o:id 24155 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24155 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #080 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23496 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23682 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/588 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/615 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/662 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/945 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2007-05-09 dcterms:identifier iwac-issue-0000845 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23551 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content LOCATION AUTOS 2001 Des véhicules à votre disposition selon votre goût 24h/24 ZsZamINFO dans les tous LES KIOSQUES ET LIBRAIRIES DE FRANCE Islam Araba 23 au Tarata 29 Rabioul-Thani 1428 CONTACTS : 20-22-02-86 / 05-84-84-24 L I N F O R M A T I O N À L ^ EXPRESS AUTO SERVICE W STATION MOBILE ELYSÉE ^En plein cœur du Plateau -face au Cercle du Rail, le spécialiste MERCEDES de la Cité CONTACTS : 20-21-16-32 / 05-00-00-04 N° 080 du Mercredi 9 au Mardi 16 Mai 2007 PRIX : 300 Fcfa R E D E L ’ I S L 2SEŒ NICOLAS SARKOZY, LE NOUVEAU.PRÉSIDENT FRANÇAIS PARLE : lÊÏH*^ L’ISLAM v ^e aron ae pratiquer une religion e^t au^i important que le droit de manifester • Je voudrais éviter que les musulmans subissent ce que les catholiques, les protestants et les juifs ont subi”* LE POSTER GEANT DO tf CHEICK^ Rencontre entre le Cheick et le Chef de l’Etat ENFIN L’OFFICE IVOIRIEN 00 PELERINAGE À LA MECQUE Les conseils pratiques pour une femme enceinte 2ème Conférence des Imams LE COSIM FÉLICITE LE CNI 2 11 I Islam Info N° 080 du Mercredi 9 au Mardi 15 Mai 2007 Du Araba 23 au Tarais 29 RabHI Tharti 1428 Heures de prières Soubh : 5hl5 Zour : 13h30 Heures de prières Asr : 161100 Magribh : 18h35 ICHA’ : 19hl5 NOUVEAU CHEICK Cheick nouveau RELIGION ; * Commentaire du Coran B —■■ e Dimanche 29 avril 2007, le Cheick Boikary FOFANA a été intronisé à la grande mosquée de la Riviera Golf. Cette cérémonie haute en couleurs a eu lieu en présence du Premier Ministre SORO Guillaume et de plus de cinq cents (500) Imams et de milliers de musulmans qui ne voulaient pas se laisser conter l'événement Cela fait suite à sa désignation comme Cheick en Avril 2006, alors qu'il était encore en exil aux Etats Unis. A cette occasion le Cheick a reçu ses attributs que sont le turban blanc, la canne, le Saint Coran et la bague à la joie de tous. Avec ces signes distinctifs, il succède au Cheick Anzoumana KONATE rappelé à Dieu. Ainsi, il aura la lourde tâche de conduire la communauté musulmane. A cet effet il a pris rengagement solennel devant DIEU, les hommes et Thistoire de bien remplir sa mission. Quelles ! sont donc les implications de ce nouveau statut? 1 - Devant DIEU, il a promis, fort de ses attributs, de se soumettre au Créateur en s'inspirant en tout temps et en tout lieu de Sa Parole Incréée pour guider sa communauté d'une part et d'autre part en se conformant à la tradition du Prophète Muhammad (SAW) dont il est un digne héritier et en se laissant habiter de la sagesse et des enseignements de tous les autres Prophètes de Dieu. Il lui incombe pour ce faire de faire table rase de tout, de se vider de toutes sortes de rancunes et de rancoeurs, car la mission à mener exige un nouvel esprit. 2 - Aux hommes, il a dit : « Si je me trompe, redressez-moi » comme pour reprendre les mots de son célèbre homonyme et premier Calife de l'Islam, Aboubacar Sidick qui s’était adressé ainsi à ses pairs, quand il avait remplacé le Prophète (SAW) à la tête de la Oummat Le Cheick doit s’entourer d'hommes et de femmes, capables de l’interpeller et de le maintenir sur la voie droite, celle qui lui permettra d’accomplir sa mission comme il se doit. Il dort se méfier, voir même se débarrasser de tous ceux qui ont échoué parce que voulant se servir de la communauté pour se faire voir. Ils pensent profiter du Cheick comme par^uie pour régler leurs comptes personnels à des frères ou sœurs. Ce genre de personnes, la communauté, n’en a pas besoin, car elles lui seront un boulet aux pieds. Parce qu'elle ne voudront à aucun moment collaborer avec qui que ce soit. Se croyant au dessus de tous. Le Cheick lui-même n'a-t-il pas dénoncé cette attitude lors de l’un de ses sermons de vendredi ? Comment la communauté réussirait-elle avec des gens rempfe de haine et de gloriole ? 3- Devant l'histoire, il vient comme un Cheick nouveau. Comparé à ses prédécesseurs, il est celui qui allie la science coranique et la science occidentale. Pour avoir exercé les fonctions de haut cadre dans une banque de la place. Il sait comment concevoir un projet, comment rechercher des tonds etc. S'il réussit dans sa mission (ce que tout le monde lui souhaite ardemment), il aura marqué, en tant que Cheick « nouvelle formule -une césure d’avec les Cheick-anciennes formule • et saura orienter désormais le choix des merrbres de la communauté vers cette nouvelle race de Cheick. L'histoire attend donc de lui I qui impose cette nouvelle vision. Les défis sont grands. Nul doute que le I Cheick Aima saura les relever Inch'Allah avec I l'aide d’Allah et les prières de tous ; il surmon-I tera tous les obstacles qui joncheront le che-I min à parcourir. Le Cheick devient ainsi le père I de tous et doit tenir compte de tous les aspects I dans la gestion des hommes. Qu'Allah l'Inspire I dans sa mission I (Suite et fin) 3. On peut diviser les versets 28 à 35 en deux parties. Dans la première, Allah s’adresse aux épouses du saint Prophète (SAW) qui s'impatientaient de la situation tendue : " O Prophète ! Dis à tes épouses : < Si c’est la vie présente que vous désirez et sa parure, alors venez ! Je vous demanderai pes moyens] d’en jouir et vous libérerai [par un divorce] sans préjudice. Mais si c’est Allah que vous voulez et Son messager ainsi que la Demeure dernière, Allah a préparé pour les bienfaisantes parmi vous une énorme récompense. Turpitude prouvée, le châtiment lui sera doublé par deux fois ! Et ceci est facile pour Allah. Et celle d’entre vous qui est entièrement soumise à Allah et à Son messager et qui fait le bien, Nous lui accorderons deux fois sa récompense, et Nous luth font BILLET : Le Paradis est sous les pieds des mères Apprécier les dons de la mère On rapporte qu’un homme a dit au Messager d’Allah : * Je donne à manger à mes parents, je les porte sur mon dos et je les lave. Ai-je ainsi accompli mes devoirs envers eux ? ». - « Non ! A répondu le Prophète (saw), car tu les sers tout en attendant qu'ils meurent, alors qu'ils t’avaient servi en ne pensant qu’à ta vie». L'Imam as-Sâdiq a dit : * Ô Abû Muhzam ! Qu’as-tu fait avec ta mère ? Hier, tu as parié durement avec elle ; ne sais-tu pas que son ventre est une maison où tu as habité, que son giron est un berceau qui fa bercé et que son sein est un abreuvoir d'où tu as bu ? Et comme l'homme répondait par l'affirmatif, l'Imàm lui a dit : « Ne lui parie pas durement ». Le Noble Coran a recommandé de ne pas maltraiter les parents, même par le plus infime des mots : « Si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse près de toi ; alors ne leur dis point : 'Fi' et ne les repousse pas, mais dis-leur noble parole. Et par miséricorde baisse pour eux l'aile de l'humilité et dis : 'ô S0lirat6 33 : Al-Ahzâb (Les Coalisés) avons préparé pour elle une généreuse attribution. " (Versets 28 à 31) Le seconde partie édicte certaines règles sociales adaptées au modèle islamique. Dans la mesure où ces versets s’adressent aux épouses du Prophète, la réforme fut d’abord initiée dans son foyer. Par opposition aux jours de l’ignorance, les épouses mon Seigneur ! Fais-leur miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit) (S 17, V23-24). La question de la maternité est donc essentielle en ce qui concerne le programme islamique propre à la famille. Ce que nous avons dit à ce propos nous met face à deux responsabilités : Celle des parents à l’égard de l'enfant qu'il soit garçon ou fille, d'une part, et celle de l'époux, d'autre part. Le problème de certains époux est qu'ils ne donnent pas la juste valeur à la maternité. Ils ne respectent pas les efforts de la mère et son dévouement. D’autre part, l'homme doit être conscient lorsqu'il choisit la mère de ses enfants. Il doit choisir celle ayant assez de conscience, de bons caractères et de bonne éducation. Il ne doit pas compter sur le coup de cœur, car le prophète (saw) dit : « Celui qui épouse une femme pour sa fortune ou sa beauté, Dieu le privera de sa fortune et d sa beauté », car en vivant dans le cadre de la vie conjugale, on ne vit pas avec le carnet de chèques ou avec le tableau d’art, mais avec une femme et à travers sa raison, son étaient invitées à rester chez elles dans la dignité et à garder un langage chaste avec les autres hommes. Ce fut le début des Commandements de Purdah. 4. Les versets 36 à 48 traitent du mariage du saint Prophète et de notre dame Zaynab. Ils répondent aux objections des opposants de l’Islam, chassant par la même occasion les humanité et ses bons caractères. « Epouse celle qui est pieuse » a dit à un homme qui lui a demandé conseil à ce propos. Bien sûr, il ne s’agit pas de la piété formelle, mais de la piété par la raison, par les sentiments et pour toute la vie. Une fois que l’homme choisit sa femme, il doit prendre sa maternité en considération et reconnaître ce qu’elle fait en matière d'effort. De son côté, la femme doit prendre son mari en considération, car si elle a peiné pendant la grossesse, l'accouchement et l'allaitement, le mari peine aussi jour et nuit pour que la vie familiale soit complémentarité entre l'homme et la femme dans tous les domaines. Ensemble, ils se rapprochent de Dieu et si tous les deux sont bons avec leurs enfants, Allah les réunit tous dans la demeure de Sa miséricorde : ((Les Jardins d’Eden, où ils entreront, eux et aussi ceux qui font le bien parmi leurs ancêtres, épouses et descendants. De chaque porte, sur eux, les anges entreront : 'Paix sur vous, pour ce que vous avez enduré ! combien meilleure est la demeure finale !) (S 13, V 23-24). (Suite et fin) hMMMAtoy doutes qui troublaient l’esprit des musulmans. Ces versets rappellent également au croyant ’ la position et le statut du saint Prophète (SAW), à qui Allah conseille de faire preuve de patience envers les hypocrites et les mécréants. 5. Le verset 49 expose une clause concernant la législation du divorce. Ce verset vient seul car il fut certainement révélé en rapport avec ces mêmes événements. 6. Dans les versets 50 à 52, Allah explique que, en raison de son statut particulier, le Prophète (SAW) peut déroger à certaines restrictions à propos de la vie de couple imposées aux autres musulmans. 7. Les versets 53 à 55 s’engagent plus avant dans la réforme sociale qui correspond aux injonctions suivantes : l’étiquette islamique à propos des visites et des invitations ; les visites aux saintes épouses étaient limitées aux proches parents ; quant aux autres hommes ils ne pouvaient leur parler qu’à travers un rideau ; l’interdiction pour les épouses du Prophète (SAW) d’épouser d’autres musulmans après sa mort. 8. Les versets 56 et 57 mettent en garde ceux qui critiquaient le mariage du Prophète et sa vie domestique afin qu’ils cessent. Ils invitaient les musulmans à ne pas copier les ennemis de l’Islam en s’adonnant à la critique, mais plutôt à invoquer les bénédictions d’Allah sur le Prophète. Par ailleurs, la sourate dit aux musulmans d’éviter toute fausse accusation entre eux et de ne pas médire sur la personne du Prophète. 9. Le verset 59 passe à la troisième mesure de la réforme sociale. Toutes les femmes musulmanes ne doivent sortir que complètement couvertes et dans un but précis. Jusqu’à la fin de la sourate, les versets suivants réprimandent les hypocrites et autres méchantes pour les rumeurs qu'ils ont colportées contre l'Islam et les musulmans. ImmUMAImmy Islam Info N° 080 du Mercredi 9 au Mardi 15 Mai 2007 Du Arabe 23 au Tàrata 29 RabH/ Tt^ani^ 1428 | ! 11 Août 2007 La nuit de l'ascension 27 Rajab 29 Août 2007 Laïlat Al Bara'a 15 Chaaban VIE ET SPIRITUALITÉ •~ M le Prophète Yunus Uonasl (alayhi salam) —* Yunus ('alayhi Salam) est le fils de Matta (Amittaî). Allah l’a envoyé à un village appelé Ninouat (Ninive), d’après le Hadith du Prophète (SAW) lorsqu’il rencontra un garçon appelé Addas et lui dit « de quel pays es-tu Addas ? », il répondit « de Ninouat », Le Prophète dit alors : « du pays de l’homme vertueux Yunus fils de Matta », Addas dit : « Et d’où est-ce que tu connais Yunus fils de Matta ? », Le Prophète répondit : « C’est mon frère, il était prophète et je suis prophète ». Ninouat était un village riche, habité par plus de cent mille habitants qui adoraient des idoles, ils étaient rebelles et débauchés. Allah a chargé Yunus de les appeler à Lui, cet appel est sous-entendu, puisque quiconque a été guidé par Allah vers le droit chemin est responsable de l’appel des gens qui l’entourent. Yunus ('alayhi Salam) quitta le village Yunus ('alayhi Salam) appela les gens du village, ils refusèrent de répondre à son appel, Allah lui a révélé de les prévenir que Son châtiment allait s’abattre sur eux dans les trois jours qui suivaient et lui a ordonné de rester avec eux. Yunus leur transmit le message, mais ils s’obstinèrent dans leur refus. Alors il se mit en colère, et décida de quitter le village même si Allah ne le lui avait pas ordonné. Allah dit : « Et Jonas quand il partit, irrité. Il pensa que Nous N’allions pas l’éprouver... » (21:87). Et « éprouver » ici signifie que Yunus pensait qu’Allah n’allait pas le blâmer alors qu’il était pieux et les villageois étaient impies. Dans le hadith rapporté par At-Tirmidi, Le Pro- phète (SAW) dit : « Celui qui insulte son frère par son péché, risque de le voir abandonner son péché, et de le faire lui-même », sauf si l’intention est de guider l’autre vers la bonne voie, sinon, si l'intention est de se moquer, il est impératif de ne pas faire de reproches. Les signes de châtiment et la peur des villageois Une brume noire s’empara du village, les gens la virent et dirent : « voilà ce que nous a promis Yunus, voilà ce qui est arrivé au peuple de Lot et de Saleh. » C’est pour cette raison que Le Prophète (SAW), se rappelant cet épisode à chaque fois qu’il voyait des changements de climat, disait « Ô Allah épargne-nous » et il invoquait Le Seigneur. Puis les villageois commencèrent à se repentir et à attester qu'il n'y a de Dieu que Lui, la brume se dissipa et tout le village retrouva sa quiétude. Mais Yunus irrité, était déjà parti. Yunus et l'énorme poisson Le Prophète Yunus atteignit un rivage d'où un boutre s'apprêtait à partir. Il a demandé à voyager avec les autres passagers du bateau et fut accepté à bord par le capitaine. Durant la traversée, le bateau fut soudainement pris dans une violente tempête au point de chavirer. Pour que le bateau garde son équilibre, il s'est avéré urgent d'alléger le poids de l'embarcation et donc de débarquer au moins un passager dans la mer déchaînée. Il fut décidé d'organiser un tirage au sort afin de savoir qui parmi les passagers allait être jeté en mer. Et le sort indiqua le nom du Prophète Yunus. Il fut jeté par-dessus bord. Puis, Allah envoya un énorme pois- son qui avala le Prophète Yunus, sans cependant le digérer. Allah dit : * Quand il s’enfuit vers le bateau comble, Il prit part au tirage au sort qui le désigna pour être jeté [à la mer]. Le poisson l'avala alors qu'il était blâmable » (S37:140-142). L’invocation exaucée Le Prophète demeura dans l'estomac du poisson durant des jours et des nuits tandis que le poisson continuait sa tranquille traversée. Enveloppé dans l'obscurité totale à l'intérieur de l'estOr mac du poisson, le Prophète Yunus implora le Pardon d'Allah : « ...Puis il fit, dans les ténèbres, l’appel que voici : « Pas de divinité à part Toi ! Pureté à Toi ! J'ai été vraiment du nombre des injustes. Nous l’exauçâmes et le sauvâmes de son angoisse. Et c’est ainsi que Nous sauvons les croyants. » (21: 87-88) Aussitôt après que le poisson ait atteint le rivage, il rejeta le Prophète Yunus sur le sable. Le Prophète souffrait de graves brûlures au corps dues aux sécrétions contenues dans l'estomac du poisson. Allah fit alors pousser un arbre dont les feuilles servirent de remède aux brûlures, et dont les fruits permirent au Prophète Yunus de reconstituer des Jprces. Le retour du prophète Yunus ('alayhi Salam) Peu après, le Prophète Yunus retrouva la santé et il fut ordonné de retourner à Naynava. A son retour à Nay-nava, quelle ne fut sa surprise de voir les peuples abandonner les idoles et n’adorer qu’Un Dieu Unique Allah. Ils réservèrent au Prophète Yunus un accueil chaleureux et le Pro- (( SOURATE DE LA SEMAINE : SOURÂTOUL - INSÂN : SOURATE 76 L’HOMME OU LE PASSAGE DU TEMPS ) phète passa le restant de sa vie à prêcher parmi eux. Imam Méité C'est la 76^ Sourate du Coran. Elle est la 98e™ dans l'ordre chronologique et comprend 31 versets révélés à Médine. Le titre est tiré du premier verseL Concernant les circonstances de sa révélation, Ibn Abbas, fait cas de celle du 8e™ verset. En effet, selon Ibn Abbas citant ATTA, Ali Ben Abi Talib (RA) avait accepté une fois d'arroser une palmeraie pendant la nuit moyennant une quantité d'orge. Au matin « il a reçu la quantité d'orge en question et l'emmena a sa famille qui l'utilise alors pour en faire un plat et de le manger. Mais à la fin de la préparation de ce plat, un pauvre se présente et demande l'aumône. On lui offre alors de la nourriture. Ils en font de même pour le deuxième et le dernier tiers : ils offrent le premier à un orphelin et le deuxième à un polythéiste La famille d'Ali (RA) passe alors la journée sans rien manger. C'est dans ce contexte que le verset 8 a été révélé. Il concerne aussi les versets 7 et 9. QUESTIONS - REPONSES Transcription BissimiUahir-Rahmânir-ra-hîni V2I : Âliyahoum thiyâbou soundoun-sine khoudroun wa istabra-qoun wa houlloû a-sâwira mine fidatine wa saqâhoum rabbouhoum charâbane V22 : Inna hâdhâ kâna lakoum jazà-ane wa kâna sa-ayoujoum m-mach-koûrâ. V23 : Innâ nahnou nazzalnâ alaïkal qour-âna lanzîla V24 : Façbir lihoukmi rabbika iouti’mine_houm âihimane aw kafoûra. V25 : Wadh-kouri-sma rabbika boukralane wa açîlâ V26 : Wa mina-l-lai1i fasjoud lahou wa sabbihhou lailane lawîlâ V27 : Inna ha-oulâ-i youhi-boûnal-ajilaia wa yadharoûna warâ-a houm yawanane lhaqîla V28 : N-Nahou khalaqnâ-houm wa chadadnâ as-rahoum wa idha chi-ina baddalna amihalahoum labdîlâ. V29 : Inna hâdhihi ladh kiraioun famane châ-a-t-takhadha ila rab bihi sabîlâ. V30 : Wa lachâ-oûna ilia ane yachâ-a-1-lahou ; inna-l-laha kâna alîmane hakîmâ. V3I : Youdkhilou mane ya-châ-ou fi rahmalihi waa-z-zâlimina a-adda lahoum adhâbanc alimâ LES AHADITHS Le Prophète (SAW) dit : • * Quiconque épouse une femme et lui fixe une dot avec l'intention secréte de ne pas s'en acquitter commet un adultère ». • » Quiconque emprunte de l’argent aux autres avec la détermination de ne pas le restituer, est un voleur ». • « Allah tend la main jusqu au matin, pour recevoir le repentir du pécheur de la nuit et II la tend jusqu'à la nuit, pour recevoir le repentir du pécheur du jour ». (Moslim) i^:< ntiï wj Traduction Au Nom d’Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux V21 : Ils auront sur eux des vêtements verts, de salin cl aussi de brocart. El ils seront parés de bracelets d'argent. El leur Seigneur les abreuvera d'une boisson très pure. V22 : Ce sera pour vous comme un paiement, et votre effort sera reconnu. V23 : Oui, c’est Nous qui avons fait que le Coran descende en descente sur loi. V24 : En dure, donc, devant l’ordre de ton Seigneur, et n’obéis ni au pêcheur parmi eux, ni au grand mécréant V25 : El rappclle-toi le Nom de ton Seigneur, matin et après-midi. V26 : Et quant à la nuit, alors prosteme-toi devant Lui ; et de Lui chante pureté, longuement pendant la nuit. V27 : Oui ces gens aiment ce qui se hâte, et laissent derrière eux un jour lourd. V28 : C’est Nous qui les avons créés, et renforcé leur ensemble. Quand Nous voulons, cependant Nous les remplaçons par des semblables, en remplacement V29 : Ceci est un rappel. Que celui qui veut prenne donc chemin vers son Seigneur V30 : Cependant vous ne saurez vouloir qu’à moins qu’Allah veuille ; Allah demeure Savant, vraiment, Sage. V3l : Faisant entrer qui II veut dans sa Miséricorde. El quand aux prévaricateurs, Il a préparé pour eux un châtiment douloureux. DOUA LE SAVIEZ-VOUS ? Le musulman peut réciter constamment cette doua de repentir pour lui-même et ses parents : Transcription : « Rabbi-ghfirli waliwalidayya warhamhouma kamàm rabbayanî çoighirâ ». Traduction : Seigneur, pardonne-moi ainsi qu’à mes parents et fais leur miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit. Le Tadjikistan est une République de l’ex Union Soviétique. C’est un pays avec une immense majorité de musulmans. Le pays se compose de 62 % de Tadjiks, un peuple d’origine iranienne, et 28 % d'Ouz-beks, peuple de langue turque et de confession musulmane sunnite etc. La pratique de l'Islam avait été sévèrement réprimée dans ce pays durant la période soviétique, (de même que dans les autres Républiques à majorité musulmane). La pratique de l’Islam n’a été de nouveau autorisée qu'au lendemain de l’indépendance du pays en 1991. Quelles sont les sources de la législation Islam ? La législation islamique repose sur deux sources principales le Coran et la Sounnat du Prophète (SAW). La sounnat est l’ensemble des actes, propos autorisés ou interdits pour le Prophète (SAW). Les détracteurs de l’Islam présentent la charia très souvent sous un angle négatif : couper la main, les pieds etc. ? Qu’est-ce que la charia en fait ? La charia est l’ensemble des règles qui régissent la vie du musulman. En clair c’est la législation islamique. Et elle aborde tous les aspects de la vie de l’homme en général et du musulman en particulier : mariage, baptême, droit civil, international etc... Quelles sont les plus courtes sourates du Coran et la plus longue ? Combien de versets comportent-elles respectivement ? La plus courte sourate (chapitre) du Coran est la sourate 108 (la Profusion). Elle comporte 3 versets ; la plus longue est la sourate 2 (la Vache) qui comporte 286 versets. La notion de péché originel est-elle accepté en Islam ? Adam (A.S.) notre père a été chassé du jardin d’Eden pour avoir désobéit à Allah en mangeant le fruit défendu. Dire que cette faute d’Adam (A.S) poursuivait l'humanité entière jusqu’à l’avènement du Christ, n’est pas admis en Islam ; pour la simple raison qu’Allah pardonna à Adam (A.S) lui-même, après le repentir de ce dernier. Et le problème était ainsi clos. Un musulman peut-il croire aussi en Jésus-Christ ? Cela dépend : croire en Jésus et le considérer comme Allah ou le fils d’Allah, cela est à rejeter ; mais croire en Jésus comme étant un des Prophètes cela est normal et constitue même un pilier de la Foi islamique car il faut le dire, les Prophètes représentent une Unité indivisible et il faut croire en eux tous, bien que leur ministères soient clos. Mais, il convient de signaler que cette croyance en ces Prophètes (à leurs existences passées) (AS) ne signifient pas qu'il faut s’adonner à leur culte religieux (tel que pratique aujourd'hui). Le seul Prophète à suivre aujourd’hui est le Prophète de l’Islam. Muhammad (SAW) qui parachève le cycle prophétique GLOSSAIRE Le terme «Oumma » Le terme « Oumma * est un mot arabe. Il a pour synonyme en français communauté, collectivité, peuple._ Ainsi en y adjoignant I adjectif -Islamique ». on a la Oummat islamique, en d autres termes la Communauté Musulmane. A80U ISRAËL 4 I j Islam lr^^ 080 du Mercredi 11 Août 2007 La nuit de l’ascension 27 Rajab 9 au Mardi 15 Mai 2007 Du Araba 23 au Tarate 29 RabHI Thani 1428 29 Août 2007 laïlat N Bara'a 15 Chaaban VIE DE IA COMMUNAUTE ■ w l’Ambassade des USA et la Presse w : - Prix du Conseil National de Presse ISLAM INFO parmi les meilleurs Le lundi 30 avril dernier le Conseil National de la Presse (CNP) a célébré l’excellence par la remise de prix à certains organes de presse. En effet, le CNP avec à sa tête son Président Eugène DIE KACOU a primé en son sein certains organes de presse qui se sont distingués au cours de l’année 2006. La cérémonie dénommée « REMISE DE PRIX CNP » était placée sous le parrainage du Premier Ministre et en présence du Ministre de la Communication et a vu la participation de plusieurs Directeurs de Publication. Le prix spécial est revenu au quotidien « Le Nou- AGHIEN : Les jeunes élisent un nouveau Président Les jeunes de la communauté d’Aghien ont tenu leur assemblée générale ordinaire le samedi 28 Avril 2007, à l’issue de laquelle Koné Mohammed a été porté à la tête de la structure. Koné MOHAMMED élu Président des jeunes Avant toute chose le Président sortant Bene Amadou a fait le bilan de son mandat. Il a remercié tous ceux qui l’ont aidé dans la mission qu’il a eu à accomplir. En terme de bilan moral, il a exprimé toute sa satisfaction parce qu’il a bénéficié du soutien des frères et sœurs qui n’ont ménagé aucun effort pour contribuer efficacement à la réussite de toutes les entreprises. Quelques difficultés cependant, ont freiné le développement de la commission jeunes, entre autres la démotivation et la démobilisation. La commission culture et sport a pu organiser deux (2) manifestations dont le but était de renforcer les liens entre les jeunes musulmans. Le pré- veau Réveil », les quotidiens « Fraternité Matin » et « L’Inter » se sont respectivement adjugés la "Plume d’or" et la "Plume d’argent". La "Plume de bronze" quant à elle est revenu au quotidien « Nord-Sud ». Votre hebdomadaire préféré ISLAM INFO n'a certes pas été primé mais à tout de même été nominé pour tout le travail abattu. Ceci dit ISLAM INFO continuera de travailler dans l’objectif d'avoir un Prix CNP pour les éditions à venir et plusieurs d’autres prix inchallah. C’est le lieu ici de remercier le Président KONE Koudouss (Président du CNI)et tous ceux qui ne ménagent aucun effort pour épauler ISLAM INFO. CAMARA Aboubaca MARA Aboutir sident s’est dit extrêmement content des résultats obtenus même si ses objectifs n’ont été atteints que partiellement. Le secrétariat a organisé deux (2) nuits de prière : à l’occasion de la rentrée scolaire et des examens de fin d’année en plus des journées culturelles et une visite à la communauté sœur de Grand-Bassam... Le bilan financier a été présenté par le frère Mansourou Moussa. Il a terminé par le remerciement de tous ceux qui ont pu aider au succès de ses activités. Après les critiques, quitus a été donné par l'assemblée, suivi de la démission du bureau. Après quoi Koné Mohammed a été choisi à l’unanimité comme nouveau président de la CJ Le frère Diarrasouba Dramane a été élu commissaire aux comptes. La cérémonie se termina sur un mot du président Koné Mohammed, suivi des conseils du président de l'AJMCI et de la Dou-â de Mansourou Moussa. L'Imam Gaoussou Cissé, représentant des imams, a fait un rappel pendant son allocution sur les principes fondamentaux (fune organisation à but religieux, suivi de conseils et béné-dtotions pour la réussite des activités prochaines. Kamagaté L’ONG FEE ouvre un centre au Plateau Dokoui Dans le cadre de ses activités, l'ONG Epanouissement Education, Femme a procédé ce 02 Mal 2007 à l'Inauguration du centre d'alphabétisation de la section Plateau Dokoui De drte à gche M™ Diouf Diakité K. déléguée à l'action sociale. M"* aide familiale et M™ Kamagaté Ahoua Présidente de F.E.E. Créée en 2005 par des femmes au cœur grand, l’ONG FEE a pour objet, la promotion de l'éducation, du développement social, économique et environnemental pour un mieux- être de l’enfant en général, de la femme et de la jeune fille en particulier. Les membres fondatrices de cette organisation à but non lucratif excellent dans divers domaines d'activités dont l’enseignement, la santé, les finances. On compte parmi elles également des assistantes sociales, élément prépondérant dans l’encadrement des pensionnaires des centres. Au nombre des centres déjà opérationnels, l’on enregistre les centres d’alphabétisation et de 1ère EDITION ALFIRDAWS agitel formation : La recréation dans la spiritualité La Section AEEMCI Agitel Formation a célébré la 1^ édition de sa journée culturelle dénommée » AL F1RDAWS 2007 », le dimanche 29 avril 2007 au campus dudit établissement, sis à la Riviera Palmeraie. La section AEEMCI Agitel Formation est reconnue pour son dynamisme et sa rigueur dans la pratique de la religion. Oui, on aurait dit que les jeunes Aeemcistes mettent en pratique leurs connaissances académiques et professionnelles au service de rislam. Malgré, le grand événement de la communauté musulmane de Côte d'Ivoire qu’a été l'intronisation du Cheick aima Bodcary Fofana ce jour là ; le monde affluait de plusieurs horizons pour être témoin de cette première recréation spirituelle. Au titre des allocutions, rhonneur est revenu au vice-Amir de l'AEEMCI M. Koné Yacoub de féliciter les jeunes rrilitants vaillants qui se battent tous les jours pour la formation technique des 2pla-teaux, de marcory-remblais et celui de Cocody Aghien, L’inauguration du centre du Plateau Dokoui est la preuve manifeste selon Madame Kamagaté Abiba, présidente de l’ONG FEE que les filles de maison ou encore aides familiales, s’intéressent au projet Ce qui constitue selon elle, une source supplémentaire de motivation en vue de doter chaque commune d’au moins un centre. «Outre Abidjan, nous tâcherons d’être également présent à l’intérieur du pays et pour preuve très bientôt un centre à l’image de celui que nous venons d’inaugurer verra le jour à Sandégué avec vos bénédictions cause de Dieu et pour une identité islamique. Le président Dialb Ibrahim a remercié rassemblée d’être venue à ce grand rendez vous. Pour lui celte journée permettra de divertir non seulement les membres de sa section, mais également de créer un espace d’échange culturel et d'apprentissage. Oui a pour objectif de changer nos comportements dans l’optique de tendre vers la spiritualité I Aussi a t- il exprimer vivement son souhait de créer un lien entre les anciens et les nouveaux éludants afin de faciliter à ces deniers une meilleure insertion dans la vie active C'est pourquoi, il (ira pour dore : - être musulmans, c’est aussi être les moteurs I - Le parrain de la cérémonie, El Hadi Ahmed Lamine Sako a exprimé sa joie de voir ses jeunes frères conciier religion et études. «Je vous encourage à rechercher le savoir. Soyez des musulmans par des actes que vous poserez tous les jours », at-ldt *8^“œnsak àréga/dde ses Meuk », dira t-elle à l'endroit de l’assistance. Il est bon à savoir que dans chaque centre seront dispensés des cours d’alphabétisation, d’enseignement ménager, d’éducation sanitaire et d’instruction religieuse. Avant l’inauguration de ce centre l’ONG FEE a procédé au lancement de l’ouverture des comptes d’épargne des aides familiales à la Coopec cfAngré. FEE a déboursé la somme de 10500frs pour l’ouverture d’un compte pour une fille en vue de servir d’exemple. Par la suite toute fille voulant ouvrir un compte devra elle-même s’acquitter de cette somme Ainsi donc Mlle Diomandé Wamo du centre du plateau Dokoui âgé de 19 ans et Mlle Kamagaté Ahoua 17 ans de celui d’Aghien ont été choisies pour servir d’exemple dans leurs centres respectifs. L’objectif visé par cette opération est d’amener les filles à épargner en vue de se prendre en charge dans le futur en créant des activités génératrices de revenus. Animées d’un souci permanent de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des aides familiales, les membres de l’ONG FEE ont besoin de l’apport et du soutien des décideurs, mais aussi et surtout de tous. Qu’Allah glorifie l’ONG FEE de la justesse de son combat ! Coulibaly Broulaye Par ailleurs, cette manifestation a été marquée par une conférence animée par l’aîné Haidara Ismael sur le thème : L'his- foire des Sahabas : quelle contribution à l'avancée de l'islam ? Dans son intervention, il a exhorté tous à prendre pour exemples les compagnons qui ont contribué pleinement à l'évolution de cette religion. « Seul le retour à Dieu et à l’application de la sunna du prophète (saw) restent la voie sûre à l'avancement et à l’épanouissement de l’islam comme aux premières heures de celui-ci •. L’après midi a été le lieu d’une causera débat animée par Mme Koné née Kane An> nata sur « la chasteté ». Expose dans lequel elle a recommandé à ete-même ainsi qu’à rassemblée de s’abstenir de tout rapport charnel avant et après le manage C’est à cette condition que nous serons honores par Dieu et obtiendrons son agrement o bas et dans F au-delà. La cérémonie a pns fin avec des jeux de distraction et un sketch présenté par les étud^nts pour sensibiksef tes uns et les autres sur les pratiques néfastes concernant le mariage C’est sur une noie de gaieté et des bénéoction que les frères et soeurs se sont séparés en pensant à al fr-daws2006. F^émacara Islam Info N° 080 du Mercredi 9 au Mardi 15 Mai 2007 Du Araba 23 au Tarata 29 Rabi’ll Thani 1428 5 12 Octobre 2007 Jour de Jérusalem Dernier vendredi de Ramadan Ar-Rafi’. Celui oui élève Date ii 13 Octobre 2007 Ramadan 2007 1er Chawwal SOCIETE ^^^=ium2e conférence des Imams»*» Propos du Premier Ministre SORO Guillaume Propos de l’Imam Ibrahim Mohamed du BENIN •J Guillaume SORO Mesdames, Messieurs les Mnstres, Chères rdèles musulmanes et musulmans, Mesdames, Messieurs, Que dire d’autre que de transmettre mes salutations au monde religieux à l’occasion de cette intense concentration spirituelle ! Je voudrais donc, au nom du Président de la République, vous remercier de l'invitation que vous nous avez faite pour louer et prier Dieu. Mesdames, Messieurs, Je suis ici pour être le témoin de l’Etat laïc qui ne peut que soutenir, dans le respect, toutes les religions. Le Président de la République m'a demandé de le représenter pour témoigner le soutien du gouvernement ivoirien à cette sympathique cérémonie. Je voudrais tout particulièrement m'adresser aux imams pour leur dire l'engagement de mon gouvernement à aller dans le sens de la paix, à construire et bâtir une nation de solidarité et de paix. L’islam est une religion de paix. C'est pourquoi, je voudrais personnellement rendre témoignage d'un fait : Annonce - Annonce - Annonce Une principauté musulmane en plein pays Agni (Yorobodi) avec son Moufti. ^Très bientôt,^ notre reportage Au cours d’un de mes voyages aux Etats-Unis, son Eminence le Cheick Aboubacar Fofana que j'ai rencontré m'a sollicité, au nom de sa religion de faire la paix. De même, l'Evêque Monseigneur Ahouana qui a été recensement affecté dans le diocèse de Bouaké, m’a demandé au cours d'une de nos audiences de faire la paix. C'est pourquoi, persister dans la voie de l’adversité et de la guerre aurait été une faillite non seulement pour les gouvernants, mais aussi pour les religieux. Tous les responsables et leaders politiques se réclament d'une reli-gion. C’est pourquoi il est important que les religieux s'impliquent résolument dans la recherche de la paix et amènent les uns et les autres à comprendre le bien fondé de la paix. En ce qui me concerne, je suis un homme d’engagement et de conviction. Aussi voudrais-je vous rappeler qu' autant nous avons fait la guerre, autant aujourd'hui, nous sommes décidés à construire la paix. Et je voudrais dire à ceux qui sont encore inquiets et ceux qui s'interrogent de savoir pourquoi et comment Guillaume SORO et le président GBAGBO ont décidé de faire la paix. Nous nous sommes décidés parce que chacun sait qu’il n’a pas gagné la guerre. Nous nous sommes décidés parce que chacun sait qu'il n'a plus droit à l'erreur ni à l’échec. Et nous savons que nous sommes condamnés à gagner la guerre de la paix. C’est pourquoi je voudrais dire à tous les Ivoiriens que nous devons gagner cet autre défi qui est de construire la paix. Je voudrais inviter toutes les musulmanes et tous les musulmans, les imams, les guides à s’impliquer dans la recherche de la paix pour notre chère patrie. Qu’Allah bénisse la Côte d'Ivoire, je vous remercie. Retranscrit par KOMARA Mamadou L’a Côte d’Ivoire reste notre modèle « Ce fut un immense plaisir pour moi de venir partager d’abord la conviction des Imams de Côte d’Ivoire à parler d’une même voix et la joie que Allah à bien voulu nous accorder dans cette expression de paix. Je suis habité par une impression positive par ce que un tel événement est unique en son genre au monde, voir des Imams d’un pays s’accorder autour d'une charte imprégnée de la crainte d’Allah. Je fais un rêve depuis la tenue de cette conférence, c’est de voir les Imams d'Afrique avoir un concert d’expression unique. Pour l'avenir, si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes et observons la sincérité vis-à-vis d’Allah, il y a de fortes raisons que les soubresauts et autres déconfitures ne frappent pas la communauté. Au BENIN, si Allah nous accorde la REmERCIERlERTS AfresseàratRoiMitaChtMifettfeinvMsfo^ Excellence M. le Premier Ministre Très honoré Cheick des Imams de Côte d’Ivoire, Fofana Boikary, Président du Conseil Supérieur des Imams de Côte d’Ivoire Messieurs les Ambassadeurs accrédités à Abidjan et Représentants Monsieur le représentant du maire de Coœdy Mesdames et messieurs Permettez moi d’abord, d’exprimer ma reconnaissance aux délégations étrangères et au comité d’organisation, pour avoir donné l'opportunité et l’honneur au Royaume du Maroc berceau spirituel et terre des dialogues des dviisations pour vous adresser ce message de remerciement, de reconnaissance et de félicitations Je souhaite, donc, au nom des éminents représentants venus du Liban, du Niger, du Mai, du Tchad, du Soudan, Burkina Faso, du Bénin, du Nigeria, du Sénégal, de France et du Maroc, de vous taire part de notre gratitude de nous avoir donné l'opportunité de nous retrouver en Côte cfIVOIRE, terre bénie des valeurs spiritueles et de venir vous saluer et à travers vous l’ensemble des très respectables Imams de la Répubique de Côte d’Ivoire, pays frère et ami. C’est avec un réel bonheur que je vous adresse mes sincères remerciements pour les marques d’attentions et d'hospitalités, dont vous avez entouré nos délégations, réunissant ainsi toutes les condftons nécessaires afin que notre séjour parmi notre communauté musulmane ivoirienne se passe dans une conjoncture idéale, dans le cadre d'un accueil fraternel et chaleureux qui ont vite fait oublier les désagréments inhérents au long voyage, pour ceux d'entre nous venus des pays lointains ou pour, d’autres tellement honorés par votre invitation, ont préféré emprunter la voie terrestre que de rater ce grand rendez vous. Nous renouvelons à cette occasion, nos sincères condoléances au chef de la délégation libanaise, qui vient de perdre son très cher père, nous lui renouvelons notre Le Cheick Bolkery Fofana écoute attentivement lea propos de l’Imam béninoia santé, et dès notre arrivée, nous allons commencer à initier une telle organisation à travers les sermons, car il faut d'abord créer la prise de conscience pour emmener les uns et les autres à avoir une vision harmonieuse de la conduite des affaires religieuses. Pour demande de réitérer notre profonde compassion à sa respectueuse famille et à ses proches. Vous nous avez permis, très honoré Cheick des Imams Fofana Boikary à travers votre invitation, de rencontrer par la même occasion les différentes structures islamiques représentatives en Côte d'Ivoire, dont notamment votre Consei National Islamique que préside le très distingué Imam Idriss Koudouss et de nouer des relations fraternelles et de coopération et nous vous en sommes très reconnaissant Cette grande manifestation, nous a permis d’échanger nos expériences réciproques et nos poétiques en matière du rôle des Imams dans la construction et Fédération de la nation, thème central que vous avez choisi pour le symposium de votre congrès. Le débat autour de ce thème dac-tuaité, dont je loue le choix et la pertinence, nous a permis par la même occasion d'en: richirnos connaissances et de contribuer ensemble à une visibiité édifiante sur la res-ponsabiité centrale de l’Imam dans nos sociétés respectives. Je saisis cette occasion, pour saluer avec beaucoup de respect et d’estime, les éminents Imams ivoiriens, pour leur ctisponi-biSté et leur loyalisme, mais surtout pour avoir démontré encore une fois et cette fois ci avec beaucoup plus (féciat, la quaité de leur savoir, la richesse de leur connaissance, la profondeur et la pertinence de leurs analyses, contribuant ainsi à enrichir le débat et le savoir théologique. C’est pourquoi, je déclare, que nos communautés musulmanes dans nos pays respectifs, que nous représentons ici avec responsabilité, n'ont à aucun moment douté de la capacité de votre congrès et des éminents Imams ivoiriens à adopter des recommandations claires et responsables, comme c’est le cas aujourd'hui, à même de contribuer positivement et d’une manière enrichissante à élaborer une feuille de route • sur le rôle des Imams et leur responsabilité. A ce propos, je salue au nom de mes frères, la réussite et le succès de votre cela il va falloir s’appuyer sur ce que nous venons de vivre en CÔTE D'IVOIRE. Notre champ d’adaptation se fera inch'Allah avec l’aide des Imams de CÔTE D’IVOIRE. Recueillis par Yahaya DOSSO congrès, couronnant ainsi avec mérite vos efforts et ceux des très respectueux Imams de Côte d’Ivoire et des associations représentatives, donnant par évidence, l’exempte d'une entité musulmane ivoirienne forte, unie et solidaire. Excellence M. le Premier ministre Très honoré Cheick des Imams de Côte d'Ivoire, Fofana Boikary Mesdames et messieurs, Je ne peux manquer cette occasion précieuse, que vous nous avez gracieusement offerte, sans exprimer au nom de nos délégations respectives, notre enchantement à l’égard de notre communauté musulmane de Côte d'Ivoire, qu tout au long de notre séjour parmi vous, nous a adopté avec beaucoup d’amour, donnant ainsi l’exempte d’un islam ouvert et généreux, conformément aux principes fondamentaux et universels de la religion musulmane, tel que nous a édicté te saint Coran et nous a enseigné le Prophète Mohammad (SAW). J’adresse les mêmes sentiments fraternels au peuple ivoirien, toutes confessions confondues, qui par essence et nature vit en harmonie, sans (istinction aucune de rei-gion, de tribu, de race, de sexe ou de natio-naité, valeurs véhiqJées par toutes les rqi-gions célestes, dont la reigion mu^uimané. Je ne peux fair à mon devoir sans mes remerciements au nom de tous mes collègues ici présents à son Exceience M. le Président de la Répubique, à son Premier ministre, aux hautes autorités ivoiriennes pour leur assistance et qui ont béni et honoré votre congrès. Soyez rassuré que nous alons transmettre, chacun de son côté, nos sentiments et nos impressions à nos pays respectifs. En terminant, frnptore Dieu te Tout Puissant, (/accompagner te peuple ivoirien frère et l’eosembte des sensibilités et acteurs ivoiriens, dans leurs efforts pour restaurer l'amour, la fraternité et la paix en cette terre bénie qui est la Côte cf Ivoire. ABIDJAN LE 20AVRIL 2007 MONSIEUR RIFKI MOHAMED, CONSEILLER DU MINISTRE DES AFFAIRES ISLAMIQUE ET DES HABOUSS DU ROYAUME DU MAROC -- INTER VIEW AVEC .... I-Ü ( & niCOLRS SRRROZI (RODUERU PRÉSIDERT DE LH FRRRCE): «Llslam, les musulmans et meL» Dans un livre qui vient de paraître - La République, les religions, l'espérance aux éditions du Cerf, le nouveau président français parle de l’islam, des musulmans et de la place de la religion dans une République laïque. Ces réponses et interrogations au journal l'EXPRESS du 01/11/2004 constituent pour Islam Info un document de référence que nous proposons à nos lecteurs.... La lecture de votre livre est dérangeante. On en ressort avec le sentiment que ceux qui croient sont plus respectables que ceux qui ne croient pas. Cette empathie qui Imprègne votre ouvrage est-elle le fruit de votre propre fol ou la marque d'un homme qui ne croit pas à grand-chose et qui, comme vous l'écrivez, «s'intéresse à tout ce qu'Il n'est pas»? SARKOZY: Où avez-vous pu bien trouver une idée pareille? Je me garde bien de juger quiconque! Ce livre est, avant tout, marqué par une très grande tolérance. Nous sommes dans une société qui glorifie toutes les différences. Tout ce qui est différent est frappé du sceau de l’identité et de l'originalité. Sauf quand on exprime une différence religieuse. J’ai donc voulu dire que ceux qui croient sont aussi respectables que tous les autres.. La Gay Pride est devenue un phénomène culturel, il ne viendrait à personne l'idée de la critiquer. Les rave-parties sont vécues comme le symbole d'une génération. A l'école, la couleur des cheveux ou le piercing sont, aujourd'hui, des signes de liberté. En revanche, dans notre société, exprimer sa croyance religieuse est devenu plus difficile. Je décris un phénomène qui me semble difficilement contestable. Vous éprouvez vraiment ce sentiment-là? Oui, car nous sommes passés d'une laïcité de combat, celle du “petit père Combes», nécessaire à une certaine époque, à une laïcité tellement militante qu’elle revient à faire passer comme un risque pour la liberté des gens qui, par leur foi, n'expriment finalement qu'une espérance. L'homme ne peut pas se définir par rapport au néant. Il ne peut pas être indifférent à la question de savoir d’où il vient et où il va. Si l'homme se voit comme une fin en soi, il est Fhomme-Dieu et je redoute qu'il soit alors fondamentalement intolérant Je me reconnais dans tous ces Français dont une partie d'eux-mêmes les pousse à croire et l'autre à douter. Le monde, à mes yeux, n'est pas séparé entre ceux qui croient et ceux qui ne croient pas. Chaque homme a sa part de doute et sa part cfespérance. L'idée même de poser la question de l'espérance est-elle dérangeante? Je ne le pense pas: c’est au contraire une forme parmi les plus abouties de la tolérance dont notre société a tant besoin. Le droit de croire et de pratiquer une religion est aussi important que le droit de manifester De toute évidence, ce qui vous anime dans ce livre, c'est une volonté de rupture. Rupture, parce que les hommes politiques, depuis le début du XIXe siècle, ont veillé à séparer le spirituel du temporel. Ce fut une âpre bataille qui aboutit à la loi de 1905 séparant les Eglises et l'Etat et organisant leurs relations. Vous donnez même l'Impression d'Ignorer délibérément cette longue histoire, le caractère conflictuel, voire violent, de l'affrontement entre catholicisme et démocratie, l'antagonisme entre le catéchisme catholique et le catéchisme républicain au milieu et à la fin du XIXe siècle. Vous passez outre aussi au sort réservé par Napoléon au judaïsme et au Grand Sanhédrin, l'assemblée des notables Juifs, victime d'un décret Infâme en 1808 qui rejeta les juifs hors du droit pendant dix ans. La place de la religion dans la République est le fruit de cette histoire que vous Ignorez en refusant, au fond, que ces contraintes soient aussi fortes pour l'Islam aujourd'hui. La rupture pour la rupture n'a aucun sens. J'essaie de réfléchir sur la place des religions au sein de la République. La croyez-vous si faible, la République, pour être à ce point craintif? Par ailleurs, à quel moment, à travers quelle proposition ai-je demandé un sort particulier pour l'islam? Je dis même le contraire en demandant que chaque religion ait les mêmes droits et les mêmes devoirs. Je ne demande aucun privilège pour l'islam. Mais est-ce que les droits sont identiques quand on ne peut pratiquer sa religion dans les mêmes conditions? Demander les mêmes droits pour la dernière religion implantée en France, est-ce exiger une indulgence particulière? La France est multiple. Il faut regarder cette réalité en face. Dans fa laïcité à la française, le droit de croire et de pratiquer une religion est aussi important que le droit de manifester, de protester, de s'exprimer. Qui ne comprend qu'on sera d'autant plus fort pour faire respecter les mêmes devoirs que l'on sera juste? SI Je vous suis bien dans votre raisonnement, vous cherchez, au fond, à offrir, très vite, aux musulmans une situation comparable à celle de l'Eglise catholique, situation née, elle, d'une très longue histoire. Parce que je me sens profondément républicain, j'essaie d'être équitable pour éviter les humiliations et les frustrations qui nourrissent l'extrémisme. Je voudrais éviter que les musulmans subissent ce que les catholiques, les protestants, les juifs ont subi. Faut-il une nouvelle guerre de religion? Dans la République, les hommes sont égaux en droits et en devoirs. J'ai plutôt le sentiment que, dans la République actuelle, on exerce ses droits sans beaucoup se préoccuper de ses devoirs. Ce n’est pas aussi simple que cela. J'ai été ministre de l'Intérieur pendant deux ans et, unanimement, on a souligné que je menais une politique ferme qui mettait en exergue la question des devoirs. Mais, en me rendant pour la première fois à la grande mosquée de Lyon, et de manière assez bouleversante pour moi, en prenant la parole devant 3 000 personnes, en présence d'ailleurs du cardinal Barbarin et du grand rabbin de Lyon, j'ai réalisé qu'à Lyon, qui n'est pas vraiment une ville musulmane, l’idée même d'une mosquée qui était, il y a dix ans, sujet à polémique ne posait plus aujourd’hui de problème. C'est bien la preuve que les choses évoluent, se font et assez vite. N.S. De votre point de vue, certainement. Du point de vue de celui qui vit cette réalité comme une injustice, non. Dans la plupart des grandes villes de France, il n'y a pas de lieux publics dédiés à la prière. Une grande mosquée ne pose pas de problème; ce peut même être un facteur d'intégration. Il faut avancer dans cette voie-là, car c'est la seule façon de décourager les intégristes. Ce qui pose problème, ce sont les lieux de culte clandestins dans les caves et les garages, qui se développent faute d'édifices religieux au grand jour. En quoi dire cela serait-il en contradiction avec l'idéal républicain? C'est tout le contrairel «L'espérance spirituelle n'est pas contradictoire avec l'Idéal républicain» Parce que l'Etat ne construit pas des églises, des temples ou des synagogues... Parlons-en, justement. Le problème est passionnant On dit aux musulmans, renoncez aux Influences et autorités étrangères pour construire vos lieux de culte et on a raison. Mais on en tire la conclusion: pas d'argent public pour les financer. Quelle logique! Qu’est-ce qui se passe avec cette communauté cultuelle? Elle est plus pauvre que les autres parce que ses membres sont les héritiers des immigrés qui sont venus dans les années 1960 fabriquer des voitures et construire des autoroutes. En quoi dire cela est-il une vérité dérangeante? Je ne suis pas quelqu'un de pratiquant et, ce n’est pas le moindre des paradoxes, cela ne me décourage nullement de m'intéresser à la question spirituelle. Mon livre n'est pas un acte de militantisme pour une religion, encore moins de prosélytisme. .Il est simplement une marque d'intérêt pour une partie de nos compatriotes qui espèrent J'essaie de démontrer cette idée à laquelle je crois profondément: l'espérance spirituelle n'est pas contradictoire avec l'idéal républicain. Ce n'est pas seulement en construisant des terrains de football qu'on fera comprendre à un jeune perdu dans une banlieue devenue une impasse que la vie d'une jeune femme et de son enfant, qu’il prend en leur fonçant dessus en voiture, n'est pas un bien de consommation comme un autre, que cette vie est fragile et unique, qu'elle doit être respectée. Dès le début du livre, vous abattez vos cartes, celle d'un adepte du libéralisme aussi bien politique qu'économique, en-citant Tocqueville. La phrase que vous placez en exergue est éloquente, puisque l'auteur de De la démocratie en Amérique y dit que «la religion est beaucoup plus nécessaire dans les républiques démocratiques que dans toutes les autres». Quand on vous lit, on comprend bien que vous adhérez à cette formule et que vous voulez replacer le fait religieux au centre de la société. Non, je place la question spirituelle au cœur de l'existence de l'homme. C'est tout et c'est déjà beaucoup. La question la plus importante pour i'homme est la question spirituelle: la vie est-elle le fruit du hasard? Cela va bien au-delà de la religion, des Eglises, des curés, des rabbins et des imams. Est-ce une faute pour un homme politique que de s'interroger sur le sens de l'existence? A la République, le temporel, c'est-à-dire l'organisation de la vie telle qu’elle est; aux religions, le spirituel, c'est-à-dire la réflexion sur le sens et le pourquoi de la vie. La République peut, elle aussi, s'interroger sur le sens de la vie. Bien sûr. Mais je pose cette question: l'idéal républicain peut-il répondre à toutes les questions? La réponse est non. L'homme politique peut s’intéresser à la question spirituelle sans mettre en cause les valeurs de la République. Je me suis reconnu dans la démarche de François Mitterrand sur la fin de sa vie, lorsqu’il s'est tourné vers‘cette question de la mort et de l’existence de quelque chose de surnaturel. Je l'avais accompagné en Ouzbékistan, à Samarkand: il avait visité quatre cimetières alors que la mort était déjà en lui. Ministre des Cultes, j'ai eu à dialoguer au quotidien avec un univers qui ne UE NOUVEAU PRESIDENT FRANÇAIS ET LTSIAM (SUITE) • L’assimilaton, c’est dire: je te digère • L’intégration c’est accepter l’autre tel qu’il est • A trop ressasser le passé, on aveugle l’avenir DÉS MAINTENANT VOTRE LE NUMERO comprend pas les réflexes d’intolérance qui s'adressent à lui. Vous savez bien que votre position va être débattue. Pourquoi avoir choisi d'ouvrir ce débat? Je vois trois hypothèses, qui peuvent, d'ailleurs, se compléter. Parce que vous êtes croyant et que vous éprouvez la nécessité d’un retour du spirituel. Parce que, politiquement, vous pensez qu'il faut que la République change de chemin. Parce que, électoralement, vous travaillez ainsi des clientèles. Dans le livre, votre éloge répété, Insistant, des musulmans, des catholiques, des protestants et des juifs ressemble aussi à un exercice de séduction. En quoi serait-il noble pour le directeur de L’Express de vouloir séduire te plus grand nombre de lecteurs et serait-il indigne pour l'homme politique de vouloir convaincre le plus grand nombre d’électeurs? Pourquoi vit-on la démarche de compréhension de l'électeur comme quelque chose de démagogique? La séduction n’est pas la raison de ce livre. J’ai écrit un livre plus personnel, peut-être étonnant pour celui qu’on décrit comme épris d’action et dïmmédiateté. La réalité, c'est que je me suis intéressé à cette question des cultes et que j'ai surtout compris combien tous ces hommes qui croient se ressemblent. J’ai pris la mesure de certains malentendus et ce sont eux que je voudrais contribuer à lever. La politique, à mes yeux, fabrique le lien social, elle donne des raisons de vivre ensemble, elle est à l'origine du contrat social... ... je dirais même que c'est elle qui donne de l'espoir... Alors, pourquoi, dans le titre même de votre livre et à de nombreuses occasions dans votre texte, vous assimilez religion et espérance. Votre insistance fait qu'on en retire le sentiment très fort que la religion a l'exclusivité de l'espérance. Là encore, vous prenez un risque Important Jusqu’alors, pour les citoyens et les électeurs, la République incarnait l'espérance, c'est-à-dire l'espoir d'une vie meilleure. Comment pouvez-vous abandonner ainsi le champ de l'espérance au religieux? Compter sur l'Islam, comme vous le faites, pour ramener la paix sociale dans les banlieues me rappelle l'espoir mis dans l'islam pour vaincre les Russes en Afghanistan. On connaît la suite de l'histoire™ D'abord, y a-t-il une seule espérance? Je n’ai jamais dit cela. Qu'est-ce qu'un homme qui croit? C’est un homme qui espère. Il faut que vous me démontriez que ce n'est pas vrai. La démarche de la foi, c'est une démarche d’espérance face à l'inévitable. J'étais, ■► Suite à la page 9 Islam Info N° 080 du Mercredi 9 au Mardi 15 Mai 2007 » Du Araba 23 ou Tonte 29 RabH[ Thari 1428 111 fl FOCUS Extraits du discours du Cheick après son INTRONISATION Thème : Responsabilité des Imams dans le processus de reconstruction de la nation. (...) Excellence Monsieur le Premier Ministre, la «Deuxième conférence des Imams de Côte d’Ivoire » qui se termine ce matin par la présente cérémonie, a un double sens : 1. Faire le bilan des activités de notre structure, le COSIM depuis sa création en 1987. 2. Introniser officiellement ainsi qu'il vient d'être fait, le Guide Suprême de notre communauté, le Cheickh El Aïma, dont la haute responsabilité échoit à ma modeste personne depuis le 25 avril 2006, après le rappel à Allah de notre père, Feu El Hadj Anzoumana Konaté. Le Cheick Anzoumana Konaté, à l’image de tous ses prédécesseurs, était un homme profondément pieux. C’était un homme de droiture, un sage, disponible, ouvert à .tous, musulmans comme non musulmans. En un mot, c’était un homme de bien qui a voué toute son existence à la cause de l’Islam. C’est cet ensemble de valeurs que nous nous engageons à perpétuer tout au long de notre mission. Nous mesurons l'ampleur de la tâche, mais avec la foi qui nous anime, nous sommes convaincu que l’aide de notre Seigneur Allah SWT ne nous fera pas défaut. Nous sommes tout aussi convaincu que le soutien de la communauté et de tous nos concitoyens nous sera toujours acquis. Cependant, il n’est pas superflu de rappeler que, pour assurer le maximum de réussite à nos actions, votre contribution morale, matérielle, financière, en un mot de tous ordres, est indispensable. C’est pourquoi, ici et maintenant, je lance un appel solennel à tous, afin que nous nous engagions résolument aux côtés de notre communauté. Notre destin commun en dépend. Pour ce faire, nos méthodes de travail seront toujours empreintes Inch Allah, de la recherche de la concertation, la «Shoura », où, chacun de vous aura l’opportunité de faire ses propositions sur la conduite des affaires de la communauté. A présent, je rends grâce à Allah de voir Ici réunis tous ces Imams, ces Prédicateurs, ces Cadres, ces Femmes, et ces Jeunes pour communier ensemble, s’engager devant Dieu et devant les hommes à se donner la main pour travailler à la promotion de la UMMA, au développement économique, social et culturel de notre pays. (...) Notre créateur ALLAH nous enseigne que : «...En vérité, ALLAH ne modifie point l'état d'un peuple, tant que les individus qui le composent, ne changent pas ce qui est en eux mêmes... » Sourate 13 verset 11. Au-delà de l’ensemble de la popu-, lation de façon générale, quelle responsabilité les leaders religieux et les Imams en particulier, doivent assumer dans la reconstruction de la nation ? En effet, nous devons entreprendre le changement de notre for Le Cheick pendant son discours intérieur, pour bannir d’abord en nous-mêmes les mauvais, sentiments et nous inculquer ensuite, les valeurs universelles de justice, d’équité, et de solidarité. Ici, interviennent alors le rôle et la responsabilité de l’imam, le guide religieux : L’Imam L'imam est l’héritier du prophète à la seule exception qu’il ne reçoit pas de révélation. Mais en s’inspirant du Coran et de la Sunnat (Tradition Prophétique), il doit contribuer à enseigner et à privilégier les valeurs suivantes : • La moralisation de la vie publique • L’égalité • La justice sociale et l’équité • La fraternité • la solidarité • la coexistence pacifique • Ordonner le bien et lutter contre le mal sous toutes ses formes • Eveiller les consciences • En appeler à l'adhésion de tous au nouveau contrat social • Lutter contre l’injustice et l'intolérance • Lutter contre la corruption et l'impunité pour éviter que ne se développe la justice privée En effet, le prophète (SWA) nous enseigne que « les peuples qui nous ont précédés ont péris parce que, lorsqu’un noble commettait une infraction, il bénéficiait de l’impunité tandis que lorsque la même infraction était commise par un faible, ce dernier était soumis à la sanction... » Et le prophète (SAW) de poursuivre : « Je jure par Allah que même si ma fille Fatima venait à commettre une infraction, je n’hésiterai pas à lui appliquer la sanction appropriée. » L’Imam, en ce qui le concerne lui même, pour jouer ce rôle, doit être imprégné de qualités indispensables qui constituent les véritables valeurs de l'Islam et dont quelques unes sont les suivantes : • Avoir une bonne connaissance religieuse • Etre Pieux, Sincère, Juste, Humble, Généreux, Patient, Sage et Persévérant • Il doit être sociable, compatissant et tolérant • Etre détaché des biens de ce bas monde L’Imam, le Guide Religieux doit être un vrai maître de la spiritualité islamique et un vrai modèle social. Il doit enseigner, éduquer, socialiser, fraterniser, prôner et établir la coexistence pacifique et privilégier la voie du dialogue. C’est ce rôle que les Imams ont toujours joué dans l’histoire de la Côte D’Ivoire. Au regard de ce qui précède, il ne tait l’ombre d'aücun doute que la res ponsabilité de l'Imam, notre respon sabilité, est immense dans la recons truction de la Nation. Mais avec l'aide d’Allah (SWT) nous parviendrons Inch Allah à sur monter toutes les épreuves qui ne manqueront pas de surgir. (...) C’est ensemble, la mair dans la main que, unis et réconciliés nous apporterons une contributior décisive à la reconstruction de ce Tmiipays. —-------------------------- C’est pourquoi nous devons tous ensembles, sceller définitivement le pacte de la paix, de l’union, de la Solidarité, de la Fraternité et de l’acceptation mutuelle. (...) Je saisis ces instants solennels pour lancer des appels à tous les imams d’ici et d’ailleurs afin que le travail entrepris soit poursuivi et amélioré dans la cohésion, l'union, la solidarité et l’entente. Nous devons renforcer notre organisation à l’intérieur et nous ouvrir davantage sur l’extérieur. AUX PRÉDICATEURS MUSULMANS, J'adresse ici mes plus vives félicitations et mes encouragements sincères. Aucune localité de notre pays n’est aujourd’hui inaccessible à notre religion, grâce à votre travail. Renforcez votre action et je puis vous assurer que le Conseil Supérieur des Imams se tient à votre disposition pour vous y diriger et vous y aider. Aux FEMMES MUSULMANES, Notre reconnaissance est sans limite. Vous avez été et vous êtes le socle sur lequel repose notre édifice à l’instar de ce qu'ont été celles qui vous ont historiquement précédées et que sont Khadidja, Aïcha, Sou-maya (R.A.) dans l’histoire de l’Islam et dans celle du Prophète Muhammad (SAW). Les systèmes éducatifs, aujourd’hui, sont en panne et les modèles ont disparus. Levez-vous pour donner à vos progénitures ce qui fonde la personnalité de l'homme : son éducation ; en vous imprégnant vous-mêmes, des connaissances et des valeurs islamiques. Aux cadres Musulmans Je lance un appel particulièrement insistant dans le sens d'une véritable organisation sectorielle afin de jouer votre rôle de locomotive de la communauté musulmane de façon particulière et d’agent incontournable de la reconstruction de la nation de façon générale. Vous devez fédérer vos énergies, vos moyens, vos compétences, vos relations au plan national et international pour apporter à votre commu-nauté et à votre nation ce qu’elles attendent de vous. Plus particulièrement, à l’égard de votre communauté, vous devez faire de l’acquittement de la Zakat, ur point d'honneur. Vous devez également faire de l'apprentissage de votre religion e de son enseignement, une priorité. Votre démission consacrera la perdition de notre communauté et de notre pays. Vous ayez déjà beaucoup Jai(r nous prions qu'Allah (SWT) vous en accorde la récompense ici-bas et dans l’au-delà. Mais nous en attendons davantage de vous. A la jeunesse musulmane Vous constituez la force vive, l’espoir et l’avenir de notre communauté et de notre nation. Il y a quelques semaines de cela, j’ai reçu l’ensemble de vos groupements associatifs. De cette rencontre, est née Inch Allah une dynamique nouvelle qui doit servir l’ensemble de notre nation. a) Vous devez aimer le travail qui libère ; votre culture du travail doit être forgée sur l’effort, sur le mérite. b) Bannissez de votre action la facilité, la recherche des faveurs, la tricherie etc. c) Ayez un sens élevé du devoir quel que soit le secteur d’activité où vous exercez ; d) Cultivez le respect de la hiérarchie, de la chose publique et des biens privés. e) Ne cédez jamais à la tentation du recours à la violence comme moyen de résolution de vos problèmes. Une nation qui perd sa jeunesse perd son avenir ! Aux AUTRES CONFESSIONS RELIGIEUSES Nous réitérons la nécessité de mettre en place une véritable plateforme active et dynamique pour le dialogue inter religieux, pour la lutte en faveur de la laïcité dans notre pays et de la coexistence pacifique. Nous devons tous nous féliciter d’avoir évité à notre pays jusqu’à ce jour, une guerre des religions, mais nous devons avoir conscience que les acquis doivent être préservés et renforcés. Main dans la main nous serons encore plus utiles dans la reconstruction de notre pays. A la Communauté Internationale Je ne peux manquer d’adresser les remerciements et la gratitude de notre communauté. Votre rôle dans la résolution de la crise a été déterminant. Votre rôle dans la reconstruction de notre pays le sera davantage. En terme d’infrastructures socio éducatives, notre communauté accuse un déficit important, source de déséquilibre social. Ce déséquilibre impacte négativement sur une grande partie des membres de notre communauté, notamment sa jeunesse et à terme, risque d'avoir de graves consé- .^•‘OMA*^ i=i==^«ii«#««^Dlscours duCHEICK«a**»*"**^^ --------------► Suite de la P.7 quences sur l’économie générale de notre nation. C’est pourquoi, je lance un appel particulier pour des actions particulières en faveur de notre communauté qui représente une importante frange de notre pays. La récente adhésion de la Côte d’Ivoire à l’Organisation de la Conférence Islamique constitue un réel motif d’espoir pour nous. Excellence Monsieur le Premier Ministre, à vous même et à Son Excellence Monsieur le Président de la République que vous représentez ; ainsi qu’à l’ensemble des membres du gouvernement, je ne puis m'empêcher de lancer en cette occasion solennelle, un appel pathétique en faveur des victimes du Hadj 2006 Bis et de la mosquée du Plateau. Ces deux situations constituent Résumé des principales préoccupations et doléances exprimées par la deuxième conférence des imams à transmettre à M.le PrésidentdelaRépublique La Conférence des Imams, organe suprême du Conseil Supérieur des Imams en Côte d'Ivoire (COSIM), réunie en sa deuxième session ordinaire à Abidjan, les 27, 28 et 29 avril 2007, sur le thème ((La responsabilité des Imams dans la reconstruction de la nation)) • Exprime sa gratitude à Son Excellence, Monsieur Laurent GBAGBO, Président de la République de Côte d'Ivoire. • Encourage Son Excellence, Monsieur Laurent GBAGBO, Président de la République de Côte d’Ivoire à poursuivre le dialogue fraternel avec le Premier Ministre SORO Guillaume ainsi qu’avec toutes les forces vives de la Nation pour un retour rapide et durable de la paix en Côte d’Ivoire. • Remercie Monsieur le Président de la République pour sa décision salutaire annoncée le jeudi 26 mars 2007 d'ouvrir l’esplanade de la Mosquée du Plateau dans quatre semaines. • Sollicite le concours de Monsieur le Président de la République afin de permettre aux musulmans qui n’ont pas pu accomplir le hadj 2006-bis (pèlerinage à la Mecque), de le faire sans frais supplémentaires. • Demande à Monsieur le Président de la République d'aider le Conseil Supérieur des Imams । (COSIM) à mettre en place l'Office ivoirien du Hadj et de la Oumra (pèlerinage à la Mecque) en vue de permettre aux musulmans de pour notre communauté, de graves préoccupations. Ces préoccupations ont été maintes fois ; en maintes occasions et devant maintes autorités exprimées. Aujourd’hui, je lance un appel pour des solutions pratiques et urgentes. En ce qui concerne le pèlerinage, en dehors de la prise en charge des victimes du Hadj 2006 Bis sur toute l’étendue du territoire national, je plaide pour la mise sur pied d'un Office National du Pèlerinage et de la Oumrah. Des exemples existent et ont fait la preuve de leur efficacité. S’agissant de la mosquée du Plateau, notre communauté se sent humiliée par les actes de profanation qui s’y déroulent depuis un certain temps, dans l'indifférence la plus totale. N’est-ce pas là l’exemple le plus mieux organiser les pèlerinages sur les lieux saints de l’Islam. • Invite Monsieur le Président de la République, à mener toute action propre à la restauration de la dignité des Imams par l’attribution d'insigne et/ou de documents de privilèges et de préséances. • Sollicite le concours de Monsieur le Président de la République afin que la carte de membre délivrée par le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) soit reconnue par l’Etat de Côte d’Ivoire. • Demande la création d'un Observatoire National de la Laïcité et l'adoption d'une loi définissant clairement le principe de la laïcité et ses modalités d’application. • Demande à Monsieur le Président de la République d’autoriser l’intégration de la langue Arabe au même titre que l’Anglais, l'Espagnol et l’Allemand dans le système éducatif ivoirien. Fait à Abidjan, Date Hégire : 16 Rabi’ou II 1428 Date grégorienne : 29 Avril 2007 Pour la 2ème Conférence des Imams CHEIKH BOIKARY FOFANA éloquent de l'absence de valeurs morales dans notre société ? Notre communauté salue les initiatives de Monsieur le Président de la République et souhaite être intimement associée à toutes les solutions internes et externes qui seront entreprises pour la finition des travaux de cette mosquée et sa mise en service. Je me tiens personnellement à la disposition de toutes les autorités nationales et internationales qui vont s’engager dans la continuation et la finition des travaux de cette mosquée. Excellence Monsieur le Premier Ministre, en votre qualité de représentant de Monsieur le Président de la République et en votre qualité personnelle, Distingués invités, Chers Imams, Nous prions Allah l’Omnipotent pour qu’il aide toute la Côte d’Ivoire à El hadj TOURÉ Fama La deuxième conférence des imams, soldée par l’intronisation du Cheick Aima Boikary Fofana, fut l'occasion pour l’opinion nationale et internationale d’apprécier encore une fois de plus la capacité d’organisation et de mobilisation de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire. Certaines personnes de par leur grande activité, leur débauche d’énergie durant ces deux jours d'intenses activités ont émergé du lot. Parmi elles il y a El Hadj Touré Fama, le coordonnateur du CNI. Il était au four et au moulin, lors du symposium du samedi 28 avril 2007, il était très actif dans la main courante en organisant, plaçant ici et là les invités de marque, Il prêtait également main forte à l'Imam Djl- commencer par ses dirigeants ; à agir pour la Justice et pour la Paix. Notre pays vit en ce moment, une phase importante de sa reconstruction : L’accord politique de Ouagadougou conclu, le 04 Mars 2007 est un véritable gage d’espoir pour toutes les populations vivant en Côte d’Ivoire, pour toute la sous région et pour toute la communauté internationale. Je salue, en mon nom personnel et au nom du Conseil Supérieur des Imams en Côte d’Ivoire tous les acteurs qui ont permis la conclusion de cet accord. J’invite toute la communauté nationale et internationale à s’en approprier et à soutenir sa mise en œuvre. Il nous faut réussir la reconstruction de notre pays sur des bases nouvelles et solides. Pour cela, il nous faut assumer notre histoire de nation multi ethnique, multi culturelle et multi contes- guiba Cissé pour l’organisation de la table de conférence. Le dimanche 29 avril 2007 le grand jour fut également une autre occasion pour nous d’admirer une dimension de l'homme qu’est M. TOURE. Celle de l’humilité, de l’amour pour sa religion, de l’abnégation et du courage. En effet pour ne laisser paraître aucune faille organisationnelle, et dans le but de satisfaire les Fidèles musulmans venus très nombreux ce jour là, El Hadj Touré était partout à la fois sous un soleil très ardent. Comme le dirait l’autre Touré Fama était Tout simplement la tour de contrôle. CAMARAABOUBACAI sionnelle. Il nous faut également inscrire nos actions futures dans le ciment des valeurs morales, d’intégrité, d’équité ; de justice, d’égalité de chances pour tous, de bonne gouvernance et d’acceptation des différences comme source d’enrichissement mutuel et non de division. Qu’Allah le tout Puissant, le Miséricordieux par Essence et par Excellence veille sur nous tous. Qu'il illumine nos chemins de sa Divine Lumière, Qu’il mette sa «baraka » dans nos actions et qu’il nous donne de nos œuvres, une belle part dans ce monde et une belle part dans l’autre. Amine. Assalam Aleykoum Wa Rahmatouiaye Wa barakatouhou ^RÉPONSE- DÛ CHEICK FOFANA ] L---l———_—^-^--^ _ j^ai En réponse aux conseils des imams, le Cheikh Boikary Fofana a tenu les propos suivants : Chers frères, chers aînés, je vous remercie pour cette visite de courtoisie et de tous les conseils que vous m'avez prodigués. J'en tiendrai compte dans la gestion delà communauté. Sachez que c’est par la parole que j’ai mené la majeure partie de mon combat. Et ce combat je l'ai commencé dans le milieu intellectuel où la parole est reine. Dans ce sens, j’ai usé de la parole avec les élèves, les étudiants, les cadres, les fonctionnaires et ce, à travers les conférences, les débats de tous genres. En un mot, j’ai géré la parole. Je vous demande donc de m'aider dans cette entreprise difficile qui nécessite l'implication de tous. ! Qu ALLAH NOUS GUIDE TOUS ! Islam Info N* MO du Mercredi 9 au Mardi 15 Mai 2007 Du Araba 23 au Tarata 29 Rabi’ll Thani 1428 ce matin, à [enterrement d’un de mes amis. Il y avait sa femme, ses enfants, ses proches. Que venions-nous faire à ces obsèques? Face à l’inévitable, nous cherchions [espérance. Autour de ce défunt, nous nous disions que sa vie d'homme n'avait pas servi à rien. Cela peut paraître naïf ou consumériste, mais c'est ainsi: nous étions rassemblés pour espérer. La République, comme vous le dites, c’est l'espoir d'une vie meilleure dans le temporel. La religion, c'est l'espérance d'une vie meilleure dans l'au-delà. Reconnaître [espérance qu'incarne la religion, ce n'est donc pas nier [espérance qu'incarne la République. J’affirme que religion et République sont complémentaires. Mais si l'espérance républicaine suffit à vous combler, c'est votre droit le plus absolu. Admettez la réciproque pour les autres. Tout de même, j'y reviens, vous donnez à croire que l'espérance incarnée par l’islam va remettre de l'ordre dans les banlieues. N'êtes-vous pas réducteur? Je ne suis pas si naïf, mais à [inverse convenons que, si l'on veut donner du sens à la vie, si l'on veut que ces jeunes qui n'ont que la religion de l'argent, de la drogue, de la violence et de la télévision apprennent à respecter l'autre, le discours d'un homme de foi et de paix peut être utile. Un lieu de culte est un espace où se retrouvent des gens différents pour y trouver de l'espérance. Et quand vous me dites «regardez l'islam en Afghanistan», vous pratiquez l'amalgame parce que vous ne voyez la religion qu'à travers les extrémistes et les fous de Dieu qui ont bafoué le message de paix originel. Vous dites, dans votre posture, «attention aux religions!» comme on disait «attention aux hérétiques!», mais la religion ne se réduit pas à l'extrémisme. Tout musulman n'est pas un islamiste et tout l'islam ne se réduit pas à Ben Laden et aux Twin Towers. A mon tour de vous appeler à la mesure et à la tolérance. «Une identité humiliée est une identité radicalisée, donc dangereuse» Ce n'est pas ce que je dis. Je ne dis pas que croire est une menace pour la paix. Je dis que la religion, qui relève de la sphère privée, s'installe dans la sphère publique, en clair prend en charge la vie dans certains quartiers difficiles, parce que la République, la politique, l'Etat sont défaillants et baissent les bras. Je sais que l'intégration est une tâche complexe, ce n'est pas une raison pour l'abandonner aux religions. Qui vous parie d'abandon? Je crois plus qu'un autre aux vertus de la politique, j'y ai voué ma vie professionnelle, je vis un engagement républicain. Mais la République riest pas une fin en soi, ce n'est pas l'alpha et l'oméga. Ce n'est pas elle qui répondra à la question de vos enfants sur votre cercueil: pourquoi est-il mort? Dire cela, c'est reconnaître les limites des réponses républicaines. Ce n'est pas ce que j'attends de la République, puisque ça ne concerne que ma personne, le sens de ma seule vie. Encore qu'on puisse mourir pour sa patrie, au nom d'un idéal républicain et démocratique, c'est-à-dire en pensant aux autres... Grande question, en effet. On peut même faire autre chose que mourir on peut consacrer sa vie à ses idées. C'est ce que je fais. Je crois à un engagement temporel et républicain, mais une partie de moi s'interroge aussi sur [après. Je ne peux pas croire que je sois le seul à me poser cette question-là. On ne peut pas tout maîtriser dans l’univers du temporel. On ne peut pas tout rationaliser et tout expliquer. Cest pour cela que je suis arrivé à la conclusion que l'intégration des musulmans, grand défi pour notre pays, avait tout à gagner à l'organisation d'un islam de France et tout à craindre d'un islam en France. Une identité humiliée est une identité radicalisée, donc dangereuse. Dans votre éloge des religions, vous soulignez qu'Il y a des comportements bien plus contestables et certainement plus dangereux que les comportements religieux. La politique débouche, parfois, sur des atrocités, les questions ethniques également, mais le fanatisme est très souvent le fruit de la religion. On a l'Impression que vous minimisez ce risque, il est pourtant bien réel, aujourd'hui, avec le fondamentalisme islamiste, que vous différenciez très curieusement de l'intégrisme. Vous ne jugez pas le fondamentalisme dangereux - «appliqué à sol-même, l'absolu n'est pas un danger pour la société», écrivez-vous - alors que pour le fondamentaliste le primat de la religion ne se limite pas à soi-même. Il est total. Il ne respecte en rien le libre arbitre de l'autre. Les penseurs musulmans qui défendent le libre arbitre sont, d'ailleurs, dénoncés comme traîtres. J'ai essayé de mettre un peu de mesure dans tout cela pour éviter les amalgames. La foi implique parfois un engagement fondamental. En quoi cet engagement serait-il dangereux pour la société? Une personne qui va à la messe tous les matins ne représente aucun risque pour la République. Ce qui est dangereux, c'est vouloir imposer sa foi aux autres, y compris aux membres de sa propre famille. Vous allez tout de même très loin dans la reconnaissance du rôle social de la religion. Vous expliquez que le fait religieux contribue à apaiser et à réguler une société de liberté et qu'il est facteur d'intégration. Vous précisez que, dans les banlieues en déshérence, la mosquée permet de faire reculer la drogue et la violence. Si c'est vrai, n'est-ce pas un terrible constat d'échec pour les valeurs républicaines, qui ne donnent plus de raisons d'espérer, et pour l'Etat, qui ne parvient plus à animer l'espace social? D'une certaine manière, c'est une capitulation. Vous allez jusqu'à écrire que l'engagement social et fraternel, c'est la responsabilité de l'Eglise et de ses prêtres. Là encore, quelle reculade pour la République, qui porte sur ses frontons la devise «Liberté, Egalité, Fraternité»! Capitulation. Comme vous y allez! Quelle violence! Pour un homme tolérant, vous exprimez une grande intolérance dès que l'on prononce le mot religieux. Vous fait-il peur? A la fin du XIXe siècle et jusqu'à la fin des années 1950, la France est d'abord rurale, et l'intégration se fait par l'instituteur, qui enseigne la République, mais aussi par le curé, qui essaie de donner une morale. Ils s'ignorent, parfois ils se font la guerre, mais, vaille que vaille, c'est bien ainsi que la France avance. Aujourd'hui, la France profonde, c'est la France des banlieues. Il y a toujours les instituteurs, qui font un travail difficile, souvent seuls. Pas un quartier de nos villes sans écoles, sans collèges. Mais il y a moins de curés, de pasteurs, de rabbins. On ne peut nier ce changement-là! Où parie-t-on de la vie, de son sens, de respect, de paix? Je ne demande pas qu'on mette tous les enfants à la mosquée, au temple, à la synagogue ou à [église. Je dis seulement: ne vous étonnez pas qu'ils ne respectent pas la vie des autres puisqu'on ne leur enseigne plus quel est son sens. Le devoir du politique est Ressayer de comprendre pourquoi ça ne marche plus. Votre réponse, c'est parce que la République est défaillante. Ma réponse, c'est parce que les institutions qui, à l'intérieur de la République, poussaient à la sérénité et à la concorde n'existent plus, ou en tout cas moins. Nos quartiers sont devenus trop souvent des déserts cultuels et culturels. On est passé du «trop» au «pas assez», et même au «vide». Il faut que dans les banlieues puisse aussi s'exprimer la dimension éducative d'une religion choisie en toute liberté. En pariant comme je vous parle, je pense, d'ailleurs, que je prouve mon attachement à la laïcité reconnue comme un droit et non une interdiction. «La mainmise du religieux dans une démocratie comme la nôtre relève du fantasme»» Certes, mais, même si vous vous en défendez, vous la réinventez quand vous dites: la laïcité «garantit le droit de vivre sa religion comme un droit fondamental de la personne... C'est la garantie pour chacun de pouvoir croire et vivre sa foi». En vérité, votre définition est à la fois incomplète et limitée. La laïcité définit un espace public de discussion, à l'abri précisément de l'impératif religieux, dont les prescriptions les plus fondamentales relèvent de la sphère privée, de l'intime. Vous allez à rebours du processus historique de sécularisation à l'œuvre dans notre pays et en Europe. La religion, c'est la vie. Le politique, c'est la vie. Votre différence entre espace public et espace privé est très théorique. La loi de 1905 dit que la religion ne doit pas s'occuper du gouvernement. C'est sage, et nul ne le conteste! Je précise même dans le livre que je suis contre l'évocation de Dieu dans la Constitution européenne. Qu'est-ce que Dieu viendrait faire dans tout cela, en effet? Cela dit, les Etats-Unis sont une démocratie, et cette démocratie n'est pas remise en cause parce que Bush ou Kerry sont croyants et prêtent serment sur la Bible. L'opposition espace public-espace privé ne résiste donc pas à la traversée de l'Atlantique. Chaque pays est le fruit d'une histoire. Chaque pays a son identité. On ne peut l'ignorer. La nôtre est différente de celle des Etats-Unis. Oui, et je ne demande pas que la religion vienne bénir la République. L'antagonisme pouvoir politique-pouvoir religieux est, cependant, artificiel. Ces pauvres Eglises seraient bien en peine de prendre le pouvoir. Personne ne le leur demande et personne ne le souhaite. La mainmise du religieux dans une démocratie comme la nôtre relève du fantasme, ni plus ni moins. L'islam pose pour principe qu'il n'y a aucune séparation entre le spirituel et le temporel, et entend bien imposer ses règles au pouvoir politique. Cest pour cela que je milite pour un islam de France, afin de ne pas avoir à subir un islam en France. L'islam, pour avoir les mêmes droits, doit accepter de se soumettre aux valeurs de la République sans exception. Reste que ce que je redoute, c’est le désert, une société qui ne croirait plus en rien. Je crains que l'on ne surestime le risque du religieux. Un homme qui a des convictions, comme le pape, riest pas un danger. Je ne fais pas miennes toutes ses convictions, je n'en fais pas ma référence unique, mais je vois ce qu'il peut apporter en donnant du sens à notre vie d'humains. C'est ce qu'il a fait il y a vingt ans au Parc des Princes en disant aux jeunes: <«N'ayez pas peur.»» . , «En dehors du sport, exemple d'intégration, l'égalité a plutôt régressé, en France»» A vous lire, on a le sentiment qu'existe une très grande proximité entre politique et religion. Il est vrai que le politique et le religieux se sont longtemps disputé le pouvoir en France et en Europe. L'islam lui-même continue de le faire dans les pays où il est dominant Du coup, votre approche crée une certaine confusion sur leurs rôles respectifs. On peut se demander si une religion conquérante comme l'islam, qui n'admet pas la laïcité, ne va pas exploiter votre livre. D'ailleurs, plusieurs fois, vous avez couru le risque d'être en quelque sorte pris spirituellement en otage par des organisations islamistes extrémistes. Je pense à votre participation à un conseil d'administration de l'UOIF (Union des organisations islamiques de France), à votre intervention à la mosquée des Mureaux lors d'un congrès d'imams truffé d'islamistes, dont certains interdits de séjour au Maghreb. Je pense, enfin, au fait d'être accueilli par des jeunes filles impubères mais voilées au congrès de l'UOIF au Bourget Qu'avez-vous ressenti à ce moment précis? Si je ne vous connaissais pas si bien, je vous accuserais de sectarisme. Comment pouvez-vous dire que je suis l'otage des extrémismes, alors que toute mon action gouvernementale a conduit à les expulser sans la moindre faiblesse? L'un des grands moments de ma vie politique restera ce congrès du Bourget de l’UOIF où j'ai été sifflé pour avoir défendu l'interdiction du port du voile sur les photos d'identité. C'est faire preuve d'hypocrisie de me reprocher cette visite. Si le congrès de l'UOIF est un danger, alors il faut l'interdire. Cachez ce sein que je ne saurais voir. Si ce n'est pas un danger, alors on doit avoir le courage d’y aller pour engager le dialogue. C'est ce que j'ai fait, pour porter le discours de la laïcité. Quand j'ai accepté de débattre avec Ramadan, on me l'a reproché. Mais, depuis que je l'ai affronté, ses idées ont-elles progressé? Non. On en parle infiniment moins. Je ne me reconnais pas dans ces républicains de salon qui ne se portent la contradiction qu'entre eux. A la mosquée des Mureaux, devant le conseil des imams, dont rien ne vous permet de dire qu'il y avait des clandestins, j'ai dit que je voulais en France des imams qui parlent français et que je n'accepterais aucune dérive dans les mosquées. On ne résout pas les problèmes en restant dans les ors des ministères. Et, au fond, derrière toutes ces réserves sur mon action, n’y a-t-il pas cette pensée qui vous anime: je tolère les musulmans à condition qu'ils ne le soient pas? Pour un républicain, ce n'est guère tolérant Vous «biologlsez» vous-même le sujet quand vous dites ça: vous en faites une affaire de race. La question, c'est celle des droits et des devoirs dans la République. Rien d'autre. Encore une invention que cette querelle sur la biologie. Pour le reste, je me reconnais dans cette problématique: pas de droit sans les devoirs qui vont avec. En dehors des stades, où le sport est un exemple d’intégration, [égalité a plutôt régressé, en France. Cest un fait non discutable. Ceux qui ont plus de handicaps à la naissance doivent être davantage aidés par [Etat Cest ce que j'appelle le volontarisme républicain. Il n'y a pas d'autres solutions. Restons sur la question de l'islam, qui est au centre de votre livre. Comment pouvez-vous dire qu'Il est Irresponsable de poser cette question: «L'Islam est-Il compatible avec la République?»? Je revendique, mol, le droit de la poser. Je revendique le droit de constater les contradictions de l'Islam, religion qui se dit de paix et d'amour mais qui conteste nos principes de gouvernement, qui nie le clivage fondamental dans nos démocraties entre l'espace public et l'espace privé. Je revendique le droit d'interpeller l'islam qui défend la compatibilité entre lui et la République à condition qu'elle s'adapte. Est-ce être raciste, comme vous le laissez entendre à propos de certains, que de demander aux musulmans d'accepter notre République avec ses règles? Ce n'est pas exiger plus de l'islam que des autres religions. Il est trop tard pour poser cette question de la compatibilité: que cela me plaise ou non, l'islam est devenu la deuxième religion de France par le nombre de ses fidèles. Il faut donc l'intégrer en la «francisant». Quant à affirmer que l’islam est incompatible avec la laïcité, vous prenez vos craintes pour des réalités. Atatürk s'est opposé à la toute-puissance du pouvoir islamique dans son pays. C'est vrai aussi en Tunisie. Vous avez raison, mais ils ont agi par la force. Alors, agissons par la force de la République. Quelle est la stratégie alternative? Que propose-t-on aux 5 millions de musulmans qui vivent en France et sont français? De reprendre le‘bateau? Je m'aperçois que Le Pen fait des émules. Là, vous m'insultez! Simplement, j'insiste sur ce point, quand vous dites: «Je veux un islam de France», vous signifiez bien que vous ne voulez pas de l'islam tout court II y a donc un islam qui n'est pas compatible avec notre République. Je dis que poser la question de la compatibilité de l'islam avec la République, c’est faire de cette religion un cas à part et c'est faire un amalgame. C'est dire que toute personne qui vit sa foi de musulman est incapable de vivre dans la République et dans la démocratie. Cela s'appelle un procès d’intention qui ne correspond pas à la réalité. Reconnaissez tout de même que l'islam tel qu’il se définit dans un certain nombre de pays riest pas compatible avec notre République. Cela ne fait pas l'ombre dun doute. Ce sont, en fait, des régimes dictatoriaux. Mais souvent la question y est plus celle de la pauvreté et du sous-développement que la seule question de l'islam. ..«Intégré à la République, le religieux participe à sa stabilité» Propos recueillis par Denis Jeambar L’Express du 01/11/2004 LA SUITE DANS LE PROCHAIN NUMÉRO T La mode en Islam (avec le styliste David SOUMAHORO) photo d'un couple musulman Parlant des ensembles pagnes, en quoi est-ce qu’ils sont décents ? W Ils le sont en ce sens qu’ils ne laissent apparaître aucune partie du corps de la femme. Quelque soit les fantaisies qu’on peut faire avec le pagne, il faut éviter de mettre à nu le corps de celle qui le porte. Les mesures ne doivent pas être serrées de sorte à dessiner la forme de la femme. La camisole sera faite dans le respect de l’Islam avec en dessous un maxi jupe long qui descend jusqu’à la jambe. Quelle notion avez-vous de la décence ? La décence c’est le respect qu’on a pour son corps. C’est s’habiller sans choquer. La tenue ne doit ni serrer, ni dessiner la forme de celle qui est habillée. En quoi est-ce que ce style est intéressant ? Il est intéressant parce qu'au-delà du fait qu'il ressort "l'africa-nité" et le "féminisme” vrai, il ne laisse pas vagabonder l’imagination de celui qui le regarde. Est-ce que vous avez des clientes qui respectent les nonnes de la décence vestimentaire en Islam ? ^-^^^rrr^^ Je reçois beaucoup de clientes musulmanes qui font des tenues à la mode. Mais dans le strict respect de la religion. L’Islam n’est pas contre la mode. Seulement, nous devons respecter notre corps par rapport à ce que nous portons. Toutes les femmes peuvent-elles s’habiller en ensemble pagne ? La forme, la taille encore moins la couche sociale ne doivent être des handicaps pour celles qui veulent s’habiller en pagnes, pourvu que la décence soit respectée. A quelle occasion peut-on porter des ensembles pagnes ? Il n’y a pas d’occasion particulière. Qu’on soit au travail, au marché, à un baptême ou a un mariage on peut porter l’ensemble pagne. L’ensemble pagne est-il à la mode ? Bien évidemment, il restera toujours à la mode parce que tant que la femme africaine belle, intelligente et croyante portera des pagnes, l’ensemble pagne ne disparaîtra jamais. KONE Aïssata ^^^^^T^r^-r^X^^^ ^5?6W^^^^ * CONSEILS POUR * FEMMES ENCEINTES A> EN ACTIVITÉ * L'attente d’un bébé, bien qu’étant un évènement merveilleux dans la vie d’un couple est source de bouleversement et de transformation psychique et physique chez la femme. Comment doit donc se comporter une femme enceinte en activité ? La femme enceinte doit savoir que neuf mois de grossesse suscite de nombreuses rectifications du mode de vie, car désormais le quotidien ne sera plus le même. Du début à la fin du premier trimestre de la grossesse, la femme enceinte a tendance à somnoler, ce fait est dû à la progestérone. Elle doit respecter cette demande de l’organisme en s’accordant des nuits plus longues et si possible une petite sieste. La femme enceinte ne doit pas trop se surmener au cours de son activité professionnelle et elle doit veiller à se reposer d’avantage, car la fatigue guette. Le yoga aide aussi le corps de la femme enceinte à se détendre. La femme enceinte en activité doit savoir que son état actuel nécessite un changement de comportement. MEITEAmy Pour joindre 01-03-67-23 ■ Pour joindre S P Les services | ‘Culture et sports 107-12-89-061 01-15-59-661 Ma vie a changé ! Texte 2 : Je m'appelle K.M., ingénieur dans un ministère de la place. Dans les années 1995, je ne travaillais pas. Mes parents n’étaient pas financièrement nantis. Je vendais des journaux pour avoir de quoi à manger pendant la journée. En 1996 un ami du nom de Hassan m’informe qu il y a un concours professionnel annoncé et qu ’il souhaite qu ’on postule ensemble. Sans moyens, financiers, je n ’étais pas intéressé par ce concours parce qu’en cas d’admission, il fallait payer Tins-cription, les fournitures et autres. Mais à force d’insister, je finis par accepter. Le concours se déroulait en 3 phases. Avec succès, j’ai réussi aia 3 phases du concours. J’ai donc intégré l’école professionnelle pour la formation relative au concours. La durée de la formation s’étendait sur 5 ans ; chaque année, j'étais le major de ma promotion. La troisième année, à la fin de ma fonnation, je suis convoqué au bureau du Directeur de T école. Je vis deux blancs : un homme blanc et une femme blanche qui m ’attendaient pour un tête-à-tête. A la vue de ces personnes, je me suis posé mille et une questions de savoir ce qui pouvait se passer. LETTRE A MA SŒUR । Il m’a été donné de constater des faits I qui chaque jour minent le quotidien des I humains, de nous autres musulmans ; I nous sommes assoiffés par la vie d’ici-I bas, négligeons même l'essence princi-| pale de notre existence sur terre. Certes J nous y vivons, certes nous y avons à ! cœur de laisser nos traces, mais quel est । le principal pour nous ô toi ma sœur ? । Dans une de mes réflexions sur ce qui I me motivait essentiellement dans cette I vie de dounia, je m’approchai d’un de I ses éminents hommes de Dieu et je lui | demandai en tant que musulman quel | devrait être mon rôle sur celte terre. ! Comme toute réponse il me raconta cette J histoire qui ma foi m’a guidée sur le । véritable sens de ma vie; je te la raconte I en espérant qu’elle te servira tout I comme cela a été pour moi ; mais celte I lettre t’esi également adressée mon | frère. । Il était 4 h du matin lorsque la mort I frappa à la porte. j Qui est-ce ? S’écrira l’homme hébété. । Je suis Israël. Laisse-moi donc entrer ! I Alors l’homme se mit à trembler, I comme pris d’une fièvre subite. j 11 cria à sa femme endormie : । Ne le laisse pas me prendre la vie ! I S’il vous plaît, o Ange de la mort ! [ Laissez-moi, je ne suis pas encore prêt, । ma famille \it à mes dépens, I De grâce, suspend ton icic. Dès que l’entretien a démarré, il me posa la première question de savoir si je souhaitais aller chez un tel président de la République ? Automatiquement, je leur ai demandé, c’est pour quand ? Je venais de me rendre compte que ma vie allait changer. Après quelques semaines, les fonnalités ont été remplies et j’ai occupé mon premier poste de formation chez un président de la République ; Et depuis 1990 jusqu'à ce jour, je ne côtoie que le milieu des grands hommes. Cette évolution dans ma vie a renforcé ma foi et m'a rendu à l'évidence que le fils d’un pauvre peut devenir un grand homme. Avant de terminer, je lance un appel à tous ceux qui traversent des moments de difficultés ou d'épreuve, de garder espoir et de ne pas rejeter les postes d'emplois parce que vous pouvez exercer et vous enrichir dans un métier qui n 'était pas votre vocation. Approche islamique : « ... Il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. » Sourate 2, la Vache, verset 216. Soumahoro S. Déjà l’ange de la mort se tenait au seuil de sa porte. Ô mon ami, l’ordre d’Allah ne peut être différé, Prépare-toi, pour la tombe, C’est maintenant. Je te couvrirai d’or, mais épargne-moi la tombe sombre. Pourquoi as-tu peur, ô homme de mourir selon le vœu d’Allah ? Viens, souris-moi et ne t’attriste point, soit heureux de revenir vers Lui. Ô ange, j’ai honte de moi, je n’avais pas le temps de penser à Allah, du matin au soir, je faisais ma richesse sans penser à ce moment. Aux ordres d’Allah, je n’ai point obéi, tout comme jamais, cinq fois par jour, je n’ai prié. « Les Ramadan * venaient, lés «Ramadan » passaient, mais toujours sans mon repentir. I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I Le Hadj fut déjà Faraz sur moi, mais de mon argent, je ne voulus point me dépar- ■ tir, la charité, j’ignorais, mais l’usure et | rinlérêt. je m'en accaparais, mes enga- 1 gemenls, j’oublais, l’administration?je craignais de ma Foi, j’avais honte. Le blâme des mécréants m’effravaii La détiesse de mes frères m’cnniïsail, les artifices de ce monde m'attiraient, les I I I I l I mécréants, j’imitais, le champagne et le j \in. j’appiéciais. Les femmes* m'aiti J ^æ^' Suite au i*n* h Tarif Travailleurs Inscription : SWUb : élèves et étudiants 5000F/mois Toutes les polycopies et brochures : 5000F Des cours seront organisés dans chaque commune ou quatier avec un minimum de 20 élèves 88S8S338SSSffî Samedi de 08 h à 12 h lOOOOF/mois DISTRIBUTION : s .ooo Directeur Général CISSE Mamadou Directeur de PutDlication bah KONE Rédacteur en Chef Doumbia Ibrahim 05-37-07-36 Koïta Moussa Service Santé / Environnement Mass Sanogo Dosso Monique » Service Education /Culture Bamba Arouna Service Politique Soutint» Konaté M4M An^e Service Edition électronique Service Religion Koné BafTo SIEGE SOCIAL ADt-lINtSTRATlOH Binüeviud LuuriUe -ll-Pluieuux 22-*2-85-01 / 22-12- 1 5 06 E-m«a 1 bdMHMiifœi QPyWu*>fr D4pA< M^ri s N* 792-4 du 28 février 2006 IdMiit Info rM uimp pubMcMlkm du ClMMatl NmUawuaI IsLuiUqlm-, édité pur Ir ('«aitrr d*Elude d'iufunuu-U