o:id 11414 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/11414 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Al Maoulid Info #006 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2223 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2008-01-10 dcterms:identifier iwac-issue-0000206 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1284 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Rights-Holder(s) Unlocatable or Unidentifiable bibo:content Votre journal change d'adresse E-mail Peintures, Dessins, Conception graphiques, Calligraphies en français et arabe, Calendrier grégorien et Hégire jumelés, Logo, Maquettes de livres P : 7 Ba éeraies He ‘anneaux ammaouidnto@yahoo | Tel: 96 59 00 62 RCCM: 964 Nim-2003-A NIF: 7023 /P Prix: 300 fcfa Le nouveau c'est: € Mensuel islamique satirique d'information et de réflexion N°006 du 10 Janvier 2008 - Bp: 12065 Niamey Niger- Tel: 96 59 00 62 - E-mail: almaoulidinfo@yahoo.fr BRISENT UN TABOU, Crise du Nord: $ Pélerinage Le Khalife général des Mourides, 2007/08: Serigne Saliou M'Backe n’est plus! & Leadership & changement: DES LEADERS AU COEUR DU CHANGEMENT La souveraineté nationale entre guerre et paix! © Coopération décentralisée: La Radio Kiota et Le CENTRE CULTUREL AMERICAIN EN CAMPAGNE DANS DIX VILLAGES ou Bozors, Al fhaoulia Le Sénégal et Le Khalife général des Mourides, Serigne Saliou M'Backé, n’est plus! Khalife Général: Un ascète d'une remarquable simplicité.. Dernier des fils de Serigne Touba, le Fondateur du mouridisme, Serigne Saliou Mbacké était le cinquième Khalife de son père. Il s'est éteint à l'âge de 92 ans à Touba où il a été enterré samedi aux environs de 1h40 du matin. Né en 1915 à Diourbel, Serigne Saliou Mbacké est devenu khalife après le rappel à Dieu de son frère aîné Serigne Abdoul Khadre Mbacké, en 1990. Ce fils de Serigne Touba a surtout marqué différentes générations par sa simplicité, avec des activités limitées aux écoles coraniques (daara) et aux champs, dont celui célèbre de Khelcom. Il a à son actif une retraite (Khalwa) de 18 années. Le chef de l'État sénégalais, Maître Abdoulaye Wade, était arrivé quelques heures après dans la cité religieuse dont la Grande mosquée où a eu lieu la prière mortuaire a été prise d'assaut par une nombreuse foule de fidèles très attristés à l'annonce de la nouvelle. Maître Abdoulaye Wade, qui a décrété un deuil national de trois jours, était notamment en compagnie du président du Sénat Pape Diop et des ministres Ousmane Ngom (Intérieur), Madické. Niang (Mines) et Samuel Sarr (Energie) ainsi que de plusieurs autres personnalités. Serigne Saliou Mbacké sera remplacé par Serigne Bara Falilou Mbacké, considéré à l'heure actuelle comme le plus âgé des petits-fils de Serigne Touba. Falu Mbacké, le nouveau Khalife général des Mourides. Appelé affectueusement El Hadji Bara, il est l'homonyme de Serigne Mouhamadou Lamine Bara MBACKE, fils de Cheikh AHMADOU BAMBA, qui lui inculqua une excellente éducation. C'est d'ailleurs sous sa férule qu'il mémorisa le Coran qu'il apprit, par la même occasion à calligraphier. À la même source il s'abreuva amplement de solides connaissances en sciences religieuses. Suivant en cela l'exemple de son père à l'égard de Serigne Touba, il a troqué auprès de Serigne Fallou le lien de sang qui les unissait contre le statut de talibé agréé. Il est connu pour son amour et son attachement indescriptibles pour son père et maître spirituel. Très tôt attaché au service de son père, il a eu à vers comme chargé de mission ou homme de confiance. des rôles de confiance dans beaucoup de missions qui demandent abnégation, engagement et courage. à eu à se rendre à plusieurs reprises à La Mecque, en petit pèlerinage. Maniant avec aisance l'arabe comme le français, Serigne Bara est aussi connu pour sa perspicacité et son ouverture d'esprit. Il est doté d'un remarquable sens de l'organisation, plusieurs fois éprouvé dans les travaux qu'il a eus à diriger à la tête de la famille de Serigne Fallou. L'homme, pour ceux qui le connaissent, est réputé pour son assiduité aux prières du Vendredi, depuis l'inauguration de la Grande Mosquée, un certain vendredi 7 juin 1963. En cette douloureuse circonstance, le Président Tandja, tout comme le Khalife Cheikh Moussa de Kiota, chacun de son côté, ont envoyé des messages de condoléance à la grande famille Mouride. Au journal Al maoulid, nous présentons également nos condoléances les plus attristées aux mourides du monde entier, et plus particulièrement au consul honoraire du Sénégal au Niger. Elhadj Ali Badara et sa famille ainsi qu'à tous les ressortissants sénégalais au Niger. Que l'âme de l'auguste disparu repose en paix, et que la terre lui soit légère. Amine! Dr. Abdoul Lawi Cheikh Halte aux violences faites... aux hommes! Ce matin-là, devant le palais du chef de canton, un homme d'une soixantaine d'années, tous traits tirés, s'avançait à pas hésitant vers la foule assise autour du patriarche. À chaque pas, l'homme dont le visage était défiguré par de vilains hématomes, semblait vouloir s'affaisser sur le sol. Mais il était très décidé, et l'assistance intriguée lui dégagea rapidement un chemin lui permettant d'accéder jusqu'au chef. L'inconnu, sans la moindre salutation d'usage, déposa calmement au milieu de la foule, devant les pieds du chef, un colis qu'il transportait et qui était enroulé dans un petit foulard noir. Alors, et d'une manière fébrile, il se mit à l'ouvrir sous les regards inquiets et curieux de l'assistance. Qui est cet homme, et que pouvait contenir son... Je me suis toujours que tu feras à ma place, une femme idéale, et moi à ta place, un mari exemplaire. Maintenant, tu verras ! Leur réaction fut de s'exclamer bruyamment, l'assistance médusée. Combien rendu colis? La question, pendant une éternité qu'avait duré l'ouverture du mystérieux colis, taraudait les esprits. Au bout de longues secondes, l'homme dévoila enfin le contenu de son colis : un pilon ! Oui ! un gros pilon réduit en mille morceaux ! Sans jamais se départir de son pesant silence, l'homme, calmement, retourna s'asseoir laissant le soin aux sages d'en déduire ce que c'était. Ces derniers, par expérience, y reconnurent aussitôt une de ces vilaines signatures de femme ! Et ment et en chœur : "Elle t'a fait ça ?" Et l'homme de répondre : "Oui ! elle m'a fait ça !" Et le malheureux d'expliquer : "Ça s'est déroulé ce matin très tôt à l'aube, après une banale dispute de la veille, alors que je rentrais de la mosquée. Elle s'était embusquée et m'a surpris avec ce pilon. Déchaînée comme une diablesse, elle ne s'était arrêtée de me bastonner que quand le pilon s'est transformé en farine!" Sont-ils les maris qui souffrent le martyre des mains mortelles de leurs amours? Si seulement les violences subies par les hommes ne sont que physiques, beaucoup d'hommes s'estimeraient certainement heureux! Mais les femmes sont, hélas, capables de pires sévices! Alors, s'il vous plaît, arrêtons cette comédie qui consiste à trop angéliser les femmes et à sataniser si vite les hommes comme si la violence ne se conjuguait qu'au féminin. S'il est un média qui participe activement à l'infantilisation des Africains, c'est bien la Radio néo-colonialiste française, RFI. Cette radio pourtant acceptée et domiciliée par nous autres Africains, nous le rend bien avec une ingratitude des plus médiatiques! En effet, depuis que son correspondant au Niger s'est fait écrouer pour intelligence avec l'organisation terroriste du MNJ, la Radio mondiale ne sait plus où donner de la voix! Loin de toute règle déontologique, cette Radio de "mille colonies" a usé toutes les... Cordes du mensonge au-delà de la délation. Véritable multirécidiviste, après avoir écopé d'un mois de suspension pour collision avérée avec le MNJ, et la mise à l'écart aux frais de plusieurs de ses sous-marins, Rfi, s'est lancé carrément dans le terrorisme médiatique dans le seul but de nous déstabiliser. C'est pourquoi, depuis que le MNJ joue à l'Al-Qaida, en posant des mines un peu partout, Rfi, qui est si prompt à diffuser nos malheurs africains sur toutes les ondes, n'en fait point cas! Complicité ou manque d'information? N'est-ce pas un scoop purement rien que de diffuser en boucle l'explosion d'une mine au cœur d'une capitale sahélienne? Non cette fois, Rfi. préfère égrainer, d'une façon ridicule, les journées carcérales de son Moussa Kaka plutôt que de dénoncer toutes ces mines posées par le MNJ et qui pourraient même attenter à la vie des Français au Niger! Voilà une Radio coloniale qui n'a jamais gobé chez les Africains la liberté de penser encore, moins celle d'agir! C'est ainsi que RFI trouve rarement les mots pour fustiger par exemple, le dégoût congénital de l'homme africain pour l'homosexualité par exemple! La Radio mondiale serait-elle donc une boîte de gays et lesbiennes? Si FOCA Alain ou SIAR Clody (tous deux noirs) font tant bien que mal, l'exception qui confirme la juste règle, il n'en demeure pas moins que cette boîte reste largement infestée de brebis galeuses dont le néo-colonialisme n'a cessé du 10 janvier 2008 pour mieux asseoir les grands sur l'actu par exemple, d'élucider le vol éhonté de notre uranium par la France, et vous verrez que cette liberté d'information et de réflexion N°006 du 05 janvier 2008 Bp: 12065 Niamey Niger À Tel: 96 59 00 62 pression, si prétendument bal lidinroc chère à RM vous sera tout bonnement refusée. Après vous avoir impoliment raccroché le téléphone au nez, au motif que "la ligne se dégradait!" ou que "vous êtes nombreux à attendre au standard", on vous assène que "c'est la règle du jeu!" Quelle hypocrisie!... Il est grand temps pour les Africains de disposer de leurs propres systèmes d'information contre les humiliations de ces médias néocolonialistes dont le but est de saper le moral des masses africaines. Directeur de publication: Elh Barham Cheikh Comité de rédaction: Dr. Zakarya Med Rabany, Manaudou Faybou Issa, Dr. Abdoul Lai Cheikh Mohamed, Mamoudou Bachir Souma, Elh Barham Ch Directeur comm: Boubé Kountché Que certains correspondants nigériens zélés de cette boîte, victimes eux aussi du système français dont RFI, comprennent que leur pays, le seul dont ils disposent encore, c'est le Niger et non... RFI. Mouhamed Mamoudou Impression INN 2000 exemplaires PELERINAGE 2007/08: MISSION ACCOMPLIE? La problématique du Hadj reste entière! Les derniers pèlerins nigériens vont probablement atterrir à Niamey dans les trois jours à venir. Cette année, on se rappelle encore, leur départ pour la terre sainte avait été des plus tumultueux. Et il a fallu une très grande détermination de la part des ministres Kindo et Issaka Labo (respectivement du transport et des affaires religieuses), pour que le feuilleton à suspense et à rebondissements qu'était devenu le Hadj, trouve in extremis, un dénouement heureux. Devant les tâtonnements et les promesses sans fin, les deux ministres Issaka Labo et Kindo Hamani avaient été indexés. Ils avaient même eu droit à des remontrances de la part du premier ministre par intérim qu'était le tout-puissant ministre de l'intérieur, M. Albadé Abouba. Devant la gravité du problème, le ministre de l'intérieur avait cru bon de faire une sortie remarquée, en sermonnant durement ses deux collaborateurs. Collègues, il aurait même averti du fait que le dossier-Hadj sera rouvert dès le retour des pèlerins, pour situer les responsabilités, disait-il. Querelles de clocher? Les chefs d'agence, eux, le croient bien. En effet, selon eux, le ministère de l'Intérieur, qui avait jusque-là géré à sa guise le juteux dossier du Hadj, ne voyait pas forcément d'un bon œil qu'il en soit dessaisi au profit d'autres. Mais de là à voir ce ministère vouloir laisser se noyer les deux ministres néophytes, il y a peut-être un peu d'exagération! Dans tous les cas, ce test “chaud”, qui a valeur d'un baptême de feu pour les deux nouveaux ministres, a pu connaître un happy end. Quand on sait que des pays comme le Sénégal ou le Ghana ont failli renoncer définitivement au voyage cette année à cause des problèmes, on peut même parler d'un exploit de la part des ministres concernés. Non seulement le Hadj a été sauvé, mais aussi le Niger a même pu prêter une main dans ce sens à une soixantaine de nos frères burkinabés. Mais le Hadj n'est pas... Pour autant finis non pour cette année ni encore pour venir. Et la problématique du Hadj reste entière tant qu'une solution radicale n'est trouvée pour prévenir de telles situations catas. Le Hadj en chiffres : 1,5 million de pèlerins ont effectué cette année le Hadj. Plus de 1 500 000 partis en avion - Plus de 181 000 par voie maritime - plus de 24 000 par voie terrestre. Sans compter les pèlerins internes trophiques qui, somme toute, n'honorent guère notre pays. Un proverbe de chez nous dit : “Il vaut mieux être prévoyant que magicien”. Espérons que les ministres et au-delà, les Nigériens, ont bien retenu la leçon. Dr. Zakarya Rabany Chaque année le pèlerinage à la Mecque est entaché d'énormes turbulences dans notre pays. Et à chaque fois c'est en catastrophe que nos pèlerins arrivaient à trouver le chemin de la Mecque. Aussi à chaque fois, on se laisse croire que c'est le dernier de la série, et que cela ne se répéterait plus à l'avenir. Mais c'est mal connaître la capacité du Nigérien à remettre les problèmes les plus... Sérieux au lendemain, voire au surlendemain! On dit que c'est un problème d'avion. Eh bien qu'on me l'explique, car ni l'avion ni l'argent ne manquent! Comment le Hadj, qui est tellement prévisible sur le calendrier, peut-il surprendre tout un pays? En vérité, rien ne justifie ce cafouillage que nous érigeons en méthode de gestion du Hadj! Les mêmes causes produisent chaque année les mêmes effets. Au rang des causes endogènes de ce tâtonnement, la rivalité entre chefs d'agences. À cause d'elle, certains individus ont encore du chemin à faire pour comprendre qu'il est de leur intérêt de respecter les engagements pris de commun accord! Ensuite, il y a les premiers concernés, les pèlerins eux-mêmes, qui ne sont jamais à l'heure ni pour le versement du montant du Hadj ni pour fournir les documents nécessaires à la préparation du voyage. S'annoncer pour le Hadj à quelques jours, voire à quelques heures du départ, semble même être une vertu chez le Nigérien! Et enfin, il y a... aussi l'Etat qui brillait toujours par son absence pour ne pas dire son indifférence en dépit du caractère hautement sensible de l'évènement. Pourtant, si l'absence de l'Etat pose souvent problème, un interventionnisme de sa part revêt, en revanche, un caractère tout simplement dramatique, comme c'est le cas cette année! Ce dont il nous faut, en réalité, c'est d'un Etat prévoyant, qui joue son rôle d'arbitre et de législateur. Mais pas d'un Etat qui se substitue aux chefs d'agence ou qui joue les courtiers d'aviation, encore moins qui politise l'affaire. Enfin pour compléter le tableau, l'Etat devra se résoudre à instaurer une réglementation rigoureuse et inviolable, qui, d'une part, assainit les rapports inter agences, et d'autre part, fixe une date limite ferme pour le dépôt des candidatures au Hadj. C'est à ce prix seulement que le Hadj nigérien sortira de l'ornière pour devenir un Hadj professionnel, donc un Hadj apaisé = bien un événement parfait. L'expression "Renforcement des capacités des acteurs locaux" de développement. Ce n'est pas un simple jargon à la mode à la SNV-Niger, contrairement à ce qui se passe chez d'autres PTF (partenaires techniques et financiers). À l'organisation néerlandaise, l'expression traduit bien une préoccupation et un engagement réels. Sachant que le développement est un processus se traduisant par un changement qualitatif de la vie des populations, et que ce changement ne serait envisageable qu'avec des structures et des acteurs efficaces, la SNV, pour y arriver, agit d'abord sur les équipes mais surtout sur le meneur, c'est-à-dire le leader. D'où l'idée d'un programme ingénieux intitulé PLC (Programme Leadership pour le Changement). Son objectif est d'outiller tout simplement les responsables et décideurs identifiés au sein des associations et ONG de développement en matière de gestion et de leadership. Le "trajet", ce nom du cycle complet de la formation, est fait de trois à quatre modules, qui sont étalés sur une année, et au cours duquel le leader apprend à identifier sa propre personnalité donc à découvrir ses propres forces et faiblesses afin qu'il puisse s'organiser et tirer meilleur parti des situations auxquelles il fait face dans l'exercice quotidien de ses fonctions. Dans sa deuxième phase, le module met un accent particulier sur la connaissance de la structure organisationnelle, sa vision, ses objectifs et son mode de fonctionnement. Enfin, dans sa phase trois, l'accent est mis sur la bonne maîtrise des ressources humaines, donc des équipes avec lesquelles le leader est appelé à travailler pour atteindre les objectifs fixés. La troisième promotion du PLC, au nombre de seize leaders, a clos son trajet le samedi 07 décembre 2007. La cérémonie de clôture, présidée par le directeur de la SNV Niger M. Niko Pater, s'est tenue au centre Siloé de Karey Gorou qui avait abrité la formation elle-même (rappelons que les deux précédents ateliers du même trajet avaient été tenus à Dosso et à Maradi). Au cours de l'année. Au total, quarante-deux leaders nigériens issus de structures et de localités diverses ont subi avec succès ce programme de la SN en trois ans d'existence. Des élus locaux aux organisations des éleveurs et paysannes, en passant par les radios communautaires. Le score des tons de TA Noce Pit © AÏ maoulid info N°006 du 10 janvier 2008. Les leaders en réseau pour le changement réel se sont distingués en proposant les textes fondamentaux d'un réseau des leaders. Dès le lendemain de la clôture du trajet de la troisième promotion, c'est-à-dire le samedi 08 décembre 2007, une assemblée générale regroupant tous les leaders a été tenue dans les locaux d'Africa Hall. Après adoption des textes et d'un plan d'action, un bureau national a également été élu avec comme coordonnateur national, le maire de Dosso, M. Issa Arzika, qui est issu de la première promotion. Le réseau porte désormais le nom de REAL-C/Niger pour Réseau Actif des Leaders pour le Changement au Niger. naulaires, les nins, les cadres des ong etc. Le PLC est un domaine d'expertise qui a fait ses preuves ailleurs dans plusieurs domaines et à travers lequel l'apprenant observe "à vue d'œil" sa propre transformation interne. Et pour évaluer cela, il est d'usage de demander à chaque apprenant, à la fin du trajet, de schématiser, à travers un dessin, le changement opéré en lui durant la formation. C'est ainsi qu'il en est ressorti des dessins qui traduisent des transformations saisissantes des personnes. C'est le cas par exemple de ce leader qui se voyait avant le trajet comme un chameau imperturbable, qui écrasait tout sur son chemin, mais qui a muté à la fin en un sage caméléon qui observait tout et tout avant et après chaque action. Il y a aussi le cas de celle qui s'est dessinée avec une tête d'œuf et des yeux minuscules et des moignons pour jambes et bras, et qui s'est morphosée en retrouvant des membres plus que démesurés, de grands yeux ouverts, une tête pleine et qui marche plus vite et avec assurance," a-t-elle commenté. C'est dire que... Le programme PLC n'est pas un atelier de plus, mais c'est une vraie école de développement qu'il convient de pérenniser pour le grand bien des organisations de développement. Barham Cheikh, Secrétaire aux relations publiques et à la communication du réseau, à la troisième promotion des leaders groupements féminins. Un logo pour le réseau : Proposé par Mahamane Lawali de l'ONG Karkara, finalisé par Barham Cheikh, le logo du réseau est composé de : - Un soleil ardent (signe d'ardeur au travail) - Un double encadré, signe d'ouverture vers l'extérieur, où le mot "changement" est clairement affiché pour justifier le leitmotiv du réseau, - Le vert, couleur de l'espoir et de la foi (Les leaders croient au changement), - Le bleu, signe de paix et de quiétude. REAL-C/Niger signifie : Réseau Actif des Leaders pour le Changement au Niger, - REAL = "réel" en anglais, - REAL-C = changement réel. Le 1er bureau élu du réseau actif des leaders pour le changement : Coordinateur : Issa Arzika (Maire de Dosso) Adjointe: - Mme Hima Fatoumata (Plateforme paysanne) Secrétaire générale adjointe: - Mme Boubacar dit Sibiitou (Mata Masu Dubara (MMD)) Secrétaire général adjoint: - Djadi Amadou Secrétaire aux relations publiques et à la communication: - Elh Barham Cheikh (Pdt coordination Régionale des Radios communautaires) Adjoint au secrétaire aux relations publiques et à la communication: - Nouhou Soumana (SP coordination nationale des Radios communautaires) Secrétaire financier: - Barthe Atthirou Secrétaire adjoint: - Elhadj Abala Secrétaire: - Mme Sabo Falcouy Secrétaire adjoint: - Mahamadou Lai Secrétaire adjoint: - Maman Sani Membre: - Lawali Abdoulkarim Membre: - Arzika Nouli Membre: - Souleymane Adam Source: A Muigirii On croyait l'islam une religion peu disante sur la question du sexe. Et pourtant c'est l'un des sujets où notre religion est le plus prolixe. Cette image d'une religion aphone sur la question est due à cette espèce de crispation maladive dont font montre les islamistes sur le sujet. À cause de cela, beaucoup d'ignorance continue d'entourer encore le sujet de la sexualité qui, s'il en est, est devenu l'un... des tabous les plus tenaces. Pourtant, les savants ont toujours donné de l'importance à cette question. Ainsi, il n'y a pas un livre de fiqh qui ne comporte un chapitre intitulé * ‘ishralu-nisa “ qui, sans complexe ni faiblesse, traite du sujet souvent en des termes particulièrement surprenants! C'est dire que bien avant tous les sexologues, les savants ont expliqué en s'appuyant sur le Quran et la Sunna, l'importance des rapports intimes qui sont une part importante dans l'union du couple, mais aussi le bon comportement qu'il convenait d'adopter. Al maoulid, estimant le sujet important, synthétise à ses lecteurs le contenu d'un bouquin intitulé al mughni et qui essaie d'éclairer certains aspects du sujet. Et nous nous excusons à l'avance pour certains propos qui peuvent paraître parfois heurtants, malgré tous nos efforts d'atténuation. Il permet donc de concrétiser un but humain sans négliger la jouissance personnelle. C'est pourquoi il incite au mariage et le facilite, tout en le considérant comme une façon d'atteindre l'agrément divin et Sa récompense. Religion Quand on parcourt dans les livres de Fiqh les chapitres consacrés à l'intimité du couple, on reste parfois pensif à se demander si on était bien en islam, tellement que les propos des savants ne soient pas gênés par la vue du sang qui pourrait s'écouler, de peur que cela ne l'écarte de son épouse. Par contre, il est permis de prendre une femme souffrant de métrorragie, même s'il y a un écoulement de sang, errant car l'Islam aperçoit la sexualité de l'homme au même titre que ses autres désirs. C'est pourquoi nous trouvons qu'il a instauré des règles conformes à l'instinct et à la nature afin de satisfaire ces désirs. L'Islam n'a guère tout permis comme le font les libertins mais il n'a pas non plus tout interdit comme le font certains ascétiques et fanatiques. Au contraire, la position de l'Islam offre le droit d'assouvir ses désirs et de concrétiser le but de tout être humain. C'est pour cela que le mariage en Islam est la voie unique permettant de satisfaire les appétits sexuels sans causer de préjudice à la société. C'est une oasis de paix regroupant un homme et une femme en leur attribuant la quiétude morale et physique. Ce lien, qu'est le mariage, est la base de la combinaison des choses dans ce monde. C'est ce que souligne la parole d'Allah : "Louange à Celui qui a créé tous les couples de ce que la terre fait pousser, d'eux-mêmes, et de ce qu'ils ne savent pas !" [Sourate 36 - Verset 36] Allah dit aussi : {Et de toute chose Nous avons créé (deux éléments) de couple. Peut-être vous rappellerez-vous ?} [Sourate 51 - Verset 49] L'Islam ne voit pas uniquement dans le mariage un moyen d'unir l'homme et la femme, et un corps à un autre, ou d'assouvir les désirs et les appétits sexuels. Sa vision est plus profonde et plus grande : il s'agit d'un édifice servant à bâtir le genre humain. Mais c'est aussi un apaisement et une quiétude du point de vue individuel. Et d'un point de vue social, c'est une obligation communautaire. Pour cette raison, la vie de couple doit se baser sur l'entraide et l'échange de sentiments. Époux doivent vivre l'un comme l'autre comme une entité, partager le même lit et ressentir que chacun appartient à l'autre. Ceci est l'un des symboles les plus grands de cette union et l'une des preuves les plus fortes de ce lien, que nécessite la vie conjugale. Le mariage a été décrété pour se protéger de la fornication. L'adultère ou la fornication est une pratique dont le Musulman doit absolument s'éloigner. De plus, quand la femme entrait en Islam au début, il lui était demandé de respecter les consignes citées dans le Coran et spécifiques lors du serment d'allégeance. {Ô Prophète! Quand les croyantes viennent te prêter serment d'allégeance, (et en jurent) qu'elles n'associeront rien à Allah, qu'elles ne voleront pas, qu'elles ne se livreront pas à l'adultère, qu'elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu'elles ne commettront...} Ibn ‘Abbas a dit : J'aime m'embellir pour mon épouse, de la même façon que j'aime qu'elle s'embellisse pour moi. {Sourate 51 - Verset 49} Cependant, l'Islam n'est point tel, comme d'autres tendances, à laisser libre cours à ce lien ou à le délaisser, sans aucune règle. Au contraire, il lui donne l'aspect naturel que ce lien entre un homme et une femme doit avoir, en respectant la passion et le penchant vers l'autre, tout en leur rappelant qu'ils se réunissent pour une certaine cause. Car il se doit d'y avoir un but dans ce lien. Le Saint Coran a clairement présenté ce but sous forme évocatrice dès lors qu'il dit : { Vos épouses sont pour vous un champ de labour. } [Sourate 2 - Verset 223] De ce fait, il a instauré le but de ce lien entre les deux sexes, car l'Islam considère le mariage comme la seule voie naturelle dans la procréation et l'assouvissement du désir sexuel. Car Allah dit : { Elles ont des droits équivalents à leurs devoirs, conformément à la bienséance. } (Al-Mughni 5/220) "Et elles ont RS mains ni avec leurs pieds qu'elles ne désobéiront pas en ce qui est convenable, alors reçois leur serment d'allégeance, et implore d'Allah le pardon pour elles. Allah est certes, Pardonneur et Très Miséricordieux. [Sourate 60 - Verset 12] A propos de la permission aux époux de se voir totalement nus ou en toutes autres circonstances, un hadith de Aisha traite cette question. Le Prophète a dit : "Nous nous baignions ensemble dans le même récipient." Tranchons dans le vif du sujet ! Ici, Allah ne se gêne pas de la vérité. Ne craignez pas cela, car cela n'est pas considéré comme une impudicité. Hadith rapporté par Anas. Les "Fqihs" (savants) sont très sérieux à ce sujet. Par exemple, Bukhari et Muslim citent textuellement ce hadith : "Autrefois, les juifs disaient : si l'homme pénètre le vagin de son épouse par derrière, l'enfant naîtra avec un strabisme. Alors Allah a révélé : 'Vos épouses sont pour vous un champ de labour, allez à votre champ comme vous le voulez.'" Zuhri, un autre grand rapporteur, a... ajouté dans une version du même hadith : “S'il veut par derrière, ou autrement, mais toujours dans le vagin”! Dans la version de Tirmidhi, ibn ‘Abbas dit : " (S'il le souhaite) par devant ou par derrière, et éloignez-vous de l'orifice anal et des menstrues"! Dans la version d'Abu Dawud, Ibn ‘Umar explique le verset en disant : " Par devant, par derrière, ou étendu sur le côté, mais (la pénétration doit) toujours (se faire) dans le vagin! Et les époux doivent prendre garde d'aller à l'encontre de cela, car une menace et un avertissement sévère ont été rapportés à ce sujet: “ Celui qui pénètre une femme en période de menstrues, ou la sodomise, a mécru " (An-Nasaï), à cause de la parole d'Allah : "Ils t'interrogent sur les menstrues. Dis : c'est une impureté, écartez-vous des femmes pendant les règles, et ne les approchez pas jusqu'à ce qu'elles se purifient ”. Alors lorsque cela arrive (la purification), (Allah dit) : ” Allez à elles comme Allah vous l'a commandé “. Pendant cette période de règles, tout n'est pas Certes verrouillé, mais le prophète (psl) s'est voulu toutefois clair: "Faites tout sauf la pénétration!" Il dit encore: “Allah ne se gêne pas de la vérité, ne sodomisez pas les femmes" (Source: Sharh Al-Mumti' 5/361). Mais l'état de menstrue n'empêche pas aux époux d'assouvir leurs désirs par d'autres canaux, mais (il est préférable que) la femme se drape dans ce cas d'un izar (tissu qui va couvrir le bas de son corps), comme le prophète (psl) le faisait avec ‘Aisha lorsqu'elle était en état de menstrues, afin que l'époux ne... Al maoulid info N 006: du 10 Janvier 2008. Mouhamed (psl) : rapporté par Jabir : interrogé le prophète sur le ghusl (lavage rituel), et il lui dit : “prends un morceau de tissu, parfume-le et purifie-toi (ton entre-jambe) avec." (Al-Bukhari). L'imam An-Nawawi dit : "Ici l'effet recherché est d'enlever la mauvaise odeur, cela est préférable pour toute femme qui se purifie des règles (ou du saignement postnatal qu'on appelle nifas).” On a demandé à shaikh Al-‘Uthaymin: "J'ai... épousé mon cousin, je l'aime et il m'aime, nous sommes mariés depuis moins de six mois, et à chaque fois que nous allons au lit, il me tête les seins comme un bébé. Je lui ai dit que cela ne se faisait pas, mais il ne veut pas arrêter..." Réponse : “Il n'y a rien de mal en cela, les deux époux peuvent jouir l'un de l'autre comme ils l'entendent en dehors des interdits cités plus haut, ou pendant certaines périodes d'adoration, comme le pèlerinage, ou quand l'homme a juré de ne plus toucher son épouse, jusqu'à ce qu'il expie ce serment. Ou lorsque cela porte un préjudice quelconque à l'un des époux" (Source: Fatawa muhima li nisa al-umma p.153). La même question est posée à Shaïkh Albani (qui est bien une tête couronnée du radicalisme islamique) : "Est-il permis à l'époux de téter le lait de son épouse lors des ébats amoureux ?" et le shaikh a répondu : "Il n'y a aucun mal en cela". (Source: Silsila Al-Hüda wa nur 9) Une autre sœur pose la question suivante à shaikh ‘Abdallah ibn Muni’ : "je me suis mariée Depuis 6 mois et mon mari me force à sucer son gland, cela est-il licite ou illicite ? Réponse : “La louange est à Allah, il n'y a aucun doute que cette habitude du mari est abjecte et détestable, et va à l'encontre du bon comportement entre les époux. Cela peut amener le dégoût et la séparation. ‘Aisha, l'épouse du prophète, rapporte que le messager d'Allah “n'a pas vu d'elle ceci (son sexe), et qu'elle n'a pas vu de lui ceci (son sexe)”. Quant au jugement sur cette pratique, le moins que l'on puisse dire est qu'elle est détestable." NB : Avec ce dernier hadith attribué à Aïcha, lequel contredit un autre hadith de la même Aïcha que nous reproduisons en encadré ici à gauche, le débat reste ouvert. “Lors des rapports intimes, ne chargez pas comme des buffles, mais envoyez d'abord des messages.” Ce hadith, même si sa chaîne de transmission reste douteuse, a au moins le mérite d'indiquer une volonté de discipliner les rapports intimes entre couple. Avant tout rapport intime légal, il faut : 1- Citer Allah. se fait pour demander une chose voulue ou repousser un certain mal. C'est pourquoi il est bon de le faire avant le rapport sexuel pour repousser le mal du Diable envers l'enfant. Ibn Abbâs rapporte que le Prophète a dit : “Si l'un de vous désire aller à son épouse, qu'il dise : Au Nom d'Allah, ô Seigneur, éloigne de nous le Diable et éloigne le Diable de ce que Tu nous pourvois. Car si de cela vient un enfant, le Diable ne lui nuira jamais.” [Rapporté par al-Bukhâri (141) et Muslim (1434), ainsi que d'autres] Ceci montre bien que l'adoration est toute entière à Allah car tout acte de la vie est une partie de l'adoration, et découle d'un ordre divin ou d'une interdiction. Ainsi, la continuation du genre humain, le rapport sexuel et la procréation, tout ceci est une adoration. De plus, l'homme, en atteignant le stade d'excitation intense, oublie beaucoup de sa personne humaine et de sa raison. Par ses actes, il se soumet entièrement à sa jouissance qui s'empare de son cœur et de son corps. C'est pour une telle raison que la crainte d'Allah, ainsi que tout ce qui les précède comme prière ou ablution, sont des actes éducatifs servant à briser l'emprise bestiale du désir chez la personne. 2- L'isolement et la sincérité dans la pratique sexuelle Quand l'homme désire sa femme, il faut qu'ils s'isolent et soient loin de tout regard pour pouvoir ressentir l'harmonie et la tranquillité durant cette relation. [...] Ceci ne peut toutefois se concrétiser que si chacun est sincère envers l'autre dans sa relation, puisque cela leur permet à tous deux de préserver leur chasteté et de porter le regard sur ce qu'Allah a interdit. Quand l'homme prend son épouse, il faut qu'il le fasse avec sincérité, ce qui signifie en fait de ne se retirer, après qu'il ait apaisé son envie, mais qu'après que son épouse ait apaisé la sienne. Il doit être bienveillant et ne pas se précipiter dans l'assouvissement de son désir. Si l'homme a le problème d'expulser sa semence un peu trop rapidement et que sa femme est "lente", il doit alors prolonger les... “préliminaires” et les étreintes... Douceur et tendresse. Que le mari soit doux avec son épouse la nuit de noces, et qu'il lui donne quelque chose à boire ou quelque chose de sucré, car cela a été authentifié du prophète (salallahu 'alayhi wasalam), d'après Asma bint Yazid qui rapporte : "J'ai préparé ‘Aisha pour le messager d'Allah, puis je l'ai appelé afin qu'il vienne la voir. Il vint s'asseoir à ses côtés avec une coupe de lait de laquelle il but puis il la tendit vers ‘Aisha qui baissa la tête et fut gênée. Asma dit : je l'ai grondée et lui ai dit : prends de la main du messager d'Allah, elle prit alors la coupe et but." Prier. Si c'est une nuit de noces, que le mari mette la main sur le front de sa femme et invoque pour elle, d'après le hadith rapporté par Al-Bukhari : "Si l'un d'entre vous épouse une femme ou achète une monture, qu'il pose la main sur son front, prononce le nom d'Allah (bismillah) et demande la bénédiction en disant : Ô Allah, je Te demande son bien et le bien sur lequel Tu l'as..." créée, et je cherche protection auprès de Toi contre son mal et le mal sur lequel Tu l'as créée.” Qu'ils prient ensemble deux raka'at. Car cela est rapporté des salafs : Abu PE LPS PSG f Hadith intime ë L: Ÿ En DA 87 D A RER 4 AS A 6 on hé Fe Zaynab [femme du Prophète] rapporte ce que Um Salama [l'une des épouses du Prophète] lui a dit : "J'eus mes menstrues pendant que j'étais au lit avec le Prophète. Je me glissai aussitôt hors du lit, allai prendre mes vêtements de menstrues et les endossai. L'Envoyé de Dieu me dit : - As-tu tes règles ? - Oui, répondis-je. Alors, il m'appela et me fit remettre avec lui sous la couverture." Zaynab ajoute : "Um Salama m'a également dit que le Prophète l'embrassait bien qu'il fût en état de jeûne et qu'elle se lavait des impuretés de la copulation dans un même vase avec lui.” Rapporté par : Etain LIBERTÉ D’ACCORD, Sa'id mawla Abu Sa'id rapporte Ibn Mas'ud, Abu Dhar et Hudhayfa et ton épouse : "Je me suis marié alors que j'étais encore esclave." J'ai invité plusieurs compagnons du prophète, parmi lesquels lorsque ton épouse vient à toi, prie deux raka'at, puis demande à Allah le bien de celle qui est venue à toi et cherche protection contre le mal. Puis c'est entre toi et elle. Ils m'enseignèrent ceci : À chaque acte, son ghusl. On a demandé à shaikh Al-Albani : "lorsque l'homme a deux rapports consécutifs avec son épouse, doit-il faire deux fois le ghusl (grandes ablutions) ?" Réponse : Un seul ghusl est obligatoire, mais il est bon (sunna) qu'il fasse le ghusl pour chaque rapport. L'imam Ibn Qudama rapporte la parole de l'imam Ahmad qui dit : "S'il veut recommencer, qu'il refasse les ablutions, et s’il ne le fait pas ce n'est pas grave. Mais les ablutions augmentent sa vigueur et cela est plus propre. Et s'il peut faire le ghusl entre chaque rapport cela est encore meilleur." On a demandé à shaikh Al-Albani : "Un homme a eu un rapport avec son épouse. Il a déversé sa semence, mais elle n'a pas joui, doit-elle faire le ghusl ?" Réponse : Naturellement, à partir du moment où il y a pénétration, il faut faire le ghusl, qu'il y ait du sperme ou non. (Le shaikh fait référence au hadith : "lorsque les deux circoncisions se rencontrent (les deux organes génitaux), le ghusl est obligatoire.") Question : Oui, mais il n'y a pas eu pénétration, seulement des préliminaires. Réponse : Dans ce cas, elle n'a pas à faire le ghusl. À propos de l’impuissance... Shaikh Al-‘Uthaymin dit : "L'impuissance est quelque chose qui arrive, elle consiste chez l'homme en une perte du désir, ou de la sensibilité de l'organe génital. Celui à qui cela arrive doit patienter. Allah dit : "Pour ceux qui font le serment de se priver de leurs épouses, il y a un délai d'attente de quatre mois. Et s'ils reviennent (sur leur serment), celui-ci sera annulé, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux ! Mais s'ils se décident au divorce, Dieu est Audient et Omniscient." Si quatre mois s'écoulent et qu'il... n'a rien décidé, le juge annule le mariage. En islam, en cas d'im... Al maoulid info N°006 du 10 Janvier 2008 MAIS DISCIPLINE D’ABORD... Y a-t-il un temps ou une limite à ça ? La question a été posée à shaikh Al-Albani : "En ce qui concerne les rapports sexuels, y a-t-il un temps ou une limite spécifiée pour ça dans la sunna ?" Le shaikh a répondu : "Selon son désir à lui et son désir à elle." Source: (Silsila Al-Huda wa Nur 431) C'est dire qu'il n'y a pas de limite dans la sunna, ni dans le temps, ni dans la fréquence, sauf bien sûr dans ce qui est connu comme les journées de Ramadan, lors des pèlerinages, les périodes de menstrue, etc. Mais n'oubliez surtout pas que vous êtes une communauté du juste milieu. Y a-t-il une récompense pour ça ? "L'homme est-il récompensé s'il a un rapport avec son épouse alors qu'il n'en a pas envie ?" À cette question, l'imam Ahmad répond ceci : "Par Allah oui ! Il espère avoir un enfant." On lui dit : "Et s'il ne veut pas d'enfant ?" Il dit : "C'est une femme jeune (qui a donc des... désirs), pourquoi ne serait-il pas récompensé ? Et cela est authentique... car c'est un moyen d'obtenir un enfant, mais aussi de préserver sa chasteté et celle de son épouse, de baisser le regard, qu'ils soient apaisés et d'autres choses encore" (Al-Mughni 5231). Puissance, l'épouse a le choix (de rester ou de partir). Shaikh Islam Ibn Taymia dit : "Le contrat de mariage implique que l'époux puisse jouir totalement de son épouse, où il veut et quand il veut... sauf dans ce qui a été interdit ou ce qui cause du tort (à l'épouse). De même que le contrat de mariage implique que la femme possède une dot équivalente à la dot des femmes semblables à elle, et qu'elle ait droit de jouir totalement de son époux et s'il est émasculé ou impuissant elle peut demander l'annulation du mariage (faskh)," (Majmu' Al-Fatawa 29/94). Al Mouqli. Nord: Insécurité dans le pays. La souveraineté nationale entre guerre et paix! Les pays les moins sereins ont décidément maille à partir parfois plus avec leur richesse qu'avec leur pauvreté! Cette Triste réalité, notre pays en sait quelque chose depuis qu'il a laissé entrevoir l'immensité des richesses de son sous-sol. Assailli de toutes parts, convoité, harcelé, à la limite menacé par les puissances étrangères dont certaines ne sont pas forcément bienveillantes, le pays vit dans une situation de non-guerre, non-paix. Et paradoxalement, par rapport à MAG Alambo, votre mode FRASD:AMN 2 feu! quistypes dammanent ç2, Cat des marques françaises ou libyennes 2! À Tangak, on connaît seulement préféré, et c'est la RASD ou le PKK libre capable de s'assumer jusqu'au bout. Car une souveraineté, ça ne se négocie pas mais ça s'arrache! Et ceci n'a rien d'un esprit guerrier, mais c'est bien l'esprit d'un hadith du prophète qui dit en substance "Le patriotisme est un acte de foi"... Il serait donc insensé d'aimer ou de détester son propre pays pour son Président en exercice, ou à cause de lui! Le Président de la République n'est là que pour un temps et le pays, lui, sera là pour toujours! Cela dit, personne N'est dupe pour croire aujourd'hui que cette prise de conscience du peuple, c'est aussi du programme spécial! C'est plutôt un combat qui répond parfaitement à nos aspirations profondes et légitimes, au même titre que le combat contre la corruption, tant que celui-ci n'est pas sélectif voire purement cosmétique. Peu importe les têtes couronnées qui tomberont et peu importe le prix à payer! Le mérite de Tandja, s'il en est, est de n'avoir pas mis trop de temps pour suivre le mouvement. Cependant si une guerre - quel que soit le motif - éclate, nous devons nous préparer à en payer le prix. Il y a des esprits obtus qui pensent que c'est plutôt la côte du pays qui est en hausse en dépit des énormes risques de déstabilisation auxquels il fait face. L'un de ces risques majeurs est déjà là, c'est le MNJ, ce mouvement armé composé de têtes brûlées, et qui est manipulé, j'allais dire soudoyé, par des puissances étrangères plus que jamais avides de nos matières premières. N'est-ce pas qu'on n'est trahi que par les siens? Ces compatriotes égarés n'ont pas... Encore compris que lorsque les géants de ce monde se battent pour l'uranium, l'or, le pétrole, etc., et surtout lorsqu'ils déplacent toute leur rivalité sur ce terrain-là, ce serait toujours au dépend des petits pays comme le Niger dont les sous-sols sont encore presque intacts. Face à cette aberration, le défi qui s'impose au peuple nigérien, qui est si pacifique pour ne pas dire pacifiste, est bien un choix cornélien : ou alors troquer ses richesses contre une paix précaire, mais aussi une misère certaine, pour encore quelques décennies, ou prendre les armes pour défendre sa dignité ! Heureusement que là-dessus le peuple n'a pas transigé. Choqué et indigné par les violations répétées de notre souveraineté par des pseudo-journalistes de tous acabits et des pseudo-justiciers sans foi ni loi, le peuple semble avoir compris la nécessité pour ce pays de s'affirmer comme une nation. Là où elle est menée - est parfois nécessaire à la paix, celle-ci par contre, restera toujours indispensable au... Développement d'un pays. Et Tandja aura encore une fois tout le mérite de trouver, illico presto, le juste dosage. Barham Cheikh Soutenance de thèse de doctorat d'Etat sur le thème: “L'islam dans l'espace nigérien. Des origines (VIIe) au début 2000” Le candidat Maïkorèma Zakari décroche la plus haute mention. De Maître-assistant à recherche en sciences humaines à l'institut (IRSH), Monsieur Maïkorèma Zakari a soutenu le Lundi 17/12/2007 à la faculté des lettres et sciences humaines de l'Université Abdou Moumouni de Niamey, une thèse de Doctorat d'Etat ès Lettres et Sciences, en spécialité histoire. C'était devant un jury prestigieux composé de cinq membres dont un professeur de l'Université de Niamey, un de l'Université de Yaoundé au Cameroun et trois venus respectivement des Universités de Paris 1, Paris VII et d'Aix-en-Provence. C'est une étude sur la longue durée bâtie autour des principaux points suivants: - Les grandes étapes de l'expansion de l'islam au Niger, - Ses propagateurs, - Les méthodes utilisées pour sa propagation. Ses rapports avec les autres cultes (animisme, Grandeur et décadence de l'Art nigérien. L'art nigérien qui avait jadis conquis les publics des pays voisins, tant en musique qu'en cinéma, n'est aujourd'hui que l'ombre de lui-même. Elle est loin l'époque où nos chansons rurales issues des festivals des jeunes faisaient la loi au Nigeria, au Burkina, en Côte d'Ivoire, etc. Aujourd'hui, que ce soit dans le domaine de la musique, du cinéma ou celui de l'art plastique, nous ne sommes pratiquement que des consommateurs passifs d'œuvres étrangères, les dandalin soyeya, les séries burkinabés, ivoiriennes, voire maliennes, sans compter les télénovelas brésiliennes ont sévèrement inversé la tendance à la dévalorisation de nos artistes et de notre art. Aujourd'hui le cinéma nigérien, paix à son âme, n'existe que sous forme de vestiges. Et cela nous est rappelé sporadiquement par un film d'Oumarou Ganda ou du français Jean Rouch balancé à la télé dans l'indifférence générale. Quant aux plateaux de tournage, où Ce qui en tenait lieu, ils ont, depuis belle lurette, été démantelés et vendus ailleurs, et les cinéastes reconvertis dans d'autres métiers! Les plasticiens, eux, faute d'imagination fertile, s'adonnent à l'imitation aveugle et tous azimuts de tout ce qui se fait ailleurs, de bien ou de mauvais, mais surtout de mauvais! En effet, comment comprendre ce genre artistique ahurissant, et qui fait d'ailleurs fureur, qui consiste à nous revendre tout simplement nos propres détritus? Paresse intellectuelle ou volonté d'escroquerie? On a du mal vraiment à trouver une vocation à cet art qui se résume à placarder une vieille paire de chaussures par ci, ou un sac de plastique usé par là, en guise d'œuvres d'art, en lieu et place d'un travail intellectuel et artistique laborieux, créateur et ingénieux! Qu'on l'appelle moderne ou pas, cet art des immondices ne fera certainement que prolonger pour quelques décennies encore la distance déjà faramineuse, entre l'art plastique et son public au Niger! Quant à la musique, elle est le seul domaine où ça semble enfin "bouchristianisme...) - Ses rapports avec la politique - Son influence sur les sociétés nigériennes, etc. Le dernier chapitre de ce travail parle de la situation de renouveau islamique actuel avec tous les points en débats actuellement (les prêches, les associations islamiques, les débats entre izalistes et tidjanes...). Notons que les travaux de Maïkoréma font une large place à l'œuvre de Cheikh Aboubacar Hachem mais aussi au maoulid et à la tidjaniya en général. Une soutenance a rarement réuni autant de personnalités dont des ministres, des députés et des cadres de toutes les catégories socioprofessionnelles du pays. Cette soutenance prestigieuse et très brillante, qui a duré cinq heures d'affilée, a permis au professeur Maïkoréma d'obtenir la plus haute mention : Mention Très honorable avec félicitations du jury. On trouve même une maison de la musique, un bureau national des droits d'auteur et un prix Dangourmou qui tourne tant bien que mal. Voilà pour le côté. Côté jardin, la musique nigérienne reste toujours une industrie de misère voire de médiocrité qui est encore érigée en monument national! Sinon que penser de ces “grands artistes" qui passent leur temps à plagier d'autres quand ils ne chantent pas la gloire de politiciens ou commerçants véreux et corrompus? Est-ce de l'art ou du gnolisme? D'autres musiciens, en revanche, sont tout simplement inclassables! Ainsi un des lauréats du prix Dangourmou 2007, n'a trouvé autre chose que de chanter... pour une chaise! Oui, une chaise comme celle sur laquelle vous êtes assis! Et dire qu'il a gagné, avec cette chanson, le premier prix de sa catégorie! Un comble. B.C. Al maoulid info N°006 du 10 Janvier 2008 Le disciple sincère... Le disciple sincère est celui qui reconnaît à Allah: Son honneur, Ses droits, Son rang par rapport à ce qu'il a créé et le devoir des gens à se soumettre à Lui, à Le glorifier et à L'aimer. Il reconnaît aussi sa propre bassesse, l'ampleur de son guigne, de sa méchanceté et le penchant naturel de L'âme aux plaisirs terrestres. Le disciple sincère a surtout le bon sens de reconnaître son inaptitude à s'auto-diriger vers le droit chemin, ce qui l'expose aux erreurs. Il se trouve alors dans l'obligation de demander de l'aide auprès d'un "toubib" qui le soignera de ces anomalies. Alors la providence divine le guidera vers un cheikh accompli dont l'amour et la bienveillance apaiseront son âme et le guideront vers la voie du salut. Alors s'établira entre eux une concordance, et le disciple n'aura à s'occuper que du sauvetage de son âme et de son éducation. Cette éducation est un devoir en regard à la sagesse et non pas à la Charia. Le disciple sincère doit aimer son cheikh d'un amour sincère, par amour pour Allah, non pas pour un bien matériel. Il ne doit pas contredire ni montrer la moindre objection contre ses paroles. Aimer de tout son cœur, seul cet amour donne un sens à l'interaction avec son cheikh. Le rôle du cheikh est d'accompagner le disciple dans son éducation spirituelle, son chemin. La relation qui lie eux n'est pas une relation d'adoration, seul d'être adoré; mais plutôt une relation d'éducation, d'enseignement, d'apprentissage de bonnes œuvres les permettant au disciple d'atteindre au niveau le plus élevé de la connaissance d'Allah et des domaines de l'au-delà entre Allah mérite Africa Assalam L'art de faire voyager! FASO RARE SONNERIE SAMI ANT Réservation Wadata: Réservation Yantala: 94 65 24 86 Al maoulid info N°006 du 10 Janvier 2008 la Radio Kiota et le Centre culturel américain en campagne dans dix villages avec le Centre Culturel américain, sous la conduite d'une volontaire du Corps de la Paix installée à Kiota, Mlle Chanfa Amadou, a entrepris une grande tournée de sensibilisation des populations dans dix villages de la commune rurale de Kiota. Il était question, à l'occasion de cette tournée, de développer des thèmes allant du mariage précoce à la scolarisation de la jeune fille en passant par la démocratie, le VIH/SIDA, le trachome, le paludisme, etc. Aborder ces thèmes, une astuce toute simple était trouvée : faire passer le message à travers une émission radiophonique interactive faite sur place. C'est une sorte de "Radio au village" dite "émission publique". Son avantage est d'offrir l'occasion, bien rare, aux villageois de prendre la parole en public et à l'antenne, autour d'un thème précis. L'émission publique est un des produits de la Radio Kiota qui a émerveillé la volontaire de Peace Corps pour son efficacité et son côté ludique. Avec elle, l'attention des villageois se trouve extraordinairement captée par la mise en scène. Et personne au village ne se fait raconter l'événement : chefs des villages, directeurs d'écoles qu'accompagnent leurs élèves, les jeunes, les femmes ainsi que les vieillards, tout le monde tenait à être de la fête et surtout à faire de "leur" émission publique, comme ils disent eux-mêmes, un véritable succès. Avant l'émission, l'équipe de la Radio crée une bonne ambiance faite de chants, de zikr et de sketchs. Alors... Après une brève présentation de l'équipe, et un bon exposé sur le thème choisi pour le village visité, l'équipe entre en jeu. Tout commence par un proverbe banal en langue nationale, qui est balancé à tout bout de champ en direction du public à qui sa signification est demandée en retour. Voilà qui s'annonce très amusant pour ces villageois qui se voient défier d'expliquer leurs propres proverbes ancestraux! Naturellement, cela ne peut qu'ajouter à leur curiosité de vouloir connaître la suite. Et c'est comme s'ils ont mordu à l'hameçon! Car le but de l'émission est de les conduire, par petites touches, au thème central que l'on a sciemment dissimulé dans le proverbe en question. Par la suite, l'animateur collecte en vrac les réponses fournies avant de choisir parmi elles, au hasard, une bonne vingtaine. Alors il sollicite le public pour sélectionner du lot retenu les huit meilleures réponses, ensuite les quatre meilleures parmi les huit. Un jury rend public les noms des quatre gagnants lesquels recevront des cadeaux allant du plus gros lot au plus petit (T-shirts de la Radio Communautaire, savons, chaussures, des livres et bien d'autres cadeaux). La Radio Communautaire de Kiota, en collaboration avec les trophées, ne sont remis que quand chaque lauréat aura justifié sa réponse. Et c'est toujours les réponses qui sont les plus en relation avec le thème qui sont privilégiées par le jury. On ne parle plus de toumoujgha depuis que l'idée a été lancée. C'était comme un pavé dans la mare. Pour finir en beauté, les heureux gagnants sont invités à improviser, chacun au choix, soit une chanson, soit un poème, soit une petite scène de théâtre. Mais par le public, les finalistes finissent toujours par se soumettre au verdict. Et souvent cet exercice révèle des talents artistiques fort surprenants. Il fallait entendre ces jolies chansonnettes improvisées sur le thème du jour par ces vieilles femmes et ces jeunes. L'émission publique est un trésor en termes de relations publiques et intercommunautaires. Elle n'apporte pas seulement du rire et de la lumière au village, mais apporte aussi et surtout de la connaissance, de la fraternité et de la joie. Et c'est toujours sur une note de satisfaction et un tonnerre d'applaudissements à tout rompre qu'elle prend ainsi fin, signe que le message est bien passé. Par : Charifa Amadou Volontaire du Corps de la Paix à Kota & Idi Moussa prof Français au CSPFA Ram Kota Qu'est-ce l'émission publique "un thème un village"? CA: C'est une campagne de sensibilisation destinée aux populations de dix villages de la commune de Kiota, sur dix thèmes jugés préoccupants dans la région comme le palu, le trachome, et même le sida, etc. AMI: Quelle impression vous laisse cette mission? CA: L'équipe a longuement préparé ses thèmes, en connaissance du milieu. Résultat, les gens se sont impliqués cent pour cent dans la réalisation des émissions. Et nous avons vraiment l'impression qu'ils sont désormais informés et éduqués sur les thèmes choisis. AMI: Comment pérenniser ce travail à l'avenir? CA: C'est surtout la forte. Mobilisation des populations de tous les âges qui nous a le plus impressionnés. AMI: Comment les gens vous ont-ils accus? CA: Avec beaucoup d'hospitalité et d'ambiance! Et parfois même ils nous ont gâtés avec une surabondance de nourriture. Les émissions publiques ont été enregistrées sur cassettes par l'équipe de la radio. Elles seront rediffusées continuellement. On ne doit plus s'arrêter car on a tous compris le proverbe Zarma qui dit "lave-toi les mains avant de manger… n'est-ce pas c'est vrai! pour éviter la nausée?" AMI: Pensez-vous que le message est passé? CA: Donc il n'a même pas fait... Plouffi!! AMI: Si, il a fait plouffi justement, et il a éclaboussé ses commanditaires! CA: Une mine! Euh... ça dépend. Si on est un pays riche, ça veut dire beaucoup d'argent et beaucoup d'emplois... Là, ça veut dire un trou géant voire béant... et aussi beaucoup de morts et de jambes amputées! AMI: Kaffre! Tu es un mauvais musulman! Ou tu te tais, ou je t'envoie ce coup de poing à la figure! Moi je suis... Soufi, je prône un islam tolérant et juste. Ben vas-y franchement, si cela peut te calmer! Le quoi!! Aaah!... je vois, c'est un complot, n'est-ce pas! Assalam aleykum! Que la paix du Seigneur soit avec vous, mes frères! Non!... mais... attends, qui c'est celui-là! La miséricorde de Dieu est vaste, elle a de la place pour tout le monde! N'inquiète pas. M'inquiéter... moi? Je suis sûr d'aller au paradis. Moi, et vous. Non!! Voyons, tu exagères un peu! Est-ce une prérogative humaine que de décréter qui ira au paradis et qui n'ira pas!! Sans Toumoujgha alors, c'est comme s'il ne leur reste plus d'alibi pour se battre! Qui sont-ils, ces commanditaires? Des voleurs, des colons, des trafiquants et des terroristes... C'est pour rembourser les armes et les munitions prises à crédit! bibo:issue 6 bibo:numPages 8 --