o:id 23905 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23905 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #587 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 Terrorisme dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2017-03-08 dcterms:identifier iwac-issue-0000715 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content ■SLAMmfi RETROWEZ-NOUS AUSSI SUR... îSLAMlnfl www.islametinfos.net NOUVEAU DESIGN, PLUS D IN FORMATION S. T : ^Æ . A *' N° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 Prix : 500 Fcfa Islam DUARABA 09AUTARATA15DJOUMADASANI 1438H L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM EDITORIAL LA FEMME, UN ÊTRE DE VALEUR! Désignant l’être humain de sexe féminin, la place de la femme n’est plus à démontrer. Elle occupe une place importante dans la société. Et l’Islam lui donne une place sans équivalent dans aucune autre communauté ; LA FEMME DANS LA SOCIÉTÉ Le vrai point de vue de l ’islam ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE 3A/NUIT DE BIENFAISANCE P16 COOPERATION SUD-SUD ri» 26408.000 F CFA collectés pour la construction d'une école Le Président de la CCI marocaine adhère au CHAMCI 2 Islam Info N° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 du Araba 09 au Tarata 15 DjoumadaSani 1438H 'J^DITORIAL A.Pamantaj [y^rommaire La femme, un être de valeur! Désignant l’être humain de sexe féminin, la place de la femme n’est plus à démontrer. Elle occupe une place importante dans la société. Et l’Islam lui donne une place sans équivalent dans aucune autre communauté ; celle qui autrefois était vue comme une sorte de marchandise ou d’objet a été rehaussée au plus grand niveau de telle sorte qu’en tant que fille, mère, épouse, elle garde tous les prérogatives en matière de droit et de considération. Bien plus, cette religion reconnaît à la femme des capacités et des droits inconditionnels, dans toute gestion d'ordre civil, économique ou personnelle. En un mot, l’Islam consacre à la femme une place honorable. Vu sa grande importance, Allah lui dédie une sourate dans le Coran, précisément la sourate quatre du saint livre. La femme est un être qui, tout comme l’homme jouit de droits et devoirs. A cet effet, La femme peut faire du commerce et des affaires, s’approprier ce qu’elle veut, et gérer sa fortune comme elle l’entend. C’est à juste titre que nous voyons de nos jours des femmes occuper des postes de président, ministre, ambassadeur, médecin, journaliste, enseignant etc. Comme nous le dit l’adage « éduquer une femme, c’est éduquer une nation », il lui est par ailleurs assigné le rôle d’éducatrice des générations futures. C’est en effet à elle qu’incombe l’immense devoir d’éduquer les enfants qui seront les éléments constitutifs de la société de demain. La femme jouit aussi de la capacité et du droit d'hériter, de donner, d’exercer une profession, de léguer, de contracter une dette, d'acquérir, de passer un contrat, d'attaquer en justice et d'administrer ses biens. Elle a aussi le droit de choisir librement son mari, de se remarier, après avoir divorcée ou être devenue veuve. C’est en reconnaissance des droits qui sont propres à cet être de valeur, que les nations unies ont institué une journée d’hommage à la femme. La Côte d’Ivoire à l’instar de plusieurs pays à travers le monde célèbre la femme le 08 mars de chaque année. Pour l’édition 2017, c’est la ville d’Adzopé qui abritera la cérémonie officielle en Cl. Votre hebdomadaire Islam Info, s’inscrivant dans cet élan de reconnaissance et d’hommage à l’être qui donne goût à la vie, vous offre dans cette parution, un dossier traitant du statut de la femme en Islam. Bonne lecture et à la semaine prochaine Incha’Allah ! (Z) 5 X Editorial La femme, un être de valeur! Page 2 Chapelet « Les femmes sont égales aux hommes » hadith Page 3 Vie et Spiritualité Invocation à dire après l'inhumation du mort Page 4 vie de la communauté L’autonomisation de la femme au cœur de la célébration de la JIF Page 6 focus Page 8-9 Le Statut de la Femme en Islam Hadith femme La générosité de la femme Page 15 Confidence “Mon homme veut que je démissionne” Page 15 Astuce / beauté page 15 L’huile d’olive et le jaune d’œuf, un masque parfait contre la peau sèche Quatre Dozos assistent à une cérémonie d'initiation dans la forêt de Gbinta où il était formellement interdit de prononcer le nom d'une personne participant à la cérémonie sous peine de mort. En pleine concentration, un serpent passe. Celui qui l'a vu s’écria:-MADOU I KA YE WA. Qui veut dire: Madou, tu l'as vu non? Celui-ci répond: EEEH ! FOUSSENII KA NE KELE LO YE WA, DRISSA TEHI WA HANN, KARAMOKO FANAN TEHI WA HAN. NAN LO MAN NI. Qui signifie : EEEH ! Fousseni, c'est moi seul que tu as vu ou bien? Drissa n'est pas là? Karamoko aussi n'est pas là? Hein! Idiot-la. 9o9o//i Par C1SSEA CÉRÉMONIE DE DOZO Islam Info N° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 du Araba 09 au Tarata 15 Djoumada Sani 1438H 3 Me Grégorien rcredi [ Hégirien J leu idi idredi nedi 09 Mars Lamissa 10 Djoumada Sani Vei 10 Mars Djouma 11 Djoumada Sani Sai 11 Mars 12 Mars 13 Mars 14 Mars 12 Djoumada Sani 13 Djoumada Sani 14 Djoumada Sani 15 Djoumada Sani 1 < ^^$f^ 66 08 46 62 «^^^s* i|i® 05 20 93 46 RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO TREICHVILLE 93.6 TOUS LES MARDI DE 22H A 00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A18H AVEC JAH OUSTAZ Info dédikas - jeux - musik - dévinette - Publicité Zaman Taare, 50% Haoussa - 50% Français - Jah Oustaz Avec Zaman Taare, Tout Abidjan va crier Haka také HEURES DE PRIÈRE SOUBH: 05h 30 ZOUHR: 13h OO ASR : 16h 00 MAGHRIB : 18h 30 ICHA 19h 30 Une radio musulmane à Bouaké au service du pays profond C HAPELET Imam Meité Al Imam s « LES FEMMES SONT EGALES AUX HOMMES » HADITH 0^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^0 Chers lectrices et lecteurs, l’égalité entre les hommes constitue l’essence de tout message divinement inspiré et ceci en dépit de leurs races, couleurs, sexes, traditions et coutumes. On peut tout résumer en une phrase : « vous êtes tous issus d’Adam « (Abou Daoud). Face à l’Islam, le mérite ne peut venir que de ce qu’on a acquis et la gratitude est l’exclusivité des bienfaisants quel que soit le sexe, la race ou le milieu social auquel ils appartiennent. Comme le montre le Coran : « Celui qui fait de bonnes œuvres, homme ou femme, du moment qu’il est croyant, nous lui donnerons la récompense digne de cela » s.16, v.97 Le véritable problème aujourd’hui est l’instrumentalisation que l’on fait sur le sort des femmes et la stigmatisation de certaines. J’aimerais souligner ici, à titre personnel, que le combat féministe ne doit pas se concrétiser sous un seul modèle et ne doit pas devenir discriminatoire en excluant certaines femmes tout simplement parce qu’elles se revendiquent de tel ou tel courant idéologique, religieux ou culturel. Pour être féministe et défendre le sort des femmes dans les sociétés, on n’a pas besoin de se défaire de son identité et de sa foi. La situation devient plus étonnante encore lorsque des voix s’élèvent pour parler au nom des musulmanes, voire leur imposer la manière dont elles doivent vivre leurs propres choix. L’heure n’est plus aujourd’hui à la colonisation des esprits ou à la diabolisation des différences. Agissons. Unissons-nous où que nous soyons afin de mettre fin aux injustices faites aux femmes. Rejoignons notre force à celle de l’islam pour dire à qui veut l’entendre : « Les croyants et croyantes sont tous des alliés. » s.9, v.71 , « Vous tous, hommes et femmes êtes pareils aux yeux de votre Seigneur » s.3, v.195 , « elles ont autant de droits qu’elles ont de devoirs » s.2, v.228 « Comportez vous convenablement envers elles; et si vous avez de l'aversion pour elles, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Dieu vous fasse grand bien. ».s.4, v.19. Ou encore « le plus noble auprès d’Allah reste le plus pieux » s.49, v.13. C’est cela, l’Islam de l’égalité entre les peuples, races et sexes. Pour conclure sur ces versets, celui de la sourate Ahzab doit faire réfléchir : « Les soumis hommes et femmes, les dévoués hommes et femmes, les véridiques hommes et femmes, les endurants hommes et femmes, les pieux hommes et femmes, les bienfaisants hommes et femmes, ceux qui jeûnent hommes et femmes, les chastes hommes et femmes, ceux qui invoquent leur Seigneur, hommes et femmes ». s.33, v.35 Allah a pris soin de citer ses serviteurs à la fois au masculin et au féminin, pour faire tomber les tentatives de ceux qui pensent que le spirituel et le moral sont une exclusivité masculine. Malheureusement personne ne nuit à l’Islam plus que les musulmans. Ceux qui pour asseoir leur domination sur la femme sont prêt à instrumentaliser la religion parfois sous prétexte qu’elle est « une perle qu’il faut préserver », et en choisissant de chosifier la femme, ils oublient la parole du Prophète(saw), qui s’est adressé aux croyants peu avant sa mort, lors du dernier pèlerinage : « Ô peuple! En vérité vos femmes ont des droits sur vous. Assurez-leur le meilleur traitement, vous les avez comme dépôt de la part de Dieu et vous avez pris possession d’elles par des paroles divines. Craignez donc Dieu en ce qui concerne les épouses et je vous ordonne de bien les traiter. » (Muslim). Islam Info N° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 du Araba 09 au Tarata 15 Djoumada Sani 1438H Islam Vie et Spiritualité urate de la semaine Abou Ismaël •Fuestions-Réponses Abou Ismaël SOÛRATOUL AHQÂF-N°46-AL-AHQÂF (SUITE): TRANSCRIPTION : 11 ET 12 TRANSCRIPTION 11 ET 12 V.11: Wa Qâla Al-Ladhîna Kafaroû Lilladhîna 'âmanoû Law Kâna Khayrane Mâ Sabaqoûnâ 'ilayhi Wa 'idhLam Yahtadoû Bihi Fasayaqoûloûna Hâdhâ 'ifkoun Qadîmoun V.12: Wa Mine Qablihi Kitâbou Moûsâ 'imâmane Wa Rahmatane Wa Hadhâ Kitâboun Mouçaddiqoun Lisânane 'Arabîyane Liyoundhira Al-Ladhîna zalamoû Wa Bouchrâ Lilmouhsinîna V.11 : Et ceux qui ont mécru dirent à ceux qui ont cru: "Si ceci était un bien, ils (les pauvres) ne nous y auraient pas devancés". Et comme ils ne seront pas laissés guider par lui ils diront: "Ce n'est qu'un vieux mensonge!" V.12: Et avant lui, il y avait le Livre de Moïse, comme guide et comme miséricorde. Et ceci est [un livre] confirmateur, en langue arabe, pour avertir ceux qui font du tort et pour faire la bonne annonce aux bienfaisants. (à suivre) Q: Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «Allah rattache à Lui celui qui maintient la continuité de la rangée (des fidèles en prière) À l’endroit où l’on célèbre la prière marquant la fête, nous constatons qu’une rangée peut comporter des failles assez larges pour abriter trois prieurs. Comment juger le fait de laisser de telles failles sans les combler ? » 1^e saviez-vous ? Abou Ismaël Statut des bonnes œuvres d'un fils quand ses père et mère sont en colère contre lui Louanges à Allah Premièrement, nul doute qu'il est dangereux de susciter la colère de ses père et mère, de rompre avec eux ou de les maltraiter. Celui qui se comporte de la sorte s'expose à une grave menace. An-Nassai (2562) a rapporté d'après Ibn Omar que le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Allah le Puissant et Majestueux ne regardera pas trois (personnes): un fils qui maltraite ses père et mère, une femme qui cherche à ressembler aux hommes et un homme trop permissif. Trois personnes n'entreront pas au paradis: celui qui maltraite ses père et mère, l'alcoolique et celui qui ne cesse de se targuer des dons qu'il fait aux autres.» (jugé authentique par al-Albani dans Sahih an-Nassai.) At-Tirmidhi (1905) rapporté d'après Abou Hourayrah que le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Trois invocations sont indubitablement exaucées: celle de la victime d'une injustice, celle du voyageur et l'invocation prononcée par un père contre son fils.» (jugé bon par al-Abani dans Sahihi at-Tirmidhi. Ahmad (24299) a rapporté qu' Amr ibn Mourrah al-Djouhani a dit: «Un homme se présenta au Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) et lui dit: Messager d'Allah! J'ai attesté qu'il n' y a pas de divinité en dehors d'Allah et que tu es le Messager d'Allah et j'observe les cinq prières et m'acquitte de la zakat et m'impose le jeûne du Ramadan.» Le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) de commenter: « Quiconque meurt sur cela sera au jour de la Résurrection avec les prophètes, les véridiques et les martyrs comme ça, il déploit ses deux doigts, à moins qu'il n'ait maltraité ses père et mère» (jugé authentique par al-Albani dans Sahihi at-Targhib, 2515).Deuxièmement, le fait de tomber dans ce péché ou dans un autre ou de s'exposer à une grave menace n'entraîne pas nécessairement la nullité de l'œuvre du pécheur. L'annulation des œuvres est une punition particulière qui ne peut pas être déterminée par un effort d'interprétation personnelle ou par un raisonnement par analogie. Il n'est pas dit que tout individu auteur d'un péché ou d'un manquement grave perd les bonnes œuvres qu'il avait accomplies. Au contraire, les bonnes œuvres ne peuvent être totalement anéanties que par l'associationnisme. Rien ne prouve que la maltraitance des père et mère entraîne la nullité absolue ou relative des bonnes œuvres du croyant. Cheikh Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a été interrogé en ces termes: «Agréera-t-on les prières, le jeûne et l'aumône de celui qui maltraite ses père et mère?» Voici sa réponse: «La maltraitance des parents fait partie des péchés majeurs, des graves interdits. Il faut s'en méfier. Toutefois, elle n'annule pas la prière ni le jeûne ni les bonnes œuvres de son auteur. Ce dernier ne s'en expose pas moins à un grand danger. Seul le chirk est de nature à réduire les bonnes œuvres de son auteur à néant comme l'affirme le Très Haut: «S'ils tombaient dans l'associationnisme, leurs œuvres seraient anéanties.» Quant à la maltraitance des parents, la rupture des liens de parenté et les autres actes de désobéissance envers Allah, ils ne sont pas de nature à entraîner la nullité des œuvres. Seul le chirk les annule. Le fait d'élever la voix en présence du Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) faisait craindre la perte par son auteur de ses bonnes œuvres accomplies durant la vie du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) car Allah le Puissant et Majestueux a dit: « mais s'ils avaient donné à Allah des associés, alors, tout ce qu'ils auraient fait eût certainement été vain ....» (Coran,6:88 ) » (Extrait résumé). Tout ceci s'appliquerait au cas où un fils maltraiterait son père ou commettrait un acte susceptible de susciter sa colère. Si le père était lui-même injuste à l'égard de son fils ou se mettait en colère contre lui sans une juste raison, le cas serait plus clair et l'attitude du fils serait plus éloignée d'entraîner la nullité de ses bonnes œuvres ou son exposition à une menace.... Allah Très Haut le sait mieux. R: Louanges à Allah. Il faut veiller à la rectitude des rangées (formées par les fidèles en prière.... Il n’y a aucune différence à cet égard entre la prière marquant la fête et les autres prières. Veiller à la rectitude des rangées, c’est les compléter et éviter qu’elles ne comportent des failles. Ace propos, Abou Dawoud (666) a rapporté d’après Abdoullah ibn Omar (P.A.a) que le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «Veillez à la rectitude des rangées. Faites en sorte de mettre épaules contre épaules et de combler les failles. Que vos mains s’approchent à œlles de vos frères. Ne laissez aucune brèche à Satan. Celui qui remplit une rangée sera comblé par Allah. Celui qui la coupe sera coupé par Allah. » (Jugé authentique par al-Albani. Mouslim (430) a rapporté que Djaber ibn Samourah (P.A.a) a dit : «Le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) nous rejoignit et dit : -«Pourquoi n’arrangez-vous pas vos rangées comme le font les anges devant leur Maître ? » -« comment les anges organisent-ils leurs rangées devant leur Maître ? » -« ils veillent à ce que chaque rangée soit complète et bien serrée. » Abou Dawoud (671) et an-Nassai (818) ont rapporté d’après Anas ibn Malick (P.A.a) que le Messager d’Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «Complétez la première rangée avant de passer à la suivante. Si l’une des rangées devait rester incomplète, qu’elle soit la dernière. » (Jugé authentique par al-Albani dans Sahih Abi Dawoud ....). Al-Badji (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : «Il faut compléter la première rangée avant de passer à la suivante. Si l’une des rangées devait rester incomplète, qu’elle soit la dernière. » (Extrait d’al-Mountaqa charh al-Mouwatta (1/386)). On lit dans al-mawsoua al-fiqhiyyah (27/36) :« Maintenir la rectitude des rangées, c’est compléter la première avant de passer à la suivante et ne commencer à former celle-ci qu’après avoir terminé la première. La formation des autres rangées se fait de la même manière, à l’avis unanime des jurisconsultes. Cela étant, on ne commence pas à former tout seul une rangée alors que celle qui est devant soi reste incomplète ou comporte une faille. Au contraire, il faut passer à travers les rangées pour combler les trous constatés dans des rangées avancées.» Cheikh ibn Baz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a été interrogé sur la question de savoir si l’imam doit demander à ceux qui occupent la deuxième rangée d’avancer pour compléter la première au cas où celle-ci comporte des failles suite au retrait d’une partie des fidèles participant à une prière surérogatoire nocturne . Il a répondu en disant que ceux qui accomplissent avec l’imam une prière obligatoire ou surérogatoire doivent compléter la première rangée avant de passer à la suivante, conformément à l’ordre donné avec insistance par le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) quand il dit : «Veillez à la rectitude de vos rangées et comblez les failles.» et lorsqu’il a dit : -«Pourquoi n’arrangez-vous pas vos rangées comme le font les anges devant leur Maître ? » -« comment les anges organisent-ils leurs rangées devant leur Maître ? » -« ils veillent à ce que chaque rangée soit complète et bien serrée. » (Extrait de Madjmou fatwa d’Ibn Baz (30/124-125)). Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : «Le fait pour les imams de demander à ce que les rangées restent droites ; qu’on les forme pour accomplir la prière marquant la fête ou celle organisée pour demander la pluie ou d’autres prières est bien fondé. C’est parce que si l’on n’attire pas l’attention des fidèles sur cet aspect, ils peuvent le perdre de vue. Or, l’imam doit faire ce rappel en disant : «veillez à vous mettre au même alignement » avant toute prière faite en groupe. » Extrait de liqaa al-bab al-maftouh (46/9). Il dit ailleurs : «Beaucoup d’imams et de fidèles priant avec eux négligent la question du resserrement des rangées. C’est pourquoi on y constate de nombreuses failles non comblées. Ceci est une erreur car le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a donné l’ordre de veiller au resserrement des rangées et nous a informés que les anges qui se trouvent auprès d’Allah le Puissant et Majestueux veillent à former des rangées bien serrées. » (Extrait de fatwa nouroune alaa ad-darb par Ibn Outhaymine (111/161)). Toutefois, si les fidèles prient alors qu’une rangée comporte un trou, ils auront mal agi mais leur prière reste valide. Al-Hafedz ibn Hadjar (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : «En dépit de l’avis selon lequel assurer la rectitude des rangées est un devoir, la prière faite par un fidèle qui ne s’y conforme pas reste valide. » (Extrait de Fateh al-Bari (2/210)). Allah le sait mieux. (Source : Islam Q&A). lossaire Le terme « Hammam » Le mot «Hammam» veut dire Faire chauffer. C’est un établissement de bains chauds remontant à l'antiquité. Les bains pouvaient être construits séparément ou faire partie d'un palais. L'installation se compose généralement d'un bain froid (frigidarium), caldarium, d'une salle de transpiration (harara). Les hammam sont très courants dans le monde musulman. Abou Ismaël i de la semaine Abou Ismaël Invocation à dire après l'inhumation du mort Allâhummaghfir lahou, Allâhoumma thabbit-hou. Traduction : « Ô Seigneur ! Pardonne-lui ! Ô Seigneur ! Raffermis-le (car il est questionné par les Anges de la mort). » adith de la semaine Abou Ismaël Le Messager d’Allah (que la paix et le salut d'Allah soient sur lui) a dit : « Je plaiderai moi-même le jour de la résurrection contre celui qui opprime une personne qui a conclue un pacte (avec les musulmans), le dénigre, le contraint à faire ce qui est au-delà de ses capacités ou lui prend une chose sans son accord. » (Rapporté par Abou Dawoud et authentifié par Albany). Islam Info N° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 du Araba 09 au Tarata 15 Djoumada Sani 1438H 5 ^^IRITUALITE El Hadj Imam méité Al Imam Les collections de Imam El Hadj Al-Imam Méité imammeite@gmall.com os-38-12-83 Des étapes pour une bonne compréhension L’école de Médine Son fondateur fut ’ Ubay-l-’Ansârî (m. 28/648 ?). Parmi ses disciples notoires on peut citer l’iranien ’Abû-l-’Âlya (m. 90/709) et de nombreux Médinois comme ’Abu Ja’far-r-Râzi, Wâki, Ka’b-I-Qurabi, Zayd b’Aslama, sources dont Ibn Hanbal a usé et parfois abusé avec sa théorie des « traditions » réputées connues (Hadîth mashhûr). 3) L’École d’AI Basra, dite École de l’Iraq Elle se réclame de celui qui fut surnommé le Sadr-t-Tafsîr (Le cœur de l’exégèse), Ali b. Abî Tâlib (m. 40/661) et de Abdallah Ibn Mas’ûd (m. 32/665) qui était un Arabe bédouin de Muzar et qui fut le premier à prêcher l’Islam publiquement à la Mecque , au début de l’apostolat. Injustement exclu par Uthman, comme du reste Ali et d’autres compagnons du Prophète, de la Commission des experts chargés de la recension (jam’) définitive du Coran, (et ce pour des raisons strictement personnelles), Abdallah Ibn Mas’ûd passait pourtant pour le meilleur connaisseur du Coran par cœur et le plus sûr rapporteur de tradition (Hâdith). L’École de Al Basra surnommée aussi École de l’Iraq, sera après Ali et Ibn Mas’ûd, animée par leurs disciples dont les Tafâssîr étaient essentiellement oraux et dont on peut citer Marzûq ’Abu ’ Aysha (m. 63/683), Al Aswad-n-Nakhâ’ i (m. 74/693), ’Abu Ismâ’ il-l-Murra-I-Hamadâni (m. 76/695), ’Amir-sh-sha’ bi Al-Yamani (m. 109/728), Al Hasan-I-Basrî (m. 110/728), Qatâda ’Abû-l-lthattâb (m. 117/736), ’Alqama b. Qays-n-Nakhâ’ i (m. 162/779), etc. Des événements importants d’ordre politique et religieux d’abord, intellectuel et ethnique ensuite, survenus dans la deuxième moitié du premier siècle de l’Hégire (2e moitié du VII siècle, après J. C.) devaient avoir un impact décisif sur les références de l’exégèse et ses perspectives pour ouvrir la voie à de nouvelles orientations, autant dire à une étape. A suivre. L es petites ablutions Voici les grands traits de la Sounna dans le domaine des petites ablutions 4. Invocation (dou'a) Le Prophète (saw) invoquait chaque fois Dieu avant et après avoir effectué ses petites et grandes ablutions en vue de s’acquitter de ses prières. Voici celles que l’orant peut réciter avec l’espoir que sa purification et son office soient agréés par son Créateur. Avant l’ablution ou le lavage, l’orant prononce cette invocation : “Ô mon Seigneur ! pardonne-moi mes péchés, élargis pour moi ma maison et répands la bénédiction sur ma subsistance”. Allahumma ghfir lî dhanbî, wa wassi1 lî dârî, wa bârik lî fî rizqî S agesse, de la semaine « Si tu n’as pas de pudeur, alors fais ce qui te plaît. » (Boukhari) T estez vos connaissances Ali, le cousin du Prophète, était le fils de a)Abou Talib b)Abbas c) Hamza d)Abou Lahab Réponse à la question précédente (N°586): L ’interpretation du Coran (texte et explications) L’INTERPRETATION DE LA SOURATE FATIHA verset 4 (mâliki yawmi-d-dîn) Souverain au jour du jugement dernier Dieu, étant «Le Seigneur des mondes», Il est donc le Souverain ou le Roi de ce monde présent et celui de l’au-delà où nul ne pourrait l’en disputer ou parler sans Sa permission comme II a dit: (... Ils ne parleront pas sauf celui à qui le Miséricordieux l’aura permis et qui prononcera une parole juste) [S 78, 38] et: (Le jour où cela arrivera, nul ne parlera, sans la permission de Dieu) [S 11, 105]. Ibn Abbas a dit: «Le jour du jugement est le jour de compte final où toutes les créatures seront jugées selon leurs œuvres qu’elles avaient commises, si elles étaient bonnes, elles seront récompensées, si elles étaient mauvaises, elles seront châtiées à moins que Dieu ne les pardonne». Le mot: «Souverain ou Roi» est un attribut qui se rapporte à Dieu seul, mais au figuré, on donne à des personnes qui sont au pouvoir. Il a été mentionné dans les deux Sahihs que l’Envoyé de Dieu (saw) a dit: «Dieu saisira la terre et pliera les cieux de Sa main, puis II dira: «Je suis le Souverain, où sont donc les rois de la terre? Où sont les tyrans? Où sont les orgueilleux?} (Rapporté par Boukhari et Mouslim). «Le jugement dernier» signifie la rétribution et le compte. Dieu, en parlant des hommes, a dit: (serons-nous jugés?) [S 37, 53]. L’Envoyé de Dieu (qu’Allah le bénisse et le salue) a dit: «L’homme sensé est celui qui juge soi-même et enivre pour la vie future». (Rapporté par Ibn Maja) Omar (ra) a dit: «Jugez vous-mêmes avant d’être jugés». „ . 3 A suivre. 6 Islam Info N° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 du Araba 09 au Tarata 15 Djoumada Sani 1438H JL rIE DE LA COMMUNAUTE TREICHVILLE 40ème JOURNEE INTERNATIONAL DE LA FEMME L’autonomisation de la femme au cœur de la célébration de la JIF Le Ministre de la Solidarité, de la femme et de la Protection de P Enfant, Mariatou Koné a donné le coup d’envoi de la journée internationale de la femme qui sera célébrée en Côte d’Ivoire le 08 mars, comme partout dans le monde. La salle Kodjo Eboucle du palais de la culture de Treichville a servi de cadre à cette importante rencontre entre les femmes et différentes autorités politiques, religieuses et coutumières. C’était le Mercredi 01 mars 2017. Dans le but de bâtir un monde plus juste où tous les hommes et toutes les femmes bénéficient des droits humains et du droit au développement sur un même pied d’égalité, l’Assemblée des Nations Unies a institué depuis 1977 la célébration de la Journée Internationale de la Femme (JIF). C’est dans cette optique que s’inscrit l’Etat ivoirien à travers le ministère de tutelle qui chaque 08 mars célèbre cette journée à l’instar de tous les pays du monde. En prélude à cette journée, la Ministre Mariatou Koné a procédé le 28 février dernier, au lancement des activités qui se tiendront sur tout le mois de mars qui dit-elle est le “ mois de la femme”. « Autonomisation économique de la femme pour une Côte d’Ivoire plus juste et plus équitable », est le thème retenu cette année a indiqué Mariétou Koné. Selon elle, le choix de ce thème est inspiré du thème international qui porte sur « l’autonomisation économique de la femme dans un monde du travail en pleine évolution ». Et “il s’inscrit aussi dans la vision du Président de la République” nous dit la ministre avec pour action la nouvelle constitution parce que dit-elle, “ elle fixe les nouvelle base de l’égalité du genre et de l’autonomisation de la femme avec les articles 35 et 36”. La Ministre a exhorté les femmes à saisir les opportunités qui contribueront à renforcer leur pouvoir d’action, à accroître leur capacité d’influencer le changement social afin de créer un ordre économique et social plus juste et plus équitable. Après les éditions précédentes à Touba, Grand-Bassam, San Pedro et Abidjan, la ville d’Adzopé va abriter, le 10 Mars, la cérémonie officielle de la JIF 2017. Du 13 au 24 mars 2017 se tiendra à New York aux Etats Unis, la 61ème session de la Commission de la Condition de la Femme. Cette cérémonie de lancement a enregistré la participation d’autorités administratives, de guides religieux et coutumiers, de même, que le défilé des différentes souches sociales des femmes en uniforme à l’effigie de la JIF. La première dame, marraine de la cérémonie était représentée par la grande chancelière Henriette Diabaté. Sira COCODY CEREMONIE DE RECONNAISSANCE Les Tidjanis prient pour le Roi Mohammed VI Le mercredi 01 Mars 2017 le conseil fédéral des Tidjanis de Côte d’Ivoire a organisé une séance de prière à l’intention du roi du Maroc, sa majesté Mohammed VI en visite officielle en Côte d’Ivoire depuis le vendredi 24 février 2017. C’était à la mosquée des rosiers sise à Riviera palmeraie. Reconnaissance envers un bienfaiteur. La grande famille des tidjanis n’ont pas voulu rester en marge de la visite du Roi Mohammed VI en Côte d’ivoire. Les Cheicks des différents groupes tidjanis notamment, Malick Konaté, Cherif Oumar Abdel Aziz, Moufti Zamane Sogodogo et bien d’autres ont réuni leurs coeurs pour invoquer Dieu en faveur du Roi marocain en reconnaissance des actions menées dans le cadre de la promotion de l’Islam en Côte d’ivoire et dans le monde. Selon le secrétaire général de COFETCI, Cheick Sylla Djimé, cette séance de prière est une manière pour la famille Tidjanie d’exprimer sa gratitude au roi du royaume chérifien Mohammed VI qui est d’une générosité sans limite envers les musulmans en général et les tidjanis en particulier. “ Depuis quelque temps maintenant nos imams sont formés au Maroc. Et lorsque les tidjanis vont au Maroc pour visiter la tombe de Cheick Ahmad Tidjani, le roi nous facilite non seulement le voyage, mais aussi, il prend le séjour en charge en donnant des maisons, les moyens de déplacement etc”, ajoute cheick Djimé. Pour sa part le Cheick Oumar abdel Aziz a indiqué que l’arrivée du roi marocain est un bonheur pour l’ensemble des Tidjanis d’autan plus qu’il prône l’unité de la communauté musulmane. Poursuivant, il félicité ses pairs pour l’esprit d’union et de fraternité qui ont favorisé cette séance de prière. "Le roi est venu en Côte d’ivoire avant tout c’est pour les tidjanis car lui-même est tidjani”, a-t-il insisté. Rappelons que le roi Mohammed VI est très réputé dans la lutte contre le terrorisme. Un engagement qui jusqu’ à ce jour a permis au Maroc de se mettre hors de menace terroriste au moment où la Tunisie, l’Algérie et les pays de l’Afrique de l’ouest sont victimes d’actes terroristes. Abou Soufyane Islam Info N° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 du Araba 09 au Tarata 15 Djoumada Sani 1438H S "ANTE Cissé A L'ail, l'atout cœur Frais ou macéré, la réputation de rail n’est plus à faire. Grâce à lui, le sang peut circuler dans des artères en parfaite santé. Il sait même être un allié contre certains cancers... L'ail : le meilleur ami de votre cœur Une petite gousse d'ail émincée dans la salade, une autre ajoutée dans la poêle où cuit votre steack ou dans votre purée de pomme-de-terre : à petites doses, l'ail n'aura que peu d'effets sur votre haleine (surtout si vous pensez à ôter le germe qui est à l'intérieur, difficile à digérer) mais aura de grands effets sur votre santé. L'ail est en effet un grand protecteur des diabétiques (ses principaux actifs aident le foie à réguler l'excès de sucre dans le sang) mais aussi du cœur car il fluidifie le sang. L'ail: un excellent médicament L’ail mérite d’être la coqueluche des pharmacologues. En effet, il agit sur les principaux facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires et du diabète de type 2: hypertension artérielle, taux de cholestérol et de sucre trop élevés... Il excelle aussi dans la prévention des cancers . Mais gare aux estomacs fragiles ! L’ail peut causer des brûlures. Pour en avoir une petite idée, rappelez-vous qu’il s’utilise aussi sur la peau pour supprimer les verrues. La mauvaise haleine qu’il provoque est un autre inconvénient. Pour être vraiment efficace, il doit être pris de manière journalière et sur une période suffisamment longue. Aussi la phytothérapie n’hésite-t-elle pas à employer les feuilles de l’ail des ours, une espèce sauvage aux allures de muguet. S’il est moins puissant, notamment sur l’hypertension artérielle, ses effets indésirables sont plus faciles à éviter. L'ail lutte contre l’hypertension Il faut utiliser l’ail frais ou macéré. C’est à l’aciline, l’enzyme qui est libérée lorsqu’il est coupé ou broyé, que l’on doit son action sur l’hypertension. "Elle aide à dilater la paroi des vaisseaux sanguins", explique Franck Dubus. Le calibre des artères augmente, ce qui fait baisser la tension. Comme l’ail est aussi diurétique, il réduit le volume d’eau dans le corps, donc le volume sanguin et la pression artérielle. L'ail agit contre l’excès de cholestérol et de sucre La formation de dépôts dans les artères est en général due à l’oxydation du "mauvais" cholestérol (LDL) en excès. Ensuite, les plaquettes (responsables de la coagulation) viennent s’y agréger, risquant de boucher les vaisseaux. L’ail frais ou macéré (et l’ail des ours) empêche l’oxydation du cholestérol et fluidifie le sang en diminuant le pouvoir d’agrégation des plaquettes. Si ces dernières sont déjà fixées à la paroi, un autre anticoagulant (l’ajoène) active leur séparation. "L’ail est aussi recommandé dans la prévention du diabète de type 2, car ses principaux actifs aident le foie à réguler l’excès de sucre dans le sang", note Franck Dubus. L'ail prévient certains cancers "En agissant sur certaines enzymes, l’ail frais ou macéré élimine les molécules carcinogènes au niveau du côlon et du foie", explique notre expert. Sont appelées "carcinogènes", les molécules susceptibles d’endommager l’ADN des cellules et, par cette mutation, de provoquer un cancer. L’ail a également une action préventive sur d’autres tumeurs (estomac, col de l’utérus...), car il aide le foie à désintégrer ces molécules carcinogènes et à les éliminer. RECETTE ALIMENTAIRE Pavé de truite à la fleur d'ail Préparation • Pour pocher les pavés de truite : faire frémir légèrement le bouillon de légumes contenant 5 bouquets de fleurs d'ail, du sel et du poivre. Puis ajouter les pavés de truites pendant 8 minutes. • Eplucher les asperges blanches et les cuire dans de l'eau salée. Couper les pointes de 5 à 6 cm de longueur. • Mélanger la crème avec du poivre de Maniguette moulu, 8 bouquets de fleurs d'ail légèrement hachés et du sel pour obtenir une crème montée. • Dresser dans des assiettes creuses les pavés de truite. • Disposer autour les asperges et un peu de bouillon de cuisson. • Déposer une quenelle de crème montée rehaussée d'un petit bouquet de fleur d'ail, quelques grains de poivre moulu et de la fleur de sel de Camargue. Islam InfoN° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017-du Araba 09 au Tarata 15 Djoumada Sani 1438H ocus LE STATUT DE LA FEMME EN ISLAM Le Statut de la femme en Islam ne pose pas de problème. L'attitude du Coran et des premiers musulmans témoigne du fait que la femme est, au moins, aussi vitale à la vie que l'homme lui-même, et qu'elle ne lui est pas inférieure ni appartient-elle aux espèces inférieures. N'était-ce l'impact des cultures d'influences étrangères, cette question ne se serait posée jamais chez les Musulmans. Le statut de la femme était considérée être de facto égal à celui de l'homme. C'était normal voire un fait, et personne ne le considérait alors comme un problème. Pour comprendre ce que l'Islam a fait pour la femme il n'est pas nécessaire de déplorer son sort au temps pré-islamique ou dans le monde moderne contemporain. L'Islam a accordé à la femme des droits et des privilèges dont elle n'a jamais jouis sous d'autres systèmes constitutionnels. Cela deviendra compréhensible si une étude comparative est entreprise plutôt que partielle. Les droits et les responsabilités de la femme sont égaux à ceux de l'homme mais pas nécessairement identiques. Égalité et identité sont deux choses tout à fait différentes. Cette différence se comprend car l'homme et la femme ne sont pas identiques mais ils ont été créés égaux. Si l'on retient cette distinction, il n'y aura pas de problème. Il est presque impossible de trouver deux hommes ou deux femmes identiques. Cette distinction entre égalité et identité est d'une importance capitale. L'égalité est désirable, juste, bonne; mais l'identité ne l'est pas. Les gens ne sont pas créés identiques, mais ils sont créés égaux. Si l'on retient cette distinction, on ne pensera même pas que la femme est inférieure à l'homme. Il n'y a pas de raison d'assumer qu'elle est moins importante que lui tout simplement parce que ses droits ne sont pas identiques à ceux de l'homme. Si son statut était identique à ceux de l'homme, elle serait une simple répétition de celui-ci, ce qu'elle n'est pas. Le fait que l'islam lui donne des droits égaux, mais pas identiques, montre qu'il lui accorde la considération voulue, la reconnaît, et se rend compte de sa personnalité indépendante. Le Statut de la femme en Islam est quelque chose d'unique, de nouveau, quelque chose qui n'a pas de semblable dans tout autre système. En jetant un regard sur le monde dit moderne nous trouvons que la femme n'est pas dans une situation vraiment heureuse. Son statut n'est pas enviable. Elle doit travailler si dur pour vivre, et parfois elle fait le même travaille que l'homme mais touche moins que celui-ci. Elle jouit d'une sorte de liberté qui, dans certains cas, équivaut au libertinage. Pour arriver là où elle est actuellement, la femme a lutté dur pendant des décades et des siècles. Les droits et les responsabilités de la femme sont égaux à ceux de l'homme mais pas nécessairement identiques. Egalité et identité sont deux choses tout à fait différentes. Cette différence se comprend car l'homme et la femme ne sont pas identiques mais ils ont été créés égaux. Si l'on retient cette distinction, il n 'y aura pas de problème. Il est presque impossible de trouver deux hommes ou deux femmes identiques. Pour obtenir le droit de s'instruire et la liberté de travailler, elle a eu à faire des sacrifices pénibles et à abandonner beaucoup de ses droits naturels. Pour obtenir son statut d'être humain possédant une âme, elle a payé cher. Or, malgré tous ces sacrifices coûteux et ses luttes dures, elle n'a pas acquis ce que l'Islam a établi par Ordre divin pour la femme Musulmane. Les droits de la femme des temps modernes ne lui furent pas octroyés volontairement ou par bonté pour le sexe féminin. La femme moderne a atteint sa position actuelle par la force et non par de processus naturels ou consentement L'Islam considère la femme comme partenaire égale et à part entière de l'homme dans la procréation de l'humanité. Il est le père, elle est la mère, et tous deux sont essentiels à la vie. Son rôle n'est pas moins vital que celui de l'homme. De par cette association, elle a une part égale dans chaque domaine; elle possède des droits égaux; elle prend des responsabilités égales; et elle possède autant de qualités et autant d'humanisme que son partenaire. mutuel ou enseignements divins. Elle a eu à lutter, et diverses circonstances l'ont aidée. Le manque d'hommes pendant les guerres, la pression des nécessités économiques et les demandes des développements industriels ont forcé la femme à sortir de chez elle, à travailler, à s'instruire, à lutter pour gagner son pain, à paraître égale à l'homme, de courir sa course de la vie à côté de lui. Elle fut forcée par les circonstances et à son tour se fraya un chemin et obtint son nouveau statut. Que les femmes étaient contentes ou non de ces circonstances en leur faveur, et qu'elles soient contentes et satisfaites ou non des résultats de ce cours est une affaire différente. Mais le fait demeure que tous droits dont jouit la femme moderne sont inférieurs à ceux dont jouit sa collègue musulmane. Ce que l'Islam a établi pour la femme sied à sa nature, lui procure pleine sécurité et la protège des circonstances disgracieuses et des cours incertains de la vie. Il ne nous est pas nécessaire ici de demeurer longuement sur le statut de la femme moderne et des risques qu'elle court pour gagner sa vie et s'affermir. Nous n'avons même pas à examiner les misères et les désavantages qui l'entourent en conséquence de ces soi-disant droits de la femme. Ni avons-nous l'intention de manipuler la situation de beaucoup de foyers malheureux qui sont brisés à cause de ces mêmes «liberté» et «droits» dont la femme moderne est si fière. La plupart des femmes exercent aujourd'hui le droit à la liberté pour sortir seule, pour travailler et gagner de l'argent, pour prétendre être égales aux hommes, mais c'est malheureusement aux dépens de leurs familles. Tout cela est connu et évident. Ce qu'on ignore, c'est le statut de la femme en Islam. Nous essaierons, dans ces passages, de résumer l'attitude de l'Islam vis à vis de la femme. 1. L'Islam considère la femme comme partenaire égal et à part entière de l'homme dans la procréation de l'humanité. Il est le père, elle est la mère, et tous deux sont essentiels à la vie. Son rôle n'est pas moins vital que celui de l'homme. De par cette association, elle a une part égale dans chaque domaine; elle possède des droits égaux; elle prend des responsabilités égales; et elle possède autant de qualités et autant d'humanisme que son partenaire. A cette association à parts égales dans la reproduction humaine Allah dit: «Ô vous, les hommes! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle. Nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez entre vous.» (Coran, 49:13) 2. Elle est égale à l'homme en ce qu'il s'agit de responsabilités individuelles et communes et de récompenses à recevoir pour ses actions. On reconnaît sa personnalité indépendante, possédant des attributs humains n'est pas inférieure à celle de l'homme ni différente. Islam Info N°587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017-du Araba 09 au Tarata 15 DjoumadaSani 1438H 9 rocus El Hadj Imam Al Imam Méité LE STATUT DE LA FEMME EN ISLAM Tous deux sont issus, l'un de l'autre. Allah dit: «Allah a exaucé leurs prières et leur a dit: Je ne ferai jamais perdre à aucun d'entre vous, hommes et femmes, le bénéfice de ses actions. Vous êtes issus les uns des autres ... » (3:195). 3. Elle est égale à l'homme dans la recherche d'éducation et de connaissance. Quand l'Islam enjoint la recherche de connaissance aux Musulmans, il ne fait pas de distinction Elle est égale à F homme dans la recherche d'éducation et de connaissance. Quand l'Islam enjoint la recherche de connaissance aux Musulmansil ne fait pas de distinction entre les hommes et les femmes. Presque quatorze siècles de cela, Mouhammad (saw) a déclaré qu'il incombe à chaque musulman, mâle et femelle, de s'instruire. entre les hommes et les femmes. Presque quatorze siècles de cela, Mouhammad (saw) a déclaré qu'il incombe à chaque musulman, mâle et femelle, de s'instruire. Cette déclaration était très claire et les 7. Il en est intéressant que dans certaines affaires, le témoignage d'une femme est exclusif et son expertise est décisive. Le témoignage d'aucun homme n'est accepté et il ne faut pas plus d'une femme. De plus, témoigner dans les contrats et les transactions commerciales n'est pas un privilège mais un devoir à être accompli. Si la part de la femme dans ce devoir est réduite de moitié, on peut à peine appeler cela un refus de ses droits; c'est une faveur ou une exemption. Elle est exemptée de toutes responsabilités fiscales. musulmans l'ont mis en pratique durant toute son histoire. 4. L'histoire démontre que les femmes participaient à la vie publique avec les premiers musulmans, surtout dans les circonstances critiques. Les femmes accompagnaient les armées musulmanes engagées dans les batailles pour soigner les blessés, préparer les ravitaillements, servir les guerriers, etc. Elles n'étaient pas emprisonnées derrière des barreaux de fer ou considérées comme des créatures sans valeur et dépourvues d'âmes. 5. L'Islam accorde à la femme les mêmes droits de s'engager, d'entreprendre, de gagner de l'argent et de posséder indépendamment. Sa vie, ses biens, son honneur sont aussi sacrés que ceux de l'homme. Si elle commet une faute sa punition est ni moindre, ni plus grande que celui d'un homme pour le même délit. Si elle subit une injustice ou un tort, elle reçoit les compensations adéquates égales à ce qu'obtiendrait un homme dans sa situation. 6. Dans certains cas de témoignage dans les contrats civils, il faut deux hommes ou un homme et deux femmes. Or, cela ne signifie pas que la femme est inférieure à l'homme. C'est une mesure de sécurité pour les contractants car, en règle générale. Elle est exemptée de certains devoirs religieux; par exemples le jeûne et l'Office durant les périodes des règles et des couches. C'est une mesure de précaution pour garantir des transactions honnêtes et des rapports convenables entre les gens. En fait, il accorde à la femme un rôle à jouer dans la vie civile et aide à établir la justice. De toute façon situation physiologique ne signifie pas que le statut de la femme est inférieur à celui de l'homme. Chaque être manque quelque chose, cependant personne ne met en doute leur statut humain. (2:282) Comme mère elle jouit plus de reconnaissance et de plus grand honneur devant Dieu (31: 14-15; 46:15). Le Prophète a reconnu cet honneur quand il a dit que le Paradis est sous les pieds des mères. Elle a droit aux trois-quarts de l'amour et de la bonté du fils, un quart étant pour le père. Comme une épouse, elle a le droit de réclamer à son prétendant une dot convenable qui lui appartiendra. Elle a sur son mari le droit d'être pourvue de tous ses besoins et d'être entretenue. Elle n'a pas à travailler ou à partager avec son mari les dépenses de la famille. Elle est libre de garder pour elle, après le mariage, tout ce qu'elle Elle a droit aux trois-quarts de l'amour et de la bonté du fils, un quart étant pour le père. Comme une épouse, elle a le droit de réclamer à son prétendant une dot convenable qui lui appartiendra. Elle a sur son mari le droit d'être pourvue de tous ses besoins et d'être entretenue. Elle n'a pas à travailler ou à partager avec son mari les dépenses de la famille. Elle est libre de garder pour elle, après le mariage, tout ce qu 'elle possédait avant cela et le mari n 'a aucun droit sur ses possessions. possédait avant cela et le mari n'a aucun droit sur ses possessions. En tant que fille ou sœur, elle a droit à la sécurité et à être pourvue de ses besoins de la part de son père et de son frère respectivement. C'est son privilège. Si elle désire travailler ou pourvoir à ses besoins et participer aux responsabilités familiales, elle est tout à fait libre de le faire, pourvu que son intégrité et son honneur soient sauvegardés. 8. La femme musulmane est toujours associée à la vieille tradition appelée le «voile». C'est islamique que la femme s'embellisse au moyen du voile d'honneur, de dignité, de chasteté, de pureté et d'intégrité. Elle doit se garder d'actes et des gestes qui pourraient éveiller les passions des gens autres que son mari légitime ou mettre en doute sa moralité. Il lui est interdit de manifester ses charmes ou exposer ses attractions physiques devant les étrangers. Le voile dont elle se couvre sert à épargner son âme de la faiblesse, son esprit de l'indulgence, ses yeux des regards avides et sa personnalité de l'immoralité. L'Islam se soucie beaucoup de l'intégrité de la femme, de sauvegarder sa moralité et son moral et de protéger son caractère et sa personnalité. (Coran 24: 30-31). 9. Il est maintenant clair que le statut élevé de la femme en Islam est sans précédent et sied à sa nature de façon réaliste. Ses droits et ses devoirs sont égaux à ceux de l'homme mais pas nécessairement ou absolument identiques à ceux de celui-ci. Si elle est privée d'une chose dans un certain domaine, elle en est pleinement compensée au moyen de plus de choses dans d'autres domaines. Le fait qu'elle appartient au sexe féminin n'affecte pas son statut humain ou sa personnalité indépendante, et ne sert pas de prétexte pour la justification de préjugé contre elle ou d'injustice envers sa personne. L'Islam lui accorde autant qu'il lui faut. Ses droits s'accordent bien avec ses devoirs. L'équilibre entre les droits et les devoirs est maintenu, et aucun côté ne pèse plus lourd que l'autre. Le statut de la femme est clairement exposé dans le verset coranique qui peut être traduit comme suit: «Les femmes ont des droits équivalents à leurs obligations, et conformément à l'usage. Les hommes ont cependant une prééminence (d'avantage comme dans certains cas d'héritage) sur elles.» (2:228) Cette prééminence n'est pas un titre de suprématie ou une autorisation de domination sur elle. Elle correspond aux responsabilités additionnelles de l'homme et compense, dans une certaine mesure, pour ses charges illimitées. Le verset précité est toujours interprété à la lumière d'un autre (4:34). Ce sont ces responsabilités additionnelles qui donnent à l'homme une prééminence sur la femme dans certains domaines économiques. Ce n'est pas une supériorité dans l'humanité ou de caractère. Ni est-ce une domination de l'une par l'autre ou la répression de l'une par l'autre. C'est la distribution des bienfaits d’Allah selon les besoins dont la nature a été créée par Allah. Et II sait mieux que tous ce qui est bon pour la femme et ce qui est bon pour l'homme. Allah a parfaite raison lorsqu'il dit: «Ô vous les hommes! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d'un seul être, puis, de celui-ci, Il a créé son épouse et II a fait naître de ce couple un grand nombre d'hommes et de femmes.» (4:1) 10 AEEMCI Islam Info N° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 du Araba 09 au Tarata 15 Djoumada Sani 1438H ' TlE DE LA COMMUNAUTÉ RENTREE SOLENNELLE DU MANDAT 2016-2018 L’Amir Coulibaly Soungalo présente son programme Le dimanche 26 février 2017 a eu lieu la rentrée solennelle du mandat 2016-2017 de VAssociation des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI). La cérémonie s’est déroulée à l’université Nangui Abrogoua en présence de la grande famille AEEMCI ainsi que du Ministre Albert Mabri Toikeusse. Une photo de famille des pionniers de l’Aeemci et le nouveau comité exécutif. Le signe avant coureur du mandat 2016-2018, pourrait-on qualifier cette rentrée solennelle de l’AEEMCI. Il s’agissait pour le nouvel Amir de la structure quarantenaire, Coulibaly Soungalo de rendre public son programme élaboré pour ses 2 ans de mandat. Un programme avec en ligne de mire, la reconnaissance du statut d’utilité publique à l’AEEMCI qui est le principal plaidoyer du 18ème congrès tenu au mois de décembre dernier. Pour atteindre cet objectif le 23ème Amir promet renforcer les secteurs de la formation, l’accroissement des ressources financières et la gestion administrative de l’AEEMCI. Dans le domaine de la formation, en plus du système existant à l’AEEMCI, il dit vouloir intégrer un programme de formation en droit de l’homme afin de permettre aux militants d’avoir un aperçu sur la question. Egalement Coulibaly Soungalo entend redynamiser la politique de recherche de financement de l’AEEMCI qui s’est toujours heurtée à la difficulté de recouvrer les cotisations de ses structures de base notamment les secrétariats, les sous comités et les sections. Aussi, a-t-il affiché sa volonté de réactiver le Réseau des Amis et sympathisants de l’AEEMCI (RASA) afin de permettre aux bonnes volontés d’apporter une contribution financière périodique à la structure quarantenaire. Dans le domaine de la gestion administrative, il s’agira pour l’Amir de donner à l’AEEMCI un outil de gestion qui prendra en compte une base de données de ses anciens militants. Pour mettre en exécution cet ambitieux programme, le nouveau chef compte sur l’engagement de l’ensemble des militants et singulièrement sur les membres du comité exécutif. Pour cette nouvelle mandature, Coulibaly soungalo a présenté son équipe de 20 membres conformément aux règlements intérieurs de la structure. Prenant la parole le nouveau président du Conseil d’Administration, Kanté Sékou a rassuré l’Amir du soutien et appui sans réserve du Conseil d’Administration pour l’exécution du programme présenté. Pour sa part, le ministre El Hadj Albert Mabri Toikeusse a indiqué qu’il ne pouvait pas manquer ce grand rendez-vous de l’AEEMCI. “ Je suis venu exprimer ma fraternité à l’AEEMCI puisque je suis pour une Côte d’Ivoire qui craint Allah Soubhanna Watahanlah”, a-t-il déclaré. La cérémonie a été l’occasion pour la nouvelle génération de rendre hommage à leurs 22 ainés qui ont eu le privilège de diriger l’AEEMCI depuis sa date de création à nos jours. La rencontre a pris fin avec les prestations des slameurs Ouattara Aboubakar “’Alborak” et le parolier Djibril et la bénédiction finale de l’Imam Central, Imam Sékou Sylla. Abou Soufyane PLATEAU COOPERATION SUD-SUD le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie marocaine adhère au CHAMCl El Hamzaoui Saad, Président de la Chambre de Commerce d’Industrie du Maroc (CCIM), a profité de son séjour en Côte d’Ivoire pour rencontrer les responsables du Club des Hommes d’Affaires Musulmans en Côte d’Ivoire (CHAMCl) le mardi 7 mars 2017 à l’immeuble Longchamp au Plateau. Au cœur des échanges, l’adhésion du Président de la CCIM et les opportunités d’une éventuelle coopération sud-sud. « La CCIM est un partenaire fiable à votre disposition. Il y a des opportunités à saisir même s’il est important de savoir qu’elles ne seront pas éternelles >>, rassure El Hamzaoui Saad à ses hôtes du jour après avoir confirmer son adhésion au CHAMCl. Selon lui, « le partenaire tant recherché par son organisme, a été trouvé » après la preuve du gala de bienfaisance au profit des enfant malades d’insuffisance rénale et se réjouit du fait que ce partenariat a été possible grâce à la volonté de Dieu. Il conseille aux membres du club des hommes d’affaires musulmans en Côte d’Ivoire de profiter des retombées qui en découleront afin d’asseoir une relation de confiance aboutissant sur un partenariat gagnant-gagnant. Précisant qu’il opère lui-même dans le bâtiment et dans d’autres secteurs d’activités économiques marocaines, il exprime sa volonté et la nécessité d’aider les confrères ivoiriens dans une synergie de développeur d’actions. Le Président de la CCIM ajoute que « les relations entre la Côte d’Ivoire et le Maroc ne souffrent d’aucune ambiguïté » vu les récents accords signés par le Roi Mouhamed VI et le Président Ouattara sur la mise en place d’un Groupement d’Intérêts Economiques (GIE) entre les deux pays. « Cette coopération sud-sud aura pour retombées certaines la transmission à la Côte d’Ivoire du savoir-faire marocain notamment dans le domaine de la technologie et autres », a t-il informé. Pour lui, « si on veut avancer, il faut qu’on le fasse la main dans la main ». Il conseille au CHAMCl de choisir « le bon angle de la coopération » et faciliter une réciprocité de l’opportunité des affaires dans le partenariat. Il termine par une probable invitation du CHAMCl à une rencontre prochaine des “business men” au royaume chérifien. Ce qui est approuvé par Doumbia Mamadou (Président du CHAMCl) qui évoque la priorité de penser d’abord aux intérêts de la communauté musulmane avant de promettre que les fruits du partenariat rejailliront sur ses membres. Il ajoute que « personne ne fera le travail des musulmans à leur place ». L’homme d’affaires marocain, Ibrahim Touzani, membre du CHAMCl a été salué par le Président Doumbia Mamadou pour son rôle de facilitateur. Signalons la présence effective de certains membres de la délégation du CHAMCl dont le pharmacien Ibrahim Diawarra, l’honorable Daouda Touré (le vice-président), Yakouba Traoré (Secrétaire général), le diplomate Bafétigué Ouattara (conseiller diplomatique du Président Doumbia Mamadou), tous excellant dans divers domaines d’activités économiques génératrices de revenus. La photo de famille a mis un terme à la rencontre. Koulibaly Y Khayder Islam Info N° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 du Araba 09 au Tarata 15 Djoumada Sani 1438H 11 ' Fil de LA COMMUNAUTE COCODY Ami Méité, col:Sira JOURNEE D’HOMMAGE AU PROPHETE (SAW) Cheick Mahmoud Doumbia donne des enseignements sur la lecture du Dhalailou Khavrat Le Cercle Islamique de Prière et d’Education Spirituelle (CIPES) a décidé de dédier la journée du 25 Février 2017 au Messager de l’Islam Mohammed (saw). Pour cette édition, la cérémonie s’est déroulée à « l’espace Penon », sis à la Riviera Attoban. Une conférence a été animée à cet effet, autour du thème ^L’importance de la Dhalailou Khayrat et de la Burda dans la spiritualité islamique”. membres du CIPES de créer un cadre spirituel, d’échange, de partage et de formation. Elle a enregistré la participation de membres nationaux et internationaux, récompensées par des articles éducatifs et à l’effigie islamique. C’est autour d’un repas convivial que cette édition de la CIPES a refermé ses portes, après les Le Cercle Islamique de Prière et d’Education Spirituelle (CIPES) a débuté ses activités de ce samedi par un jeûne afin de marquer cette journée d’hommage à Mouhammad (saw). La lecture du noble Coran, de la Dhalailou Khayrat et des invocations ont été d’autres pans de ce rassemblement spirituel. C’est l’occasion pour leur guide religieux, aux différents membres du CIPES ainsi qu’a tous les invités afin de les inciter à s’approprier son contenu qui n’est rien d’autre que la salat sur le Prophète (saw)”. Mahmoud Doumbia n’a pas manqué de préciser que la Dhalailou Khayrat n’est ni un verset coranique ni une sounna, mais c’est “un recueil de louange du Prophète (saw) afin d’attirer la Grâce du Créateur provenant notamment du Nigéria et du Cameroun. Les enfants ont été à l’honneur de par leur participation aux jeux de connaissance sur le Prophète (saw). Leurs performances ont été Le CIPES, un cadre de formation prières de magrhib et icha ponctuées par les bénédictions du Saint Coran et de la Dhalailou Khayrat. Cheick Mahmoud Doumbia de s’attarder sur la Dhalailou Khayrat à travers le thème “L’importance de la Dhalailou Khayrat et de la Burda dans la spiritualité islamique”. Le choix de ce thème selon lui répond à l’objectif de leur association qui est d’acquérir une éducation spirituelle par le biais d’enseignements et de prières. Cette intervention est une occasion pour le Cheick de “ présenter la dhalailou khayrat de par sa récitation”. Bien que sa récitation ne soit pas une obligation en soit, le Cheick invite les musulmans à en faire au quotidien afin de bénéficier de ses bienfaits. Il faut signifier que cette journée a été agrémentée par des rappels sur “La repentance et la demande de protection” et des “Zikrs pour la prospérité” jusqu’ à la prière de 16 heures. La rencontre, la nième du genre est l’occasion pour les “Tout a commencé par une relation entre des élèves et un oustase”, nous dit le Cheick Mahmoud Doumbia. L’objectif premier était de bénéficier d’enseignements et de formation sur l’Islam. Bien que cet objectif soit de mise, elle s’est réorganisée autour d’une association : le Cercle Islamique de Prière et d’Education. En effet, après leur insertion dans la vie active, les élèves de l’oustase Mahmoud Doumbia, l’ont une fois de plus solliciter pour être leur guide religieux. Le CIPES offre surtout un cadre de rencontre entre ses membres, afin de garder les liens de fraternité islamique. Et, les dimanches sont réservés aux enseignements sur le rite malékite, à la salat sur le Prophète (saw) et à la lecture intégrale du Coran. Comme pour dire que l’effort personnel est à saluer, mais être dans une organisation crée l’ambiance de famille dans l’apprentissage, souligne le Cheick Mahmoud. Et des projets, tel que la construction d’un complexe islamique peuvent voir le jour pour l’épanouissement de toute la communauté entière. 12 Islam Info N° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 du Araba 09 au Tarata 15 Djoumada Sani 1438H 1 Contribution Hommage testamentaire à l’imam Bredji Ibrahim Dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 février 2017, l’imam Bredji Ibrahim a rejoint son Créateur Allah. Comme toujours, on trouvera un argument médical pour justifier ce décès. Pour notre part, nous comprenons qu’il a, le plus naturellement du monde, répondu à l’appel de Son Seigneur. Douleurs et émotions ont suivi l’annonce de la perte de ce leader charismatique et aimable. Tant l’homme aura marqué d’une forte empreinte ces coreligionnaires voire bien au-delà. Oui, on peut l’affirmer sans hésitation, l’imam Bredji Ibrahim fait partie du cercle restreint des personnalités religieuses qui ont réussi à toucher les Ivoiriens dans leur diversité et même au-delà des frontières du pays. Au-delà de tout, à travers ce départ, l’homme nous laisse un testament qu’il nous appartient de démêler pour en comprendre le sens et en tirer les leçons. PREMIÈRE LEÇON : L’imam Bredji par ses origines confirme bien que l’Islam est une religion universelle. Qui ne s’adresse exclusivement à aucun peuple dit élu ou privilégié. Au fond, l’imam Bredji est la résultante de la forme d’Islam véhiculé par nos aïeux ; teinté de tolérance, d’ouverture et d’un savoir-être hors du commun. Touches choses qui ont permis à ces aïeux de convaincre sans contrainte, des peuples auparavant sans lien avec l’Islam à voir en cette religion, une voie de réalisation de soi. Une dynamique entretenue depuis le début par le Prophète Mouhammad (saw) et ses compagnons (ra) ; et qui a servi de comburant à son expansion dans toutes les contrées du monde. DEUXIÈME LEÇON : L’imam Bredji nous a tous enseignés le sens réel de l’engagement pour le triomphe de la cause d’Allah. Un engagement sincère, entier, sans arrière-pensée et totalement désintéressé. On peut comprendre pourquoi, sans aucun soutien, il a accepté d’être l’imam de la mosquée Tawba (la Repentance) de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, la plus grande prison de Côte d’Ivoire. Il faut bien le savoir : dans l’univers carcéral il n’y aucune prise en charge des imams. Bien au contraire, les détenus attendent plutôt de leurs guides religieux, de l’aide psychologique, matérielle et financière. Un sacerdoce que personne n’était prêt à assumer. À preuve, l’imam Bredji n’a pas pu avoir d’adjoint à part entière. Tant la tâche est rude dans cet univers carcéral. D’ailleurs, le Cheick Moustapha Sonta, le Khalife général de la Tidjania en Côte d’Ivoire dans son témoignage n’a pas manquer de dire : « quand il s’agissait de l’Islam, l’imam Brédji était toujours prêt pour le combat ». TROISIÈME LEÇON : L’imam Bredji a montré qu’un leader religieux doit être avant tout un communicateur avéré. Pour cela, il était polyglotte, parlant couramment plusieurs langues dont le Français, l’Arabe, le Dida, le Malinké et le Bété. D’autre part, il avait un sens de la dérision, de l’humour et un esprit de synthèse hors du commun. L’imam était un homme de terrain loin de s’enfermer dans le douillet des salons. Il répondait sans hésitation, aux sollicitations d’animation de conférences et de médiations, qu’importent le lieu et la classe sociale des solliciteurs. Une qualité qui est loin de courir les rues de nos jours où seuls les intérêts déterminent les décisions de nombreux religieux. QUATRIÈME LEÇON: Le départ de l’imam des suites de maladie qualifiée de pernicieuse depuis un moment pose la question fondamentale de la prise en charge médicale des imams et des muezzins. Aujourd’hui, des régimes simplifiés existent dans le domaine de l’assurance au sujet de la prise en charge médicale des clients. C’est un des grands chantiers auxquels doit s’attaquer le Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (Cosim). Le nombre considérable d’imams et de muezzins en Côte d’Ivoire est un atout dont devrait se servir le Cosim pour offrir une assurance maladie à ses membres et leurs familles. La sonnette d’alarme est tirée, il faut urgemment y apporter une réponse satisfaisante. CINQUIÈME LEÇON : L’imam Brédji a ouvert une voie qui reste encore, quasiment inexplorée par la communauté musulmane. Il s’agit du champ de l’humanitaire. Un vaste chantier presque vierge qui devrait normalement être après le cultuel, l’activité principale de la oumma. Par sa seule force, sa détermination et sa conviction l’imam Brédji a mené durant des années ce combat de la réhabilitation de l’humain ou encore de la solidarité avec les plus faibles à la Maca. Le départ de l’imam Brédji nous oblige à réfléchir à une prise en charge plus structurée des prisonniers en Côte d’Ivoire. Si ce galop d’essai est réussi on pourrait l’étendre aux hôpitaux, aux orphelinats et aux maisons de veuves. Un vrai héritage que nous laisse l’imam Brédji et dont nous avons le devoir d’entretenir la postérité. En un mot comme en cent, merci cher imam Brédji pour ton exemplarité. Qu’Allah t’accorde une place de choix dans le djannat firdaouss. Amine. onurudine16@gmail.com NURUDINE OYEWOLE Expert-consultant en ommunication Islam Info N° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 du Araba 09 au Tarata 15 Djoumada Sani 1438H 13 SLAMINFOS.NET SGBCI ASSEMBLEE GENERALE EXTRADINAIRE Abou Soufyane BADEYA crée sa fondation Zakat Le samedi 25 février VAssociation des musulmans de la Société Générale des Banques de Côte d’Ivoire " badeya” a tenu son assemblée générale extraordinaire. C’était à Abobo Ndotré. Bientôt une fondation zakat pour et structurée, cette fondation permettra à l’association badeya. Savamment réfléchie badeya d’encourager les agents musulmans de la SGBCI à accomplir le troisième pilier de l’islam qui est la zakate. Un pilier qu’une bonne partie des musulmans peinent à effectuer. C’est pourquoi une assemblée générale extraordinaire a réuni l’ensemble des membres de Badeya en vue de mettre en place un document qui définira clairement le fonctionnement de la fondation. Les différentes contributions des membres ont permis à la nouvelle fondation de l’association “badeya” d’adopter un statut et réglement intérieur avec 22 articles qui régiront ladite fondation. Mais avant, Pour permettre au président koné Zoumana et les membres de badeya d’avoir une connaissance élargie sur la notion de zakate, une conférence sur le thème “ l’importance de la Zakate en Islam a été dite par l’Imam Traoré Yaya qui a indiqué que la Zakate est avant tout une recommandation divine. Laquelle récommandation qui vise non seulement à purifier la fortune du croyant, mais aussi est une stratégie économique efficace dans la lutte contre la pauvreté dans la communauté. Poursuivant, Imam Traoré a exhorté l’assistance à se soumettre à ce pilier de l’Islam car dit -il “ Allah rend toujours d’une manière ou d’une autre ce qui a été dépensé sur son sentier”. Tenant compte de son aspect spirituel, le conférencier ajoute que la zakate purifie le cœur du croyant en le rendant généreux envers les autres. Pour terminer, il qualifie toute opposition à la zakate, comme un acte de rébellion contre la volonté de Dieu. Précisons que cette cérémonie de l’association badeya été une occasion pour les membres de prier Dieu afin qu’il soutienne les musulmans de la SGBCI. A cet effet, une lecture intégrale du saint Coran et l’immolation de deux moutons ont été faites par les imams présents. “ la lecture que nous venons de faire, est une manière pour nous de dire merci à Allah pour les bonnes grâces dont il nous a comblés durant l’année écoulée et profiter pour lui demander protection”, précise le président de badeya, koné Zoumana. NIGERIA Le gouvernement déconseille à ses compatriotes de se rendre aux États-Unis Les autorités nigérianes ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre aux États-Unis, après le refoulement de plusieurs d’entre eux, qui étaient pourtant en possession de visas valides, dans un contexte de durcissement de la politique d'immigration. Une conseillère spéciale du président pour les Affaires étrangères, Abike Dabiri-Erewa, a affirmé dans un communiqué que les Nigérians « sans raisons impérieuses ou essentielles >> devraient envisager de reporter leur voyage aux États-Unis. « Au cours des dernières semaines, nous avons reçu quelques cas de Nigérians avec des visas américains à entrées multiples valides, dont l’entrée leur a été refusée (dans le pays) et qui ont été renvoyés au Nigeria, a-t-elle déclaré. Les personnes concernées ont été immédiatement renvoyées sur le premier vol disponible et leurs visas ont été annulés. » Aucune raison invoquée Selon Mme Dabiri-Erewa, « aucune raison n’a été donnée » pour justifier la décision des services américains de l’immigration. Le gouvernement nigérian recommande à ses ressortissants de reporter les voyages prévus « jusqu’à ce que la nouvelle politique d’immigration (de Washington) soit plus claire >>, a-t-elle ajouté. Ces refoulements surviennent dans un contexte de durcissement de la politique d’immigration américaine. Le 27 janvier, le président Donald Trump a signé un décret interdisant aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane de se rendre aux États-Unis pendant 90 jours. Il a également suspendu l’entrée de tous les réfugiés pendant 120 jours. Des mesures à l’origine d’une vague d’indignation mondiale et qui avaient provoqué une énorme confusion aux États-Unis, avant d’être suspendues par une décision de justice. Une nouvelle mouture de ce décret devrait être signée lundi par Donald Trump, selon sa conseillère Kellyanne Conway. Sur 2,1 millions d’immigrés africains qui vivaient aux États-Unis en 2015, 327 000 étaient nés au Nigeria, selon les données de l’institut de recherche américain Pew Research Center, publiées en février. Par jeuneafrique SYRIE Les enfants syriens souffrent de problème mental C'est une étude qui montre les blessures invisibles de la guerre en Syrie. La santé mentale de nombreux enfants est affectée par ce conflit, qui dure depuis près de six ans. C'est le constat dressé par l'ONG Save the Children, qui a interrogé 450 enfants, adolescents et adultes, dans sept provinces de Syrie. L'ONG met en garde contre les conséquences à long terme de ces souffrances. La moitié des enfants rencontrés par Save the Children disent ne pas se sentir en sécurité à l'école. Près de 90 % des adultes interrogés observent que les enfants de leur entourage sont devenus plus craintifs ou plus nerveux. « Ce sont les bombardements qui sont la première cause du stress psychologique des enfants dans leur vie de tous les jours. Deux enfants sur trois ont dit qu'ils ont perdu un proche ou qu'ils ont vu leur maison être bombardée, ou qu'ils ont souffert de blessures de guerre », explique Yousra Semmache, de Save the Children. « Les enfants peuvent être plus agressifs, mais aussi plus nerveux, moins confiants. Les enfants ont des troubles de la parole. C'est possible aussi qu'ils se tournent vers la drogue », ajoute Mme Semmache. « Difficile de reconstruire dans ce contexte-là » Aussi, Save the chlidren lance cette mise en garde : si la guerre ne s'arrête pas, et si les enfants ne reçoivent pas de soutien psychologique, il sera plus difficile de les soigner à l'âge adulte. « Ce sont des blessures invisibles qui ont le potentiel, en fait, d'affecter une génération entière d'enfants syriens. Même dans le contexte d'une fin de guerre, ce sera difficile de reconstruire avec cette génération d'enfants avec ces blessures mentales », observe Yousra Semmache. L'organisation non gouvernementale le déplore : il existe très peu de structures et de financements, à l'heure actuelle, pour l'aide psychologique aux enfants syriens. Par RFI 14 Islam Info N° 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 du Araba 09 au Tarata 15 Djoumada Sani 1438H NUMEROS UTILES ^^=^^= QUESTION DE LA SEMAINE ^^=^^= Est-il permis au musulman de faire des photos ou des vidéos aux enterrements ? Sujet Par Pamanta LE PENSEUR Les photos, on peut en tirer pour des souvenirs personnels. Mais, à condition que ce soit dans le strict respect du défunt. Faire des photos puis les publiées sur les réseaux sociaux, ou en faire une banalité publique ou tout acte de ce genre, est inadmissible. Le respect du mort est le principe fondamental dans ce cas, car le Prophète (saw) nous a ensignés de nous mettre débout lorsqu’un cortège funèbre arrive ou passe devant en guise de respect pour le défunt. EVE Je pense qu’il n’est pas conseillé de filmer et de photographier les funérailles. C’est un évènement malheureux et douloureux dans la vie de toute personne. Or, Dieu nous permet avec le temps de panser nos blessures et d’oublier des aspects douloureux de notre vie. Si l’on filme ou garde les photos, à chaque fois qu’on les regardera, on ressentira les mêmes douleurs et peines. Pourquoi se torturer tant et se donner tant de peine ? TRAORÉ Il est souvent bon et même conseillé de photographier ou de filmer des faits malheureux comme les décès. Cela permet d’immortaliser la chose et de ne pas laisser le mort aux oubliettes. Quand on regardera ses images on se rappellera de lui à chaque fois et on fera des dohats pour lui. En plus les petits-enfants et arrières petits enfants qui n’ont pas connu le mort pourront à chaque fois se rappeler de lui et le garder en mémoire. ZAÏD AL FAROUK La question des photos a toujours suscité une polémique dans certains groupes de musulmans. Car pour eux, la photo est considérée comme une sorte d’imitation de Dieu qui a le monopole de la création. Mais ce qui est paradoxal, c’est que ces personnes jugent licites les vidéos qui pourtant sont le cumul de plusieurs photos. La question de savoir s’il est permis de faire des photos des funérailles peut donc être analysée qu’en tenant compte de la sacralité des cérémonies funèbres. S’il est vrai que la mort est sacrée pour les hommes, il n’en demeure pas moins que dans le Saint Coran, Allah a indiqué qu’elle constitue un moyen d’éveil de conscience ou un avertissement pour les hommes. C’est pourquoi, pour notre part, nous disons sans risque de nous tromper, que la photo n’entache en rien la foi du croyant pourvu qu’il s’en serve pour se rappeler régulièrement la mort ou Dieu. SUJET A DEBATTRE PROCHAINEMENT Sujet proposé Par A^amanta Est-ce islamique que la DOT soit exorbitante ? Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info, à l’adresse : www.islaminfos.net » SECURITE POLICE SECOURS Tél: 111/170 DIRECTION GENERALE DE LA POLICE 20 22 20 30 PREFECTURE DE POLICE 20 21 00 22 DIRECTION DE LA POLICE JUDICIAIRE 20 21 23 00 DIRECTION DE LA POLICE ECONOMIQUE 20 32 51 44 >DEFENSE POMPIERS Tél: 180 POMPIERS INDENIE Tél: 20 21 12 89 POMPIERS YOPOUGON Tél: 23 45 16 90 POMPIERS ZONE 4 Tél: 21 35 73 65 POMPIER DE YAMOUSSOUKRO Tél: 30 64 11 00/ 30 64 42 12 COMMANDEMENT SUPERIEUR DE LA GENDARMERIE Tél: 20 25 70 00 I AEROPORT AEROPORT FELIX HOUPHOUET BOIGNY Tél: 21 75 79 01 / 21 75 79 02 At-tachahoud 1-At-Tahiyyâtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou,-Sâlawâtoulilah as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou, as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina, Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Rassoullouh. Traduction : Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes oeuvres. Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions. Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah. J’atteste qu’il n’y pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah, Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager. 2- Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid. wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid Traduction : Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification. Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de louange et de glorification. Islam Info N0 587 du Mercredi 08 au Mardi 14 Mars 2017 du Araba 09 au Tarata 15 Djoumada Sani 1438H SL AM AU FEMININ ^Bnfidence Sidibé Ramatou moignage Par Abou Soufyane Envoyez vos confidences, réactions et suggestions en écrivant à Confidencesira@yahoo.fr Cel : 08 65 34 62 “Mon homme veut que je démissionne” AVERTISSEMENT L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage... Je suis une mère de famille de 4 enfants, en couple depuis 15 ans. Je travaille dans une société de la place depuis 10 ans, j’ai même eu une promotion il y’a deux ans. Mon mari veut que je m’occupe exclusivement de la maison et des enfants. Il me demande de démissionner pour le faire en raison d’un salaire qu’il va me reverser. Il me met vraiment la pression mais franchement je n’en ai aucune envie mais, comme c’est lui mon chef de famille je ne sais pas quoi faire ou dire. Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmaii.com Reconvertie à Hslam, Lara partage son témoignage En Islam, l’homme est le capitaine du bateau famille. C’est dire qu’il est en droit de demander pour ne pas dire ordonner aux membres de sa famille d’agir selon ses décisions. Et comme le disent nos guides religieux, tant que ses instructions ne vont pas à l’encontre de l’adoration de son Créateur, la femme doit les suivre pour le bon fonctionnement du foyer et de la maison. Mais, doit-elle être un “béni oui oui” selon le bon vouloir de son mari ? La vie de couple est régi par bien de règles pour un mieux-être des deux partenaires et pour un bon développement des enfants. Tout aussi bien l’homme et la femme doivent se référer à la religion afin de ïe de couple Cissé A CONDITIONS DU MARIAGE ISLAMIQUE Conditions de validité du contrat de mariage s’acquitter de ses devoirs mais aussi bénéficier de ses droits. Et, l’homme en tant que chef de famille, peut demander à son épouse de s’adonner entièrement qu’à la maison au détriment de son boulot. Mais comme je l’ai dit plus haut, la vie de couple est régi par bien de règles et l’épine dorsale de ces règles est la communication. On ne cessera jamais de le dire, un foyer, une cohabitation ou toute autre relation humaine sans communication engendre d’énormes problèmes. Et encore plus dans le couple parce que, malgré le fait que vous soyez unis pour la vie et pour le meilleur et pour le pire, donc autant miser sur la communication afin de lever tout ombre de malentendu. A suire. Lara, fraîchement reconvertie à l’Islam, a choisi de partager son témoignage avec un site internet islamique qui l’a énormément aidée dans son cheminement spirituel. Lara a écrit ces quelques mots un jour à peine après avoir embrassé l’Islam. Reconvertie à l’Islam depuis un jour Bonjour, je suis convertie à l’Islam depuis un jour et je suis tellement heureuse. Au moment de prononcer l’attestation de foi, je tremblais, et j’ai senti en moi un immense changement. J’avais l’impression d’être dans un rêve et j’étais tellement émue. J’ai fait mes stuce beauté L’huile d’olive et le jaune d’œuf, un masque parfait contre la peau sèche L’association de l’huile d’olive et du jaune d’oeuf est excellente pour traiter les peaux sèches. L’huile d’olive contient de la vitamine E, de la vitamine K et une grande quantité d’antioxidants ; le jaune d’oeuf, lui, est riche en vitamine A, qui rend la peau douce. Pour réaliser ce traitement, mélangez deux cuillerées d’huile d’olive à deux jaunes grandes ablutions et j’ai été dormir, heureuse et en paix avec moi-même. Ma première journée en Islam, a été magnifique, je suis épanouie, j’ai compris le sens de mon existence, je vois tout d’un autre œil et je ne cesse de dire : « J’atteste qu’il n’y a qu’un seul dieu (digne d’adoration) et que Mohamed est Son dernier prophète ». Mes parents ne sont pas encore informés pour l’instant et cela est mieux car ils ne l’accepteraient pas. Je vais vous raconter ce qui m’a amené à l’Islam. A suivre Aïssata Pamanta d’oeuf et une demi-cuillerée de jus de citron ou. À l’aide d’un disque en coton, appliquez ce mélange sur l’ensemble du visage et du cou ; laissez agir pendant vingt minutes, puis rincez à l’eau tiède. Vous remarquerez la différence immédiatement après avoir retiré le masque. Que l’épouse soit musulmane, ou faisant partie des gens du livre, juive ou chrétienne, pour le musulman. Mais, il est très déconseillé de se marier avec une juive ou chrétienne de peur qu’elle ne rende l’enfant juif ou chrétien, de plus il ne peut pas l’aider à pratiquer sa religion, car aider à la mécréance est de la mécréance. Un musulman peut se marier avec une chrétienne ou une juive, mais il ne peut pas l’aider aux péchés ni à la mécréance car aider au péché est un péché et aider à la mécréance est de la mécréance ; ainsi les savants ont dit s’il l’aide à aller à l’église ou à pratiquer les rituels des non musulmans, il devient lui même mécréant. De même, s’il approuve cela d’elle car, approuver la mécréance est de la mécréance et s’il l’aide aux péchés ou à pratiquer les fêtes des non musulmans, il commet un péché. A suivre H adith femme La générosité de la femme Aïssata Pamanta D'après Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle), l’Envoyé d'Allah, Mouhammad (paix et salut de Dieu sur lui) a dit: "Quand la femme fait l'aumône des vivres de sa maison sans gaspillage, elle aura une récompense. Son mari aura également sa part de la récompense puisque c'est lui qui a acquis ce bien. Le dépositaire en aura aussi sa part; sans toutefois que la récompense de l'un amoindrira celle des deux autres". [sahih Moslim n°1700] Islam B^H^^HB Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005 Tél.:(225)22 42 43 21 DIRECTEUR DE PUBLICATION : CISSE Mamadou Cel : 05 94 33 82. REDACTEUR EN CHEF : KOULIBALY Y Khayder Cel : 06 24 71 18. REDACTRICE EN CHEF ADJOINTE: Aïssata PAMANTA Cel: 08 60 93 95. 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Cette contribution au bien-être de la société et des couches les plus vulnérables de la communauté, succède aux nombreuses actions de charité et de bienfaisance au profit de cibles diverses et variées. Après avoir institué depuis 2009 la « Nuit de Bienfaisance », les 3A comptent à leur actif plusieurs réalisations notamment les dons à la Radio Nationale Islamique en 2009, au service néo-natal du CHU de Treichville en 2011, aux deux cent cinquante orphelins et enfants rendus vulnérables du fait du VIH-SIDA en 2012, à l'Institut de léproserie “Raoul Follereau” d'Adzopé en 2013, à l’hôpital psychiatrique de Bingerville en 2014 et aux femmes atteintes du cancer du sein et du col de l’utérus en 2015. Sayndou Bakayoko (Président des 3A) indique à l’occasion que ce projet rentre dans le cadre de la promotion « d’une école qui doit être accessible à tous même aux plus vulnérables d’entre nous » avant de préciser qu’une « école qui doit imprimer des valeurs certaines et pérennes susceptibles d’être des balises protectrices de nos jeunes contre les dérives sociales et la délinquance et même contre les dérives de quelques embrigadements ». Cette allégation est appuyée par Ismaël Touré (président du Comité d’organisation) qui ajoute que «l’école est le meilleur des investissements car l’école est une affaire de tous. D’où d’ailleurs le thème de cette édition : “l’école, un droit pour tous” ». Il poursuit pour justifier le choix sur l’école qui est selon lui, « une modeste contribution dans la mise en œuvre d’une société forte mais aussi, dans la formation d’une jeunesse instruite ainsi que dans le soutien et l’accompagnement d’une population qui, au- delà du slogan, aura désormais accès à l’école ». Le Directeur général adjoint de l’administration territoriale, Ibrahim Bayo, représentant le parrain de cette cérémonie, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko a transmis les messages de soutien et d’encouragement pour ce choix nécessaire et ce combat utile» et ajoute que « les fonctions sociales de l’école sont indispensables à tout développement ». Quant à l’imam Sékou Sylla (représentant du Cheick Boikary Fofana du COSIM), cette initiative des 3A honore les musulmans de Côte d’Ivoire. Pour la circonstance, la note de gaieté a été assurée par le Groupe “Back’ In Gado”, “les Zinzins de l’art” et le poète Djibril Sanogo. Ajoutons que le projet de la création d’une mutuelle de développement, de l’entretien du réseau des Représentations Locales de Séguéla (RLS) et des deux grands projets à savoir la mise en place d’un fonds des pupilles visant à assurer la prise en charge des orphelins des militants décédés verront le jour dans un futur proche au profit des Anciens de l’Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d’Ivoire. MOTS DE... ParKYK IMPRESSIONS ParKYK SAYNDOU BAKAYOKO (Président des 3A) “ Cette mobilisation de fonds est la nreuve que les participants partagent notre vision” Nous remercions tous ceux qui nous ont soutenus. La cérémonie qui nous réunit cette soirée traduit de la célébration de la solidarité et de la fraternité humaine. Nous voulons donner l’opportunité aux enfants et aux jeunes à se reconstruire et à se protéger contre les vices de la société. L’éducation est la meilleure chose qu’on puisse offrir à un enfant. Il est important pour nous de créer un cadre permettant d’imprimer des valeurs éducatives certaines à nos enfants. Cette mobilisation de fonds est la preuve que les participants partagent notre vision. BAYO IBRAHIM (Représentant du parrain de la cérémonie) “Nous félicitons les organisateurs dans leur engagement pour le développement humain” SÉKOU SYLLA (Représentant du Cheick Boikary Fofana) “Nous n’avons pas eu tord de créer les 3A’’ L’école est effectivement un droit pour tous. C’est un thème d’une importance capitale. L’école est la matrice du savoir. Fréquenter l’école, c’est apprendre à vivre ensemble avec les autres et se respecter mutuellement. Le Ministre Hamed Bakayoko encourage les 3A à faire plus afin d’occuper la place qui est la leur dans le train de l’émergence. C’est par leur sérieux, leur engagement pour le développement humain que cette structure a pu fédérer autour d’elle tous ces partenaires de valeurs. La mobilisation financière autour de ce projet, est preuve d’un engagement citoyen. Nous félicitons les organisateurs pour cette soirée. Je suis venu transmettre le message de soutien et d’encouragement du COSIM au 3A. Cette association des anciens joue pleinement son rôle vis-à-vis des plus jeunes de l’AEEMCI. Nous n’avons pas eu tord de créer les 3A. Nous réitérons notre félicitation à cette association qui fait la fierté de l’Islam. Car, l’Islam prône la tolérance fraternelle, la solidarité, le partage et le vivre-ensemble. bibo:issue 587 bibo:numPages 16 --