Il s'appelle Mahamadi Kaboré. Quarante quatre ans bien sonnés, l'homme a vu le jour à Nioniongo dans l'Oubritenga. Ce musulman pratiquant habite le secteur 23 de Ouagadougou. Depuis une vingtaine d'années, il dirige des écoles madrassa aussi bien au Burkina Faso qu'en Côte d'Ivoire.
Dans une lettre qu'ils ont fait parvenir à notre Rédaction, l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) dit se démarquer des propos du sécrétaire général de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB).
Au nombre de 123, en provenance de Béoumi, Dabakala, Katiola, Sakassou et Bouaké, des jeunes filles de confession musulmane ont mis les congrès de Février à profit pour se retrouver au lycée de jeunes filles de Bouaké (Grand Bahut) dans le cadre d’une retraite spirituelle.
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a lancé ce 21 avril 2017 à Ouagadougou, le programme d’urgence « Médias et Sécurité ». C’est la résultante des rencontres d’échanges initiées par l’instance de régulation entre les journalistes et les Forces de défense et de sécurité sur le traitement de l’information liée aux actes terroristes. Face aux défis sécuritaires, les hommes de tenue et ceux des médias entre qui il y a souvent des incompréhensions, doivent unir leurs forces contre l’ennemi commun.
Sous le parrainage de monsieur Simon Compaoré, Ministre d’Etat, ministre de la Sécurité intérieure, et le co-parrainage de monsieur Jean-Claude Bouda, ministre en charge de la Défense, le Conseil supérieur de la communication lance officiellement, le vendredi 21 avril 2017 à 09 heures, dans la salle de conférences de l’institution, un programme d’urgence dénommé « Médias et Sécurité ».
Constatant que «les ingrédients d'une possible explosion sociale sont réunis», un groupe de personnalités a décidé de «s'auto investir» d'une mission de conciliation afin d'éviter, entre autres, que le «Burkina Faso ne se déchire violement autour de la question de dévolution du pouvoir en 2015».
L'Etat burkinabè, par le biais du comité de suivi du pèlerinage à La Mecque, a signé, dans la soirée du mardi 10 septembre 2013 à Ouagadougou, un contrat aérien de transport de ses pèlerins à La Mecque, avec la compagnie « Nas air Charter aviation ».
This article presents a synthetic, historical-cum-anthropological overview of the collective trajectory of Ivoirian converts to Islam from southern autochthonous lineages who can be referred to—albeit unsatisfyingly—as ‘native' Muslims. It focuses on what is effectively an invisible and silent minority within southern native groups and the majority Dioula Muslim society alike: a community that has barely received any attention from social scientists despite the transformative impact of its slow but steady Islamization process. The study aims first at shedding light on salient socio-religious and political aspects of this group's development, from colonial to postcolonial times. Given that this plural group is situated at the crossroads of various ethnic, national, and religious controversies, having enflamed Côte d'Ivoire in olden days as much as in recent years, the article eventually makes use of this group's distinct prism to question the contested Ivoirian interface between Islam, ethnic geography, and nationalism at large, and attempt some nuanced answers.
Media reports of the rebellion tearing apart C?te d'Ivoire portray the conflict as a rift between a Muslim North and a Christian South. They repeatedly refer to the armed conflict in religious terms by describing the country as split between a government-held area in the Christian and animist South and a rebel-held area in the Muslim North." This cultural/geographical description of the conflict inhibits our understanding of the situation. These newspaper reports echo the divisive statements of politicians and thus serve to widen rifts. In sum, the religious and geographical simplifications by the media do not contribute to our understanding of the conflict. Rather, they insidiously exacerbate it by reinforcing stereotypes and deepening social and political divisions.
Les leaders d’opinion au Bénin jouent le plus souvent le rôle de sapeur pompier dans la préservation de la paix entre les religions. Bio Jacques en fait partie.
L’affaire de la police islamique, agissant sous le couvert de l’association Nachroul Islam a emballé les réseaux sociaux. Les médias s’en sont emparés par la suite. Puis les choses ont vite évolué. Au Conseil des ministres du 28 mars dernier, une communication orale du ministre de la sécurité, Clément Sawadogo, faisait état d’une note du Haut-commissaire de la province du Kourritenga notifiant à l’association Nachroul Islam sa dissolution. Au moment où cette information tombait, rien n’avait encore filtré des investigations des structures compétentes du ministère de la sécurité.
This article compares the strategies devised by two Salafi-oriented Islamic associations, the Senegal's Jamaatou Ibadou Rahmane (JIR) and the Burkina Faso's Mouvement Sunnite (MS). Drawing on extensive field research conducted between 2002 and 2013, it shows that both organizations have been engaged since the 1970s in a similar legitimacy-building process, using contrasting strategies. The JIR intends to build a more constructive relationship with the State and the brotherhoods, while still continuing to cast a critical eye on these two groups. In Burkina Faso, recurring leadership crises and violent incidents has sapped a great deal of the MS's energy. It therefore has to regain visibility and legitimacy by maintaining a certain distance from political debates. The comparison shows that political Islam has entered in both countries a transitional phase that took into account the emergence and perhaps even the consolidation of a cultural and religious form of citizenship.
La formule la plus prisée, qui consiste à faire signer des états et à remettre à la fin une enveloppe aux participants, est absente du rituel des formations organisées à Cotonou par l'Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ) dans le cadre du Projet d'appui au secteur des médias au Bénin.
Le processus de réislamisation, qui est à l'œuvre, depuis quelques années, dans le monde arabo-musulman succède à une période où les idéologies laïques étaient florissantes, et où il y avait aussi une franche volonté -surtout parmi les élites - de séculariser le concept de l'Etat musulman. Au milieu des années 70, la tendance s'était renversée pour culminer, en 1979, avec la révolution islamique en Iran, et l'effondrement - dans le même temps - de la société multicommunautaire libanaise. C'est à partir de ce moment-là que le monde entier a pris conscience, réellement, par des scènes spectaculaires dans les médias, du radicalisme musulman. Cependant ce n'est là que la partie émergée de l'iceberg. Car, dans l'histoire ancienne et contemporaine du monde musulman, ce courant activiste radical a toujours existé, et a même eu ses penseurs et ses théoriciens. C'est dire tout l'intérêt qu'il y a à étudier un tel phénomène aujourd'hui.
Le Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI), sous l’autorité spirituelle de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB), a organisé la première édition de la Rencontre des cadres musulmans (ReCaM), les 7 et 8 octobre 2023, à Ouagadougou.
En visite au Bénin, l’imam influent du Mali Cheikh El-Hadj Mahmoud Dicko s’est prononcé sur l’immigration clandestine et le terrorisme, des situations pour lesquelles il a appelé les dirigeants africains à agir. Le chef religieux malien a donné son avis, samedi 13 août 2022, à l’occasion de la cérémonie d’investiture de Cheikh El-Hadj Idrissou Boukary, Imam de la mosquée centrale de Bohicon et président de l’Union Islamique du Bénin (UIB).
« Faisant suite à une publication sur les réseaux sociaux sur une "Sécurité islamique " à Pouytenga, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) s'est saisie de l'affaire pour comprendre et mieux situer l'opinion. L'information a provoqué une multitude de réactions d'inquiétudes sans doute justifiées par le contexte actuel.