la délégation officielle arrivait à l’aéroport F.H.B de Port-Bouet. Dans le 1 er vol, ce sont 508 pèlerins qui y étaient, tandis que dans le 2ème, se trouvaient 518 passagers venus de Médine. Après que l’avion ait ouvert ses portes, le premier pèlerin à fouler le sol Ivoirien l’a fait à 01 heures 44 minutes, suivi des autres pèlerins. Ils ont été tous accueillis par le Ministre Bamba Cheick Daniel, afin que ceux-ci reçoivent le message de bienvenue du Président de la République, SEM. Alassane Ouattara et plus particulièrement celui de M. Hamed Bakayoko. Le premier geste d’un des pèlerins du 1 er vol sur le tarmac à leur descente était de faire deux prosternations, histoire de rendre gloire à Dieu, qui leur a permis d’effectuer le hadj. C’est à 02 heures 19 minutes, que le dernier pèlerin du vol, El Hadj Doukouré Ibrahim (Radio Al Bayane) est amis, descendu. Parents, collaborateurs, talibés et autres, étaient venus nombreux pour accueillir chacun son pèlerin afin d’avoir les premières bénédictions. Joie, rire, pleure, chants, ambiance fraternelle étaient le décor que présentait à la fois les pèlerins et les personnes venues les accueillir. L’on lisait sur le visage de tous, un sentiment exprimant la fierté d’être « Ladji » ou « Hadja » pour les uns, et un sentiment profond de retrouvailles pour les autres. Mes impressions sont très bonnes après avoir effectué ce Pèlerinage. Ce sont des mots de remerciement à Allah SWT. Il nous a permis de faire un bon Hadj. Nous sommes bien rentrés au pays. On ne peut que l’en remercier en premier lieu. Nous remercions également toute la population ivoirienne qui a attendu de nous des El Hadj DIARRA Tidjane : « Nous avons pu tirer le maximum de profit pour nous ressourcer et pour être agréable à Allah. » hadj. Je remercie Dieu qui me l’a permis. Nous avons fait le hadj dans de très bonnes conditions. L’organisation a été bien malgré quelques petites défaillances à mon humble avis. Nul n’est parfait. Nous avons pu tirer le maximum de profit pour nous ressourcer et pour être agréable à Bamba Cheick Daniel accueille les pèlerins Bref, l’on assistait à une véritable scène d’émotion et une joie de se retrouver parmi les siens. Cependant, force est de constater que derrière toutes ces émotions, se cachait une réalité peu enviable. En effet, les propos recueillis par notre équipe sur place et les comptes rendus entendus de certains encadreurs venus de Médine, ne présentaient pas, pour la plupart, une organisation parfaite, ou du moins améliorée. Certains pèlerins, en dépit du fait qu’ils reconnaissent la qualité des logements et la proximité de ceux-ci à la mosquée (Haram), estiment que les encadreurs sur place ont échoué et bien d’autres aspects ont échappé à la Hadja Doh EGO : « C’est la joie qui m’anime d’avoir pu effectuer le hadj... Je suis très émue. C’est la joie qui m’anime d’avoir pu effectuer le hadj avec la bonne santé et de revenir au pays en trouvant les miens en paix. Hadja KONÉ Sanata Epse. Diarrassouba : « .. .nous avons l’impression que le Hadj de cette année a été un peu amélioré. » Nous avons pu faire le hadj et j’en suis satisfaite. A entendre ceux qui sont passés avant nous, nous avons vigilance du commissariat du hadj. Si certains se plaignent de l’encadrement, d’autres par contre reprochent une mauvaise politique de distribution de la nourriture ainsi que les conditions minimales d’hygiène. D’autres encore estiment que des pèlerins étaient laissés à leur propre sort. L’un dans l’autre, ces attitudes ont fini par exacerber les pèlerins et a donc créé des situations peu confortables des uns vis-à-vis des autres. S’il est permis de faire un bilan partiel des conditions pratiques de l’organisation du Hadj en Terre Sainte d’Arabie Saoudite, l’ensemble des pèlerins dira que le hadj 2011 a un bilan mi-frit, mi-raisin, donc un bilan relatif. La relativité s’explique par ailleurs par le fait que depuis l’arrivée du 1er vol, il y’a chaque jour, jusqu’aujourd’hui, un avion retour pour nos pèlerins. Ce qui donne, d’ailleurs, bon espoir quant à la certitude du respect des programmations du retour. Notons aussi, que c’est à partir de 3h14 que les bagages ont commencé à être distribués et ce jusqu’à 05 heures 11, au moment où notre équipe quittait les lieux. Mais, c’est dans un désordre que la distribution a terminé sa course. Et la plupart des parents venus accueillir leurs pèlerins, sont rentrés directement avec ces derniers. Bienvenue chez vous Ladji et Hadja. Jusqu’au mardi 30 novembre, plus de 3500 pèlerins ont regagné Abidjan. Sanogo Mamadou et Palmer 31 l’impression que le Hadj de cette année a été un peu amélioré. Mais il reste encore des imperfections, car aucune œuvre n’est parfaite sauf celle de Dieu. Mais dans l’ensemble, on peut dire que ça va. El Hadj Wangué TIMITÉ : Les organisateurs ont pu faire de leur mieux et nous leur en sommes reconnaissants. » Je remercie le Seigneur pour nous avoir gratifié et facilité notre aller et retour. Aucune œuvre humaine n’est parfaite. Mais les organisateurs ont pu faire de leur mieux et nous leur en sommes reconnaissants. SUITE P - 7 FENACI 2011 Sous le parrainage de Dosso Moussa, Ministre de l’Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, l’Association des Jeunes Musulmans en Côte d’Ivoire (AJMCI) organise la 4e édition du Festival National des Arts et de la Culture Islamique (FENACI) à Bouaké du 23 au 26 décembre 2011. Thème : «Culture Islamique : vecteur de réconciliation et de reconstruction ». AU PROGRAMME Concours de tadjweed- al llm - théâtre - Maracana - Hand-ball etc. Renseignements et Inscriptions : Tel: 21 25 35 15 / 40 36 93 66 E-mail : ben.ajmci@ajmci.org www.ajmci.org Toute la jeunesse musulmane est massivement attendue à cette activité. 01 49 52 40 Islam Info N°317du Mercredi 30 Novembre au Mardi 06 Décembre 2011 - du Araba 04 auTarata 10 Mouharam 1433 H ^OCUS SUITE PAGE 6 El Hadj BAMBA : « Nous demanderons qu’il y ait un débat national autour du hadj » Nous remercions tout ce monde qui est venu nombreux nous accueillir. Nous sommes allés et revenus sain. Nous remercions les autorités avec à la tête le Dr. Alassane Ouattara. Ils ont mis les grands moyens pour ce hadj 2011. C’est un début. Je pense que la mission a été exaltante. Aucune oeuvre humaine n’est parfaite. Mais nous demanderons qu’il y ait un débat national autour du hadj pour disséquer ce qui n’a pas marché. Parce qu’il y a eu des hics. Il faudrait qu’on l’améliore. Je voudrais encore dire que la Côte d’Ivoire vient de donner une leçon de convivialité et de cohésion pacifique au monde entier. Nous avons vécu avec les frères et soeurs de la sous-région à Mina. J’avoue que c’était formidable. Il est arrivé des moments où nous les nationaux, avions des problèmes. Mais c’était une fierté d’avoir tous ces frères et soeurs de la sous-région. HadjaTataBAYO: « Nous remercions le Chef de l’Etat qui n’a ménagé aucun effort pour nous mettre à l’aise. » Le hadj s’est bien déroulé. Nous remercions le Chef de l’Etat qui n’a ménagé aucun effort pour nous mettre à l’aise. Nous étions distingués des autres pèlerins. Parce que nous étions logés dans les hôtels de luxe et nous avons mangé à notre faim. Hadja FADIGA Epse. Sanogo Mahoua : « Nous avons passé un très bon séjour et des moments d’intense spiritualité en Terre Sainte. » Je rends grâce à Dieu de m’avoir permise, à mon âge, d’effectuer le Hadj. Je remercie mon mari qui m’a fait ce beau cadeau. Nous avons passé un très bon séjour et des moments d’intense spiritualité en Terre Sainte. Le voyage était exaltant. Nous n’avons pas eu de difficulté à part celle de Mina qui étaient minimes d’ailleurs. Et cela fait partie de la soumission à Allah pour laquelle nous sommes allés à la Mecque. Sékou COULIBALY : « On a tout particulièrement prié pour le pays » Je suis très heureux de ce hadj. Ça a été un pèlerinage réconfortant. Je suis très heureux d’avoir pleinement pris part à tous les rites de ce hadj. L’Organisation humaine est difficile. Elle n’est pas parfaite. Mais je peux dire que ce hadj a été un succès. Et je loue Dieu pour cela. Nous sommes allés et revenus en bonne santé. On a tous, particulièrement prié pour le pays afin que Dieu nous épargne à plus jamais de ce que nous avons vécu comme crise. On a prié pour nos familles pour que Dieu accorde à chacun ce qu’il recherche de bien dans ce monde et dans l’au-delà. En un mot, le hadj est une satisfaction personnelle. Lorsqu’on a bien accompli tous les actes, on ne peut qu’être réconforté et c’est le cas pour moi. Propos recueillis par Sanogo Mmadou et Paimer31 MEDINE Les difficultés rencontrées par les pèlerins Médine est la dernière étape, la dernière ville où les pèlerins ivoiriens se retrouvent avant d’embarquer pour la Côte d’Ivoire. Mais, les problèmes ne cessent d’être les compagnons de ces derniers. Du logement jusqu’à la restauration, les pèlerins ivoiriens, arrivés à Médine, sont confrontés à de multiples difficultés. A notre arrivée à Médine, le constat qui se présente à nous n’est pas fabuleux. En effet, aucun bureau ne nous a été présenté comme faisant office de bureau d’une quelconque commission du commissariat. Et cela pourrait constituer une entrave majeure quant à une éventuelle intervention efficace sur le terrain en cas de difficultés que peuvent rencontrer les pèlerins. Et cela nous a laissé sur notre faim. En outre, certains pèlerins inquiets, se plaignaient de n’avoir pas retrouvé encore leurs bagages. Après l’hébergement des nouveaux venus, le lieu de la restauration n’ayant pas encore été indiqué, certains pèlerins ont dormi sans prendre le dîner alors qu’ils en réclamaient. Aussi, les pèlerins passèrent beaucoup de temps à attendre le repas. C’est le cas de ce mercredi, où après la prière de zhour, les pèlerins ont été invités à se restaurer à la mezzanine de l’immeuble. Ils ont passé à peu près deux heures du temps à attendre le repas de midi. Cette situation a suscité FONDATION ZAKAT & WAQF et des oeuvres de bienfaisances La Fondation Zakat Waqf et Œuvres de Bienfaisances de Côte d’Ivoire collecte la zakat pour la redistribuer selon les recommandations du Saint Coran. Alors payez votre Zakat sur le compte BHCI N°CI068 01001 010 777 650002 « Fondation Zakat & Waqf » « Et quant à ceux qui accomplissent la Salat, paient la Zakat et croient en Allah et au Jour dernier, ceux-là, Nous leur donnerons une énorme récompense. Sourate 2 Verset 162» Renseignements : 0505 1424 /0359 0400 /4566 3393 www.zakatwaqf-ci .com La Fondation zakat et waqf, pour une communauté solidaire et prospère Les pèlerins attendent dans le hall des mécontentements. Mais, les esprits se sont apaisés après que la commission restauration ait rempli leur devoir. Le même jour, après la prière d’Icha, les pèlerins du troisième vol logés à l’hôtel Al Majeedi se sont vus expulser de leurs chambres, car le délai des huit jours de contrat de logement était arrivé à expiration. Ces pèlerins ont été relogés aussitôt à la place des pèlerins du premier vol qui étaient à l’aéroport pour rembarquement en destination d’Abidjan. Les pèlerins du troisième vol qui déménageaient se plaignaient d’avoir été surpris et ne comprenaient rien à ce qui se passait. Par ailleurs, certains pèlerins mécontents de n’avoir pu retourner sur leur vol respectif, se sont manifestés lors du pré-enregistrement des bagages devant l’hôtel. Face à toutes ces réalités, les responsables du hadj ont trouvé aussitôt des solutions idoines. Mais, est-ce un problème de coordination ? Ou encore un manque de responsabilité ou de contrôle ? Khoulibaly Y Khayder CENTRE MÉDICAL NIMATOULLAH Suite à la formation tenue le 28 Octobre 2009 à l’INSP (salle A), la fondation Dr. Javad Nourbakhsh En partenariat avec l’INSP organise une formation sur les troubles du spectre autistique ou AUTISME _______les 8 et 9 décembre 2011 à Abidjan._ Pour toute information complémentaire, appelé le 03 63 76 42 / 22 42 71 82 / 05 65 30 50 / 07 33 29 Email : fondationjn_sante@yahoo.fr La direction Islam Info N°317du Mercredi 30 Novembre au Mardi 06 Décembre 2011 - du Araba 04 au Tarata 10 Mouharam 1433 H ^Spiritualité LA PROBLEMATIQUE DU CALENDRIER MUSULMAN le calendrier musulman en 10 questions Depuis que l’usage du calendrier grégorien s’est généralisé dans les pays musulmans, après leur occupation par des puissances étrangères aux 19è et 20è siècles, le calendrier islamique s’est progressivement trouvé relégué à des fonctions de protocole et de représentation, qu’il assume essentiellement à l’occasion du 1er Mouharam, du 1er Ramadan, de l’Aïd el fitr ou de l’Aid al adha. Nul ne songerait, de nos jours, à dater un contrat, à faire des réservations de billets d’avion ou de chambres d’hôtel, ou à programmer une conférence internationale sur la base des données de ce calendrier. En effet, ses dates sont associées à des jours différents dans différents Etats musulmans et il ne permet pas, à l’intérieur du même pays, de planifier d’activités au-delà du mois en cours. « Le soleil et la lune (évoluent) selon un calcul (minutieux) » (Coran, Ar-Rahman, 55 : 5) « C’est Lui (Dieu) qui a fait du Soleil une clarté et de la Lune une lumière ; il en a déterminé les phases afin que vous connaissiez le nombre des années et le calcul du temps » (Coran, Yunus, 10:5) « Les ulémas n’ont pas le monopole d’interprétation de la charia. Evidemment ils doivent être consultés au premier plan sur les questions de la charia. (Mais) ce ne sont pas eux qui font la loi religieuse, de même que ce ne sont pas les professeurs de droit qui font la loi, mais les parlements » (Ahmed Khamlichi, Point de vue n° 4) QUESTION 1 : Pourquoi les musulmans se basent-ils sur l’observation de la nouvelle lune pour déterminer le début des mois ? Quand les compagnons du Prophète l’interrogèrent sur la procédure à suivre pour déterminer le début et la fin du mois de jeûne, il leur recommanda de commencer le jeûne du mois du ramadan avec l’observation de la naissance de la nouvelle lune [au soir du 29è j du mois] et d’arrêter le jeûne avec la naissance de la nouvelle lune (du mois de shawal). « Si le croissant n’est pas visible (à cause des nuages) comptez jusqu’à 30 j. ». ( Al-Bokhary, Recueil de hadiths 3/119) A l’époque, les bédouins ne savaient ni écrire, ni compter. Ils ne connaissaient rien à l’astronomie, dont les données n’étaient pas communément disponibles. Ils étaient habitués à observer la position des étoiles, de nuit, pour se guider dans leurs déplacements à travers le désert, et à observer l’apparition de la nouvelle lune pour connaître le début des mois. La recommandation du Prophète cadrait parfaitement avec les données de leur situation. QUESTION 2 : Pourquoi la nouvelle lune, à sa naissance, est-elle visible dans certaines régions du globe seulement ? Le nouveau mois lunaire commence, sur le plan astronomique, à partir du moment où la « conjonction » mensuelle se produit, c’est-à-dire quand la Lune se trouve située sur une ligne droite entre la Terre et le Soleil. Ace moment-là, la lune est invisible. Le croissant lunaire ne commence à être visible, en général, que quelques 18 h après la « conjonction », et uniquement lorsque des conditions favorables d’observation sont réunies. Elles incluent le nombre d’heures écoulées depuis la conjonction ; les positions relatives du Soleil, du croissant lunaire et de l’observateur ; l’altitude de la lune au coucher du soleil ; le lieu où l’on procède à l’observation ; l’angle formé avec le soleil au moment du coucher ; la limite de détection de l’œil humain ; etc. Chaque mois, la nouvelle lune sera d’abord aperçue à certains endroits spécifiques du globe, avant de devenir visible partout ailleurs, par la suite. QUESTION 3 : Peut-on déterminer à l’avance les lieux les plus favorables à l’observation de chaque nouvelle lune ? Des astronomes musulmans renommés, tels que Ibn Tariq (8è s.), Al-Khawarizmi (780 ?-863), Al-Battani (850-929), Al-Bayrouni (973-1048), Tabari (11 è s.), Ibn Yunus (11 è s.), Nassir al-Din Al-Tousi (1258-1274 ?), etc. ont accordé un intérêt particulier à l’étude des critères de visibilité de la nouvelle lune, dans le but de développer des techniques de prédiction fiables du début d’un nouveau mois. Mais, ce n’est que récemment que des astronomes et des informaticiens réputés ont réussi, en conjuguant leurs efforts, à établir des procédures permettant de prédire à l’avance, chaque mois, dans quelles régions du globe les conditions optimales seront réunies pour observer la nouvelle lune. Ainsi, en 1984, un physicien de Malaisie, Mohamed llyas, a pu tracer au niveau du globe terrestre une ligne de démarcation, ou ligne de date lunaire, à l’ouest de laquelle le croissant est visible le soir du nouveau mois, alors qu’il ne peut être vu à l’est de cette ligne que le soir suivant. Aujourd’hui, les cartes détaillées des zones de visibilité de la nouvelle lune sont établies de manière mensuelle, à l’avance, et publiées dans des sites tels que « Moonsighting.com ». QUESTION 4 : L’observation de la nouvelle lune, où qu’elle se fasse, ne devrait-elle pas marquer le début du nouveau mois pour tous les musulmans ? En théorie, lorsque la nouvelle lune est observée quelque part, cela marque le début du nouveau mois pour les musulmans situés dans toutes les régions où l’information parvient. Au temps de la Révélation, quand les communications dans l’espace étaient difficiles, cette règle ne concernait que des régions géographiques limitées, proches du lieu d’observation. Mais, aujourd’hui, avec les moyens de communication modernes, une information peut être diffusée dans le monde entier presque instantanément. Le champ d’application de la règle est donc beaucoup plus vaste. Cependant, dans le but d’affirmer leur souveraineté, les Etats musulmans procèdent généralement, chacun pour son propre compte, à l’observation mensuelle de la nouvelle lune dans le ciel (ou à défaut attendent l’achèvement d’un 30è j) avant de décréter le début d’un nouveau mois sur leur territoire. Chaque Etat a défini ses propres paramètres et procédures en la matière, compliquant encore plus la situation. QUESTION 5 : Puisque le mois lunaire ne peut avoir que 29 jours, ou 30 jours, pourquoi y a-t-il parfois un décalage de deux jours (et parfois même de trois jours) dans le début du mois du ramadan, ou dans la célébration de l’aïd al Fitr, dans différents pays ? Logiquement, le début du nouveau mois ne devrait différer que de 24 heures entre tous les pays de la planète. Certains Etats observeraient la nouvelle lune le soir du 29è jour du mois, alors que les autres comptabiliseraient un mois de 30 jours. En pratique, il en va autrement, puisque le 1er ramadan 1428, par exemple, correspondait au mercredi 12 septembre 2007 dans 2 pays ; au jeudi 13 septembre dans 40 pays ; et au vendredi 14 septembre dans 9 pays. De même, le 1er shawwal 1428, jour de célébration de l’aïd el-Fitr, correspondait au jeudi 11 octobre 2007 dans 1 pays, au vendredi 12 octobre dans 33 pays, au samedi 13 octobre dans 23 pays et au dimanche 14 octobre dans 3 pays. Etant donné que différents Etats musulmans décrètent des jours différents pour le début du même mois, ils atteignent également le 30è jour du mois en des jours différents. Des considérations d’ordre politique ou géo-stratégiques, ainsi que des défaillances humaines dans l’observation de la nouvelle lune, expliquent aussi certains décalages. Des astronomes musulmans ont procédé, au cours des dernières années, à des études approfondies de ces questions. Ils ont abouti à la conclusion que les débuts de mois décrétés dans les pays islamiques sur une période de plusieurs décennies étaient souvent erronés, pour les raisons les plus diverses. QUESTION 6 : Est-ce qu’il existe un calendrier lunaire basé sur le calcul ? Le calendrier lunaire basé sur le calcul astronomique existe depuis la plus haute Antiquité. Il était déjà un outil hautement performant du temps des Babyloniens (18è s. av. J.C.). Le mois lunaire débute, on l’a vu, au moment de la « conjonction » mensuelle, quand la Lune se trouve située sur une ligne droite entre la Terre et le Soleil. Le mois est défini comme la durée moyenne d’une rotation de la Lune autour de la Terre (29,53 j environ). La lunaison (période qui s’écoule entre deux conjonctions) varie au sein d’une plage dont les limites sont de 29, 27 j au solstice d’été et de 29,84 j au solstice d’hiver, donnant, pour l’année de 12 mois, une durée moyenne de 354,37 j. Sur le plan astronomique, les mois lunaires n’ont pas une durée de 30j et de 29j en alternance. Il y a parfois de courtes séries de 29 j suivies de courtes séries de 30 j, comme illustré par la durée en jours des 24 mois lunaires suivants, correspondant à la période 2007-2008 : « 30, 29, 30, 29, 29, 30, 29, 29, 30, 30, 29, 30, 30, 30, 29, 30, 29, 29, 30, 29, 29, 30, 29, 30 ». Les astronomes ont posé, depuis des millénaires, la convention que des mois de 30 j et de 29 j se succéderaient en alternance, dans le but de faire correspondre la durée de rotation de la Lune sur deux mois consécutifs à un nombre de jours entiers (59 j). Cela laissait à peine un petit écart mensuel de 44 mn environ, qui se cumulait pour atteindre 24 h (soit l’équivalent d’un jour) en 2,73 ans. Pour solder cet écart, il suffisait d’ajouter un jour au dernier mois de l’année, tous les trois ans environ, de la même manière qu’on ajoute un jour tous les quatre ans au calendrier grégorien. Le « calendrier tabulaire » ainsi élaboré comprend 11 années dites « abondantes », d’une durée de 355 j chacune, dans un cycle de 30 ans (années n° 2, 5,7,10,13,16,18,21,24, 26 et 29), alors que les années dites « communes », d’une durée de 354 j, sont au nombre de 19. QUESTION 7 : Pourquoi les musulmans n’utilisent-ils pas le calendrier lunaire basé sur le calcul ? Le Coran n’interdit pas l’utilisation du calcul astronomique dans l’élaboration du calendrier. Il précise seulement que l’année lunaire ne comprend que 12 mois. Mais, suite à la recommandation du Prophète aux Bédouins de commencer et d’arrêter le jeûne du mois du ramadan avec l’observation de la nouvelle lune, le consensus des ulémas se forgea solidement, pendant 14 siècles, autour du rejet du calcul, à part quelques juristes isolés, dans les premiers siècles de l’ère islamique, qui prônèrent l’utilisation du calcul pour déterminer le début des mois lunaires. Sur le plan institutionnel, seule la dynastie (chi’ite) des Fatimides, en Egypte, a utilisé un calendrier basé sur le calcul, entre les 10è et 12è s., avant qu’il ne tombe dans l’oubli à la suite d’un changement de régime. L’argument majeur utilisé pour justifier cette situation se fonde sur le postulat des ulémas, selon lequel il ne faut pas aller à l’encontre d’une prescription du Prophète. Ils estiment qu’il est illicite de recourir au calcul pour déterminer le début des mois lunaires, puisque le Prophète a recommandé la procédure d’observation visuelle. QUESTION 8 : Le hadith du Prophète sur l’observation de la nouvelle lune pour débuter le jeûne du ramadan constitue-t-il une prescription religieuse immuable et incontournable ? Depuis le début du 20è s., de plus en plus de penseurs islamiques, ainsi qu’une poignée d’ulémas de renom, remettent en cause les arguments présentés contre l’utilisation du calcul. A leur avis, le Prophète a simplement recommandé aux fidèles une procédure d’observation de la nouvelle lune, pour déterminer le début d’un nouveau mois. L’observation du croissant n’était qu’un simple moyen, et non pas une fin en soi, un acte d’adoration (ïbada). Le hadith relatif à l’observation n’établissait donc pas une règle immuable, pas plus qu’il n’interdisait l’utilisation du calendrier astronomique. D’après certains juristes, le hadith ne parle même pas d’une observation visuelle de la nouvelle lune, mais simplement de l’acquisition de l’information, selon des sources crédibles, que le mois a débuté. Cela ouvre naturellement de toutes autres perspectives dans la discussion de cette question. D’ailleurs, en Arabie Saoudite, le calendrier d’Umm al Qura (à usage administratif uniquement) est préparé depuis de nombreuses années en utilisant une procédure basée sur le calcul astronomique, et qui n’a rien à voir avec l’observation de la nouvelle lune. Par convention, si la conjonction se produit avant le coucher du soleil aux coordonnées de la Mecque, le soir du 29è j du mois en cours, et si le soleil se couche avant la lune, un nouveau mois commence. Autrement, le mois en cours aura une durée de 30 j. On peut aussi noter que les musulmans trouvent parfaitement licite d’utiliser le calendrier grégorien dans la gestion de toutes leurs affaires, et l’utilisent de manière routinière, depuis de nombreux siècles, sans avoir la moindre appréhension qu’ils pourraient, ce faisant, enfreindre des prescriptions religieuses. L’usage du calendrier solaire grégorien, basé sur le calcul astronomique, serait-il donc licite, alors que l’usage du calendrier lunaire islamique, basé sur le même calcul, serait illicite. QUESTION 9 : Quels sont les arguments des juristes musulmans qui prônent l’utilisation du calcul ? Le cadi Ahmad Muhammad Shakir, un juriste éminent de la première moitié du 20è s., qui occupa en fin de carrière les fonctions de Président de la Cour Suprême de la Charia d’Egypte, est un bon représentant de cette tendance. Il a publié, en 1939, une étude originale axée sur le côté juridique de la problématique du calendrier islamique, sous le titre : « Le début des mois arabes ... la charia permet-elle de le déterminer en utilisant le calcul astronomique ? » D’après lui, le Prophète a tenu compte du fait que la communauté musulmane (de son époque) était « illettrée, ne sachant ni écrire ni compter », avant d’enjoindre à ses membres de se baser sur l’observation de la nouvelle lune pour accomplir leurs obligations religieuses du jeûne et du hajj. Mais, la communauté musulmane a évolué de manière considérable au cours des siècles suivants. Certains de ses membres sont même devenus des experts et des innovateurs en matière d’astronomie. En vertu du principe de droit musulman selon lequel « une règle ne s’applique plus, si le facteur qui la justifie a cessé d’exister », la recommandation du Prophète ne s’applique plus aux musulmans, une fois qu’ils ont appris « à écrire et à compter » et ont cessé d’être « illettrés ». Shakir rappelle également le principe de droit musulman selon lequel « ce qui est relatif ne peut réfuter l’absolu, et ne saurait lui être préféré, selon le consensus des savants. ». Or, la vision de la nouvelle lune par des témoins oculaires est relative, pouvant être entachée d’erreurs, alors que la connaissance du début du mois lunaire basée sur le calcul astronomique est absolue, relevant du domaine du certain. Il rappelle également que de nombreux juristes musulmans de grande renommée ont pris en compte les données du calcul astronomique dans leurs décisions. Shakir souligne, en conclusion, que rien ne s’oppose, au niveau de la charia, à l’utilisation du calcul pour déterminer le début des mois lunaires et ce, en toutes circonstances, et non à titre d’exception seulement, comme l’avaient recommandé certains ulémas. Il observe, par ailleurs, qu’il ne peut exister qu’un seul mois lunaire pour tous les pays de la Terre, basé sur le calcul, ce qui exclut la possibilité que le début des mois diffère d’un pays à l’autre. Le professeur Yusuf al-Qaradawi, Président du Conseil Européen pour la Fatwa et la Recherche (CEFR) est un autre représentant de cette tendance. En 2004, il a publié une étude intitulée : « Calculs astronomiques et détermination du début des mois », (21) dans laquelle il prône pour la première fois, vigoureusement et ouvertement, l’utilisation du calcul pour l’établissement du calendrier islamique. Suite Islam Info N°317du Mercredi 30 Novembre au Mardi 06 Décembre 2011 - du Araba 04 au Tarata 10 Mouharam 1433 H Suite P-8 Il cite à cet effet, avec approbation, de larges extraits de l’argumentation juridique développée par Shakir dans son étude de 1939. La « Islamic Society of North America », le « Conseil du Fiqh d’Amérique du Nord » et le « Conseil Européen pour la Fatwa et la Recherche » appartiennent également, désormais, à cette école de pensée, ayant annoncé, tour à tour, en 2006 et en 2007, leur décision d’utiliser, dorénavant, un calendrier annuel basé sur le calcul astronomique. (22) Ils justifient leur décision selon les mêmes lignes de raisonnement que Shakir et al-Qaradawi. QUESTION 10 : Y a-t-il des efforts de la part des musulmans pour développer un calendrier islamique « universel » ? Au cours du dernier demi-siècle, la Ligue arabe, l’Organisation de la Conférence Islamique et d’autres institutions similaires ont présenté à leurs Etats membres plus d’une demi-douzaine de propositions dans le but de développer un calendrier islamique commun. Bien que ces propositions n’aient jamais abouti, jusqu’ici, les efforts continuent dans cette voie, à la recherche d’une solution acceptable pour toutes les parties concernées. De son côté, le Conseil du Fiqh d’Amérique du Nord (CFAN), qui s’est senti depuis des années interpelé par cette question, a annoncé au mois d’août 2006 sa décision mûrement réfléchie d’adopter désormais un calendrier islamique basé sur le calcul, en prenant en considération la visibilité du croissant où que ce soit sur Terre. Utilisant comme point de référence conventionnel, pour rétablissement du calendrier islamique, la ligne de datation internationale (International date line (IDL)), ou Greenwich Mean Time (GMT), il déclare que désormais, en ce qui le concerne, le nouveau mois lunaire islamique en Amérique du Nord commencera au coucher du soleil du jour où la conjonction se produit avant 12 : 00 GMT. Si elle se produit après 12 : 00 GMT, alors le mois commencera au coucher du soleil du jour suivant. Le CFAN retient le principe de l’unicité des matali’e (horizons), qui affirme qu’il suffit que la nouvelle lune soit observée où que ce soit sur Terre, pour déterminer le début du nouveau mois pour tous les pays de la planète qui recevraient l’information. Après avoir minutieusement étudié les cartes de visibilité du croissant lunaire en différentes régions du globe, (3) il débouche sur la conclusion suivante : Si la conjonction se produit avant 12:00 GMT, cela donne un temps suffisant pour qu’il soit possible d’observer la nouvelle lune en de nombreux points de la Terre où le coucher du soleil intervient longtemps avant le coucher du soleil en Amérique du Nord. Etant donné que les critères de visibilité de la nouvelle lune seront réunis en ces endroits, on pourra considérer qu’elle y sera observée (ou qu’elle aurait pu l’être si les conditions de visibilité avaient été bonnes), et ce bien avant le coucher du soleil en Amérique du Nord. Par conséquent, sur ces bases, les stipulations d’observation de la nouvelle lune seront respectées, comme le prescrit l’interprétation traditionnelle de la charia, et le nouveau mois lunaire islamique débutera en Amérique du Nord au coucher du soleil du même jour. Si la conjonction se produit après 12:00 GMT, alors le mois commencera en Amérique du Nord au coucher du soleil du jour suivant. La décision de 2006 du Conseil du Fiqh d’Amérique du Nord (CFAN) a suscité de l’intérêt dans de nombreux pays musulmans, dans la mesure où elle tient compte des exigences de l’interprétation traditionnelle de la charia, tout en permettant d’établir à l’avance un calendrier islamique annuel, qui peut en fait s’appliquer à l’ensemble du monde musulman. Le début des mois de ce calendrier serait programmé sur la base du moment (parfaitement prévisible, longtemps à l’avance) auquel la conjonction se produira chaque mois. Des astronomes d’une dizaine de pays se sont ainsi réunis au Maroc, en novembre 2006, en vue de discuter de la possibilité d’adoption d’un calendrier islamique universel. D’après un rapport publié par Moonsighting.com en décembre 2006, à une très forte majorité, comprenant l’Arabie Saoudite, l’Egypte et l’Iran, les astronomes ont estimé que le calendrier adopté par le Conseil du Fiqh d’Amérique du Nord pouvait être utilisé comme calendrier islamique universel. Mais, le CFAN a changé de position en 2007, et décidé de se rallier à une décision du Conseil Européen pour la Fatwa et la Recherche (CEFR) qui s’alignait sur les paramètres du calendrier saoudien d’Umm al Qura pour déterminer le début des mois musulmans (en utilisant comme paramètres que la « conjonction » se produise « avant le coucher du soleil aux coordonnées de la Mecque », et "que le coucher de la lune ait lieu après celui du soleil" aux mêmes coordonnées.) Sur le plan méthodologique, la substitution des paramètres du calendrier d’Umm al Qura à ceux établis par le CFAN dans sa décision d’août 2006 a les effets suivants : L’exigence que la « conjonction » se produise « avant le coucher du soleil aux coordonnées de la Mecque », au lieu de 12 :00 h GMT, comme spécifié auparavant par le CFAN, augmente de 3 heures la plage durant laquelle la conjonction sera prise en compte. Ceci améliore les chances pour que le premier jour du nouveau mois, déterminé selon la méthodologie du calendrier d’Umm al Qura, ne soit décalé que d’un jour par rapport au calendrier lunaire établi par les observatoires astronomiques. Par contre, le paramètre selon lequel « le coucher de la lune doit avoir lieu après celui du soleil aux coordonnées de la Mecque » introduit une condition restrictive par rapport aux paramètres établis par le CFAN en 2006. Il implique que la nouvelle lune doit être potentiellement visible à la Mecque le soir qui suit la conjonction, alors que le CFAN basait son raisonnement sur le fait que la nouvelle lune serait potentiellement visible « quelque part sur Terre ». D’après le CFAN, les données du calendrier ainsi établi ne diffèrent que de manière marginale de celles obtenues par l’application de sa méthodologie d’août 2006. Le CFAN et le CEFR justifient l’adoption des nouveaux paramètres par le souci de développer un consensus des musulmans à travers le monde sur des questions d’intérêt commun, dont celle du calendrier. Les décisions du CFAN et du CEFR ont déjà eu les retombées importantes suivantes : _ Le principe d’utilisation du calendrier basé sur le calcul est officiellement parrainé par des leaders religieux connus et respectés de la communauté musulmane ; _ Il est adopté officiellement par des organisations islamiques dont nul ne conteste la légitimité ; _ Les communautés musulmanes d’Europe et d’Amérique sont disposées à l’utiliser pour la détermination du début de tous les mois, y compris ceux associés à des occasions à caractère religieux. La traduction de ces décisions, sur le plan concret, sera influencée de manière importante par l’attitude des différents Etats musulmans à leur égard, puisqu’ils ont le dernier mot en la matière, sur leur territoire. Par exemple, l’Arabie Saoudite n’utilise le calendrier d’Umm al Qura que pour la gestion des affaires administratives du pays. Elle affirme qu’il n’est pas conforme à la charia de l’utiliser pour la détermination des dates à caractère religieux, telles que le début du mois de Ramadan, les eids al-Fitr et al-Adha, les dates associées au Hajj, le 1 er Muharram, etc. Mais, lorsque l’utilisation du calendrier basé sur le calcul sera entrée dans les moeurs en Europe et aux Etats-Unis, les esprits ne seront-ils pas plus disposés, en Arabie Saoudite et dans d’autres pays musulmans, à utiliser un calendrier établi d’un commun accord, du type de celui d’Umm al Qura, pour la détermination du début des mois lunaires, y compris ceux associés aux occasions religieuses ? Les initiatives du CFAN et du CEFR pourraient donc amener de nombreux Etats musulmans à développer progressivement un consensus, à l’avenir, au sujet d’un « calendrier islamique universel » à l’usage de toutes les communautés musulmanes du monde. Le cheikh Abdul Muhsen Al-Obaikan, conseiller du Ministère de la Justice d’Arabie Saoudite, remet lui-même en cause la méthode utilisée par le Conseil Judiciaire Suprême d’Arabie Saoudite, qui se base sur l’observation de la nouvelle lune à l’œil nu pour décréter le début du mois. Compte tenu de l’état d’avancement de la science et de la technologie modernes, utiliser l’œil nu pour déterminer le début et la fin du mois de ramadan relève, à son avis, d’une démarche primitive. « Il n’y a pas d’autre façon de le dire, c’est du sous-développement à l’état pur. » Rapporté par Anver Saad, « The Untold Story of Ramadhan Moon Sighting » Daily muslims, October 07, 2005 Par KHALID CHRAIBI Economiste (U. de Paris, France, et U. de Pittsburgh, USA), a occupé des fonctions de consultant économique à Washington D.C., puis de responsable à la Banque Mondiale, avant de se spécialiser dans le montage de nouveaux projets dans son pays. NOUVEL AN MUSULMAN LA CELEBRATION D’ACHOURA Entre tradition prophétique et culture Le jour de "Achoura", revêt diverses significations. Le mot « Achoura » est tiré du terme "Achara", qui signifie le nombre « dix » en arabe. Achoura est le dixième jour du mois de Mouharram, premier mois du calendrier musulman. De l’Islam sunnite à l’Islam chiite, Achoura est vécue différemment. Jeûne, fête ou commémoration, chacun marque à sa façon ce jour. QU’EST-CE QUE LA CÉLÉBRATION D’ACHOURA? Achoura est la fête musulmane que commémorent les musulmans tous les ans, le dixième (10ème) jour du mois de Mouharram, le premier mois du calendrier lunaire. L’Achoura a une origine qui remonte à la sortie d’Egypte des Enfants d’Israël.Le nom de cette fête vient du nombre 10, qui se dit (Achara) en arabe. Il s’agit de deux jours de jeûne calqués sur le jeûne de Yom Kippour de la religion judaïque institué le 10 du septième mois. Le compagnon du Prophète (PSL), Ibn Abbas (qu’Allah l’agrée) rapporte qu’un jour, à Medine, le Prophète (PSL) a vu des juifs en train de jeûner le 10^ jour du mois de Mouharam. Il leur demanda : « Quelle est la signification de ce jour de jeûne ? » Ils répondirent : « Ceci est un bon jour, le jour où Dieu sauva les Enfants d’Israël de leur ennemi. C’est pourquoi Moïse jeûna ce jour-là. » A cela, le Prophète Muhammad (PSL) d’affirmer : « Nous avons plus de droits sur Moïse que vous. » Et le Prophète (PSL) jeûna et conseilla aux musulmans de faire de même (Hadith rapporté par Al-Boukhari). Il a étendu cet acte de spiritualité d’un jour, en expliquant que l’on devait jeûner soit le 9 et le 10, soit le 10 et le 11 du mois de Mouharam, pour éviter que soient confondues les fêtes musulmanes et juives. A noter que le Prophète Mouhammad (PSL), en affirmant être plus en droit de jeûner ce jour là que les juifs, se réclamait des anciens Prophètes bibliques, démontrant clairement l'importance de la continuation prophétique dans la mission dont il se réclamait. Les savants musulmans sunnites sont d’avis que le jeûne d’Achoura est recommandé mais surérogatoire et non obligatoire. Après l’introduction quelques années plus tard du jeûne du Ramadan, qui est quant à lui obligatoire, le jeûne d’Achoura est devenu facultatif en Islam. Notons que le mois de Mouharam est l’un des quatre mois sacrés de l’Islam (les autres étant : Rajab, Zoul Qaada et Zoul Hidja) durant lesquels recommandation est faite aux musulmans de ne pas se faire du tort et sont encouragés à observer des jeûnes volontaires. L’importance du jeûne d’Achoura peut être jugée de ce dire du Prophète: « Quant au jeûne du jour d’Achoura, j’espère qu’Allah l’acceptera en tant qu’expiation pour l’année qui l’a précédé. » (Rapporté par Mouslim). Dans le chiisme, à cette signification initiale de la fête d’Achoura a été ajouté un sens tout à fait différent. C’est la commémoration de l’assassinat de l’Imam Al- Houssaïn, petit-fils du Prophète Muhammad (PSL) qui s’est fait à Kerbala (en Irak). Ils manifestent la commémoration de ce deuil le 10 de Mouharam, et ce jusqu’à quarante jours. L’un des aspects de cette commémoration est le pèlerinage à Kerbala (lieu de l’assassinat en Irak) où les pèlerins se mortifient souvent jusqu’au sang en souvenir de cet évènement douloureux. Ces gestes sont réitérés lors de processions à travers les villes du monde musulman comprenant de fortes populations chiites. Les sunnites reprouvent cette manière, faisant remarquer que le Prophète de l’Islam, Muhammad (PSL) avait strictement interdit toute démonstration exagérée de deuil, comme il en ressort de ce hadith rapporté par Al-Bukhari : « N’est pas de notre nombre (communauté) celui qui se frappe les joues, se déchire les vêtements et crie comme le font les gens de la jahiliyyah (des jours de l’ignorance préislamique). » Sanogo Mamadou Abou Amirat Islam o UUXXUUQKMUXlJXUUJKKUXLa Editeur et Propriétaire : Les Editions Alif SARL au capital de 5.000.000 Fcfa ♦ DG des Edition Alif: E.D Othman ♦ Autorisation de publication N° 255/MI/DGA/DAGP/SDPR/SAG du 29 mars 2000 II ♦ Dépôt légal : N° 7924 du 28 février 2006 ♦ N° CC: 0812725 S ♦ RCCM: CI-ABJ-2008-B-3439 ♦ N° CNPS: 129 152 ♦ Compte SGBC-siège: 011149854472 ♦Directeur Général et Directeur de 1 Publication: CISSE Mamadou ♦ Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (05-37-07-36) ♦ Secrétaire Général de rédaction: Bamba Arouna ♦ Consultant : Imam Méïté : 05 3812 83 ♦ Service Commercial : Assita Traoré Tel : 22 42 43 21 / Cel : 66 89 53 01 / 01 69 54 70 ♦ Service Religion : Koné Baffo ♦ SIEGE SOCIAL : Boulevard Latrille-ll-Plateaux - Cel 60-14-89-22 ♦ E-mail : islaminfoci@yahoo.fr / Site Web : http : //www.islaminfo-ci.org ♦ Impression : Sud Action média Tel. : 21 35 03 72 / 21 -35-27-85 ♦ DISTRIBUTION : EDIPRESSE ♦ Tirage : 5.000 exemplaires ♦ Régie publicitaire: AVUE D’OEIL ♦ E-mail: avuedoeil210@yahoo.fr ♦ Cel: 01 03 46 31 / 07 44 54 02 . Islam Info N°317du Mercredi 30 Novembre au Mardi 06 Décembre 2011 - du Araba 04 au Tarata 10 Mouharam 1433 H A COMMUNAUTE ISLAM ET TRADITION : KROUBISSOU, DJONMINNIN, DOMBA, DJIKOURABI, TABALA... INTERVIEW AVEC.../ EL HADJ IMAM AL IMAM MEITE : El Hadj Al Imam Meite, Vice-presdent du Forum des confessions religieuses de la Vallée du Bandama “Il faut tenir compte de la sociologie du milieu” C’est bientôt le 10 Achoura 1433 H, jour très important pour la communauté musulmane. Cette fête est appelée Domba en pays malinké (Nord de la Côte d’Ivoire). Pourquoi cette appellation ? Et qu’est-ce qui justifie les autres appellations liées aux manifestations et pratiques islamiques ? C’est pour en savoir plus que nous avons tendu notre micro à l’imam Méité al Iman, consultant à Islam Info Imam, pourquoi ces noms de nos terroirs liés à nos fêtes musulmanes qui ne sont pas ceux à l’origine donnés en arabe? Pour répondre à votre question, je vous dirai tout d’abord que l’Islam a une source unique, mais la compréhension est multiple en tenant compte de l’environnement et de l’espace. Ce qui est fondamental dans notre religion et qui ne souffre d’aucune contradiction, “POUR LE CAS SPÉCIFIQUE DU MAHOULID QUE NOS PARENTS APPELLENT DOMBA, CELA EST LIÉ À L’HISTOIRE MÊME DE L’ISLAM” c’est l’unicité d’Allah, l’unicité du Coran qui est la parole d’Allah, le prophète Mohamed qui est le messager, la Kaaba qui est la Qibla, (le point d’orientation lors des prières).Cependant, la compréhension, l’interprétation de certains points en dehors de ces fondamentaux de l’islam peuvent différer par rapport à l’environnement. Cela peut créer tout de même quelques confusions si on n’y prend garde ? Sachez que l’islam est comme de l’eau qui prend la forme du récipient qui le contient. Quand cette religion est apparue en Afrique, on avait déjà nos us et coutumes qui coïncidaient avec certains points de lïslam. Dans ce sens, Muharram concordait avec le nouvel an en Afrique. Imam, nous allons bientôt fêter le 10 Achoura que nous appelons djonminnin en malinké. D’où cette dénomination tire-t-elle son origine ? Djominnin correspond effectivement au 10 Achoura c'est-à-dire le dixième jour du premier mois de l’an hégirien. Djominnin en malinké signifie de manière littérale attraper l’esclave. En terme plus exacte, on parlera de la capture de l’esclave. Comme vous le savez, c’est le jour du 10 achoura que les petits-fils du prophète Muhammad (saw) Hassan et Hussein, les fils d’Ali (ra) et de sa fille Fatima (ra) ont été capturés comme esclaves par leurs ennemis. Toute chose qui justifie la dénomination de Djonminin c'est-à-dire la capture de l’esclave. Alors comment expliquez-vous les pratiques qui avaient lieu ce jour-là même si elles ont tendance à disparaître de plus en plus ? Sachez que ces pratiques sont multiples et varient à travers le monde qu’on soit en Irak, aux Philippines ou en Afrique. Pendant longtemps, jusqu’à un passé très récent, en Afrique traditionnelle, dans nos contrées malinké particulièrement, le jour de l’Achoura, on habillait les enfants en haillons qui invoquaient le prophète et son gendre Ali en invitant les hommes à faire l’aumône. Tout cela en rapport avec la capture de leurs deux descendants. « Dans ce même registre, certains peuples malinkés appellent le djomminnin, djikourabi, c’est-à-dire le recueil de la nouvelle eau >>. ÀI époque où il n’y avait pas de robinet dans nos villes et villages, c’est au marigot ou dans les puits que les populations se ravitaillaient en eau. A une certaine “C’EST LA MANIFESTATION PURE ET SIMPLE DE LA POÉSIE ISLAMIQUE DANS SA DIMENSION AFRICAINE” heure précise, les populations allaient recueillir l’eau soit du puits soit du marigot. Et il était interdit pour quelqu’un qui cherchait à faire ses vœux, de se laver avec cette eau car comme vous le savez, le 10 Achoura constitue un jour important de l’année hégirienne, c'est-à-dire l’année musulmane. Imam d’où vient également le fait que le Mahoulid, une autre fête importante dans l’islam soit appélée DOMBA ? Pour le cas spécifique du Mahoulid que nos parents appellent domba, cela est lié à l’histoire même de l’islam. En effet, Le domba tire son origine de la langue malinké. Sur le plan linguistique, le mot don signifie danse et ba signifie grand. En d’autres termes, quand on use du mot à mot on parle de « la grande danse “CETTE PRATIQUE N’EST PAS SPÉCIFIQUEMENT LIÉE A NOS TRADITIONS, MAIS RELÈVE DU TEMPS DU PROPHÈTE MUHAMMAD (SAW) ” ». Mais II faut plutôt interpréter ce terme comme « La grande réjouissance ». Pourquoi cela ? Vous savez tous que le Mahoulid est lié intimément à la vie du prophète Muhammad (saw) plus particulièrement à son anniversaire. Or, comme nous le dit l’histoire de la religion musulmane, l’entrée de notre prophète à Médine a été l’occasion d’une grande réjouissance. Il a été effectivement accueilli avec des tambourins. C’est cette manifestation qu’on reproduit en fait à chaque Mahoulid ou encore domba en langue malinké en l’honneur du prophète. Aujourd’hui, cette manifestation du Mahoulid comme vous le savez, a pris une tournure sociale qui va au-delà du religieux mais qui garde toujours sa dimension festive. C’est lors de cet événement qu’ont lieu les réunions des enfants du village ou de la région ou encore les mariages, etc. N’y a t’il pas contradiction entre certaines de ces pratiques lors du Mahoulid notamment et l’islam en tant que tel ? Il faut relativiser les choses. Si le Mahoulid permet aux enfants d’une même contrée de se rencontrer et de parler de Développement, il n’y a aucun mal en cela. Il en est de même pour les mariages en grand nombre dans des localités comme Yorobodi, Bondoukou, Wédalla, Bouandougou, etc. Dans ce cas, le Mahoulid constitue un prétexte comme la fête de Pâques ou Paquinou “TOUT CELA POUR DIRE QUE TOUT LE MONDE VEUT PROFITER DE LA MONTURE QUE CONSTITUERA LE MOUTON LE JOUR DU JUGEMENT DERNIER” en pays Baoulé. Ce qu’il faut éviter, ce sont les dérapages. Dans de nombreux cas, de plus en plus l’aspect religieux est privilégié car lors des fêtes de Mahoulid en dehors des rencontres au profit du Développement, il est organisé des séances de lectures coraniques et d’immolation au profit des contrées et de leurs habitants. Et cette attitude se fonde sur un verset coranique extrait de la sourate 33 qu’on récite chez nous. Par exemple, il est dit que nous avons au prophète un modèle pour quiconque invoque Allah fréquemment. En définitive. Il faut tenir compte de la sociologie du milieu dans lequel les gens évoluent. Il ne faut pas forcément voir de manière négative la manifestation du Mahoulid dans nos contrées. Et le Kroubissou qui correspond à la nuit de Qadr durant laquelle on voyait, il n’y a pas longtemps, certaines pratiques telles que la danse des jeunes filles la poitrine nue? Concernant cette appellation et les pratiques qui avaient lieu il y a peu, nous avons été influencés par nos us et coutumes ancestrales que lïslam a trouvés sur place. Il s’agissait dans le cas précis des jeunes filles qui dansaient la poitrine nue, de vérifier leur virginité car cette période était celle des mariages en groupe comme on continue de le faire encore lors de cette fête dans certaines régions. Jusqu’à une période récente, quand on allait à Bondoukou ou dans d’autres villes du pays, le jour du kroubi, on voyait toutes les jeunes filles non mariées monter sur une estrade “L’ISLAM A UNE SOURCE UNIQUE, MAIS LA COMPRÉHENSION EST MULTIPLE EN TENANT COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE L’ESPACE” dressée pour la circonstance. Et chez nous en pays koyaga, ce n’était pas de manière fortuite comme je l’ai dit tantôt. C’état pour savoir le statut des jeunes filles. On mettait délibérément le bout de leurs seins à nu, ce qui permettait à travers la physionomie de leurs poitrines de savoir si elles étaient vierges ou si elles étaient enceintes. Aussi, étonnant que cela puisse paraître dans notre région, toutes les filles qui n’étaient pas vierges tombaient dès qu’elles montaient sur l’estrade. C’est après cette étape qu’on célébrait les mariages. Dans ce même registre, qu’en est-il du Tabala (grand tambour) qu’on utilise pour annoncer l’arrivée de l’imam lors de la Tabaski ou de la célébration de la fête de Ramadan ? Cette pratique n’est pas spécifiquement liée à nos traditions, mais relève du temps du prophète Muhammad (saw). En effet, le Tabala annonçait toujours l’entrée solennelle du prophète Muhammad (saw) à Médine lorsqu’il revenait d’une tournée ou d’un voyage important. En ces temps. Il n'y avait ni micro ni haut parleur. C’est cette tradition qui s’est perpétrée .et c’est ainsi qu’on annonce l’arrivée de lïmam le jour des fêtes du fait de son caractère solennel. Pourquoi l’usage des Beit que nous appelons Beitou ? Ce sont des versets coraniques en fait, mais chantés avec poésie. Il est effectivement recommandé de lire le “DANS CE MÊME REGISTRE CERTAINS PEUPLES MALINKÉS APPELLENT LE DJOMMINNIN, DJIKOURABI, C’EST-À-DIRE LE RECUEIL DE LA NOUVELLE EAU” coran ou de le réciter avec une belle voix. Sachez tout de même que la plus belle voix chez le koyaga n’est pas la plus belle voix chez l’Arabe. Les manières de parler ne sont pas les mêmes. C’est ce qui fait penser qu’il s’agit d’une pratique traditionnelle. Sinon, c’est la manifestation pure et simple de la poésie islamique dans sa dimension africaine. Pourquoi dans nos régions, la femme attrape-t-elle le boubou de celui qui immole le mouton le jour de la tabaski, notamment le chef de famille? C’est une dimension traditionnelle de lïslam en Afrique qui part du principe que quand Dieu acceptera notre offrande à l’occasion de la fête de la Tabaski, cette offrande nous servira de monture pour traverser la Sirat. Tout cela pour dire que tout le monde veut profiter de la monture que constituera le mouton le jour du jugement dernier. par kemebrama@hotmail.com TRANSFERT D'ARGENT Hti pas chaque Jour_pour se rapprocher davantage de vous. miCZE ouvre ses jportes à : ^N'yjAiM^N /jt uyo ,:f&æ:mj4:nt>ougo'U .(^.r>cyuj4:N\GOtMT'tt ,qo:n^i^ 9 f t 1 y QU'U-LUl. ,Çf'K^HD-'By^SS^M ,ÇlV\INlJ-ZJXŒtTtey,:M~^KlM^ jJ-LTCKI ^ryidi^U^IlLLI 'Md'WTtJ'tV.^N ,^^^ (ZI ,-IÆJL'fGA'R-A , CyiLME, SzAJCTLLA , 'TTEME .. .Avec 7vf(ZT. c'esL ra^sxtrunce dune c