o:id 24110 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24110 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #040 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23592 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2006-08-02 dcterms:identifier iwac-issue-0000820 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23551 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content verset “Et chercher secours t dans l’endurance et la | salat. Certes, la Salat est une lourde obliga-. tion sauf pour les humbles. Sourate 2 -Verset 45 Is leur du Mercredi 07 au 13 Radjab 1427 [ fi IV. IFO4O du Mercredi 02 au Mardi 08 Août 2006 PRIX : 200 Ftfa Hadith -Ibn Radjah j leProphtaEawJa®: ! "Celui qui comble ■ le besoin de son frère, Allah comblera ses besoins”. . ‘ ISLAM leres Notre priorK® ®sï ° par K WD .1 WM» IM ^u^£^ Cheikh Soufi Konaté Comment Sourate 6 Les Bestiaux Imam Konan Ibrahim Ouattara Ladji (Association des Enseignants musulmans) : Nous devons mieux organiser notre. confrérie” Cheick Moustapha Sonta (Calife général des Tidjan'rtes) : Islam Info N” 040 du Mercredi 02 au 08 Août 2006 - Du 07 au 13 Radjab 1427 itorial Bassam, la paix! Fait insolite ! Mercredi 26 juillet 2006, sur le petit écran de la télévision première chaîne, au journal de 20 heures. Trois personnes, Blé Goudé Charles, Yayoro Kara-moko et Kouadio K. Ber- avenir très proche. Deuxièmement, les jeunes ne veulent pas que le train de la paix mis sur les rails par le premier ministre entre en gare sans eux. Troisièmement, ils sont tin, respectivement leader arrivés à la conclusion qu’il ne servait à rien de jouer les “faux héros’’ à savoir les poitrinards. Ceux qu’on jette toujours a la rue pour ne rien obtenir en fin de compte. Ainsi, donc, après 1946, Bassam redevient, 60 ans après, un symbole. Celui de l’unité, de la fraternité, de l’amitié, de la réconciliation et de la paix véritable entre les fils et les filles de la Côte d’Ivoire. Bassam, aura permis de fumer le calumet de la paix. Désormais, on parlera de la paix des braves et de paix sincère. Et comme. Blé Goudé, Kara-moko Yayoro et K. K. Ber-tin l’ont dit et consigné dans un document, ils se concerteront à l’avenir pour tout ce qui sera à faire. Ils reste maintenant que ces leaders sillonnent main dans la main tout le pays pour lancer un véritable message de paix à l’endroit des jeunes. Souhaitons que leur rencontre déteigne sur les milices et autres groupes d’autodéfense pour pacifier totalement le pays. Car, il reste beaucoup à faire. La Côte d’Ivoire ne mérite pas de sombrer. Désormais, tous les jeunes, qu’ils soient des leaders de partis politiques ou d’organisations religieuses, doivent se laisser habiter par la raison : modérer leurs discours, donner le bon exemple en se transformant en de véritables communicateurs pour un changement de comportement. Plus que ceux des partis politiques, les jeunes leaders d’organisations religieuses doivent savoir et comprendre que rien ne se résout par la violence, par la force. L’islam a toujours prôné la concertation (choura) pour régler les situations les plus difficiles. Et aucun problème ne reste sans solution. Tout est dans la manière. En islam, le bon ton, la modestie» l'humilité et le ^pect dés vers et des jeunes patriotes, président du R JR et président de la JPDCI. Leur mission du jour : appeler la jeunesse ivoirienne dans toutes ses composantes à la retenue, à la paix. Incroyable ! Personne n'aurait pu penser à cela. Même l’observateur le plus avisé de la scène politique ivoirienne . Tellement la haine, l’inimitié entre le premier et les autres était exacerbée. Eux qui se regardaient en chien de faïence. Et voici que Dieu, Le Tout-Puissant et Le Tout- Sachant, va une fois de plus se manifester. Il faut reconnaître que l'actualité ivoirienne de ces derniers temps a été plus que brûlante. Et cela à cause des audiences foraines lancées par le gouvernement de Charles Konan Banny. Elles vont opposer d’un côté ceux qui sont pour et.de l’autre ceux qui sont contre. Ces derniers ont entrepris de tout mettre en œuvre pour empêcher le déroulement de l’opération . Après Abidjan, Divo entre en scène. Le bilan est lourd : perte en vie humaine,des blessés et de nombreux dégâts matériels. Le mardi 25 juillet 2006, Bassam est le théâtre d’affrontements entre les jeunes patriotes et les jeunes du RHDP, toujours à propos des audiences foraines. Le bilan est très lourd avec mort d’homme, des blessés graves et de très nombreux dégâts matériels. Devant cette escalade de la violence, les jeunes ont décidé de prendre leur destin en main, en venant appeler leurs camarades à la paix et à la réconciliation. Car, disent-ils, ils ne veulent pas faire de la Côte d’Ivoire leur pays à tous, un « Rwanda bis ». Nous pouvons dire que la Paixet la réconciliation na?! 01]0'^ne^réalité à Partir de mainfQ f maillon de la chaî^ manquait s’est ajouté^ Que retenir de la décision' des jeunes ? Premièrement, ils ont compris que la Côte d’Ivoire est leur seul et unique pays. Et ils n’ont pas le droit de le détruire. Après tout ils sont appelés à. le gérer dans un ^tidionne^^^ détruit pas ce qu'on^ra^ pas construit à fortiori ce qu’on a contribué à mettre en place. Issah Koné RELIGION '. Commentaire du Coran LH SOURATE fiL-fin’flm le credo islamique Cette sourate tire son nom des versets 136,138 et 139 ;elle réfute la superstition des Arabes idolâtres concernant le caractère licite ou illicite de certains animaux. Période de Révélation Selon une tradition cflbn ’Abbâs, cette sourate fut entièrement révélée à la Mecque. Selon Asmâ’, fille de Yazîd, “Lors de la révélation de cette sourate, le Saint Prophète était sur une chamelle dont je tenais les rennes. Le chameau a commencé à sentir le poids au point que l’on aurait dit que ses os allaient se briser." Nous apprenons aussi que Prophète Mohammad (S.A.W) avait dicté la sourate entière la nuit même de sa révélation. Circonstances de Révélation Douze années après la révélation de l’islam, tous les gens de bien de la Mecque ainsi que les clans environnants commençaient à accepter Flslam . Cela va provoquer l’opposition et la persécution des Quraysh. Celle-ci devint si violente que la majorité des Musulmans s’étaient résolus à émigrer en Abyssinie. Les deux grands soutiens du Prophète, Abû Tâlib et Khadîjah, n’étaient plus là pour le soutenir. Malgré cela, il poursuivait sa mission. Dans ces circonstances sombres, une lueur d’espoir brilla sur Yathrib, où rislam s’étendit librement grâce aux efforts de quelques personnes influentes parmi les Aws et les Khazraj, qui avaient embrassé l’Islam à la Mecque. Pour un observateur occasionnel, l’Islam apparaissait à ce moment comme un mouvement faible, excepté le maigre soutien de la propre famille du Prophète et de quelques uns de ses adeptes. Sujets Les principaux sujets traités se divi-sent en sept parties : • Réfutation de l’associationnisme (shirk)et invitation à l'unicité de DIEU. • Enonciation du principe de "La vie après la mort" et réfutation de l’inexistence de l’au-delà • Réfutation des superstitions répandues. • Enonciation des principes moraux, fondamentaux de la société Islamique. • Réponses aux objections contre la personne du Prophète et sa mission. • Reconfort au Prophète et à ses disciples • Remontrances, avertissements et menaces aux incrédules pour leur indifférence et leur arrogance. Le contexte des sourates mectjuotses Très peu d’éléments sont disponibles concernant le contexte de révélation des sourates à la Mecque tandis que la période de révélation de toutes les sourates médinoises est connue. Siiet: Credo islamique Cette sourate traite principalement des principaux articles de la foi islamique : le Tawhîd (unicité de Dieu), la "Vie après la mort", la mission prophétique et leur application pratique à la vie humaine. Elle réfute les fausses croyances et redonne courage au Prophète et à ses disciples qui souffraient lors de la persécution. STRUCTURE t _ Versets 1 à 12 : comportent une exhortation. Les infidèles ont été avertis que leur refus du credo islamique et de la lumière émanant de la révélation de Dieu les exposaient à la même fin fatale que I es infidèles du passé. Versets 13 à 24 : inculquent le tawhîd et réfutent le polythéisme (shirk) Versets 25 à 32 : la vie dans FAu-delà est dépeinte de manière pittoresque pour mettre les infidèles en garde contre les conséquences du rejet des articles de la foi. Versets 33 à 73 : le thème central traite du statut prophétique, sa mission, les limites le son pouvoir, l’attitude vis-à-vis de ses disciples, et des infidèles. Versets 74 à 90 : le récit du Prophète Abraham est relaté pour signifier aux Arabes païens que sa mission est la même que celle du Prophète Muhammad et cela en direction des Quraïsh qui se considéraient eux-mêmes comme des adeptes d’Abraham. Une autre preuve du statut prophétique de Muhammad (saw) est le Coran. Ses enseignements indiquent la bonne guidance en matière de credo et de pratique, les versets 91 à 108 développent les versets 74 à 90. Versets 109 à 154 : une comparaison est établie entre les prescriptions divines et celles du paganisme arabe pour montrer la différence entre les deux et, par conséquent, prouver que le Coran est un Livre Révélé. Versets 155 à 160 : Invitation des les Juifs et les Arabes païens à comparer les enseignements du Coran avec ceux de la Torah afir qu’ils reconnaissent leurs simili tudes. Versets 161 à 165 : constituent la conclusion de la sourate , le Prophète a reçu l’ordre de proclamer sans crainte les articles du credo islamique et leur implication. © Lslaniophilc.org. Commentaire du Coran ALLAH DIT AU UERSET 24 DE LA SOURATE 47 “Ne méditent-ils pas le Coran ? Ou v a-t-il des cadenas sur leurs cœurs ? VU JM* l'absence de méditation rouille et menté, pour que tu le lises len Allah, à travers ce verset, veut nous exhorter à réfléchir sur le sens et la portée des versets du Coran. Le Coran, parole incréée d’Allah, est trop sublime pour qu’on le compare à un simple livre fruit de l’intelligence verrouille notre cœur. Un tel cœur est plongé dans l’obscurité. Le Coran est un livre clair et explicite qui renferme des directives visant à nous éloigner de l’oubli et de lïnsou- M menté, pour que tu le lises lente- ment aux gens » 17/106 humaine. Ne le lisons donc pas avec les yeux de mort. La méditation du Coran a donc pour effet de nous prédisposer par sa lumière dans notre coeur, au sens de la morale, de l’éthique, et à avoir la conscience . que nous ne sommes rien sans Allah. C’est donc dire que ciance. 1- « Récitez donc ce qui vous est possible du Coran » Cela signifie que l’essentiel n’est pas le nombre de verset que nous lisons Afin que les musulmans apprennent ce livre Divin peu à peu, fragment par fragment. Il est dit d’après-la sounna que le Prophète(saw) apprenait aux compagnons chaque fois dix versets. L'apprentissage ne se limitait pas à la mémorisation et à la compréhension mais comprenait l'applioation des principes et ensei-mais la qualité de la lecture et la gnements que sous-tendaient les méditation de chaque verset. * versets appris. 2- « Un Coran que nous avons frag- Imam Mcitc Islam in^ —-— ~ ~*™*eE ENFANCE,DE 0A7 ANS A cette étape, on recommande beaucoup de tendresse et d'indulgence pour l'enfant. Il est formellement interdit de le brutaliser. «Ne frappez pas vos enfants parce qu'ils pleurent car les pleurs des enfants pendant les quatre (4) premiers mois de leur vie expriment leur attestation "qu'il n'y a de Dieu qu'Allah" , les quatre (4) mois suivants "leurs prières sur le Prophète Muhammad (SAW)" et les quatre (4) derniers mois "l'imploration d'Allah pour leurs parents"». A ce hadith, il faut ajouter cette autre sagesse islamique : «L'enfant est maître pendant les sept premières années et esclave pendant les sept années suivantes. Laisse l'enfant jouer pendant ses sept (7) premières années». Ce texte met en évidence le jeu comme démarche pédagogique pendant la première étape de la vie de l'enfant. Il doit jouer : jeux instructifs et divertissants. Le jeu reste le trait caractéristique prédominant de l'étape de la première enfance alors que l'entraînement y est un élément secondaire. On doit donc laisser l'enfant évoluer selon le caractère prédominant. Il est formellement recommandé aux parents à cette période de se «rabaisser» à jouer avec les enfants ; cela crée un climat de confiance, de complicité et d'amour mutuel. L'ÉTAPE DE U SECONDE ENFANCE DE 7 A14 ANS. Cette étape est résumée par l'imam Ali (RA) : «On dispense les enfants jusqu'à l'âge de 7 ans ; on leur ordonne de prier à l'âge de 9 ans et on les met dans des lits séparés à l'âge de 10 ans». Cette étape est la phase d'apprentissage et d'éducation de l'enfant. Les corrections peuvent intervenir pour les canaliser , car cette étape est une phase de découverte, surtout de la sexualité, de l'importance de l’argent (risque de vol), etc. LtlAM DE L'ADOLESCENCE DE 14*21 ANS Lorsque l'enfant atteint la puberté (menstrues pour la fille et premières pollutions nocturnes pour le garçon), il doit être éduqué dans le sens de le mettre en face de ses responsabilités. A cette étape , ses bonnes ou mauvaises actions sont comptabilisées à son actif vis à vis de Dieu. Les parents ne sont plus responsables des actes qu’il pose. Cette phase est très délicate, car elle caractérise la période de l'affirmation de soi, la mise en place de la personnalité. L'islam pense que c'est la période où l'enfant est face à une dualité de sa personnalité : intelligence ou sottise, conscience ou inconscience, etc. A l'âge de 28 ans, le mental de l'être finit par se mettre en place ; seules les expériences de la vie peuvent en ajouter à sa personnalité. En fin de compte , nous pouvons dire que l'éducation des enfants est un tout (matériel et, spirituel). De grandes théories ont été élaborées en la matière en plus des recommandations prophétiques. Il ne sera pas faux de dire que l'éducation est aussi fortement culturelle. Pour nous musulmans, il s'agit de concilier les préceptes de notre religion avec la culture( traditionnelle et moderne) en choisissant ce qu'il y a de bien et de beau pour la progéniture dont nous avons ou aurons à charge l’éducation. Permets-moi à nouveau ma sœur de me pencher quelques instants sur ce qu’Alah, Le Miséricordieux, a offert à la femme après la foi et la prière. Je parte ici du foyer dont ele est la garante. Avec le modernisme, nous autres sœurs, ignorons la notion de maîtresse de maison. Nos mères ont pu donner un bel exenpte. Aujourd’hui, saurions-nous être de bons modèles pour nos enfants? Adfeu la séduction et [effort de trouver un mari puisqu’on en a déjà. Détrorrpes- toi, ma sœur 1 Certes, ta beauté physique, tes atouts [ont attiré, mais seul ton bon comportement le retiendra auprès de loi. Mats.ce n’est pas suffisant pour avoir le succès dans ton mariage. Dieu nous a donné trois valeurs (des potions magiques) dont [effet fait des merveiles. Ces trois valeurs ont été de tout temps [arme secrète de nos mères, grand-mères... Ces valeurs sont : le respect, [indulgence et [acceptation des concessions. Annonce Win^RWPVWIWWfWI Imam Touré Younous (Docteur en Théologie de T Université de la Mecque) Diarrassouba Valassiné (Président du Comité de Gestion de la Riviera 111) : Le respect Ma sœur, comme Ton Seigneur te le demande, respecte ton mari sans tenir compte de son origine, de son niveau social ou de sa richesse. Le respect cto à ton époux est un devoir que tu ne dois pas néglger car, Le Très Haut a dit au verset 34 de la sou rate 4 : " Les hommes assument les femmes, en raison des faveurs que Nous accordons à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes et préservent ce qui doit être préservé pendant l’absence de leur époux” Ma sœur, je te sais intelligente et vertueuse. Je sais que tu cherches la satisfaction de Dieu. Par conséquent, sache que tu ne peux pas [obtenir si tu ne satisfais pas ton mari. Ton paradis est à ses pieds. Il est clair que ton mari ne peux être satisfait de toi si tu lui manques de respect Ce point est très important Veille à ne pas te laisser tromper par tes amies qui te donnent souvent de mauvais conseils et te disent de lui tenir tête . Ma sœur, tu n’as rien à y gagner. Sache que le mariage n’est pas une confrontation. Ton homme n’est donc pas un adversaire mais plutôt ton partenaire. La communication doit être canal dans ton foyer ma sœur. Tenir tête à son mari ne ferait qu’envenimer la situation. L’homme, avec son orgueil, le prendra mal ; c’est à toi ma sœur, d’agir avec douceur, calme et patience pour qu’il accepte tes idées. L’homme est le chef de famile et tu dois lui laisser cette place. En fait, toutes les décisions qui concernent la famile sont prises après t’avoir consultée. Bref, pour te dire que nous sommes importantes, sachons mériter cette place. Notre rôle n’est pas d’être au devant de la scène, mais derrière car, nous constituons un sodé pour eux et c’est en nous qu’ils puisent leurs forces. Si tu te trouves dans le besoin de demander des conseis, adresse-toi à une amie vertueuse qui réussit sa vie conjugale. Fais très attention à ce que ton homme n’aime pas. Je te recommande de suivre ses conseis surtout si ceux-ci tirés du Coran et de la Sounnah de notre bien aimé Prophète. Ma sœur, je t’en prie ne cherche pas la confrontation avec lui surtout lorsqu’il a [habitude de te parier de la meilleure façon. Montre lui qu'il ne s’est pas trompé en choisissant Une autre importante valeur que tu devrais développer en toi est : [indulgence. Lindulgence Très souvent nous sommes durs avec les autres, réagissant mal à leurs petites fautes. Autant Dieu a donné des qualités aux êtres humains, autant II leur a donné des défauts. Les époux parfaits tout comme les épouses parfaites ne font pas partie de notre vie terrestre. La perfection n’existe qu’en Dieu. Ma sœur, dans tes relations avec ton époux, use de beaucoup d’indulgence face à ses petits défauts et manquements. Ta fermeté n’est exigée que dans la correction des fautes liées à la négligence des obligations divines ou à la transgression des limites de Dieu. Si tel devait être le cas, ses fautes doivent être corrigées avec douceur et pédagogie. Si tu tiens des propos durs tout en étant en colère, tu ne pourras certainement pas te faire entendre. Par ailleurs, lui et toi devriez être des modèles pour vos enfants et votre entourage. Si tu refuses de lui obéir en présence des enfants sans raison valable, ton attitude auras une mauvaise influence sur ceux-ci. Sachez que le meilleur endroit pour régler les problèmes entre époux est la chambre. Sans indulgence, ri serait difficile à un être humain de vivre avec les autres. Pense toujours aux qualités et aux bienfaits de ton mari, il te sera plus facile d’être indulgent a son égard. La musulmane à la recherche de l’agrément de Son Maître, est toujours indulgente et capable de retenir sa colère. Allah en parie dans Son Saint Coran à travers la sourate “La famile d'Imran" aux versets 133 à 139. Les hommes et les femmes vont au mariage chacun avec un passe qui conditionne leurs comportements. Les uns et les autres ont besoin d’indulgence pour vivre ensemble. Ma sœur, il est nécessaire que tu ailles constamment vers ton mari avec douceur et patience. La dernière valeur qui boude cette ronde magique du foyer est sans doute la plus difficile est d'accepter de faire’ des concessions. “L’Education est une priorité pour la communauté musulmane” “Nous voulons gérer notre mosquée comme une entreprise privée” USOPnOCIlUHmMTMHSISIA^ L'acceptadoo des concessiMs Ma sœur, tu dois essayer d’être la meilleure en toutes occasions Celle cm sait admettre son erreur pour le bien de son loyer. Concéder son droit de raison pour que son conjoint se sente dans son rôle de chef de famile. Cet acte est généralement le pbs difficile car si nous avons raison, nous voulons à tout pnx que Thomme le reconnaisse et pour cela, nous posons des actes qu nous sont le pbs souvent préjudciahles. Ma sœur, ubhse srrpfement les quartes naturelles dont Dieu t a dotée et écrase ton orgueil car c'est Fun des grands obstacles à ton évolution spirituelle, a Ion succès ci-bas et dans l'au-delà Aime profondément Ion man. accocde-lui le meilleur benlait qu pusse être donne à un homme ; c’est à dre par ton cœur et Ion comporteront de tous les jours, socs pour lui une épousé vertueuse et pieuse II sera pour te» un époux vertueux et pieux ; ce qui représente pour une femme la medfeuæ des choses qu elle puisse obtenir dans cette vie Pusse ABah nous couver de Sa meéncorde Monkjur 1M*m> Muiiàkx^Nix * .UhmUt Islam Info N° 040 du Mercredi 02 au 08 Août 2006 - Du 07 au 13 Radjab 1427 INTERVIEW AVEC.... imnm Konnn isimni “Le Coran a eu un impact considérable sur ma vie” Islam Info a.rencontré El Hadj Konan Ibrahim, converti depuis 1991. Dans cette interview, il parle de sa rencontre avec l'islam et de ce que la religion musulmane lui a apporté. Entretien. Islam Info: Comment avez-vous rencontré l'Islam? ibrahim Konan : Dans ce monde où nous vivons, Dieu a le contrôle de tout un chacun. Par conséquent, il guide qui il veut dans le bon sens et laisse s'égarer qui il veut. J'ai rencontré l'islam par sa grâce et sa miséricorde. La lumière du Coran a eu un impact considérable sur ma vie et s'apparente à un forcing de la part de Dieu pour que je sois musulman. J'ai parcouru le Coran, précisément la sourate Al imran qui parle mieux de la vie de Marie et de Jésus. J'ai aussi analysé la vie musulmane et j'ai conclu que ce que je constatais était la vérité. J'ai donc décidé de pousser aussi loin que possible cette expérience afin de découvrir le salut. Oui, mais, le Coran est vaste. Y a-t-il un verset ou un hadith qui a créé le déclic ? Je ne veux pas faire de la politique. Je suis musulman et donc je ne veux pas frustrer ceux que j'ai quitté. Il y a eu la découverte de certains éléments qui m'ont emmené à poser certaines questions sur Jésus . A savoir qu'il n'est pas le fils de DIEU, ni Dieu selon le Coran. J'ai donc poussé cette analyse théologique avec une certaine logique pour aboutir à une conclusion. Même si mon analyse n'était pas aussi profonde, je me suis tout de même rendu compte que le Coran disait plus de vérité sur Jésus que tout autre livre. Tous ces éléments ont complété les actions divines qui ont beaucoup agi sur ma vie et m'ont permis d'être musulman. Est-ce qu'il y a quelque chose, dans la pratique des musulmans qui vous a incité ? Non ! Je n'ai jamais copié les pratiques des musulmans parce que je ne les côtoyais pas. On ne voyait que des mécréants avec un Coran qui était un écrit d'un homme donc qui ne venait pas de Dieu. Voilà l'idée qu'on avait des musulmans. Je savais que les musulmans étaient solidaires, ils étaient riches mais qu'ils n'allaient pas rentrer au paradis. C'est ce que nous pensions. J'ai d'abord fait attention à ma foi et à la vérité que je savais désormais. Ce sont ces deux éléments fondamentaux qui m’ont permis de rentrer dans la Oummat islamia. Lorsque vous êtes devenu musulman qu'elle 5'^1 L’Imam Konan Ibrahim pas que Dieu. Je ne tenais compte du matériel. A- ’ * a été le comportement de vos parents amis et connaissances à votre égard? Ce n'est pas facile et vous devez le savoir. C'était compliqué car, il fallait faire face aux parents et amis qui ne pou- vaient pas supporter cela. Et formation solide en islam et les tout a été fait pour que j'ab- insérer dans la^ommunauté’ dique. musulmane et dans la société. Quelles leçons vous en tirez ? Je pense qu’aujourd'hui, il n'est pas facile de quitter le christianisme pour être musulman. Dieu peut influencer mais la peur de quitter la communauté avec laquelle tu vis et qui va se retrouver sur ton dos. Maintenant, il faut qu'il y ait un milieu qui puisse accueillir ce monde qui arrive. Malheureusement ce milieu n'existe pas en islam. Ce qui fait que d'autres ont peur de venir. Quelles sont les difficultés de la communauté musulmane? J'ai été un laissé pour compte au moment des faits. Les musulmans manquent d'organisation et d'encadrement pour les convertis. Ils ne savent pas où le converti habite, où II travaille...en somme comment tu vis. Cela crée des désagré- ments. Mais Dieu, avait déjà préparé ma fol. Je ne voyais et écrire l’arabe avec la; béné-I. ,R^*s& par Bamba Arouna (ij Je souhaite qu'on mette en place une véritable politique de réception des convertis et une méthodologie d'encadrement qui va leur permettre d'avoir une Vous avez urt statut particulier de converti, vous prêchez, avez-vous suivi une formation ? L'islam, c'est le savoir. Il faut chercher à connaître. Je prêchais avant d'être musulman. Maintenant que je le suis, je ne vais pas me dérober de mes responsabilités d'éveilleur de conscience. Comme l'islam recommande le savoir, j'ai commencé par être autodidacte. Je cherchais les livres que je parcourais. Après je suis rentré dans la spiritualité de l'islam dans le but de fortifier ma foi. Ayant acquis cela, j'ai commencé à prêcher. Mais Je me suis rendu compte que j'avais des tares. Surtout parce que je ne maîtrisais pas la langue arabe qui est la base du travail islamique. Je me suis dit qu'il faut donc aller chercher cela ailleurs. Je suis allé à l'université international islamique de Khartoum pour apprendre à lire diction de ma petite famille. Comment avez vous effectué ce voyage? J'ai quitté la Côte d'IVoire le 12 avril 1999. J'ai effectué le voyage par voie terrestre. Je suis rentré au Soudan le 29 mai 1999. Je suis parti ne sachant pas quand j'allais être de retour. J'ai fait une première escale à Sikasso pour voir un ami Imam. Ce dernier m'a donné des conseils et m'a permis de prêcher dans des mosquées où j'ai bénéficié de l'aide des fidèles. Je suis ensuite arrivé à Ouagadougou chez le Docteur Doukouré. De là, je suis arrivé au Togo, au Bénin et au Nigeria où j'ai obtenu mon visa. Je suis allé au Cameroun puis à N'Dja-mena au Tchad. Durant ce parcours ma foi se renforçait parce que je rencontrais les grands hommes de Dieu. Au Burkina, j'ai été hébergé par le premier Docteur en théologie. A Lagos, J'ai rencontré d'autres grands • hommes. Dieu a mis tout à ma disposition durant ce voyage. J'ai vu la force de Dieu avec moi. A N'Djamena j'étais avec l'Imam de la grande Mosquée Bilal,grâce à qui que je suis rentré au Soudan (El Djénéna la première ville) mais malade. Dieu a voulu que je rencontre Moustapha un Tchado-Soudanais. C'est un grand transporteur. Il était très heureux de me recevoir. Il m'a conduit chez le grand Imam qui lui aussi était très heureux de mon témoignage. Il a écrit un mot qui a permis à Moustapha d'avoir des fonds auprès de la maison de la Zakat pour retirer mon passeport aux mains de la police. Pendant une semaine, ils m'ont traité et blanchi. J’ai obtenu du chef de police un document qui me permettait de franchir les postes jusqu'à Niala. D’où j'ai emprunté un car pour Khartoum en mai 1999. Une fois là-bas, les étudiants ivoiriens m'ont accueilli. J'ai pu rapidement avoir une chambre. J'y ai passé deux ans. Je me suis inscrit à l'institut arabe où j'ai obtenu mon diplôme. Je me suis inscrit à l'institut de la Dahawa où j'ai fait un an. Et je suis allé faire trois mois dans un centre où on apprend uniquement le Coran. Il y a eu ensuite la grève des étudiants. Je suis rentré au pays avec l'idée d'y retourner. Par la suite, il y a eu la guerre, j'ai préféré donc rester auprès de ma famille et continuer mon travail. Et c'est ce que Dieu me permet de faire jusqu'à maintenant. F emm bes Ammnoits limONALES l LIPCI 22-43-39-13 I AT.EM.CI 22-43-47-58 / ISE.M.I 21-34-34-44 J AJMCI 21-25-35-15 AFMÇI 05-41-73-13 OEECI _ 21-36-24-02 A.J.M.T 21-24-69-12 ‘ CE.R.I.C.I 22-42-67-79 COSIM 21-35-87-51 I CNI 22-42-67-79 ; CEEMUCI 22-44-53-17 i CNOPM 22-42-91-90 AL BAYANE 22-40-59-95 22-40-59-96 22-40-59-97 22-40-59-98 IQRA 22-40-59-99 23-46-01-28 | ASI-CI 05-09-73-62 (Tskurff) Directeur Général C1SSE Manadou Directeur de Publication ksah KONE Rédacteur en Chef Doumbia Ibrahim 05-37-07-36 Service des Sports Koïta Moussa Service Santé / Environnement Mass Sanogo Dosso Monique Service Education /Culture Bamba Arouna Service Politique Souhaib Konaté Service Commercial Méité Amie Service Edition électronique Koné Sounkalo Service Religion Koné Baffo SIEGE SOCIAL ADMINISTRATION Boulevard Lairi Ile -11-Plateaux 22-42-85-01/22-42-15-06 E-mail î idunùiiïcxi^yuhuafr Site Web : Ntp ■ //*xvw.aiicoMMU)iç Dépôt légal : N® 7924 du 28 février 2006 RC N® 257517 Impression : ROTO PRESSE MAYAMA TeL : 21 35 03 72 21-35-27-85 DISTRIBUTION : EDIPRESSE Ldam Info est une publication du Conseil National Lshmkiue, édwé par le Centre d’Etude d’inforn»-tiw et de Documentations (CEID) Tiff ACE S.000 KxtwptMW ^ J f bibo:issue 40 bibo:numPages 8 --