o:id 24438 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24438 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #292 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1023 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1057 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2011-06-08 dcterms:identifier iwac-issue-0000988 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content MIN. VERS MOOV moovsemaine Du 06 au 12 juin, nos tarifs baissent la nuit oov □ Pour les appels vers Moov soi si MOOV Cl] no limit Service client : 10 10 ou 01 09 10 10 - www.moov.com [part ot etisalatO 015 F/min. entre 23h et 5h Offre valable pour les clients MoovClassic COTE D’IVOIRE les religieux entre méa-culpa, pardon et prières SOURATE AL-NÂZI’ÂT Un remède pour vaincre l'oppresseur CONFIDENCE Quelle éducation nour l’enfant P VIE DE COUPLE 10 mots pour une vie de couple harmonieuse SORTIE DEFINITIVE DE LA CRISE IVOIRIENNE CHEICK AÏMA BOIKARI FOFANA CHEICK-UL ISLAM KONÉ IDRISS KOUDOUS IMAM CISSÉ DJIGUIBA Pardonnons à ceux qui nous ont fait du mal” “Je leur exprime mes profonds regrets” “Il faut enjamber cette période avec sagesse” 2 Islam Info N° 292 du Mercredi 08 Juin au Mardi 14 Juin 2011 -Araba 06 au Tarata 12 Rajab 1432 H L r- L Chronique du Vendredi :nsee de la semaine Haroun B 1 PAR ABOU KHALFATH-IM E E @ E E £ @ E E E CRISE IVOIRIENNE Un autre visage de la bêtise humaine El E E E E £ E E E ? ? E E E E E E E E E E E On ne cessera jamais de parler de la crise ivoirienne. On continuera toujours de se poser des questions Pourquoi ? Comment ? Deux incidents au cours de cette terrible crise nous ont été rapportés, et méritent d’être portés à votre connaissance. 1) Une femme MK avait deux enfants tous musulmans de même père et de même mère. Mais le premier, né avant le mariage, avait un nom non dioula. Le deuxième conçu après mariage, avait un nom dioula. Les miliciens et mercenaires rencontrent les deux frères à Yopougon. Et ils posent la question suivante au grand frère. “Toi Dioula’, Toi Dioula »’ ? Evidemment celui-ci ne peut répondre que non ! Car la carte d’identité qu’il possède ne porte le nom Dioula. Les mercenaires pointent alors leur Kalach contre le petit frère en posant la même question « Toi Dioula’, Toi Dioula? » L’infortuné répond évidemment « Oui » !. Il est immédiatement abattu sans sommation devant son grand frère, malgré les supplications de celui-ci. 2) Le deuxième incident nous a été rapporté par un imam. C’était le lundi noir de Yopougon. Ce jour-là, la commune était entièrement aux mains des miliciens et mercenaires.. Ceux-ci passaient de porte en porte à la recherche de cibles pré identifiées. L’imam en question avait déjà été menacé par les jeunes patriotes du quar- fier. Les miliciens sévissant dans sa rue, s’approchent de sa maison en faisant escale chez sa voisine. Puis, il entend une déflagration et ses paroles. "Mais tu n’as pas dit qu’ici c’est l’Imam ? Où est l’Imam Un long silence s’en est suivi et l’escadron de la mort s’éloigna de la maison de l’imam. Il a eu la vie sauve parce que les miliciens se sont trompés de domicile. Mais malheureusement, la voisine a été tuée, laissant derrière elle, plusieurs orphelins. Je sais, ces scènes sont nombreuses et pullulent partout en Côte d’Ivoire. Dans la plupart des cas d’ailleurs, c’est dans l’anonymat, et le silence le plus complet que des personnes ont été abattues. Si elles ont la chance, leurs corps seront abandonnés sur place. Sinon, c’est le supplice du feu et de la disparition totale sans sépulture et sans prières de leurs parents et amis. Ceux là mêmes qui ont exécuté ces sales besognes ne savent pas pourquoi ils sont commis à ces tâches ni à qui ils ont à faire. Mais tous ces actes abominables ont toutes une seule et même cause, la haine et le déni de l’État de droit. Le refus de se remettre en cause, le refus de reconnaitre le mérite de l’autre. En un mot comme en cent, après cette crise, il faut mener le bon combat : Celui de la réconciliation après la justice, et la construction de l’État de droit. A LA SEMAINE PROCHAINE INCH’ALLAH I I i I ! I s i i 1 DOSSIER QUELLES SONT LES LIENS ENTRE LE TERRORISME ET L'ISLAM ? 1-Comment et pourquoi Ben Laden a-t-il été tué. 2-Pourquoi de nombreux actes terroristes sont-ils commis dans de nombreux pays musulmans ? 3-Qu'est-ce qui poussent des Musulmans à se transformer en bombe humaine? 4-Les Musulmans sont-ils les seuls à s’être adonné au terrorisme au cours de l’histoire ? 5-Quelles sont les motivations d'Al-Qaïda ? d’AQMI et des SHEBBAB ? 6-Que pensent les Musulmans du terrorisme ? La réponse à toutes ces questions à partir de la semaine prochaine dans Islam Info 03 BP 292 - Abidjan 03 Tél: 20-37-50-78 Les réconciliations ont un intérêt tout spécial qu'il faut savoir apprécier. Ce sont des rechutes légères, dont on revient complètement guéri. NECROLOGIE El Hadj Ssoumahoro Sory, chef de quartier SOUMAHORO de Séguéla - El Hadj Amadou Soumahoro, frères et sœurs à Abidjan, Bouaké, Séguéla - M. Mme Fanny Adama nee Soumahoro Maman, enfants et petits enfants - Hadja Mahoua Soumahoro et enfants à Abidjan ; M.et Mme Tony Adiatou née Soumahoro Salimata et enfants à Abidjan ; M.Soumahoro Moussa, frères, sœurs et enfants à Abidjan, Séguéla, San Pedro ; Veuve Mme Soumahoro, née N’goran Affoue Nicole, Conseillère pédagogique à Katiola et enfants Fatou, Rokia, Abou, Ben. Les Grandes Familles Soumahoro, Bakayoko, Binaté, Diomandé et Timite de Séguéla ; Les Familles Kongoue et Kondbli à MINAGORO, Bouaké et Abidjan. La communauté Worodougou de Katiola Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, beau-frère, oncle, père, et ami LASSANA SOUMAHORO Inspecteur de l’enseignement primaire et préscolaire a la retraite a Katiola L’enterrement a eu lieu le vendredi 20 Mai après la grande prière suivie des cérémonies du 7 ^ jour le dimanche 22 Mai 2011 au domicile du défunt à Katiola. NOS REMERCIEMENTS: Au préfet de Katiola et ses collaborateurs, à l’Amicale des personnels de l’IEP de Katiola, Midh, Save The Children, Mika (Mutuelle des Instituteurs de Katiola), L’amicale des Directeurs d’écoles secteurs 2 de Katiola. [Henry Becque] LES ONG : Notre école de Dabakala, Ecole pour tous Bouaké, les voisins du quartier résidentiel, les parents d’élèves, le conseil général de Katiola, l’Imam et la communauté musulmanes, M.et Mme ORMON, le commandement Karamoko Ladji et Mme. Mme Keita Rokia, le Schef du village de Minagoro et sa population. La famille Fanny Amara, le préfet à la retraite Diakite lssa.M. et Mme Gaston Ouassena Kone, La Chambre De Commerce Te D’industrie De Côte D’ivoire, L’Amicale des Inspecteurs de l’enseignement primaire, les alliés Sénoufo, Djimini et Tagbana de Katiola. AVIS DE REMERCIEMENTS El Hadj Ambassi DIABY, imam central de Daloa ; El Hadj Mamadou SY SAVANE imam central de Bouaké ; El Hadj Badiawari TOURE imam adjoint à la grande mosquée de Bouaké-Dougouba ; El Hadj Tata-Teh DIABY grand patriarche à Samatiguila ; El Hadj Nakalilou DIABY imam à Samatiguila ; El Hadj Nité Mohamed DIABY à Daloa ; El Hadj Ibrahim DIABY Inspecteur de l’Enseignement Technique à Anyama ; El Hadj Dr.lbrahim DIABY au Ministère des Mines et de l’Energie ; El Hadj Moustapha DIABY Conseiller Technique à la Primature ; El Hadj Vassiriki DIABY Professeur de CAFOP à Bouaké ; Yaya DIABY Conseiller à l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Moscou ; El Hadj Ousmane DOUKOURE DG du CEID à Abidjan ; El Hadj Sékou SYLLA imam de la Mosquée Nour de la Riviera 2 à Abidjan ; El Hadj Mamadou DIABY à Bouaké--Peytone ; El Hadj Ousmane DIABY et El Hadj Abdoulaye DIABY à Bouaké Air-FRANCE ; El Hadj Vakasseni DIABY à Abidjan-Treichville ;Dr..lbrahima DIABY, Consultant à Abidjan ;Hadja Fanta DIABY,Directeur Départemental Education Nationale à Ferkéssédougou, le doyen des cadres de Samatiguila ; El Hadj Mamadou SAMASSI à Abidjan-Marcory ; les familles alliées à Abidjan, Bouaké, Gagnoa ;Daloa et Samatiguila ; REMERCIENT : Le Maire de Bouaké Ibrahim FANNY ; Le Député de Bouaké Allou KONAN; El Hadj Lanciné DIARRASSOUBA entrepreneur à Bouaké ; Le Chef de la Communauté Baoulé de BOUAKE-Koko Nanan KOUASSI ; Les filles, fils et petits-fils DIABY et KONE résidant à Paris et à Bordeaux en France ; Les amis du Pr Yahaya DIABI à. Abidjan, Bouaké, Lomé, Ouagadougou, Conakry, Dakar, Cotonou, Paris et Bordeaux ; La famille de feu El Hadj Moustapha Baba CAMARA à Koumassi à Abidjan ; El Hadj Mamadou CAMARA à Treich-ville ; L’imam et les fidèles de la Mosquée d’Odienné Kourani Bouaké ; SEM Daouda DIA- BATE Ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux USA ; Vassiriki TRAORE ;Préfet du Département de Ferké ; El Hadj Moussa FOFANA Industriel à Gonfreville Bouaké ; El Hadj Vassidiki SOUMAHORO, El Hadj Boulaye SOUMAHORO et Abdoulaye KONE à Abidjan Cocody ; El Hadj Me Bakary Keîta et épouse Sarangbè,proviseur à Ferké ; La Directrice de l’Institut des Sciences de l’Information et de la Communication (ISICA) Mme Adrienne KPAKPO de l’Université de Lomé ; Pr Serge Théophile BALIMA Directeur de l’Institut Panafricain pour les Etudes la Recherche sur les Médias l’Information et la Communication (IPERMIC) de l’Université de Ouagadougou ; M. et Mme Kouame Miezan,Expert-Consultant à Abidjan et Bouaké ; El Hadj Issa SANGARE Yeresso Inspecteur de la RTI ; Le Chef de la Communauté Burkinabé de Nématoulaye (près de Soubré) Monsieur Idrissa SANOKO ; El Hadj Mamadou TOURE et famille à Bamako-Sogoniko au Mali ; Tous les amis de Bouaké,d’Abidjan et d’ailleurs en Afrique,en Europe et dans le Monde. Pour leur soutien moral et matériel à l’occasion de la cérémonie de 7ème jour et de 40^ jour à Bouaké-Odiennékourani de leur père, oncle et ami : EL HADJ NESSOUKORO MAMADOU DIABI Vice-imam de la Mosquée de Bouaké-Dougouba, décédé à 96 ans le 1er avril 2011 à Bouaké et inhumé le 3 Avril 2011 à Samatiguila. UNE FATIHAT ET IKHLASS POUR LE REPOS DE SON ÂME. IN LILLAH WA INA ILEHI RAJIHOUN Nouvelle grille Radio Al bayane en Bambara Suivez Kénéya tous les jeudis à 09 h 30 et Rédifusion à 22 h 30 Le journal en Bambara tous les dimanches à 17 h 15 AVEC BOCOUM ARDJOUMA Islam Info N° 292 du Mercredi 08 Juin au Mardi 14 Juin 2011 -Araba 06 au Tarata 12 Rajab 1432 H r i ïrégorien Hégirien Mercredi 08 juin Araba 06 Flajab Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Lundi Mardi 09 juin Lamissa 07 Flajab 10 juin Djouma 08 Hajab 11 juin 09 Flajab 10 Flajab 12 juin 13 juin Ténin 11 Flajab 14 juin Tarata 12 Flajab y RADIO ™ "’ TrelcWfe HEURES DE PRIÈRE SOUBH 05h 15 ZOUHR 13h 00 ASR 16h 00 MAGHRIB 18h 30 ICHA 19h 15 Une radio musulmane à Bouaké au service du pays profond LA outrait Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr burate : N° 79 El Hadj Imam Méité Al Imam meii mam @ yahoo.fr L’IMAM AL JOUNAYD (3eme partie) Un des grands maîtres seuils Al-Nâzi'ât : les Anges qui aiTachent les âmes LES ENSEIGNEMENTS D’AL-JOUNAYD Les contributions d’AI-Jounayd au soufisme sont multiples. Le grand maître soufi explique comment arriver au soufisme : « Nous n’avons pas appris le soufisme en rapportant la parole des gens, mais nous l’avons pris par les veillées et la faim, en délaissant les choses auxquelles nous nous sommes accoutumés et les jouissances de la vie, car le soufisme, c’est une clarté au niveau du comportement. » LES IDÉES ESSENTIELLES D’AL-JOUNAYD Ses idées essentielles reposent sur une progression qui mène l’aspirant vers l’« annihilation » de lui-même (Al-fanâ) pour accéder à une communion étroite avec le Divin. La vision d’AI-Jounayd diffère à ce sujet de celle d’AI-Hallâj ou d’AI-Bastâmî qui adoptaient la théorie hérétique de l’incarnation divine et l’union (Al-houloûl et Al-Ittihâd). C’est d’ailleurs pour cette raison qu’lbn Taymiyyat, connu pour son rigorisme, prenait souvent les paroles d’AI-Jounayd comme support pour désavouer les adeptes de cette théorie. Selon Al-Jounayd, le croyant doit renoncer aux désirs naturels, occulter ses attributs humains, abandonner toute motivation intéressée, cultiver ses qualités spirituelles, se consacrer au véritable savoir, accomplir les meilleures actions en se plaçant sur l’axe de l’éternité, souhaiter le bien à toute l’humanité, être sincèrement fidèle à Dieu et suivre les enseignements prophétiques en matière de Cha-rîa. Ce cheminement commence par la pratique de l’abandon ( Zouhd) et se poursuit par un retrait du vacarme de la société, une concentration intense dans les actes de dévotion ( Al-lbâdat) et de rappel de Dieu (Az-Zikr), le tout conduit par la sincérité ( Al-lkhlâç) et la conscience du contrôle permanent de Dieu (: Al-Mourâqaba). C’est justement ce recueillement qui produit l’« annihilation » de soi ( Al-fanâ’) au point que l’aspirant voit sa volonté neutralisée face à celle de Dieu. Al-Jounayd divise cet état d’annihilation en trois (3) parties : 1/ L’effacement des défauts humains à travers un effort d’oppo- sition constante avec l’ego ( An-Nafs) ; 2/ Le détachement complet du sentiment de réussite, c’est-à-dire renoncer à sa part de mérite liée à l’accomplissement des devoirs religieux ; 3 / La disparition complète de la vision des attractions terrestres causée par une concentration intense sur Le Créateur. Une fois que l’aspirant a atteint l’annihilation recherchée, il est alors à un stade de « subsistant » (Al-Baqâou). C’est à travers cette étape que le fidèle est capable de trouver Dieu, ou plutôt d’être trouvé par Dieu. Atteindre ( Al-Baqâou) n’est pas chose aisée, car cheminer par les trois étapes requiert patience et discipline. Les savants débattent même sur la possibilité de parvenir ou non jusqu’à la troisième phase. AL-JOUNAYD ET L’ÉCOLE « SOBRE » DE LA PENSÉE SOUFIE Al-Jounayd a joué un rôle important dans l’établissement de l’école « sobre » de la pensée soufie grâce à ses définitions logiques et savantes des différentes vertus, de l’unicité, etc. Le soufisme sobre est pratiqué par les mystiques qui sont passés par Al-fanâ et qui ne restent pas dans un état de dévouement désintéressé ; ils retrouvent leurs sens par Dieu. Ceux qui reviennent de cette expérience de désintéressement sont donc des êtres reconstitués et renouvelés, à l’instar des intoxiqués dégrisés. CARACTÉRISTIQUE DU SOUFISME D’AL-JOUNAYD Le soufisme d’AI-Jounayd était caractérisé par un attachement profond aux textes scripturaires. Il disait : « Dans cette route de la vie, il faut tenir dans sa main droite le Livre que nous a envoyé le Seigneur - qu’Il soit exalté - et de la main gauche les préceptes traditionnels du Prophète (PSL), attendu que celui qui marche à la lumière de ces deux lampes ne s’écartera jamais du bon chemin.» L’invocation émise par son oncle avait été exaucée : Al-Jounayd était bel et bien un traditionnaliste soufi, et non l’inverse. A suivre... LA RAISON DU TITRE: Le titre est tiré du premier mot de la Sourate. LIEU DE RÉVÉLATION: La Mecque. ORDRE CHRONOLOGIQUE DE SA RÉVÉLATION: Elle fut révélée après la Sourate al-Naba' (S 78). NOMBRE DE VERSETS: hapelet le mois de Rajah, le mois d'Allah Rajab est le mois de Dieu tout puissant. On rapporte du Prophète (saw): "Certes, le mois de Rajab est le mois de Dieu, et Shabân est le mien. Quant au mois de Ramadân, c'est le mois de ma communauté. Quiconque jeûne un jour du mois de Rajab avec foi et désintéressement concourt à obtenir la plus grande satisfaction de Dieu et à gagner sa place dans le plus haut paradis : al-Firdaws". Le Prophète (saw) a dit: "Honorez le mois de Rajab, Dieu vous rendra cet honneur au centuple le jour du jugement. Quiconque se purifie le premier de ce mois, en son milieu et en son dernier jour, en ressort exempt de faute comme au jour de sa naissance". Le Prophète (saw) a dit encore: "Dieu a donné sa préférence au mois de Rajab sur les mois ordinaires de la même façon qu'il a donné sa préférence au Coran sur la parole commune". Le mot Rajab comporte trois lettres: Le R (ra1), le J (jîm) et le B (ba1). Le R est celui de sa "rahma" (miséricorde), le J est celui de son "jawl" (détermination), quant au B, c'est celui de son "birr" (bienfaits). Le mois de Rajab est surnommé "al-Asabb" (qui se déverse, se répand) en raison de la miséricorde s'y déverse abondamment. Il est surnommé aussi "al-asamm" (le sourd) parce que lorsqu'il s'achève, il monte vers Dieu - exalté soit-il - et lorsque celui-ci l'interroge au sujet de l'œuvre de ses serviteurs, il se tait. Dieu l'interroge alors une deuxième fois, puis une troisième mais il reste silencieux. Et enfin il dit: "Ô Seigneur! Tu as ordonné à tes serviteurs de dissimuler [leurs péchés] 46 versets LES MÉRITES DE SA LECTURE: Quiconque lit cette Sourate, ne mourra qu'en état de fraîcheur, et Allah ne le ressuscitera qu'en état de fraîcheur et ne le fera entrer au Paradis qu'en état de fraîcheur. RECOMMANDATIONS POUR SA LECTURE: Il est recommandé de la lire indiffé- les uns par les autres. Ton Prophète (saw) m'a appelé " le sourd " parce que les anges scribes en ma période cessent de faire entendre le frottement de la plume (qalam). Et moi, "le sourd", j'ai entendu leur obéissance sans entendre leur insoumission". S'il est aussi appelé "Rajab al- murjim" (qui lapide) c'est que les démons sont lapidés durant cette période pour ne pas faire de tort aux croyants. Rajab est un mois particulier pour ce qui est de la miséricorde de Dieu - qu'il soit exalté -,Shabân pour l'intercession, et Ramadân pour le décuple-ment [de la valeur] des bonnes œuvres. Il est dit que Rajab est le mois du repentir, Shaban celui de l'amour, et Ramadân celui de la proximité. Le Prophète (saw) a dit: "Abondez en repentir durant le mois de Rajab, Dieu (exalté soit-il) affranchi en ce temps des condamnés au feu à chaque heure et il y a auprès de lui des citadelles dans lesquelles ne rentrent que ceux qui ont jeûné durant ce mois". On rapporte de Sahl Ibn Sa d, que le Prophète (saw) a dit: "Certes Rajab fait partie des mois sacrés. Jeûner la moitié de ce mois équivaut à jeûner trente ans". Tel qu'il fut rapporté par les hadîths, jeûner en son premier jour, en son milieu, et en son dernier jour, ainsi que le lundi et le jeudi, fait partie de la sunna. C'est dans la nuit bénie du premier de ce mois qu'a eu lieu la descente de la semence du Prophète (saw) de son père 'Abd Allah vers la matrice de sa mère Âmina. La nuit du premier vendredi (jum'a) de Rajab est nommée "Layla al-raghâ'ib" (la nuit des dons, ou objets désirés). Le jeûne de la journée qui la suit est d'une grande vertu car Dieu tout puissant exauce œ jour-là les souhaits de ses jeûneurs. Le Prophète (saw) a dit: "Ne remment tous les jours. De même, il est recommandé de la lire lorsqu'on a à rencontrer un oppresseur ou un ennemi pour échapper sance. à leur nui- LA SIGNIFICATION LECTURE PENDANT DE SA LE RÊVE: Quiconque se voit en train de lire cette Sourate en rêve, son cœur sera purifié de tout scepticisme. El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr soyez pas distraits la nuit du premier vendredi de Rajab. Les anges appellent cette nuit "Layla al-raghâ'ib" car lorsque le tiers de cette nuit s'est écoulé, il ne reste pas un ange dans le ciel et sur la terre qui ne se soit rassemblé autour ou dans la Kaaba, et Dieu (exalté soit-il) vient vers eux à ce moment-là et leur dit: "Ô mes anges! Demandez-moi quelque chose si vous le souhaitez". Et ceux-ci lui répondent: "Seigneur! L'objet de notre demande est l'accord de ton pardon aux jeûneurs du mois de Rajab". Dieu leur dit alors: "Je leur ai déjà pardonné". On rapporte que Anas (saw) a dit: "Je rencontrais un jour Mo'âdh et lui demandais d'où il venait. Il me répondit qu'il était auprès du Prophète (saw). Je lui demandais alors ce qu'il avait entendu et il me répondit qu'il l'avait entendu dire que quiconque jeûne un jour de Rajab pour l'amour de Dieu entrera au paradis". C'est vers la fin de ce mois que se situe une nuit très importante, "Layla al-lsrâ"'. Quant à Layla al-MÎ râj (l'ascension nocturne), elle se situe au vingt-septième de ce mois. La veille de cette nuit est pleine de vertus et le jeûne de la journée qui la suit est un devoir pour tout musulman ou musulmane. Le Prophète (saw) lui a dit: "Quiconque jeûne le vingt-septième jour de Rajab, Dieu inscrit pour lui la récompense de soixante mois". Et selon Abû Hurayra, et Sal-mân al-Fârisî -que Dieu soit satisfait d'eux- le Prophète (saw) a dit: "Il y a dans le mois de Rajab un jour particulier, et une nuit particulière, quiconque jeûnera l'un et veillera l'autre, recevra la récompense de celui qui aurait jeûné et veillé cent ans". Celle-ci se situe trois jours avant la fin du mois. Le cheikh 'Abd al-Qâdir al-Jîlânî le raconte dans sa ghouniya.. FIMBECO, le savon qu’il me faut! 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V.6: Yâ Ayyouhâl-Ladhîna âmanoû Qoû Anfousakoum Wa Ahlîkoum Nârane Waqoûdouhâ -n-Nâ-sou Wal-hijâratou Alayhâ Malâ-ikatoun Ghilâzoun chidâdoun Lâ Yaaçouna Allâha Mâ Amarahoum Wa Yaf aloûna Mâ You'oumaroûna V.5: S'ils vous répudie, il se peut que Seigneur lui donne en échange des épouses meilleures que vous, musulmanes, croyantes, obéissantes, repentantes, adoratrices, jeûneuses, déjà mariées ou vierges. V.6: Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne. (à suivre ) estions - Réponses Abou Ismaël Le prieur doit-il réciter les sourates elles versets selon l’ordre de leur succession dans le Coran ? Q1 : Les Arabes connaissaient-ils Allah avant la mission prophétique ? R1 : Louange à Allah. Vous devriez savoir que les sociétés arabes anté-islamique ne professaient pas l’athéisme fondé sur la négation de l’existence d’Allah, et n’ignoraient pas l’existence d’un Maître créateur pourvoyeur de subsistances. Au contraire, ils connaissaient bien cela et conservaient des vestiges de la religion d’Abraham et entretenaient des relations avec les Juifs et les Chrétiens. Leur problème consistait dans le fait qu’ils n’esseulaient pas Allah dans la pratique du culte qui doit Lui être rendu exclusivement, sans associé. Ils adoraient d’autres divinités à côté d’Allah pas que ces divinités incarnassent le Maître créateur et pourvoyeur de subsistance, mais parce qu’elles servaient d’intermédiaires entre eux-mêmes et Allah et pouvaient les rapprocher de Celui-ci. C’est pourquoi, Allah dit : «Si tu leur demandes qui a créé les cieux et la terre, ils diront : Allah». Ce qui indique qu’ils reconnaissaient qu’Allah est le créateur. Dans un autre verset, le Transcendant dit : « Si tu leur demandes qui a créé les cieux et la terre, ils diront : Allah». De nombreux autres versets révèlent leur adhésion à l’unicité d’Allah dans Ses actes (et sa souveraineté). Leur association touchait la divinité (le fait de Lui consacrer le culte) comme l’affirme le Très Haut, le Transcendant : « ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Lui (disent): "Nous ne les adorons que pour qu'ils nous rapprochent davantage d'Allah". » (Coran, S.39 :V.3 ). C’est-à-dire qu’ils disaient : nous ne les adorons qu’afin qu’elles nous rapprochent d’Allah. (Source: Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid) Q2: Elle veut épouser un homme qu'elle aime, mais qui a déjà eu des relations adultérines avec sa mère. J'ai une amie qui voudrait épouser un homme qu'elle aime beaucoup. Le problème est que cet homme avait eu un jour des relations sexuelles illicites avec sa mère alors mariée et mère de trois enfants. C'était une erreur commise à un moment d'inadvertance. La question est : que faut-il faire? Peuvent-ils se marier? R2: Louanges à Allah Une divergence de vues opposent les ulémas à propos d'un homme qui a eu des relations adultérines avec une femme pour savoir s'il peut épouser la fille de l'intéressée ou pas. Il y a deux avis sur le sujet: 1- Les hanafites et les hanbalites soutiennent que cela (ce mariage) n'est pas permis. Ils assimilent les relations sexuelles illicites aux relations sexuelles licites à cet égard. 2- Les malékites et les chafiites disent qu'un tel mariage est permis. Ibn Qudama ( Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: « Les relations sexuelles illicites ont les mêmes effets légaux que les relations licites» Il entend par-là qu'elles entraînent l'interdiction de tout lien matrimonial (interdiction de tout mariage) avec la fille de la femme en question. Si on a eu de telles relations avec une femme, elle devient interdite de mariage au père de son partenaire sexuel et à son fils comme le deviennent la mère et la fille de la femme avec laquelle on a de tels rapports. Cet avis a été rapporté d'Imran ibn Houssein. C'est l'avis de Hassan, de Ataa, de Tawous, etc. et des partisans de l'opinion personnelle. Ibn Abbas a rapporté que les relations sexuelles illicites n'entraînent pas une prohibition matrimoniale (interdiction de mariage). C'est l'avis de Said ibn al-Moussayyib, de Yahya ibn Ya'mour, etc.» (Cf. al-Moughni). Mais l'avis le mieux argumenté est celui des malékites et chafiites selon lequel les rapports prohibés ne fondent pas une prohibition matrimoniale. Pourtant, nous ne conseillons pas un tel mariage pour deux raisons. La première est de prendre la précaution de tenir compte de l'avis contraire défendu par un grand nombre d'ulémas selon lequel cette union est interdite. Cet avis est celui de l'école hanafite ... Le second est qu’épouser une telle femme amène l’époux à s'approcher de sa mère. Et il est à craindre que cela lui rappelle l'acte qu'il avait commis ou l'incite à récidiver ou devient une source de tentation pour la mère. Nous demandons à Allah la sécurité. Allah le sait mieux. LOUANGE À ALLAH La lecture de ce qui suit (normalement) avant ce qui précède (normalement) du Coran est appelée « tankis » (inversion). Elle comporte plusieurs aspects : l’inversion des lettres, l’inversion des mots, l’inversion des versets et l’inversion des sourates. Quant à l’inversion des lettres, elle consiste à alterner l’ordre des lettres d’un mot de façon à mettre la dernière avant la première. Pour le mot « rabb » par exemple, on dirait « barr ». Ceci est indiscutablement interdit et il entraîne la nullité de la prière car il revient à changer l’ordre dans lequel Allah a établi le Coran. En outre, il aboutit le plus souvent à une considérable modification du sens. » Voir ash-Sharh al-moumti’ d’Ibn Outhaymine, 3/110. Quant à l’inversion des mots, elle consiste à changer l’ordre de succession des mots en plaçant un mot avant un autre qui doit le précéder, en disant par exemple : « l’Unique Allah II dit «au lieu de « Dis, Il est Allah l’Unique ». Cette pratique est aussi indiscutablement interdite parce qu’elle aboutit au changement de l’ordre dans lequel Allah a établi Ses propos. Voir ash-Sharh al-moumti. Quant à l’inversion des versets, elle consiste à lire un verset avant celui qui le précède. C’est-à-dire par exemple : réciter le verset n° 3 après avoir récité le verset n° 4 de la sourate 114. Ace propos, al-Qadi lyad (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Il n’ y a aucune divergence sur le fait que l’agencement des versets a été fixé tel qu’il est actuellement dans le Coran par Allah le Très Haut. C’est aussi dans cet état que la Umma l’a reçu de son prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Extrait du commentaire d’An-nawawi). C’est aussi ce que dit Ibn al-Arabi selon al-Fateh. Cheikh Ibn Outhaymine dit : « l’inversion des versets est aussi interdite selon l’avis le plus plausible, car l’agencement fait l’objet d’un arrêt définitif. Ce qui signifie que cela traduit l’ordre du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui). Voir ash-Sharh al-Moumti. Quant à l’inversion des sourates qui consiste à lire une sourate avant celle qui la précède, par exemple, la sourate 3 avant la sourate 2, son statut a fait l’objet des avis que voici : - les ulémas qui soutiennent que l’agencement des sourates n’a pas fait l’objet d’un arrêt définitif n’y trouvent aucun inconvénient ; - ceux qui pensent que ledit agencement a été définitivement arrêté et que le consensus des Compagnons est une référence en la matière, ne l’autorisent pas. L’avis juste est que l’agencement des sourates n’a pas été l’objet d’un arrêté définitif car il ne repose que sur l’opinion de certains Compagnons et qu’il n’y a pas eu de consensus au sein des Compagnons sur la question puisque le Coran d’Abd Allah Ibn Massoud comportait un agencement différent (de celui que nous connaissons). (à suivre) lossaire Le terme «Witr» Abou Ismaël estez vos connaissances AbouAmirat 1/ Quels types de personnes ont droit à la Zakât? 2/ Quelles sont les bases essentielles de l’argumentation en islam? 3/ Quels sont les différents aspects du sixième (6ème) pilier de la foi? 4/ Les morves peuvent-elles souiller l’habit? 5/ Quelle est l’année dénommée (l’an de tristesse) dans l’histoire du Prophète (saw)? La réponse dans le n° 293 ponses aux questions du numéro precedent I Ce mot veut dire impair.Ce nom est aussi attribué à la Prière surérogatoire (facultative) célébrée après la prière obligatoire de "Icha" (célébrée deux heures après le coucher du soleil) et qui suit la prière surérogatoire appelée "Chaf". Cette prière comporte un nombre impair de rakaates (par exemple 1, 3, R1 : Celui qui triche pour ne pas payer la zakat, il restera redevable à ce pilier de l’islam jusqu’à ce qu’il s’en acquitte. R 2 : Les locaux des usines et les équipements fixes non destinés à la vente ne sont pas concernés par la zakat. R3 : Oui, il est permis d’acquitter la zakat avant la fin de l’année (date butoir). R4 Hadiths de la semaine Abou Ismaël : L’interdiction de l’alcool par le Coran a été faite progressivement en trois étapes. R5 : Compagnon du Prophète (saw) tout comme son fils qui fut le premier calife des Omeyyades. Il s’agit de (Abou Soufyane). Sanogo Abou Amirat Abou Horeyra Abd-er-Rahman Ibn Çakhr (r.a) a dit : J ai entendu F Envoyé de Dieu (s.a.w.) dire : « Ce que je vous ai défendu de faire, évitez-le, et ce que je vous ai ordonné, accomplissez-le dans la mesure où cela vous est pos- sible. Ceux qui vous ont précédé ont péri seulement par [abondance de leurs questions et leurs divergences d'opinions à F égard de leurs Prophètes ». (Nawawi) de la semaine Abou Ismaël Douas à dire en rendant visite à un malade On dit d’abord: " Lâ baa-sa, tahoûroun ine châ'a- l-lâhou. (Qu’il n’y ait) pas de mal, que cela soit pour toi une purification (de tes péchés) si Allah le veut.”. Puis on ajoute: As-alou- l-lâha-l-hazîma, rabba-l-archi-l-azîmi, ane yachfiyaka. "Je prie Allah le Très Grand, Seigneur du Trône immense de te guérir [sept fois]." Islam Info N° 292 du Mercredi OR Juin au Mardi 14 Juin 2011 -Araba 06 au Tarata 12 Rajab 1432 H 5 IV L’IMAM CISSE MAMADOU A PROPOS DE L’ATTAQUE DE LA LA MOSQUEE ADJA NABINTOU TREICHVILLE: “Leur intention était manifestement d’assassiner llmam et certaines personnes vivant dans la Mosquée Les agressions des lieux de culte de l’Islam et celles de nos leaders religieux ne sont plus un jardin secret. L’on a assisté en effet depuis la crise postélectorale qu’a connue notre pays, à des attaques ciblées des symboles de l’Islam (Mosquées et la Radio Al Bayane) et des assassinats de nos Imams, et ce à répétition. La dernière en date est la Mosquée Adja Nabin-tou, située à Treichville, Avenue 3 Rue 21. L’Imam de cette mosquée, El Hadj CISSE Mamadou, nous donne des explications.. Islam Info : Imam, présentez-vous à nos lecteurs ? CISSE Mamadou : Je suis l’Imam El Hadj CISSE Mamadou, Imam principal de la Mosquée Adja Nabintou, à l’Avenue 3 Rue 21 à Treichville. Je suis également membre du COSIM, conseiller du Cheick Aïma Boikary FOFANA. I.l : Pouvez-vous nous confirmer l’attaque de votre mosquée? C.M : Oui, je confirme que la Mosquée Adja Nabintou que je dirige fut l’objet d’attaque dans la nuit du Lundi 04 au Mardi 05 Avril 2011. I.l : Comment cela est-il arrivé ? C.M : C’est difficile de dire comment la Mosquée a été attaquée dans les détails. Tout a commencé le Lundi 04 avril aux environs de 17h 30 à 18h00, nous avons entendu des tirs nourris qui étaient manifestement dirigés contre la Mosquée, puisque le lendemain nous avons constaté les impacts de balles sur la Mosquée ; la Mosquée a donc été l’objet d’attaque ciblée et caractérisée. Le lendemain Mardi 5 avril, les auteurs de ces actes se sont rendu compte que les objectifs n’ont pas été atteints, car leur intention était manifestement d’assassiner l’Imam et certaines personnes vivant dans la Mosquée, car il y a des personnes qui dorment à la Mosquée avec moi. Les premiers tirs, vers 18h, ont été faits avec des mortiers et des chars positionnés sur le pont ; ce qui a eu pour effet les impacts d’une dizaine de balles qui ont transpercé le mur que vous avez constaté sur le front Est de la Mosquée. C’était ma première fois de voir cela. Ensuite, ils sont montés sur le toit de la maison de la Bourse du Travail et sur les immeubles Soppim et des snipeurs ont tiré sur le bâtiment. Il y’a que sur ce côté Est, se trouve le logement de mon adjoint et malheureusement une balle a atteint l’enfant de ce dernier à la tête qui avait moins d’un an et cela fut fatal. Se rendant compte certainement que l’Imam n’a pas été atteint, ils sont revenus aux environs de 3h00 du matin avec des mortiers et d’autres armes et se sont mis à tirer sur mon côté, à savoir la “La Mosquée Adja Nabintou fut l’objet d’attaque dans la nuit du Lundi 04 au Mardi 05 Avril 2011 face droite de la Mosquée, et ce jusqu’aux environs de 4h30. Il y a une maisonnette au deuxième niveau du bâtiment qui était l’une de mes chambres, croyant que se trouvait là ma chambre principale, ils y ont lancé une roquette ou un projectile qui a enflammé la maison dont les effets ont conduit à des brûlures dans l’enceinte de la Mosquée. Des voisins d’en face, les entendant parler, affirment que les ravisseurs disaient entre autres : «Tirer sur l’Imam, tirer sur sa maison, dans la chambre, tirer au milieu, cet Imam-là, on va le tuer aujourd’hui, c’est lui le frère de la mère d’Alassane... ». J’ai déduit qu’il s’agissait d’Ivoiriens, car leurs accents étaient ceux des Ivoiriens, qui donnaient l’ordre à des personnes qui ne comprenaient certainement pas ce qu’ils disaient, car l’ordre était insistant, de tirer sur l’Imam. Peut-être que ce sont des anglophones qui étaient à l’œuvre et qui manifestement ne comprenaient pas ce qu’on leur disait. Au lendemain, nous avons constaté les dégâts causés par cette attaque. I.l : Savez-vous pourquoi votre Mosquée était ciblée ? C.M: Moi, je me réfère à ce que les fidèles m’ont dit. Parce que tout le temps observé pour le couvre-feu, moi je me suis dit que le couvre-feu était fait pour empêcher les gens de se promener, mais pas les empêcher de prier ; donc j’ai continué à faire la prière de Soubh (05heures) et les autres prières canoniques dans ma mosquée. Il y a eu des Imams qui sont même venus me voir pour arrêter la prière de Soubh à la mosquée avec les fidèles et je leur ai dit que j’étais juriste, que la loi, instaurant le couvre feu, n’interdisait pas l’accomplissement des prières. Suite à l’appel à la prière, celui ou celle qui peut venir à la Mosquée, qu’il vienne et s’il n’y a pas assez de personnes, je prie avec ceux qui ont répondu à l’appel. Les auteurs de cette attaque ont dû prendre cela pour de l’affront. Ensuite, le sermon que nous faisons met à nu certaines vérités et réalités sociologiques qui touchent à la vie des musulmans dont ceux-ci doivent être informés et comprendre. Et certaines personnes dans ce pays ne voulaient pas qu’on sache la vérité et qu’on explique un certain nombre de choses. De toutes les façons, ceux qui ont attaqué la Mosquée sont les mieux placés pour apprécier les raisons de cette attaque. Voici donc des explications que nous pouvons apporter. I.l : Pensez-vous donc que c’est pour vos opinions religieuses, politiques ou philosophiques que vous aviez été ciblé personnellement ? C.M : Vous savez, moi je n’ai pas d’opinion philosophique ou politique, mais j’ai des opinions religieuses. J’explique le Coran et la parole du Prophète Mohammed (SAW). J’explique également ce qui concerne la vie des musulmans telle qu’écrite dans mes livres. Je n’ai jamais été politique, on n’a jamais fait de la politique dans la mosquée, je n’ai pas non plus été membre d’un parti politique, jamais le nom d’un dirigeant politique ne fut dit dans cette Mosquée. Aussi, il y a que la Mosquée porte le nom Adja Nabintou. Ils ont dû penser qu’elle appartient à la mère d’Alassane OUATTARA et que je suis son frère d’autant plus que mon nom est CISSE. Donc réellement, je ne sais à quelle fin notre mosquée fut agressée, seuls eux-mêmes pourront le dire. I.l : Avez-vous pu identifier les auteurs ? C.M : Non, je ne connais pas les auteurs de cette attaque. I.l : Etaient-elles des personnes en armes ou en tenues ? C.M : Les gens qui ont l’habitude de venir tirer dans notre quartier que nous voyons dans les rues à partir de nos balcons, sont des personnes qui sont soit en képis (chapeau) militaires, soit en béret rouge. Mais ceux qui ont vu par leur fenêtre cette nuit, ont affirmé qu’il y avait des personnes en civil parmi les tireurs. Moi je ne les connais pas personnellement. I.l : Quels sont les dégâts constatés? C.M : Nous avons constaté beaucoup de trous dans les murs de la Mosquée, une partie de celle-ci a été brûlée. Des objets personnels de certaines personnes ont été emportés et détruites, et plusieurs exemplaires du Saint Coran ont été brûlés. Nous avons perdu tristement le fils de moins d’un an de mon premier adjoint atteint à la tête par balle. I.l : Avez-vous informé les autorités de cette attaque ? C.M : A un moment donné, il n’y avait plus d’autorités dans ce pays, nous n’étions plus dans une République, mais dans une jungle. Il n’y avait personne donc à qui s’adresser. Mais j’ai informé l’autorité que je connais qu’est le COSIM à travers le Cheick Aima Boikary FOFANA, le chef de notre communauté. I.l : N’y a-t-il pas eu d’autorités militaires, politiques ou administratives venues constater les faits ? C.M : Aujourd’hui, il faut dire que c’est le RDR (parti politique), qui a envoyé un huissier de justice constaté les faits et fait son exploit. I.l : Y a-t-il des personnes qui logent à la Mosquée ici avec vous ? C.M : Moi je dors au dernier niveau avec ma famille du côté droit de la Mosquée et mon adjoint ainsi que sa famille sont sur le côté gauche. A l’intérieur de la Mosquée, il y a des talibés et des nécessiteux qui viennent passer une ou deux nuits, sans oublier nos frères Dahis qui font quelques temps ici lors de leur sortie. I.l : Quel est votre état d’esprit aujourd’hui Imam ? C.M : Cette situation a plutôt augmenté ma foi, cela m’a permis d’avoir plus confiance en Dieu, en ce sens que deux fois ils sont venus pour m’assassiner et deux fois ils n’ont pu atteindre leur dessein. Ils ont donc échoué par la grâce du Tout Puissant. Annonce CAT STEVENS: A LIRE PROCHAINEMENT DANS ISLAM INFO Aujourd’hui, mon moral est au beau fixe et je suis serein, ma confiance en Dieu a augmenté et je continue mes sermons et mes prières. Même pendant les heures chaudes de la crise, je faisais mon vendredi, bien sûr sans le micro. I.l : Avez-vous eu le soutien de vos coreligionnaires ? C.M : J’ai eu le soutien de tous les fidèles de Treichville, mais mon grand étonnement est que je n’ai pas eu suffisamment d’appels de mes pairs Imams, cela pouvait se comprendre puisque beaucoup se cachaient dans ces moments où la communauté musulmane, surtout les Imams étaient l’objet d’attaques. Des fidèles d’autres communes m’ont appelé et des amis vivant à l’étranger. I.l : Quel est votre dernier message? C.M : Je ne peux aller au-delà de ce qu’ont dit les nouvelles autorités du pays, à savoir le pardon. Le Prophète lui-même a été agressé, mais a demandé à Dieu de pardonner à ses agresseurs. Car, ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient. Moi j’en ferai pareil en demandant à Dieu de leur pardonner et leur donner l’intelligence de comprendre qu’une Mosquée est sacrée, un Imam c’est sacré, une femme c’est sacrée tout comme un enfant. Ces personnes ne sont pas des objets, encore moins des cibles de guerre quand on a des griefs. Qu’ils comprennent que nous sommes dans une République et dans une logique de réconciliation, nous devons tous contribuer à la reconstruction du pays car chacun à sa place. Recueillis par TOURE Fousseni. Correspondant. Palmer31 @yahoo.fr "J'ai toujours compose dans l'urgence" Il a vendu 60 millions de disques et composé la bande-son de toute une génération. 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Voici ce qui en ressort : L’organisation du pèlerinage à la Mecque, il faut le rappeler, est assurée par l’Etat avec la collaboration de la communauté musulmane depuis l’échec de 2006 bis. De l’euphorie des succès de la reprise en main des choses par l’Etat, l’on va passer à la suspicion généralisée car quoiqu’on dise, le hadj a des enjeux financiers importants. Deux blocs vont apparaître au sein de la communauté musulmane. L’un demandant à l’Etat de continuer à organiser le pèlerinage en attendant que la communauté soit en mesure de prendre véritablement les choses en main. L’autre bloc estime pour sa part que la communauté musulmane est à mesure d’assurer l’organisation du hadj et veut que le pèlerinage leur revienne ici et maintenant. La polémique, au fil des années va s’en aller grandissant rendant difficile la tâche à tous les acteurs. Cette situation de mésentente au sein de la communauté musulmane a été à l’origine du report de la date du lancement officiel de l’édition du hadj 2010. Au lieu qu’il soit fait le plutôt en février 2010 comme l’avait proposé le commissariat du hadj, à la fin de l’édition de 2009, c’est le 10 août 2010 qu’a eu lieu le lancement du hadj avec la nomination d’un nouveau commissaire du hadj. Il faut noter qu’à ce moment, tous les pays limitrophes avaient bouclé leurs préparatifs du hadj. Le retard accusé va précipiter les choses. Des changements importants sont annoncés. Deux arrêtés du ministère de l’intérieur vont mettre en place le comité Les ivoiriennes en concertation sur leur souffrance à Médine de pilotage réduit et nommé le commissaire du hadj. Peu après, un nouveau régisseur a été également nommé. Au niveau de la Direction Générale des Cultes, un nouveau patron s’installe avec à ses côtés une nouvelle Directrice de la vie Cultuelle. Le jour même de la cérémonie de lancement des préparatifs du pèlerinage à la Mecque 2010, cinq (5) organisations musulmanes représentées chacune par un membre ont été invitées au Bureau de monsieur le Directeur Général des Cultes, à réfléchir au coût estimatif du hadj par pèlerin différent du coût réel. Ont pris Le pèlerinage à la Mecque suscite toujours des passions part à cette réunion le Directeur Général des Cultes, le Commissaire du Hadj 2010 et du Gouvernement, le Régisseur, les Directeurs de la vie Cultuelle, de la Laïcité et de la Liberté Religieuse. Le coût du hadj a été estimé à 2 800 075 francs. L’Etat a fixé le coût à 1.500.000 f CFA. Le temps imparti est court et il faut aller vite. Les autorités étaient plus absorbées par les préparatifs des élections présidentielles qu’à autres choses. Les activités sont lancées avec les inscriptions, les vaccinations et l’établissement des passeports recommandés. Le coût du hadj avait été discuté et annoncé. Après la passation de charges avec l’ancien commissaire du hadj, le nouveau, apprend-on, décide de garder l’ancienne équipe qui a produit un bon résultat en 2009. Cela ne se traduira pas entièrement dans les faits. Des présidents de commissions ont été remplacés. Des équipes techniques ont vu leur nombre augmenter. Par exemple, la commission médicale a enregistré trois nouveaux membres, un médecin et deux aides-soignants. La commission communication qui comptait trois membres est passée à douze personnes dont bon nombre ont effectué le voyage en terre sainte. Des individus se sont retrouvés dans des commissions. En ce qui concerne le transport des pèlerins, il a été confié à la compagnie Air Ivoire, retenue pour raison d’Etat. Elle, à son tour , aurait signé un contrat avec Erythean’s Airlines en vue de transporter les pèlerins d’Abidjan à Djeddah et de Djeddah à Abidjan. Chaque pèlerin paierait son billet d’avion aller-retour à 1 200.000 francs CFA, aurait une franchise bagage de 45 kg en soute, un bagage de sept kilogrammes en main et trois litres d’eau de Zamzam. Le transport aller se ferait en huit rotations du 21 au 24 octobre 2010 et le retour du 24 au 28 novembre 2010. En plus de ce transport aérien, en payant 1 500 000 francs au trésor public, le pèlerin aurait droit, avec la subvention de l’Etat au montant non publié, à des valises, à trois repas quotidiens durant son séjour en terre sainte, au service Mina plus, au transport inter urbain, à l’hébergement à Médine et à la Mecque. Tout ceci fait, le moment tant attendu à savoir le départ des pèlerins arriva. C’est à partir de ce moment qu’on pourra juger si tout ce qui a été dit sera fait.D CONFUSION TOTALE À ABIDJAN En dehors du premier vol, tous les autres ont connu des perturbations. Des pèlerins ont dormi à l’aéroport alors que leur vol était programmé le jour même de leur arrivée à l’aéroport.lls ont attendu sans jamais voir d’avions. Les autres qui attendaient pendant de longues heures sans nouvelle à la mosquée de la Riviera Golfe, se ruaient à l’aéroport. Le désordre s’installait. Hadja Coulibaly Sita habite Yopougon. Elle était du vol orange. Elle explique sa souffrance. « Mon fils qui m’a envoyé à la Mecque est venu me chercher parce que le départ était proche. J’ai été conduite à la mosquée de la Riviera Golfe un mercredi où nous avons passé de longues heures à attendre. Finalement, mon fils m’a emmenée passer la nuit chez lui à Angré. Tout le monde n’avait pas cette chance. Beaucoup ont dormi à la mosquée. Le lendemain jeudi, c’est dans la soirée que nous avons été conduits à l’aéroport. Là encore, nous avons passé une nuit. C’est dans la soirée du vendredi que nous avons pu décoller d’Abidjan ». Nombreux sont les pèlerins qui ont vécu ce calvaire. Votre journal Islam Info en son temps avait attiré l’attention des organisateurs sur ces situations difficiles que vivaient les pèlerins. Ils étaient nombreux à souffrir mais déterminés pour ce voyage en terre sainte. Cela Hadja Coulibaly l’a fait savoir : « C’est vrai que je ne m’attendais pas à des difficultés pareilles surtout à Abidjan mais je savais que tout n’allait pas être facile. On sait que le pèlerinage n’est pas un voyage ordinaire. Il faut se forger le moral dans ce sens » indique-telle. Cette vision n’est pas partagée par tous. D’autres comme El Hadj Diabaté Ousmane justifie ces désagréments par l’amateurisme des organisateurs car pour lui, il y avait trop de manquements. « Si c’était pour une autre affaire ou pour quelqu’un d’autre, j’aurais annulé mon voyage » déclare-t-il. Ces difficultés, en réalité, étaient relatives à la méconnaissance des plans de vols. « On naviguait à vue » fait savoir un membre de l’organisation qui a requis l’anonymat. Les pèlerins des Institutions, eux, ne savaient pas où retirer leurs documents de voyage. De la Direction Générale des Cultes, ils étaient renvoyés à la Direction de la Vie Cultuelle à l’immeuble Postel 2001 au Plateau. C’était la confusion totale à Abidjan. Les pèlerins se sont plaints d’une agence de voyage qui ne les convoquait qu’à la date du départ. L’objectif, leur faire payer des pénalités en cas de retard et sans reçu. Ce problème concernait les pèlerins des vols réguliers. Sur quel critère de base se faisait le programme de ces vols? Qui a financé les vols réguliers? A hauteur de combien de francs? Bref, la liste des obstacles n’est pas exhaustive. Ces difficultés auguraient d’un séjour difficile à Médine. LES PÈLERINS DISPERSÉS ET MAL NOURRIS En effet, avec un programme de vol disloqué, pour ceux qui s’y connaissent, le séjour de Médine s’annonçait difficile. Parce que c’est un système complexe de rotation qui est mis en place pour les logements. Un groupe de pèlerins est Les pèlerins pendant l'étape de la sacralisation automatiquement remplacé par un autre qui peut être d’une autre nationalité à la fin du séjour de huit jours, explique D.M,homme d’expérience. La réservation des hôtels à Médine tient compte du programme des vols. L’arrivée désordonnée des pèlerins a créé d’énormes problèmes. Il faut ajouter à cela la non finalisation du contrat préliminaire de logement qui selon nos sources n’avait pas été conclu. La conséquence a été la dispersion des pèlerins ivoiriens sur environs 24 sites au lieu de passer huit (08) nuits dans seulement trois (03) hôtels que le régisseur du hadj 2010 aurait dit avoir entièrement payés. Comme si la longue attente d’Abidjan et de Djeddah ne suffisait pas, des pèlerins ont dormi à la belle étoile pendant deux à trois nuits le temps de leur trouver une chambre dans un hôtel. Ceux qui avaient un peu plus de chance se voyaient prier en pleine nuit de céder leurs chambres à des pèlerins d’autres nationalités ayant régulièrement signé un contrat sérieux avec les logeurs. Tout étant lié, la restauration dans un tel environnement ne pouvait être que compliquée déjà que les pèlerins s’accommodaient difficilement avec le menu. Il y en a qui n’en recevaient pas. Les commissions hébergement, transport, santé et religieux ont toutes connu des moments pénibles. Au départ de Médine, les pèlerins ne retrouvaient pas leurs bagages chargés sur d’autres cars et déchargés ailleurs avec d’autres pèlerins. L’envoyé spécial d’Islam Info avait rapporté ces faits en son temps. Mais dans la solidarité religieuse et dans la fraternité, les différents acteurs ont réussi à faire face à ces difficultés. A la Mecque, les pèlerins reconnaissent avoir eu moins de problèmes pendant leur séjour. C’est lors du circuit triangulaire des adorations Mina-Arafat-Muzdalifa-Mina que l’organisation va laisser entrevoir des failles. L’on s’est retrouvé avec plus de pèlerins que de places disponibles sous les tentes. Des encadreurs religieux ont dormi à la belle étoile. Un groupe d’ivoiriens (300 pèlerins) ont été hébergés sur le camp béninois, l’état d’insalubrité avancé du site, le non respect de la météo et le problème des badges de reconnaissance. Il a été constaté que certains encadreurs religieux ne maîtrisaient pas le terrain non sans faire cas de leur absence dans les cars. Pour le reste, ce sont les difficultés inhérentes à l’accomplissement des actes d’adoration. C’est lors du retour que les pèlerins verront les vertes et pas mûres. Les pèlerins sont restés plus de trois semaines après le pèlerinage en terre sainte. La compagnie Air Ivoire a été indexée pour cette déconvenue. Le régisseur du hadj aurait fait évacuer plusieurs centaines de pèlerins par vols réguliers et assurer 2 vols charters de 600 places au total. Le calvaire était long à telle enseigne que des pèlerins étaient éprouvés par de multiples difficultés (sanitaire, financière). Il y aurait même eu des décès (9) dont un dans l’avion. Selon certaines indiscrétions, des pèlerins auraient même recouru à la corruption d’encadreurs sans scrupule pour être sur des vols qui n’étaient pas initialement les leurs. Environ 13 tonnes de bagages pèlerins dans le magasin d’air Ivoire à Djeddah. DIFFICILE RETOUR AU PAYS NATAL Air Ivoire avait tenté de justifier sa contre performance par le refus des autorités saoudiennes d’attribuer des slots à la compagnie qui a transporté les pèlerins parce qu’elle n’a pas respecté le programme établi au départ. C’est au bout de cette souffrance que les pèlerins ont regagné leur pays après de vives tensions avec les organisateurs. Selon les témoignages des pèlerins que nous avons interrogés, les problèmes qu’ils ont rencontrés ont plusieurs sources. Mais dans l’ensemble, ils s’accordent sur le manque criard de collaboration entre le Directeur Général des Cultes, le Commissaire du Hadj 2010 et du Gouvernement et le Régisseur dans les prises de décision. Vrai ou faux ? Sur quoi n’ont-ils pas pu s’entendre ? Et pourquoi ? La prochaine fois. Haroun B 7 Islam Info N° 292 du Mercredi 08 Juin au Mardi 14 Juin 2011 -Araba 06 auTarata 12 Rajab 1432 H COTE D’IVOIRE / BILAN DU HADJ 2010 TÉMOIGNAGE / RWAMBA ADAMA, IMAM A YOPOUGON Le parcours miraculeux du pèlerin Imam Rwamba Adama, travaille dans une entreprise de profilage des routes. Il a eu la chance d’effectuer le hadj avec un parcours exceptionnel. Angoisse, stress, intrigue et joie de courte durée ont rythmé son parcours. En 2010, Allah m’a fait grâce en permettant à mon patron de me faire l’honneur d’effectuer le pèlerinage à la Mecque. Je rends gloire à Allah pour ce privilège et remercie infiniment mon patron au passage. C’était un soir que mon patron m’annoncé que j’allais partir à la Mecque. Je suis allé donc au Burkina-Faso pour établir mon passeport. A mon retour, le délai d’inscription au Trésor avait expiré. Je suis allé m’inscrire dans une agence de proximité à la Riviera appelée Eburnie Tour à deux millions de francs CFA. Ils n’ont pas respecté le premier rendez-vous qu’ils nous ont donné. J’ai donc cherché à savoir les raisons du non El Hadj Rwariba Adama a eu un peu plus de chance que ses compagnons de voyage coïncidé avec la période du hadj, nous avons décidé d’accomplir cet acte après la Mecque. Et on avait cinq jours pour cela selon nos encadreurs. Mais moi je tenais à faire les quarante prières qui correspondent à huit jours. Et qui selon le Prophète (saw) celui qui accomplit les quarante prières dans sa mosquée ne sera jamais hypocrite. J’ai imploré le Seigneur afin que je puisse y effectuer les quarante prières auprès de mon bien aimé. Allah a une fois de plus accédé à mes doléances car le jour prévu pour le retour c'est-à-dire parce que les frontières étaient ouvertes de nouveau. La leçon que je retiens de mon voyage saint, c’est que le musulman doit être sincère envers lui-même, envers Dieu et envers les autres. Les musulmans doivent s’accepter et s’aimer. Trouvez-vous normal qu’on ferme les caisses des mosquées avec des cadenas ? contre qui le fait-on ? En tout cas, ce n’est pas ^de d© contre non C’est les musulmans. \a cinquième jour, il y a eu un problème et le programme a subi une modification. Le départ a donc été reporté au sixième jour. Une fois encore, il sera reporté et jusqu’au huitième juste après que j’ai fini la invoqué Allah (swt) qui a encore volonté de voir la Ka’aba ne pouvaient •ienOa malheureux de savoir que celui qui fait souffrir le pèlerin est celui qui a déjà fait le pèlerinage. La deuxième leçon que j’ai retenue en terre sainte, c’est la solidarité agissante et fraternelle entre des gens dont le seul point commun est l’islam. J’ai aussi ^--****iZ respect du rendez-vous, c’est là que je me suis rendu compte que celui à qui on m’a confié et qui devait nous guider, était déjà parti à la Mecque. Cette attitude a augmenté ma curiosité répondu à mon appel. C’est à Jeddah que j’ai mesuré l’ampleur du danger auquel j’étais exposé. Après un premier contrôle, il devait avoir un deuxième avec la prise d’empreintes parce que j’avais commencé à avoir des doutes sur cette Agence. La réalité, c’est que ces personnes là me faisaient espérer. J’ai attendu jusqu’à ce qu’enfin on se retrouve à digitales, la vérification des photos et la —■^^5iéde'l'',e l’aéroport pour le jAf C’est à ce moment qu’ils m’ont donné un passeport différent du mien. Ce visas. Mes compagnons de voyage ont été arrêtés parce que le visa était un faux. J’ai prié de façon intense pour que mon Seigneur me protège et qu’Il fasse en sorte que rien ne m’empêche de voir la noble qu’on m’a donné est celui d’un Béninois qui est plus âgé que moi. J’ai 28 ans et lui en avait 51. Burkinabé Ka’aba. Je lui ai demandé d’exaucer mes vœux « koun faya koun ». Il m’a encore répondu parce qu'après les le faire par la faute de certaines personnes ? A deux jours d’Arafat, ils ont été sortis de la prison et rapatriés. A la Mecque, nous avons fait notre pèlerinage sans intégrer le groupe des ivoiriens. Nos encadreurs m’ont fait intégrer un groupe de Béninois avec qui je logeais après un échec auprès d’un groupe de Maliens. J’ai appelé des amis qui sont sur place à la Mecque. Ce sont eux qui m’ont donné des conseils et indiqué la conduite à tenir. En ce qui concerne le déroulement des rites, je l’ai fait sans mes encadreurs à qui j’avais déjà signifié de vive voix ma déception vis-à-vis d’eux depuis Abidjan. Je leur ai dit que si j’avais le choix, je n’allais pas effectuer ce voyage avec eux. Si j’avais la certitude que ma vie allait atteindre l’année prochaine, je reporterais ce voyage. Je le leur ai dit cela. Une fois sur les lieux, comme quarantième prière. On m’a __________ ■ appelé pour J I Art>a°' A a'1'la re,enu ^ 1 musa"". A c? " .^an, les femmes pouvaient \ \\ ^U tvvüs 'aussi b'en s’habiller et qu’il y a des \ normes que la société peut respecter. regroupement, j’étais encore à la mosquée. Nous avons été transportés à Jeddah où nous avons embarqué pour le retour Un dernier élément, c’était la confiance entre le vendeur et l’acheteur. Cela veut dire que le musulman fait confiance au musulman. Ce qui implique que je suis, il voyagait avec un passeport béninois alors que nos visas venaient du Ghana. J’ai su que j’avais un faux visa seulement au moment où nous sommes arrivés à Jeddah. Avant rembarquement, j’ai appelé certaines connaissances pour leur demander si voyager avec le passeport de quelqu’un d’autre n’était pas risqué. Ils m’ont répondu par l’affirmative mais ils m’ont conseillé de prier pour qu’Allah me vienne au secours en me protégeant. Comme je tenais à ce pèlerinage, j’ai donc pris le risque malgré moi bien que je ne me sentais pas du tout à l’aise dans le faux dans lequel on m’avait plongé. Si c’était un autre voyage autre que le pèlerinage, je reporterais ce voyage mais étant donné qu’on ne le réalise qu’une seule fois dans l’année et que notre vie ne dépend pas de nous, j’ai donc décidé de tenter crânement ma chance tout en plaçant tout mon espoir en Allah. Je me suis donc confié à Lui. Nous contrôles qui ont permis d’arrêter les autres avec qui j’avais le même visa, on m’a laissé passer. Les autres sont restés dans les mains de la police. Nous avons quitté l’aéroport pour la Mecque. Je lisais sur les — Allah dans Sa grande bonté m’a pourvu d’une petite connaissance \ e n \ La KABA accueille des milliers de pèlerins chaque année panneaux Soyez Islam, je O^Lood O® ^-^ \eP® I e s bienvenus chers étrangers honorés d’Allah ». Je ne pouvais plus me retenir, j’ai fondu en larmes parce que je réalisais que je faisais désormais parti de ces étrangers honorés d’Allah. C’est une grâce. Car on venait de me faire savoir aussi que compagnons qui ont été arrêtés iraient en prison. mes N o t r e UOS e sé\out _ vn© avons pris notre vol à bord d’un avion Ethiopian Airline. Nous avons fait une escale à Lomé puis à Addis-Abeba où il y a eu contrôle. J’ai îe ° ùx®5 encadreur m’a dit après qu’il a informé l’ambassadeur et le Consul, qu’ils feront tout pour leur éviter la prison de six mois. La solution, c’est qu'après quelques jours de détention, ils seront rapatriés sans faire le hadj. J’étais triste pour eux. Comment des gens qui avaient la n’ai pas eu besoin d’un encadreur religieux. J’ai bénéficié aussi de la sollicitude des personnes que je connaissais qui sont sur place à la Mecque. C’est après mon Tawaf (circumambulation) que les encadreurs sont apparus. Ils nous ont conduit au lieu d’hébergement. Vous savez, tout ce que ces personnes vous promettent ici avant le voyage, c’est juste pour vous avoir comme client. Ce sont de fausses promesses. Une fois là-bas, vous vous occuperez de vous-même. Ma restauration et mes déplacements en ville étaient à mes frais. Après la Mecque, nous sommes partis à Mina. Ce fut un bon séjour même si j’étais le seul de mon groupe avec quelques amis de la Mecque. C’est avec mes amis que j’ai fait le circuit Mina- Afat- Muzdalifa- Mina. Nos encadreurs qui sont venus ont voulu écourter le séjour à Mina, je n’ai pas accepté. Ils sont partis me laissant avec mes amis. N’ayant pas pu faire le séjour de Médine parce que notre arrivée a au pays. Compte tenu de la situation du pays, il avait été prévu qu’on fasse escale à Jeddah en attendant que les frontières rouvrent. Finalement, nous sommes rentrés directement au pays nécessairement que le musulman lui-même doit être digne et pour cela il faut qu’il ait les vertus cardinales d’un musulman, la crainte d’Allah. par Haroun B 1- Les pèlerins accusent 2- Les organisateurs s’expliquent 3- La communauté musulmane s’interroge DOSSIÏÏR SPECIAL SUR LE HADJ 2010 LE PELERINAGE 2011 DEJA MENACE UN NUMERO HORS SERIE D’ISLAM INFO A LIRE TÉMOIGNAGE / EXECUTION DE M. DEMBELE SINALY NABÉTIÉ Ce qui s’est réellement passé DIMANCHE 03 AVRIL 2011 Le dimanche 03 avril 2011, entre 09h et 11 h, manquant d’eau potable et de produits de première nécessité, les habitants de notre immeuble se sont organisés pour s’approvisionner. Sinaly et moi avions pu obtenir de l’eau potable chez M. Khalil, habitant de la « cité génie 2000 » et ancien collègue de l’épouse de M. Dembélé Sinaly A 12h, nous avons décidé d’aller payer du pain. Ainsi, pour augmenter nos chances d’avoir assez de pains, nous avons apporté de la farine à la boulangerie. Ainsi, ils nous ont accordé 90 pains repartis comme suit : l’immeuble comporte 42 portes soit 2 pains par porte qui font 84 pains, il en reste 6, nous avons promis 3 pains a M.Khalil pour le remercier de son geste. Avant la livraison du pain, 3 autres voisins de l’immeuble sont passés au niveau de la boulangerie, en partance pour Bingerville. J’ai donc embarqué dans leur véhicule pour des achats de vivriers, Sinaly étant resté seul pour réceptionner le pain . Vers 14 h, je reçois un coup de fil de M. Dembélé Sinaly me disant qu’il quitte la boulangerie pour le carrefour de génie 2000 afin de Le corps a été caché dans un sachet noir pour éviter d’être brûlé par les malfaiteurs remettre 3 pains à M. Khalil ( distance Boulangerie - Genie 2000 = 200m ; il a même appelé M. Khalil pour lui dire de sortir qu’il est à 1 minute de son grand portail (témoignage de M.Khalil ) Aux alentours de 14h45, je suis revenu de ma course. N’ayant pas vu son véhicule dans son parking, j’ai automatiquement cherché à le joindre. J’ai eu au bout du fil un interlocuteur qui se plaignait du fait que j’appelle avant de raccrocher. Toutes mes autres tentatives sont restées sans réponse. J’ai aussitôt Après avoir été exécuté, feu DEMBELE Sinaly a été abandonné sur un terrain près du camp militaire d’Akouédo. appelé sa femme pour savoir s’il était à la maison. Non, me répondit Madame Dembélé. Je décide donc de retourner à la boulangerie en passant par la voie principale. En route, j’ai aperçu son véhicule dans un dispositif militaire FDS au niveau d’un lavage nommé FBI appartenant au FESCISTE JEAN YVES DIGBOPIEU situé au feu tricolore de FAYA . Je m’adresse à un soldat pour savoir où est le propriétaire du véhicule Mercedes 206E immatricule 4845CZ01, stationné au lavage, il me répondit qu’il ont trouvé le véhicule dans le même dispositif, donc ils l’ont enlevé pour le mettre en lieu sûr, c'est-à-dire dans le lavage. Je m’adresse à deux soldats un peu plus loin, cette fois-ci tous en colère, l’un d’eux charge son arme et il nous demande de nous déshabiller. En me déshabillant je remarque qu’ils sont entrain de partager du pain de l’autre coté de la voie. Après nous avoir questionné et fouillé, il nous demande de disparaître de sa vue si on ne veut pas l’énerver. Toujours dans nos investigations, nous sommes allés voir des habitants qui leur auraient apporté à manger à midi. Ceux-ci sont allés se renseigner, voici la version des FESCISTES qu’ils m’ont communiqué : M. Dembélé venait à vive allure (ce qui n’est pas juste en ces temps qui courent et qui aurait foncé dans un dispositif militaire) et en sens inverse. Donc, ils l’ont arrêté et déshabillé. Ils ont trouvé sur lui des amulettes et un grand nombre de pains et d’attiéké. Il a donc été conduit au commissariat le plus proche. Je suis retourné automatiquement vers eux. J’ai rencontré le lieutenant en poste, un certain LT Bahi (cel : 05 459 022), il a repris la même version comme quoi il n’a pas vu Sinaly, que c’est le véhicule seulement qu’il a vu. Il était environ 18h30. Ainsi, l’ensemble de la délégation a décidé de rentrer à la maison pour continuer les recherches le lendemain. LUNDI 04 AVRIL 2011 Le lendemain matin, au moins deux délégations de l’immeuble ont apporté de la glace aux FDS présents dans le dispositif afin d’obtenir de plus amples d’informations. Comme les fois précédentes, ils nous ont donné la même version comme s’ils étaient d’un commun accord. Néanmoins, l’un des agents aurait confié à l’une des habitantes que Madame Dembélé doit considérer son mari comme mort vu l’insécurité ambiante. Pour les amadouer, les femmes de l’immeuble leur ont apporté le déjeuner. Leur vision n’a pas changé. Mais, ils ont remis les clés du véhicule à sa femme en lui promettant la recherche. Quelques instants après, nous avons arrêté nos recherches compte tenu des bombardements des camps militaires et du dispositif en question. Depuis ce jour, nous avons perdu les traces des FDS qui étaient présents en ces lieux. L’information de sa disparition a été divulguée à tous les niveaux et les investigations des uns et des autres sont restées sans suite. DIMANCHE 10 AVRIL 2011 Suite à un coup de fil téléphonique avec Monsieur Konaté, beau père de Dembélé, je suis rentré en contact avec un certain Moussa qui prétendait savoir où se trouvait Sinaly. Celui-ci dit avoir vu le dimanche 03 avril 2011 vers 16h, un cargo passé devant le supermarché ABC d’Abatta avec à son bord des FDS. Quelques instants après, ils ont entendu trois détonations et le cargo a rebroussé chemin. En passant, les occupants ont dit à ceux qui étaient présent devant le supermarché qu’ils leur avaient laissés un colis. C’est ainsi que les gens sont allés voir de quoi il s’agissait. Ils ont découvert un homme agonisant sur lequel étaient éparpillées ses pièces (permis de conduire, CNI, carte bancaire) et des puces téléphoniques. Il a constaté que c’était un jeune du nord comme lui et qu’il avait des marques distinctives sur le corps qui permettaient de deviner sa religion. Après que tout le monde se soit dispersé, il est revenu sur les lieux, a pris sur le corps l’une des puces téléphoniques afin d’informer une Une partie entière du corps de M. DEMBÉLÉ Sinaly après l’avoir sorti du sachet noir connaissance du défunt. Toutefois, il a pris la peine de dissimuler le corps de sorte que les bourreaux ne puissent le récupérer pour le faire disparaître. J’ai donc pris rendez-vous avec lui le même jour afin de vérifier les informations qu’ils venait de nous donner. Nous nous sommes rencontrés devant le supermarché sus cité et il m’a remis automatiquement la puce téléphonique qu’il avait en possession. Il m’a ensuite conduit à environ 100m sur l’ancienne route de bingerville et m’a présenté un monticule de terre supposé contenir le corps de Dembélé. J’ai donc pris sur moi la peine d’informer d’autres connaissances afin de m’assurer qu’il s’agissait bien de lui. Je me suis rendu sur le lieu indiqué avec d’autres amis de Sinaly, mais compte tenu de l’heure avancée et de l’insécurité ambiante, nous avons décidé d’un commun accord de revenir plus nombreux et avec des personnes indiquées le lendemain afin de l’identifier et le cas échéant le transférer vers une morgue du district d’Abidjan MERCRED113 AVRIL 2011 Nous sommes revenus comme prévu aux environs de 09h . Après l’avoir identifié (touffe de cheveux blancs sur la tête, gros orteils du pied, tee-shirt MTN, corpulence, le calecon...), nous avons sollicité les services de la morgue de l’hôpital militaire d’Abidjan ( HMA) pour l’enlèvement du corps. Les parents ont été informés par la suite vers 11 h. JEUD114 AVRIL 2011 Nous avons retrouvé les pièces de Dembélé Sinaly sur le lieu de la découvre du corps. Ces éléments ont fait disparaître les derniers doutes sur l’identité du corps retrouvé. REPOSE EN PAIX MON FRERE QUE LA TERRE TE SOIT LEGERE Massa Courrier Express MASSA COURRIER EXPRESS _______________ET CREDIT EPARGNE_________________________ Met à votre disposition au Mali, en France et en Belgiqueà partir du 16 Septembre 2010 -un service envoi Express d'argent en quelques minutes, -et un service d'envoi rapide de colis et de document importants. ^vec iMGE, c'esf (“assurance t^une cofïa^oration sïnuyfé erfïa^lé 09 BP 2900 Abidjan 09 Bur: 20385769, Fax: 20371288,02003369,02003372, 02031407,02031212 - Email : massacourrierexpress@yahoo.fr / massacourrierexpress@hotmail.fr Islam Info N° 292 du MAmrpdi OR Juin au Mardi 14 Juin 2011 -Araba 06 auTarata 12 Rajab1432 H eus LES RELIGIEUX ENTRE MEA-CULPA, PARDON ET PRIERES Réconciliation nationale / Sermon du CheickAboubacar Fofana: “Pardonnons à tous coux qui nous ont fait du mal” Nous remercions Dieu de nous avoir sauvés ainsi que tout le pays de cette crise. Chers frères et sœurs, nous venons de traverser une épreuve monstrueuse. Seul Dieu connaissait la gravité de cette épreuve. Presque tout était planifié contre la communauté musulmane. Mais c’est le lieu pour nous d’être reconnaissant et de chanter les louanges de Dieu tout au long de nos journées d’existence. Si ce n’est Allah, personne ne pouvait nous épargner de cette calamité génocidaire. Et sachez que ce sont plus de 500 milliards de francs Cfa qui ont servi à l’achat des armes. A Abidjan, c’était la débandade car nombreuses sont des familles qui ont été disloquées pour se mettre à l’abri des affres de la guerre. Là encore, c’est Dieu qui nous sauvé. Chers frères et sœurs, Allah nous a tellement sauvé que le mot merci est pour nous petit pour le Lui signifier. Lorsque je pense aux propos de certains en ces termes : "on va faire la guerre”, j’ai encore mal. Car Dieu dit dans le Coran :” Et craignez une calamité qui n'affligera pas exclusivement les injustes d'entre vous. Et sachez qu'Allah est dur en punition. S : 8, V : 25”. C’est la raison pour laquelle en ce vendredi saint nous devons remercier davantage Dieu sur tous les plans. Par ailleurs, que cela augmente notre foi. La reconnaissance de Dieu signifie aussi une soumission à Lui sans rien Lui associer. Mais en même temps, c’est le fait d’éviter toute transgression de sort à ne pas provoquer sa colère. C’est en cela que Dieu nous interpelle : "Seigneur, ne fais pas de nous [un Cheick Boikary Fofana: “Il faut que les gens se repentissent et retournent à Dieu. Pour cela, ils doivent Lui être soumis.” sujet] de tentation pour ceux qui ont mécru; et pardonne-nous, Seigneur, car c'est Toi le Puissant, le Sage. S : 60, V : 5”. C’est pourquoi, je vous exhorte ainsi que ma modeste personne à l’humilité, au pardon et à la réconciliation. Ne rendez pas le mal par le mal, mais plutôt par le bien. C’est ce que nous enseigne le Prophète Mohammed (saw) dans l’Islam. C’est en cela que je salue la communauté musulmane surtout sa jeunesse qui a fait preuve de maturité et de sagesse en s’abstenant des actes de représailles. Malgré les attaques des mosquées et les tueries d’imams, elle a respecté le mot d’ordre des autorités que nous sommes. Cet acte et ce comportement ont été salués par le monde entier. Nous tenons à leur dire merci. "La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. Mais (ce privilège) n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie. Et si jamais le Diable t'incite (à agir autrement), alors cherche refuge auprès Allah; c'est Lui, vraiment l'Audient, l'Omniscient. S : 41, V : 34 - 35 - 36”, ces versets sont des illustrations de leurs actes. C’est à ce titre que nous prions pour tout le monde afin que Dieu renforce davantage ce climat de paix. Alors pour ne plus que cette situation ne se répète, nous devons nous repentir. Mais aussi ce repentir doit être accompagné d’éducation de nos enfants. Il faut que les gens se repentissent et retournent à Dieu. Pour cela, ils doivent Lui être soumis. En effet, Dieu dit :” ô vous qui avez cru ! Repentez-vous à Allah d'un repentir sincère. Il se peut que votre Seigneur vous efface vos fautes et qu'Il vous fasse entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, le jour où Allah épargnera l'ignominie au Prophète et à ceux qui croient avec lui. Leur lumière courra devant eux et à leur droite; ils diront : “Seigneur, parfais-nous notre lumière et pardonne-nous. Car Tu es Omnipotent”. S : 66, V : 8”. C’est la voie noble pour acquérir l’amour d’Allah pour les serviteurs. Il ne faut pas que les musulmans disent que les autres en face ne nous aiment pas. Si Allah t’aime et que les gens te détestent ; Allah ne te laissera pas souffrir. Si Allah ne t’aime pas et que les gens t’aiment, cela n’a aucun sens. Si Allah ne t’aime pas et que les gens ne t’aime pas ; c’est la catastrophe. Nous prions Allah afin qu’Il donne la sagesse nécessaire aux nouvelles autorités pour qu’elles gouvernent dans la justice et dans la légalité, pour que règne la paix au grand bonheur de tous les habitants de la Côte d’Ivoire. CHEICK-UL ISLAM KONE IDRISS KOUDOUS: “À mes concitovens, je leur exprime mes profonds regrets” Au-delà de l’expression de la volonté du peuple ivoirin souverain, l’élection à la présidence de la république de M. Alassane Ouattara est une manifestation du message de Dieu. La preuve tout au longue de la crise post électorale qui à suivi le 28 novembre 2010, les populations ivoiriennes de tout les religions ont recouru à Dieu plus que d’habitude dans le but de renouer avec la paix durable. Avec ce regain de foi, le Conseil National Islamique (CNI) exhorte la communauté nationale à avoir une pensée particulière dans ces suppliques à Dieu, pour les défunts et les blessés de cette triste parenthèse de notre histoire. Il faut implorer Dieu pour le nouveau régime afin qu’il réussisse à faire de la Côte d’Ivoire, un pays de référence dans le concert des nations. Cette période post-crise offre aussi l’occasion au CNI d’exhorter au pardon et au repentir. Oui, il faut pardonner aux coupables de crimes, vols, d’autodafé de corans, d’incendies de mosquée. Pour ma part, si personnellement, j’ai offensé, délibérément ou par inadvertance, certains de mes concitoyens et coreligionnaires, je leur exprime, ici et maintenant, mes profonds regrets. En revanche, je pardonne à tous ceux et celles qui ont fait courir les rumeurs les plus fantaisistes sur ma chétive personne. Dieu juge chaque être, moins sur l’autel de la médisance et Cheick-ul Islam KONÉ Idriss Koudous: “À mes concitoyens, je leur exprime mes profonds regrets” des ragots qu’au regard de ses intentions et actes Qu’il leur pardonne leur péché de conjecture. Au reste, la réconciliation qui préoccupe le chef d’Etat n’adviendra qu’au prix du pardon et du repentir. Il faut pardonner parce qu’en se vengeant de son bourreau, on devient son semblable. Mais quand on lui pardonne, on devient son supérieur. Car il se verra fautif face à notre indulgence. Que la Côte d’Ivoire devienne, davantage qu’avant, ce melting-pot où les populations ont coexisté en bonne intelligence, malgré leur appartenance ethnique, politique et religieuse diverse et leur nationalité. In Fraternité Matin, numéro spécial du Jeudi 19 Mai 2011 Processus de réconciliation nationale / Imam Cissé Djiguiba : EGLISES EVANGELIQUES DE COTE D’IVOIRE ET LA CRISE POST-ÉLECTORALE PASTEUR ALBERT KONAN : Tous les pasteurs évangéliques ne sont pas trempés dans les combines politiciennes ” “Il faut enjamber cette période avec toute la sagesse possible” Il est question de réconciliation nationale, que comptez-vous faire ? Nous allons contribuer et nous avons le devoir de contribuer. C’est le devoir de tous les religieux, je le dis personnellement par conviction. Nous avions fait ce que nous pouvons et puisque ce que nous n’avons pas pu éviter et faire éviter est arrivé, nous avons le devoir de nous investir à aider les populations à instaurer un dialogue franc les uns avec les autres. Et les amener à se réconcilier dans la vérité, la justice mais aussi dans l’amour pour qu’une paix véritable puisse s’installer. Je sais que ce n’est pas un processus facile mais j’affirme que c’est de notre devoir et d’autres l’ont déjà commencé dans nos mosquées à expliquer et inviter les gens à vivre ensemble dans le respect mutuel, la compassion et aussi de faire en sorte que cela n’entrave pas la marche de notre pays vers une véritable démocratie et le respect de la vie. Il faut Imam Cissé Djiguiba: ““Il faut enjamber cette période avec toute la sagesse possible” enjamber cette période avec toute la sagesse possible pour que ceux qui viennent après nous puissent éviter nos erreurs. In L’expression N° 539 du mercredi 25 mai 2011. Par Nomel Essis P : 8 Il faut être mesuré dans le procès fait à l’église évangélique de Côte d’Ivoire. Car tous les pasteurs n’ont pas pactisé avec le Diable. En effet, l’un de ceux qui avaient prédit l’avènement du Président Ouattara et la chute de Laurent Gbagbo est là pour démontrer qu’il ne faut pas vite jeter la pierre à tous. Il s’agit du pasteur Albert Konan, fondateur de la Mission Evangélique de Restauration (MEDR) de Yopougon et président de l’ONG chrétienne « Montagne de Sinaï » qui a distribué en son temps beaucoup de vivres et de non-vivres aux personnes 20- 39- 02- 50 défavorisées de Yopougon. « Tous les pasteurs évangéliques n’ont pas trempé dans les combines politiciennes », martèle-t-il en prenant l’exemple sur lui-même. En effet, le pasteur Konan est resté constant dans ses prophéties, depuis le début de la campagne électorale où il a prophétisé sur l’issue de l’élection du 28 Novembre, jusqu’au dénouement du 11 Avril, qu’il avait aussi prophétisé, en passant par le sang qui a coulé entre-temps. In Le Nouveau réveil, N°2791 du Mardi 17mai2011. P:8 Islam Info N°292 du MArrrndi OR Juin ah Mardi 14 Juin 2011 -Araba 06 au Tarata 12 Rajab 1432 H 10 Yopougon / Port-bouët II: retour des déplacés de guerre chez eux après la libération de la commune Les populations saluent les eflorts de Koudouss Après la libération des poches de résistances, les populations civiles qui avaient fui les exactions pour se réfugier au centre social de Port-Bouët 2, ont commencé à rentrer chez elles non sans être reconnaissantes envers ceux qui les ont soutenus. Ils sont au nombre de trois mille personnes composées d’hommes, de femmes et d’enfants à rejoindre leurs domiciles respectifs. Ce départ est consécutif à la libération totale de la commune de Yopougon le lundi 02 mai 2011, où malgré l’arrestation de l’ancien président, ses miliciens continuaient de troubler la quiétude des populations. Ces déplacés en grande partie d’obédience musulmane ont choisi le jour du vendredi pour évacuer le centre social de Port-Bouët 2. Selon M. Sacko Diarra, il fallait profiter de la grandeur de ce jour pour faire une lecture intégrale du Coran pour rendre grâce à Allah et accompagner chacun chez lui avec des bénédictions. L’imam Idriss Koudouss qui s’était déjà bien illustré en offrant des vivres, des bâches et plus de 600.000 francs cfa en espèces selon Youssouf Sanogo, responsable du centre social, a donné un mouton à Les réfugiées du centre social de Port-bouet II Yopougon immoler pour couronner la lecture intégrale du Noble Coran. Toutes ses largesses à leur égard lui ont valu la gratitude de la part des déplacés. Sans oublier tous les autres donateurs, les déplacés ont tour à tour à la fin de la lecture intégrale remercié le président du Conseil National Islamique pour son soutien et sa présence quasi permanente à leurs côtés pendant ces moments difficiles. Les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire n’ont pas été oubliées. Elles ont été remerciées par les déplacés qui ont bénéficié de leur protection et par le Raïs Koudouss. Ces dernières, par la voix du Commandant Fofana Adama a accepté volontiers les remerciements avant de présenter toutes leurs excuses pour tous les manquements observés. Pour son deuxième sermon dans ce centre social, l'imam Koudouss a recommandé la reconnaissance du bien de Dieu et des Hommes non sans exhorter les fidèles à la réconciliation. Plusieurs bénédictions ont été faites pour toutes les âmes charitables qui ont apporté une contribution fusse-telle minime. Il s’agit en occurrence de la première dame de Côte d’Ivoire Mme Dominique Ouattara, le Rassemblement des Houphoëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), des ONG et du Photo de famille du Cheick-UI Islam Koné Idriss Koudouss CHU de Yopougon. Avant la fin de la cérémonie, le responsable du centre Social a plaidé pour la continuation d’aides car les déplacés n’ont plus rien chez eux. « Nous avons une équipe qui est allée au quartier Mamie Faitai d’où vient la majorité des déplacés. Les miliciens ont tout pillé chez eux. Aucune maison n’a été laissée. Nous demandons aux bonnes volontés de continuer à les aider à se nourrir en attendant » a -t-il dit. Le président des déplacés de ce quartier, Camara Berna a dit qu’il se confiait à Koudouss pour les aider à avoir la nourriture. Il faut rappeler que parmi ces déplacés, il y avait d’autres confessions religieuses. Haroun B SERMON L'IMAM KOUDOUS AU CENTRE SOCIAL DE PORT BOUET II “ L’aide nfest ni musulmane^ ni mécréante, ni Noires ni Blanche ” A l’occasion du retour des 4467 réfugiés dans leurs différents quartiers, l’imam Koudous a officié la prière de vendredi depuis le jour de leur arrivée. Lors de son denier sermon, il a exhorté les déplacés à être reconnaissants envers Dieu pour avoir sauvé leur vie. Mais, il leur a demandé de pardonner et d’aller à la réconciliation avec sincérité. Chers frères et sœurs dans la foi, notre sermon du jour a pour thème la reconnaissance. Le musulman doit être reconnaissant en tout temps et en tout lieu. Il doit reconnaître le bienfait. Celui qui est bon parmi les hommes est celui là même qui est reconnaissant envers les bienfaits de Dieu et des hommes. C’est la raison pour laquelle, nous devons être reconnaissants en ce jour béni de Dieu. Nous sommes venus ici en vue de nous protéger contre la mort. Et par la volonté d’Allah, nous sommes sains et saufs. Alors, ce bienfait devient pour nous un acte d’adoration envers celui qui a préservé notre vie jusqu’à ce jour. Cependant, cette reconnaissance est de dire seulement louange à Dieu ou merci. Les savants nous disent que le fait de dire louange à Dieu ou Merci est une première étape de la reconnaissance. Quelle est alors la seconde étape? Celle-ci consiste à manifester en soi dans L’imam KOUDOUSS: “L’acte du bien n’a pas de frontière” ton for intérieur, la louange à Dieu et à celui qui t’a fait le bien. Puis, dire merci à celui qui t’a fait ce bien en toute honnêteté que ce soit chez lui ou devant une assemblée. Après cette seconde étape, il y a la troisième étape qui est la plus difficile. La difficulté de cette étape est le fait de nier ou de cesser cette reconnaissance pour quoi que ce soit. Car la reconnaissance de Dieu ne se limite pas seulement à la langue. Mais elle doit se voir dans le comportement. C’est à juste titre que Dieu dit dans le Coran que les hommes qui reconnaissent les bienfaits de Dieu et des hommes ne sont pas nombreux. Par exemple, un homme t’a fait le bien hier. Et par la force des choses, ce bienfaiteur a posé un acte qui ne t’a pas plu. Alors le bien qu’il a fait hier, vous oubliez cela carrément, malgré le mal que celui-ci a fait. Vous devez lui être reconnaissant pour le bien qu’il a fait hier. Malheureusement, ce genre de personne est peu nombreux. Bien au contraire, de nos jours, ceux à qui on fait le bien, ce sont ceux-là mêmes qui sont nos ennemis. En vérité, nous devons être reconnaissants à Dieu. Et aussi n’oublions pas les bienfaits des hommes à notre égard. Quelle que soit la nature de l’homme, s’il te fait le bien, il faut lui être reconnaissant. Parce que l’aide n’a pas de couleur. L’aide n’est ni musulmane, ni mécréante, ni noire et ni blanche. L’aide est l’aide. C’est le lieu pour nous de remercier les Forces Républiques de Côte d’Ivoire pour tout ce qu’ils ont fait pour la protection et la sécurisation des déplacés. Nous traduisons toute notre gratitude aux jeunes gens de Port-Bouët 2 qui ont aidé les FRCI dans cette noble tâche. Par la même occasion, nous prions pour les autorités. Que Dieu les aide dans leur immense tâche de la réconciliation et dans la reconstruction du pays afin qu’Il inonde ce pays de paix et de développement. Nous prions pour que le peuple de Côte d’Ivoire soit uni davantage après cette crise. Mais le plus important, c’est de se réconcilier avec nos cœurs. Car si nos cœurs sont réconciliés, cela signifie que la réconciliation nationale et la cohésion sociale seront une réussite. C’est pourquoi, j’en appelle à tous les ivoiriens d’aller à cette réconciliation avec la sincérité et le pardon afin que les uns et les autres se pardonnent pour vivre ensemble dans une nouvelle Côte d’Ivoire. Propos recueillis par Fané N’facoro COMMANDANT FOFANA ADAMA (porte-parole des FRCI) « C’est le lieu pour nous de saluer l’imam Idriss Koudouss (Président du CNI) qui nous a apporté son soutien matériel, financier et spirituel » Au nom de nos autorités supérieures, nous pouvons dire en toute humilité que nous avons accompli notre mission. Celle-ci avait pour objectif de sécuriser les populations et leurs biens. Dans l’accomplissement de cette tâche, il est arrivé que nous ayons frustré ou faire du tort à certains parmi vous. C’est le lieu pour nous de présenter nos excuses à tous et à toutes qui en ont été objet. Qu’ils pardonnent car notre intention n’était pas de leur porter préjudice. Après avoir sécurisé la population, le plus gros problème qui se posait était le côté social. Grâce à Dieu et aux soutiens des autorités et ONG de la place, les responsables du centre social ont pu résoudre ce problème. C’est le lieu pour nous de saluer l’imam Idriss Koudous Koné, président du CNI, qui a été durant tous ces jours à nos côtés avec son soutien matériel, financier et spirituel. Je voudrais rassurer la population de Mamie Faitè que leurs bagages seront convoyés chez les responsables du quartier. Les FRCI vous disent merci pour votre collaboration sincère et franche. Propos recueillis par Fané N’facoro Islam Info N°292 du Mercredi 08 Juin au Mardi 14 Juin 2011 -Araba 06 au Tarata 12 Rajab 1432 H SLAM AU FEMININ onfidence Sidibé Ramatou god.speed2@yahoo. fr "mui^nct^^ Mme Dao Fatim Kaba Quelle éducation pour apprendre à l'enfant les lois du monde P Psychanalyste et spécialiste de l'enfance, Claude Halmos explique qu'un enfant a besoin de repères pour se construire. Votre livre s'intitule "Pourquoi l'amour ne suffit pas". Les parents d'aujourd'hui réduiraient donc l'éducation à l'amour ? Claude Halmos: C'est la société en général qui réduit les rapports parents-enfants à l'amour, sans s'interroger sur l'éventuelle spécificité de l'amour parental. On prend comme référence l'amour en général. Mais les sentiments, aussi forts soient-ils, ne suffisent pas à construire un enfant. En réalité, l'amour parental implique un devoir d'éducation. Il se différencie également du sentiment amoureux dans la mesure où l'on aime un enfant pour qu'il nous quitte. Quels sont les dangers d'une éducation réduite aux sentiments ? Ils sont nombreux. Cela se ressent dès la maternelle : ces enfants élevés uniquement "à l'amour" sont exclus. Ils sont les rois du monde à la maison, et se comportent comme tels à l'école; c'est pourquoi, leurs camarades ne les acceptent pas. L'absence d'éducation peut également mener à la violence. Il faut savoir qu'un enfant ne devient pas naturellement capable de vivre dans notre société, car il est dominé par ses pulsions. C'est l'éducation des parents qui va lui permettre de devenir un être civilisé. Finalement, éduquer, qu'est-ce que c'est ? C'est apprendre à l'enfant les lois du monde. Il faut les lui expliquer, les lui imposer, et le sanctionner lorsqu'il ne les respecte pas. Mais il faut également lui montrer qu'on les respecte aussi. En fait, il faut arriver à tenir les deux bouts de ce que disait Françoise Dolto : respecter l'enfant comme un être à part entière, mais le laisser à sa place d'enfant. Vous parlez de "malnutrition éducative", la maladie de notre siècle. Pourquoi ce terme ? Je mets en parallèle le développement du corps et celui du psychisme. Il existe une logique du corps que l'on accepte, à savoir que l'enfant a besoin d'une ; Judith & Versets Abou amirat Subvenir aux besoins de sa femme et de ses enfants Prophète dit à Hind, la femme de Abû Sufyân (venue se plaindre de l’avarice de son mari) : « Prends ce qui vous suffit, toi et tes enfants, sans excès ». permis de prendre de l'argent à son à r stuces - beauté Paré Ahoua Détendre les yeux fatigués et le regard triste Pratiqués régulièrement, la gymnastique aciale des yeux est efficace et ses effets sur a luminosité du regard sont perceptibles apidement. Les exercices suivant stimulent a circulation sanguine du contour des yeux !t fortifient les muscles des paupières. Ils igrandissent les yeux, donnent de l'éclat au egard et réduisent notablement les poches !t les cernes sous les yeux. . Posez aux coins internes et externes de :haque œil, le majeur et l'index de chaque nain. Exercez une pression dans les coins Ternes et externes des yeux gardés ouverts !t poussez la paupière intérieure le plus haut lossible. L'effort occasionne le tremblement le la peau sous les doigts. alimentation variée pour grandir, se développer. Et les parents respectent ces principes de nutrition. Pour le psychisme, c'est la même chose : l'épanouissement et la construction de l'enfant obéissent à des règles aussi précises, qu'il faut respecter. Pourquoi assiste-t-on à un tel recul de l'autorité ? Ce sont les conséquences de 1968. On s'est battu contre l'éducation répressive, contre l'autorité absolue des parents et c'était une bonne chose. Et certains à partir de là ont assimilé l'éducation à la répression. Autre facteur de ce recul de l'autorité : la dérive "psy", qui, partant de l'idée juste que l'enfant est un être à part entière qui a autant de valeur qu'un adulte, oublie que l'enfant est également un être en construction. Bien souvent, les parents ignorent qu'il est vital pour l'enfant de lui poser des limites. Ils n'ont pas compris l'importance de l'éducation dans la construction du psychisme. Quelle doit être la place du père dans l'éducation ? C'est la figure de l'autorité. Pour l'enfant, sa mère a beaucoup de pouvoirs. C'est pourquoi, il est nécessaire qu'il sente qu'elle n'est pas toute-puissante, qu'elle a besoin de quelqu'un d'autre, d'un référent. Cela lui permettra plus tard de comprendre la place des référents sociaux (la police, la justice) dans la société. Cette figure de l'autorité paternelle tend malheureusement à disparaître parce que l'on confond différence des places et hiérarchie. Le père n'est pas au-dessus de la mère dans la hiérachie familiale, il occupe simplement une place particulière dans le dispositif familial. Que pensez-vous du développement des ouvrages psy sur l'éducation ? Nous avons là un paradoxe : les guides se multiplient et les parents sont de plus en plus perdus. Car ces ouvrages prennent rarement la responsabilité d'énoncer des règles. Il y a même eu une mode qui consistait à dire : faites comme vous le sentez. Les nutritionnistes osent dire qu'il y a des principes d'alimentation, pourquoi pas les psy ? mari pour subvenir à ses besoins et aux besoins de ses enfants, si le mari est avare et ne pourvoie pas pour eux suffisamment. Relâchez et recommencez l'exercice er alternant 10 contractions et 10 relâchements 2. Posez uniquement les index aux coins externes des yeux et fermez les yeux er pressant fortement les paupières l'une sui l'autre. Comptez jusqu'à 20, tout en sentan les vibrations dans les coins externes. Relâchez. Répétez 3 fois cet exercice en 2 temps. 3. Ouvrez les yeux le plus grand possible Tenez la position quelques secondes e relâchez la tension. Si vos paupières son tombantes, faites le même exercice er contractant dans le même temps le muscle qui entoure les yeux. AVERTISSEMENT L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes Pour le pouvoir et la richesse, qu’est-ce qu’on ne pourrait pas faire? Je m’appelle Dao Mohamed Nour. Je suis fils de Bossamienkro en Côte d’Ivoire, à la frontière avec le Ghana. Je suis un kramôndé (Elève). Dans ma famille, tout le monde revendique ce titre quelque soit son niveau de connaissance ou son niveau professionnel. Cela vient de notre famille qui a toujours travaillé spirituellement pour les grands des différents royaumes. Mon neveu FS. qui a pour projet d’épouser A. m’a raconté un problème que la famille de celle-ci a rencontré. En effet, la petite tante de celle-ci, qui a deux enfants, a vu son mari partir il y’a plus de cinq ans en Italie à la recherche d’un mieux-être pour sa famille et lui. Malheureusement, jusqu’à présent il n’a obtenu que les papiers de son pays d’adoption mais pas de travail conséquent. Donc, il n’arrivait pas toujours à prendre toute sa famille en charge. Sa femme se trouvant à Accra et n’ayant pas les moyens de scolariser ses enfants, envoie son fils d’environ quatre ans dans une ville très éloignée, à au moins huit heures en voiture d’Accra, chez sa petite tante pour que celle-ci le fasse. La tante n’a qu’un enfant unique qu’elle a eu avant son mariage actuel et a quelques moyens. L’histoire se passe en début 2011 au moment où l’enfant a onze ans. Le couple a tellement aimé l’enfant que l’époux lui a donné son ie de Couple: Dix mots pour une vie de couple harmonieuse Le quotidien en couple est loin d'être un long fleuve tranquille. Partage, tendresse, mais aussi routine, incompréhension : pas facile de vivre heureux à deux. Voici, en dix mots, comment retrouver l'équilibre et l'épanouissement dans son quotidien. 1. Communication Beaucoup de disputes naissent d'un manque de communication dans le couple. Il vous arrive souvent d'accepter de faire des choses qui vous agacent sans rien dire, espérant que votre conjoint le comprendra. Vous devez sortir ce soir, mais vous êtes très fatiguée. Vous aurez tendance à dire à votre partenaire : "Tu es sûr que tu as envie d'y aller ?" au lieu d'expliquer clairement que vous êtes crevée. Résultat, votre conjoint ne décode pas le message, vous sortez alors que vous n'en avez pas envie et vous le lui reprochez plus tard. Soyez à l'écoute de l'autre, exprimez vos frustrations, vos désirs, cela vous évitera d'accumuler ressentiment et contrariétés. Sortez des conversations banales sur le quotidien et pariez vraiment de vous et de vos attentes respectives. 2. Adaptation Parce que vous êtes deux personnes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr. nom vu que l’enfant était en âge d’aller à l’école, et en plus son extrait de naissance avait été égaré. Vraiment, ils gâtaient l’enfant qui avait bon caractère et qui était très intelligent. A l’âge de onze ans, donc en janvier 2011, il revenait de l’école. Il arriva près d’une voiture de marque quatre fois quatre (4*4). Une dame était arrêtée près de la voiture, entourée de quelques paquets. Et elle lui a proposé l’équivalent de deux milles francs CFA pour qu’il l’aide à rentrer ses paquets dans sa voiture. Celle-ci était conduite par un chauffeur. Après que l’enfant soit allé déposer un paquet suivi d’elle qui y a aussi déposé un paquet, il a pris par terre le dernier paquet qu’il est venu déposer dans le coffre. Elle lui a alors demandé de rentrer plus en profondeur dans le coffre pour bien ranger le paquet. Quand il s’y est aventuré, la dame l’a pris par la main et l’a tiré totalement à l’intérieur du véhicule. Et elle a mis une étoffe sur sa bouche pour qu’il n’alerte pas les gens par des cris. La porte de la quatre fois quatre (4*4) s’est refermée brusquement et la voiture a démarré rapidement. Il était affolé, mais ne pouvait crier à cause de l’étoffe sur sa bouche. La voiture allait vite. La dame l’a alors relâché. A chaque fois que la voiture approchait d’un barrage de police ou d’une agglomération, la dame lui appuyait l’étoffe sur la bouche. Ils ont roulé ainsi jusqu’à la nuit différentes par nature, la vie de couple ne va pas de soi et nécessite un certain nombre de compromis. Vous n'avez pas forcément les mêmes habitudes, le même rythme de vie. Il est impossible de concilier deux éducations, deux personnalités sans opérer quelques ajustements. Il faut parfois savoir prendre sur soi et renoncer à ses petites manies et exigences irrationnelles. Est-ce vraiment si important que la télécommande soit rangée sur ce rayon de l'étagère ? Acceptez les désirs et besoins de l'autre, et trouvez un équilibre entre vos deux modes de vie. 3. Générosité On vous l'a souvent dit, aimer c'est donner et recevoir. Aussi ringarde que puisse paraître la formule, elle recèle une vérité incontestable. Attention, il ne s'agit pas de cadeaux mais de temps, d'écoute, de disponibilité, de capacité à aimer l'autre. Et cette générosité est inconditionnelle, gratuite. Pour que la vie maritale ne tourne pas à la simple cohabitation, courtoise mais mortifère, les conjoints doivent être animés du désir de prendre soin de l'autre, de lui faire plaisir. Les baisers, compliments et autres témoignages d'affection ne sont pas réservés aux débuts de relation. Renouvelez chaque jour par des marques de tendresse et rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage... tombée. Puis ils sont arrivés dans une ville où tout le monde dormait. Puis ils se sont enfoncés dans la forêt un peu longtemps avant d’arriver à une maison isolée. La dame, après l’avoir fait descendre sans rien dire, le conduisit à la maison. Elle le fit rentrer dans celle-ci et referma la porte sur lui. L’intérieur était sombre, sans fenêtre. Il y’avait devant lui une statue immense ayant une forme humaine. Et il y’avait un autre enfant d’à peu près son âge. Ce dernier s’est approché de lui et a dit : « Ils t’ont attrapé aussi ». Alors Idrissou s’est mis à pleurer quelques temps. L’enfant lui a alors expliqué que chaque soir, la dame mettait de la chair fraîche devant la statue et que le lendemain celle-ci disparaissait sans qu’il sache comment. Et qu’en même, temps chaque soir, elle lui donnait du tô [la patte de maïs ou de mil] recouvert d’une sauce noirâtre et le matin un verre d’eau. On lui mettait un pot pour qu’il y fasse ses besoins, et la dame prenait le pot quand il était plein pour aller le renverser dehors. On ne lui permettait jamais de mettre le nez dehors. Les deux enfants ont ainsi vécu dans ce silence morbide ensemble pendant trois semaines. Puis un soir, la femme apporte la nourriture et elle oublia de refermer la porte à clef, grâce à la providence divine provoquée sans doute par un volet spirituel que nous allons vous développer tout de suite. A suivre... bamaroun@yahoo.fr d'attention votre choix de vie commune. 4. Respect Vous avez atteint un tel degré d'intimité avec votre partenaire que vous pensez pouvoir être plus directe. Jusqu'à lui parler brutalement, sans tact ni délicatesse. Sans que vous vous en doutiez, il arrive que la violence de vos propos le blesse ou l'humilie. Bizarrement, c'est à la personne que vous aimez le plus que vous manquez le plus de respect. Evitez la grossièreté et les critiques acerbes. En somme, comportez-vous avec votre partenaire comme vous aimeriez qu'il le fasse avec vous. 5. Disponibilité Consacrez du temps à l'autre, partagez des moments en couple. Cela paraît évident : puisque vous vivez ensemble, vous passez beaucoup de temps rien que tous les deux. Mais ce n'est pas si simple. Il est essentiel de préserver des petits moments privilégiés à deux, où chaque partenaire est totalement présent et disponible intellectuellement pour l'autre, où il oublie ses soucis professionnels et matériels. Sortez, trouvez des activités communes, cultivez vos centres d'intérêt, partagez une véritable intimité à deux. ( A suivre) 12 Islam Info N° 292 du Mercredi 08 Juin au Mardi 14 Juin 2011 -Araba 06 au Tarata 12 Rajab 1432 H NTERNATIONAL ssp^es /î^ôwss JUIFS ET MUSULMANS Un bus pour favoriser le dialogue entre ISLAM INFO- L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM Au-delà, des clichés, juifs et musulmans se réunissent pour porter un message d’espoir et de dialogue auprès de leur communauté PROCHAINEMENT DANS ISLAM INFO LES MINANGKABAU D'INDONESIE Un islam atypique et féminin ^'a'wdlMf.urM Islam ; I O' P AV 1Wl'WU WH 14» I Dans le pays musulman le plus peuplé au monde, reportage chez les Minangkabau, où les femmes gèrent la propriété et le foyer PROCHAINEMENT DANS ISLAM INFO FEU EL HADJ DAOUDA COULIBALY (Le bâtisseur des lieux de cuites) QUI ETAIT IL ? QUELLE ETAIT SA PHILOSOPHIE DE LA VIE ? Feu El Hadj Daouda Coulibaly, un cadre HAUT FONCTIONNAIRE MUSULMAN exemplaire qui a fait beaucoup pour le développement des édifices religieux en Côte d’Ivoire. Partout ou il est passé, il a marqué les départements du pays de son emprunt. A LIRE PROCHAINEMENT DANS ISLAM INFO CAT STEVENS: "J'ai toujours composé dans l'urgence" Il a vendu 60 millions de disques et composé la bande-son de toute une génération. Après avoir disparu de la scène pendant plus de trente ans A LIRE PROCHAINEMENT DANS ISLAM INFO SITUATION DIFFICILE IMAM SIBY Que faire ? laprièredu Prophète. les imams ivoiriens des USA réagissent L'engagement religieux Uneguérrison bien mystérieuse Les secrets à savoir MOSQUÉE KANKANKOURA réussie entre Communautés ■liinilIllilifllHiiHia Les musulmans prient L'Imam Koudouss rend pour les wictimes hommage aux LemmesJ U résurrection COMMUNAUTE MUSULMANE LEVENDREDINOIR^ ❖ MOSQUÉES FERMÉES 'IMAMS INQUIÉTÉS ❖ FIDÈLES DÉSORIENTÉS LA LETTRE DEL’ÉGUSE CATHOUQUE AUX MUSULMANS LtstamiaM ■rârlalanme? EXIL, ASSASSINAT D’IMAMS ET FERMETURE DE MOSQUEES LasoUmaia subsistance ŒŒ5B LÉMIGRADON Condamnation unanlQBir TlnauiuratiiiT fine tonnelle L’ABBE OBBOU LA SOCIETE CNUE le succès ■ provient de Dieu lus salins Fisirit û sagissa dis ■militais" , bibo:issue 292 bibo:numPages 12 --