o:id 11730 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/11730 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title An-Nasr Vendredi #163 (Auto évaluation : réglez vos comptes avant de passer devant la balance!) dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15674 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15561 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/85 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2198 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2006-02-10 dcterms:identifier iwac-issue-0000369 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/569 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Burkina bibo:content Tout ce qui vient le secours d’Allah ainsi que la victoire, célèbre les louanges de ton Seigneur et implore son pardon. La vie sur terre n’est qu'une compétition, un vaste champ de travail qui sera récompensé ou châtié de Dieu au jour du jugement dernier, selon ce que chacun aura semé et cultivé dans ce champ. Dès lors, il convient que chacun évalue ses activités et les résultats. Ce sont là des recommandations faites aux croyants de considérer ce qu’ils ont pu faire pour l’ultime rencontre avec Dieu. Autrement dit, c’est un examen de conscience auquel on invite les musulmans. Chacun doit donc faire ses comptes, peser ses actions sans discontinuer afin d’être prêt pour la destination finale. Comment Mohammed (psl) nous a fortement conseillé à ce sujet en ces termes : « Demandez-vous des comptes avant qu’on vous demande, pesez vos actions avant qu’on ne les pèse ». L’interpellation du Coran est plus... Catégorique : * Croyants ! Craignez Dieu ! Que chacun en son âme et conscience, considère ce qu’il a pu faire pour son salut ! Craignez Dieu qui connaît ce que vous faites. Fait-on ses comptes ? Le musulman doit considérer ses obligations religieuses, comme le commerçant considère son capital, ses œuvres de surcroît comme des bénéfices et ses péchés et sa désobéissance comme des pertes ! Le soir, il se met à l'écart pour faire le bilan des actes de la journée. S’il constate qu'il a manqué An-nasr vendredi n° 163 du 19 janvier 2007 Prix 50 f cfâ P. 211 ou négligé ses obligations, de quelques manières que ce soit, il s’adresse des réprimandes et fait de son mieux pour réparer ses fautes quand cela s’avère possible. Dans le cas contraire, il peut y pallier par un nombre suffisant d’œuvres surérogatoires : « Accomplis la prière aux extrémités du jour et à certaines heures de la nuit. Les bonnes actions dissipent l’effet des mauvaises » (Cil VI 14). Si la défaillance est dans ces œuvres mêmes, il essaie de se... Rattraper. Si par contre, il s’agit d'une perte, due à des péchés commis, il demande pardon à Dieu, regrette son fait, se repent et accomplit des bienfaits susceptibles de réparer le mal. Dieu nous conseille vivement de nous repentir tous, tant il est vrai que l’homme reste faible devant sa nature humaine qui le prédispose à la désobéissance et au mal. « Je ne m’innocente cependant pas, (disait le prophète Youssef) car l’âme est très incitatrice au mal, à moins que mon seigneur, par miséricorde, ne la préserve du péché. Mon seigneur est certes pardonneur et très miséricordieux » (C12 V53). Alors : « O vous qui avez cru ! Repentez-vous à Allah d’un repentir sincère. Il se peut que votre seigneur vous efface vos fautes et qu’il vous fasse entrer dans des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, (...) » (C66 V8). Et le prophète de nous encourager pour sa part : « Certes, je me repens et je demande pardon à Dieu soixante-dix (70) fois par jour ». Le calife Omar Ben Khattab de son côté ne cessait de répéter. aux croyants : « Ô gens ! Réglez vos comptes avant de passer devant la balance ! ». Quelques exemples Parmi les premiers croyants, certains ont effectivement fait montre d’un examen de conscience extraordinaire qui a valeur d'enseignements et de leçons pour nous. En effet, on rapporte (cf. Voie du musulman) qu’Abou Tal’ha, ayant délaissé ses prières, occupé par les travaux de son jardin, fit don de ce dernier pour expier sa faute. Ce fut, de sa part, un examen de conscience, un rappel à l’ordre et une correction. Lahnaf ben Kaïs, quant à lui, se mettait le doigt dans la flamme de la lampe pour sentir la douleur et se disait : « Méprisable Lahnaf, pourquoi as-tu commis telle faute, tel jour ? Pourquoi, pour- ^n-nasr vendredi n’163 du 19 janvier 2007 ..... PHx 50 f c6 P- 212 quoi ? » On raconte également qu'un saint sortit dans une expédition. Une femme se découvrit devant lui et il la contempla. Aussitôt, il leva la main et se frappa le visage. Il se creva l'œil et dit : « Tu t'empresses de regarder ce qui te nuit. » On retient enfin l’histoire de cet autre saint qui, un jour, leva les yeux vers une terrasse. Là, se trouvait une femme et il se mit à la regarder. Il fit serment de ne plus lever la tête vers le ciel, toute sa vie, pour expier sa faute. Ces exemples nous donnent beaucoup à réfléchir dans le contexte actuel où les médias, en particulier la télévision et Internet, nous poussent à un voyeurisme absolument regrettable pour notre foi. C’est dire que le combat pour la résistance au péché est devenu rude pour les musulmans. Quand on sort de chez soi, on est plus ou moins contraint à regarder, à imaginer ou à envier ce qui nous est nuisible devant Dieu. Dans cette situation, le retour à Dieu doit être permanent et plus marqué. Nous devons multiplier le Zikr, la lecture du Coran, l'invocation et les prières nocturnes. Le calife Ali, parlant des compagnons du prophète (saw), dit : "Rien ne leur ressemble. Le matin, vous les voyez, cheveux hirsutes, poudreux et ternes. Ils ont passé la nuit debout et prosternés." Récitant le Coran, alternant leurs fronts et leurs pieds. Quand ils implorent Dieu, ils se balancent comme un arbre un jour venteux, mouillant leurs vêtements de leurs larmes. C’est là une leçon et un moyen pour protéger notre foi afin de rester en contact avec Dieu, comme nous le rassure le verset suivant : « Ceux qui luttent pour nous, nous saurons les guider dans notre voie. Dieu assistera toujours ceux qui s’appliquent à bien faire » (C29V69). Ceci pourrait nous éviter nombre de péchés. « Tous les péchés se présentent sous quatre aspects possibles. Il n'en est pas de cinquième : l’avarice, l’envie, la colère, la concupiscence. (...) » Mohammad Ibn Abi Umaqr. Il apparaît clairement à travers cette citation que l’avarice, l'envie, la colère et la concupiscence sont la source de tous les péchés. C’est connu, le musulman doit éviter autant que possible l'avarice des biens de ce monde, de même que la cupidité qui est l’une de ses nombreuses. An-nasr vendredi n°163 du 19 janvier 2007 ...... Prix 50 f cà P. 213. Manifestations. On retient en passant que « le plus avare de tous les hommes, c’est celui qui ne prie pas sur le Prophète (SAW) quand son nom est prononcé en sa présence. » Ahmad, Tirmidhi, An-Nissai. Pour mieux vivre, le croyant doit se garder d’être trop envieux. L'envieux se minimise par rapport à celui qu’il envie, car on est jaloux que de celui qui nous paraît être meilleur. Pourtant, le meilleur parmi les hommes aux yeux d’Allah est le plus pieux. Allah est par ailleurs celui qui a la capacité d’estimer la réelle valeur de l'Homme. L’envie n'est permise que dans deux cas : un homme riche qui dépense sa richesse pour la cause d'Allah, et un homme à qui Allah a donné le savoir et qui le met au service de la communauté. » Hadith. D’autre part, il n’est pas permis au musulman de manifester sa colère pour des affaires qui n’en valent pas la peine. La colère du musulman se justifie mieux dans un contexte de désapprobation religieuse. En termes clairs, sa colère doit toujours se fonder sur le fait que. Les limites d’Allah ne sont pas respectées. « Le plus fort d’entre vous est celui qui maîtrise sa colère », nous enseigne le prophète. En réalité, la colère met le croyant hors de lui-même et le livre pieds et mains liés aux mauvaises suggestions de son âme. Enfin, le musulman ne doit ni négliger ce bas monde ni négliger celui de l'au-delà. Il doit s’évertuer à rechercher l’équilibre entre ces deux réalités et ce, en vue de ne pas être injuste envers lui-même. « Cherche ce bas monde comme si tu n’allais jamais mourir et l’au-delà comme si tu allais mourir le lendemain. » Hadith... Demain, samedi 20 janvier 2007, le monde musulman célèbre le 1er Muharram 1428, qui correspond au nouvel an musulman. En cette heureuse occasion, le président du comité exécutif de l'AEEMB et ses collaborateurs présentent à tous les militants et sympathisants, ainsi qu’à l'ensemble des musulmans du Burkina, leurs vœux les meilleurs. Puisse Allah faire de cette année nouvelle une... année de santé. « de succès, de prospérité, de paix et surtout de spiritualité pour chacun de nous. J An-nasr vendredi n° 163 du 19 janvier 2007 Prix 50 f cfâ P. 214 bibo:issue 163 bibo:numPages 4 --