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	Islam Info #867-868
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	N°867-868 Du Mercredi 07 au Mardi 13 Septembre 2022
Araba 09
au Tarata 15 Safar 1443H
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N°867-868
DU MERCREDI 07 AU MARDI 13 SEPTEMBRE 2022
DUARABA09 AU TARATA 15 SAFAR 1443 H
mmaire
ditorial
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LE CHEMINEMENT VERS ALLAH
Tout savoir sur son histoire, son explication et ses mérites
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LU 0 LO < q: o
PRESENTATION DE VŒUX ET ACCUEIL DES PELERINS
Les structures islamiques prient pour le président du COSIM Koumassi
REQUIEM POUR NOTRE KOUDOUSS ÀTOUS !
Cher Imam, Al Raïss, Président,
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QUI ETAIT LE PRESIDENT DU CNI KONE IDRISS KOUDOUSS ?
L'INHUMATION EN IMAGES
PREMIER CONGRÈS DU CNI
Conseil National Islamique (CNI) : son premier congrès au Palais des congrès de l’Hôtel ivoire les 09 et1O Mars 1996
SHEIKH KOUDOUSS, PRÉSIDENT DU CNI
En janvier 1993, l’assemblée générale du Conseil National Islamique, CNI, se tient finalement à la mosquée d’Adjamé. Prévue initialement pour le 28 Novembre 1992, elle fut annulée à la veille sans raison, alors que les délégations étaient déjà arrivées de tout le pays. La provocation était évidente. Les intrigants du pouvoir et leurs alliés avaient prévu une réaction violente de la part de notre communauté. Ce serait l’alibi idéal pour interdire à jamais l’assemblée générale. Le CNI ne serait jamais né. Nos imams, à travers leur porte-parole Aboubacar Fofana, ont apaisé les jeunes en ébullition. L’injustice était flagrante, mais notre réaction était digne et noble. L’image de violence par rapport à laquelle on voulait nous identifier, s’est transformée en image d’hommes pacifiques. Ils ont leur plan, Dieu aussi a son plan. Et Dieu est un bien meilleur stratège (3:54). Un ministre-conseiller du président Houphouët-Boigny, Dr Balla Keita a saisi l’occasion pour plaider auprès du président. L’ Assemblée s’est tenue le 9 Janvier 1993. La sagesse de nos imams a prévalu.
Alors qu’il était visé comme le président, le Cheikh Boikary, de concert avec nos imams, a proposé un jeune
cadre de notre administration, très engagé dans la Dawah. Il avait déjà une formation solide dans nos écoles coraniques avant de poursuivre ses études supérieures au Maroc. Il parle les langues arabe, le français et le malinké. Il était un grand militant, quoiqu’il n’appartenait à aucune organisation structurée. Il a construit une mosquée à Yopougon. Mais avant, il était le conférencier de la communauté musulmane d’Abobo Sogefiha. Il est imam mais il ne tend pas la main, c’est plutôt lui qui donne. L’imam Idriss Koné représentait le profil idéal. Il deviendra le premier président du CNI, le premier chef en qui toute la communauté se reconnaîtra : Jeunes, vieux, cadres, ouvriers, traditionnalistes, soufis, orthodoxes, arabisants, etc..
Le Cheikh Tidjane était chargé d’informer l’imam Koudouss du choix porté sur sa personne. Koudouss a d’abord répondu qu’il n’est pas intéressé. C’est une obligation et un devoir, lui dit le cheikh Tidjane Ba. Toute la communauté porte son espoir sur toi. Ainsi sera-t-il !
Le 9 Janvier 1993, Koudouss est intronisé le premier président du CNI, avec à ses côtés son aîné et grand architecte de la communauté, le Cheikh Boikary Fofana, et en pré-
sence du député-maire d’Adjamé Lassana Dembélé,du Dr Balla Keita et du ministre Léon Konan Koffi représentant le chef de l’état. Les musulmans ont désormais une voix et leur voie. Le CNI avait été bien pensé même s’il méritait d’être pansé dans le temps.
Quand le président Houphouet les reçoit, le CNI à travers son président Koudouss, adresse des doléances dont les bénéfices continuent de profiter à toute la communauté jusqu’à ce jour : le lendemain de lailatul Qadr et du Maouloud férié, le lundi férié si les fêtes de Tabaski et Ramadan coïncident un Dimanche, l’obtention d’une fréquence radio, l’obtention du site de la mosquée du plateau, l’organisation du hajj confiée aux musulmans, l’obtention de plusieurs sites pour la construction d’infrastructures pour la communauté y compris le terrain de Bonoumin.
Les musulmans ont désormais leur place. L’œuvre accomplie est énorme. Des hommes ont été instrumentaux dans leur réalisation. Dieu ait pitié d’eux, Dieu ait pitié du Cheikh Koudouss.
Texte écrit par Kagoné Ahmed
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JJ DU MERCREDI 07 AU MARDI 13 SEPTEMBRE 2022
Religion 3
DU ARABA 09 AU TARATA15 SAFAR 1443 H
CALENDRIER
Grégorien		Hégirien 1443H			
Mercredi	07 Septembre		Araba	09	Safar
Jeudi	08 Septembre		Lamissa	10	Safar
Vendredi	09 Septembre		Djouma	11	Safar
Samedi	10 Septembre		Sibiri	12	Safar
Dimanche	11 Septembre		Kari	13	Safar
Lundi	12 Septembre		Ténin	14	Safar
Mardi	13 Septembre		Tarata	15	Safar
HEURES DE PRIERE
SOUBH: O5H2O
ZOUHR: 13H 10
ASR:	16H 00
MAGRIB:18H 20
ICHA 19H 30
LE CHEMINEMENT VERS ALLAH
Le cœur a besoin du rappel de Dieu et de la récitation du Coran
L'être humain est de nature, stressé et faible. Il arrive parfois où l'Homme se trouve dans une position de faiblesse dans son âme et désemparé, pendant cette période, il cherche recours et des solutions à ces problèmes spirituels. Voici quelques remèdes pour apaiser son cœur et se rapprocher de son seigneur
Aimer Allah le très haut, Le connaître, l'évoquer, rechercher Son aide, Lui vouer à Lui Seul l'amour, la crainte, l'espoir, compter sur Son soutien, bien se comporter envers Lui sont des qualités qui lorsqu'elles se retrouvent dans une personne, constituent une sorte de paradis terrestre. Ce sont des qualités qui apportent la paix à ceux qui aiment Allah, une paix qui n'a pas de semblable en ce monde.
Quand le cœur est satisfait et fermement attaché à Allah Seul, l'anxiété et le chagrin en sont chassés.
Mais à l'inverse, nul ne se sent plus accablé de chagrin que celui dont le cœur est attaché à un autre qu'Allah, qui oublie Son évocation et qui ne se satisfait pas de ce qu'Il lui a attribué. Et ceci peut être vérifié par l'étude de ceux qui nous ont précédés.
VOICI COMMENT PURIFIER NOS CŒURS ?
"Il y a trois choses avec lesquelles le cœur de l'individu Croyant ne se corrompt pas : vouer sincèrement ses actions à Allah, conseiller les Chefs des Musulmans et ne pas quitter la Communauté" (Hadith).
La purification du cœur s'établit par conséquent en plusieurs étapes, vouer ses actes d'adoration au Très Haut pour la pureté de ses actes, avoir à présent la bonne intention dans les actes de sa vie en étant sincères, acquérir la science pour discerner le bien
du mal.
Le Prophète (saw) a dit "Sachez qu'il y a dans tout le corps un morceau de chair qui lorsqu'il est sain, tout le corps est sain et lorsqu'il est corrompu, tout le corps est corrompu : c'est le cœur".
Le Cœur sain : il est exempt de tous les maux et vices assurant ainsi le salut le Jour du Jugement, c'est le cœur dépourvu de tout désir qui désobéit à l'ordre d'Allah.
Le cœur mort : C'est le contraire du cœur sain, il ignore les prescriptions de son Créateur et il n'obéit qu'à ses passions, à ses désirs. S'il aime, il aime pour son désir. S'il déteste, il déteste pour son plaisir.
La fréquentation du porteur d'un tel cœur est un mal. La cohabitation avec lui est un poison et la réunion avec lui est une perdition. A ce sujet, Dieu dit dans le Coran que le Musulman ne doit pas prendre pour ami des négateurs et des dépravés.
Le Cœur malade : Il est le cœur qui répond à la fois à ses désirs et à l'Appel de Dieu, et il reste parfois attaché à la nourriture de cette vie. Sa seule délivrance est le rappel de Dieu et de ses enseignements et acquérir la science du Coran et fréquenter les gens de bonne compagnie conforme à l'esprit de l'Islam.
N'oublions pas qu'à chaque péché réalisé le cœur se tâche d'un point noir, plus les péchés se
succèdent, plus le cœur s'assombrit ne laissant ainsi pénétrer presque aucune lumière.
Selon un hadith rapporté par Moslim, le Prophète (saw) a dit "Les séducteurs assaillent successivement les cœurs comme les fils du paillasson, les uns après les autres.
Dans chaque cœur qui les absorbe, elles laissent des tâches noires et chaque cœur qui les rejette, elles laissent des taches blanches jusqu'à ce que les cœurs deviennent de deux sortes : un cœur noirci et enflé comme un cruchon usé qui ne connait aucun bien et ne rejette aucun mal car il ne réagit qu'à ses désirs, et un cœur blanc qu'aucune séduction n'atteindra préjudiciablement tant que les cieux et la terre persisteront." .
Il en arrive par conséquent que le porteur d'un tel cœur peut juger son acte en bien alors qu'il est en réalité un mal et cela sans qu'il ne s'en rende compte. Il peut même critiquer la sunna et apporter des innovations. Pour éviter d'en arriver à ce point, les Savants ont recensé quatre poisons du cœur :
LE MANQUE
DE CONTROLE DE LAPAROLE
Elle est la première cause de perdition chez l'Homme. Le Prophète (saw) a dit "N'usez pas trop de paroles qui ne renferment pas le mention d'Allah car le recours à trop de paroles qui ne renfer-
du mal et mention de Dieu le Très Haut".
ment pas la mention d'Allah endurcit le cœur, or l'Homme le plus éloigné d'Allah est celui qui a le cœur endurci".
Le prophète (saw) a également dit :"Ce qui précipite les gens en enfer tête première est ce autre chose que leur langue ont moissonnées ? ".
Par le terme moissonné, on comprend que l'Homme ici-bas sème les bonnes et mauvaises actions par la parole et les actes puis il moissonne au jour de la résurrection ce qu'il a semé."
Dans un autre hadith, le Prophète (saw) a dit "Que celui qui croit en Allah et au jour dernier dise du bien ou garde le silence". L'Envoyé de Dieu (saw) a également dit : "Tous les propos proférés par le Fils d'Adam sont contre lui sauf lorsqu'il s'agit de la recommandation du bien, l'interdiction
Al Hassan Al Basri a dit "Ne connaît pas sa foi celui qui ne tient pas sa langue". Dans ces différents exemples, il traite l'Homme qui utilise sa langue pour n'apporter aucune idée positive ou qui sont trop plaisantins. Alors, dites-moi qu'en est-il de ceux qui mentent, qui médisent, qui injurient... Ce sont les mauvais maniements de la parole qui entache le cœur et le rende malade.
Dieu dans le Coran a mentionné que seul l'Homme a accepté le dépôt de la parole alors que le reste de la création a refusé de porter un tel fardeau.
Suite sur. www.islaminfo.org
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I i DU MERCREDI 07 AU MARDI 13 SEPTEMBRE 2022
Reportage
DUARABA09 AU TARATA15 SAFAR 1443 H
PRESENTATION DE VŒUX ET ACCUEIL DES PELERINS
Les structures islamiques prient pour le président du COSIM Koumassi et accueillent les pèlerins 2022
A la faveur du nouvel an, 1444 Hégire le COSIM avait organisé une cérémonie de présentation de vœux au Cheikhoul Aima Ousmane Diakité, guide de la communauté musulmane le 06 août 2022. La section communale de Koumassi n'est pas restée en marge de cet événement. C'est dans cet élan, qu'à l'instar des autres communes, elle a organisé le samedi 27 août 2022 une double cérémonie de présentation vœux de nouvel an au Cheick Daouda KONATE et à l'accueil des pèlerins de l'édition 2022. L'enceinte de la grande mosquée de Koumassi a servi de cadre pour abriter cet évènement
ceremonie
sages consens »
anciens
tion de vœux de nouvel an hégirien restera gravée dans la mémoire de la commu-
nauté musulmane de Koumassi.
En effet, les associations et structures islamiques ont répondu massivement à l’appel du Cheick Daouda KONATE et ont à tour de rôle présenter leurs vœux de nouvel an 1444 H.
« C'est l'occasion pour les
miques de Koumassi de présenter leurs vœux et prier pour le Cheick
Daouda KONATE » a signifié l’imam Berthé Mou-hamed Lamine, président du Comité d’Organisation.
« En effet, la journée à l'honneur de nos hôtes de Dieu est un sacerdoce pour nous membres du Cosim. Elle a été initiée dans l'optique de leur rendre hommage, les féliciter, et de les
a-t-il ajouté.
Le secrétaire général communal, l’imam Mahrouh
Adedjaré présenté les vœux de ses pairs en formulé des prières de santé, de bonté et de prospérité pour le guide de la commune de Koumassi.
L’Imam Saïd Konaté représentant le Cheikhoul Aïma a pour sa part, rappelé le contexte de cette cérémonie qui était le souhait de tous
COSIM.
« Nous sommes là pour
porter le message de satisfaction car la célébration de l’an était un rêve de tous les Cheick Aïma qui Ton précédé » a-t-il lancé.
L’autre fait marquant était l’accueil des pèlerins qui était au nombre de 124. Ils ont reçu des diplômes en guise de reconnaissance pour l’accomplissement du
cinquième pilier de l’islam.
Ainsi ils ont été édifiés d’une conférence autour du thème : « Les valeurs du nouvel an hégirien et la préservation des acquis du Hadj ».
Le conférencier Dr TOURE Fétégué Mandjou a informé son auditoire sur le fait marquant le début du calendrier islamique.
« L’hégire marque le début formel du calendrier musulman référé au mois lunaire, contrairement au calendrier grégorien référé au mois solaire »
Le spécialiste en dogme et philosophie de l'université El Azhar du Caire a invité les pèlerins à préserver les acquis du Hadj en ces termes.
« Eviter l’associationisme, renforcer la spiritualité, encourager toutes les valeurs recommandées par le prophète (saw)... ».
La cérémonie a enregistré la présence d’une délégation du commissariat du Hadj avec à sa tête l’imam Na-mory Keita et le conseiller Souleymane Touré représentant du maire Cissé Ibra-hima Bacongo.
Balla
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j DU MERCREDI 07 AU MARD113 SEPTEMBRE 2022_______DUARABA09 AU TARATA15 SAFAR 1443 H
REQUIEM POUR NOTRE KOUDOUSSÀTOUS !
Cher Imam,Al Raïss, Président,
Par la Volonté d'Allah à travers qui nous t'avons tous connu, Tu a été inhumé
Ainsi, tu t'es éteint longtemps après avoir été éteint par nombre d'humains, pour qui tu as pourtant ouvert la voie de l'audace religieuse.
La Vie glorieuse qui t'avait révélé à nous a tiré sur toi, depuis plus d'une décennie maintenant, le rideau ingrat de l'oubli.
Comme Thiemo Bokar, le Maître de l'immense Amadou Hampaté Bâ, tu as vécu pleinement les deux faces de la Vie: la plénitude et la solitude; celle de l'apogée humaine et de la réclusion inhumaine. Mais tu as gardé, avec la force d'une baleine, l'essentiel: La Foi insubmersible et absolue en Allah.
J'ai eu l'immense honneur de te toucher au milieu des années 94, alors jeune lycéen engagé fortement au sein de l'AEEMCI, lors de ta toute première visite mémorable à Bouaké. Aucun mot, ni aucune description ne pourra retracer la foule mosaïque qui t'avait accueilli ce jour-là, de l'entrée sud de la ville jusqu'à la grande mosquée. C'était les premiers vagissements du Conseil National Islamique que tu venais de fonder et qui portait toutes les espérances d'une communauté à la fois grande, forte et paradoxalement sclérosée.
Dans la foulée des civilités, malgré la force de la foule déchaînée qui t'entraînait, je t'ai vu marqué un arrêt,
puis t'infléchir sobrement à la hauteur de feu mon père, l'imam Tiemoko DIARRA. Tu l'embrassas si fortement que plus d'un en furent émus. Père, qui te voyait pour la toute première fois devait en être tout aussi surpris.
Puis, la nuit nous vîmes arriver une bonne cohorte de véhicules de hauts calibres vers notre modeste concession. Nous n'avions même pas de siège à offrir à toute l'auguste délégation élégamment sapée et parfumée que tu conduisais.
C'était toi, le tonitruant imam d'Abidjan, l'homme qui était l'icône et le chouchou de toute la oumma, qui visitait ce vieux coreligionnaire à l'âme pur mais sans arme. On aurait dit que Dieu nous visitait ce soir-là
Les dizaines de grands boubous impressionnants formèrent un cercle concentrique autour de Père, qui s'était mis debout pétillant de joie, dans son djellaba et sa chéchia au pompon retombé. Tu étais choqué par le contraste frappant entre la renommée de ton hôte et son cadre de vie, à la limite du strict minimum.
Après de brefs samalecs, tu l'entrainas dans sa pièce à coucher pendant que toute la suite se tenait debout dehors et que nous contemplions à n'en point finir.
À votre départ, Père nous confia que tu étais le voir de la part de Feu Cheikh Affou SANOGO, afin de solliciter de lui une prière spéciale pour réussir la mission d'implantation du CNI.
Mais plus que cette prière, tu revenais régulièrement à Bouaké et tu le prenais avec toi dans tes missions. C'est ainsi que furent implantées patiemment et solidement les sections du cette organisation dans l'ex vallée du Bandama et dans le pays profond des Savanes.
Tu partais avec lui des semaines entières et nous le ramenais, épuisé mais radieux, en regagnant Abidjan.
Avec ta verve, ton éloquence, ton génie et ta baraka tu es apparu comme un catalyseur de conscience collective qui rompait ainsi avec l'inertie et la désorganisation de la oumma nationale.
En toi, nous voyions follement notre Khomeini ou le tribun Hassan Nasrallah.
Père était un Maître, un co-raniste complet qui avait l'avantage d'avoir été formé par l'enseignement traditionnel mais doté d'une ouverture d'esprit à nulle autre pareille ! Il t'aidait ainsi à concilier les deux obédiences.
Pour ne plus le perdre, tu fis installer le téléphone au do-
micile de celui qui était dés-
ormais devenu ton conseiller spécial et spirituel. Puis, tu lui offrîs son deuxième pèlerinage à la Mecque en qualité d'Encadreur: c'était en 1995.
Tu lui vouais une profonde vénération.
Et lui, t'admirait comme une fée: voir un haut cadre ainsi décomplexé dans l'expression de sa Foi...telle était l'avenir de l'islam en Côte d'Ivoire, se disait-il.
En sus, tu lui proposas de venir s'installer à Abidjan, où tu mettrais à sa disposition mosquée, véhicule et concession avec toute sa famille. Mais Père déclina cette énième politesse, préférant vivre dans l'ombre de sa Foi, avec son unique monture: la mobylette.
Le CNI, on le sait devint le précurseur de la plupart des autres organisations islamiques et donna à notre communauté sa toute première identité nationale.
Puis, prenant le relais du Cheikh Ahmed Tidiane BÂ, tu as ouvert courageusement la voie formelle du Dialogue inter-religieux ivoirien et bien d'autres
belles initiatives qui valent à notre communauté l'aspect conformiste de son image d'aujourd'hui.
Mais hélas, les crises multiformes qui traversèrent le pays n'épargnèrent rien, pas même notre clergé, nos fondamentaux, nos rapports sociaux.
En marge de toutes les clameurs, tu t'es mis au ban. Rongé par la maladie et l'incompréhension, en gardant pour toi et pour tous ceux qui n'ont de cesser de te fréquenter, les intimes secrets de ton œuvre gigantesque.
Merci pour tout Raïss.
Père t'a devancé 15 ans plus tôt !!!
Paix à vos âmes !
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J DU MERCREDI 07 AU MARDI 13 SEPTEMBRE 2022
Focus
DUARABA09 AU TARATA15 SAFAR 1443 H
QUI ETAIT LE PRESIDENT DU CNI KONE IDRISS KOUDOUSS ?
La communauté musulmane de Côte d’Ivoire est en deuil. Elle vient de
perdre le premier président du Conseil National islamique el hadj Koné Idriss Koudouss. Mais qui est cet homme qui vient de nous quitter ?
Né le 03 Mars 1948 à Korhogo Né le 03 Mars 1948 à Korhogo, Idriss Koudouss KONE est issu d'une famille maraboutique du nord de la Côte d'Ivoire
Sa famille comptait parmi les fondateurs de cette ville et était proche de la famille régnante des Coulibaly. Son père aurait été le premier imam de la deuxième mosquée de Korhogo, construite par Gon Coulibaly selon les informations que nous avons recueillies.
Un cursus éducatif à la fois dans le système islamique et officiel.
Koudouss KONE a suivi un cursus éducatif à la fois dans le système islamique et officiel. Il a étudié à l’école coranique de Korhogo puis dans les madrassa de Bouaké (1956) et en 1968 il est à Ségou en république du Mali où il s'inscrit à la madrassa Sasil al-Fallah de cette ville où il obtint le C.E.P.E franco-arabe.
Il passe avec succès son baccalauréat à l’Université de Benghazi en Lybie dans en 1975 puis il valide une maitrise de finance et de science économique à l’Ecole Nationale d’Administration de l’Université Mohammed V de Rabat.
Contrôleur budgétaire au Ministère de l’Economie et des finances
Nanti du diplôme de cette prestigieuse d'école marocaine en 1980, Idriss KONE rentre en Côte d’Ivoire et est recruté au Ministère de l'Economie et des Finances où il est promu contrôleur budgétaire en 1982 : c’était donc un cadre, de surcroît un fonctionnaire.
Un activiste religieux
Au plan religieux, KONE Idriss Koudouss fait preuve d'un activisme qui fait de lui l'un des jeunes
les mieux écoutés de la communauté en raison de son passé militant à Abobo au quartier dit Quatre Etages et à Yopougon Port-Bouet II où il s’implique fortement dans la construction de la mosquée Bilal dans les années 1992. Cette mosquée, il faut le signaler vient d’être rénovée, il y a de cela quelques années.
Membre du COSIM, l’imam Idrissa KONE travaille avec les autres imams de la communauté. Ainsi, lorsqu'il a fallu trouver un "jeune homme dynamique et sérieux" pour diriger le Conseil National Islamique (CNI), le choix des chefs religieux et notamment celui de feu le Cheick al Aima Boikary FOFANA, se portera sur l'imam Idrissa KONE.
Elu président du CNI le 09 janvier 1993,
C’est ainsi que le09 janvier 1993, El hadj koudous Idriss KONE, est élu par consensus, en tant que président du CNI et intronisé en un geste attestant l’ampleur nationale de l’organisation.
Il faut noter que le Président koné Idriss Koudouss est resté président à du COSIM Jusqu’à son décès le dimanche 04 septembre 2022
kemebrama @ hotmail .com
Biographïè
Qui était Imam Idriss Koudouss Koné ?
Imam Idriss Koné est né en 1948 à [#Korhogo, au nord de la #Civ, d’une famille religieuse très connue dans la ville.
[Après ses classes préparatoires, il [intègre la célèbre école Dar Es Ha-[diss de Bouaké, au centre du pays. [Il y obtient un baccalauréat, avant de poursuivre les études supérieures islamiques en Libye. [L’imam Idriss Koudouss a intégré [par la suite, l’école d’administra-[tion de rabat au #Maroc pour en
sortir avec un diplôme d’administrateur budgétaire.
A son retour au pays, il est recruté à la fonction publique comme contrôleur budgétaire.
Imam Koudouss Koné fait partie des leaders du réformisme islamique en Côte d’Ivoire, à l’image du Cheikh Boikary Fofana.
Et d’ailleurs, le choix est porté sur lui en 1993 pour diriger la première fédération rassemblant toutes les structures musulmanes, baptisée #CNI (conseil national islamique).
Il a également été PCÀ du comité national d’organisation du pèlerinage à la Mecque (Cnopm), et celui de la chaîne nationale islamique Radio-Al-Bayane dont il a contribué à la création.
Le Cheikh était éprouvé par la maladie depuis une dizaine d'années. Dieu l'a finalement rappelé à Lui dimanche 04 septembre.
Que Dieu lui réserve le paradis Firdaous, Amin.
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DU MERCREDI 07 AU MARDI 13 SEPTEMBRE 2022
Focus 7
DUARABA09 AU TARATA15 SAFAR 1443 H
L’inhumation en images
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DU MERCREDI 07 AU MARDI 13 SEPTEMBRE 2022
Témoignage
DUARABA09 AU TARATA 15 SAFAR 1443 H
Les témoignages
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Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire
J’ai appris avec une grande tristesse le décès du Cheikh Idriss Koudouss Koné, Président du Conseil National Islamique.
Leader et guide influent de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire, l’Imam Koudouss a été un grand artisan du rapprochement entre les confessions religieuses. Je présente mes condoléances les plus émues à sa famille et à ses proches. Que son âme repose en paix !
S.E.M Thiam Mokodou
Pendant nos tournées, il a fait preuve de générosité et partout où nous sommes passées, nous avons laissé mais surtout, lui, une bonne impression et les musulmans se sont réveillés et ont reconnu en lui celui qui, désormais, va mener à bien les revendications.
Cheikhoul Aïma Ousmane Dia-kité, président du COSIM
Nous avons beaucoup échangés, nous avons parlés du pardon. Et nous nous sommes pardonnés. Fama Touré est là, imam Ibrahim Koné est là, imam Adam Diabaté est témoin, je ne sais pas si l’imam Koné Daoud est présent, il est témoin et bien d’autres personnes aussi.
Nos dernières conversations étaient même conviviales comme il s’est bien entretenir les ambiances malgré la maladie.
Il était question que j’aille le saluer quelques jours avant le décès à la PIS AM, malheureusement cela n'a pas été possible. Je fais ce court témoignage pour dire comme je l’ai dis tantôt ceux qui ne savent pas sachent, qu’Idriss Koné est parti sans nuage dans nos relations.
Nous nous sommes pardonnés. Ce que nous étions entrain de préparer, était d’organiser une grande cérémonie pour informer toute la communauté et tous les imams que nous avons décidé de mettre nos forces ensemble et nous avons boudé le Satan dehors.
El Hadj Fama TOURE, vice-président du CNI
Il a mené le bon combat, le combat des vrais croyants, le combat pour l’islam et le combat à l’image du prophète Mouhammad (saw). Par ce que jeune guide religieux, il a été copté par ses pairs pour être j’allais dire leur envoyé, comme il aimait le dire et il s’est mis devant la communauté musulmane à travers le Conseil National Islamique.
Il a servi avec abnégation, conviction, avec devoir, il s’est sacrifié.
Imam Dosso Mamadou, Directeur de cabinet du Cheick Al Islam
Le Cheick islam était un homme d’action, de mission et de conviction. Par rapport à sa mission pour la communauté musulmane, une œuvre humaine n’est jamais parfaite. Ce que nous pouvons retenir, c’est que le Cheick Al Islam, l’imam Idriss Koudouss Koné a augmenté, a bonifié la socialisation de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire. Pour une communauté qui avait une majorité confortable et qu’on ne voyait pas dans l’atmosphère nationale, elle est aujourd’hui visible sur tous les plans.
islam inf^N 867868
| DU MERCREDI 07 AU MARDI 13 SEPTEMBRE 2022
Témoignage 9
DU ARABA09 AU TARATA15 SAFAR 1443 H
Les témoignages
Koné Siriki, Directeur de Cabinet du vice-président de la République
Messamba Bamba, représentant du ministre de l’intérieur
Ediemou Blin Jacob, chef de communauté chrétienne céleste en CI
Il fut un grand homme, qui a mené a bien les destinées de la communauté musulmane dans ce pays. Dieu l’a rappelé à lui, nous ne pouvons que prier pour le repos de son âme. Que dieu l’accueille dans son paradis.
Koné Adama, frère du Cheick Al Islam
Avec le concours des autres imams qui étaient soit dans le CNI ou le COSIM, nul n’ignore la bataille qu’ils ont mené à travers le pays, en tout lieu et tout instant. Ils ont essayé vraiment de vulgariser, lui-même à la tête du CNI, l’islam dans notre pays.
C’est vraiment un bienfait pour le pays. Par ce qu’avec tous les fonctionnaires qui cachaient leur religiosité, avec leur concours pas lui seul, ils ont pu galvaniser et conscientiser les cadres musulmans.
Une fois, nous nous sommes retrouvés à Adjamé puisque je suis membre de la COMMUDO (Communauté musulmane du Plateau-Dokui), il était question de mettre le CNI en place, et nous avons été gazés. Et c’était eux qui étaient au devant de cette lutte avec paix à son âme, Cheick Boikary Fofana qui l’a devancé. C’est un grand homme, un croyant, un grand guide religieux, un homme de foi qui s’en est allé.
Dembélé Ibrahima, Amir de l’AEEMCI
Nous disons qu’Allah lui fasse miséricorde, ce sont des personnes qui ont vécu utiles. Ce que nous retenons c’est ce que nous avons faits pour la communauté, pour l’islam, qu’est-ce que nous allons faire.
Par ce que ce sont des modèles pour nous, le Cheick Al Islam, ce sont des modèles. C’est pourquoi nous avons dégagé la journée d’aujourd’hui en sa mémoire et nous prions pour lui car il a fait.
Je voudrais seulement employer ce mot Oh Allah, Oh Allah, Oh Allah, Oh Allah, Oh Allah. C’est ce que lui-même a toujours dit dans les moments difficiles.
Donc je ne peux rien dire Qu’Allah fasse sa volonté
Saïd Sylla, imam principal de la grande mosquée de Yamoussoukro
L’imam Koudouss a été un grand pionnier de l’islam en Côte d’Ivoire.
Il a participé au développement de l’islam surtout en 1993, nous avons vécu beaucoup de choses ensemble et on a sillonné la Côte d’Ivoire ensemble.
Aujourd’hui est un jour de douleurs, vu ce qu’on a traversé ensemble, vraiment nous sommes touchés mais avec la foi nous prenons cela.
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|| Dü MERCREDI 07 AU MARDI 13 SEPTEMBRE 2022
Dü ARABA 09 AU TARATA15 SAFAR 1443 H
PREMIER CONGRES DU CNI
Conseil National Islamique (CNI) : son premier congrès au Palais des congrès de l’Hôtel ivoire les 09 et 10 Mars 1996
Ce fut une belle fête qui consacre la maternité de la jeune fédération, célébra l'hymne de l'amour et la fraternité universelles à travers le message de Mohammed (psi) prophète au destin singulier couronné par Dieu lui-même comme la « Miséricorde de l'Humanité ». A l'ouverture de cet important événement le Président du CNI a prononcé un discours qui devait orienter le congrès et la vie de la communauté musulmane pour les années à venir
* Monsieur le Ministre d’Etat,
Enfin, y-a-t-il reconnaissance
chargé des Relations avec les Cultes et du Dialogue avec les Partis et Groupements politiques représentant
* Monsieur le Ministre Léon Konan Koffi, représentant le Président de la République ;
* Excellences Messieurs les Ambassadeurs ;
* Excellences Messieurs les Imams;
* Honorables invités ;
* Chers frères et sœurs,
Y-a-t-il, pour une association comme la nôtre, moments plus solennels que ceux qu’il nous est donné de vivre ce matin ? Y-a-il joie plus légitime que celle qui nous habite en ces instants mémorables ?
plus éclatante et témoignage plus éloquent que ceux que nous offre votre présence massive et distinguée à ce premier Congrès du Conseil National Islamique?
Mesdames et Messieurs,
Ces deux jours de rencontre constituent les premiers jalons important de notre quête inaugurée un 9 janvier 1993. Ce jour là, des milliers de musulmans, n’écoutant que la voix de leur foi et libérés de peurs réelles ou supposées, ont envahi la grande mosquée d’Adjamé pour poser l’acte mémorable de la naissance du Conseil National Islamique.
Monsieur le Ministre d’Etat, ce
premier matin, vous étiez déjà à nos côtés pour représenter notre regretté Président Félix HOU-PHÔUET-BOIGNY. Votre présence aujourd’hui ne nous surprend donc pas ; si elle est un acte de devoir, elle est aussi et peut être surtout un acte de Tolérance et de Fraternité.
Pourrais-je manquer de saluer avec chaleur et reconnaissance toutes celles et tous ceux qui ont honoré notre invitation ?
Vous êtes venus du Liban, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Sénégal, du Maroc, d’Arabie Saoudite, de France, du Nigeria etc. Vous êtes venus apporter votre soutien et vos bénédictions à vos frères et sœurs de Côte d’Ivoire. Personne, au demeurant, ne s’en étonnera. La solidarité islamique transcende les frontières, tant il est vrai que l’Islam, s’il a une terre de naissance (le Hedjaz), n’a ni peuple ni nation d’élection.
Chers frères et sœurs, nous sommes particulièrement heureux, fiers et émus de vous souhaiter la bienvenue dans notre pays.
Je voudrais également exprimer notre profonde gratitude à Mesdames et Messieurs les Ministres, à leurs Excellences Messieurs les Ambassadeurs pour l’intérêt tout particulier qu’ils
portent à notre Association et à l’Islam en général. Depuis, le 9 janvier 1993 de nombreuses personnes, parmi lesquelles on compte des non musulmans, ont soutenu notre action, dans la discrétion comme au grand jour, convaincues de la justesse de notre cause. A l’heure du premier bilan je voudrais, au nom du Conseil National Islamique, leur dire combien leurs dons, leurs conseils, leurs prières nous ont été d’un précieux réconfort. Puisse Allah, le grand dispensateur, leur en donner la récompense.
Je voudrais faire une mention spéciale pour certains de nos cadres, qu’ils soient de l’Administration Publique ou Privée. Leur prise de conscience, leur fidélité, leur engagement pour une Côte d’Ivoire de Justice et de Paix est une véritable avancée par rapport au passé. Qu’ils en soient également remerciés et qu’Allah les bénisse.
Mesdames et Messieurs, notre congrès s’ouvre sous le double signe de la reconnaissance et de l’espoir. Nous rendons une grâce infinie à Allah qui a guidé nos premiers pas vers les objectifs d’unité de la communauté musulmane, d’une meilleure connaissance de l’Islam et de sa participation plus concrète et plus active à l’édification de notre Nation.
Depuis trois ans le Conseil National Islamique s’est engagé, quelquefois à marches forcées, à installer ses coordinations sur toute l’étendue du territoire national.
Aujourd’hui, 78 coordinations communales, départementales et régionales quadrillent notre pays. Ce défi n’a pu être relevé que grâce à Allah, à la détermination des fidèles musulmans et à l’aide désintéressée de nombreux sympathisants.
Ces voyages à travers la Côte d’Ivoire nous ont permis de mesurer l’enthousiasme des populations de l’intérieur, leur désir profond de voir les musulmans enfin organiser et se prendre en charge, leur volonté de se sentir concernés par le
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DU MERCREDI 07 AU MARDI 13 SEPTEMBRE 2022
PREMIER CONGRES DU CNI
0 867-868
CONGRES -|-|
DU ARABA 09 AU TARATA15 SAFAR 1443 H
Conseil National Islamique (CNI) : son premier congrès au Palais des congrès de l’Hôtel ivoire les 09 et 10 Mars 1996
destin de leur pays.
Ces tournées ont été notamment marquées par la mobilisation des Imams; dans chaque ville visitée une section du COSIM a été installée. Le rêve d’unité se réalise; il s’accompagne d’un sentiment de libération.
Mesdames et Messieurs, cette quête effrénée ne s’est pas fait sans difficultés ou entraves de toutes sortes. Qui, au demeurant, aurait eu la naïveté de le croire ? Cette quête a été faite de patience, d’endurance et de tolérance. C’est le lieu de rendre un hommage mérité aux pionniers de notre longue marche ; au milieu des années 70 ils ont fait irruption sur le petit écran pour animer l’émission ” Allahou Akbar” au moment où le succès d’une entreprise comme celle-là n’était pas évident ; de nombreux ivoiriens, musulmans comme non musulmans, ont appris depuis, pour ne plus les oublier, les noms de Ahmed Tidjane BAH, Mohamed Lamine KABA, FOFANA Abou-bacar. Je voudrais également saluer la mémoire de ceux qui nous ont quittés et notamment d’El Hadj Vassiriki DIABY ex-lmam de la grande mosquée d’Adjamé, d’El Hadj Mamadou Souleymane DOUMBIA. 1er animateur de “Al-
lahou Akbar”, de Youssouf FOFANA, l’intellectuel à la grande soif de connaissances ; dois-je oublier les récents décès ?
COULIBALY Mamadou ancien Vice-Président du Conseil National Islamique, CAMARA Adama coordinateur du Conseil National Islamique de Bingerville, COULIBALY Yacouba enseignant et membre éminent de la Ligue Islamique des Prédicateurs en Côte d’Ivoire ; tous ont été arrachés à notre affection ; puisse Allah le Très Compatissant leur faire miséricorde et nous conduire tous dans le chemin du Salut.
Les sacrifices consentis par nos aînés et prédécesseurs n’ont pas été vains. Aujourd’hui, notre organisation, le Conseil National Islamique tient sa place sur l’échiquier national et est devenu un interlocuteur de premier plan des pouvoirs publics.
Qu’il me soit permis à cet égard d’exprime à nouveau toute notre reconnaissance aux autorités “s politiques de notre pays et notamment à Feu le président Félix HOUPHOUËT- BOIGNY qui, dans un souci de justice et d’équité a fait droit à certaines doléances présentées par le Conseil National
Islamique; je mentionnerais entre autres les jours fériés, les lendemains de Laïlatulkadr (la nuit du Destin) du Mawlid (anniversaire de la naissance du Prophète (SAW) l’organisation du pèlerinage par les musulmans, l’octroi d’un terrain de 25 ha pour le siège et d’autres projets du CNI etc.
Prolongeant la tradition de son illustre prédécesseur, son Excellence le Président Henri Konan BEDIE a continué à entourer la communauté musulmane de sa sollicitude.
Nous lui devons en particulier l’envoi de nombreux Imams au pèlerinage à la Mecque depuis deux ans la construction en cours de la mosquée du Plateau qui à en croire, ingénieurs, architectes et techniciens du bâtiment est un joyau un véritable bijou dan un écrin. Nous apprécions d’autant mieux ce geste que nous savons à quelles oppositions et à quelles fortes réserves le Président BEDIE a dû résister pour imposer cette mosquée.
Cela nous indique que certains ivoiriens, hélas encore trop nombreux et influents, mènent un combat d’arrière-garde. Les temps changent; et la sagesse et l’intelligence commandent qu’on s’adapte au changement.
légitime d’être chez eux et travail-
Je voudrais saisir cette occasion chaleureuses félicitations au Président BEDIE pour la confiance que le peuple de Côte d’Ivoire a placé en lui le 22 octobre dernier. Nous prions Allah pour qu’il le protège qu’il lui accorde la santé, qu’il inspire son action pour le bonheur des populations ivoiriennes.
Pour sa part, la communauté musulmane est consciente des enjeux et des défis du siècle à venir pour notre pays. Le thème de notre congrès : ” Contribution de l’Islam à l’Edification de la Nation ivoirienne ” est révélatrice à cet égard. Si, le caractère communautariste de l’Islam a pu être perçu comme un handicap dan certains pays européens, dont la laïcité outrancière confine à l’athéisme, en Côte d’Ivoire, l’Islam est un sentiment
lent, chacun selon ses moyens pour l’épanouissement et le progrès de notre pays.
Chers frères et sœurs, il est évident que notre contribution significative à l’édification de notre Nation n’aura de grandes chances d’être effective que dans une action concertée, j’en appelle donc à l’unité de notre communauté parce que l’Islam est par essence unitaire dans son dogme. Toute division fait le jeu de nos ennemis impénitents. Qu’Allah nous préserve des turpitudes (verset du Coran).
Pour les années à venir, notre organisation devra mettre en œuvre les projets qu’elle a élaborés lors du précongrès de Yamoussoukro en septembre dernier.
22 janvier 2021 - by Islam info
LA MORT, N’OUBLIONS PAS
HOMMAGE/IMAM KOUDOUSS
La mort : Elle met fin aux réalités, elle est celle qui fait pleurer, qui apporte la tristesse dans nos coeurs, elle est celle qui sépare et ne donne aucun espoir de retour. Lorsqu'elle tombe elle est franche, nette et sans remords, elle obéit à ce qu'on lui dicte. Elle ne fait pas de sentiment et on ne l'achète pas. Elle ne fait pas de différence entre le Noir ou le Blanc, elle obéit à ce qu'on lui dicte. Elle est fidèle aux ordres prescrits par Allah (swtl.
La Mort est son nom
Elle revêt divers aspects, nous cueillant à l'issue de notre vieillesse ou d'une maladie ou en diverses circonstances. Combien de personnes pensèrent vivre jusqu'à la vieillesse ou se sentirent comme protégé en pensant simplement que telle une maladie, celle-ci ne concernait que les autres ! Combien de jeunes furent "fauchés", d'hommes robustes en pleine force de l'âge emportés ! Cela ne laisse-t-il pas place à méditer ? «Toute âme doit goûter à la mort» (s 3, v 185) ".
Puisse Allah (swt) avoir Cheick Imam KOUDOUSS en sa Sainte Miséricorde et inspirer son épouse, ses enfants et proches, patience, endurance et consolation.
Cheick Imam KOUDOUSS, Repose-toi en paix.
Condoléances à toute la famille éplorée.
TRAORE M.
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