o:id 24109 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24109 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #039 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23549 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/588 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/615 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2006-07-26 dcterms:identifier iwac-issue-0000819 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23551 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content Verset “Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable et interdit le blâmable Car, ce seront eux qui réussi-rontu. Sourate 3 -Verset 104 Le Prophète (SM) a dt Te des comptes । lomôme (en FO pensant à a qu fl aura# à aflkrv ter au jour ds la resifrecfeon) Mercredi 26 Juietau Mardi 1er Août 2006 PRIX: 200 Fda du Mercredi 29 Djoumada Santa au 06 Radjab1427 A ravenir d’un . E ^j^S^î^ El Hadj Ismaël Coulibaly Imam principal de Williamsville ■: Voici la prière dans • toutes ses dmensions Sourate 5 : Al M'AIDA) ( La table servie) . MrneDag Honorable VE Emile ^^ Membre de l’Alliance —— 1 — ..... I. ..I Coordination CM i ___parlementaire_ ‘Aucune Nation ne » lulll prospérer sans Dieu Nous n avons pas de moyens j Islam Info N° 039 du Mercredi 26 Juillet au 1 er Août 2006 - Du 29 Djoumada Sania au 6 Radjab 1427 2 itorial ; DBltnstNnsaUM iis bjBBBSSSnUSUÊIBBBi /^^omme nous récrivions la [ [ ( Romaine dernière (et. Islam i \^fr37 du mercredi 12jiM 1 2006) te jeuiesse tient txi rôte primor- [ (^ dans te communauté Métis, pour I jouer à bien sa partition, cette jeu- 1 nasse dot bàe sienne certaines quai- I tés. Car, la fougue à ele seule ne suffit k pas. La jeunesse musdmane doit être I responsable, patiente, vig^ante, mais S surtout respectueuse des valeurs isia- [ mqjes et de ses aînés. La responsa- I bSté dort se fre dans tous les actes qj'eüeposeetvade pairavecia / maturité. Cest à travers leurs cires et | actions que Ion peut cire oui ou non si ] eBe est capable dassurer valablement la relève de ceux qui sqnt aujouref hui aux affaires. Qu’est ce qu’une jeu- * nesse qui n'a que Tinjure et la cabm-n>e à la bouche à rendroit de leurs responsables ? Toujours prompte à ' condamner fours aines. La patience, c’est accepter cfôtre aux côtés des aînés pour écouter et apprendre. Les jeunes peuvent savoir • beaucoup de choses. Mais une plus-value à fours savoir et connaissances I est toujours la bienvenue Eté leur permettra dêtre à la hauteur des tâches à accomplir. Parce qu'ta auront accumulé de bonnes expériences aux côtés de fours prédécesseurs. Eté doit être vigilante, en voilant à la borne marche des activités et en rappelant aux plus âgés ce qu est à faire; en des termes pois et choisis. Quant au respect, i s’exprime par ta considération que les jeunes doivent avoir pour fours drigeants. Et cela est une recommandation du Prophète Muhammad (saw). Les jeunes n’ont pas h droit de livrer fours aînés à la vindicte populaire. Ils n’ont pas le droit dater exposer les problèmes de la communauté sur la place pubfque qu'elles qu'en soient les raisons. Regardons autour de nous, aucune jeunesse ne s'est prise à ses aînés de cette façon. Aucune jeunesse n’a étalé les affaires Internes de leurs structures dans aucun journal. Il faut savoir raison garder et s'éloigner de la passion qui est mauvaise conseillère. Eté aveugle inutilement et fait perde tous fos repères. Personne n'imposera aux jeunes daimer quelqu'un, mais ils sont obligés de respecter ceux qui sont plus âgés qu’eux. Qu'ils n'oubiient pas une chose : Us seront fos exigeants de demain et ils risquent de payer ce qu'ils font aujour-cfhui. Certains dentre eux sont tellement aveuglés par la passion et la haine qu'ils oublient qu'ils sont eux-mêmes membres des structures qu'ils critiquent avec véhémence. Il est bon certes, devoir lesprit critique, mais il est nocif davoir l'esprit de critique. Etre jeune ne signifie pas qu'il faut faire n 'importe quoi, être jeune ne signifie pas qu'l faut courir inutilement dans tous tes sens et se laisser manipuler à souhait et à l'envi. La jeunesse musulmane peut et doit servira des actions plus utiles pour la communauté teftes que la sécurisation des beux de cuite qui subissent la furia dautres jeunes à haque événement politique. Mais au beu de cela, elle bande ses musdes pour signer des arrêts de mort de leurs aînés. La jeunesse musulmane doit se ressaisir pour ne pas laisser 1 désespérer dette. Le chemin qu'elle ! veut emprunter risque de lui être plus f que pernicieux. La question fonda-I mentale et permanente que la jeu-j nesse doit se poser est la suivante : ; En tant que jeune, qu'ai-je apporte à • : mes camarades jeunes, à mes aînés, ! à ma communauté et à mon pays ? Enfin, toujours se demander aussi si te combat que je mène est un combat pour les jeunes ou un combat pour les adultes. Qu Allah, Le Tout-Puissant, pmserve I rntre communauté dune jeunesse । instrumentalisée! Ksuh Koné. Lfi SOURATE 5 RL IRR’IDHH (Lfl TABLE SERBIE) L’organisation de la communauté musulmane cette sourate tire son titre du verset ? 112. Comme pour les autres sourates, ce titre n’a pas de relation spéciale avec son contenu , mais est utilisé simplement comme symbole pour le distinguer des autres. Période de Révélaiion Le thème de cette sourate indique, avec l’appui des traditions, qu’elle a été révélée après le traité cTAl-hudaybiyah, à la fin de l’an 6 après l’hégire. Le Saint Prophète (saw) accompagné de 1400 Musulmans, était allé à la Mecque, le mois de DhuLQi'dah, en l’an 6 après l’hégire, pour effectuer la Umrah mais les Quraysh, animés par leur hostilité, tentèrent de l’en empêcher. Après de multiples négociations, un traité a été conclu à ALhudaybiyah dans lequel il fut convenu que la 'Umrah pourrait être accomplie Tannée suivante. C’était une occasion très appropriée pour enseigner aux Musulmans la façon d’exécuter le pèlerinage à la Mecque avec une dignité islamique et de les encourager à ne pas empêcher les incrédules de l’accomplir comme une vengeance de leur mauvaise conduite . C’est pourquoi les premiers versets traitent des éléments liés au pèlerinage à la Mecque et le même thème a été repris aux versets 101 et 104. Les autres sujets de cette sourate semblent également appartenir à la même période. La continuité du propos indique que la sourate a été révélée d’une traite dans sa totalité. Mais il ne semble pas y avoir la moindre discontinuité prouvant qu’elle ait été révélée en plusieurs temps. Circonstances de Révélation : Cette sourate a été révélée pour satisfaire aux besoins engendrés par les changements de conditions qui étaient en ce moment différentes de celles qui avaient cours au temps de la révélation des sourates de Âl-’lmran et An-Nissâ’. Aussi, le choc résultant de la défaite à la bataille de Uhud avait rendu les environs de Médinè dangereux pour les Musulmans. Désormais Tlslam était devenu une puissance invulnérable et l’Etat islamique s’était étendu jusqu'au Nadj à TÉst, à la mer rouge à l'Ouest, jusqn’à la Syrie au Nord et jusqu’à la Mecque au Sud. La défaite essuyée lors la bataille d’Uhud n’avait pas cependant ébranlé la détermination des musulmans. Grâce à leur lutte continue et aux sacrifices inégalés, la puissance des dans environnants, dans un rayon de 200 miles avait été brisée. La menace ennemie qui pesait sans cesse sur Médine avait totalement disparu. Le dernier effort des Quraysh visant à annihiler Tls-lam a été contrecarré dans la bataille du Fossé. Suite à cela, il apparaissait tout à fait évident aux Arabes qu’aucune puissance ne pouvait supprimer le mouvement islamique. Maintenant, l’Islam n’était pas seu- ■ Commentaire du Coran ■■•^JNBMlMtt2U^tt4Nka6MlilJliiÉHiMfeftfeMlBMkâtoàMft&^âfl4*JfeÉhMttb*ANmhU»^Wj«taK^À*JU. ^be^ritt >Ï<Ü6 ■'^ w ih - - * -MB lement une croyance planant au dessus des esprits et des coeurs d’un peuple, mais était devenu un Etat dominant chacun des aspects des gens vivant en son sein. Ceci a permis aux Musulmans de vivre leur vie sans entrave,conformément à leur croyance. Un autre processus s’est développé parallèlement durant cette période. La civilisation musulmane s’était développée selon les principes et le point de vue islamiques. Elle avait dairement distingué les Musulmans des non Musulmans dans leur comportement moral, sodal et culturel. Des mosquées avaient été construites dans tous les territoires, la prière avait été établie et un Imam pour chaque dan et habitation avait été nommé. Des lois islamiques civiles et pénales avaient été formulées en détail et mises en vigueur par les tribunaux islamiques. De nouvelles lois commerciales ont remplacé les andennes. Les lois islamiques régissant le mariage, le divorce, la ségrégation des sexes, la punition de l'adultère, de la calomnie, et de ce qui s’y rapporte avaient façonné la vie sodale des Musulmans selon un moule spédal. Leur comportement social, leur conversation, leur tenue vestimentaire, même leur mode de vie, leur culture, etc...avaient pris une forme qui leur était propre. En raison de tous ces changements, les non Musulmans ne s'attendaient plus à ce que les Musulmans retournent à leurs anciens us et coutumes. Avant le traité d'AI-hudaybiyah, les Musulmans étaient si occupés dans leur lutte avec les Qoraysh non musulmans qu’ils n’avaient pas le temps de propager leur message. Cet obstacle a été levé par ce qui semblait être en apparence une défaite, mais ce fut en réalité, une victoire à Al-hudaybiyah. Ced leur apporta non seulement la paix dans leur propre territoire mais aussi un sursis pour répandre leur message dans les territoires avoisinants. En conséquence, le Prophète a adressé des lettres aux souverains d’Iran, d’Egypte et de l’empire Romain, ainsi qu’aux chefs d’Arabie, les invitant à Tlslam. En même temps, les émissaires de Tlslam répandaient le message parmi les dans et les tribus et les invitaient à accepter la voie divine d’Allah. Telles furent les circons-tances de la révélation de sourate Al-Mà'idah. Sujets principaux traités • Les commandements et instructions au sujet de la vie religieuse, culturelle et politique des Musulmans. • A cet égard, un ensemble de règles au sujet de l'accomplissement du pèlerinage a été prescrit ; l’observance du respect strict pour Avis de remerciements Sourate 20 verset 55: n C'est d'elle(terre) que nous vous avons créés, et en elle nous vous retournons, et d'elle nous vous ferons sortir une fois encore". La grande famille Diarrassouba à Napié, Bouaké et Abidjan ; M. Diarrassouba Karamoko, infirmier d'Etat à la retraite à Bouaké ; M. Sylla Moussa et son épouse Minata Coulibaly à Marcory ; M.lbrahima Diarrassouba. enseignant à Bassàm et son épouse ; M. Yéo et son épouse Diarrasssouba Saliba; M. Sangaré et son épouse Diarrassouba Kaddy à Marcory Remblais; M. Doumbia Ibrahim, Rédacteur en Chef dlislam info et son épouse Diarrassouba Maman; Tiagmné à Débit et Touch; M. Touré Yacouba et son épouse Diarrassouba Hadja Golifognon; M. Coulibay et son épouse Méite Aminata, responsable comr4tefcial d'Islam info ; Diarrassouba Yessongui à Abidjan; très touchés par les marques de sympathie exprimées à leur endroit lors du décès de: DIARRASSOUBA DJÉNÉBAP0NT1A Survenu le 09 juin 2006, remercient tous ceux qui de près ou de Ion leur ont apporté soutien moral et matériel. Ils leur expriment leur Infini reconnaissance et prient le Tout Puissant Allah de les gratifier au centuple. Assalam Aléikoum les emblèmes d’Allah a été encouragée et toutes tes entraves ou perturbations envers tes pèlerins de la Mecque ont été interdites, tes règles et tes règlements bien définis ont été établis pour ce qui était licite et illicite en matière de nourriture, et de restrictions absurdes qui avaient cours dans la période pré-islamique • La permission a été donnée de partager la nourriture avec les gens du Livre, et d’épouser leurs femmes. Des règles et des règlements relatifs à l’exécution des ablutions, du bain et du tayammum (ablutions sèches) ont été énoncées. • La punition pour la rébellion, la perturbation de la paix et le vol a été indiquée. La boisson et le jeu ont été absolument rendus illicites. • L'expiation pour la rupture du serment a été fixée et quelques éléments supplémentaires ont été rajoutées à la loi de Tévidence. • Des exhortations aux Musulmans contre la corruption ont été énoncées : maintenant qu’ils avaient le pouvoir, on pouvait craindre que la puissance puisse les corrompre. A cette période de grande épreuve, Allah les a engagés à plusieurs reprises à s’accrocher à la justice et une mise en garde contre la mauvaise conduite de leurs prédécesseurs ;lls ont été enjoints à tenir fermement leur engagement dans l’obéissance à Allah et à Son messager, et à observer strictement les commandements et interdictions afin qu'ils soient préservés des mauvaises conséquences. Conclusion Le verset 120 conclut en rappelant qu'à Dieu Seul appartient le Royaume des deux, de la terre et de ce qu'ils renferment C’est pourquoi on est tenu d’être ses serviteurs dévoués et sincères. Il a le Pouvoir sur toute chose et II est Omnipotent. Islam Info N® 039 du Mercredi 26 Juillet au 1er Août 2006 - Du 29 Djoumada Sania au 6 Radjab 142711 [ V I E PORTRAIT __W SOURATE De LA SERIAIRE : SOURATOUL A-AL (Le Très Haut) -suite 10. sa- yadzakkarou man yyakh-châ BIlfiL Ba RflBRH (MB) 12. 13. 14. 15. 16. wa- yatadjannabou haF achqâ ab ladhî yaslâ-n-nàrab koubrâ thoumma lâ yamoûtou fïhâ walà yahyâ qad aflaha man-n- tazakkâ wa- dzakara -sma rabbihî fa- çoilla bal touthiroûnal- hayyâta d-dounyâ 17. wal-âkhiratou khayroun wa abqâ 18. innâ hâdzâ lafî-s-souhoufî-l-oûlâ 19. souhoufï Ibrahîma wa Moussa 10. Quiconque craint (Allah) s’(en) rappellera 11. Et s'en écartera le grand malheureux * 12 qui brûlera dans le plus grand feu 13. où il ne mourra ni ne vivra.- 14. Réussit, certes, celui qui se purifie 15. Et se rappelle le Nom de Son Seigneur puis célèbre la çalat. 16. Mais, vous préférez plutôt la vie présente, 17. Alors que l'au-delà est meilleur et plus durable. 18. Ceci se trouve, certes, dans les feuilles anciennes, 19. Les feuilles d’Abraham et de Moïse. Abou Ismaël le premier Muezzin de l'Islam Q1 : Etant garde de corps (sécurité rapprochée), mon patron me menacé en me disant de faire un choix entre mon travail et mes prièfes, car il me surprend souvent en train de prier pendant les heures de travail. Que doit doive-je faire ? RI : Le musulman doit être sincère dans sa foi. S’il QuesTions-RÉPonses pe la semAine ÏÏétartïêsciâKJæWnây^ sans salaire joumaier et n’espérait rien dun lendemain meneur. La nouvelle de Moha-, med commençait à se répandre et la façon dont son maître en parlait lui faisait comprendre que cet homme qui se disait Messager ne pôuvait être que bon, juste et noble. La haine émanant des notables de Qbreich qui voulaient préserver le culte de leur ancêtres a poussé Bilal à s'interroger. Il se rendrt en secret auprès du Prophète (saw) et se convertit. Lorsque Omaya rapprit, il tortura Par l’Imam Méité est avec Dieu, et pose un acte en son nom, et Dieu lui trouvera une voie de sortie. ZQ2 : Une peur ressentie au cours de la prière , due à un événement quelconque, annule V elle la prière? R2 : On ne doit pas avoir peur quand on prie car, on est avec, Le Créateur de runivers. Le musulman doit travailler sa foi de sorte à comprendre que Dieu est au dessus de tout Q3 : La femme après ses menstrues doit-elle rembourser les prières non faites ? R3 : La femme qui voit ses menstrues ne jeûne pas, ne prie pas, n'entre pas dans la mosquée et ne fait pas d’acte cultuel. Elle ne rembourse pas les prières après ses menstrues. Ses prières commencent dès le moment où elle est purifiée. Si elle constate qu'elle est pure à 11 heures par exemple, elle fait la grande ablution (djanaba) et reprend ses prières quotidiennes à partir de la pôèredezouhrà 13H Q4: Est-il obligatoire de faire la fatiha après celle de l’imam dans une prière obligatoire. La fatiha n’est pas obligatoire après celle faite par l’imam mais elle est recommandée Q5 : Pendant la prière peut-on présenter ses doléances à ALLAH R5 : Le musulman entre en communion avec Son Seigneur pendant la prière. Dieu est disposé à aider tout le monde, mais la présentation des problèmes dépend de chaque personne. La séance de bénédictions qui suit la prière constitue la période de présentation des doléances à Son Seigneur. Elle peut se faire individuellement tout comme avec l'imam. Imam Diakité Mohamed , (Mosquée Cocody-Angre). Bilal sous la chaleur ardente du désert. Il rattachait sur le sable brûlant, le LESAUIEZ-UOUS? Dteai*dmteSattCM»:‘iis/tonaux onz été vaincus dans le pays voisin ; après leur défaite, ils seront vainqueurs dans quelques années. C'est à Dieu qu'appartient l'ordre, avant comme après”. (S. 30, w. 2- 4). Dans les versets ci-dessus Dieu affirme que l'empire romain avait connu une grande défaite mais qui allait bien connaître la victoire. Ces versets furent révélés vers l'an 620 de Père chrétienne près de 7 ans après la défaite infligée par les Perses aux chrétiens de Bysance. Bysance avait subi de telles pertes qu'on se demandait si elle pouvait encore survivre et exister et même connaître une victoire. Non seulement, les Perses mais aussi les Avars, les Slaves et les Lombards étaient chacune une grande menace pour l'empire bysantin. Les Avars étaient arrivés jusqu'aux murs de Constantinople. L'empereur byzantin avait alors ordonné de faire fondre For et l'argent des églises et d'en faire des pièces de monnaie afin de faire face aux dépenses de l'armée. De plus de nombreux gouverneurs s’étaient révoltés contre l'empe- reur et Byzance était au bord de l’éffondrement. Par ailleurs, la Mésopotanie, la Silicie, la Palestine, la l'Egypte, la Syrie et l'Armenie qui avaient appartenu à l'empire bysantin sont envahis par la Perse idolâtre. Bref, tout le monde s'attendait à ce que l'empire bysantin sort anéanti. C'est à ce moment que les premiers versets de la sourate “Roum" (s. 30, Les Romains) ont été révélés, annonçant que Bysance triompherait à nouveau dans quelques années. Et environ 7 ans après la révélation, des premiers versets de la sourate "Roum", en décembre 627 de l'ère chrétienne, une bataille décisive entre Bysance et l'empire Perse eût lieu à Ninive. Et cette fois, à la surprise générale, l'armée byzantine a vaincu les Perses. Quelques mois plus tard, les Perses conclurent un accord avec Bysance, les obligeant à rétrocéder les terres qu'ils lui avaient prises. La victoire des Romains annoncée par Dieu dans le Coran s'était ainsi réalisée. A suivre... Abou ismaël fouettait et lui apposait de lourdes pierres chaudes sur son corps mince et chétif ; tout cela pour le faire renier sa foi.Omaya prenait un plaisir sadkjue à retirer les grosses pierres de son corps qui décolaient la peau de Btal pour en apposer cfautres. Malgré tout, Bial restait sur ses postions en cisant 'Ahad, Ahad I (unique, unique)'. L'Islam a fai de cet esclave éthiopien (abyssin) un maître pour (humanité, comme si Dieu aval voulu démontrer que le teint basané et (esclavage n'altèrent pas la grandeur de Fâme une fois que celle-ci a trouvé la foi. Las des tortures, Abou Bakr Siddq (raa) (acheta à Omaya et [affranchit aussitôt. .. Bilal était désormais un homme fore. L'hégire aocompfi et la mosquée de Médhe construite, le Messager (saw) ordonna qu’on appelé à la prière et Blal fut commis à cette tâche. De sa voix tendre et chaude i fut le premier Muezzin de (Islam. Deux années s’étaient écoulées depuis (hégire, lorsque la bataie de Badr éclata. Qoreich, nobles et enfants prirent part à cette batale. Omaya ne désirait pas se rendre à cette expédition, et i fut traité de lâche et de femme par Oqba ben Abi Mouît et sé sentant dminué dans son orgueil, i participa à (expétition. A la fin de la bataie, Omaya ben Khaiaf voyant la défaite demanda protection à Abderrahaman Ben Aouf, les Musulmans ne purent accepter un tel prisonnier et Bial état le premier à rédamer sa tête. Quelques années plus tard la Mecque est conquise par le Messager (saw) à la tête de 10 000 hommes et demanda à Bial de grimper sur la Kaaba pour y faire (appel à la prière. Les Mecquois rien revenaient pas. Après cela, Bial vécut avec le Messager, prit part à toutes les expédbons en appelant à la prière. L'Islam devint majestueux et les Musulmans plus puissants. Le Prophète (saw) devait rejoindre son Créateur et Abou Bakr fut nommé Cafife. Bial se rendt chez Abou Bakr r pour lui dre que le Messager étant mort, 1 riappeie-rait plus à la prière après lui. Certains historiens cfeent que Bial se sera# retiré à Damas où il demeura, s'adonnant à Dieu et combattant dans Sa voie. Dautres racontent que Bial serait resté avec Abou Bakr à la Mecque et à la mort de celui-ci i serait parti à Damas avec la permission dOmar Ben Al Khat-tab ( raa). On raconte que Omar (raa) se rendt à Damas, I demanda avec les Musulmans à Bial de faire (appel à la prière, i accepta et à travers cet appel, tous les Musulmans présents revoyaient (époque du Prophète (saw). Sous la terre de Damas, se trouvent aujourcf hui les restes dun grand homme à travers sa résistance pour le triomphe de la foi. Que la paix soit sur toi O Bilal, premier Muezzin de Hstam ! == IRTERROGER LE CORflR= ___________________________________HADITH DE LA SEUIAIAE_____________________________________ te hwMe MManral SMM a *: “Dieu éprouve celui auquel II veut du bien». (Boukhary) “Une des vertus de l'islam consiste à ne pas se mêler de ce c^ii ne vous regarde pas». (Thirmidhy). “Si vous mettiez votre confiance en Dieu comme i convient, Il assurera votre subsistance comme il le fait avec l'oiseau qui part le malin le ventre creux et qui revient le soir rassasié". (Thirmidhy) ________________________m doua (iduocatiodi de la seidaiae__________________________________ Lorsque le musulman sort de sa maison, il dort réciter l'invocation suivante : «BismiMah tawakkaftou alal- lahi wa là hawlâ wa lâ qouwwata alla bilahi». TMncttM: “Au Nom de Dieu, je m'en remets entièrement à Dieu ; il n'y a ni force ni puissance que par Dieu". _______________GWSSfflREjetenwT»^^__________________ à Dieu" Al hamdou Hiahi'. ________________ L'imam Ali (RA) a dit «Voilà le Coran , interroge-le. Il ne parie pas mais peut vous apporter beaucoup. Il renferme la science de (avenir, un ds-cours sur le passé, le remède à vos maux, (arrangement de ce qui se passe entre vous». C'est donc le livre de tous les temps. . Le passé :i relate les histoires des anciennes nations, histoires riches en leçons, en expérience ,en maximes... Le présent : il juge nos litiges et nous rappelle ce qui est notre intérêt i L'avenir : il attire notre attention sur ce qui sera utile dans le futur et nous informe de ce qui atteindra les peuples et les nations dans leur vie future et après la mort. (imam Ali (ra) affirme que le Prophète Muhammad (saw) pariant de (avenir,dt : «Il y aura des troubles ; et je lui demandai ' Comment s'en sortir ?'; Il me répondit 'Faites appel au Livre dAllah, il vous relate les récits de ceux qui vous succéderont et arbitre entre vous car, le Coran est une 1 parole décisive qui tranche entre le vrai et le faux. Et non une plaisanterie frivole'». Se poser des questions et rechercher les réponses dans te Saint Livre ; méditer longuement et profondément ses versets, voir teyrs contenus latents, déduire leurs suggestions implicites et s'nspirer des idées pdF cieuses qu'il renferme pour les appliquer dans tes différents domaines de notre vie, conduisent à la découverte cfinnombrabtes théones mpor tantes, dé concepts nouveaux et de méthodes de travail adéquates. En ouvrant te Coran, on dort en avoir un regard mécitatif 1 . Une lecture posée, attentive et réfléchie, et non une tedureqm fart parcourir te texte très rapidement 2 La médrtation des significations et des contenus des versets a Le déploiement dun effort particulier en vue de capter les drtlerènis sens des versets coraniques. Le Coran est un ivre dTxstore et cf actua-hé, au service de la réalite Imam Méité Aknamy. Islatn Info N° 039 du Mercredi 26 Juillet au 1er Août 2006 - Du 29 Djoumada Sania au 6 Radjab 1427 ACTUALITE fORum de in «esse musuunnnE Les jeunes expriment leurs états- d ame ^nrï01 onanisé par le COJEMCI, les jeunes ont exprimé leurs avis sur la marche • UNI en general mais en particulier des coordinations locales élues par la base. Touré Ibrahim (AJMCI de Gagnoa) : Ce que nous pouvons dire en ce qui concerne le CNI à Gagnoa, c’est qu'à sa création une personne avait été désignée pour la diriger, mais elle n'a jamais travaillé. Et rien n'a été fait du tout II a fallu les 3Aet certaines bonnes volontés pour re dynamiser le CNI qui mourait à Gagnoa. Méité Namory de Korhogo AJMCI A la différence des autres, il faut dire qu'à Korhogo, le CNI fonctionne correctement. Nous arrivons à nous accorder avec notre président qui parvient à fédérer ou gérer toutes APRÈS LE FOROm ISLflm 10 fl REnCOITTRÈ QUELQUES PflRTICIPflnTS... TOURE AFFOUSS1ATA (Etudiante en 2™ année de Droit à l’Université de Mauakék_________________________ Islam Info : Vous avez participé à un forum de la jeunesse musulmane au cours duquel vous avez eu une intervention qui nous a marqué. Qu’est-ce qui vous a inspirée ? TOURE Affou Siata : ce forum avait pour but de réfléchir sur un certain nombre de problèmes auxquels la communauté serait confrontée. Je pense qu’aujourd’hui, des personnalités de notre communauté ont été mises en mal, ; des choses ont été dites. Chacun a dit qu’il pensait ou savait Je pense sincèrement qu'avec l’ambiance qui y a régnée, surtout pour ces rencontres internes, il est préférable d’inviter la presse religieuse plus proche de nous. Vous avez par exemple vu des frères qui ont failli en venir aux mains. Il n'était pas intéressant que tout le monde le sache. Ces incidents ne véhiculent pas une image propre de notre religion. Je n’ai pas du tout apprécié le fait que d’autres presses (Radio Cl...) aient été invitées. J’aurais aimé qu’on sort loin des projecteurs, des plumes pour mener une réflexion vraiment sérieuse et digne pour notre religion. Après cela, quelle appréciation pouvez-vous porter sur le fond de ce forum ? J’ai personnellement apprécié cette initiative. Parce qu'il faut que les musulmans se rencontrent pour parier. de leur religion, régler ce qui .ne marche pas.. Ce qui nous meurtrit c’est de voir nos leaders se tirer à boulets rouges et se diviser. Quels étaient vos sentiments lorsque certains frères ont attaqué les leaders ? Tout ce qui a été dit n’est pas force- les associations quelles que soient leurs différences. Nous avons toujours des activités chez nous. le représentant tfAbodo AJMCI Il faut dire que le CNI n'existe que par Doumbia Korounga..Quand il va bien, la coordination va bien. Mais lorsqu'il n’est pas présent la coordination dort Le président est appelé à d'autres fonctions, cela veut dire que des blocages pointent à l'horizon. Il y a aussi le fait qu'on ne fait pas de bilan.. likissZotingrana (AJMCTAdjamé) Je pense que nos prédécesseurs ont tout dit en ce qui concerne le CNI. AAdjamé, depuis le départ du mont faux. Il y a un certain nombre de choses qu’on attend de nos leaders. Mais souvent on a l'impression qu’ils négligent nos problèmes. Ils sont là pour la communauté tout entière et i faut qu’ils jouent pleinement leur rôle. Des informations ont été fournies . Je ne peux personnellement les vérifier mais je pense que chacun de nous doit assumer ses responsabilités et ce qu’il dit En tant qu’étudiante, qu’attendez-vous de la communauté tout entière ? Elle doit davantage s'organiser. Quelqu’un Fa dit lors du forum, que notre communauté serait la plus nombreuse et nantie. Mais à quoi servirait ce grand nombre si on ne fait rien ou si les richesses sont inégalement réparties. Il a été dit également qu'on devrait accorder une attention particulière aux orphelins et aux veuves ; je partage ce point de vue. Je souhaite que la communauté s’organise dans ce sens en réduisant le fossé entre le riche et le pauvre musulman dans la mesure du possible. Qu’attendez-vous de la jeunesse ? TA.S : Funité I Prenez le cas de l'espace universitaire où les frères de la CEEMUCI et de FAEEMCI se parlent à peine. Il faut bannir de cette communauté ces tendances qui nous divisent . Et cela est plus perceptible au niveau de la jeunesse. Je veux qu’elle s’organise mieux et puisse parler d’une seule voix. C'est seulement à ce prix qu’on pourra valablement succéder à nos aînés. A cette allure, il n'est pas évident qu’on fera mieux que ceux qu’on critique aujourd’hui. Eux au moins ont réussi à mettre en place des structures que nous voyons aujourd’hui et qui fonctionnent Les jeunes doivent aussi être formés car .c’est un maillon essentiel pour le développement et le progrès. COULIBALY SEYDOU SANDONA (Président du sous comités AEEMCI-universite de Cocody et Résidence)._____ Islam Info : Depuis quand militez-vous au sein de l’AEEMCI? COULIBALY Seydou Sandona : Je milite depuis 1994. docteur TOURE un frère très dynamique à l'intérieur pour d'autres fonctions, notre coordination est dans un profond sommeil. Les activités étant limitées, le CNI se contente seulement de coordonner de celles organisées par les autres associations. CESE Ibrahim ( AJMCI Koumassi) Dans notre commune .aucune manifestations concrète n'a été organisée par le CNI. Nous somme une jeunesse abandonnée. Je me demande si le CNI est informé de l'existence d'une association de jeunesse à Koumassi. Disons le net ; le CNI ne fonctionne pas.. - A quel moment avez-vous occupé un poste de responsa-• bilité à l’AEEMCI ? Ce fut en 1996 au lycée municipal de Korhogo en tant qu président de section. De notre point de vue, votre Intervention lors du forum de la jeunesse a eu un Intérêt particulier. Pouvez-vous dire ce qui a motivé cette prise de positions ? Mon intervention est en fait le fruit d'une concertation. Nous avions reçu bien avant nos aînés du COJEMCI ici au campus venus nous donner un cer-1 tain nombre (/informations. Après leur départ, nous avons réuni tous nos membres pour les informer Nous pensons à notre niveau en tout cas ,que même si quelqu'un devait partir de la communauté cela devrait se faire avec les honneurs. C’est à dire qu’il doit sortir par la grande porte. Nous^ sommes tous conscients des problèmes de la communauté. C’est pourquoi nous avons refusé de citer nommément quelqu'un. Ce sont ces aînés qui nous ont toujours soutenus dans nos activités. Leur lancer des pierres serait imprudent de notre part.. Quels sentiments vous ont animé lorsque des frères ont tiré à boulets rouges sur le président Koudouss ? Nous suivons les aînés de façon générale, mais nous restons vigilants sur certains points. Sans vouloir citer quelqu'un il y a des frères qui ont quitté l’AEEMCI et il nous a été dit que les 3A constituait un frein à révolution de FAEEMCI. Je me rappelle bien de cela Nous leur avons dit que nous ne sommes pas de ceux qui rejettent . leurs aînés..Nous sommes étonnés de ce que nos aînés disaient des res- Koné Hassan (AJMCI Anyama) AAnyama, le CNI est véritablement malade. Le responsable CNI de notre localité tient ses réunions uniquement avec les Imams. On ne nous a pas fart de bilan financier ou moral et nous apprenons qu'il a été reconduit par les Imams. Pourtant, c'est nous qui l'avons choisi au départ Abdoul Kartm COUUBAIY (AJMCI Marcory) C'est l'AJMCI qui est obligé de se substituer au CNI pour faire certaines choses. Dans les invitations, on ne parie plus du CNI mais plutôt du COSIM. On a un CNI qui ne joue plus son rôle, un CNI devenu moribond de façon générale et qui semble se complaire dans cette situation. TRAORE Abdoulaye (AJMCI Sous comité Avocatier) Il nous avait été indiqué qu'il y aurait une conférence de presse et nous nous rendons compte que c'est un pensables de la communauté même s’ils se fondaient sur des faits. C’est vrai qu'il y a des problèmes et qu’on dort se dire la vérité en face et trouver des solutions, cependant nous avons décrié cela. En ce qui concerne la présence de la presse comme Fa dit une sœur, je crois que nous ne voyons pas les choses de la sorte. IJ : Quel a été votre sentiment lorsque les journaux laïcs barraient à leur une « les jeunes réclament le départ de Koudouss » ? C.S.S : cela choque. Même cette interview que nous réalisons est délicate en tant que président mais cela n’engage que moi. Pour ce qui est de la une des journaux, c'est choquant parce qu’on se dit que ce n'est pas ainsi que les choses devraient se passer..... Nous mettons tout cela au compte de la jeunesse. OUATTARAKONAN MAMADOU (Physique-Chimie) IJ : Que pensez-vous de l’opportunité du forum ? O.K.M : Il faut comprendre que c’est un forum qui n’avait pas de sens pour l’uniforme. D’abord les principes ont été biaisés dès le départ. On ne peut pas comprendre que pour un forum aussi important, les résultats aient été dirigés une semaine avant On avait ses échos. On savait que les élèves et étudiants n'allaient pas s’allier sans avoir les raisons valables, ils ont commencé donc à interroger ceux de l’AJMCI et les 3Aen mettant en marge les AEEMCIste. Vous avez vu que lors des interventions, seul le président du sous comité de Cocody a eu droit à la parole. D’abord en tant que musulman on ne doit pas tricher avec les principes du forum. Je vous dis que les résolutions sont sorties déjà saisies alors qu’elles devaient être manuscrites. Qui était au secrétariat pour le faire ? Qu'on nous te dise I II ne faudrait pas mentir. Nous sommes désolés que les frères se soient attaqués à la personne de Koudouss. Même s'il n’est pas une idole pour nous, il faut reconnaître qu’il a été au four et au moulin pour la communauté. Son mandat pendant dix ans n’a pas été vain à ce que je sache ! Nous avons acquis la radio, Iqra, etc. El fl y a encore bien d’autres projets en ccurs. Ce qui me plaît le plus, c'est te prpt forum. Les dirigeants du CNI refusent de partir pour laisser la place à de nouvelles personnes.... C'est ce qui nous a été dit..On nous a demandé de voir comment on peu emmener les dirigeants actuels à laisser la place à de nouvelles têtes pour insuffler une nouvelle dynamique à la religion. Je constate que depuis ,on tourne autour du pot en faisant le procès du CNI. Ouattara Abdramane Youssouf AJMCI ALIODAN Le CNI et le COSIM sont la même identitér. Ce sont les mêmes personnes qui dirigent les deux structures. Nous avons le droit de dénoncer ce qui ne va pas dans notre communauté. En ce qui concerne le CNI, il y a beaucoup de choses à faire. Dans notre journal, Al four-quane , nous dénonçons les tares de communauté et surtout les manquements de nos dignitaires religieux. C'est notre ligne éditoriale, et c'est ce qu'il faut faire. ReccueiDLs par Konc Yacouba Rctranscrits par Arouna Bamba intitulé la mutuelle des imams. Je mets les 3A et l'AJMCI- au défi ; aucune structure n’avait pensé à ça ! II ne faut pas attaquer Koudouss’ par le CNI. Il faut respecter cette structure où chacun essaie de respecter son engagement. Cela fait maintenant combien d'année que l’AJMCI n’a pas rencontré le président du COSIM, depuis qu'on a coupé court avec lui en 1996 et le CNI. Je sais de quoi je parie. Le président du CNI ne connaît pas tous les membres du bureau de l’AEEMCI ni de l'AJMCI donc ce monsieur ne le fera pas à votre place. Vous ne payez pas vos cotisations à une fédération et vous voulez imposer en demandant sa démission. On a l’impression que ceux qui sont derrière tout ça veulent la tête du CNI et c’est tout Nous à notre niveau n’accepterons jamais d’embarquer dans un bateau dont la destination est inconnue. 1.1 : Donc vous n’avez pas aimé les attaques contre la personne de Koudouss ? O.K.M : Ce qui m’a fait mal. c’est qu’on a vite oublié l’histoire de notre communauté. Je ne peux pas admettre qu’on parte ainsi d'un imam ou à un imam .Parce que Koudouss est d’abord Imam avant dêtre président du CNI. Si nous leur faisons la même chose, eux nos aînés, vont-ils aimer cela ? C’est la question que je me pose. U : Quelles sont les priorités de la jeunesse musulmane pour vous? O.K.M : Après ce forum je veux que la jeunesse musulmane soit dynamique, véridique. C’est bien de prendre F exempte de Focddent mas il faut respecter un minimum de condtion. Il ne faut pas prendre la religion pour la poli-tique. Le changement chez nous doit se faire dans la dscipline et dans te respect de l'autorité. RecciM'IUis par Koné Yacouba Islam Info N° 039 du Mercredi 26 Juillet au 1er Août 2006 - Du 29 Djoumada Sania au 6 Radjab 1427 Réactions du COJEMCI Les responsables de l’organisation du forum devant les vives réactions des participants tentent de s’expliquer.... NOURREDINE Président de l’AJMCI Je pense que c'est la dynamique de la jeunesse qui fait avancer la société et sans elfe, on ne peut rien faire du tout Par exemple, à l’université, les I problèmes ne se règlent pas toujours I de la bonne manière quand les avis I sont divers, vous le savez mieux que I moi. Mais c’est cela la caractéristique I d’une jeunesse. Même au temps du 8 prophète, ces différents tempéraments existaient Certains étaient chauds par contre d’autres étaient modérés. C’est la rencontre de ces deux façons de faire qui fait jaillir la I lumière. Et je pense qu’au sortir de ce forum nous retiendrons beaucoup de oes contradictions de la base pour sortir ce qui peut nous aider dans notre entreprise. .C'est très souvent des problèmes d’information qui nous divisent Les frères pensent que nous devons être partout Ce n'est pas possible... En ce qui concerne le CNI, qu’on ne nous accuse pas de jeter la pierre dans le jardin des autres... En lieu et place des états généraux du CNI, on nous dit qu’il s’agit des états généraux de la communauté tout I entière. Nous avons trouvé cela prétentieux... Nous savions aussi qu'en organisant ce forum, des frères tenteraient t de bouleverser œ que nous sommes en train de mettre en place. Mais c’est de bonne guerre.. Le combat que nous menons est le nôtre. Ce I n’est pas un combat d’arrière-garde. L’avenir c’est nous, et nous sommes pour le changement. Je souhaite'que les frères se calment et écoutent C’est tout ce qui a été dit ici qui sera rapporté à nos aînés. Nous avons aussi été AEEMCIstes avant d’évoluer... AROUNDAO Coordonnateur du COJEMCI I p CNI, est nptre affaire et nous avons toujours fait savoir nos positions à cette structure. Je pense qu'aujourd'hui il se pose un problème de communication. Nous avons nos problèmes et de l’autre côté on ne nous écoute - pas. Ce forum nous a permis d’échanger avec notre base sur les problèmes de la communauté. Nous avions interpellé le CNI sur l’organisation des états généraux de la communauté pour lui dire qu'il fallait plutôt ceux du CNI et non de toute la communauté. On ne nous a pas écoutés. On l’a organisé mais cela ne peut pas Aboutir à un résultat probant. Nous allons sortir nos résolutions puis les transmettre à nos aînés..... Ceux qui sont en face de nous ne sont pas nos ennemis, ce sont nos aînés. Nous sommes obligés de collaborer avec eux. C’est la même communauté. Nous allons leur transmettre nos resolutions tout en espérant qu'ils en feront bon usage. Recueillis par KONE Yacouba et Transcrits par BAMBA Arouna. L'Imam Ismaël Coulibaly livre tous les détails de la prière Ce commentaire porte sur la prière que Dieu a donnée à Son Prophète Muhammad (SAW). Elle est exécutée en cinq étapes (farida) par jour avec une particularité pour chacune. Mais avant la prière proprement dite, il y a des préliminaires à observer. l'aüaian: Sunna et farida Tout commence par l'eau pour faire I ablution et cette eau doit être pure. Elle ne doit contenir aucune substance étrangère : ni huile, ni parfum. Il n'est pas question pas de l'eau qui peut être salée ou colorée depuis sa création. Lorsque vous entrez dans une toilette, il faut prendre les dispositions nécessaires pour ne pas que votre tenue soit touchée par l'urine car, si cela est fait, elle n'est plus apte pour la prière. Avant de faire sa .toilette, il faut s’assurer qu’on a fini d'uriner. Si les toilettes sont propres, on y fait les ablutions. Dans le cas contraire, on les fait ailleurs. Elles comportent trois éléments : farida, sounnah et moustahabou. . Le Prophète Muhammad (saw) a dit qu'avant de commencer les ablutions, il faut utiliser les cure-dents si nous en avons. Ceci est une sounnah. Quel que soit le récipient on ne plonge pas la main dans l'eau, mais on verse l'eau trois fois dans les paumes pour bien laver les mains. On rince ensuite la bouche pour celui qui a utilisé le cure-dent ou pas (trois fois). Les narines suivent cette étape avec le même nombre (trois fois). On lave le visage qui vient après l'aspiration de l’eau dans les narines qui est une farida. Après le visage, on se lave les bras, du poignet jusqu'au coude en commençant par la droite (trois fois). C'est aussi une farida dans l’ablution. La tête vient après cette étape. Elle doit être bien lavée du front à la nuque (une fois). Le faire du front à la nuque est une farida et de la nuque au front est une sounnah. Les oreilles suivent cette étape. L'intérieur et l'extérieur doivent être bien frottés (une fois), c'est une sounnah. A la fin, on lave les pieds en s'arrêtant au niveau des chevilles. Il faut prendre en compte les espaces entre les orteils. Ne laisser aucun espace où l'eau n'arrive. Le Prophète Muhammad (SAW) a recommandé cela car, si vous laissez des espaces de ce genre, le jour de la traversée du pont de la ’çirate", un hameçon vous retiendra à ce niveau- là. Après l'ablution, place maintenant à la prière. Elle doit se faire avec des tenues très propres dans un lieu propre. Puis, il faut se tourner vers la qibla (direction de la Qa'aba). WF^U:^»^ Il est obligatoire pour celui qui va prier de connaître la fatiha et de maîtriser le nombre de rakats de chaque prière. La sourate à ajouter à la fatiha est une sounnah. Au moment de commencer la prière il faut exécuter le “takbirat" qui est "Allahou akbar*. C'est une obligation. On le fait en levant ses deux bras jusqu'au niveau des oreilles. Après cela, on récite la fatiha suivie d'une sourate. Dieu a dit L’Imam Ismaël Coulibaly :"Ne prie pas quiconque ne connaît pas la fatiha“. C'est une obligation pour tout musulman de la connaître avant d'accomplir la çalat (la prière). Après la fatiha, aucune autre sourate n'est recommandée dans l'ordre. On a la liberté de réciter les versets qu’on connaît et qu’on maîtrise le mieux. Ce qui importe c'est de bien réciter la fatiha. Ensuite, on va en génuflexion en s'appuyant sur les genoux, on s 'abaisse devant Son Seigneur. En ce moment, on récite la formule "Soub-hanâ rabbial aïîm wa bi'amdi" (trois fois). Il faut le faire même si on est pressé. Après cela, on se redresse totalement en disant successivement "Sami'â Allahou limânn hamda" et "Rabbanâ wal kal hamdou“ avant de repartir poser le front contre la terre, les paumes, les orteils, les genoux doivent obligatoirement toucher le sol. Une fois dans le soujoud (prosternation), on dit "Soubhanà rabbial alâ wa bi'amdi" (trois fois). Si la prière de l'imam est longue, on peut réciter davantage; il n y a pas dïnconvénients à cela. Après, on s'assoit et on récite la tachahoud suivi de la salam (à droite puis à gauche) pour terminer la prière. Il y en a qui font cela une seule fois sans même ajouter "Ramatoulahi". Tout cela n'ajoute ni n'enlève rien à la prière car, une fois la salam prononcée, la prière est terminée. la réaâaïsn swx la c!xæ!a: gsâæila sd£3a satoaiSio On récite "Soubhanallah" (33 fois), "Al hamdou lillah" (33 fois) puis "Allahou akbar" (33 fois). Mais très peu de fidèles suivent bien ces recommandations à la lettre. Ceux qui utilisent les chapelets et ceux qui comptent sur les doigts ne le font pas correctement Pourtant, cela a une importance capitale. Dieu a donné ces zikrs aux pauvres qui pensaient que les riches obtiendraient tous les mérites car, ils dépensaient pour Dieu. Par contre, les pauvres n'avaient rien à offrir à Allah. Elle a été donnée aux pauvres en compensation de ce que les riches Investissaient sur le sentier d'Allah, Le Très. Haut Si la misère atteint un degré inquiétant, faites deux raktats et réciter (33 fois) ' soubhanallah, wal hamdou lilah wa la ilah ila lahou Allahou akbar, Lâ ilaha ilalahou wa ahdâhou lâ charika lahou" et se confier à Dieu; puis faire des sacrifices de dattes pour la cause pendant une semaine. Inch'Allah, les résultats vont suivre. Dieu même a recommandé qu'on fasse la çafât sur Le Prophète Muhammad (saw) et il nous rappelle cela tous les jours . Il dit que tout ce qu'on fait doit commencer ou se terminer par la çalat pour ne pas être perdant ici et dans l'au-delà. Quand on sait les nombreux problèmes que nous avons et parfois qui nous empêchent de nous concentrer lors de nos prière, il est important de suivre cette prescription. La tachahoud nous permet de savoir que la prière est terminée. Sans elle, aucune prière n'est pas valable. Le musulman doit la connaître obligatoirement sauf celui qui Fa apprise sans jamais y parvenir. C'est une salutation sincère à l'endroit du Seigneur. Tout ce qui concerne Muhammad ne doit pas être banalisé. Elle doit être connue de tous les musulmans hommes comme femme. Le Prophète Muhammad (SAW) a salué Dieu et II lui a répondu. Des savants disent que les Anges ont complété cette salutation avec tous les honneurs dignes de son rang. Dans la nrtère, c'est la taMatorf ta# la tæérence ertrc les uns et les sacres. Quand on l'exécute ensemble, chacun gagne vingt cinq (25) à vingt sept (27) bénédictions. C'est à partir de tous les éléments qu'on a cités plus haut sur la prière que ses mérites sont attribués par Dieu. On peut avoir les mérites de la prière bien faite et les mérites supplémentaires si tout ce qui est rattaché à la prière est aussi bien fait. La tahiat est la salutation adressée à Dieu comme la fatiha dont une partie évoque la grandeur de Dieu. En la faisant non seulement on reconnaît la grandeur d'Allah, - mais nous sollicitons Sa bienveillance sur nous et notre famille. teroukotfi Aujourd’hui, tout est mis à notre disposition pour mieux connaître la religion: les livres, les cassettes audio et vidéo. .s-ivciàoi^î^^ Connaître la religion, bien faire la prière est une boussole pour l'individu lui-même. On n'a pas forcément besoin d'un maître pour nous suivre à tout moment Personne ne pourra dire au jour du jugement dernier qu'il ne savait pas. Leroukouh Le Roukoû (ou génuflexion) c’est lorsqu'on s'abaisse en mettant les mains aux genoux. On ne s'abaisse pas de façon exagérée. La génuflexion doit se faire normalement ' Lesoinüoud c'est la prosternation avec le front, les paumes des mains et les grands orteils appliqués au sol. Cela signifie que l’homme reste dans son infériorité et Dieu dans sa grandeur. Si on n'est pas malade, il est recommandé de rester débout pour réciter la fatiha. Il prière du malade Si un mal vous ronge au point qu'il est imposssible de s'arrêter, de s'asseoir, de se coucher sur le côté droit, on se couche en faisant face à la qibla pour la prière. Si la personne n'est pas dans le coma et que toutes ces positions sont impossibles, le malade peut être étendu. Lorsque le malade est par exemple sous perfusion où il lui est impossible de faire un choix ou de décider quoi que ce soit, ce sont le cou , la tête et les yeux qui vont exécuter le Roukoû et le Soud-joud. On fait tout cela pour ne pas que la prière soit abandonnée par le malade. On ne peut la faire pour autrui. Elle s'estompe lorsque la personne perd connaissance. Les prières suréroyareires Après les prières obligatoires, les prières surrérogatoires sont recommandées. Allah l’a recommandée. Ce sont les deux rakats qu'on fait avant la prière de Souhb. C'est une sounnah qui a une très grande • importance. Les mérites seront donnés par Dieu dans l'au-delà. Il y a des moments précis pour cela : En ce qui concerne la prière de Souhb, on le fait avant la prière obligatoire proprement dite. Et si le temps n’est pas suffisant, il faut le reporter à deut heures après cette prière. umboiim Mais, l'intention aussi compte. C'est très important. Même si tu ne réussis pas à le faire et que tu as l'intention, c'est une bonne chose. Il y a aussi la possibilité de faire cela juste après la salam de la prière de Souhb. Les trois rakats ou les prières surrérogatoires après Icha'a (chaffalwitr) sont aussi importantes. Il y~ a également ce qui se fait après la prière de vendredi. On peut aussi en faire avant et après la prière de Asr. Celui qui le fait est récompensé ; dans le cas contraire, fl n’est pas puni. lapiiredswüa Elle est importante. Il faut la faire régulièrement. On peut la faire entre 7h et 10h ; le nombre de rakats est indéterminé. Son importance est qu'elle nous épargne de- beaucoup de mauvaises choses dans la vie d'ici bas. Prôpos recueillis par Bamba Arouna Islam Info H° 039 du Mercredi 26 Juillet au 1er Août 2006 - Du 29 DJoumada Sania au 6 Radjab 1427^ VIE DE LA COMMUNAUTE CÉRÉmoniE DE REDTRÉE DE Lfl COIDIRUDRUTÉ IDUSDURRRE DE L'ÉCOLE DRTIODRLE WMIBKJ™^™^ élèves de la CEM-ENA. Être humble, honnête, veiller sur les dépôts confiés, être fiers, sans orgueil de leur foi. de leur religion, avoir, jouer leur rôle dans la communauté. Juste après l'intervention de l'imam, des diplômes ont été remis à Mmes Traoré Salimata, les cadres se mènent au service de b communauté Les élèves musulmans de l'ENA réunis au sein de la CEM-ENA ont organisé une cérémonie à la mosquée d'Aghien dans le but de répondre à trois soucis: le remerciement à Allah, l'ouverture des portes de l’ENA aux cadres et l'influence des sommités musulmanes au niveau des instances dè décision. “Confiez-vous à Dieu, il va vous soutenir » affirmait rimam Diakité Ousmane à l'endroit des élèves musulmans de FENA Conseil bien prodigué. C'est à juste titre que la CEM-ENA a organisé une cérémonie à la mosquée d'Aghien le 22 juillet 2006. A en croire le président/ de cette communauté, Fofana Bra- remercier Alah pour les bienfaits dont II a gratifié les élèves du CEM-ENA, dexhorter les aînés de la CEM-ENA à faire des bénédfctions afin que l'accès à FENA soit fade pour les cadets, et enfin attirer Fat-tention des sommités musulmanes sur le fait de pouvoir prendre en compte les responsables qui sortent de FENA au niveau des instances décisionnelles en Côte d'Ivoire. Par aflfeurs, la cérémonie proprement dite s'est artioiée autour de trois points essentiels : Fimmoiation cfun bélier à fintention dAlah. Ce qui a permis aux élèves cfêtre reconnaissants envers Alah. Une manière de taire sien ce verset du Coran «Si vous êtes reconnais- romim BRRHimn. prêsidqtt du can-Enn : L'on ne dot pas vivre liansiaréckKMMiànnstaririii prisonnier A la fin de la cérémônie, M Fofana Brahima, président du CEM-ENA, élève au cycle moyen judiciaire, promotion 2006-2007, s'est prêté à nos questions. Islam Info : A quel souci répond cette cérémonie ? Fofana Brahima; Nous sommes réunis ici à finstar de nos aînés qui ont l'habitude de fréquenter la communauté d'Aghien pour remercier Alah de Ses bienfaits. Grâce à Allah, nobs avons franchi les portes de l'ENA. Nous sommes ici aussi afin d'exhorter nos aînés à nous faire des bénédictions pour que nos cadets qui frappent à la porte aient la même EU Bureau de la Communauté musulmane de l’ENA t^hiiMMMilMMàlMiri^^ . ^-Wiii^wiAX-. ^û ferai (Mes bienfaits) pour vous. Mais si vous êtes ingrats. Mon châtiment sera terrible*. S. 14, v. 7. en second point i s'est agit de la lecture intégrale du Saint Coran. Efe a été menée par fimam B Hadj Aboubacar Couibaly. Ce dernier a également formulé des bénédc-tions au terme de la lecture. Le dernier acte au programme d'activité a été la conférence prononcée par fimam Diakité Ousmane de la mosquée Arafat de la Riviera Bonoumin chance que nous. Nous voulons aussi interpeller les sommités musulmanes à prendre en compte nos décisions au niveau des instances de décision en Côte d'Ivoire. Nous pensqns que nous pouvons influencer les décisions au sommet Quel message avez-vous à lancer à l'endroit des étudiants musulmans en particulier et des musulmans en sur le thème "Quel cadre musulman pour l’édification (Tune communauté musulmane leader ? " D'entrée de jeu, Fimam a fait un rapprochement entre la cadre et le leader. Sur le pian scientifique, culturel et économique, les cadres sont chargés de mettre en place des systèmes. D'où leur importance dans la société. Sur ce point, l'imam a souligné importance des cadres à travers le hadith du Prophète Muhammad (SAW) qui a montré général? L'on ne doit pas vivre dans la réclusion à l'instar d'un prisonnier ? En ce qui concerne les sœurs, je leur souhaite vivement de travailler. Qu'elles fassent fi des mauvaises idées pour faire leur entrée à l'ENA. Que les fidèles essaient vaille que vaille d'entrer dans les instances de décision. Konaté S. que des personnes détiennent une place très importante dans la société. Ce sont le savant et le chef. Dans la suite de son intervention, l’imam Diakité Ousmane a tourné son argumentation autour de trois points. D'abord il a été question de mentionner la spécificité du cadre musulman. Ensuite Faocent a été mis sur la responsabilité spirituelle du cadre. Et enfin, il s’est agi d'énumérer les impacts de la présence du cadre musulman dans la Il JOURDÉE DU SOUFISME Découverte d’un uniuers inconnu C'est aux environs de 12 h 40, le samedi 15 juillet 2006 qu’à débuté au centre pilote de Port Bouét la journée du soufisme avec rentrée du Cheick soufi Konaté et son hôte calife général Cheick soufi Bilal DIALLO, arrivés à dos de cheval. Cette particularité a soulevé beaucoup d'émotion. L'hôte du jour, le calife universel des soufis, le Cheick Bilal est venu du Mai. La cérémonie était placée sous la haute autorité spirituelle du Cheick soufi Konaté, guide spirituel des soufis de Côte d'Ivoire, sous le parrainage de Madame Hortense AKA Angui, maire de Port-Bouët et sous la présidence effective Cheick Abdoul- Malick Konaté, de la communauté tidjanite ,, Le Mouqadam,El Hadj Souma-horo Haroun a situé Fassistance sur le sens et les - actes des soufis à travers leurs différentes manifestations. Le président du comité d'organisation, Koné Inza, a quant à lui fait un rapport succinct des 47 jours de travail de son équipe pour la redynamisation des soufis dans notre pays Le Cheick Abdoul Malick Konaté . a de son côté interpellé l'assistance sur le phénomène des miracles tant appréciés par les hommes et qui peuvent les induire en erreur. Il a par ailleurs mis l’accent sur les dangers liés à l’idéalisation des maîtres spirituels qui ne doivent pas faire de démonstration de leurs savoirs. Le soufi BILAL DIALLO dans son Touré Karidja, Touré Bassina, monsieur Bakayoko, Oustaz Dosso. Un repas a mis fin à la cérémonie. Konaté Souhaibou Le Soufi Bilal Diallo intervention, reviendra longuement sur le sens du soufisme et s’étendra sur les différentes confréries existant à travers le monde. Il a particulièrement mis l’accent sur les confréries eo Afrique, notamment la Tidjania et la Kadria Son intervention a pris fin par des salutations à l'endroit des autorités politiques et religieuses du pays et surtout de madame le maire de port-bouet qui a bien voulu abriter la cérémonie dans sa commune. Cette démarche sera relevée par le représentant de l’église du christianisme céleste qui a mis en évidence la fraternité religieuse Dosso Yahaya ORGHRISATIOn DU HflDJ 4 associations ivoiriennes radiées Baptèmeilerenf^ Il Après son séjour effectué récemment en terre sainte, le ministre de l'intérieur Joseph Dja Blé a rencontré le jeudi 20 juillet à son cabinet, les responsables des associations impliquées dans Forganisation du cinquième plier de l’islam en Côte d'Ivoire. L'objectif de cette réunion était de faire le bilan de son séjour. D'entrée de jeu, il ^tenu à adresser ses remerciements aux autorités saou-cfeennes pour F accueil cordial et fraternel qui lui a été réservé. Le ministre a par la suite informé Fas-sistance des sanctions infligées par les autorités saouciennes à certaines associations organisatrices du voyage en terre sainte. Ainsi, la conférence islamique pour l'organisation du pèlerinage (CIOP), Fassociation pour le développement de l'islam en Côte dlvoire (ADICI), Fassodation islamique culturelle libanaise de Côte dlvoire (AICLCI) et Khafil Voyages ont été radiées de l'organisation du pèlerinage à la Mecque. Quant au groupement d'associations pour Forganisation du pèlerinage à la Mecque (GAPM), il a été suspendu pour un (1) an. Entre autres raisons évoquées, l'on peut citer les retards des avions, Fabsence de représentations en Arabie Saoudite, le non paiement des frais de transport interurbain et des taxes saou-dtennes, 1e surpeuplement des lieux d’hébergement, l’insalubrité, etc. «Sur trois millions de pèlerins, la Côte d'Ivoire ne représente que le millième, mais elle crée 30 % des difficultés à F Arabie Saoudite* a indiqué le ministre. C'est pourquoi de nombreuses mesures ont été prises. Il s'agit du respect de la circulaire de 2003, la communication de la liste des pèlerins avant le 21 novembre 2006, la désignation des compagnies aériennes retenues avec des représentants en Côte d'Ivoire et en Arabie Saoudrte Yalékoué Salif Ite de Fimam de la mosquée de Wilfiamsvile- cimetière s'est ie avec la naissance de son premier fis. Le baptême a eu ieu nche 16 juilet en présence du Cheick Cotftaly Lsmaâ, prési-i COSIM-Adjamé et imam de la grande mosquée de Wfcm-*révue pour 9h, la cérémonie a effectivement débuté àl1h40 larvée du Cheick Couibaly Ismaèl, précédé de quelques s par Oiekk Konaté Abckxti Malek et Abortaor Sonca, le frère cadet de Chekk Moustapha Senta, empêché. A (Issue d'un prêche cit par Fimam Traoré kiks cFAbobo et des chansons ithu igques à la gloire du Saint Prophète Muhammad (SAW). Après quoi le président du COSIM-A^amé chargea le Cheick Konaté Mafck cfannoncer le nom de Fentant et demanda par la même occasion à Aboubacar Sonta et à son aefoint de la ^ande ’ mosquée de WBamsvfle de formuterdes bénédetions à fintention du nouveau-né. L'entant a été baptisé DRB$ du nom de son grand-père qj fut Fhomonyme du père de Cheick Konaté Maêck I faut noter que le petit Idriss est le 4ème entant et le premier garçon de son père Fimam Konaté Hassane. Le ctou de ta cérémomUent tes mots de remerciements adressés à toutes tas peraonnes présentes par le Cheick Coufcaiy temaél au nom des imams et des sages Komara kfimko06(*\nihüOLfr Jtâ^ŒSHES^ŒSBKHSESHŒHBSŒ^^SŒŒ^^ŒSSs /^^_J^^J^_039duMercredi 26 Juillet au 1 er Août 2006 - Du 29 Djoumada Santa au 6 Radjab 1427 ___________________________________ RELIGION ' EDUCflTIOn : mme DnGHOGO née COUUBflLV mniUflm Voicic® ^i détermine l’avenir d’un enfant ucation de I enfant est un sujet digne d'intérêt Mme DAGNOGO apporte sa contribution à ce débat La volonté divine a voulu que l’homme et la femme soient le canal par lequel un enfant vienne au monde. Ils sont de prime abord le premier repère, soutien et moule pour l'enfant dont ils ont à charge l'éducation. Dans un hadith que nous paraphrasons, il est dit que l'homme est un berger de même que la femme est une bergère pour la progéniture que Dieu leur a confié. Chacun d'eux aura à rendre compte de la gestion du trou-peau(les enfants). La venue d'un enfant au monde, du point de vue islamique ne se conçoit pas en dehors du mariage . L'importance du mariage et ce qui pourrait en découler n'est pas sans influence sur la notion et le contenu de l'éducation. Autrement dit le type, d’éducation que nous entendons donner à notre progéniture avant sa naissance. I Avant le mariage Il est fortement recommandé de faire le choix d'un époux ou d’une épouse de grande vertu ayant la foi en Allah car, la bonne ou mauvaise . moralité des futurs parents influence énormément les enfants ; il est généralement admis que les enfants sont des terrains vierges que l'environnement se charge de labourer pour y planter de bonnes ou mauvaises graines .En conséquence : • Le choix du futur père ou de la future mère dessine les grandes lignes éducationnelles des enfants. • Il n’y a pas de système d'éducation plus actif et sûr que le comportement de celui ou celle qui éduque. • Un enfant acquiert les traits de caractères de la femme qui le nourrit au sein. Un imam du nom de AP Sâdiq (RA) a dit : «prenez garde en choisissant les nourrices de vos enfants, car ceux-ci acquerront des traits de celles-ci». Un autre imam du nom Al- Bàqer (RA) a dit: «N'allaitez pas vos enfants au sein d'une sotte, car le lait a des effets transmissibles ...». Dans cette même lancée l’islam prévient contre le lait de la prostituée, de l'alcoolique, de la mangeuse de porc, etc. 2. Pendant le mariage l'islam nous enseigne que satan, est toujours à l'affût pour détourner les croyants du chemin de la félicité. Pour atténuer son influence sur le croyant, la sagesse islamique recommande que le couple, surtout l'homme, cherche la protection divine pendant l'acte intime par une formule bien précise contre satan. Ainsi, de cet acte s'il résulte un enfant, ce dernier sera t-il protégé contre les turpitudes de satan. Cette formule doit être sue et récitée avant tout acte sexuel. Par ailleurs, L'ambiance familiale façonne certainement la personnalité de nos enfants. Dans ce sens, le couple doit s'atteler à y faire régner le maximum de bonne moralité et de vertu religieuse. 3. Pendant la grossesse Cette étape peut jouer un rôle important dans l’amélioration des traits de caractères de la progéniture. Notamment, une bonne sélection alimentaire selon la sagesse islamique. Les recherches scientifiques également jouent un rôle important dans la formation des aptitudes mentales et psychiques de l'enfant. Selon l'islam, le lait par exemple, assainit les traits mentaux, psychiques et physiques du foetus et de l'embryon. Le Prophète Muhammad (SAW) cité par l'imam Al-Hassan Ibn Ali Talib (RA) a dit: «Nourrissez de lait vos femmes enceintes, car lorsque l'enfant est nourri de lait dans le ventre de sa mère, son esprit se renforce». Dans une autre version, il est dit : «Nourrissez de lait vos femmes enceintes, si l'enfant qu'elle porte est un garçon, il aura te cœur pur et il sera courageux, et si c’est une fille, elle aura de bons traits physiques et moraux». Nous pouvons ajouter à cela que les nourritures dangereuses et illicites telles la drogue, l'alcool, ont une influence négative sur te fœtus. Un ivrogne ou un drogué congénital sera sujet à beaucoup de défauts ; par conséquent, son éducation ne sera pas de tout repos. Certains éléments de nos traditions sont à prendre en compte dans le processus d'éducation des enfants. Il est conseillé que la femme enceinte ne se promène pas la tête découverte, surtout à midi et au coucher du soleil, qu’elle ne se couche pas dans un espace vide sans toiture toute seule et qu'elle ne dorme pas dans l'obscurité. AA la naissance A la naissance d'un enfant, la sagesse islamique recommande de : - lui mettre un aliment sucré sur la langue: miel, dattes par exemple; - lui faire un sacrifice de mouton (un mouton pour la fille et deux moutons si c'est un garçon); - lui donner un nom musulman et respectable. Tous ces petits détails ne sont pas superflus car, ils ont une influence sur la personnalité et la vie de l'enfant qui a eu droit à ce traitement. A cela on pourrait ajouter un élément qui est de tradition chez nous : - la séparation de la nourrice de son époux pendant les premiers mois de la naissance de l'enfant. L'une des raisons de cette recom- mandation est d'éviter que la mère ne se fâche après le père, car durant tes six (6) premiers mois de l'enfant, si la mère se fâche, Tentant vivra une l'existence quelque peu difficile et sera moins chanceux dans la vie. La saine alimentation après l'accouchement a aussi son importance. Il est rapporté que le Prophète Muhammad (SAW) a dit : «Il n'y a pas une femme en lochies, qui mange des dattes te jour de son accouchement sans que son enfant ne soit clément». Toutes ces recommandations depuis le choix du partenaire jusqu'à la naissance de l'enfant en passant par l'étape fœtale, contribuent à la formation de la personnalité de l'enfant en lui donnant une base éducationnelle. En d'autres termes, ces étapes participent pour beaucoup dans l'éducation future de l'enfant. Asiûm_ Mme Dagnogo jpOiMhMJ jgSBKQBSB Centre d’Etude et de Formation Islamiquqe IEFI) DU NOUVEAU À ABOBO - ACCOUREZ-Y NOMBREUX Pour vos questions. Parents, enfants et jeunes désormais, ne vous souciez plus pour votre formation. Vous pouvez vous initier ou combler vos lacunes en connaissance dans divers domaines. Le CEFI vous apportera les réponses à vos attentes. Il suffit de vous rendre à Abobo ‘‘Mobile", Immeuble de l’Institut islamique IBN Taimiyya au 3e Etagfou nous joindre au 17-66-50-54 / 07-77-66-60 / 06-25-65-84 / 24-49-54-60. =-^^== NOS FORMATIONS ======= r Formation des prédicateurs et enseignants >■ Les cours d'initiation en Islam pour les enfants de l'école ►■ Les cours d'informatique (Windows, Word, Excel, Internet) i- Les cours de perfectionnement en Français pour les Arabophones »- Les cours de perfectionnement en Arabe pour les Francophones t Divers -==- AUTRE PRESTATIONS -=--- „., J-Photocopie >• Location pour réunion I- Bibliothèque >- Traitement de texte >• Traduction CONTACTEZ : .— Imam Méité Almamy__________ ^05-38-12-83 - meiimam@yaho(LfrW UN EQUIPEMENT DE POINTE • DES ENCADREURS PROFESSIONNELS > 1 ■ Une erreur nous a fait attribuer le numéro 039 , ;; à la dernière parution d’islam info. Il s’agissait l plutôt du numéro 038. Veuillez nous excuser pour ? ce désagrément. • 2- Une erreur est intervenue à la Une de notre i parution n‘38 où il était écrit.’notre mosquée ne ; dispose pas de tout ce qu elle a besoin ". Il fallait plutôt dire:"notre mosquée ne dispose pas de ce | dont elle a besoirr ^^^^^^m^MHMMMMMMMMWMWMMBMMMMMMMMMMKBCCMaaBCaA^aœJ Islam Info N® 039 du Mercredi 26 Juillet au 1er Août 2006 • Du 29 DJoumada Santa au 6 Radjab142f 8 rNTERVIEW ? ENTRETIENS AVEC.... HOnORfiBLE UE EIDILEflDEIRBRE DE UBLUHIICE PflRLEIDEnTflIRE POUR LU PRIÈRE) : Aucuns nation ne peut prospérer sans Dieu' ™nflt!e ^ de ses interviewes, islam info a rencontré monsieur VE Emile, 45 ans, marié enseignant p ssion , député a I Assemblée nationale de Côte d’Ivoire pour la circonscription de Port-Bouët commune e‘ surtout membre de l’alliance parlementaire pour la prière IJ. : Vous êtes membre de l'Alliance parlementaire pour la prière. Quels sont vos objectifs? HONORABLE VE EMILE: Il s'agit pour nous de nous retrouver auprès de la personne de Jésus. L’alliance n'est pas une église. Elle veut réunir tous ceux qui se reconnaissent en la personne de Jésus pour discuter. Nous voulons aussi par cette alliance prier, pour les institutions et autorités qui les incarnent les 1.1 : Qu'est-ce qu’une telle alliance peut apporter à un parlementaire et à un parlement? H.V.E : Je rhe rejouis que vous soyez aussi un religieux. Vous savez donc la place de la prière dans la vie dun indF vidu et dune nation. Les hommes politiques peuvent prononcer toute sorte de discours mais sans Dieu, rien ne peut être. Une nation ne peut avoir un fondement que s'il n'y a Dieu. La délinquance de notre société est le fait EL HflDJ FOFRDfl mfllDflDOU (PRÉSIDEDT DELA COORDUIRTIORGDI DEFERKÉSSÉDOUGOU): "Nous tf« pas Us iroW Afin de mieux faire connaître les gestionnaires du CNI sur le terrain, Islam Info a tendu le micro à El Hadj Fofana Mamadou, président de la coordination départementale de CNI de Ferkéssédougou. IJ. : Que faisiez-vous avant d’être le président de la coordination? F.M : Depuis 1980, fêtais le représentant de SAGA à Ferké avant dêtre maintenant à la retraite. J’étais le président de [association des fonctionnaires musulmans de Ferkéssedou-gou. Il : Quelle était votre ambition lorsque vous arriviez à la tète de la coordination? F.M. : Nous organisions des journées culturelles où nous frères de Korhogo étaient fortement représentés .Ils nous apportaient leur appui et leur expérience. Nous avons essayé de nous organiser depuis même si cela ne fut pas facile. Il existait une crise de confiance entre les uns et les autres, surtout de la part de nos Imams. IJ. : Qu'est-ce qui explique cela? EM. : Vous savez, avec nos vieux Imams, i faut être toujours en contact avec eux et s'occuper deux. Le président de la coordination pour ses activités où les Imams doivent être présents à besoin dassez de moyens malheureusement nous n'avons même pas le minimum. U : Face à une telle situation que préconisez-vous? EM. : Je pense qui faut beaucoup écouter ces vieux être patient et très attentif à leur égard. Ils sont rattachés à la tradition. Il y a même des problèmes lorsqu'on leur annonce les 7 IToiiôirable VE EMILES ! (Membre de P Alliance par-_ lementaire pour la priè/e) , de [abandon des lois de Dieu Nous suivons [occident dans tout et bêtement Et la religion est en train dêtre délaissée au profit de la modernisation. Je pense que Dieu doit être au dates des fêtes ou grandes prières. Ils sont réticents des dates données par Abidjan et n’écoutent que ceux en qui ils ont confiance et qui les assistent Il : Comment se porte aujourd'hui l'Islam et le CNI dans cette région? EM. : L'Islam se porte bien mais, les activités du CNI sont au ralenti à cause d e la situation de crise que nous traversons; IJ. : Avant la guerre quels étaient vos rapports avec les autorités? EM : Nos rapports avec les autorités étaient de bons rapports. Seulement, nous étions à chaque fois obligés de les informer de nos prières à [occasion des fêtes parce qu'il y a des heures précises pour prier. • Il : Le changement avec les Forces Nouvelles a-t-il eu des incidents sur le CNI? EM. : Nous n'avons pas de problèmes avec les forces nouvelles. Les choses se passent comme avec la précédente administration Il : Et avec les Chrétiens? EM. : Nous n'avons de problème quelconque avec œs derniers. A la faveur de la situation qui prévaut, nous avions même envisagé de faire des prières ensemble pour la paix. Plusieurs rencontres ont été initiées. IJ.: Combien y a-t-il de mosquées et d'Imams de votre région? EM. : A Ferké ville, il y a une trentaine début et à la fin de tout Cest pourquoi nous nous sommes retrouvés au sein dune cellule à [Assemblée pour prier afin que les choses avancent IJ. : Est-ce que votre objectif est atteint ou est en train d'être atteint? H.V.E : Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Avant la crise, on avait réussi à sensibiliser du monde. Il y avait même des musulmans et dautres sensibilités. Tous les mercredis nous échangeons. Avec la crise, il y a eu un effritement avec le départ de certains dont la circonscription était atteinte. Nous espérons qu'après la guerre, cette alliance demeurera. * IJ : Aujourd'hui, en Côte d'Ivoire, quelles sont les lois relatives à la religion et aux religieux? H.V.E : Il n'y a pas de loi spécifique en ce qui concerne la religion et le religieux. Mais, i y a des incidences. Il y a par exemple la banque islamique El Hadj Fofana Mamadou de mosquées dont quatre de vendredi. Kong compte une dizaine, Ouangolo trois, à Niakara il y a une mosquée de vendredi etc. Il y a plusieurs mosquées. IJ. Avec l'expérience acquise, quel est selon vous le rôle d'un coordonateur? EM.: Le rôle d’un coordonnateur c'est de ne pas tourner le dos aux anciens et aux autres. Il faut assister tout le monde, restaurer la confiance entre les uns et les autres. Etre présent à toutes les cérémonies et contribuer efficacement au activités religieuse. IJ. : Si on doit faire quelque chose pour la religion en Côte d'Ivoire, par où on doit commencer selon vous? EM. : Je pense que dans ce sens, il faut miser sur la jeunesse qui est [avenir. IJ : A^ces jeunes qu'est-ce que vous demandez? F.M. : La patience, rien que la patience parce que l'avenir leur appartient Il : Et les femmes? EM. : Je dis bravo I aux femmes. Nous avons constaté que partout les femmes sont dynamiques. Nous de développement en Côte dlvoire. Il y a des implications religieuses en ce qui concerne les lois qui la fondent. Il y a eu aussi [exemple de [audiovisuel portant sur la presse pornographique. Malheureusement, le choix de la majorité Fa emporté. IJ. : Pouvez-vous revenir sur les implications de la banque islamique de développement? H.V.E : Ce qu'il faut retenir, c’est qu’il y a deux aspects. Beaucoup n'ont pas compris ainsi, ils ont retenu seulement que les avantages. Pour que cette banque vous fasse des prêts, il faut que votre pays soit membre dé la conférence islamique. Cela a été fait pour la Côte d’Ivoire en 2001 à Bamako. Mais cela n’a pas été beaucoup expliqué parce qu'ont dit que la Côte dlvoire est un pays laie. IJ. : Comment arrivez-vous à allier la laïcité de l'Etat et votre engagement religieux? H.V.E : Je constate aujourd'hui que devons en partie la réussite de notre religion aux femmes. Elles sont présentes et même nombreuses à toutes les cérémonies. Chez nous, elles ont toujours eu un programme à exécuter. IJ. : que font les cadres ? F.M. : Avant, c'était difficile avec les cadres qui se cachaient Mais maintenant ils ont pris leur responsabilité. • IJ. : Qu'avez-vous à dire aux jeunes Imams? F.M. : Comme je l'ai dit il faut qu'ils soient patients. Ils sont œ que les vieux ont voulu qu'ils soient IJ. : Et aux anciens Imams? F.M.: Je leur dit que chaque chose à son temps. E leur demande également dêtre sages. Il faut qu'ils comprennent que les choses ont évolué et il faut qu'on se conforme à [évolution. IJ. : Quels sont vos souhaits face à la partition du pays? F.M. : Que la paix reviennent rapidement Cette partition ne nous arrange pas du tout IJ. Qu'est-ce que le CNI a apporté selon vous à la religion selon vous? F.M. : Je pense que le CNI a beaucoup apporté à la religion. Je souhaite que pour le pèlerinage, ils se penchent aussi sur le sort des coordonnateurs afin que ceux-là puissent bénéficier de ces avantages aussi Il : Que souhaitez-vous pour l'avenir? . F.M : Pour les années à venir, je souhaite que [Islam aille de [avant avec le concours de tous, vieux, jeunes, femmes. Je souhaite long vie à f Islam Info. Cest un journal riche en enseignement. Mes encouragement à ceux qui y travaillent Assalam Alékoum Réalissé par Bamba Arouna ces pays qu’on dit grands ont toujours mis Dieu au devant de tout Tous les pays qui mettent Dieu en première place de leurs activités prospèrent C'est ce que nous voulons que les Ivoiriens fassent Il : Pour les cas comme la banque islamique de développement comment cela se passe entre vous les * députés laïcs. H.V.E. : Il n’y a pas eu de négociation quelconque. On a mis [accent sur [aspect financier uniquement et on a fait fi du reste. Malheureusement, il était plutôt important de discuter des implications religieuses de cette loi. Cela peut poser un problème un jour. C’est vrai que pour lïnslant, avec la crise, on ne dit rien. Mais nous appartenons à la conférence islamique ; nous devons répondre de cela. C'est comme cela que fai perçu la chose avant de voter. Thinscrit par Bamba Arouna Islair Directeur Général QSSE Mamadou Directeur de Publication Lssah KONE Rédacteur en Chef Doumbia Ibrahim 05-37-07-36 Service des Sports --------KoïtaAloussa—__ Service Santé / Environnement Mass Sanogo Service Education /Culture Bamba Aruia Service Politique Souhaib Konaté Service Commercial ______MëtsAnis_________ Service Edition électronique Koné Sounkalo Service Religion Koné Baffo SIEGE SOCIAL ADMINISTRATION Boulevard Lamllc -Il Phkim 2242-8501/ 2242-15-06 E-nufl : tsbminfüdQ?'yJwu.fr Site Web : htip : //wwu ominiih»;: Dépôc légal: N* 7924 du 28 février 2006 RC N»257517 Impression : ROTO PRISSE MAYAMA Tel : 21 35 03 72 21-35-27-85 DISTRIBUTION : EDIPRISSE Ebun Info est wr puNkaÜMi du Cmd NhümuI IshMiwjuc, édite par le ('entre d'Etude d'Infini»-duras et de IkcunenUli1» ((TU» ^S^^ bibo:issue 39 bibo:numPages 8 --