o:id 2234 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2234 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Bala Sakande en visite à Bobo : « Ma démarche n'est pas politique » dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15100 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/864 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/669 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/33 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2207 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2018-09-10 dcterms:identifier iwac-article-0000004 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2207 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract A la tête d'une délégation de députés, Alassane Bala Sakandé, président de l'Assemblée nationale burkinabè, a séjourné à Bobo-Dioulasso du 6 au 9 septembre 2018. Ponctuée de plusieurs activités, cette sortie se veut une manière pour le PAN, « de toucher du doigt les préoccupations des populations », mais aussi « rapprocher le Parlement de ces dernières ». dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 bibo:content A la tête d'une délégation de députés, Alassane Bala Sakandé, président de l'Assemblée nationale burkinabè, a séjourné à Bobo-Dioulasso du 6 au 9 septembre 2018. Ponctuée de plusieurs activités, cette sortie se veut une manière pour le PAN, « de toucher du doigt les préoccupations des populations », mais aussi « rapprocher le Parlement de ces dernières ». Visite de courtoisie aux autorités religieuses et coutumières, visite du barrage de Samendeni suivie de celle d'un champ, émission radiophonique, rencontre avec les Hommes de médias, échanges avec les Forces vives de la région des Hauts-Bassins, telles sont, entre autres, les activités qui ont ponctué le séjour du PAN dans la capitale économique du pays des Hommes intègres. Après avoir foulé le sol bobolais dans l'après-midi du jeudi 6 septembre 2018 en effet, Alassane Bala Sakandé a, dans la même soirée, rendu visite au chef de canton des Bobos, à la Fédération des églises et missions évangéliques, à l'Archevêque de l'Archidiocèse de Bobo, Monseigneur Paul Y. Ouédraogo, et à la communauté musulmane avec un seul objectif : demander les conseils et les bénédictions de ces dignitaires coutumiers et religieux ainsi que leur implication dans la sensibilisation des populations pour la culture de l'union et de la paix. « Ma démarche n'est pas politique. La preuve en est que ma délégation est composée de députés de l'Opposition comme de la Majorité. Je suis venu pour demander vos bénédictions et conseils et solliciter de votre part, la sensibilisation des populations pour la culture de l'union et de la paix car nous, hommes politiques, par nos actes, méritons souvent très peu la confiance des populations », s'est-il confié à ses hôtes qui, du reste, n'ont pas manqué de faire des prières pour la paix et l'unité au Burkina Faso. Le PAN sur le barrage de Samendéni Menée au pas de course, la visite du PAN à Bobo a été sans repos. En effet, après la visite aux dignitaires religieux et coutumiers dans la soirée du jeudi 6 septembre, Alassane Sakandé et sa suite ont mis le cap sur Samendéni, le vendredi 7 septembre. Objectif, constater de visu l'état de la mise en œuvre du projet de construction du barrage et encourager les acteurs y intervenant. Sur les lieux, le PAN n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction quant au niveau actuel de mise en œuvre du projet. En effet, selon Abdoulaye Ouédraogo, coordonnateur du PDIS, le barrage est actuellement plein à 1 050 000 000 de m3 d'eau. Cependant, il reste quelques travaux de finition, selon lui. Lesquels travaux sont essentiellement l'aménagement de la voie d'accès au barrage qui est en mauvais état, l'aménagement des plaines agricoles, la production électrique et autres. Stupéfait par ce qui lui a été donné de constater sur le terrain, Alassane Bala Sakandé a fait savoir que le Parlement engagera des négociations avec le gouvernement pour que les réalisations restantes puissent se faire dans les meilleurs délais. De retour, il a marqué une halte pour visiter le champ de maïs d'un producteur dit « modèle ». Echanges avec journalistes et Forces vives de la région Tout comme le vendredi, le samedi 8 septembre a également été sans repos pour le patron du Parlement burkinabè qui, tôt dans la matinée, s'est, au cours d'une émission radiophonique, prêté aux questions de journalistes et d'auditeurs où divers sujets en lien avec l'actualité ont été abordés. Aussi a-t-il rencontré les professionnels des médias des Hauts-Bassins. Par ces échanges à bâtons rompus, le PAN a voulu toucher du doigt les préoccupations des « voix des sans voix» de la région. Une manière pour lui de voir dans quelle mesure l'Assemblée nationale pourrait contribuer à donner des réponses aux préoccupations de ces derniers. Après les hommes et femmes de médias, place aux Forces vives de la région avec lesquelles le PAN a voulu des échanges « francs et sans langue de bois ». Face à ces derniers, Bala Sakandé a d'abord décliné les méthodes de travail de l'Assemblée nationale avant d'annoncer des réformes en cours en vue de la rendre plus efficace. Des échanges, la question récurrente est celle relative à la situation sécuritaire. Et le PAN d'exhorter les uns et les autres à un sursaut patriotique, pour aider les Forces de défense et de sécurité à vaincre les « forces du mal ». Si cette sortie se veut une manière pour le PAN de toucher du doigt les réalités des populations, elle a été mise à profit par les femmes de la ville de Bobo pour poser un problème de vivres auquel font face nombre de ménages. Séance tenante, Alassane Bala Sakandé a pris l'engagement, de commun accord avec les députés de la région, d'offrir 100 tonnes de vivres à ces dernières.  Toutefois, il s'est réjoui que cette sortie ait permis de constater cette situation. «  Les députés sont des élus mandatés par le peuple. Il est donc important que ces derniers repartent à la base pour recueillir les préoccupations des ceux-là mêmes qui les ont mandatés. Et cette sortie s'inscrit dans cette dynamique.  Il faut éviter de faire de notre Parlement, un parlement « intra muros », c'est-à-dire confiné juste à l'hémicycle sans aucune réalité des populations. Il faut faire du Parlement burkinabè, un parlement proche des populations », a-t-il signifié. Zézouma MILOGO / Correspondant --