o:id 24401 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24401 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #272 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1057 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23491 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23612 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2011-01-19 dcterms:identifier iwac-issue-0000971 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content Décuuyïyy djjï j'dhjîï dc^jujj dï wjï'd vui/y ïuj Pour 14 500F seulement, procurez vous un téléphone avec des sourates du coran, des fonds d'écran, des symboles de la religion musulmane, une boussole et un réveil indiquant vos heures de prière. 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PAUL SIMEON AHOUANA AUX MUSULMANS : “Je vous lemande * pardon”, ‘Vérifiez toujours vos informations” | Islam Info N° 272 du Mercredi 19 au Mardi 25 Janvier 2011 - Araba 14 Safar au Tarata 20 Safar 1432 H H ÊîË7'™^^^^i^i^isi0isi0Ëi2Ëi0ÏËi0ÏËi0ÏËi0ËiËËÏ0ËÏ0ËÏ0ËÏ3Ëi0Ëi0Ëi0Ëi0Ëi5Ëi@Ëi@Ëi@ËiË0SËi^^ PAR ABOU KHALFATH-IM hroniuue du Vendredi ^TOTRE PLANETE TOURNE La communauté musulmane, la crise ivoirienne, les suspicions, la sagesse et le réalisme EUROPE SPORT Comment améliorer une performance sportive ? La communauté musulmane de Côte d’Ivoire, qui constitue au moins 40% de la population vivant en Côte d’Ivoire est concernée au plus haut niveau par cette crise politique qui n’a que trop duré. Plus que toutes les autres composantes de la nation ivoirienne, elle vit et ressent directement, durement et dangereusement la crise et les effets de la crise. Quelles en sont les raisons ? Nous en énumérons cinq principales : 1- les musulmans sont nombreux, visibles et reconnaissables immédiatement. 2- Ils occupent en exclusivité apparente deux secteurs clés de l’économie, à savoir le transport et le commerce. 3- ils sont massivement présents dans toute la Côte d’Ivoire. On les rencontre dans les villages, villes et des quartiers propres à eux. 4- Ils ont une culture et une religion qui donnent l’apparence d’une société fermée. 5- Sur cinq pays frontaliers de la Côte d’Ivoire, dans trois, les musulmans sont majoritaires et dans les deux autres, on compte des minorités importantes de musulmans. Dans une société démocratique où la compétition électorale est ouverte et transparente, une telle population est naturellement convoitée ou à craindre selon les cas. Mais dans une société où la culture démocratique est jeune, très jeune et mal encadrée comme c’est le cas ici, une telle population peut subir assez de dommages collatéraux du fait de l’adversité entre des protagonistes politiques mais uniquement par leurs intérêts immédiats. Dans ce contexte explosif, quelle doit être l’attitude de la communauté musulmane dans toute sa composante ? A savoir les imams, les leaders, les hommes politiques et les fidèles ? Il y a six attitudes clés qu’il faut observer en toutes circonstances et en tout lieu. 1- Faire tout pour être un acteur et un agent actif de la paix entre les musulmans eux-mêmes, entre les musulmans et les autres, et entre les ivoiriens et tous ceux qui habitent la Côte d’Ivoire. 2- Prôner et agir pour l’avènement d’un Etat démocratique respectueux des droits humains et de la bonne gouvernance. 3- Juger les partis non seulement sur la base de leur programme de société, mais aussi et surtout sur la probité et la compétence des responsables de ces partis. 4- Etre conscient que les musulmans ne peuvent gagner et gouverner seuls durablement et convenablement dans un pays multi religieux, multipartite et démocratique. Cette vérité est d’ailleurs valable pour aussi bien tous les groupes religieux qu’éthiques et même idéologiques. 5- Accepter pour chaque musulman, et chaque musulmane la liberté de militer dans le parti de son choix pourvu que ce parti respecte les valeurs démocratiques universellement reconnus. 6- Pour les religieux musulmans, a) il faut observer publiquement la neutralité absolue entre les partis et les hommes politiques. b) Eviter trop de familiarité, de relations embarrassantes, et encombrantes avec les hommes politiques. c) Etre capable de savoir dire la vérité aux hommes politiques en toutes circonstances. d) Etablir des relations cordiales, formelles mais sincères avec les autres congrégations religieuses, e) En cas de crise politique, demander aux musulmans la modération et l’apaisement, puis écouter la population musulmane avant toute prise de position officielle. Pour les fidèles musulmans ; a) entretenir le bon voisinage aussi bien dans le quartier qu’au travail b) Se cultiver pour mieux connaître les autres, c) Eviter de propager des stéréotypes et faux clichés sur les autres, leurs cultures et leurs religions, surtout et présenter des enfants et de jeunes, d) Militer sans complexe dans tout parti politique qui prône et pratique la démocratie et le respect des droits humains. Par rapport à la présente crise que nous traversons dont les origines remontent à plus de dix ans, modestement mais efficacement, la communauté musulmane de Côte d’Ivoire a joué sa partition et toute sa partition. Cela lui a valu la reconnaissance et les félicitations non seulement au plan international, mais aussi au plan national. Des grenades lacrymogènes ont été lancées dans les mosquées, rapporte l’archevêque, les musulmans n’ont pas riposté. “On a perdu le sens du divin. Une mosquée, c’est un lieu sascré d’adoration” (en témoignent les constats et félicitations de Mgr Ahouana). En un mot comme en cent, il faut savoir raison garder et apprécier les efforts de nos leaders relgieux qui, chacun à sa manière, malgré les suspicions de part et d’eautres essaient de travailler à l’avènement d’une Côte d’Ivoire paisible où il fera bon vivre, pour tous, musulmans et non musulmans. A LA SEMAINE PROCHAINE INCH’ALLAH 1 8 । R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R R i Des questionnaires et grilles d'analyses permettent de déterminer le profil d'un athlète et d'adapter son entraînement. Comment améliorer une performance sportive? Souci de tout entraîneur et particulièrement de Ralph Hippo-lyte, 61 ans, et Bertrand Théraulaz, 48 ans, tous les deux entraîneurs de volley-ball, chercheurs et professeurs en méthodologie du sport et de l'entraînement, à l'In-sep, à Paris, pour le premier, et à Macolin, en Suisse, pour le second. Depuis quelques années, les deux hommes ont rassemblé leur travail et fait le constat que la pédagogie sportive construite pour tous n'était pas adaptée à la motricité naturelle de chacun. Ils ont alors développé une manière d'enseigner adaptée à chaque individu en tenant compte de ses comportements, préférences et leviers spécifiques de performance et ont créé un concept et une marque baptisés ActionTypes qui s'inspire, de loin, de l'indicateur, lui-même marque déposée, MBTI pour Myers Briggs Type Indicator. Le MBTI est un test qui détermine le profil psychologique d'un sujet et est souvent utilisé dans phronique de la Puma Ne jamais abandonné une bonne action Un homme se leva, à l’aube, dans l’intention d’aller accomplir sa prière à la mosquée. Il s'habilla, fit ses ablutions et emprunta le chemin de la mosquée. En cours de chemin, il tomba et ses habits se salirent. Il douta de la pureté de ses habits, pureté obligatoire pour accomplir la prière. Il se leva, et se dirigea vers sa maison où il se changea et refit ses ablutions. Se rendant à nouveau à la mosquée, il trébucha encore et tomba et se salit. Il se releva, se nettoya et se redirigea vers la maison, pour se purifier une fois de plus. Une fois à la maison, il se changea, fit ses ablutions et reprit le chemin de la mosquée. Cette fois, il rencontra un homme tenant une lampe, auquel II demanda son identité. L’homme rétorqua : « J'ai vu que tu es tombé par deux fois sur ton Sourire dujour Le devoir conjugal Kader n'est pas très vaillant du point de vue « devoir conjugal ». Rokia décide de passer à l'offensive. Un soir, elle se blottit dans ses bras en disant: « Oh ! Kader, j'ai le cadre de recrutements professionnels. Avant de parler des travaux de Ralph Hippolyte et de Bertrand Théraulaz dans le deuxième sujet publié sur Slate.fr, il convient de mieux expliquer ce qu'est le MBTI dont l'origine est liée à la théorie des types psychologiques de Cari Jung (1921), reprise plus tard par deux Américaines, Catherine Briggs et sa fille Isabel Myers-Briggs, qui ont développé dans les années cinquante cet indicateur Myers Briggs. Ce questionnaire, qui consiste en une cen- chemin vers la mosquée. C'est pourquoi, j'ai apporté cette lampe pour éclairer ton chemin.». Il remercia infiniment l’homme et tous deux se dirigèrent vers la mosquée. Une fois à la mosquée, le premier demanda à I' autre de venir prier avec lui dans la mosquée. Ce qu'il refusa. L'homme le lui demanda encore deux fois, mais la réponse était la même. L'homme demanda à son bienfaiteur pourquoi il ne voulait pas venir prier. Il lui répondit : « Je suis Satan !» L'homme fut choqué par cette réponse. Satan lui expliqua : « Sur ton chemin vers la mosquée, c'est moi qui te fis tomber. Quand tu retournas à la maison pour te purifier et revenir à la mosquée, ALLAH te pardonna tous tes péchés. Quand je te fis tomber une seconde fois, cela ne te froid ! ». Bon prince, Kader se lève et remonte le thermostat de plusieurs degrés. Deuxième tentative: elle se blottit à nouveau contre lui en disant: «Kader, j'ai encore froid ! ». Notre " benêt " se lève à nouveau et prend dans une armoire une belle couverture « Pure laine vierge » et couvre Rokia. À la troi- taine de questions, cherche à identifier chez chaque candidat quatre grandes préférences dans leur manière d'envisager la vie. La préférence entre l'extraversion et l'introversion. La préférence entre la sensation et l'intuition. La préférence entre la pensée et le sentiment. La préférence entre le jugement et la perception. Selon ce questionnaire, chaque personne a donc quatre préférences au total. Quelqu'un peut cumuler l'ensemble des préférences. Source : Slate.fr découragea pas de retourner pour remplir les conditions de pureté et de venir prier à la mosquée. Au contraire, tu repris le chemin de la mosquée avec la même intention. Du fait de ta détermination, ALLAH pardonna aux habitants de ta maison. J'ai eu peur qu'en te faisant tomber une troisième fois, ALLAH ne pardonnât à tous les habitants de la cité. Je fus convaincu qu'à coup sûr, tu atteindrais la mosquée. MORALITÉ Ne laissons pas Satan voler le bénéfice de nos actions ! N’abandonnons jamais une bonne action que nous avons l'intention d'accomplir, car nous ne pourrons jamais en mesurer la récompense, en franchissant les obstacles dressés devant nous ! sième tentative, Rokia se veut plus explicite: « J'ai encore froid et je vais te dire un truc: quand maman avait froid, mon père se couchait sur elle ! »Et Kader de répondre: « On ne va quand même pas réveiller ton père à cette heure-ci ! WBFNSÉE DE LA SEM AINE La majorité a toujours raison, mais la raison a bien rarement la majorité aux élections. Jean Mistler Nouvelle grille Radio Al bayane en Bambara Suivez Kénéya tous les jeudis à 09 h 30 et Rédifusion à 22 h 30 Le journal en Bambara tous les dimanches à 17 h 15 AVEC BOCOUM ARDJOUMA Islam Info N° 272 du Mercredi 19 au Mardi 25 Janvier 2011 Araba 14 Safar au Tarata 20 Safar 1432 H 3 t Mercredi Jeudi Vendredi Grégorien Hégirien 20 Janvier Lamissa 15 Safar 21 Janvier Djouma 16 Safar Samedi 22Janvier 23 Janvier 17 Safar 18 Safar LjTTÏTFTM 24 Janvier 19 Safar 25 Janvier Tarata 20 Safar RADIO ™936 Treichwffl® 'HEURES DE PRIÈRE SOUBH 05h 20 ZOUHR 13h OO ASR 16h OO MAGHRIB 18h 15 ICHA 19h 15 Une radio musulmane à Bouaké au service du pays profond brtrait Sanogo Abou Amirat sanoma74@yahoo.fr burate : N°69 El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr L’IMAM ABOU YOUSSOUF C'est l'un des plus grands élèves de l'imam Abou Hanifa, Faîne des quatre pôles de la jurisprudence islamique sourate al-hâqqah: Celle qui montre la Vérité SON NOM ET SA GÉNÉALOGIE Abou Youssouf Ya'aqub Ibn Ibrahim Al-Ançari. Il est le descendant d'un compagnon: Sa’d Ibn Boujayr. SA NAISSANCE Imam Abou Youssouf est né en l’an 113 de l’hégire soit 735 du calendrier grégorien. SON MAÎTRE Imam Abou Youssouf a eu pour maître principal, l’Imam Abou Hanifa An-Nou’omane, le concepteur de l’école juridique « Hanfite » ou la « Hanafiyat ». Ce grand homme a contribué à la vulgarisation de l’école de son maître par ses multiples efforts. Abou Yoûssouf dit de son maître, l'imam Abou Hanifa : « Il me supporta financièrement ainsi que mes enfants pendant vingt (20) ans. » Et si je lui dis: « Je n'ai vu plus généreux que toi » Il me répondit: « Qu'aurais-tu dit si tu avais vu Hammâd ? Je n'ai vu d'homme réunissant les nobles qualités comme lui ». ses Élèves Imam Abou Youssouf a eu des disciples de grandes renommées. L’imam Ahmad Ibn Hanbal en est un. SES LIVRES Il est considéré comme le premier à composer des ouvrages de l'école juridique hanafite. Certains de ses écrits nous sont parvenus comme Al-Athâr, où il rapporte un recueil (Musnad) de l'Imam Abou Hanifa compilant des hadîths sur lesquels l'Imam s'est appuyé dans certaines de ses fatwas (avis juridiques). Nous citons aussi le livre « La diver gence entre Abou Hanifa et Ibn Abi Laylâ », où Abou Youssouf a rassemblé certaines questions juridiques au sujet desquelles l'Imam Abou Hanifa a divergé avec le célèbre juriste de Koufa, Ibn Abi Laylâ. Dans ce livre, se tisse en filigrane une image des débats scientifiques très pointus et très riches entre les savants de cette époque. Abou Yoûssouf a pris le soin de réunir les arguments des différents juristes qui ont divergé, même si, très souvent, il retient l'opinion de son Cheick, l'Imam Abou Hanifa. Il est également l'auteur du célèbre Al-Kharâdj (Les Impôts), qu'il a écrit à la demande d’un des Califes Abbasides, Ar-Rashîd. SON POSTE DU GRAND JUGE Les postes qu'il a occupés dans la Justice lui ont permis de répandre l'école hanafite. En effet, il a travaillé dans la justice sous le Calife Abba-side, Al-Mahdi. Puis, il a occupé, pour la première fois de l'Histoire islamique, le poste de Grand Juge, sous le califat de Hâroun Ar-Rashîd. SON DÉCÈS Imam Abou Youssouf n’a eu que 69 ans. Il a été rappelé à Allah, son créateur en l’an 182 ou 183 selon les différentes opinions. Des éloges à son sujet ont été faits lors de ses funérailles. Les gens ont dit: « Le Fiqh (jurisprudence) est mort », pour exprimer leur regret d’avoir perdu un grand intellectuel en la matière. Puisse Allah rependre sa miséricorde sur l’homme. AMINE LIEU DE RÉVÉLATION: La Mecque. ORDRE CHRONOLOGIQUE DE SA RÉVÉLATION: Elle fut révélée après la Sourate al-Mulk (sourate 67). NOMBRE DE VERSETS: 52 versets hapelet La consultation en Islam ILS DÉLIBÈRENT AU SUJET DE LEURS AFFAIRES Allah dit dans le Coran : (Ceux qui auront répondu à l'appel de leur Seigneur, qui auront observé la prière, qui auront délibéré en commun sur leurs affaires et qui auront fait des largesses des biens que nous leur avons accordés) (S 42 V38). Il dit aussi : (Tu as été doux à leur égard par une miséricorde de Dieu. Si tu avais été rude et dur de cœur, ils se seraient séparés de toi. Efface leurs fautes, implore pour eux le pardon, consulte-les sur l’affaire. Mais quand tu auras pris ta décision, remets-t-en à Dieu. Dieu aime ceux qui s’en remettent à Lui) (S 3, V159). Dans ces deux Versets, Allah affirme que la consultation représente une ligne islamique qui englobe tous les domaines de la pensée et de l'action dans la société imusulmane. Cela fait que les affaires des Musulmans sont réglées par la délibération qui leur ouvre de grandes possibilités de GROUPE CEB LOUE Villas duplex, Appartements et studios, Cité Fondasso Cocody Angré Bd Latrille CONTACTS : 20 32 24 12 / 07 7736 35 07 76 61 46/06 14 93 88/01 OO 51 1O LES MÉRITES DE SA LECTURE: Quiconque lit cette Sourate, aura une solide foi en Allah et en son Prophète Muhammad (saw). RECOMMANDATIONS POUR SA LECTURE: Il est recommandé de la lire si possible tous les jours. De même, il est recommandé de la lire pendant les prières obligatoires quotidiennes. connaître ce qui est bon et ce qui mauvais, grâce aux diverses idées que chacun avance à partir de sa position intellectuelle et culturelle. CONSULTATION OU DESPOTISME? Cela permet à la société musulmane de se prémunir contre le despotisme, et personne ne peut ainsi imposer sa volonté, dans la mesure où délibérer avec les autres devient une voie pratique pour atteindre la vérité nécessaire pour la bonne marche de la vie. L’Imam ne peut pas imposer ses décisions, mais il se réfère à des personnes avisées, expérimentées et loyales pour écouter leurs avis en ce qui concerne les affaires de la communauté. Cela lui procure plus de clairvoyance et réduit considérablement l'éventualité de commettre des erreurs, et lui permet, après les consultations, de prendre décision. Allah l'a exprimé en disant : ((... Mais quand tu auras pris ta décision, remets-t-en à Dieu). Ainsi, exprimer son opinion devient SES EFFETS CURATIFS: Sa lecture protège l'intégrité du fœtus. LA SIGNIFICATION DE SA LECTURE PENDANT LE RÊVE: Quiconque voit en rêve un gouvernant lire cette Sourate, ce dernier perdra son pouvoir; et si c'est un témoin qui la lit, il arrêtera son témoignage; si c'est un malade, il mourra; si c'est une femme, son marie la répudiera. El Hadj Imam Méité Al Imam meiimam@yahoo.fr un moyen de conseiller, d'assainir et de coopérer en vue d'assurer le salut de la société musulmane. HADÎTH AU SUJET DE LA CONSULTATION Il existe beaucoup de Hadîths émis par le Messager (saw) qui insistent sur l'importance de la consultation. Le Messager (saw) dit : "Il n'est pas un homme qui consulte les autres sans trouver la bonne voie". L'Imâm Alî (s) a dit : "Le Messager (saw) m'a envoyé au Yémen et m'a fait la recommandation suivante : O Alî, celui qui consulte Dieu n'échoue jamais et celui qui consulte les hommes ne le regrette jamais". Tout cela signifie que la consultation représente la voie du salut dans la vie de la société musulmane au niveau des dirigeants et des dirigés. L'Imâm Alî (s) a dit : "Le meilleur parmi ceux que tu consultes est la personne expérimentée". Celui qui est riche en expériences dans la vie peut te fournir ses conseils à partir de ses expériences qui enrichissent ta raison et qui guident ton expérience; ce qui met ta pensée à l'abri de l'erreur et ton action à l'abri de l'échec. 20-39-02-59 /VU À^YT^ Massa Courrier Express MASSA COURRIER Que de chemin ensemble! Avec vous, nous irons encore plus loin. Et nous ferons de grandes choses. BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2011 Avec MCE, c’est l’assurance d’une collaboration simple et fiable 09 BP 2900 Abidjan 09 Bur: 20385769, Fax: 20371288,02003369,02003372, 02031407,02031212 - Email : massacourrierexpress@yahoo.fr / massacourrierexpress@hotmail.fr Tslam Spiritualité / slam - mHjiQSIlliBKnSEIIISZlIBBHKEl Islam Info N° 272 du Mercredi 19 au Mardi 25 Janvier 2011 Araba 14 Safar au Tarata 20 Safar 1432 H burate de la semaine Abou Ismaël SOÜRATOUL-MOULK-N°67-LA ROYAUTE (SUITE) Saviez-vous Abou Ismaël TRANSCRIPTION 7A9 TRADUCTION 7A9 V .7: Idhâ oulqoû Fîhâ Samf oû Lahâ chahîqane Wa Hiya Tafoûrou. V .8 : Takâdou Tamayyazou Minal-Ghayzi Koullamâ oulqiya Fîhâ Fawjoun Sa'alahoum Khazanatouhâ Alam Yaatikoum Nadhîroun. V .9: Qâloû Balâ Qad Jâ'anâ Nadhîroun Fakadhabnâ Wa Qoulnâ Mâ Nazzala Allâhou Mine chay'ine Ine Antoum lllâ R dalâline Kabîrine. V.7: Quand ils y seront jetés, ils lui entendront un gémissement, tandis qu'il bouillonne. V.8: Peu s'en faut que, de rage, il n'éclate. Toutes les fois qu'un groupe y est jeté, ses gardiens leur demandent: "Quoi! ne vous est-il pas venu d'avertisseur?" V.9: Ils dirent: "Mais si! un avertisseur nous était venu certes, mais nous avons crié au mensonge et avons dit: Allah n'a rien fait descendre, vous n'êtes que dans un grand égarement" À suivre lestions - Réponses Abou Ismaël Conduite à tenir face aux souillures Des saletés comme l’urine etc J ? Q: Je suis plongé dans une grande perplexité, car, marié depuis quelques mois, ma femme insiste pour que je reste auprès d'elle alors que mon père veut que j'aille chercher du travail pour aider mon jeune frère à se marier. Ma femme et moi, nous nous aimons et nous nous entendons bien. J'ai essayé de la convaincre que, une fois à l'extérieur avec une situation stable, je la ferai venir s'installer auprès de moi. Mais je n'ai pas trouvé un logement à ma portée, les logements disponibles étant tellement chers que mon salaire ne suffit même pas pour payer la moitié du loyer. Quand ma femme a été mise au courant de cette situation, elle s'est mise à m'envoyer lettre après lettre pour verser des larmes qui coulent de son cœur; elle me demande de rentrer puisqu'elle ne peut pas vivre toute seule. Que faut- il faire: rentrer pour ne pas léser ma femme ou rester et travailler pour aider mon père à trouver une femme pour mon frère? R: Louanges à Allah. Il est permis au mari de voyager et de s'éloigner de sa famille pour travailler ou pour s'occuper d'autres intérêts légitimes pour une période qui ne dépasse pas quatre mois. S'il a besoin de s'absenter pendant un temps plus long, il lui faut l'autorisation de sa femme. La référence de base en cela est qu'Omar ibn al-Khattab a demandé à sa fille Hafsa la durée du temps pendant lequel une femme peut supporter l'absence de son mari. Hafsa lui répondit: «Gloire à Allah! Quelqu'un comme vous peut-il poser une pareille question à quelqu'un comme moi?» - «Si ce n'était pas dans l'intérêt des musulmans, je ne t'aurais pas posé la question». - «Cinq ou six mois». Dès lors, il fixa six mois pour les missionnaires militaires, délai comprenant le temps qu'il faut pour se rendre au poste, le temps qu'on y passe et celui que prend le retour, donc un mois pour l'aller, quatre pour la mission et un pour le retour. Ahmad a été interrogé pour savoir quelle était la durée qu'il est permis à quelqu'un de rester éloigné de sa femme. Et il répondit: «on rapporte que c'est six mois». (Voir al-Moughni). Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Il n' y a aucun inconvénient à ce qu'on laisse sa femme derrière soi pour se rendre à une contrée sûre. Si l'épouse permet à son mari d'y rester plus de six mois, il n' y a pas de mal à le faire. Si, en revanche, elle tient à ce qu'on respecte ses droits et lui demande à ce titre de rentrer, il doit le faire au bout de six mois, à moins qu'une excuse l'en empêche, comme le traitement d'une maladie ou d'autres occupations de même nature, car la nécessité requiert des dispositions particulières. Quoi qu'il en soit, le droit de l'épouse l'emporte sur le reste. Si, vivant en toute sécurité, l'épouse tolère une absence trop longue du mari, celui-ci ne commet aucun péché». (Extrait de Fatwa al-ulamaa fii ishrati an-nissa, p.106). Cela dit, votre famille a le droit de réclamer votre retour, compte tenu du fait que votre salaire ne suffit pas pour louer un logement, comme vous le dites. Car vous êtes resté éloigné de votre famille qui pourtant a besoin de vous. Il est évident que l'acquittement d'un droit, la protection de la famille et la satisfaction de ses besoins et l'entretien continu de l'amour, sont préférables à la recherche de l'argent. Vous n'avez pas à obéir à votre père s'il vous demandait de rester à l'extérieur car en le faisant, vous feriez perdre ses droits à votre femme. Or, il est bien connu que l'on n'obéit pas à une créature de manière à désobéir au Créateur. Il faut toutefois essayer de le convaincre doucement en lui expliquant l'inutilité de rester à l'étranger loin de sa famille. Nous demandons à Allah de vous assister à bien choisir. Allah le sait mieux. Louange à Allah. Premièrement, le musulman doit éviter les saletés en s’en écartant autant que faire se peut. D’après Ibn Abbas, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) est passé près de deux Tombes et a dit : « leurs occupants seront châtiés pour une cause négligeable ; l’un d’eux se livrait à la médisance et l’autre ne se cachait pas quand il urinait ». Une autre version dit : « l’autre ne se préservait pas contre l’urine ou ne s’en purifiait pas » (rapporté par Mouslim, at-tahara). L’expression : « la yastanzihou » signifie : il ne faisait rien pour éviter d’être éclaboussé par l’urine. C’est pourquoi, il n’est permis d’uriner debout que quand on est sûr de ne pas être éclaboussé au corps ou aux vêtements ... Deuxièmement, nous disons à propos des différentes rubriques de la question ce qui suit : 1/ Le porteur d’un vêtement souillé n’a pas à prendre un bain rituel parce qu’une telle saleté n’interrompt ni les ablutions ni l’état de propreté acquis après la prise du bain rituel. Le bain s’impose en cas de souillure majeure et les ablutions en cas de souillure mineure. Or, la saleté (qui touche le vêtement) ne s’assimile ni à l’une ni à l’autre. Celui qui a acquis l’état de propreté rituelle ne le perd pas suite au contact de son vêtement avec une saleté. Mais il doit, dans ce cas, éradiquer la saleté. Le fidèle est invité par Allah à débarrasser ses vêtements des saletés conformément à la parole d’Allah, le Puissant et Majestueux : « Et tes vêtements, purifie- les.» (Coran, S.74 :V.4 ) et conformément à la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) à propos du sang menstruel qui touche un vêtement : «Elle gratte l’endroit touché, puis le mouille puis le lave avant de pouvoir utiliser le vêtement dans ses prières » (rapporté par Al-Boukhari, al-haydh, 297). Si l’endroit touché peut être pressé, il faut le faire. 2/ Eradiquer une saleté, c’est la laver de sorte à en effacer la trace. Quand un vêtement est touché par une saleté, seul l’endroit touché doit être lavé. Il n’est point nécessaire de laver les autres parties ni de changer de vêtements. Mais on peut les changer si l’on veut. 3/ S’agissant du prieur qui porte un vêtement souillé, l’on doit savoir que la propreté est une condition de validité de la prière. Si le prieur n’est pas débarrassé de saletés, sa prière est caduque puisqu’il l’aurait accompli entaché d’en saleté. Or, prier dans cet état revient à ne pas se conformer à la volonté d’Allah et de Son Messager et à leur ordre. Il a été rapporté de façon sûre que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « quiconque accomplit en actions non conforme à notre affaire (religion) (la verra) rejetée ». A propos de la saleté qui touche un vêtement 1/ Quand on est sûr qu’une saleté a touché un endroit précis de son vêtement, on doit laver la partie touchée. 2/ Quand on croit fortement que la saleté a touché une partie précise du vêtement, (on la lave). 3/ Quand il est probable qu’une partie a été touchée, dans ce cas comme dans le cas précédent, on doit prendre des précautions, et la partie qui fait l’objet de fortes présomptions devra être lavée. Voir ach. Charh al-mounti’ d’Ibn Outhaymine). À suivre lossaire Le terme “Ahlou-l-Kitab Ce mot veut dire Gens du Livre. Ce Terme coranique désignant les juifs, les chrétiens et dans une moindre mesure les zoroastriens. Le nom désigne en définitive les peuples qui reçurent un livre révélé. Abou Ismaël Hadiths de la semaine La religion est le bon conseil estez vos connaissances AbouAmirat 1/ Parmi tous les prophètes d’Allah, un seul peut intercéder en faveur de sa nation le jour de la résurrection, lequel? 2/Quel prophète descendra à la fin du monde, et tuera l’Antéchrist? 3/ A quel endroit le Prophète Mohamed (saw) a-t-il reçu d’Allah l’ordre d’accomplir les cinq prières quotidiennes ? 4/ En quel animal le bâton de Moussa (Alayhi Salam) s’est-il transformé ? 5/ Combien y a-t-il d’anges gardiens pour l’enfer ? La réponse dans le n° 273 Selon Abou Roqiya Tamim ben Aous ed-Dari (R.a), T Envoyé de Dieu (saw) a dit : « La religion, c'est la sincérité ». Quand nous demandâmes: « Envers qui ? », il répondit : « Envers Allah, envers Son Livre, envers Son Envoyé, envers les chefs des musulmans, et le commun peuple parmi eux ». source : Nawawi I ponses aux questions du numéro precedent ua de la semaine Aboulsmaël Après la fin de l'appel à la prière LE MUSULMAN DIT : “Allâhoumma rabba hâdhihi-d-daawati-t-âmmati, wa-s-salâti-l-qâ'imati. Âti Mouhammadane al wasîlata wa-l-fadîlata, wab-hath-hou maqâmane mahmoûdane al-ladhî waadtahou ”. Traduction : « Ô Seigneur, Maître de cet appel parfait et de la prière que l'on va accomplir, donne à Mohammed le pouvoir d'intercéder (le Jour du Jugement) et la place d'honneur [au Paradis], et ressuscite-le dans la position louable que Tu lui as promise. " R1 : On ne peut pas raccourcir la prière, en état de voyage, avant de quitter la localité de résidence. R2 : Le fait de toucher un chien ou sa salive ne rompt pas les ablutions. R3 : Les ablutions sont correctes et valables quand on les fait tout étant nu ou vêtu d’un court vêtement qui ne couvre pas totalement les nudités. R4 : Les Ulémas, se basant sur un hadith du Prophète, ont montré que la salive du chien n’est pas propre. Ils ont demandé de laver nécessairement sa trace sur les récipients et les vêtements. Ce qu’un musulman doit faire pour la nettoyer est venu dans la Sun-nah. R5 : Il est possible de suivre pour imam en prière un non-circoncis, et la prière est valide. Islam Info N° 272 du Mercredi 19 au Mardi 25 Janvier 2011 - Araba 14 Safar au Tarata 20 Safar 1432 H L’IMAM KOUDOUSS REPOND A UNE INVITATION DU MAIRE D’ADIAKE koudouss à adiaké : Une rencontre de toute convivialité Le Président du Conseil National Islamique (CNI), Imam Koné Idriss Koudouss a effectué une visite d’amitié et de travail en pays Ehotilé dans le sud Comoé, précisément à Adiaké. C’était sur une invitation spéciale du Maire de la commune, M. Ahua Kassi Georges. Une forte délégation accompagnait le Cheikh oui-Islam qui a transmis un message de cohésion aux musulmans à cette occasion. Carte postale Située au sud-est de la Côte d’Ivoire, Adiaké est une ville et un chef lieu de département dans la région du Sud-Comoé. Il est limité au nord par celui d'Aboisso, la sous-préfecture de Bonoua à l'ouest, par le Ghana à l'est, via la lagune et au sud par l’Océan Atlantique avec la sous-préfecture d’As-sinie. C’est dans les années Quatre- Vingt (80) que la ville a été érigée en commune. L’actuel maire, élu depuis 1996, est M. Ahua Kassi Georges, ex-Directeur Général de la Mutuelle Générale des Fonctionnaires et agents de l’Etat de Cote d’Ivoire (MuGeFCI). Les autochtones sont les « Ehotilés » de la grande famille Agni. Mais Adiaké regorge également des allogènes de diverses ethnies et communautés. On y remarque une présence des Dioula et des Baoulé en majorité. La ville compte sept (7) mosquées, dont une où s’accomplit les prières de vendredi (Djouma). Une autre mosquée aura ce rang dans les mois à venir. Pour se rendre à Adiaké, l’itinéraire menant à la localité, en provenance d’Abidjan, est la suivante : Grand-Bassam, Bonoua, Samo, Kouakoukro, Adiaké. MESSAGE DU CHEICK OUL ISLAM A LA COMMUNAUTE MUSULMANE “Lorsqu’on vous apporte une information, vérifiez- la” Le Maire Ahua Kassi G. accueille l’Imam Koudouss à son domicile «Les liens de parenté se créent la nuit, dans l'intimité ; les liens de l'amitié se tissent le jour», dit le proverbe. En effet, le premier magistrat de la commune d’Adiaké, M. Ahua Kassi Georges, a une admiration particulière pour le Cheikhoul-lslam, Koné Idriss Koudouss, Président du Conseil National Islamique (CNI). Il a tissé un lien d’amitié avec l’Imam par le fait d’avoir été, tous les deux, fonctionnaires de l’Etat, mais aussi par l’intermédiaire de leur collaborateur commun, El hadj Abou Touré, président de la communauté musulmane de la mosquée « Bilal » de Yopougon (Port-Bouet II). Pour exprimer la sincérité de cette aventure amicale, le maire d’Adiaké a adressé une invitation spéciale à son ami, Koudouss dans sa cité. C’est le Vendredi 07 Janvier 2011 qu’a choisi le premier responsable du CNI pour répondre à l’invitation. Il conduisait, pour la circonstance, une délégation de 11 per- A l’occasion de sa visite à Adiaké pour répondre à une invitation du Maire de la commune, la délégation de l’imam Koudouss a eu un entretien avec la communauté musulmane locale. L’imam leur a transmis un message d’unité et de cohésion. 1/ Le CNI et le COSIM sont comme le père et l’enfant. Elles sont une même structure. Nous demandons au Président de la Coordination CNI à Adiaké M. Tall Seydou de travailler en étroite collaboration avec l’Imam. Parce que le CNI et le COSIM sont comme le père et l’enfant. 2/ Le responsable CNI sera Investi très prochainement Ici à Adiaké, le responsable du Cni qui était là n’étant plus en vie, le frère Tall assure actuellement l’intérim. On viendra un jour l’investir officiellement comme responsable du Cni avec l’accord de la communauté locale avec à sa tête, l’imam Soumaré. Si l’imam et la communauté confirment et donnent son accord pour que M. Tall soit le responsable du Cni, on l’investira. Mais il va travailler sous l’autorité de l’imam. Dans une affaire concernant la communauté, l’imam ne doit pas répondre aux invitations ou aux convocations quelles qu’elles soient sans avertir le responsable du Cni. S’il est appelé par les autorités politiques municipales, administratives ou les forces de sécurité, l’imam sonnes, dont les imams, Aba Cissé, Moussa Dramé et Traoré Zakaria. C’est précisément à 11 h 45mn que la délégation est arrivée. Cette journée de vendredi a été particulière pour le maire, Ahua Kassi et sa population musulmane. Ils ont accueilli l’imam et sa suite avec ferveur et enthousiasme. C’est un repas de déjeuner qu’il a offert a son hôte du jour en sa résidence, au bord de la lagune. Pour sa part, le Cheikhoul-lslam Koudouss, à la tradition musulmane, a exprimé son profond amour pour le maire d’Adiaké qui l’a si bien aimé. Il faut noter que l’imam central de la ville, Ibrahim Soumaré, a honoré l’imam Koudouss de sa place pour officier la prière du Vendredi (Djouma). Reconnaissant cet honneur, l’imam s’est dit comblé de cette marque de respect pour lequel il a rendu un vibrant hommage à son paire Soumaré Sanogo Abou Airat doit envoyer Tall pour y répondre, sinon qu’ils aillent ensemble. Mais l’imam ne doit pas y aller seul. S’il a besoin aussi de ces autorités, il ne doit pas aller de lui-même pour demander une audience. C’est également M. Tall qu’il doit envoyer pour cela. Si on procède de la sorte, on verra réellement le respect que doit avoir un imam. 3/ « Soyons unis... Lorsqu’on vous apporte une information, vérifiez-la » Ensuite, je voudrais vous rappeler que la période que nous vivons est très cruciale. Il y’a un élément fondamental sur lequel repose notre vie communautaire, c’est l’entente, l’unité, la cohésion et l’amour mutuel. Soyons unis et solidaires, c’est le gage de notre progrès. Acceptons-nous et écoutons-nous les uns et les autres. Il ne faudrait pas qu’un parmi nous soit suspicieux envers l’autre. Lorsqu’on vous apporte une information au sujet de vos prochains, vérifiez-la avant de la publier ou de prendre position. Allah nous le dit dans le Noble Coran : « Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair (vérifiez-la) de crainte que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait. » S : 49, V : 6. La photo de famille. M. AHUA KASSI GEORGES, MAIRE DADIAKE : “La diversité des communautés est une richesse L’imam Koné Idriss Koudouss est un frère. Nous nous connaissons depuis longtemps. Nous sommes des hauts fonctionnaires. Il m’a paru nécessaire de l’inviter chez nous ici, dans notre cité, pour qu’il connaisse la cité et mieux connaitre son frère que je suis. La diversité des communautés est une richesse. C’est moi le plus heureux pour avoir à gérer une commune où tout le monde est représenté. Il y’a toutes les communautés. J’ai un bon rapport avec elles. Pour la communauté musulmane, à chaque fois qu’elle célèbre le Ramadan ou la Tabaski, je suis présent et intéressé. Quand je ne peux pas effectuer le déplacement, je me fais représenter. J’appelle tous donc à l’union, à la cohésion et à la frater- SOS pour la mosquée d’Adiaké La finition de la grande mosquée d’Adiaké en construction depuis de longues années est actuellement la préoccupation majeure pour la communauté musulmane locale. Le problème a été exposé au Maire de la ville et à l’imam Koudouss lors de la réception à son honneur chez le Maire. Le Premier magistrat a montré qu’il a fait une contribution à ce projet. Mais Les bonnes volontés sont attendues pour achever la mosquée. la multiplicité des projets rend souvent les choses difficiles. Au cas où ils auront la possibilité d’un soutien financier, ils le feront, a-t-il dit. Quand a l’imam Koudouss, il a recommandé à la communauté de s’organiser et de faire les papiers nécessaires de la mosquée « au nom de la communauté pas au nom d’un individu.» Il leur a demandé également de faire un dossier comprenant le point de la situation, ce qui nité. Parce qu’il y a un seul Dieu. Même si au niveau des ethnies et des langues on l’appelle différemment, mais II demeure l’Unique. Par Sanogo Abou Amirat est fait, ce qui reste à faire et les devis. Une fois cela fait, le Maire d’Adiaké devra viser et appuyer ces dossiers pour plus de crédibilité et de transparence. Il reviendra alors au CNI de porter leur voie de demande aux bonnes volontés dans certains pays arabes. Tout en sachant que les arabes, à cause de la crise, n’accordent pas trop de soutien aux projets ivoiriens actuellement, a souligné l’Imam Koudouss. DES INITIATIVES PERSONNELLES À SALUER Mme Traoré Karidja est une septuagénaire qui est particulièrement soucieuse de la finition de la mosquée d’Adiaké. C’est elle qui aurait pris l’initiative de commencer les travaux de clôture de cette maison divine, malgré les maigres moyens. Sanogo Abou Amirat | Islam Info N° 272 du Mercredi 19 au Mardi 25 Janvier 2011 Araba 14 Safar au Tarata 20 Safar 1432 H COMMUNAUTE INTERVIEW G E O SALMAN, UNE MUSULMANE RESCAPEE “Il faut avoir la Foi et Dieu vous sauvera” RWANDA y avait un monsieur qui a continué a enseigner le Coran aux enfants. C’était un bon pays où je voulais rester car les musulmans se comportaient bien. Je demande aux musulmans de faire la promotion de l’islam et de s’aimer entre eux, d’accepter Dieu. Quand on rencontre les épreuves, on remercie le bon Dieu et on arrive à les surmonter. Aujourd’hui Hafiz Kour’an (mémorise le Coran), Mme Salman, après avoir échappé à la guerre du Rwanda avec plus de neuf enfants, raconte dans une interview accordée à Islam Info comment elle a vécu ses épreuves dans la Foi et dans la spiritualité. Est-ce qu’il y a beaucoup de musulmans au Rwanda ? Il n’y en a pas en majorité; sinon, il y a des musulmans. Où peut-on les trouver généralement ? A Kigali, la capitale Rwandaise généralement. Mais aussi dans toutes les régions du pays. Comment apprend-on l’Islam là-bas ? On apprend l’islam par le Coran, la Sounnah du Prophète (saw). Jus- qu’ici, on essaie de l’appliquer comme il a été recommandé, à prier, à élever les enfants selon l’éducation islamique. Certains de nos enfants vont à l’école laïque. Mais, cela n’empêche qu’ils aillent à l’école coranique à par- tir de 4 ans. c e qu’il y a beau-coup d’écoles coraniques au Rwanda? On ne peut pas dire qu’il y a beaucoup d’écoles coraniques. Mais, il y a beaucoup de Madrassas. Comment avez-vous appris la religion et à quel niveau de connaissance êtes-vous actuellement ? Depuis ma tendre enfance, j’ai appris la religion. Mon père était imam à Kigali (Mouhamadallah). Mon père est né à Kigali, mon grand-père était un grand musulman. Il : Ton père a-t-il aussi enseigné des enfants au Rwanda ? Oui, mon père enseignait plusieurs enfants à Rwanagana. Avant ma naissance, il paraît que c’était à Tiramou-rouzi. Il a converti beaucoup de personnes à l’islam. Est-ce que ton père avait effectué le pèlerinage à la Mecque ? Non, il n’a pas eu l’occasion d’aller à la Mecque. Mais, mon grand-père oui. A leur temps, on disait qu’il avait voyagé à pied pour se rendre à la Mecque. J’étais encore très petite lorsque mon grand père est décédé à l’âge de 105 ans précisément en 1970. Est-ce qu’il y a des personnes dans votre famille qui ont déjà réalisé des miracles dans leur vie religieuse ? Non, mais chez nous il ya ceux qu’on appelle oustaz et ceux qu’on appelle Cheick. Les cheicks sont ceux qui connaissent le Coran et qui l’enseignent aux autres. Dans notre pays, il n’y a pas que les musulmans; il y a aussi les chrétiens, les catholiques, les protestants et les animistes. Au début, c’était dur, mais au fil du temps, les musulmans se sont réunis pour qu’il n’y ait pas beaucoup de tueries. Comment vous vivez ensemble ? Nous vivons ensemble dans un esprit apaisé. Mais, ^*< avant la guerre, on nous pénalisait beaucoup. Avec le président actuel mach’Allah, les musulmans ont une liberté d’expression. Pourquoi les musulmans n’étaient-ils pas considérés avant ? Il y avait un problème ethnique. Même si quelqu’un était musulman, on faisait de lui un étranger ou un Tutsi, donc quelqu’un à abattre. Quand la crise est arrivée, comment l’avez-vous vécu en tant que musulmane ? Au début, c’était dur, mais au fil du temps, les musulmans se sont réunis pour qu’il n’y ait pas beaucoup de tueries. Dans d’autres lieux de culte par Congo Kinshasa^<^ p 0 contre, les gens ont été beaucoup 7^C’C7 Xer^-tues. Pourtant, dans les -^fé4fln .^nt 1" ^ mosquées, les nCW v à , 2 ^,- ont été sau- vés. La guerre n’a pas empêché les musulmans d’aller la mosquée. Pendant toutes les prières, ils se confiaient à Dieu et ils ont été sauvés. Mais les musulmans n’ont pas participé au génocide. Donc pendant la crise, la mosquée était devenue un coin de refuge pour chacun. Contrairement à l’église où on vous demandait d’aller vous cacher et on appelait les gens pour vous tuer. Je peux dire que c’est Dieu et ma foi qui m’ont sauvée. On avait peur car on a été attaqué comme les autres. J’ai même été blessée et Dieu nous a sauvés. Quand avez-vous décidé de quitter le Rwanda et certains lieux de culte ? Et pourquoi ? Lorsque nous avons constaté que la guerre ne cessait pas, alors il fallait chercher un moyen pour sortir du pays. La guerre a commencé le 06 avril et nous avons été attaqués le 09 avril 1994. Nous sommes allés à l’ambassade et nous avons quitté le pays le 14 avril 1994 par la route. J’étais avec mes neuf enfants. C’est difficile de protéger neuf enfants pendant la guerre. Mais, avec la foi, Dieu nous a sauvés. A quel âge les enfants ont pu être épargnés de la guerre ? Moi, j’avais 33 ans, les enfants avaient autour de onze, huit, neuf ans et le plus grand avait 12 ans tandis que le plus petit avait quatre ans. Est-ce que vous arrivez à dormir pendant ce temps ? Non, même les enfants ne dormaient pas et ne mangeaient pas. Est-ce que les enfants étaient conscients de la gravité de la situation? Non, car ils étaient encore petits et lorsqu’on a traversé le I e Braz- zaville. Ou peu de temps après, là bas, la guerre a déclenché. Là les enfants ont eu peur car ils avaient déjà vécu un cas similaire. A quelle sourate vous vous êtes accrochée pendant la guerre ? Je me suis accrochée à la sourate Yassine. Je récitais cette sourate avant, pendant et après la guerre. J’ai vu des gens mourir à côté de nous. Mais je me disais que si Dieu m’a sauvé, personne ne peut me toucher. On marchait sur les corps au marché de Litérama un samedi. Nous sommes d’abord arrivés à N’Goma ensuite Kinshasa. Ce qui m’a fait mal, c’est qu’une femme qui m’avait aidé a quitter Kinshasa pour N’Goma a été tuée. Elle s’appelait Maman Yasmine. Moi, j’ai quitté avec les enfants et après moi, elle a été tuée. Je suis allée à Kinshasa puis à Brazzaville car je connaissais Brazzaville avant la guerre. C’était bien pour moi car j’avais rencontré les bons musulmans, les haoussas dans le quartier pôtô pôtô. Il Où vous êtes-vous dirigés quand la guerre a éclaté là-bas? Automatiquement, nous sommes allés à Kinshasa et à Dakar où je suis actuellement. Quand la guerre a éclaté à Brazzaville, qu’est-ce que vous avez dit à Dieu ? Je demandais à Dieu de protéger mes enfants. J’avais aussi la conviction que si Dieu me protège, rien ne peut m’arriver. A Kigali, à un point de contrôle, on m’a arrêté et le milicien m’a dit de faire mes dernières prières avant qu’il ne me tue. Je me suis accroupie, les yeux fermés et les mains en l’air, puis j’ai commencé à réciter la sourate Yacine. Mes enfants se sont accro- chés à moi. Comme un bouclier, nous formions un bloc compact. De temps en temps, je m’interrompais, mais toujours les yeux fermés, pour demander à mes bourreaux d’épargner la vie des enfants. Avant l’avant dernier verset, j’entendis une détonnation énorme. Et je dis INALILAHI Wa INA ILAHI RAJIOUN tout en ouvrant les yeux. Autour de nous, les miliciens avaient disparu. Je n’en revenais pas. Mais, je croyais en Allah, l’Omnipotent et le Protecteur des opprimés et des désespérés. Nous reprîmes notre chevauchée vers la liberté. Je prie Dieu et je demande qu’il me donne la force nécessaire afin que je sois reconnaissante envers lui. Est-ce que vous croyez éternellent que c’est votre Foi en Dieu qui vous a sauvé? Oui, je suis sans doute convaincue. Et lorsqu’on demande un vœu à Dieu, il l’exauce sans hésiter. Est-ce que vous pensez aussi que vos enfants croient en Dieu? Vraiment, je ne peux pas vous le témoigner. Mais, ce que je sais, c’est que mes enfants prient Dieu normalement sans contrainte. Quel conseil pouvez-vous donner aux gens qui ont des difficultés et qui souvent peuvent leur permettre de perdre la foi ? Je demande aux gens de comprendre l’islam, car on ne peut pas aimer quelque chose qu’on ne comprend pas. Je souhaite que ceux qui connaissent l’islam expliquent à ceux qui ne connaissent pas. Quand vous expliquez aux gens dans leur K hadiths du Prophète (saw), leur foi augmente car quand on comprend quelque chose, la foi aug- mente. Que pouvez-vous dire aux musulmans par rapport à Dieu ? Grâce à Dieu, tous mes enfants ont réussi dans leurs études à part le dernier qui n’a pas encore son BAC. Tous les enfants sont à l’université. Je me suis battu pour eux. A chaque fois, je me réveille à 03 heures du matin pour implorer Dieu et il a exaucé mes vœux. Et je témoigne que c’est vrai que Dieu exauce les vœux de celui qui l’appelle. Vous avez vu l’islam à Kigali, à Kinshasa, à Brazzaville et à Dakar. Êtes-vous fière d’être musulmane? Oui très fier d’être musulmane car l’is- lam est meilleur que tout. C’est la vraie religion. La foi que nous les musulmans avons est plus que pour œlle des autres. Je suis convaincue que la force, c’est l’islam. Est-ce que selon vous tous les musulmans que vous avez rencontrés se valent en degré de foi, d’humanisme etc ... ? Il y a une légère différence. Par exemple, les Haoussa que j’ai rencontrés à Brazzaville étaient de bons musulmans. Il y a un vieux, tonton Ba qui a traversé toute la ville de Brazaville sous un déluge de bombe pour venir voir comment je me portais car j’étais seule avec les enfants. Il a même demandé à son petit frère de m’accompagner jusqu’à la pirogue. J’ai accepté d’aller à Dakar. Car dans les journaux, on écrivait que c’est une ville dominée à moitié musulmane. Est-ce que vous gardez souvent des rancunes ? Oui, en tant qu’être humain, j’ai des rancunes. Mais je prie Dieu afin qu’il me fasse oublier les rancunes et de pardonner. Je ne cherche même pas à connaître œux qui ont été méchant envers moi. Que pensez-vous du caractère de l’homme en général ? Je pense que l’homme est méchant. Je prie Dieu pour que les autres pays ne vivent pas les mêmes calvaires que le Rwanda. Aujourd’hui, je suis venue en Côte d’Ivoire et j’apprécie le comportement des musulmans qui prient avec moi. Je suis très émue par la mobilisation de tous lors de la nuit de laïlatoul qadr. Je remercie le bon Dieu qui m’a permis de vivre cela moi-même. été marquée par le comportement des musulmans d’Aghien. C’est pour cela, je voudrais dire que j’aime la Côte d’Ivoire. Il y a une forte mobilisation des femmes. Elle se mobilise pour la rupture collective. J’ai connu cela au Rwanda avant de venir ici. Quand je les observe, je retrouve l’image du Rwanda en termes de mobilisation des fidèles. \ Islam Info N° 272 du Mercredi 19 au Mardi 25 Janvier 2011 - Araba 14 Safar au Tarata 20 Safar 1432 H ocus GENOCIDE DU RWANDA INTERVIEW SALMAN, UNE MUSULMANE RESCAPEE (SUITE) “Les musulmans n’ont pas participé au génocide” En tant que femme musulmane. Comment le musulman doit se comporter ? Un musulman doit se comporter dignement selon les recommandations de l’Islam. C’est ce que nous souhaitons tous. Quand la femme est musulmane, les enfants vont suivre la religion de leur mère. Et les enfants pourront être sauvés. Les pères n’ont presque pas le temps. Ils sortent tôt le matin pour le service et rentrent généralement tard et fatigués. Même quand la mère travaille, elle passe souvent ses moments libres avec les enfants. Quand on est musulman, on est libre avec les enfants car ils accomplissent leurs prières quotidiennes sans contrainte. Et cela grâce à la détermination des parents envers leur religion qui est l’islam. Il : Quel est le secret pour vous d’élever neuf enfants ? Mon seul secret est que j’ai élevé mes neuf enfants avec les pratiques islamiques. Les garçons comme les filles. Il : Quel conseil donnez-vous aux mères de famille ? D’abord, apprendre à l’enfant à partir d’un certain âge la prière, sa religion. Cela suppose que la maman soit éduquée aussi. Je fais partie des femmes musulmanes qui ont eu une bonne éducation musulmane car je suis née dans les années 1960. Donc, le premier formateur de l’enfant doit être la mère. Quand la femme n’est pas éduquée, il y a problème. Il : Comment une femme doit se comporter avec son mari ? La femme doit respecter son mari. Ne CROIRE EN DIEU APRÈS LE GENOCIDE Kizit Omihigo fait son témoignage Kizit Omihigo, est né à Kibého, province de Gikougoro dans le sud du Rwanda. Il raconte ici le calvaire et l’odysée d’une famille catholique croyante pendant le génocide du Rwanda. Mon père était parmi les Tutsis les plus recherchés de la région et il avait très peur, moi je l’ai vu. Il est venu nous trouver à la maison et il nous a demandé de partir, et d’aller dans une famille amie à Runyinya, une des communes de Butare. Mon père est resté avec sa mère qui était très âgée et qui ne savait plus marcher. Il nous disait que si la situation devenait trop grave, il allait prendre son vélo, et nous joindre à Butare. On devait partir à pied, et de préférence pas par les routes principales. Nous avons pris le chemin de la foret et nous avons allongé la rivière appelé Uwarunyerera. Après quelques kilomètres avec mes soeurs, ma mère et mon petit frère dans son dos, quelques hutus nous ont vu en train de traverser la vallée. Parmi eux il y avait les enseignants collègues de mes parents, l’inspecteur d’arrondissement, il y avait aussi l’agronome de la commune. Ils étaient assis sur les collines autour de nous, je crois qu’ils attendaient un signal pour aller tuer les gens dans l’Eglise. Ils nous ont vu et ils sont descendus des collines en criant : « Ce sont les riches, ce sont pas sortir sans demander l’avis de son mari, rester calme dans la maison. Elle ne doit pas prendre l’islam pour mélanger à autre chose. Il : Pourquoi les jeunes filles ont des difficultés pour trouver un mari? Il y a des difficultés pour trouver un bon mari. Mais il y a aussi des difficultés pour trouver une bonne femme. Je pense que lorsqu’on veut mélanger les choses, il y a ce genre de problème. Il y a ceux qui veulent moderniser l’islam. Il faut respecter les recommandations du Coran. Il : Quel conseil pouvez-vous donner à une jeune fille pour qu’elle puisse avoir un bon mari ? Si j’ai un conseil pour elle, c’est d’aller aux cours. Ecouter ce que la maman dit, rester calme, faire les prières quotidiennes. Ecouter les conseils du père. les riches, ils ne doivent pas nous échapper », et nous, nous avons couru dans différentes directions. Ma maman avait mon petit frère dans le dos, elle ne savait pas courir. Elle s’est cachée dans un trou à coté de la rivière, et j’ai rencontré mes soeurs une à une après quelques kilomètres dans la foret. A un certain moment nous avons cru que ma mère avait été tuée. Ma mère a passé en effet le reste de la journée dans ce trou, et la nuit aussi. Le lendemain, elle nous a rejoint à Butare, et nous avons pleuré ensemble. Elle nous dit que les personnes qui nous poursuivaient ont traîné tout prêt de ce trou en fouillant partout. Quelques Elle doit aider sa famille à la maison. Si quelqu’un voudrait t’épouser, il viendra te trouver à la maison et non dans la rue. C’est vrai, les choses ont changé. Ce n’est pas parce que l’enfant porte un pantalon qu’elle n’est pas une bonne musulmane. Mais la prière d’abord, le respect et les valeurs de l’islam. Même quand un étranger vient chez toi, il faut l’accueillir avec respect. Avant au Rwanda, les gens disaient que les musulmans ont de bonnes femmes. Il : Comment la jeune fille doit s’habiller ? La jeune fille peut s’habiller sans laisser ses intimités au dehors. On peut être habillé en islam décemment. Quand on quitte à l’école, il y a les habits de la maison de la prière. Chez moi, la prière est une priorité. Dieu merci, mes enfants habitent à côté de la mosquée. heures après son arrivée, nous avons vu l’Eglise de Kibeho en train de brûler, et nous entendions de loin les coups de feu. C’était la première fois que nous avons entendu le bruit d’un fusil, et nous nous demandions ce que devenait papa au milieu de tout cela. Il nous avait dit que si la situation s’aggravait, il allait prendre son vélo et nous joindre à Butare. Nous avons passée toute la nuit tout yeux tout oreilles. On attendait papa avec son vélo. Vers les 10h du matin, nous avons entendu « induru » les cris dans le quartier où on logeait. Après quelques minutes, c’était les coups de feu. Le bruit des fusils était tellement proche de la maison qu’on croyait l’entendre dans nos coeurs. Tout le monde tremblait. Maman nous demandait tous de prier, mais on n’y arrivait pas. Personne ne pouvait se concentrer. On prenait les chapelains en main, mais on en faisait rien. On a décidé de quitter la maison en courant. Moi j’ai pris la radio, mes soeurs ont pris les habits, les autres ont pris la vaisselle, et tout ce qui pouvait être portable, mais je vous jure que personne n’a couru plus de 500 mètres avec. Il y avait un très long fil des hutus qui nous demandaient l’argent, tout ce que nous avions, ou alors, nous tuer. Il y avait aussi quelques twa avec eux. Quelques dizaine de tutsi de ce village, sont morts en ce moment là.. Oui Dieu les accueille dans son Saint Royaume, se souvienne de nous qui faisons toujours ce long chemin: La vie sur Terre. Mais, je déteste les enfants qui se promènent partout sans que je sache. Il : Donc, une maman doit savoir où va son enfant ? Bien sûr. C’est une délégation d’une mère. Maintenant, il y a des téléphones et l’enfant peut appeler pour dire ou elle se trouve. C’est ça un enfant bien éduqué. Il : Comment peux-tu conseiller une fille quand elle veut marier quelqu’un que tu n’aimes pas ? C’est un peu difficile car l’islam même interdit le mariage forcé. Si l’enfant aime, tu doit savoir. Il faut accepter le bon choix de sa fille. Il faut que la fille obéisse à sa belle mère, se comporte comme une femme musulmane, respecte ses parents et les parents de son mari. Il : Et le garçon ? Le garçon doit savoir qu’une femme Attitude courageuse des musulmans Le génocide au Rwanda est un génocide qui eut lieu du 6 avril au 4 juillet 1994 au Rwanda, un pays d Afrique de l'Est. Il fut commis dans le cadre d'une guerre civile opposant le gouvernement rwandais, constitué de Hutu (voir Hutu Power), au Front patriotique rwandais (FPR), accusé par les autorités d'être essentiellement « tutsi ». Le 1er octobre 1990, des Rwandais exilés et regroupés au sein du FPR décidèrent de revenir au pays à partir de l'Ouganda, et de prendre le pouvoir par les armes. En réponse, les autorités rwandaises menèrent une double stratégie : se défendre avec l'armée contre l'agression militaire du FPR et « liquider » tous les Tutsi de l'intérieur du Rwanda. Les autorités rwandaises perdirent la guerre civile au profit du FPR mais atteignirent par contre leur objectif génocidaire contre les Tutsi. - L'ONU estime que quelques 800 000 Rwandais, en majorité Tutsi, ont trouvé la mort durant ces trois mois. Ceux qui parmi les Hutu se sont montrés solidaires des Tutsi ont été tués comme traîtres à la cause hutu. D'une durée de cent jours, ce fut le génocide le plus rapide de l'histoire et celui de plus grande ampleur en termes de nombre de morts par jour. Mais il convient de souligner qu'un génocide n'est pas qualifié comme tel en raison du nombre de morts, mais sur une analyse juridique de critères définis à l'époque par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948 de l'ONU. Cette convention définit qu'un génocide est commis dans l'intention de détruire, toutou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux comme tel. - La discrimination rwandaise entre Hutu et Tutsi, qui a atteint un point culminant en 1994, s'est construite dans un processus historique complexe entre la réalité de la population du Rwanda et la façon dont les colonisateurs d'une part, et les divers Rwandais d'autre part, l'ont perçue et expliquée. Dans cette Histoire du Rwanda, se sont surajoutés de façon déterminante, les avantages politiques successifs que ces divers acteurs ont cru pou- n’est pas un objet. C’est un partenaire avec qui, il faut échanger pour parfaire son foyer. Eviter la violence faite aux femmes. Ecouter les conseils de la femme. Accepter de discuter calmement avec elle dans la chambre. Si la femme n’arrête pas ce que tu lui dis, tu peux approcher ton témoin du mariage d’abord avant d’aller voir les parents et amis. Il faut le dire a une grande personne correcte. Il : Avez-vous quelque chose à dire? Je demande à Dieu de me donner une longue vie, une bonne santé et de me permettre de garder la Foi. C’est ce que je peux conseiller aux autres dans leurs prières. A chaque fois que j’ai peur, je pense que c’est le satan qui veut me dominer. Je lui refuse automatiquement. Je dis que Dieu est là. Surtout quand j’ai les difficultés, Dieu me donne le courage de prier beaucoup. Réalisée par Fatime Djamila voir tirer de cette discrimination, de 1894 (date des premiers contacts entre des Européens et le roi issu des Tutsi du Rwanda) à 1962 (date de l'indépendance du Rwanda), puis jusqu'en 1994 (période dominée par des Républiques dites hutu). Par rapport à Afrique de l'Est des pays comme la Tanzanie, le Kenya et l'Ouganda, l'histoire de l'Islam au Rwanda est relativement moderne. Bien qu'un peu de sources écrites sont disponibles sur ses origines, il est affirmé que l'Islam est venu par le biais des Arabes commerçants qui sont les premiers entrés dans le pays en 1901. D'autres disent que l'islam est venu par le biais des Européens qui ont employé des commis musulmans, des adjoints administratifs et commerçants, de langue swahili. L'Islam a été aussi renforcé par les marchands musulmans de l'Inde, qui ont épousé des Rwandaises locales. Les Rwandais musulmans ont construit leur première mosquée en 1913. Cette mosquée est connue comme la mosquée Al-Fatah. Au cours de son histoire, de nombreux efforts ont été faits pour empêcher la propagation de l'Islam au Rwanda. Les musulmans étaient présentés comme des étrangers. Les missionnaires catholiques faisaient souvent de grands efforts pour contrer ce qu'ils percevaient comme l'influence des religions rivales, comme l'islam et le protestantisme. Les musulmans ont été en mesure de protéger la plupart des musulmans des massacres, ainsi que de nombreux non-musulmans Tutsis. Selon Marc Lacey du New York Times, l'endroit le plus sûr pendant le génocide était un quartier musulman. Les musulmans Hutu-disent qu'ils se sentaient beaucoup plus connectés à travers la religion que par l'appartenance ethnique, et les musulmans Tutsi ont été épargnés. Alors que les musulmans Hutu ont non seulement sauvé la plupart des musulmans Tutsis, mais ils ont aussi sauvé la vie de milliers de chrétiens Tutsis. Car, les Imams, avec détermination et courage, ont dénoncé publiquement contre les meurtres, exhortant leurs fidèles à ne pas participer aux massacres. 8 Islam Info N° 272 du Mercredi 19 au Mardi 25 Janvier 2011 - Araba 14 Safar au Tarata 20 Safar 1432 H : DE LA COMMUNAUTE UN IMAMÉCHAPPEÀUNENLÈVEMENTÀABœO l imam b y : “Cela peut arriver à tout le monde” CRISE SOCIOPOLITIQUE m’a poussé à résister encore plus,c’est COSIM? que mon épouse vient à peine d’accoucher des jumeaux qui ont six mois. Non, mon état ne m’a pas permis de le faire car les jours qui ont suivi, j’étais mal en point. Mais mon entourage a Que s’est-il passé ce 31 décembre 2010 pour que B.Y (pour des raisons de sécurité, nous gardons ses synonymes), un des adjoints à l’imam d’une mosquée d’Abobo, subisse les exactions des membres du CECOS ? Jusqu’à présent, nul ne saurait le dire ! Dans le quartier, l’on continue de s’interroger. L’imam raconte son calvaire dans une interview exclusive. mosquée ? B.Y : Pas du tout ! Je ne me mêle pas de politique. D’ailleurs, comme vous le constatez, je ne parle même pas français. Comment voulez-vous que je m’intéresse à quelque chose que je ne comprends même pas. La présence de vos voisins n’ a eu aucune influence sur les FDS ? B.Y : Malgré cette présence, les FDS ont continué à me battre devant mon épouse et mes six enfants. Moi-même, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. entourage ? B.Y : Je ne pense pas avoir eu un problème quelconque avec mon voisinage proche comme immédiat. Je vis dans cette cours depuis longtemps et mon épouse et celles de mes voisins cohabitent sans problème. Par ailleurs, mes enfants et ceux de mes voisins jouent ensemble sans problème également.. pris contact avec les membres du journal islam info. Quel est Quelle a été votre réaction en ce moment au plan spirituel ? B.Y : Evidemment, j’ai commencé à invoquer Allah. D e s ‘Je pense que r^ Que s’est-il passé le 31 décembre 2010? B.Y : Je venais de rentrer chez moi après avoir animalj on doit accompagné un Avez-vous des rapports avec des politiciens? B.Y : Je n’ai pas de rapport particulier avec un quelconque politicien car comme je vous l’ai déjà dit, je ne fréquente pas ce milieu. Qu’avez-vous dit en ce moment ? B.Y : Pendant que j’étais battu, je récitais les trois formules suivantes Gahoussou Guiassou Gahissoun extraites du dalal khairat. Ce sont des formules qu’on conseille quand on est dans une situation tragique comme celle dans laquelle j’étais. votre état d’esprit actuellement ? Evidement, je suis traumatisé et chaque fois que j’aperçois une voiture des forces de l’ordre, mon cœur bat mais je m’en remets à Dieu. La vie et la mort appartiennent à Allah et c’est lui qui nous protège. Et c’est ce qui me permet de tenir. visiteur. Après avoir fait mes ablutions, je me dépêchais pour me rendre à la mosquée quand tout à coup une voiture du CECOS s’est garée devant mon domicile. A l’intérieur du véhicule, il y avait sept membres des FDS fortement armés. Ces derniers m’ont intimé l’ordre de monter dans leur véhicule. personnes ont essayé d’intervenir. En ce moment, les forces de l’ordre ont pointé leurs armes vers elles en disant qu’elles tueraient quiconque approcherait. Mon calvaire a duré plus de vingt minutes. Imam, comment expliquez -vous ce qui vous est arrivé ? B.Y : J’avoue que moi-même je suis étonné de ce qui m’est arrivé car jusqu’à présent, je n’arrive pas à expliquer l’attitude des forces de l’ordre à mon égard. Ce qu’on ne comprend pas, c’est la brutalité avec laquelle ils m’ont battu avec leurs armes. Je pense que même avec un animal, on doit avoir un peu d’égard. J’ai retrouvé connaissance plus tard. Tout mon cœur Comment les voisins ont finalement réagi ? B.Y : La femme criait, pitié, ne tuez pas ce monsieur, il n’a rien fait. Mon épouse est également intervenue en criant à Comment-vous vous êtes défendu? B.Y : Je me suis agrippé à la rampe de leur véhicule. Et je leur ai dit, si vous voulez me tuer, alors tuez-moi en même temps car il n’est pas question pour moi de bouger. Alors, ils ont commencé à taper sur mes mains avec la crosse de leurs kalachnikovs. Au même moment, ils me frappaient avec leurs brodequins sur les jambes et sur les autres parties du corps. Malgré tout, je n’ai pas lâché prise. Ft ie leur ai dit, si vous voulez me tuer, alors Et je leur ’ ême temps ____________________ tue - tête et en se jetant à terre. Au bout de ce calvaire qui m’a semblé une éternité, ils ont fini par me relâcher. Au-delà de ces Ce ^tâpri^ m‘estamvé,peut beaucoup de P^r à tout le monde formules, n’existe t -il pas d’autres formules qu’on peut utiliser dans ce genre de situation ? B.Y : Dans ce genre de situation, on peut réciter AYATAL KOURSIYOU, de même que HASBOUNALAHI WANIHIMAL WAKIL qui sont des formules recommandées. Je signale qu’il existe d’autres formules que celles-là qu’on peut également utiliser dans ce genre de situation. Que conseillez-vous à tous ceux qui vont lire vos propos ? Ce que je conseille à tous, c’est de faire beaucoup de prières car ce qui m‘est arrivé, peut arriver à tout le monde. Cette situation que nous vivons est une épreuve et tout le monde peut être touché par les effets collatéraux. De manière pratique, il faut réciter beaucoup la sourate Ayatal koursiyou à plusieurs reprises. Il ne faut jamais sortir de chez soi sans avoir réciter ce verset coranique qui protège. kemebrama@hotmail.com En tant qu’imam, avez-vous pensez à la mort au moment où on vous frappait ? B.Y : Bien sûr, car une fois que vous naissez, il faut savoir que vous devez mourir. Mais le plus important, c’est d’être en harmonie avec Dieu. Avez-vous pris contact avec le ATTAQUE DES MOSQUEES MGR. AHOUANAAUX MUSULMANS : “ Je vous demande pardon !” me faisait mal et je ne pouvais pas tenir approcherait. elles Que te reproche les FDS ? B.Y : Je ne sais pas. Mais voilà ce qu’ils m’ont dit : sur mes jambes. Toutes mes deux mains étaient broyées. n’a pas dit qu’il soutient les rebelles ! Nous allons revenir et nous allons finir avec lui ; ce n’est que partie remise. les forces de en disant qu Prononcez-vous des sermons à connotations politiques dans votre Avez-vous un problème avec votre Pourquoi ce risque et cette détermination ? B.Y : A la veille de mon enlèvement, un de nos fidèles a été enlevé et jusqu’à présent, nous n’avons aucune nouvelle de ce dernier. On ne sait pas s’il est vivant ou s’il vit car malgré toutes les fouilles dans les commissariats et dans les morgues, on n’a ni retrouvé sa personne, ni son corps. En plus, ce qui Amidou Ouattara, le fils de l’imam de Yorobodi enlevé Au quartier Houphouët Boigny d’Abobo, c’est la désolation dans la communauté musulmane depuis le mois de décembre. Et cela s’explique aisément. Elle semble être la cible des forces de Torde. En effet, avant la tentative d’enlèvement de l’imam BY, c’est le frère Amidou OUATTARA 53 ans, premier fils du grand imam de Yorobodi, el hadj Moriba Ouattara qui a été enlevé. Selon les témoins des faits, ce dernier a été enlevé chez lui à son domicile le 14 décembre dans l’après-midi par trois hommes en civil. Il était chez lui, quand un monsieur est venu demander à son fils de 23 ans si son père était présent. Ce dernier sans se méfier de quoi que ce soit, est allé appeler son père croyant que c’étaient des clients de son géniteur, propriétaire d’une entreprise d’électricité. Quand ce dernier est apparu, deux autres individus en civil ont sorti leurs armes, l’ont ceinturé et l’ont entraîné vers un véhicule 4x4 où les attendait un quatrième élément qui, lui, portait un pantalon treillis militaire et un tricot. Ils l’ont poussé dans le véhicule et ont démarré en trombe devant son fils qui s’est mis à crier. C’est ainsi que les voisins sont sortis mais les ravisseurs étaient déjà partis. L’enlèvement de ce dernier semble être lié à la crise sociopolitique que traverse notre pays. En effet, le 11 décembre 2009, il a été alerté par un de ses compatriotes. Ce dernier lui a fait savoir qu’on aurait repérer le corps de cinq de ses compatriotes à la morgue d’Anyama. Compte tenu de son poids dans la communauté issue de la région de Tanda du fait qu’il soit le fils de l’imam de Yorobodi, il s’est mis en mouvement et cela a permis d’avoir accès à la morgue d’Anyama. A ce niveau, ses compatriotes et lui ont permis d’identifier cinq corps des ressortissants de la région du Zanzan. C’est après cette initiative de sa part le 11 décembre que le 14 décembre 2010, il a été enlevé. Nous avons pu joindre la famille par téléphone et à ce niveau, c’est le doute. Pour certains, le fils serait encore en vie ; par contre pour d’autres, les jeunes du village surtout, il aurait été exécuté car pour notre contact, il serait utopique et même illogique de croire qu’on le garderait. Cette hypothèse semble être la plus partagée car pour certains, le corps de ce dernier aurait été aperçu à la morgue d’Anyama. Mais quand la famille s’est rendue sur les lieux, il avait disparu. Et c’est cette information qui continue de susciter un mince espoir au sein de la communauté. Toujours est-il que selon notre contact à Yorobodi, les prières continuent de se faire dans l’espoir de retrouver son frère Alidou, ou son corps qu’on ne retrouve dans aucune des morgues de la place. kèmèbrama@yahoo.fr La communauté catholique de Bouaké a célébré, lundi soir, une messe pour le repos des âmes des victimes de la crise ivoirienne, en particulier celles des violences postélectorales. Officié par l’archevêque métropolitain de la capitale du Centre, Paul Siméon Ahouana, cet office a vu la participation du délégué général des FN à Bouaké, Kouadio Kouamé, d’autres leaders religieux et des représentants de la société civile... Dans son homélie, l’archevêque a indiqué que tôt ou tard, justice sera rendue aux nombreuses victimes. « Nous sommes réunis ce soir pour ceux qui ont été tués, nous les recommandons au Seigneur.. .Je ne comprends pas pourquoi des personnes tuent leurs semblables à cause de la politique. Ces gens qu’on tue, ils n’ont même pas droit à une sépulture. L’homme vaut mieux que ça. Que les bourreaux comprennent qu’ils rendront compte comme Caïn dans la Bible » a tranché Paul Ahouana. Revenant sur la répression sanglante de la marche initiée par le gouvernement légitime pour s’emparer de la RTI, l’homme de Dieu a loué le sang froid de la communauté musulmane. Des grenades lacrymogènes ont été lancées dans les mosquées, rapporte l’archevêque, les musulmans n’ont pas riposté. “On a perdu le sens du divin. Une mosquée, c’est un lieu sascré d’adoration” (Aujourd’hui, ils sont aveuglés par le pouvoir. On est devenu fou. Mais, il y a des fous guéris. Un jour, on sera tous des fous guéris. Je vous demande pardon. Une Mosquée, c’est un lieu sacré d’adoration. Les gens prient et vous allez y lancer des bombes lacrymogènes Je vous félicite car, vous êtes restés calmes. Je vous remercie. Certains d’entre vous m’ont appelé en me disant c’est vous qu’on suit.», a-t-il précisé. Ensuite, le prélat a invité le Tout Puissant à renforcer son attention sur la Côte d’Ivoire. Car, selon lui, le pays est en proie au mal. « Regarde avec bienveillance notre pays qui subit l’assaut du mal. Seigneur, convertis nos cœurs remplis de haine, d’intoxication, de mensonge... », a-t-il exhorté. Ahouana a, en outre, mis en garde ses pairs contre l’influence des hommes politiques. A l’en croire, leur crédibilité en dépend fortement. « Nous les religieux, on doit faire un peu attention. Il ne faut pas que les politiciens nous récupèrent. Le jour que les hommes politiques nous récupèrent, on est foutu ». Et d’ajouter : « Il y a des gens qui les suivent bêtement. Ils suivent les politiciens et ils sont au chômage. On dit que la charité bien ordonnée commence par soi-même ». L’Expression N°458 du mercredi 12 janvier 2011 Islam Info N° 272 du Mercredi 19 au Mardi 25 Janvier 2011 - Araba 14 Safar au Tarata 20 Safar 1432 H fpiritualite VENDREDI LE MAÎTRE DES JOURS Le jour de la semaine à ne jamais rater LA PRIÈRE DU VENDREDI Dieu a fait du vendredi le jour de fête des musulmans. Dans le hadith rapporté par Anas Ibn Malik que Dieu l’agrée: Le prophète (Saw) a dit : « L’archange Gabriel est venu me voir avec un miroir blanc dans la main et il m’a dit : « Ceci est le vendredi que ton Seigneur te prescrit comme jour de fête à toi et à ta communauté après toi. » J’ai demandé : « Qu’avons-nous comme bien en ce jour ? » Il m’a dit : « Ce jour comporte la meilleure des heures pendant laquelle Dieu exauce celui qui invoque un bien qui lui a été alloué depuis l’éternité. S’il s’agit de quelque chose qui ne lui a pas été allouée, Dieu lui réserve ce qui est encore meilleur. Et si cet homme implore le refuge auprès de Dieu contre un mal qui a été décrété à son encontre, Dieu le préserve de ce qui est encore plus grave. Pour nous, c’est le maître des jours... » Dieu Exalté dit : « Ô vous, les croyants ! Quand on vous appelle à la prière du vendredi, accourez à l’invocation de Dieu ! Interrompez tout négoce». (62 :9) Cette prière s’impose à tout croyant musulman résidant, adulte et sain d’esprit. Les femmes, les enfants et les malades en sont dispensés. Certaines circonstances permettent au fidèle de ne pas y assister : en cas de forte pluie, de grande frayeur, de maladie ou de veille d’un malade proche. Cette prière a pour but de réunir les croyants d’une même cité afin d’écouter le prêche de l’Imam qui aborde des sujets en relation à la vie spirituelle et temporelle. Le fidèle se prépare pour cette prière depuis le jeudi (la veille) en prenant la résolution de l’accomplir et en recherchant les mérites qu’elle procure. Anas Ibn Malek a rapporté que le Prophète (Saw) a dit : « Les prières accomplies en commun et celles du vendredi en cours au vendredi suivant sont une expiation aux fautes commises tant que les péchés capitaux sont évités ». (Bukhari&MusIim) Le vendredi venu, le fidèle après l’apparition de l’aube commence par se laver (ghusl) : la grande purification. Ensuite, il est recommandé de porter des vêtements propres et de se parfumer. « Tout homme qui se lave le vendredi, et se parfume de ce qu’il trouve chez lui, met ses plus beaux vêtements, ensuite va à la mosquée et prie autant qu’il lui plaise, ne cause de tort à personne, puis écoute (le sermon de l’Imam) et enfin prie, ses péchés seront effacés jusqu’au vendredi suivant ». (Ahmad) Humble et recueilli, le fidèle se rend à la prière de bonne heure car selon la Sunna : « Le jour du vendredi, les Anges se mettent devant les portes des mosquées portant à la main des registres en argent et des plumes en or et ils inscrivent les fidèles dans l’ordre de leur arrivée ». (Bukhari&MusIim) 1. EN ENTRANT À LA MOSQUÉE Le fidèle avance d’abord avec le pied droit et dit : « Bismillah, je me protège par Allah le très Grand, par sa force bienfaitrice et par son Pouvoir Eternel contre Satan le réprouvé, que le salut soit accordé à notre Prophète Muhammad (p&s) et sa famille. Seigneur ! Pardonne-moi mes écarts et ouvre devant moi les portes de Ta Miséricorde ».(1) (Bukhari) 2. S’ASSEOIR QU’APRÈS AVOIR FAIT DEUX RAKA’ATS Le Prophète (Saw) a dit : « Quand l’un de vous entre dans la mosquée, il doit faire deux raka’ats avant de s’asseoir. » (Muslim) Le fidèle recherche le premier rang car son mérite est très grand. Le Prophète (Saw) a dit : « Le meilleur rang pour les hommes est le premier. Le dernier est le plus défavorable. Le contraire pour les femmes ». (Muslim) 3. IL EST INTERDIT D’ENJAMBER CEUX QUI SONT ASSIS OU DE LES SÉPARER Le Prophète (saw) ayant vu un homme enjamber les autres lui dit : « Assieds-toi, tu ne fais que nuire aux autres ». Il dit encore : « Il ne faut pas séparer deux personnes assises ». (Abou Daoud) 4. L’IMAM COMMENCE SA KHOTBA (LE PRÊCHE) Le Prophète (Saw) dit : « Si tu t’adresses à ton ami, même pour lui dire « tais-toi », pendant que l’Imam prononce son discours, tu es fautif ». (Muslim) Il dit encore : « Celui qui s’amuse avec des cailloux pendant que l’Imam fait son discours, commet une erreur, celui qui commet une erreur annule sa prière ». (Abou Daoud) 5. ALIGNEMENT DES RANGS Imam et priants sont invités à veiller au bon alignement des rangs. Le prophète (p&s) a dit : « Serrez-vous et alignez-vous bien. - L’alignement des rangs est le complément de la prière. (Bukhari) - Egalisez vos rangs, si vous ne le faites pas, Dieu éveillera la discorde parmi vous. Il n’y a pas de pas aussi rétribué par Dieu que celui fait pour combler un vide dans un rang ». (Al Bazzar) 6. INTERDICTION DE SE METTRE SEUL DERRIÈRE LES RANGS Il est blâmable de se mettre volontairement seul derrière un rang. Le Prophète (Saw) dit à celui-là : « Refais ta prière ! Est considéré comme n’ayant pas prié celui qui se poste seul derrière les rangs » (Ahmad) 7. OBLIGATION DE SUIVRE L’IMAM Celui qui prie derrière l’Imam doit suivre ses actes. Il lui est interdit de le devancer. Il est préférable à celui qui est derrière l’Imam d’écouter seulement. Le Prophète (Saw) a dit : « Quand il dit : Allahou Akbar, dites comme lui, quand il récite, écoutez-le ». (MusIim&Malik) 8. EN CAS DE RETARD POUR LA PRIÈRE Lorsque l’on arrive à la mosquée après le commencement de la prière on doit sans tarder se ranger derrière l’Imam dans la position où il se trouve : incliné, prosterné, assis ou debout. Le Prophète (Saw) dit : « Quand l’un de vous vient à la prière, il doit faire ce que fait l’Imam quelle que soit sa position ». (Tirmidhy) Sitôt que l’Imam prononce le salut final, on se lève pour compléter sa prière. Le Prophète (p&s) dit : « Faites la partie à laquelle vous assistez et terminez celle que vous aurez manquée ». (Muslim) 9. EN QUITTANT LA MOSQUÉE Avance ton pied gauche et répète ce que tu as dit à l’entrée, seulement au lieu de dire : « Ouvre devant moi les portes de ta Miséricorde » tu dis : « Ouvre devant moi les portes de tes faveurs». (Bukhati) DURANT LA JOURNÉE DU VENDREDI « Lorsque la prière est achevée, dispersez-vous à travers la terre : recherchez la grâce de Dieu ». (62 :10) Il est recommandé aux fidèles de multiplier les actes d’adoration et les oeuvres pieuses durant ce jour car le Prophète (p&s) a mentionné le vendredi : « Il y a (dans le vendredi) un moment qu’aucun serviteur musulman ne rencontre en priant sans que Dieu L’Exalté ne lui accorde ce qu’il Lui demande ; et Il fit signe de sa main pour montrer (combien ce moment est court)» (Bukhari) Consacrer sa journée à visiter un malade, participer à des funérailles, rendre visite à un frère en Dieu. Il est aussi recommandé de pratiquer l’aumône car c’est un jour où elle se fructifie particulièrement. Assister aux séances de diffusion du savoir, recourir à des invocations particulières. Il est également recommandé de jeûner si ce jour est précédé du jeûne du jeudi. Multiplier en ce jour les invocations de grâce sur l’Envoyé de Dieu. Le Prophète (Saw) a dit : « Appelez le salut sur moi et insistez-y la veille et le jour du vendredi. Je témoignerai pour celui qui le fait et j’intercéderai pour lui le jour de la Résurrection ». (Baihaqi) Effectuer des prières surérogatoires, réciter le Coran notamment la sourate Al-Kahf (la caverne), Ad-Dukhan (la fumée), Yassin ; Lues le vendredi, elles préservent des événements désastreux. Dans toute sa Miséricorde, Dieu L’Exalté nous donne de nombreuses occasions pour expier nos péchés et nous repentir. Ne tournons pas le dos à sa Clémence, Dieu fasse que nos préoccupations terrestres ne nous éloignent pas de nos obligations religieuses. « Que certaines gens cessent de négliger les prières des vendredis ou que Dieu scelle leurs cœurs et ils seront alors parmi les négligents ». (Muslim) Sachons œuvrer dans le sens de cette parole de Abdallah Ibn ‘Omar :« Agis dans ta vie comme si tu vivais toujours, mais vis ta mort comme si tu mourais demain ». Le Prophète (p&s) a dit : « Le meilleur jour sur lequel le soleil s’est levé, c’est le vendredi. En ce jour, Adam que la paix soit sur lui, a été créé. En ce même jour, il est entré au Paradis. Et en ce même jour, il a reçu la repentance et il est mort. Et en ce même jour, l’Heure sonnera ». (Bukhari & Muslim & Malik) (1) Bismillâh, a’oudhou billâhi Al-‘Azim, wa biwajhihi Al-Karim wa soultanihi Al-Qadîm minachchaïtânirrajîm, Allâhoumma çalli ‘alâ nabiyinâ Mohammadin wa alihi wa sallim. Allahoummaghfir-lî dhonoubî waftah-lî abwâba rahmatika. (2) Bismillâh, a’oudhou billâhi Al-‘Azim, wa biwajhihi Al-Karim wa soultanihi Al-Qadîm minachchaïtânirrajîm, Allâhoumma çalli ‘alâ nabiyinâ Mohammadin wa alihi wa sallim. Allahoummaghfir-lî dhonoubî waftah-lî abwâba fadlika. Réf : LES SECRETS DE LA PRIERE EN ISLAM - Al-Ghazali Ed : IQRA. LES EXHORTATIONS ET AVERTISSEMENTS - Imam al-Hafiz al-Mundiri Ed : Dar el Fikr. LA VOIE DU MUSULMAN - Aboubaker Djaber Eldjazairi ETABLISSEMENT SYLLA & FRÈRES . SA CORtRtERÇR^ T'RRRISRORT'E'UR TnSŸRWUrf'lORf RIZ - SUCRE - (DIVERS Siège social: ADJAME EX- Renault Tel: (+225120 37 50 70 (+225] 20 37 47 05 03 bp 202 abidjan 03. Email: esf@aviso.ci 10 | Islam Info N° 272 du Mercredi 19 au Mardi 25 Janvier 2011 Araba 14 Safar au Tarata 20 Safar 1432 H riE DE LA COMMUNAUTE DOSSIER / EDUCATION ISLAMIQUE EN COTE D’IVOIRE (2ème PARTIE) Les medersas, une avancée dans le système éducatif islamique LES MEDERSAS, Le système éducatif islamique en Afrique a débuté par les écoles coraniques traditionnelles qui ont connu leurs heures de gloire. Cependant, l’instauration du système colonial va instaurer un nouvel ordre éducatif. Ce nouveau système à son tour, va changer la donne au niveau de l’ascension sociale. L’école coranique traditionnelle va disparaître pratiquement. A cette réalité, va se substituer la Medersa qui constituera une nouvelle donne dans le système éducatif islamique. Les Medersas ont suivi les écoles coraniques traditionnelles. Elles seront créées par l’administration coloniale sous le vocable d’écoles franco-arabe avec des objectifs bien précis visant surtout à freiner l’expansion de la culture arabe et de la religion musulmane sur les populations indigènes. L’ISLAM PROGRESSE PLUS EN AFRIQUE NOIRE PENDANT LA COLONISATION En effet, aussi paradoxal que cela puisse paraître, selon de nombreuses études menées par des spécialistes tels que Vincent Monteil, Paul Marty et autres, l’islam a plus progressé en Afrique noire pendant la colonisation, que lors des siècles précédents. D’abord, parce qu’il fut un recours contre cette colonisation. Ensuite, parce que certains militaires, puis certains administrateurs préféraient avoir affaire à une force bien constituée plutôt qu’à l’anarchie des sociétés primitives, avec leurs mentalités incompréhensibles et leurs réactions imprévisibles. LE CONTACT AVEC L’ISLAM PROVOQUE L’ÉVOLUTION DES PEUPLES NOIRS En effet, l’islam est arrivé par le biais des Arabes. Ces derniers comme on le sait, avaient une écriture et avaient développé une civilisation millénaire dominant même l’Espagne à une période de l’histoire de l’humanité. L’écriture et le contact avec les peuples africains avaient eu un impact positif sur ces derniers. C’est ainsi que les populations de Djenné, de Tombouctou, de Gao, et autres avaient une vie assez policée très tôt par rapport aux peuples forestiers et côtiers bien avant l’arrivée des Européens. En tenant compte de cette réalité,à la suite des explorateurs, bien de militaires français engagés dans la conquête de l’Afrique, ont réfléchi aux raisons pour lesquelles l’islam avait fait une percée en Afrique noire et à la conduite à tenir à son égard. Dans ce sens, à travers des pages consacrées à " la mentalité du Nègre musulman ", Louis Gustave Binger a estimé que l’islam avait progressé parce qu’il avait su se " négrifier4'. Dans ce sens, il a affirmé ceci dans son oeuvre intitulée, Le Péril de l’Islam, Publication du Comité de l’Afrique française, 1906. «L’islam est la religion qui lui convient le mieux, parce qu’elle a su allier à ce qu’il y a de plus conciliable avec la nature, ce qui peut être adopté sans examen par des êtres simples » LES MARABOUTS: INCONTOURNABLES ET FACTEURS DE STABILISATION Vincent Monteil, qui avait également réfléchi sur ce sujet dans son oeuvre L’islam noir, affirme que pour beaucoup d’officiers ou administrateurs français, les confréries, si bien organisées au Sénégal, notamment sur le plan financier,constituaient la forme la plus achevée de l’Islam noir. Et pour lui, les marabouts étaient incontournables et constituaient un facteur de stabilisation avec lesquels la France devait composer dans le cadre de sa politique coloniale. A ce titre, il affirme : « dans une religion sans clergé, le marabout est l’intermédiaire entre Dieu et ses créatures. Il y eut heureusement des milliers de" marabouts intercesseurs". Il s’agissait, d’hommes pieux, sages et souvent influents, que les musulmans d’Afrique noire consultaient comme leurs ancêtres consultaient le féticheur. Eléments constitutifs de la société africaine, ils arbitraient les querelles entre tribus, fournissaient de l’aide matérielle aux nécessiteux, se transformaient en devins pour des fidèles avides de prédictions, confectionnaient et distribuaient des "gris-gris islamisés" : des étuis en cuir contenant un papier plié sur lequel sont écrites, en arabe, des phrases à la louange de Dieu». Xavier Coppolani, l’administrateur de la Mauritanie, en poste à Saint-Louis (la Mauritanie avait sa capitale à Saint-Louis), s’intéressa également beaucoup à la puissance économique de ces confréries. D’ailleurs, celui-ci, dans son oeuvre Les Confréries religieuses musulmanes, parue aux éditions Adolphe Jourdan à Alger, en, 1897, face à l’harmonie que l’islam créait entre le spirituel et le temporel dans les régions du Sénégal et de la Mauritanie,avait écrit ceci : « Entre la foi musulmane, si simple, si parfaitement en rapport avec l’existence des Noirs, et notre civilisation compliquée, le succès de la partie à engager n’est rien moins que douteux pour nous » Cet administrateur qui avait établi des relations très cordiales et instructives avec les chefs religieux mauritaniens fut assassiné .en 1905. FAIDHERBE, DANS SA GESTION COLONIALE, COMPOSE AVEC L’ISLAM Conscient de cette force de l’islam au Sénégal et en Mauritanie de son côté, Léon Louis César Faidherbe, premier gouverneur du Sénégal, a dû composer avec cette religion et ses partisans dans sa stratégie de gestion des peuples colonisés. Le discours qu’il prononce en 1860 à la distribution des prix du collège de Saint-Louis, est assez illustratif à cet effet : « Habitants du Sénégal, pour la plupart, vous avez reçu de vos pères la religion des Arabes, et nous n’y faisons pas d’objection, tout en le regrettant dans votre intérêt. Mais, la question de croyance réservée, vous n’êtes nullement obligés d’imiter les Arabes dans leurs coutumes, dans leurs mœurs, dans leur ignorance. Ce n’est pas chez les Maures que vous devez aller chercher vos exemples et vos directeurs intellectuels, mais chez nous, qui aimons la paix et l’ordre. ». Par conséquent, pour imposer un nouvel ordre, colonial cette fois-ci, Faidherbe, le père des "tirailleurs sénégalais", associa les Noirs à ses conquêtes et, puisqu’ils étaient nés dans " la religion des Arabes ", il leur en facilita le culte, notamment par la construction de mosquées à leur usage. Plus tard, dans la continuité de cette politique, une mosquée sera édifiée à Fréjus, centre de formation des troupes indigènes en France. DES ADMINISTRATEURS FRANCS-MAÇONS S’APPUIENT SUR L’ÉLITE MUSULMANE CONTRE LES MISSIONS CHRÉTIENNES, De même en Afrique francophone, certains administrateurs, partisans de l’école laïque et souvent francs-maçons, s’appuyèrent sur l’élite musulmane pour freiner l’action des missions chrétiennes, qui recrutaient plus facilement dans les populations animistes. Dans tous les cas, dès le début de la colonisation française, les administrateurs ont dû tenir compte de la langue arabe. L’ARABE TIENT UNE PLACE IMPORTANTE DANS LA VIE QUOTIDIENNE Dans les colonies françaises islamisées de l’AOF telles la Mauritanie et le Sénégal, l’arabe tenait une place importante dans la vie quotidienne. Il en était de même pour les pays du Maghreb comme l’Algérie, le Maroc de même que la Tunisie. Par rapport à cette réalité, la puissance coloniale accorda très tôt un statut particulier et privilégié à l’arabe en matière administrative et judiciaire puisque jusque dans les années 1910,cette langue fut pratiquement systématiquement utilisée "dans la rédaction des jugements prononcés par les juridictions musulmanes, dans la correspondance officielle avec les chefs et les notables et dans presque toutes les circonstances de la vie administrative des cercles"Cette réalité était telle qu’il a fallu inventer un nouveau système d’éducation qui tienne compte de la langue arabe et c’est ainsi que furent créées les Médersas. LES MÉDERSAS SONT CRÉÉES POUR CANALISER L’INFLUENCE DE L’ISLAM Selon Paul Marty, la création des Medersas correspondait essentiellement à des objectifs politiques à savoir soustraire les enfants des familles de notables à l’obéissance des confréries et des Tolbas et canaliser, au profit de la politique française, l’influence exercée par les Musulmans lettrés sur leurs Faidherbe coreligionnaires. De même, au plan pratique, l’établissement des medersas établissait un point de contact entre les Musulmans lettrés et l’administration française afin de préparer des interprètes, des juges et des secrétaires de tribunaux indigènes pour les régions islamisées " (Arrêté du 1er novembre 1918 définissant un " enseignement primaire supérieur musulman "). UNE DISTINCTION ENTRE PAYS NOIRS ET PAYS FORTEMENT ISLAMISÉS Cependant, pour la création de ces médersas, l’administration coloniale établit une distinction entre " pays maure ou fortement arabisé " et " pays noir ":"Le principe de la médersa était excellent mais son application devait être judicieuse. Il fallait établir une distinction, entre pays maure ou fortement arabisé comme Saint-Louis ou Tombouctou, où les indigènes parlaient, lisaient, écrivaient tous l’arabe, et où les prières faites dans cette langue étaient entrées dans l’esprit des plus humbles. Dans ces pays également, le nombre des lettrés était abondant et les sciences fort développées. Dans ces pays, la médersa s’imposait, non pas à vrai dire pour développer les études supérieures musulmanes, puisqu’elles existaient, mais pour les canaliser ou pour trouver un accord tout au moins un rapprochement et une entente courtoise entre la religion et la science, entre la foi des fils du Prophète et la civilisation des Français; ce qui faciliterait considérablement la tâche politique des Français. LES MEDERSAS EN PAYS NOIRS CONSTITUERAIENT UN FREIN À LA COLONISATION Mais, en pays noir, aucune de ces conditions ne se rencontraient selon les colonisateurs et le développement des Medersas dans la même démarche que les pays arabes, créerait plutôt une frange d’érudits ennemis à la conquête française. En vertu de ces principes, deux sortes de Medersas seront envisagées ; l’une, direction des populations fortement islamisées de la Mauritanie et du Sénégal riveraine de la Mauritanie, des populations de Tombouctou, Djenné, Gao, etc. Et une autre en direction des colonies noires. Cette autre Medersa pour les Noirs qui sera d’ailleurs mal vue par certains administrateurs français qui voyaient en l’islam un frein aux visées coloniales de la France. Il y eut donc deux camps opposés .Celui de Faidherbe plus souple vis-à-vis de celui des autorités coloniales comme Carrère, Paul Holle et Archinard qui proposèrent une action énergique contre ce qu’ils appelaient "le péril de l’islam". DES ADMINISTRATEURS COLONIAUX S’OPPOSENT AUX MEDERSAS EN A.O.F Ces derniers présentaient l'islam comme une idolâtrie, une religion fataliste opposée au progrès. De la sorte, ces derniers vont s’opposer à la création des Medersas telles que imaginées par Faidherbe qui voyait en cette structure une véritable institution franco-arabe. Dans la vision de ce dernier, les Medersas devaient être des lieux d’enseignement où des fonctionnaires manipulent aussi bien le français que l’arabe. D’ailleurs, cette expérience sera appliquée en Mauritanie jusqu’en 1910. (A suivre) (Islam ) Editeur et Propriétaire : Les Editions Alif SARL au capital de 5.000.000 Fcfa ♦ DG des Edition Alif: E.D Othman ♦ Autorisation de publication N° 255/MI/DGA/DAGP/SDPR/SAG du 29 mars 2006 ♦Dépôt légal : N° 7924 du 28 février 2006 ♦ N° CC: 0812725 S ♦ RCCM: CI-ABJ-2008-B-3439 ♦ N° CNPS: 129 152 ♦ Compte SGBC-siège: 011149854472 ♦ Directeur Général et Directeur de Publication: CISSE Mamadou ♦ Rédacteur en Chef : Doumbia Ibrahim (05-37-07-36) ♦ Secrétaire Général de rédaction: Bamba Arouna ♦ Consultant : Imam Méïté : 05 38 12 83 ♦ Service Commercial : Assita Traoré 60 76 33 77 ♦ Service Religion : Koné Baffo ♦ SIEGE SOCIAL : Boulevard Latrille-ll-Plateaux - Cel 60-14-89-22 ♦ E-mail : islaminfoci@yahoo.fr / Site Web : http : //www.islaminfo-ci.org ♦ Impression ; Sud Action média Tel. : 21 35 03 72 / 21-35-27-85 ♦ DISTRIBUTION : EDIPRESSE ♦ Tirage : 5.000 exemplaires ♦ Régie publicitaire: AVUE D’OEIL ♦ E-mail: avuedoeil210@yahoo.fr ♦ Cel: 01 03 46 31 / 07 44 54 02 11 f/s/am Info N° 272 du Mercredi 19 au Mardi 25 Janvier 2011 - Araba 14 Safar au Tarata 20 Safar 1432 H SLAM AU FEMININ Confidence Par bamaroun@yahoo.fr Comment réussir sa vie ? AVERTISSEMENT Tout le monde aspire à " réussir sa vie ", même si cela recouvre différentes réalités selon les individus. Comment lever les freins et saisir les opportunités qui nous entourent ? Quelles sont les qualités indispensables ? Les réponses de Monique De Kermadec, psychologue et psychanalyste spécialisée dans l'accompagnement à la réussite. COMMENT DÉFINIR LA RÉUSSITE ? Monique de Kermadec : Il y a plusieurs définitions de la réussite. Pour certains, c'est une vie harmonieuse avant-tout ; pour d'autres, la priorité est de gagner beaucoup d'argent ou bien une reconnaissance voire la célébrité. En fait, la définition de la réussite dépend souvent de l'âge et de la société dans laquelle on évolue. En France, c'est surtout la réussite sociale ou du couple qui sont valorisées. Les succès professionnels et financiers viennent après. QUELLES SONT LES QUALITÉS INDISPENSABLES POUR RÉUSSIR? Monique de Kermadec : D'abord, il ne suffit pas d'être intelligent ou diplômé pour réussir. Il faut avant tout trouver sa place, comprendre ce qui est important pour nous enrichir... et enrichir le monde qui nous entoure. De manière générale, ceux qui réussissent n'ont pas forcément quelque chose en plus. Ils ont surtout trouvé ce qui était important pour eux, l'ont investi avec passion et n'ont pas eu peur de l'échec. Lorsque j'examine autour de moi les gens qui ont réussi, ce sont ceux qui ont clarifié leurs besoins, ont osé sortir des sentiers battus sans craindre les revers, et qui y ont employé beaucoup d'énergie. SELON VOUS, IL NE SUFFIT PAS D'ÊTRE INTELLIGENT POUR RÉUSSIR ? Monique de Kermadec : Exactement, un Ql élevé ne suffit pas. En réalité, il faut avoir trois formes d'intelligence complémentaires. Schématiquement, l'équation est la suivante : R = QI+QE+QS. En clair, pour réussir, il faut un bon quotient intellectuel, une bonne intelligence sociale et émotionnelle. Avec un quotient intellectuel élevé, mais l'impossibilité de nouer des relations, de comprendre les autres et le monde qui vous entoure, ou l'absence de motivation et de passion, vous ne réussirez pas. adith & Versets L’époux et son rang de chef Le rang de chef auquel est élevé l’époux ne lui accorde aucunement le droit de refuser à ses dépendants les droits qui leur reviennent et qui ont été clairement stipulés dans le noble Coran. Une attitude arbitraire et austère au service de la famille va à l’encontre même de l’enseignement islamique. En d’autres termes, l’époux ou le père n’est pas autorisé à être source hostile à sa famille. Car Le Prophète (saw) a dit : « Chacun de vous est un pasteur (guide) et à ce titre, aura à répondre du groupe de personne dont il aura eu la charge». ‘ T stuces - beauté fn Lutte quotidienne contre le psoriasis (DERMATOSE À ÉVOLUTION CHRONIQUE QUI AFECTE PRINCIPALEMENT LES GENOUX, LES COUDES ET LE CUIR CHEVELU) Cette vilaine maladie vous pourrie la vie et malheureusement, il n'y a aucun remède miracle. Quelques astuces au quotidien pour vivre au mieux avec cette maladie... ; STOP aux gels douche qui assèche la peau ! Utiliser du savon d'Alep (à base d'huile d'olive), savon de marseille ou encore savon au lait d'anesse ; sur hidrater votre peau pour éviter le développement des plaques, et les démangeaisons ; Eviter les vêtements trop collants ou en laine qui irritent les plaques. Après, cela gratouille... ; Pour avoir une peau douce, pour avoir une peau très douce, il faut se gommer la peau d'abord et après se mettre sur tout le corps, le miel et laissé reposer pendant 3 à 5min. QUELLES BARRIÈRES PEUVENT NOUS EMPÊCHER DE RÉUSSIR ? Monique de Kermadec : En fait, nous avons tous une liste d'interdits, de freins, qu'il faut savoir surmonter. On a ainsi une petite voix intérieure qui a tendance à nous rabaisser : je n'ai pas la compétence, je ne viens pas du bon milieu, je suis moins intelligent que mon collègue... Ajoutez à cela un certain pessimisme, qui fige les personnes dans la situation dans laquelle elles se trouvent. Il y a beaucoup de talents qui n'aboutissent pas, des gens qui ne sont pas à leur place, tout cela parce qu'ils ne sont pas suffisamment optimistes sur leurs chances de réussite. COMMENT JUSTEMENT LEVER CES FREINS ? Monique de Kermadec : Souvent, cela passe par le fait de parler à une personne extérieure. Car il est difficile de lutter seul contre la peur du changement et la force de l'habitude qui nous maintient dans un certain immobilisme. Les amis, les parents ou le conjoint ne sont pas forcément les bonnes personnes. S'ils veulent bien sûr notre bonheur, ils ne veulent pas nous voir changer. Ils sont habitués à fonctionner d'une certaine façon dans leurs relations avec nous. Inconsciemment, ils ne veulent pas briser cet équilibre ou voir changer ce mode de fonctionnement, pour ne pas risquer de perdre cette relation. Quelqu'un de totalement extérieur a un regard neutre, qui permet plus facilement de lever les freins et de remplacer cette petite voix négative par une voix positive. C'est d'ailleurs ce qui explique l'engouement pour les coachs. MAIS ON NE MAÎTRISE PAS TOUT, IL FAUT AUSSI DE LA CHANCE POUR RÉUSSIR, NON? Monique de Kermadec : Oui et non. Les gens qui réussissent ont su saisir les opportunités quand elles se présentaient. Il faut être dans un état d'esprit pour provoquer les occasions et ne pas avoir peur de les saisir quand elles se présentent, ne pas craindre les échecs. J'ajoute que les chances ne sont pas toujours celles que l'on croit, et peuvent se cacher dans des événements négatifs. Un licenciement ou un refus pour un prêt vont amener les gens à repenser leur existence, à changer de vie. Et là encore, il faut savoir saisir les opportunités. L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous Un rescapé nous raconte son accident d’avion il y a 20 ans Après mon accident d’avion le 30 décembre 1989, nous, les victimes, avons tous été envoyées à l’hôpital de Man sauf certaines victimes qui n’avaient pas réellement pris conscience du traumatisme subi. Et une d’entre celles-ci ayant sous-estimé ce choc car n’étant pas blessée apparemment, n’est pas restée à l’hôpital pour faire des examens poussés. Elle est donc décédé peu après. Après j’ai commencé à revoir le film des évènements, et je me suis demandé ce qui s’était réellement passer. Vraiment, quand Allah SWT décrète quelque chose, nul ne peut le repousser ! J’ai commencé à penser d’abord au samedi matin, avant que nous décollions. Je me suis rappelé qu’avant que nous n’allions à l’aéroport, j’ai fait des courses toute la matinée. Pendant ce temps-là, je ne faisais que réciter : « SOUBHANALLAHI, WAL HAMDOULLILLAHI, WA LA ILLA ILALA, WALLAHOU AKBAR » de manière spontanée, je ne m’en rendais même pas compte. Mais j’étais joyeux, très heureux d’aller au village. Je récitais les invocations ce jour-là pourtant, je n’avais pas l’habitude de le faire. Mais ce jour là, j’ai fait ces invocations jusqu’à l’aéroport. Quand j’étais couché à la PISAM, je me suis rappelé de cela. Je ne sais pas si ce sont ces récitations qui m’ont sauvé, en plus ce n’était pas tout : Quand nous montions dans l’avion, j’ai commencé à réciter « AYATOUL KOURSSIYOU [le verset du trône contenant le plus beau nom de Dieu selon certains Hadiths ». Mon cousin m’a demandé : « Qu’est-ce que tu récites ? ». Je lui ai dit : « Laisses moi en paix. Quand (‘Ayatollah Khomeiny devrait décoller de Paris, c’est ce ie de Couple Les prémices dans un rapport conjugal Ibn al-Qayyim, qu'Allah lui accorde Sa Miséricorde, dit : «Et il est bon d'user avant la copulation d'attouchements envers la femme, de l'embrasser [...]. De plus, le Prophète usait de caresses envers son épouse et l'embrassait». [Zâd al-Maâd, page 204.] LA PARURE ET LE PARFUM Le mariage est une entité vivante qui ne peut durer sans renouvellement jour après jour. Si les époux n'y accordent pas l'attention que cela requiert, cela se changera en sorte de dérision. Cela contribue au bonheur et apporte beaucoup tant qu'ils y prêteront attention. Cependant, ce bonheur et cet acquis ne viennent qu'en rétribution du travail que nous accomplissons. Il faut alors que la tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Mme Dao Fatime Kaba (01 28 28 70) ou écrivez à islaminfoci@yahoo.fr. verset qu’il récitait. C’est avec ce verset qu’il est monté dans l’avion. Donc, c’est le même verset que je récite ». Il m’a dit : « Depuis quand tu es devenu marabout ? Est-ce que tu fais normalement tes prières ? »... Avant d’atterrir à Man, j’ai commencé à réciter « LAQAD DJ AKOUM » [Sourate Taoubat (9), dernier verset]. Moi-même je m’interrogeais : « Pourquoi tout cela ? ». Je me suis dis encore : « Quand l’Ayatollah a pris l’avion à Paris et qu’il descendait à Téhéran, il a brandit le chapelet, il a récité « LAQAD DJ AKOUM ». Ensuite, il a donné l’ordre au pilote de descendre. Donc, moi aussi, je vais réciter ce verset. Juste après cela, le choc s’est produit. Je demandais à chaque fois : pourquoi ces trois récitations étaient sur ma langue exactement ce jour là ? Il y’a des choses dont on ne comprend l’importance que longtemps après. Quand je me le suis remémoré, cela après l’évènement, ca m’a donné plus de foi : Allah m’a donné une clé. Je ne le cache pas. Depuis ce temps-là jusqu’à maintenant, je récite toujours ces versets et invocations. Je n’arrête pas de le faire. J’ai institué cela comme zikr [Cela veut dire Rappel mais de manière populaire, on restreint à faire le chapelet] à la maison, matin et soir. On ne rate pas cela. Après, j’ai eu des preuves. Un jour, j’étais au village et j’ai senti qu’une femme venait vers moi en sorcellerie. J’ai fais ma main comme un pistolet, commençant à réciter « Âyatoul Kourssiyou», et des balles se dirigeaient sur cette femme. Elle a fondu comme de l’huile et ça dégoulinait sur ma porte. Ce sont des choses qui sont réelles, il faut le croire. C’est devenu mon secret. « SOUBHANALLAHI, WALHAMDOULLILLAHI, WA LA relation conjugale connaisse très souvent un renouvellement. La vie est un développement et le développement est un renouveau. Vivre cette expérience d'une seule manière est lassante. De plus, l'homme par sa nature penche au renouvellement. Enfin, le mariage étant une partie de la vie connaît aussi cette règle. Toute nature normale aime la beauté en toute chose. Et Allah aime la beauté : « Certes, Allah est beau, aime la beauté et aime à voir les effets de Son bienfait sur Son adorateur, et II déteste la misère et qu'on fasse le miséreux ». [Authentique. Rapporté par al-Bayhaqî dans « Shuab al-îmân » (6201) d'après Abu Sald. Voir Sahîh al-Jâmi (1722).] Et le poète dit : “Parfume ta bouche avec un produit seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage... ILLA ILALA, WALLAHOU AKBAR. WA ALLAH AOULA WALLAH KOUWATA ILLA BILAHI AL ALIYOUL AZIM ». C’est trop fort, trop immense. Les gens s’amusent avec ça ! Ce n’est pas possible. J’ai imposé ce zikr à ma famille et à mes enfants, matin et soir un certain nombre de fois. Ca décante des situations, c’est une arme fatale. Nous avons des recettes que nous-mêmes, n’en connaissons pas la valeur. Cette recette sauve de tout. Allah m’a inspiré ces invocations pour que je sache que c’est très important. Je conseille aux gens de les faire. Je n’ai pas dit que j’ai énormément de foi, mais cet évènement a renforcé ma foi, il faut que je le reconnaisse. Vers les années 1988, je n’ai pas dit que je ne priais pas, je n’en avais rien à foutre (excusez moi le terme) avec la spiritualité, avec les marabouts [hommes saints contrairement aux féticheurs auxquels on les confond dans le langage populaire]. Vraiment, j’étais léger par rapport à la foi musulmane. Sincèrement ça m’a fait prendre conscience à partir du 30 décembre 1989. Cet évènement a solidifié ma foi. Ca m’a fait changer dans ma pratique de la religion. Actuellement, j’ai beaucoup peur de l’avion, j’y monte malgré moi. Je n’ai pas le choix. La seule fois où je n’ai pas eu peur, c’est quand j’allais à la Mecque. Quand je suis dans l’avion, je suis tranquille mais c’est au moment de l’atterrissage que je ne suis pas reconnaissable parce que l’image de ce drame me revient automatiquement. Jusqu’à présent, je n’arrive pas à me défaire de cela. Ce n’est pas facile. Si j’avais une solution pour éviter de prendre l’avion, je la choisirais. s. s. islaminfoci@yahoo.1r déodorant en permanence et tu obtiendras ainsi les faveurs ”. L'épouse qui renouvelle son apparence pour que son mari la regarde, belle et parfumée pour lui, pour attirer son mari et l'empêcher de voir l'illicite, sera plus apte à vivre dans un terrain d'amour et de bonheur à la maison, car la joie du mari est due à l'apparence de son épouse et son intérêt pour elle-même. La femme doit de ce fait porter son attention sur la propreté, l'hygiène et la beauté pour son mari. Cela permet d'attiser le désir de l'homme, de faire baisser son regard, de faire ressortir la beauté de la femme et de préserver l'amour et la tendresse. A suivre 12 \lslam Info N° 272 du Mercredi 19 au Mardi 25 Janvier 2011 Araba 14 Safar au Tarata 20 Safar 1432 H Dy^uy/yï wyjyjjjiy y^yjjuu dy vmy yyiïy m Pour 14 500F seulement, procurez vous un téléphone avec des sourates du coran, des fonds d'écran, des symboles de la religion musulmane, une boussole et un réveil indiquant vos heures de prière. Attention stock limité !!! no limit 9@] Offre soumise à condition et susceptible de modifications sans préavis. Service Client : 01 09 10 10 ou 1010 • www.moov.com | part or etisalatO INTERVIEW/BONY GUIBLÉHON (ANTHROPOLOGUE IVOIRIEN) : “Les hommes politiques manifestem de plus en plus une quête du sacré comme une ressource mobilisable indispensable pour la conquête du pouvoir’ Dans une interview accordée à jeuneafrique.com, l’anthropologue ivoirien Bony Guibléhon revient sur la délicate question religieuse en Côte d’Ivoire. Sans occulter le rôle que les dignitaires chrétiens et musulmans jouent sur la scène publique de son pays. Jeuneafrique.com En Côte d'Ivoire, l'enjeu religieux semble resurgir avec la dernière déclaration des évêques du pays s'opposant fermement à une intervention de la Cedeao, tandis que les chefs musulmans observent un silence très commenté. Le clivage chrétiens -musulmans est-il une grille d'explication pertinente de la crise ivoirienne ? Bony Guibléhon : Je ne le pense pas vraiment en l’état actuel des choses, parce que cela accréditerait la thèse d’une guerre religieuse. Mais si rien n’est fait pour régler cette crise de façon durable, on risque d’arriver à une instrumentalisation des Bony Guibléhon, anthropologue ivoirien sentiments religieux de part et d’autre, ce qui aboutirait à une telle grille de lecture. Par ailleurs, le refus d’une intervention militaire de la part des évêques, n’est pas surprenant. Il participe d’une certaine conception chrétienne, selon laquelle la violence n’est pas la solution au règlement d’une crise, surtout celle-ci. Il n’y a jamais de guerre « bonne » ou « juste », encore moins de « guerre sainte ». Est-il exagéré de dire qu'il existe une méfiance entre leaders religieux chrétiens et musulmans en Côte d'Ivoire ? Pour le moment, oui. C’est grâce aux efforts de ces leaders que jusque-là, la Côte d’Ivoire ne connaît pas ouvertement une guerre religieuse. Les responsables chrétiens et musulmans regroupés au sein du « Forum des confessions religieuses de Côte d’Ivoire » créée depuis 1995, à la veille des tensions sociopolitiques, ont joué un rôle important dans la consolidation des relations entre musulmans et chrétiens, mais aussi dans la médiation de la crise ivoirienne. Certes, il y a parfois des rivalités entre eux (le leadership pour le contrôle de la direction du Forum des confessions religieuses) auxquelles s’ajoutent les tensions sociopolitiques dans le pays. Mais les chefs religieux sont assez matures et conscients de leur responsabilité. Les évangélistes ivoiriens sont souvent décrits comme "l'armée religieuse" de Gbagbo... C’est exagéré de dire cela. Vous ne verrez jamais les évangélistes appeler à une sorte de « guerre sainte » pour défendre Laurent Gbagbo. Toutefois, la relation des chrétiens, notamment des mouvements évangéliques pentecôtistes au président Laurent Gbagbo est assez complexe. Il y a très souvent des connexions personnelles entre certains hommes politiques et certains leaders religieux chrétiens ou musulmans. Et dans un contexte de crise, les hommes politiques manifestent de plus en plus un grand intérêt pour la « spiritualité » et une quête du sacré comme une ressource mobilisable indispensable pour la conquête du pouvoir ou de sa légitimation. Depuis l'indépendance, le "prophétisme" fait partie du champ politique ivoirien. Comment l'expliquer ? On a vu l’émergence des mouvements prophétiques ou des prophétismes au début du siècle dernier dont quelques figures historiques sont Wade W. Harris, Koudou Jeannot ou « Papa Nouveau ». Ce dernier est le fondateur de l’Église « Papa Nouveau ». Houphouët avait beaucoup d’estime pour ce prophète dont il disait qu’il faisait « partie de la race des prophètes purs ». Il avait prédit un destin présidentiel à Houphouët et à Gbagbo. « Papa Nouveau » avait joué un rôle essentiel dans la vie politique du pays. Ecouté et respecté, il a été courtisé par les leaders de la classe politique ivoirienne dont Henri Konan Bédié et surtout Laurent Gbagbo dans les années 90, quand ce dernier était dans l’opposition. À sa mort, ses funérailles ont réuni l’ensemble des hommes politiques. Le premier homme de Dieu connu pour être plus proche du président Laurent Gbagbo fut Séverin Kacou. Mort, dans un accident de circulation, il aurait prédit avant son décès la rébellion armée qui maintient le pays coupé en deux. C’est pourquoi, il invitait les Ivoiriens, au cours d’une de ses nombreuses croisades, à prier et à confier le sort de la Côte d’Ivoire à Dieu. En somme, la question du prophétisme est d’importance, et ne cesse d’enchanter la classe politique ivoirienne qui y prête une grande attention. SUISSE : Le voile bientôt banni du service public suisse ? Le foulard islamique fait débat au sein du service public suisse. La candidature d’une journaliste musulmane et voilée en décembre 2010 à un poste à la Radio suisse romande (RSR) suscite la controverse. Est-elle éligible à ce poste avec un voile ? Son image est-elle « compatible» avec celle de la radio publique ? Le groupe audiovisuel, qui ne dispose pas à ce jour de règlement sur les signes religieux, devra trancher. Depuis le référendum sur les minarets, qui a conduit à une victoire du « oui » en novembre 2009, les musulmans ne cessent de faire la une de l’actualité en Suisse. Dernièrement, c’est la candidature d’une jeune femme voilée à un poste de journaliste à la Radio suisse romande (RSR), entité rattachée au groupe audiovisuel public, Société suisse de radiodiffusion et télévision (SRG SSR), qui fait débat. Pas un texte de loi ne vient régir (pour le moment) le port de signes religieux au sein de la RSR, qui réfléchit désormais sur la mise en place d’une directive à ce propos. Les conclusions de cette réflexion seront rendus d’ici au printemps, selon le porte-parole de la SRG-SSR, Daniel Steiner. «Tous les symboles religieux, pas seulement le voile, seront concernés. Il faut des directives claires pour les radios et les télévisions ainsi que pour tous les types de journalistes, qu’ils travaillent sur le terrain, soient visibles ou non sur un écran », affirme M. Steiner. Pourtant, c’est bien le voile qui est remis en cause. A en croire certains, ce tissu annihile les compétences de la candidate qui, rappelons-le, a effectué un stage de deux mois au sein de la radio sans que sa direction trouve à redire sur son voile. Jusque-là, l’intéressée a préféré rester dans l’ombre en attendant la décision de la SSR. QUAND LES POUTIQUES S’EN MÊLENT La SSR devrait-elle être tenue aux mêmes règles que les écoles publiques ou l’administration ? Le débat déchaîne les passions de toutes parts et d’abord de l’UDC (Union démocratique du centre), qui est à l’origine du référendum sur les minarets et dont le leader a assisté aux « Assises sur l’islamisation de l’Europe » en décembre. Celui-ci s’est clairement prononcé contre le port du voile, « symbole d’oppression », à la SSR. Du côté du PDC (Parti démocrate-chrétien, centre) et des socialistes, tous ne parlent pas d’une seule voix. L’homme de médias Filippo Lombardi, du PDC, ne voit, lui, aucun inconvénient à ce que la SSR engage des journalistes voilées. « Car je n’y vois pas un symbole religieux mais l’expression d’une tradition culturelle. Partant, le débat sur la laïcité du service public ne se pose pas. » Mais d'autres élus du PDC et d'ailleurs mettent en doute l’objectivité d’une journaliste voilée. Pourtant, aucun journaliste ne peut se targuer d’être complètement neutre et objectif, chacun ayant ses propres convictions Laurence Ferrari, voilée lors d'un entretien télévisé avec le président iranien, a fait le buzz en juin 2010. religieuses et philosophiques. Mais « s'agissant d'une musulmane voilée, tout se gâte : elle serait forcément suspecte, incapable de distance critique. Le garde-fou des devoirs et droits du journaliste ne serait plus valable. Le constat est désolant : tels les taureaux dans l'arène, nos braves politiciens ne voient que le fichu sur la tête, pas ce qu'il y a dedans », lit-on dans Le Courrier. EVACUER LA RELIGION DE LA SPHÈRE PUBLIQUE D’autres médias sont moins tendres. « A l’image de l’école, la SSR est l’institution de tous les habitants de notre pays, toutes convictions confondues. Sa neutralité politique et confessionnelle est un gage de paix sociale. Le principe de la séparation entre la société civile et la société religieuse est une des clés de voûte de notre démocratie, digne héritière du siècle des Lumières », se positionne le quotidien Tribune de Genève, qui veut non pas « reprendre les thèses fumeuses d’une "islamisation rampante de l’Occident", mais affirmer nos valeurs démocratiques ». Sa solution est toute trouvée par le quotidien. « Pour éviter l’impasse, que les esprits ne s’enflamment, que des relents de choc des civilisations ne rejaillissent, la solution est pourtant très simple. Que cette jeune journaliste à la carrière prometteuse accepte tout simplement d’enlever son foulard le matin. Au nom de sa passion. Et qu’elle le remette le soir. Au nom de ses convictions. » FRANCE La mosquée de Montpellier, cible de tags racistes Les fidèles de la mosquée du quartier Saint Martin, à Montpellier, ont découvert, dimanche 9 janvier, des tags racistes et xénophobes sur la porte d’entrée du lieu de culte. Une découverte qui a choqué l’association As-Salam, qui utilise les locaux afin de proposer des activités culturelles et de soutien scolaire. Hélène Mandroux, la maire socialiste de la ville, a fermement condamné, dans un communiqué ces attaques islamophobes « d’autant plus LIBERTÉ RELIGIEUSE CONTRE NEUTRALITÉ DU SERVICE PUBUC Plus simple à dire qu’à faire. La liberté religieuse est aussi une des garanties de la Constitution suisse, et la Suisse n’est pas un État laïc. En France, le débat aurait vite été expédié au nom de la laïcité. On se souvient du tollé général lorsque Laurence Ferrari, lors d’une édition spéciale du JT de TF1 en juin 2010, est apparue voilée en présence du président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Pourtant, TF1 est une chaîne privée. Si l’interdiction du voile s’officialise au sein de la SSR, la Cour européenne des droits de l’homme pourrait se saisir de son cas, mais nul doute que la journaliste devra faire un choix. Réponse au printemps. Source : saphimews.com intolérables qu’ils visent une association qui participe à Montpellier au "Vivre Ensemble" dans nos quartiers. » Pour marquer leur solidarité avec les musulmans, des responsables des communautés chrétienne et juive rencontreront l’imam afin de planter un olivier « de la paix » devant la salle de prière vandalisée vendredi 14 janvier après la prière collective à 14h. Saphimews.com bibo:issue 272 bibo:numPages 12 --