o:id 24222 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24222 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #135 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23512 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23556 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23681 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23701 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/58 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2008-05-28 dcterms:identifier iwac-issue-0000872 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23551 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content Tickets disponibles à la radio Àl Bayane Tarif : 7000Frs - Réservation : lOOOOFrs Info line : 0548-26-75 / 07-55-954)7 / 01-28-94-20 LA JOURNEE DE LA MERE : Prière pour la paix des enfants One journée pour célébrer la mère ou la maman I De prime à bord tout le monde est d'accord que choisir une seule journée sur 365 de l'année pour célébrer la mère peut paraître comme un non sens. ( suite P.2 ) nÉrËpÈsSH L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM ^^ EL HADJ BAKARY KONATÉ (L’Imam tradipraticien de Bouaké) : “Je œ malades ^^GRANDE PREMIERE A ABIDJAN ^^6Le Silence des Mosquées” Un groupe musicar pour la gloire d’Allah •Itinéraire et palmarès HADJA SAKO | (Une Maman de 78 ans. et fière de ses enfants) : L’IMAM DIAKITÉ MOHAMED : “Le paradis se trouve aux ■ ■ ■ pieds de nos Mamans”” Pourquoi et । comment s’y prendre J Mes enfants m’ont tout donné” MOUTON, BOEUF, POULET, PINTADE, ETC. 2 : [ | Islamblfb N°135 du Mercredi 28 Mai au Mardi 3 Juin 2008 — Du Araba 22 au^ Tarata 28^JOUMADALOULA 1429 LA JOURNEE DE LA MERE 'hroninue tu vendredi ■M ^ ^^ «HALFATIM ■■■ Mère peur la paix des enfants | Tant la mère, la maman est au début et à la fin de tout homme et de । toute femme. Bref de । toute créature . Dans | l'Islam les exégètes I nous enseignent même que le paradis tant recherché est sous le pied de nos mamans. En outre, les mêmes nous enseignent que la mère doit être la première à bénéficier des bienfaits de notre part (voir page 9 - sermon du vendredi). Célébrer une telle mère, spécialement en une journée est certes insuffisant, mais nécessaire comme un rappel annuel solennel à tous et à toute la terre sans distinction de races, de cultures et de religion. ; Bien entendu tout le monde doit être pénétré du sens réel et profond de la fête de la maman. Cette fête n'est pas loin s'en faut, une fête pour célébrer seulement H I ; l'acte de la procréation qui reste la manifestation concrète de la puis- rendre gloire à la s sance et de la présence femme, à l'Amour et | du Seigneur Tout Puis- tourner le dos à la | sant. Aussi, ramener la fête de la maman à une telle définition, comme il est de coutume aujourd'hui; serait trop réducteur et même injuste. Parce que tout d'abord, chaque être humain vient d'une mère, leurs biens. preuve irréfutable que respect et amour pour | Dieu nous traite sur le elle même, mais aussi 1 même pied d'égalité dès pour toutes celles qui lui | le départ .Le reste est ressemblent ainsi que | .une affaire d'environnement, et de destin sur lequel nous avons plus ou moins d'emprise. Mais là n'est pas l'essentiel. Car quelque soit la mère, quelque soit son instinct maternel ou filial, la femme doit rester le symbole de l'Amour, l'Amour sans calcul ef sans limite, comme quand elle | aime. La femme, appa-1 raît ainsi comme le 1 contraire exact de la | haine. Car mieux que | l'homme elle connaît la | valeur de la vie, ses ! aléas, ses vicissitudes, ! et ses incertitudes, s C'est pourquoi toute ! femme est une mère, । une maman naturelle, | donc un refuge pour 1 l'homme, comme il est | stipulé parfois dans le | Saint Coran. Ainsi une | femme, mère ne peut 3 pas et ne doit pas faire j chorus avec ceux qui | prônent la haine et la i guerre. Car corpment peut on 1 soit même contribuer à | créer les conditions i pour anéantir le résultat s de tant d'efforts et de j souffrances endurés | pendant 9 mois de gros-1 sesse et des nuits । blanches pour conduire I sa procréation à bon | port ? En un mot | comme en cent, célé-1 brer la journée de la | mère, c'est et surtout | haine. Car chacun de | nous pauvre ou riche, | blanc ou noir a une 1 mère grâce au Tout { Puissant ALLAH. Ce | don universel de Dieu J mérite chez chaque । mère, chaque maman .sinon chaque femme I 3 Que cette journée du 25 | Mai 2008 accompagne § toutes nos femmes et ! mères dans l'enracine- ! ment de la paix et de la | réconciliation sincère | pour leurs enfants de I Côte d'Ivoire. A NOTRE MÈRE 3‘Ohl l'amour j d'une mère! amour que nul JJ | AVERTISSEMENT L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à « Témoi- Chariatant doublement aveugle ASALAMALEÏKOUM Blessou David, est un chariatant musulman. Il prétend qu'il fait des « istikara » pour voir les vérités, pour prédire le futur. Il fait des gestes, des Zickres avec son chapelet, je refuse de dire qu'il Zickre parce que je ne sais pas les invocations qu'il récite en faisant défiler quelques fois les grains de chapelet. Il est âgé de 38 ans et malheureusement aveugle. Je me nomme Fanta Kaba. Je suis secrétaire dans une entreprise de la place. M Bakayoko Lassine qui est l'un de mes chefs. Il était veuf et était en quête de femme pour se marier. Il prenait son temps pour oublier le décès de son épouse. Au fur et à mesure que le temps passait, je devenais amoureuse de lui. Je pense que lui également devait l'être. Mais, en dehors du travail, on n'échangeait pas, on ne s'appelait pas. ( ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- hronique de la Ouma ____ Par Traoré A. Amour maternel ? Récit: Ma mère n'avait qu'un seul œil. Je la détestais car elle me faisait honte... Elle était cuisinière de cantine dans l'école où j'étudiais. Un jour, alors que j'étais dans mon école, elle vint me rendre visite pour s'assurer que j'allais bien. Je me sentis tellement gêné. Comment osait-elle me faire ça ! ? Après ça, je l'ignorais et la regardais avec des yeux remplis de haine... Le lendemain, un camarade me dit : « ta maman n'a qu'un seul œil, ohhhh » A cet instant précis, j'aurais préféré disparaître sous terre afin que ma mère sorte définitivement de ma vie. Je la rencontrai le lendemain pour lui dire : à cause de toi, je suis la risée de tout le monde. Pourquoi ne meurs-tu pas ? Elle ne me répondit pas. Je ne réfléchissais pas à ce que je disais, tellement j'étais en colère. Je n'imaginais pas ce HOMMAGE A LÀ MERE: LE CHOIX D’ISLAM INFO ^ParHafOunO.' Les mamans ont été honorées dimanche dernier Toute la rédaction d'Islam Info ne peut rester indifférent et insensible à cette tournée du 25 mai qui célébré nos braves mamans. Nous sou-haitons à toutes les mamans une excellente fête. Nous avons choisi ces deux poèmes pour cela et marquer notre attachement. Que Dieu le miséricordieux les couvre de bonheur. OPINION gnage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, Un jour, une amie m'a recommandé de voir son chariatant aveugle en prétendant qu'il est très fort. Je l'ai approché pour lui demander de voir si Bakayoko et moi sommes faits l'un pour l'autre. Il m'a demandé de revenir une semaine après pour qu'il ait le temps de bien faire sa consultation. Quand je suis retournée, il me dit, que Bakayoko Lassine est l'homme de ma vie. Que nous sommes faits l'un pour l’autre et qu'à ses côtés j'aurais le bonheur, qu'on vieillirait ensemble. Il m'a indiqué des sacrifices à faire pour qu'il vienne m'aborder le plus tôt possible. Mais je n'y croyais pas trop. Mon amie m'a motivé à faire ces sacrifices et je les ai faits. Six mois plutard, point de contact entre Bakayoko et moi. Je retourne voir le chariatant. Il me demande de patienter, qu'il viendra me proposer le mariage et qu'il est écrit dans les lignes de nos vies que Lassine est qu'elle pouvait éprouver face à mes menaces. Et je quittai les lieux ! J'étudiai avec acharnement et obtins une bourse d'études pour Singapour. Je partis effectivement à Singapour où j'étudiai, me mariai, achetai une maison et fondai ma famille... Je vivais une vie heureuse et paisible. Un jour, ma mère vint me rendre visite à Singapour. Cela faisait des années qu’elle m'avait perdu de vue. Elle n'avait donc jamais rencontré ses petits enfants. Elle resta au seuil de la porte, alors que mes enfants se moquaient d'elle. Je m'écriai alors : « comment te permets-tu de venir jusqu'ici pour faire peur à mes enfants ? Sors d'ici immédiatement » Elle répondit calmement : « je m’excuse, je me suis trompée d'adresse... » Et elle disparut. Un jour, je reçus une invitation de mon ancienne école pour assister à une réunion dont le thème était le rapprochement familial. Je mentis à mon épouse et lui fis croire que je par- ÀNOTgEMÈRE "Oh! l'amour d'une mère! prends ta main, u,,,^.., .j^ ..^...-—- Et sur mon cœur, Pain merveilleux quint Dieu Entre la hunière ! partage et nuiltiplie! Quand fai mal. Table toujours servie au Tu prends mes larmes, oatemel (over ' Et dans mon ame Sunensa part, et tous Je M plus mal! l'ont tout entier !" „ ^w je t aime ! Victor Hugo Tout simplement. ThiAnh amour que nul n'oublie! non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à une aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage... ’ l’époux de Fanta. Il me suffisait de rester patiente. Huit mois après, on convoque un après-midi une réunion du bureau. L’ordre du jour : Le mariage de Mr Bakayoko Lassine avec Mlle Coulibaly Fanta .Quelle surprise ! Effectivement, Lassine est l'époux de Fanta, sauf qu'il ne s'agissait pas de Fanta Kaba, mais plutôt de Fanta Coulibaly. Sur place, j'ai eu honte de ne m'être pas entièrement confiée à Dieu et d'attendre patiemment le jour de Sa grâce. Je me suis souillée avec les fréquentations de ces faux voyants. Après que ma honte et ma colère soient passées, je me suis dit que s'il n'était pas aveugle, il aurait vu le visage de Fanta et de Lassine dans ses pratiques occultes et saurait que ce n'était pas mon visage. De toutes les manières, quelle que soit ce qui se dit, ou qui se passe, c'est DIEU qui a le dernier mot / tais en mission de travail. Après la réunion, je passai par la maison où je grandis. J'appris par les voisins que ma mère était décédée. Je ne versai aucune larme. Us me remirent une lettre que ma mère m'avait laissée : « Mon fils, chéri, j'ai toujours pensé à toi. Je suis désolée de ma visite à Singapour et d'avoir effrayé tes enfants. J'étais très contente lorsque j'ai su que tu allais venir pour la réunion. Seulement je ne pouvais pas quitter le lit pour te voir. Je suis navrée de t'avoir fait honte à maintes reprises dans ta vie. Sais-tu, qu'étant enfant, tu as eu un accident où tu as perdu un œil ? Et comme toute mère, je n'ai pu te laisser grandir avec un seul œil. Alors, je fai donné mon œil.... ! J'étais fière et ravie de savoir que mon fils allait voir le monde avec mon œil. Avec tout mon amour.... ...Tamaman... » Moralité : Une mère, même aveugle, reste une....MÈRE Mamanjeÿaime : Maman je t'aime Islam Info N’135 du Mercredi 28 Mai au Mardi 3 Juin 2008 Du Araba 22 au Tarais 23 DJOUMADALOULA 1429 RELIGION PORTRAIT : Abu Ubaydah Ibn AHarrâh Sa silhouette longue et élancée lui donnait un air frappant Son visage était lumineux et sa' barbe clairsemée. Il était agréable à regarder. Sa compagnie était rafraîchissante. Il était extrêmement humble et courtois, voire un peu timide. Néanmoins, dans certaines situations il pouvait devenir sérieux et aussi vif que la lame tranchante d'une épée. “ Abû Bakr As-Siddîq, 'Uthmân Ibn ' Affân et Abû ' Ubaydah Ibn Al-Jarrâh étaient très en vue au sein de la tribu des Quraysh. Ils étaient dotés du meilleur caractère et d'une grande modestie. Il fut l'une des premières personnes à embrasser l'islam. Sa conversion suivit celle d'Abû Bakr un jour après. Il survécut aux rudes expériences infligées aux musulmans de La Mecque. Avec eux, il endura les insultes et la violence, la douleur'et le chagrin de ces persécutions. Malgré les épreuves, il demeura ferme et constant dans sa croyance en Dieu et en son Prophète (saw). Cependant, la plus éprouvante expérience qu'il eut à traverser fut la bataille de Badr. Ce grand homme était à l'avant-garde de l'armée musulmane, combattant avec fougue, sans craindre de mourir. Les cavaliers quraysh, méfiants à son égard, se tenaient à distance. Cependant, un homme en particulier s'acharnait à le poursuivre dans ses déplacements. Abû 'Ubaydah faisait de son mieux pour éviter ce soldat En dépit des tentatives désespérées de Lui, l'homme réussit à barrer le chemin d'Abû 'Ubaydah et le contraindre au face à face. Il ne put plus se contenir. Il assena un coup d'épée à son adversaire. Sa tête roula à terre. Il gisait mort. N'essayez pas d'imaginer qui était cet homme. Comme nous l'avons mentionné, cette épreuve fut des plus éprouvantes pour Lui. Que dire quand on sait que l'homme qu'il a mis à mort était 'Abd Allah Ibn Al-Jarrâh, son propre père I et quand on leur pariait ils ne vous accusaient pas de mentir. " Ibn Al-jarrâh ne voulait bien-sûr pas tuer son père mais dans la bataille qui opposait la croyance en Dieu et le polythéisme, le choix à faire était certes perturbant mais évident. Dans un sens, on peut dire qu'il a seulement tué le polythéisme incarné en la personne de son père. Abû 'Ubaydah continua à s'impliquer entièrement dans tous les événements importants du vivant du Prophète (saw). Après la mort du Prophète (saw), les compagnons se rassemblèrent à la Saqifat, le lieu de réunion des Banoû Sâidat, pour designer le successeur du Prophète. Oumar Ibn Al-Khattâb s'adressa à Abû'Ubaydah: "Tends la main et je te ferai mon serment d'allégeance car j'ai entendu le Prophète (saw) dire : " Chaque oummaî a un “amine" (gardien) et tu es l’amine de cette oummat. ". La réponse de Abu Ubaydah fut la suivante " Je ne veux pas mettre ma personne en avant en présence d'un homme à qui le Prophète (saw) a demandé de nous diriger dans la prière, et qui la mena à bien ... ", déclara t-il. Ainsi, Abu Ubaydah prêta le serment de fidélité à Abou Bakr as-Siddiq. Il fut un étroit conseiller de celui-ci et un défenseur du bien et de la Vérité. Abû 'Ubaydah apporta aussi son soutien au Khalife Oumar Ibn Al-Khattâb. Il lui obéit en toutes occasions sauf une. L'incident se produisit lorsqu'il était en Syrie menant l'armée musulmane de victoire en victoire jusqu'à ce que la région entière fut sous contrôle musulman. Une peste frappa alors la population syrienne comme jamais auparavant. L'épidémie fut dévastatrice. Oumar dépêcha un messager à Abû ' Ubaydah avec une lettre disant : " J'ai besoin de toi de toute urgence. Si ma lettre te parvient,* tu dois revenir ici au plus vite. " Lorsqu'il reçut cette lettre il dit : “ Je sais pourquoi l’Amir des Croyants a besoin de moi. Il veut la survie de quelqu’un qui, cependant, n'est pas étemel. "Aussi répondit-il à Oumar : ' Je sais que tu as besoin de moi. Mais j'appartiens à une armée de musulmans et je n'ai nulle envie de fuir ce qui les afflige. Je ne veux pas me séparer d’eux jusqu’à ce que la volonté d'Allàh soit faite. Libère-moi de ton commandement et permets-moi de rester id. " Lorsque Oumar lut la lettre, ses yeux s'emplirent de larmes. Les gens lui demandèrent : " Ô Amir des croyants, Abû 'Ubaydah est-il mort ? - Non mais la mort est proche ", a-t-il répondu. L'intuition de Oumar était juste. Peu après, l'épidémie frappa Abû 'Ubaydah. Peu avant sa mort, il s'adressa à son armée : "Je vous donne quelques conseils qui vous aideront à toujours être sur la voie de la rectitude. Priez. Jeûnez le mois de Ramadan. Donnez la Sadaqat . Accomplissez le Hadj et la Oumrat Restez unis et soutenez-vous les uns les autres. Soyez sincères avec vos commandants et ne leur cachez rien. Ne laissez pas le monde vous détruire. Même si les hommes pouvaient vivre mille ans, ils finiraient tous dans l’état où je suis maintenant Que la paix et la miséricorde de Dieu soient sur vous. " Puis, il ordonna à Mouâz Ibn Djabal : " ô Mouâz, dirige la prière." Il s'éteignit alors. Mouâz dit : " ô gens, vous êtes frappés par la mort d'une personne. Par Allah, je ne sais si j'ai déjà rencontré un homme aussi sincère, aussi droit, qui se gardait de tout mal. Demandez à Dieu de verser Sa miséricorde sur lui et Dieu sera miséricordieux avec vous. " Abu 'Ubaydah ibn Al-Jarrâh, est l'un des 10 compagnons du Prophète qui ont été annoncé dans le paradis étant encore vivant. Abou-amirat San oma26 @ hotjnail.co . §KW% Sourate Al-Muddàththir (Le Drapé) Nom Le nom de cette sourate provient du mot al-muddaththir ("le drapé") dans le premier verset. Ce nom ne désigne pas pour autant le thème de la Sourate. Période de révélation Les sept premiers versets de cette sourate appartiennent à la première époque mecquoise. Mais d'après quelques traditions qui furent relatées dans les recueils d'AI-Bukhârî, Mus-lim, Thirmidi, Musnad Ahmad..etc, d'après notre maître Jâbir Ibn 'Abdillâh, ces versets sont parmi les premiers versets du Coran à être révélés au Prophète (saw). Mais la communauté musulmane est presque unanime sur le fait que la première révélation reçue par le Prophète (saw) consistait dans les cinq premiers versets de la sourate (96). L'imam Az-Zuhrî rapporta: "La révélation au Saint Prophète s'arrêta pendant quelques temps, et le Prophète dit : "Un jour, alors que je marchais, j'entendis soudainement un appel du Ciel. Je levai ma tête et vis le même Ange qui m'avait rendu visite à la Grotte de Hirâ', assis sur un trône entre le ciel et la terre. Ceci BIIM : LA RECONCILIATION ENTRE MUSULMANS nM^434BR]fc^>^::39w^l£%&^*^>!HlBtti3tMflMKtiRfëMK&8tiflD9!»<$£^SMKkHiMiRMPl&jâjro?:<>j(1-' -ù-^ . . ?-' «-^^ÀsiilESMfitiÇftSi,*- Un élément important et primordial Le musulman est le frère du musulman, les musulmans doivent être comme les doigts d'une seule main, comme l'édifice scellé et comme les membres d'un seul corps. Si un membre souffre, tous les autres membres lui doivent solidarité et soutien. Les musulmans, quelles que soient leurs tendances, leurs doctrines, leurs races ou leurs cultures, doivent veiller à l'union, l'entente entre eux et l'entraide. Le respect des opinions et des convictions des autres est la règle d'or en Islam. Les musulmans doivent ainsi travailler en commun et être solidaires dans un esprit d'amour et de fraternité, ceci, pour le bien de la communauté et de l'humanité. Même la parole mensongère est licite pour réconcilier deux personnes. Allah nous dit dans le Coran : « ...Dis à Mes serviteurs d'exprimer les meilleurs paroles et sema la terreur dans mon cœur, et arrivant à la maison à toute vitesse, je dis : "Drapez-moi, drapez-moi". Ainsi, les gens de la maison me drapèrent d'une couverture (ou un manteau). A ce moment, Allah envoya la révélation : "Yâ ayyuha-l-mud-daththiru" (ô toi qui est drapé)... A partir de ce moment, la révélation s'intensifia et ne cessa plus." Le reste de la sourate (versets 8 à 56) fut révélé à la première saison du Hadj (pèlerinage), après que la prédication de l'Islam eut commencé publiquement à la Mecque. Cela a bien été décrit par Ibn Hishâm que nous citerons plus loin. Thème Comme cela a été expliqué précédemment, la première révélation au Saint Prophète (saw) consistait en les cinq premiers versets de sourate 96, dans laquelle il est dit : "Lis, au nom de ton Seigneur, qui a créé : créé l'homme d'une adhérence. Lis, et ton Seigneur est le Plus Généreux, Il est Celui Qui a enseigné par la plume, Il a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas." Après cette interruption, quand la révélation reprit, dans les sept premiers versets de la sourate, il lui est ordonné de se d’être plus doux car le Diable sème la discorde parmi eux. Le Diable est certes, pour l'Homme un ennemi déclaré. » S : 17, V : 53. « Les Croyants ne sont que des frères. Etablissez donc la concorde (la réconciliation) entre vos frères » S : 49, V : 10. « Il n'y a rien de bon dans beaucoup de leurs conversations secrètes sauf s'il s'agit d'ordonner une aumône ou une action de bien ou une réconciliation entre les gens. Celui qui fait cela à la recherche de la satisfaction de Dieu, Nous lui apporterons un récompense immense. » S : 4, V : 114 . Abû Hurayrat rapporte que le prophète (paix et salut sur lui) dit : « Les portes du Paradis s’ouvrent chaque lundi et jeudi », Mu'ammar dit : les actions de chacun sont exposées chaque lundi et jeudi et Allah pardonne à tous ceux qui n'associent à Dieu aucun idole, sauf aux deux personnes qui EIHaQMéitéAMmam * lever et d'avertir les gens des conséquences de leurs façons de vivre, ainsi que de proclamer la Magnificence de Dieu dans ce monde ou d'autres sont glorifiés sans droit. Avec cela, il lui est donné cet enseignement : l'Exigence de la Mission Unique que tu dois accomplir maintenant, est que ta vie soit pure à tout égard, et que tu fasses ton devoir de réforme de ton peuple sincèrement sans chercher un seul bien terrestre. Puis, dans la dernière phrase, il est exhorté d'endurer patiemment, pour son Seigneur, toutes les difficultés et les peines auxquelles il aura à faire face durant l'accomplissement de sa Mission. En conclusion, il a été explicitement affirmé qu'Allâh n'a besoin de la foi de quiconque et encore moins de concéder quoique ce soit pour obtenir cette foi. Le Coran est un avertissement présenté aux gens ouvertement, l'accepte qui voudra. Allah a un droit sur les gens, qu'ils craignent Sa désobéissance, et Lui seul a le pouvoir de pardonner à celui qui adopte la piété et observe Dieu, même s'il a par le passé commis des actes de désobéissance. Elhadj Imam Méité Al-lmam ont une rancune entre elles, Allah dit à leur propos à Ses anges : « laissez les jusqu'à ce qu'ils se réconcilient » Dans un Hadiss rapporté par Mouslim, le Prophète (paix et salut sur lui) dit : « Satan a désespéré d'être adoré par les orants (al-muçalloûn) dans la péninsule arabique mais il n'a pas désespéré de semer la discorde, la zizanie et les conflits entre eux.» Anas Ibn Mâlik (qu'Allâh l'agrée) rapporte que l'Envoyé de Dieu (Paix et Salut sur lui) a dit : « Ne vous détestez pas, ne vous enviez pas les uns les autres et ne fuyez pas les uns les autres et soyez des serviteurs de Dieu, frères. Il n’est pas permis à un musulman de fuir son frère (coreligionnaire) au-delà de trois jours ». La réconciliation est donc une recommandation divine et indispensable pour chacun. Abou-amirat Sanoma26&hotmaiLcom Grégorien ■■■■■ A HEURES DE PRIÈReA ^IA F Rendez-vous 1 Mercredi Jeudi | 28 MAI |~29 MAI Araba lamissa 22 DJOUMADALOULA 23 DJOUMADALOULA SOUBH : 5 h S||aAVECTOUREMASSAM^^ Vendredi 30 W\T“ Oiouma 24DJOUMADALOCLA ZOUHR : -13h OO 95.7™ ^««121 h 10 à 21 h 40 Mardi 17 h à 17 h 45 1 Samedi 31 MAI " Sibirt 25 DJOUMADALOULA ASR : 16h OO ATOI MASOEUR,... : . Dimanche lundi Mardi 1* JUIN 2 JUIN _ ‘3 JUIN Kart Tenin Tarata 26 DJOUMADALOULA 27 DJOUMADALOULA 28^DJOUMADALOULy MAGHRIB ICHA : 18h : 19h 30 15 PILIERS DE LÏSLAM : marche vers AUj^i Mercredi 20 h 40 à 21 h 40 I ' i | Islam Info N* 135 du Mercredi 28 Mai au Mardi 3 Juin 2008 __ Du Araba 22 au Tarata 28DJOUMADALOULA 1429^ SPIRITUALITE 7 SOURATE DE LA SEMAINE: sawatou-t-tahrim (n 66) L'interdiction Abou Ismaelj - C'est la 66^ sourate du Coran. Mais elle est la 107e dans l'ordre chronologique. Elle comprend 12 ver- sets révélés à Médine. Son titre, l'interdiction est tiré du premier verset. Concernant les circonstances de ; la révélation, nous les examinerons par rapport à deux versets. Les versets 1 et 4. i Le Verset 1 : Il se rapporte à un petit incident de la vie du Prophète (SAW). Il aimait le miel et une de ses épouses en recevait de chez un parent. Certaines autres de ses épouses se mirent un jour d'accord pour dire au Prophète (SAW) que cela sentait mauvais. Entendant la même remarque de plusieurs bouches, et ignorant le petit complot, il (S.AW) jura de ne plus jamais goûter de miel. Et la suite. Le verset 5 : Ibn Abbâs, cité par Abou Mansôur, a dit : « Une fois, Hafsa trouva le Messager de Dieu (SAW) avec Mariya, la mère d'Ibrahim (son fils), et ce durant le jour de Aïcha. Elle lui (SAW) dit : « Je l'en informerai ». -Elle, Mariya, répliqua le Prophète (SAW) m'est désormais interdite. « Fasa informa quand même Aïcha. Mais entre -temps, Dieu informa aussi son Messager (SAW) de ce que Hafsa a fait. Le prophète (SAW) dira à Hafsa une partie de ses propos. Et elle de s'étonner : « Mais qui t'en a fait part ». — L'omniscient, le parfaitement informé me l'a communiqué, dit le Prophète (S.A. W). Et le Messager de Dieu (S.AW) de quitter, après cela, ses épouses pendant un mois. Dieu, le très Haut, révéla alors le quatrième verset. TRANSCRIPTION DES VERSETS 5 à 7 TRADUCTION DES VERSETS 5à7 Les devoirs de la femme en islam (fin) III - l'éducation spirituelle Transcription : V5 : A-sa rabbouhou ine tallaqakounna ane Youbdilahou azwâjane Khayrane-m'minkounna Mouslimâtine mouminâtine qânitâtine tâ-ibatine àbidâtine sâ-ihatine thayyi-bâtine wa abkarâ V6 : yâ-ayyouhâl-!-ladhîna amanoû qoû anfou-. . sakoum wa ahlîkoum nàrane waqoudouha nâ-sou wal hijâratou Alayha malâ-ikâtou ghilazoun chidâ-doun l-là ya-açoûna-allaha Ma amarahoum wa yaf-aloûna mâ youmaroûn V7 : Yâ-ayyouhâ-l-ladhîna Kafaroû là ta-atadhi-roûl yawma, innamâ Toujzawna mâ kountoum : Ta-amaloûn Traduction : V5 : Il se peut qu'il divorce d'avec vous, son Seigneur vous remplace pour lui par les épouses meilleures que vous, soumises à Dieu, croyantes, dévouées, repentantes, adoratrices, cheminantes, ayant connu mari et même vierges. V6 : Ô, les croyants, gardez-vous et aussi vos familles, d'un feu dont le combustible sera des gens et des pierres, sur quoi veillent de rudes anges, durs, ne désobéissait pas à Dieu en ce qu'il leur commande, et faisant ce qu'on leur commande. V7 : ô, les mécréants, Ne vous excusez pas aujourd'hui. Oui, vous serez payés de ce que vous oeuvriez. Rien d'autre. (A suivre) A. Ismaë i) Apprendre à l’enfant les principes de la foi islamique dès son jeune âge afin qu'il grandisse dans une foi pure, un comportement exemplaire ; qu'il soit sincère envers Dieu (swt) et son prochain et qu'il aime le bien et abhorre le mal. ii) La mère doit préparer ses enfants à la pratique des actes d'adoration comme la prière, le jeûne, la zakat et le pèlerinage. Dieu, le Très Haut, dit « Et commande la prière à ta famille, et fais-la avec persévérance [...] » Coran 20/132. iii) Eduquer les enfants dans la morale islamique fait aussi partie des devoirs de la femme. A cet égard, elle doit toujours mettre en avant, devant ses enfants, la valeur des vertus et le méfait des mauvais penchants. Le Prophète a dit : » [...] la femme est une bergère dans la demeure de son mari et elle sera respon- sable de son troupeau [...] » Conclusion : En étudiant les droits susmentionnés qui attestent l'égalité entre les deux sexes , il est montré que les disparités qui subsistent sont dues aux natures respectives de l'homme et de la femme, elles-mêmes liées aux fonctions que Dieu a assignées à chacun d'eux. A la lumière de ce qui précède, l'on ajoutera enfin que l'Islam est sans nul doute la seule conception qui pourrait mettre fin aux tendances néfastes des sociétés contemporaines qui visent à réduire la femme à être un simple objet de convoitise pour l’homme. L'Islam montre que la femme a les mêmes aptitudes que l'homme en matière de pratique religieuse et d'accomplissement des obligations légales. Fatlma B. La maladie du Coeur Les causes et symptômes QUESTIONS • REPONSES DE LA SEMAINE LE SAVIEZ-VOUS? Q1 : Un fidèle musulman fait ses ablutions pour aller à la mosquée. Peut-il saluer de la main, en chemin un non-musulman ? RI : Il n'y a aucun problème à saluer un non musulman quand on est en état d'ablution. Le problème se pose plutôt au niveau des femmes. Dans certaines écoles juridiques, toucher une femme, pour un homme en ablution, cela annule cette ablution. Q2 : Est-il possible pour un musulman d'assister à une veillée funèbre d'un non-musulman ? R2 : Le musulman peut aller présenter ses condoléances à la famille éplorée d'un non-musulman décédé et aider cette famille du mieux qu'il peut. Mais, il ne doit pas participer à la prière lors d'une veillée si ces prières ne sont pas islamiques. Q3 : On remarque souvent, lors de levées de corps l'exposition du défunt dans un cercueil et les gens défilent pour « le saluer ». Qu'en dit l'islam ? R3. Cela n est pas islamique. Seuls les parents, enfants et femme du défunt peuvent le voir en intimité. Une fois que le corps est dans le cercueil, on n'a pas à l'exposer et laisser les gens venir le regarder. Abou Ismaël Comment se comporter quand on va uriner ? Lorsqu'on va uriner, il faut : Prendre soin d'aller avec de l'eau -Mettre la bouilloire ou le récipient contenant l'eau assez loin ou hors de portée des jets d'urines afin d'éviter de la souiller avec des jets et éclaboussures d'urine. - Bien remonter le pantalon ; - S'accroupir et non s’arrêter pour uriner, - Quand vous avez fini, prenez le temps de « forcer » encore l'urine à sortir car il en reste souvent qui peut sortir quand on se relève. - Bien se nettoyer à l'eau. - Si on n'a pas d'eau, prendre un nombre de caillou impair et s'essuyer avec cela jusqu’à ce qu'on constate qu'un caillou n'est plus mouillé. - Après cela, vous pouvez aller refaire votre ablution. A.lsmaël GLOSSAIRE LE MOT « Takbir-al-ihram » Ce terme est composé de deux mots en apport d'annexion ; « takbir » qui désigne le fait de dire « Allahou Akbar » et « Ihram » qui veut dire « sacralisation ». Le « Takbir al-lhram » est donc le premier « Allahou Akbar » qui introduit la prière. Il est essentiel, voire obligatoire. A.I Le cœur a des caractéristiques qui présentent des similitudes avec le corps. Il a besoin de garder ses forces par la foi et les différentes adorations , et d'éliminer toute substance susceptible de le rendre malade quand elle le touche . Aussi, faut-il qu'il renforce son immunité contre toute maladie grave en se détournant de tout péché et toute désobéissance à Allah.. La maladie est ici un état anormal du cœur qui n'arrive plus à discerner sainement la lumière de la vérité . L'œil du cœur dans ce cas ne perçoit plus l'image complète et parfaite de la vérité. Le désir de celle-ci s'affaiblit dans le cœur à tel point qu'il la répugne même. À ce stade, le cœur est paralysé de toute volonté active. Plus grave, le cœur ne répondant plus à l'appel divin (Zikr) , perd le sens de la vérité et agit par conséquent dans le sens du mirage illustré dans le verset suivant : « Quant à ceux qui ont mécru, leurs actions sont comme un mirage dans une plaine désertique que l'assoiffé prend pour de l'eau. Puis quand il y arrive, il ne trouve rien et trouve auprès de lui Allah qui le rétribue entièrement (pour sa mécréance), car Allah est prompt à compter. » S : 24 - V : 39 Quand le coeur est malade, la raison devient fragile, assaillie à la moindre occasion, par le doute et les plaisirs. Au contraire, le cœur sain maîtrise les sens au moment des tentations par la force qu'Allah a mise en lui . C'est pour cela que, dès que le croyant devient conscient de la maladie de son cœur, il faut qu'il le secoure immédiatement avant qu'il ne meurt et ne durcisse. Les maladies du cœur peuvent être ramenées à deux sortes : La première est ressentie dès qu'elle touche le cœur comme la haine, la jalousie, l'orgueil et l'amour de l'éphémère . Ce type de maladies est guéri dès que l'on coupe tout lien avec leurs causes. La deuxième n'est pas souvent ressentie, ce qui lui donne un caractère plus dévastateur dans le sens où l'on persiste dans le mensonge tout en croyant qu'on est dans la vérité. Elle est du type de l'ignorance et du doute . Ce type de maladies ne peut être guéri que par la foi, mais faut-il encore acquérir la science qui illumine le chemin. S. Abou-amlrat Sanoma26 & hotmail, com LA DOUA DE LA SEMAINE Lorsque le fidèle musulman vient faire sa pirère, après le takbir el-ihram (le premier takbir d'introduction), il peut réciter l'invocation suivante : « ^ub-hânakal-lahomma, wa bihamdika wa tabâ-ghayrouk^^ Wa ^ jaddouka wa là îlaha Traduction Gloire à Toi, Seigneur, Louange à Toi, BenT^.. Ton Nom, Exaltée soit Ta grandeur, il n'y a d'autre divinité que Toi. LES AHADITHS DE LA SEMAINE < I p Prophète (SAW) dit : - « Les justes seront auprès de Dieu sur des trônes de lumière. Ce sont les personnes équitables dans les jugements qu'ils rendent, qui sont impartiaux dans leurs familles et envers ceux qui dépendent d'eux ». (Moslim) -Dieu s'est porté garant de rabaisser tout ce qui a «Toison apogée/ « (Boifchari) de Dieu, le ^jf oreuve de modestie, par amour ■‘•Ave en rang ». (Moslim) ------------------------------— ______ AJsmael l amour oue nU 7dtm Z^O N° 135 du Merc^ 28 hte au Mari 3^ 2008 Du Araba 22 auJarata 28DJOU^^ 1429 5 VIE DE LA COMMUNAUTE ŒO Renouvellement des structures de FAMSCI Adjamé a fait sa toillette L'Association des Musulmans Sunnites de Côte d'Ivoire continue la redynamisation de ses structures de bases. La commune d'Ad-Jamé a maintenant ses nouveaux responsables. Un pas de plus est franchi. L'AMSCI continue sa mue avec beaucoup de réussite. Après Bingerville, Dabou, Yopougon, Duekoué tout récemment, pour ne citer que celles là, c’était le tour d'Adjamé de recevoir le Raïs Moussa Fadiga Farouk et ses collaborateurs pour l'investiture des différentes structures et leurs nouveaux responsables. En effet, le dimanche 18 mai restera une date mémorable pour Misba-houdeen Akinola, l'imam Kassim Kassambara, Hassane Guindo et Coulibaly Awa choisis respectivement pour diriger le Conseil Général, le Conseil des Imams Sunnites (CODIS), la jeunesse de l'AMSCI et la cellule féminine. Les membres et sympathisants de cette association sont sortis nombreux malgré le soleil pour répondre à l'appel de leurs responsables. Les bâches y iSVlERA GOÇF Un homme de l'au-delà L'Organisation de l'Etat Mondial des Emigrés Arabes (OREMEA) a procédé à la dédicace de l'ouvrage « Un homme de l'au-delà » écrit par son secrétaire général le Docteur Samir Ali Muslimani. Reportée à cause de la pluie, c’est finalement le vendredi 16 mai 2008 que la cérémonie de dédicace de l'œuvre du Docteur Samir Ali Muslimani a pu se tenir à la mosquée de la Riviéra Golf. Comme l'indique le titre, ce chef d'œuvre de 220 pages fait apprécier la vie de l'au-delà. Pendant la présentation de l'ouvrage, l'auteur a fait comprendre que l'essentiel pour les hommes sur terre, c'est de préparer l'après mort. Pour cela, a-t-il dit, il faut savoir qu'il existe une volonté extérieure absolue qui se trouve au-dessus de la volonté humaine et qui gouverne. Les fidèles du monde doivent mettre fin aux conflits universels d'intérêt pour s'affirmer résolument dans la voie de Dieu qui est la paix, ^S^3WSE 06 ^ p01^ p®^ ^ w mosquée lwt les élèves militaires auront bientôt leur mosquée L'école Militaire Préparatoire technique (EMPT) de Bingerville a connu une ambiance particulière dans la matinée du mercredi 21 mai 2008. En effet, ce jour-là, en présence des autorités miitaires et élèves de cette école, le président de la Ligue Islamique des Prédcateurs en Côte d'lvoire(UPCI), l'imam Coulibaly Aboubacar a procédé à la pose de la première pierre de la mosquée de cet établissement En présence des prevues pour la circonstance se sont très tôt avérées peu pour recevoir la foule nombreuse. Comme il a l'habitude de le faire partout où il est déjà passé, le Raïs a donné les raisons de ce vaste mouvement Selon lui, il s'agit d'apporter un nouveau souffle à l'AMSCI afin de lui permettre de faire face aux nouveaux défis tout en restant fidèle à elle même, c'est à dire à ces principes. Le Raïs veut avec la participation de tous les membres de cette association donner toute la place qu'il faut à la pratique saine de l'islam en Côte d'Ivoire et dans la sous région. Cest pourquoi, dans son intervention, il a demandé à tous les amsciStes de se mobiliser en participant à toutes les activités de leur association commune pour qu'elle atteigne ses objectifs. Il a prodigué également de sages conseils aux nouveaux responsables des structures d'Adjamé non sans les inviter à agir selon les lois islamiques. Cest pourquoi, ils ont reçu des Corans qui devront servir de guide. La tête de l'exécutif de l'Amsci a souhaité une franche collaboration entre son association et CEREMONIE DE DEDICACE D'UN OUVRAGE l'amour, la piété etc. Un homme de l'au-delà est en fait un livre d'éveil de conscience. S'appuyant sur un style romanesque, les versets coraniques, les réalités scientifiques et les faits quotidiens des hommes, Samir Muslimani s'attèle à prouver au lecteur l'existence de la vie élèves et des invités qui ont effectué le déplacement, les autorités miitaires ont exprimé toute leur joie et leur reconnaissance envers la UPCI en particulier et envers toute ta communauté musdmane en général. Après TEMPT, le cortège de la Upci à mis le cap sur Gbagba, un quartier populaire de Bingerville pour une autre cérémonie du genre. L'imam Konaté Orissa au nom de la communauté musulmane de ce quartier a remercié la UPCI pour toutes les actions qu'elle entreprend pour le toutes les autres associations islamiques d'Adjamé pour l'avancée de l'islam. Le nouveau président du Conseil Général d'Adjamé Misba-houdeen Akinola et les autres nouveaux ont promis au Raïs de tout mettre en œuvre pour mériter la confiance placée en eux. Ils ont souligné qu'ils ne pourront bien conduire leur mission sans l'adhésion de tous les membres. Ainsi donc, ils ont souhaité une franche collaboration de tous. Les différentes interventions qui ont suivi ont fait l'état des lieux de l'AM-SCI à Adjamé. Des hommages ont été rendus à l'honneur des pionniers de ce mouvement qui n'ont pas eu souvent la tâche aisée. Les autorité coutumières de la commune ont félicité et remercié les musulmans pour la cohabitation pacifique. Les autorités politiques et administratives ont, eux aussi, abondé dans ce sens avant de rassurer les responsables de cette association islamique de tout leur soutien. Il s'agit en particulier du Parrain de la cérémonie M. Traoré Khalilou le premier Adjoint au maire d'Adjamé et de l'honorable Mamy Diomandé, le député de cette circonscription.La cérémonie s'est achevée par une bénédiction. Haroun B après la mort à laquelle le fidèle doit toujours penser. Il aide donc le lecteur à comprendre le lien qui existe entre ces « deux vies ». Cette cérémonie s'est déroulée en présence de M. Fayez Soudan, président de l'OREMEA et parrain de la manifestation, Dr Jahid Jaber, le représentant des intellectuels des émigrés arabes et de Bakir Taher, Ambassadeur de l'Egypte en Côte d’Ivoire. Les deux premiers sont intervenus au cours de la cérémonie pour apprécier « un homme de l'au-delà » à sa juste valeur et encourager l'auteur pour sa contribution à aider l'islam à atteindre sa plénitude. Avant eux, l'Imam Traoré Mamadou de la Riviéra Golf à remercier les organisateurs pour le choix de sa mosquée pour abriter cette cérémonie et a fait des bénédictions pour l’auteur. Ce livre est disponible pour l'instant à la radio Al Bayane et à la mosquée de la Riviéra Golf au prix de 5.000 fcfa. Haroun B rayonnement de l'islam en Côte d'Ivoire et plus particulièrement à Bingerville. Visiblement heureuse, cette communauté a rendu gloire à Allah pour œt événement, car elle l'attendait depuis longtemps. Rappelons que ces poses de premières pierres s'inscrivent dans le cadre d'un programme de construction de lieux de cuites initié par la UPCI qui bénéficie de l'aide de personnes dévouées pour la cause d'Allah. Après Port-Bouët et Dabou, c'est toute la communauté musrJmane de Bingervile qu poussera un ouf de soulagement avec la réalisation prochaine de ses édifices. Ornas Atoutacar r AGHIEN : LECTURE DU SAINT CORAN Les Marques rendent gloire à Allah Dans la matinée du samedi 17 mai 2008, les élèves musulmans de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA) réunis au sein de la Communauté des Elèves Musulmans de l’ENA(CEMENA) ont organisé une lecture du Saint Coran dans la mosquée d'Aghien. Venus nombreux pour la circonstance, le président Soumbounou Alioune et ses camarades, à travers cette lecture, ont voulu manifester leur reconnaissance à ALLAH le Tout Puissant qui leur a permis d'être comptés aujourd'hui parmis les élèves de cette prestigieuse école. Les futurs administrateurs ont également saisi cette occasion pour prier le Tout Puissant afin Qu'il veille sur eux pendant et après leur formation pour qu'ils aient une carrière durable et favorable à la ummah en particulier, et à toute la Côte d'Ivoire dans son ensemble. Pour parfaire AfiTTH. FORMATION':': JOURhÉE DE PRISSE ET DE BB^ICTIONÈ POUR LES ÉTUDIANTS SJ CLASSES D'EXAMBI Une journée chargée de spiritualité et d’imploration La section AEEMCI Agitel formation leur faveur au cours de cette année a organisé une journée de prière à I attention des étudiants en classes d'examen le dimanche 18 mai 2008 au campus dudit établissement sis à la Riviéra palmeraie à Cocody. Les Aeemcistes dAgitel formation préparent les examens de fin dan-née sur tous les plans. Pendant plus de neuf mois, ils ont travaillé pour pouvoir affronter les épreuves des examens. "Mais étant donné que nous sommes des musulmans croyants, nous devons nous soumettre à Dieu quel que soit le résultat obtenu", ont dit la plupart des étudiants interrogés. Cest pourquoi, cette journée de prière et de bénédiction a tout son sens. En outre, cette préparation spirituelle des examens permet aux étudiants Aeemcistes de demander pardon à Dieu pour l'expiation de leurs pêchés, ils ont également demandé au Seigneur le a de meilleurs résiliais aux examens. Pour cela, la lecture complète du saint Coran a été faite par les élèves afiz du Cheick B* dAnyama. Ensuite, ce fut (Immolation dun bélier en guise de reconnaissance des bienfaits de Dieu en Les Murs administrateurs ont saisi cette occasion pour prier le Tout Puissant AUab Cette cérémonie de lecture, un mouton à été immolé et un cocktail à été offert aux invités à la fin de ladite cérémonie. C’est ici le lieu de saluer cette action de la CEMENA (Communauté des élèves musulmans de l'ENA) et rappeler que quel que soit son statut ou ses occupations, le musulman doit toujours avoir recours au Créateur (ALLAH) et à lui seul. Camara Aboubacar parsemée dépreuves. Notons que cette cérémonie était placée sous l'autorité spirituelle de l'imam Koné Bakary du campus de ladite école. Pour sa part, il a prodgué de sages conseils à tous les Aeemcistes en classe dexamens en les exhortant à l'humilité et au travai dans la piété. Cette cérémonie a été suivie de celle de rassemblée générale du bureau sortant du président Guiti Cheick Hamed. Il ressort que le bien a été positif dans l'ensemble malgré quelques problèmes de mobiisation. Donc, c'est in défi que doit relever le nouveau bureau entrant S'agissant du bilan financier, le président Guiti part pour laisser une somme de 150600frs CFA au nouveau bueau pour son fonctionnement Cest en présence de l'amir national de l'AEEMCI Camara Amadou que l'étudiant Gbané Adouiaye a été porté à la tête de la section AEEMCI Agitel Formation les deux oomrrr -saires aux comptes sont Koné trahira et Syta Brahma. Oeat avec tes bénéficiions du saint Coran que cette jounée a pris fin. Fané Nteow 6 Islamjnfo N° 135 du Mercredi 28 Mai au Mardi 3 Juin 2008 Du Araba 22 au Tarata 28 DJOUMADAL OULA 1429 FOCUS INTERVIEW EL HAN BAKARY KONATÉ, IMAM DE LA GRANDE MOSQUÉE DE DJAMOUROU À BOUAKE ET TRADIPRATICIEN : “Je reçois les malades du SIDA et de la fièvre typhoïde...” El Hadj Bakary Konaté est l’Imam titulaire de la grande mosquée de Djamourou à Bouaké. A cette charge Importante, l'ancien élève des écoles coraniques de Bouaké ajoute une autre activité. Il est tradipraticien. Les vertus des plantes lui ont été enseignées par les anciens. De ce fait, Il a ouvert un centre de soins à Djamourou en 1977. Le lieu ne désemplit pas. Le prestige de l’imam Bakary Konaté a franchi les frontières ivoiriennes. Islam Info l'a rencontré. Comment êtes-vous arrivé à Bouaké ? Mes parents vivaient de l'agriculture dans là région de Korhogo, plus précisément à Kaleoua, un village de M'Bengue. Ils ont décidé un jour de choisir deux enfants parmi leur progéniture pour les faire entrer à l'école coranique. C'est ainsi qu'ils nous ont fait partir, l'un de mes frères et moi, à Bouaké où nous nous sommes consacrés à l'étude du Coran. Vos parents ont été bien inspirés en prenant cette décision. Dieu vous a donné des connaissances coraniques, ce qui vous vaut aujourd'hui d'être l'imam titulaire de la grande mosquée de Djamourou. En outre, vous êtes un tradipraticien dont la réputation va au-delà de Bouaké. Quelles sont les différentes étapes de votre itinéraire ? Oui. Nous nous sommes consacrés à l'étude du Coran à Djamourou. Voyez-vous ? L'imamat est un pouvoir que Dieu donne à des personnes choisies par lui-même. On n'acquiert pas l'imamat par la force, ni par la ruse, ni même parce qu'on est celui qui a le plus de connaissances. C'est Dieu qui détermine le destin de certaines personnes parmi les plus vertueuses, les plus humbles et les plus méritantes pour en faire des imams. Mais avant d'aller plus loin, parions de la construction de la mosquée de Djamourou. L'édification de cette mosquée symbolise la solidarité, l'entente et la fraternité entre une population aux Une journée de l'Imam de Djamourou En raison de la situation conflictuelle dans laquelle leur cité se trouvait plongée, les bouakéens s'étaient heurtés à la question cruciale des soins de santé. Les effectifs du corps médical avaient été considérablement réduits dans les hôpitaux et dispensaires de la ville rendue dangereuse par la guerre. Certes quelques cliniques privées restaient ouvertes. Sauf que les tarifs affichés n'étaient à la portée que de quelques personnes. Fort heureusement, les tradipraticiens de Bouaké ne demandaient, grâce à Dieu, qu'à soigner les gens. Or, il y a parmi ces tradipraticiens un Imam connu à Bouaké, celui de Djamourou, El Hadj Bakary Konaté. Il a ouvert un centre de soins depuis 1977 dans la capitale du centre. Et son prestige n'a cessé de grandir au fil des ans. On le connaît désormais aux Etats Unis, en France et en Angleterre. Son centre ne désemplit pas à Djamourou. Dès 7 heures du matin, les malades et leurs El Hadj Bakary Konaté: son action est d’une grande importance sociale et spirituelle à Bouaké. origines diverses. Ce sont des Ivoiriens, Burkinabé et Maliens qui se sont regroupés pour bâtir une mosquée. Une fois les travaux terminés, ils ont procédé au choix des imams en prenant un Malien, un Burkinabé et un Ivoirien. Le Malien s'est vu attribuer la responsabilité d'imam principal, ses adjoints étant le Burkinabé et l'Ivoirien. Mais Allah le Tout puissant, celui qui sait ce qu'il y a devant nous, derrière nous et entre les deux, a déterminé le destin de l'homme soumis au poids de l'âge, à la maladie et à une fin certaine. Ainsi, le Burkinabé est décédé le premier, suivi du Malien puis de l'Ivoirien. Le décret divin s'étant accompli, la Il est 7M0 du matin: déjà, les malades attendent El Hadj Konaté Bakary à sa clinique de Djamourou parents convergent vers le lieu. El Hadj Konaté commence sa journée par la prière de l'aube à la mosquée de Djamourou qu'il dirige. Son domicile au portail vert n'est pas loin de l'édifice reli- communauté musulmane de Djamourou en a pris acte. Elle s'est rassemblée une nouvelle fois pour choisir trois guides religieux. C'est dans ces conditions que les Ivoiriens m'ont choisi pour les représenter au sein du triumvirat. Cette fois, l'ensemble de la communauté m'a attribué la place des titulaires en fonction du système rotatif mis en place à l'unanimité. Mon premier adjoint est burkinabé, le deuxième étant malien. Nous formons une bonne équipe, à l'image de la communauté que nous incarnons. La sagesse de la communauté a prévaluà Djamourou. Il n'y a eu ni palabre ni injure. C'est une communauté qui vit dans l'harmonie, dans la cohésion gieux. Ses parents, amis et autres visiteurs venus souvent de très loin s'y rendent pour le saluer. Très calme et patient, il reçoit chacun. A 8 heures, le voici parti en et l’entente. Ici, personne ne peut se lever pour dire qu'il va être imam et s'imposer à la population. Celle-ci a mis en place un système qu'elle contrôle avec l'aide de Dieu. - Parlons maintenant de vos activités de tradipraticien. Mes activités de tradipraticien trouvent leur source dans mes années d'études coraniques. Chercher à connaître l'être humain, à utiliser les plantes, les arbres, les écorces, les racines, les herbes et leurs vertus pour soigner les gens qui souffrent, tout cela provient de l'école coranique. A mon âge, j'aurais pu aller me promener ou jouer au football. Or,' ce qui m'intéressait, c'était de me rendre utile aux adultes, aux personnes âgées, aux sages. Aussi, je me mettais à leur disposition quand je n'allais pas à l'école. C'était l'après midi de mercredi, le jeudi et le vendredi. Je les observais. Je faisais leurs courses et quand ils avaient des choses à écrire, je le faisais pour eux, de façon à ne pas en attendre une récompense. Je tenais cela de mes parents qui m'avaient inculqué le respect des personnes âgées. Cependant, ceux que j'aidais de la sorte dans le souci de bien utiliser mon temps m'avaient adopté. Ce sont eux qui spontanément m'ont appris qùelques secrets. Certains jours, ils m'invitaient à m'asseoir pour bien les écouter. Et ils me disaient : « si tu as mal à la tête, fais ceci. Si tu as des douleurs au ventre, fais cela. SI tu as des vertiges, si tu as mal au dos ou à la poitrine... » Ainsi direction de sa clinique. Il roule en 4x4 qu'il pilote lui-même, toujours accompagné par quelques proches. IL possède trois automobiles au nombre desquelles un véhicule bâché destiné à la récolte des plantes, racines et écorces, souvent loin de Bouaké. On lui attribue d'être propriétaire de maisons et autres investissements. Mais, s'il vous arrive de lui poser ce genre de question, il vous répond avec le sourire. Le Coran ne nous enseigne-t-il pas : “ Allah dispense avec largesse ou restreint ses dons à qui il veut parmi ses serviteurs. Et toute dépense que vous faites (dans le bien) Il la remplace et c'est Lui le Meilleur des donateurs ”, El Hadj Konaté s'occupe de ses malades jusqu'au début de l'après-midi avant d'effectuer une courte pause ponctuée par la prière de 13 heures qu’il dirige lui-même à la grande mosquée de Djamourou. Il regagne son centre et reprend ses consultations. A16 heures, il est de nouveau à la mosquée pour la prière. Puis, c'est le retour à la clinique où il reprend de suite. J'ai pris des notes durant une longue période et j'ai commencé à expérimenter ce que ces bienfaiteurs m'avaient appris. De quoi souffrent généralement vos patients ? - Je reçois des gens qui se plaignent de migraines, de maux de tête et de fièvres. Les cas de fièvre typhoïde sont de plus en plus fréquents. Cette dernière maladie est particulièrement difficile à soigner. Il convient de réagir vite en faisant un canari avant que le mal ne se développe dans l'organisme. Car la fièvre typhoïde a des effets dévastateurs quand on ne le diagnostique pas à temps. Il est vrai que ce sont les Boua-kéens qui ont vite accès à moi. Puisque je vis parmi eux. Dieu l'a voulu ainsi. Mais j'ai des contacts téléphoniques avec de nombreuses personnes à travers la Côte d'Ivoire et à travers le monde. Des gens dont je suis le conseiller spirituel et qui ont recours à la médecine traditionnelle vivent aux Etats unis, en Angleterre, en France et dans toute l'Europe. Le développement des communications internationales facilite tellement les contacts et les échanges. Comment garder ces trésors que vous avez reçus des sages pour les générations à venir ? Hélas. En Afrique, on parle de bibliothèques qui brûlent.... Il y a deux sortes de guérisseurs. Certains ne sont pas allés à ses consultations, jusqu'à 18 h I 30. C'est l'heure de la première | prière du soir, suivie de l'office | de 19 h 15. 1 Comme on le voit, l'emploi du | temps de l'imam est très chargé. I Ses cellulaires sonnent par I intervalles réguliers. Certains jours, il est sollicité ici et là à travers Bouaké pour des cérémonies religieuses. Chaque famille l souhaite le voir à ses côtés en des circonstances tristes ou heureuses. Marié à 4 femmes, père de 20 enfants, El Hadj Bakary Konaté, âgé de 50 ans, on lui en donnerait beaucoup moins - est le neveu du prestigieux imam Anzoumana Konaté, ancien imam de la grande mosquée de Treichville, avenue 8 (paix à son âme) dont un portrait est accroché au mur de son salon. De El Hadj Madou Sy, Imam de la grande mosquée de Bouaké, El Hadj Bakary Konaté dit que celui-ci est un grand homme. Car, «il est resté humble malgré le fait d'être un grand homme», dit-l-il au sujet de celui avec qui il entretient «les relations d'un fils avec son père». YM IslamJn^O^^ du Mercredi 28 Mai au Mardi 3 Juin 2008 _ Du Arête 22 eu Tante 28DJ0UMADAL0ULA 1429_ 111 |R| T FOCUS INTERVIEW EL HADJ BAKARY KONATÉ l'école, qu'elle soit française ou coranique. Mais ils ont une bonne mémoire et retiennent les noms des plantes et les incantations qu'on leur enseigne. Cependant ils sont soumis à des risques. Puisqu'ils peuvent oublier ces incantations ou trésors qu'on leur a confiés du fait de l'âge ou d'un traumatisme. Nous avons quant à nous puisé aux deux sources, celle des guérisseurs qui ne sont pas allés à l'école et celle des lettrés. Nous avons tout écrit et mémorisé. Imam Konaté, vous recevez beaucoup de malades dans votre clinique de Djamourou. En quelle année l'avez-vous ouverte ? L'ouverture de mon établissement remonte à 1977. J'avais commencé à soigner les gens. Certains venaient se confier à moi, parlaient de leurs problèmes en souhaitant conjurer le mauvais sort. Les gens viennent me voir pour diverses raisons. Il y a ceux qui sont malades et ceux qui sont au chômage. Il y a aussi le cas de ceux qui vont passer un concours ou un examen. Je reçois des gens qui me disent qu'ils gagnent beaucoup d'argent alors qu'ils sont toujours au point de départ parce qu'ils ne peuvent pas faire des économies. Il .y a ceux qui expliquent qu'ils ne s'entendent avec personne, leur souhait étant de parvenir à avoir des relations harmonieuses avec les autres. D'autres veulent se marier, La grande mosquée de Djamourou que dirige l’imam El Hadj Konaté connaître un rayonnement au plan socio-économique. Parmi vos visiteurs, il y a un nombre impressionnant de jeunes. Quelle est la raison de leur présence chez vous 7 Le souci des jeunes aujourd’hui, c'est d'avoir un emploi pour les déscolarisés, de connaître le succès dans leurs études s'agissant des lycéens et étudiants. Viennent les apprentis chauffeurs qui souhaitent connaître un meilleur sort, et ceux qui veulent aller à l'aventure et qui demandent une protection spirituelle pour franchir les épreuves. La maladie du siècle, c'est le SIDA. Vous arrive-t-il de recevoir des gens atteints par ce mal ? Des sidéens sont venus chez moi. Je leur ai administré un traitement. Mais, je le répète, ce sont les médecins qui, à la suite d'exa- mens approfondis effectués par un laboratoire peuvent dire qu'un traitement est venu à bout du SIDA. En ce qui me concerne, deux de mes patients sont revenus à la suite d'analyses d'un laboratoire ayant suivi mon traitement, pour me dire qu'ils étaient définitivement guéris du SIDA. Ce que je voudrais souligner, c'est que Dieu a fait en sorte qu'à chaque maladie, corresponde un traitement, sauf une maladie, celle par laquelle la mort arrive. Aucun remède ne peut soigner la maladie venue pour emporter celui ou celle à qui Allah l'a destinée. Ainsi, le mal qui frappe mortellement peut être un simple mal de tête. Pour en revenir au SIDA, nous disposons d'un traitement. Nous avons soigné des gens. Nous leur avons dit d’aller revoir le médecin qui avait décelé le mal afin de lui demander de les soumettre à des examens. Et deux de ces malades traités par nous sont revenus pour annoncer avec le sourire qu'il n'y avait plus la moindre trace de SIDA dans leur corps. Pourriez-vous nous parler de El Hadj Madou Sy, Imam de la grande mosquée de Dou-gouba ? Mes relations avec l'imam Madou Sy sont celles qu'un fils entretient avec son père. C'est Madou Sy qui a enseigné celui qui à son tour nous a donné cette éducation qui a fait de nous ce que nous sommes devenus. Je ne le connais qu'en bien. C'est un grand homme. Il est resté humble malgré le fait d'être un grand homme. Il sait toujours détendre l'atmosphère en trouvant les mots appropriés pour apaiser les uns et les autres, pour créer une atmosphère propice à l'échange. C'est un homme de grande spiritualité et d'une extrême sagesse. Vous êtes un imam qui conduit lui-même sa voiture, qui a investi dans l'immobilier, m'a-t-on dit Al Hamoudou. Lillahi ! (Louange à Allah). C’est à Allah qu'il faut attribuer toutes les situations que nous vivons. A ce sujet, référons-nous au Coran qui nous enseigne ceci : « Allah dispense avec largesse ou restreint ses dons à qui il veut parmi ses serviteurs. Et toute dépense que vous faites (dans le bien). Il la remplace et c'est lui, le meilleur des donateurs ». Cela dit, les gens m'interpellent souvent : « Pourquoi tu ne prends pas un chauffeur ? » En réponse à cela, je dis que l'effort physique, par exemple conduire une voiture, a des vertus. C'est comme mar- cher. C'est Solliciter l'organisme. Et c'est bien pour l'entretien de l'organisme. L’être humain doit se méfier de l'immobilisme. Ça use l'organisme. Pour en revenir aux automobiles, grâce à Dieu, j'ai pu les acheter moi -même. Elles ne m'ont pas été offertes. J’ai débattu le prix avant de les acheter les unes après les autres.... Combien de véhicules avez-vous ? Je possède trois véhicules : une RAV4, une Mercedes et une camionnette bâchée. Quelle place occupe la production de médicaments dans vos activités ? J'ai des collaborateurs auxquels je demande de m'apporter les plantes dont j'ai besoin. Ce sont eux qui avec la camionnette bâchée parcourent les villages, la forêt et la savane, à la recherche de ce dont nous avons besoin. Quelques fois, ce sont mes élèves qui jouent ce rôle. Je peux demander aussi au malade d'aller chercher le médicament pour telle ou telle raison. Ainsi, vous avez une • medersa. De quels effectifs d'élèves disposez-vous dans votre établissement ? J'ai une école où sont inscrits deux cents enfants. Ce sont des enfants très jeunes. Cette école-là est hors de l'enceinte de la clinique. Cette dernière s'est bâtie autour d'une mosquée. En plus de cette école, il y a une médersa où les élèves sont plus âgés. x * Réalisée par Yacouba Mory L'élève etlessages EL Hadj Bakary Konaté est un authentique produit des écoles coraniques dont les bouakéens EL Hadj Bakary Konaté sont fiers. Il est l'imam de Djamourou. Cet homme de 50 ans, marié à 4 femmes, père de 20 enfants, à crée une école pour dispenser ses connaissances aux enfants de Bouaké. Mais, ce qui lui veut d'être connu aujourd'hui en cote d’ivoire et au delà des frontières de notre pays, c'est que EL Hadj Bakary Konaté est guérisseur Son succès est tel qu'il a ouvert une clinique à Djamourou. Ce tradipraticien est encore plus efficace à cause des invocations coraniques auxquelles s'ajoutent les hadiths, source de guérison (inch’allah). En nous recevant un matin dans sa maison de Djamourou, avant de nous conduire à sa clinique, l'imam guérisseur nous a expliqué comment étant élève de l'école coranique, il se mettait au service des personnes âgées dont il faisait les courses conformément à l'éducation qu'il a reçue de ses parents à Kaleoua (M'bengue) dans la région de Korhogo. Cette éducation paysanne selon laquelle l'enfant appartient à toute la communauté. L'enfant qu'était Bakary Konaté a bien fait d'agir ainsi, de se rentre utile à ses heures libres, car les sages lui ont enseigné, en guise de récompense, les secrets de l'Afrique profonde, l'Afrique de la savane, de la foret, des fleuves et des rivières ajoutés à ses connaissances coraniques avec lesquels il soigne aujourd'hui les malades désespérément atteints Ce qui réconforte, c'est que l'imam de Djamourou agit de manière à ce que ses connaissances puissent être transmises aux générations futures. KM ^^ O L’HISTOIRE DE LA GRANDE MOSQUÉE DE DOUGOUDA Racontée par El Hadj Tidiane Dramé, Imam de Dar Es-Salam. LA «RE DES "BRAS CROISÉS” H DES USAS ALLÉGÉS". ♦ EL HADJ TIDIANE DRAME, Imam de Dar Es-Salam: £-24 ENFANTS, U-114 PETITS ENFANTS ♦ LA MOSQUEE DE SOKOURA LES HÉRITIERS DE L’IMAM BAH BABALY A lire dans le prochain numéro d’Islam Info Du Âraba 22 au Tarata 28 DJOUMADAL OULA 1429 Islam Info ’• •■ r ~> * » ^^ * 5 .%} j ,A i a«> i...., '"‘ - r>f‘ «- 4- k, » *'4 N° 135 du Mercredi 28 Mai au Mardi 3 Juin 2008 ______________________ SOCIETE 20 imams ont reçu des diplômes Pendant quatre jours, des imams de Yopougon ont pris part à un séminaire organisé à leur intention au Centre Culturel Islamique Bilal ben Rabah sur l'initiative du Houstaz Koné Ousmane. Le séminaire de formation des imams qui a débuté le lundi 19 mai 2008 pour prendre fin le jeudi 22 mai dernier a été organisé selon M. Touré Abdoulaye, vice recteur de la mosquée Bilal et un des initiateurs de ce projet, pour ouvrir le champ de connaissance de chacun, faciliter la complémentarité et surtout resserrer de fraternité et de solidarité entre les imams. Pour certain, ce séminaire a été un moment de recyclage, pour d’autre, il a permis de savoir de nouvelles choses qui ne relève pas de leur spécialité. C'est dans ce sens d'ailleurs qu'il s'est’agit de complémentarité. Car, les thèmes développés par des formateurs, tous des docteurs en théologie, étaient riches les uns par rapport aux autres et spécifiques en leur genre. Ainsi, pour la première journée, le programme a proposé dans la matinée comme thème : « les conditions d’Imamat » et dans la soirée « la science des hadiths. Ces thèmes ont été animés respectivement par L'imam Ali Ouattara et Houstaz ■ F.O.F D.G.N. JOURNÉES DE CONCERTATIONS DES FEMMES DU êRAND NORD TRAORE MONIQUE (Présidente): "Dans la solidarité et la fraternité nous relèverons le défl du développement du grand Nord" Photo de famille des femmes de F.O.F.D.G.N. Pour le bien-être de la femme et pour l'épanouissement du grand Nord, La Fédération des Organisations Féminines pour le Développement du Grand Nord (EO.F.D.G.N) a organisé des journées de concertations du jeudi 15 au mardi 20 mai 2008 au centre de formation des ouvriers à Treichville à la Bourse du Travail autour du thème central : "les femmes du grand Nord pour le développement de leur*» régions et pour la reconstruction nationale : actions et stratégies". La F.O.F.D.GM a été créée au len- SEMINAIRE DE FORMATION DES IMAMS Touré Ousmane. Le mardi, l'Imam Koné Idriss Koudouss est intervenu sur « la zakat ». Le Docteur Koné Mohamed a suivi avec un enseignement sur « l'héritage ». Le troisième jour, il y a eu également deux thèmes qui sont : « la jurisprudence islamique » animé par le Dr Moussa Fadiga Farouk et « les tendances Islamiques » a été l'affaire d'Houstaz Ismaël Koné. « Les Techniques de sermon » et « la gestion de la mosquée » ont été animées l'imam koudouss et Houstaz Ousmane Koné. La première édition de ce projet de formation des imams a connu un franc succès selon les organisateurs, les formateurs et les séminaristes. En effet, selon l'imam Sanogo Abdul Sala de la mosquée de la Sogefia terminus du bus n°47 à demain de la crise ivoirienne, c'est-à-dire en 2003. Pendant plus de cinq ans, elle a travaillé dans l'ombre pour détecter tous les besoins des douze départements du grand Nord. Avec l'organisation de ces journées de concertations dénommées "gnongné yé", les femmes du grand Nord ont compris que le développement de leurs régions et départements ne réside que dans leurs mains. Et personne, à part elles, ne viendra travailler à leur place. C'est ce qui a été compris par la Présidente Traoré Monique et ses condisciples des douze départements du grand Nord. C’est pourquoi, pour mener à bien cette lourde tâche, elles ont jugé mieux de s'armer en se formant pour atteindre les Yopougon, un séminariste, « ce séminaire a été très très enrichissant Les formateurs ont tous été à la hauteur ». Il a souhaité que pour la prochaine édition qu'un accent particulier soit accordé à la pratique. La clôture de ce séminaire qui s'est tenu le samedi 24 mai 2008, a été sanctionnée par la remise de diplôme à tous les séminaristes. A cette occasion, l'initiateur du projet Houstaz Ousmane Koné a adressé aux imams formateurs, aux imams séminaristes, à toutes les bonnes volontés qui les ont épaulés et surtout au parrain de ce séminaire, l'imam Aba Cissé. Il a dit ce choix pour le parrainage relève du fait qu'il faut des guides religieux qui ont le savoir pour ce type d'événement. Ce dernier a par la voix de l’imam Ali Ouattara encouragé les organisateurs à poursuivre cette initiative parce que le savoir important surtout les imams qui sont comme des bergers. Le porte-parole de l'imam Koudouss a transmis toutes les félicitations de l'imam aux organisateurs. Il les a aussi encouragés et remerciés pour le choix de sa mosquée pour abriter ces travaux. Il faut rappeler qu'à l'ouverture comme à la clôture des lectures du Coran ont été faites. Haroun B objectifs assignés . Pour cela, l'accent a été mis sur tous les domaines de la vie active. De Nombreux thèmes ont été abordés à ces journées de concertations : la revalorisation de la culture, l'éducation civique de la femme, droit et citoyenneté de la femme et renforcement des capacités pour le développement économique de la femme pour ne citer que ceux-ci. Pour la présidente Traoré, l’objectif est d'aider toutes les femmes en milieu rural. Aussi, a -t-elle signifié que la religion joue un rôle capital dans ce processus parce qu’elle est facteur de paix et de développement. En outre, elle a lancé un appel à tous les conseils généraux du grand Nord afin de venir en aide à ses femmes pour qu'elles soient des moteurs de développement et prendre une part active dans la reconstruction de ladite région. Elle a par ailleurs remercié Mme MLANHORO Agnès D.G.A de la Douane ainsi que le collectif des chefs traditionnels et tous les conseils généraux du grand Nord qui ont cru en elle. Quant au président de la cérémonie M Touré Adama président de la coordination des gares routières, il a félicité et encouragé les femmes pour cette initiative. Il s'est appesanti sur l'union et la solidarité de sorte à ce que chacune fasse un dépassement en faisant taire les conflits interpersonnels pour un développement idéal FanéN'facoro PRIMATURE POINT DE PRESSE DU PORTE-PAROLE SUR LE DW Mélté Sinilou fait l’état des lieux Le jeudi 22 mai dernier, le porte parole du Premier Ministre M Méité Sindou a fait le point du processus de Désarmement, de Démobilisation et Réinsertion et souligné la détermination de Guillaume Soro à mener à bon port ce processus Lancé officiellement le 22 décembre 2007 à Tiébissou et à Djébonoua en présence des signataires de l'Accord de Ouagadougou, le Président de la République et le Premier Ministre, le schéma du désarmement convenu entre les belligérants est devenu perceptible. Ce schéma, selon l'Accord Politique de Ooua-gadougou du 4 mars 2007, repose sur le principe de la démobilisation contre une réinsertion sociale pour les ex-combattants, les individus associés au conflit et, plus généralement, les jeunes à risque. A part les soldats de carrière, c'est à dire les militaires ayant combattu dans les rangs de l'armée loyaliste ou de la rébellion, les autres seront désarmés selon deux voies principales : les volontaires pour la nouvelle armée et aux tâches de sécurité seront encasemés pour recevoir une formation ou une orientation en renfort des effectifs du Centre de Commandement Intégré(CCI) pour les détachements militaires mixtes, les brigades mixtes de gendarmerie ou les forces para militaires. Pour ceux qui souhaitent intégrer la vie civile, ils sont orientés vers le Programme du Service Civique National (PSCN) et le Programme National de Réinsertion et de réhabilitation Communautaire (PNRRC). Après la présentation du schéma du désarmement, le port-parole du Premier ministre a fait le point de la situation sur le terrain. Il a rappelé que le regroupement des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui avait commencé le 22 décembre 2007 à Tiébissou s'est véritablement achevé le 24 janvier dernier. Il a concerné au total 12 000 éléments. En ce qui concerne les Fonces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), a précisé Méité Sindou, le 22 avril 2008 à Bouaké, le Général Soumaila Bakayoko a présenté au Premier Ministre en présence des représentants de l'Onu et de la facilitation, un plan cohérent de regroupement de 36 000 hommes. Après celui de Djébonoua, Il a démarré effectivement à Bouaké le samedi 02 mai 2008 avec 2568 éléments et a continué Kani le samedi 17 mai dernier avec 450 éléments. Selon le porte-parole de la primature, [effectif des forces nouvelles se reparti comme suit : 5000 volontaires à l'armée nouvelle en vue, 5000 autres affectés aux tâches de sécurité dont 4000 hommes à la direction générale de la police et de la gendarmerie et 1000 hommes pour les fonces para miL taires (eaux et forêt s et douanes), vice crvioue mroes nouvewes wiiiw w. Haroun B ^07r( '(KM M. Méité Sindou Cependant, toutes ces bonnes intentions sont soumises à des contraintes techniques, financières et politiques. Au niveau techniques, Méité Sindou a insisté sur le caractère opérationnel des structures d'accueils, le PNRRC et le PSCN. Car, a-t-il, dit ces sites devraient être opérationnel une fois que les ex-combattants y seront envoyés. Ce qui n'est pas le cas présentement Ces problèmes sont liés à des difficultés financières. En effet, pour le PNRRC par exemple , la dotation globale de l’Etat est de 4,7 milliards pour l'année 2008, sur un budget général de 25,6 milliards frs CFA présenté. L'Etat devait décaisser pour le mois de mai, 600millions, mais c'est 314 millions qui ont été débloqués. Il en est de même pour le PSCN qui a un budget de 40 milliards présenté, l'Etat devait décaisser 1,7 milliarcls en mai et 2 milliards en juin 2008, Mais c'est seulement 80 millions qui ont été mis à la disposition de cette structure. En outre, le budget validé par le trésor sur la base du schéma de regroupement présenté par le Général Soumaila Bakayoko en avril est 62 milliards F CFA avec des décaissements mensuels régulier. Ce budget doit servir au paiement des allocations forfaitaires et l'entretien des combattants regroupés. Les difficultés politiques se résument en deux points essentiels. Il s'agit du règlement définitif de la question des grades des militaires ayant changé de catégorie du fait de leur appartenance aux fonces nouvelles. Et du quota d'intégration des éléments des FAFN dans la nouvelle armée. Il faut préciser qu'à ce niveau, selon l'accord complémentaire de Ouagadougou comme Fa dit le porte-parole de la primature, les signataires ont décidé de s'en remettre à [arbitrage du facilitateur. Néanmoins, le chef du gouvernement a déjà répondu à la proposition du facilitateur. Il ne reste plus que la réponse du chef de l'Etat Méité Sindou a dit que le Premier Ministre s’attaquera au désarmement et au démantèlement des [slamlnfo N 135 du Mercredi 28 Mai au Mardi 3 Juin 2008 _ Du Aiaba 22 au Tarata 28 DJOUMADAL OULA 1429 CAHIER DE LA RELIGION SERMON DU VENDREDI jaSŒSHw ""^■^ li-2^^Xà- assumer toute leur “^ des mariés ont signé dans 1e registre pour atteXdeteu?' ST Et "S °TfeÇU des mains de '^am des diplômes cérti fiant leur manage. Des chants ont accompagné la mariée au cite de son pere, Salif Coulibaly président du rTmiTa T £ la mosquée de Paillet. Un Æ ÏÏ "^ veauxmartfe" P "“' "S °nt '°US ^ P0"le ho^' As nou-veaux mânes. - ^ Harouh B [ Le jeudi 15 mai 2008, à la mosquée d'Aghien située aux 2 P/ateaux, devant Dieu, les parents, amis et proches, Fan-diomon Sangaré et Assata Bamba se sont unis pour le meilleur et pour le pire, pour le restant de leur vie. L'imam Aboubacar Coulibaly ■ ~ * radio. Déposez auprès de votre parrain Retournez svp la fiche _ -‘^ Réservé/'immatriculât™ Ascension du Prophète: 30 juillet 2008 Arafat 09 déc 2008 Tabaski: 10 déc 2008 Z~®«“ ACOMCI : 23450042/07-78-14-00 CJICI Montant (cochez le montant souhaité) r 25000Frs Autres ______________________MODE DE PAIEMENT I Espèces I Virement bancaire (remplissez le formulaire ci-contre) Je certifie sur l'honneur l'exactitude de ces Informations. I FONDATION DJIGUI 0541-8640/21-°^ CCC •---H7 04 07 ALMUWASSAT: 21-25-51-02 / 01-04-19-51 LANAYA: 01-61-07-02 J\ SOLIDARITÉ ET VIE: _^" _______^OJTLPQ-ORjnT-RÛ^I-^ ONG Agricole Ivoirienne (PAi) 05-33-29-74/08-654547 OGN Soutra à Divo 32-760680/05-93-91-61 La Case de Fatimat 23 5312 41/07 44 72 99 ONGSOUMMAYAT ^J^m* 05 95 05 81 M**i*«i-«'*r AL BAYANE (95.7^: 22-40-59-95 ALFIRDAWS (99.5**:01-59-50-85 (BOUAKE) TERE FM (1M7^: 20-3902-59 Numéros Utiles Police: -111/170 Soded : ' 175 NECROLOGIE ^^®^ Dr KAMARA N WH Laurence, Médecin au district d'AMa^ au ^gg**Sg&< SAMU de Côte d’Ivoire et enfants: M. Kamara Monmon au Ministère LaR, ^^H. des Mines et de fEnergie et enfants; M. Kamara Sory aux USA; M. M;.^®^ Kamara Djibril et enfants aux USA; M. Kamara Bachir, Informaticien tf »»££.> W|2£ enfants; M. Kamara Doguy Ibrahim dit <■ DJ Tassouman ■■ etenfantaux BUK^jaBK USA; Mme Niamké Kamara Yonta, Directrice * ^ocx et enfanl BJgK^/gB ^VahoLéa Irène, Secrétaire au Conse« ^ Sfêr^T^L ^sææs^^^ mis RG^Efenre et épouse, frété et soeur Melle Kamara Ana Justine, frété et soeur aux USA, K,XE«Ï^“ “^ ^’ *——"" aimée: VEUVE CAMARA DOGUY NÉE CAMARA ONAPÉDAN dte« La Grande Royale au coeur d’or», << Super mamy », dans sa 98ème année, Les condoléances sont reçues du Jeudi 15 Mai au Mardi 21 Mai2t^1.8^^^^ die de Mme CAMARA Ponontio Jeanne sis aux Deux Plateaux Pètes; I, Quartier Commandant Sanon, Porte N“943 face à la grande Ecole LE PROGRAMME DES OBSEQUES ^^^“^i.n. J4ardl 27 Mai 2008 à 20h à 23h : Lecture Coranique au dorndle de Mme CAMARA Ponon-Ho Jeanne. •Jeudi 05 Juin 2008 à 08h à 09h : Levée du corps à IVOSEP sous le Préau, suivie te transfert à Fronan (dépi de KATOLA § 21 h à Faute: Veillées Religieuses et Traditionnelles à Fro-nan. .Vendredi 06 Juin 2006 : Inhumation au cimetière cfOffiakaha (Fronan) Après la prière de 13h. .Dimanche 08 Juin 2008 à 8h00 : Cérémonies de 7*" jour dans la oour familiale à Offiakaha (Fronan) ÇOINDU BONHEUR ADRESSES 4 DATES UTILES 12 | IdmiMo N°135 du Mercredi 28 Mai au Mardi 3 Juin 2008 ^ Du Aniba 22 au Tarais 28DJOUMADALOULA 1429 GRANDE PREMIÈRE CULTURE "LE SILENCE DES MOSQUÉES" UN GROUPE MUSICAL AU SERVICE D'ALLAH Itinéraire et palmarès Le Silence des Mosquées est un groupe qui évolue dans le domaine * du chant religieux islamique. Il est fort apprécié par la communauté musulmane, car leurs chants sont pleins de sens et sont écrits en français. Ils sont en Côte d’Ivoire pour un concert unique, dans l’optique d’être en contact avec une partie de son public. Ce concert se tiendra le samedi 07 juin 2008 au Palais des congrès de l’Hôtel Ivoire à partir de 20h. Avant leur prestation voici ce qu'il est bon de savoir sur ce groupe. mondes et du Prophète de l'islam, Muhammad (saw). ■ la paix - la femme. un peu humoristique qui est employé a pour intention d'aborder des thèmes sérieux de manière tout à fait originale. LES ALBUMS DU SILENCE DES MOSQUÉES BIOGRAPHIE DU SILENCE DES MOSQUÉES ^put commença dans une petite ville lée CKSnUlération dijonnaise appe-rencootrés Aziz,’?sî là que se sont Brahim. Tous issus de p&arim, Ali et 1. Cris de Bosnie (1993) : Cette chanson, comme son titre l’indique, a été écrite dans l'unique but de rappeler l'horreur connue par les musulmans et les musulmanes de Bosnie-Herzégovine. Ecrite en 1993, cette chanson doit alimenter notre mémoire. Si nous ne pouvons pas aider un musulman avec nos mains, aidons-le avec le cœur, à travers les invocations. 8.Wa Soubhanallah (1993) : Le Coran doit bercer notre esprit et notre coeur à chaque instant de notre vie. Méditer sur le sens des versets a plus de valeur auprès de Dieu que lire avec négligence. Le Coran, c'est la Parole de Dieu qui nous parie et qu'on écoute en espérant trouver dans les mots du Coran un guide, une lumière et la protection. 2.La paix du coeur : Beaucoup d'espoir et de spiritualité se dégagent de cette chanson. En pariant du message du Coran, c'est surtout son sens et son influence sur les individus qui doivent interpeller. Le message s'adresse à ceux qui cherchent la sincérité, qui ont l'impression d'avancer dans la nuit et qui pensent trouver l'équilibre vers un retour à la spiritualité. 4.Le dernier jour : C'est un Jour terrible, le jour qu'on ne doit pas oublier, .une seule justice sera appliquée, une seule voix sera écoutée, celle de l'opprimé. La croyance en ce Jour fait partie de notre foi et du sens de notre vie. nos actes et nos intentions doivent sans cesse demeurer dans le souvenir que tout va s’arrêter pour faire place à une réalité. L'amour d’Allah et du Messager (1999) 2. Le silence des mosquées (avril 1997): 1. Les Compagnons (février 1998) L'être humain agit le plus souvent sous l'influence de ceux qu'il fréquente chaque jour. Le Bien et le Mal grés de classe moyenne, ils se ^>i^ || est clair que chaque musulman et côtoyés de par la proximité de leurs rbxxn ie musulmane pourra se ■ ~ qu'elle arr ^^n^cette chanson bien 3. Nos oublis : Ici, c'est le souvenir d'un jeune homme qu'ils ont connu.. La leucémie a croisé son chemin et les événements de sa vie se sont précipités. Devant son lit d'hôpital, nous venions le réconforter mais c'est lui qui nous rassurait et qui nous redonnait de l'espoir. Il considérait sa maladie comme un choix de Dieu et la manière avec laquelle sa foi rayonnait en lui nous remettait en question lieux d'habitation. Comme tous ceux qui vivent et grandissent dans les quartiers, ils ont connu des moments difficiles mais aussi des moments inoubliables. Néanmoins, la diversité culturelle trouvée dans leur quartier a permis à ces jeunes de s’épanouir et - de s’ouvrir aux autres tout^qjffèurs, fidèles à l^7‘*s tôt dans diverses "cA'^^F^3 à disposition par la ville. Ce*’ démarche s’inscrivait ^senti -ment dans un souci d’amAer.,eur quotidien et de participé k vie de quartier, ce qui les r^rocha davantage. Toutefois, en a qui concerne leur cheminement personnel par rapport à la religion musulmane, chacun d’eux découvrit l’islam de manière différente et [adopta progressivement. Pour les deux frères Ali et Brahim, ils découvrirent l’islam grâce à leurs parents qui leur ont permis d’évoluer dans un environnement familial qui encourageait l’apprentissage et la pratique de la religion. Quant à Aziz, Kader et Karim, leur parcours est malgré tout assez similaire, bien qu’ils aient évolué séparément dans leur recherche spirituelle. En effet, pour eux trois, le rapport à la religion était exclusivement d’ordre culturelle et traditionnel, ce qui les a poussés à se poser encore plus de questions sur le sens de la vie et de la vie après la mort Puis, au fur et à mesure de leurs lectures, ils jetèrent un tout autre regard sur la religion qu’ils essayaient de partager les uns aux autres lorsqu’ils se retrouvaient '; ce qui leur a permis d’avancer plus ou moins ensemble dans leur démarche spirituelle. Petit à petit ils prirent conscience de leurs propres responsabilités et de leurs devoirs. Ainsi, de par leur pratique, ils se . montrèrent plus à l’écoute des autres et aussi plus solidaires à la détresse humaine : leur mobilisation et leur participation à des actions caritatives en témoignent. Aujourd’hui ils sont au nombre de cinq (5) et leurs chants sont basés sur : —, - L’actualité du vécu des musulmans dans certaines parties du monde - des appels à la jeunesse pour une prise de conscience - la louange du Seigneur des raconter le parcouiu^r^ |q but de ments d'un musulman en pa C’est semblable à un témoignage de foi et cette reconnaissance envers Dieu que to^^ monde devrait avoir, et qui ^ (roP t oubliée par qui n'ont a e conscience du Jour du J sont à la portée de tout le monde et l'homme sera jugé sur ses choix., sur notre propre foi. il est mort le Ainsi, pour le musulman, le premier ------•■’ ^ ^"^ *♦ donc cnn des modèles est le Prophète Coran sur la poitrine et, dans son D'un Chemin à l’Autre". Il comprend dix titres qui sont : salam, crise de Bosnie (enregistrée avec une chorale de jeunes filles), où je vais, aide-moi, pierres de Gaza, espoir, un ange passe, le cœur vaillant, elle et l’éden. Elles ne seront pas détaillées comme les précédentes. Il faut comprendre simplement que ces chansons sont en général des invitations, des hommages et témoignages qui partici-— pent au renforcement de /a foi du croyant dans un environnement d'espoir. Muhammad (SAW), puis ses com-pagnons. Cette chanson, rappelle orce de foi et de persévérance modèlèef'ÿg'ons afin d® s^®^ leur chemin. " * 2 .Ya Allah (janvier 1998) : Les jeuoe^des banlieues sont sou- ■ Présentés comme des, incapables ou des loups qui s entretuent. Beaucoup veulent s'en sortir à travers la religion et ils savent que c'est la Voie qui mène vers la sérénité et la tranquillité. Ce chant redonne de la volonté aux jeunes dans tous les domaines. 3 . Les pierres de Gaza (octobre 1998) : Les murs des villes sont devenus comme des ruines, les ruines elles, sont maintenant des pierres jetées sur des soldats. Voilà la réalité de la situation en Palestine. On ne peut rester insensible aux images qu'on nous montre. 3 - Allahou razaqana al Islama diW(juillet 1998) : C'est une chanson très modeste du point de vue de la connaissance de la langue arabe, mais nous avons quand même essayé de produire des paroles simples qui transmettent un message simple : celui de l'adoration et de la Prophétie. 4 .Que Dieu soit loué (1996) : L'Islam a pour particularité de rappeler sans cesse aux musulmans que le résultat de leur vie n'aura de valeur qu'après leur mort. Un des piliers qui décidera du sort des musulmans est la prière."Heureux sont le musulmans qui sont emplis de crainte dans leur prière" (Les Croyants)., c'est le cœur qui donne l'importance à nos prières car il est la vie de notre âme... 5. Al Islamou lîman arada al Iman (1993) : "Seigneur accepte notre repentir. Seigneur, pardonne-nous. Seigneur, accroît notre savoir. Il n'y a aucune divinité en dehors de Toi." Ces invocations doivent se trouver au coeur de nos prières car le musulman se doit de solliciter sans cesse le Pardon de Dieu ; et c'est par là que passe la sincérité. 6. Allahou la llaha III Allah (1993) : A l'origine cette chanson a été écrite pour des enfants et cela se remarque de par la simplicité des paroles. Il faut savoir toucher surtout les plus jeunes car les musiques qu'ils écoutent n'ont souvent rien à voir avec l'islam. L'important est de toucher avec le coeur, pas avec le rythme. 7. Jeune frère musulman (1993) : La qualité de cette chanson réside dans le fait que son message est uniquement destiné aux jeunes. Le ton 4.Dina Muhammad (janvier 1998) : C'est un chant .très célèbre qui encourage les musulmans à suivre le modèle du Prophète Muhammad (saw). 5. Pour ma soeur (mai 1998) : Ce chant est un hommage sincère à toutes les femmes musulmanes car nous connaissons ce que beaucoup d'autre? d'entre elles traversent, la solitude, l'incompréhension, la confusion et l'humiliation Ainsi, ce chant s'adresse surtout aux jeunes musulmanes qui espèrent un jour se rap-. procher de Dieu à travers la pratique* ” et avec la présence d'autres frères et soeurs. 7. Wa Soubhanallah (1993) : Ce chant figure déjà dans la première cassette. Cette fois,il y a un changement avec l'instrumental et les paroles. MESSAGE D’UN CHOEUR (2001 1. Le début des larmes : Il est souvent difficile d'aborder les guerres, les souffrances, la misère Cette chanson rappelle à tous que la moitié du monde souffre. NUIT DE LD SPIRITURLITE DANS LH JOIE I Jf 7 JUIU m@M PRIAIS DES CONGRES DE L’HOTEL IVOIRE ^^^fcfcfc3>»l»l*< I RWD «»»■>-■—^MOAr^^W^Wd’t.^l^t.fcwa^^ab—EM^aDfcM^^_KIT», I cercueil, il est partit avec le sourire. BOUAKE F ;♦ L’HISTOIRE DE LAGRAMDE Lj MOSQUEE DE DOUGOUBA Racontée par El HadJ Tidiane Dramé, Imam de Dar Ex-Salam. w ♦ EL HADJ TIDIANE DRAMÉ. Imam de Dar Es-Salam: -24 ENFANTS. -114 PETITS ENFANTS ♦ LA MOSQUEE DE SOKOURA ES HÉRITIERS DELTMAM BAH BABALY bibo:issue 135 bibo:numPages 12 --