This essay examines the dangers and possibilities, in times of transformation, for the practice of Islamic blessing powers called albaraka by women and men ritual specialists and other leaders among the Tuareg of Niger and Mali, West Africa. Sociopolitical dynamics challenge some arrangements that have underwritten traditional albaraka power. In this scenario, prominent men and women who protect and mediate the Tuareg world from threatening outsiders draw on this force in diverse ways.
In this article, I propose to look at how class belonging, and shared notions of good religiosity are intertwined in the context of current ways to assert oneself as a “good Muslim.” Based on ethnographic fieldwork conducted between 2016 and 2019 in the city of Abidjan, Ivory Coast, this article presents a series of portraits of women and their families. These portraits emphasize how the growing popularity of tourist travels towards so-called “Muslim societies” in the Arab world, and more recently in Morocco, plays a role in the construction of “good religiosity” as it is enmeshed in social class relations. The ethnographic data discussed in this article shows that travel consumption asserts class belonging as well as shared notions of “good religiosity.” To draw out this argument, I propose to revisit in a critical way Pierre Bourdieu’s notion of conspicuous consumption as processes of social distinction.
After an ill-fated religious revival, the Sufi teacher Yacouba Sylla and his followers became wealthy and politically influential in post-Second World War Côte d'Ivoire. They argued for an understanding of democratization and development that defined both ideas in terms of their community's own mystical experiences and world-historical significance, rather than in terms of modernity. As a way of making sense of their own past and defending their place in an increasingly tense political environment, these efforts achieved their most explicit articulation in a powerful story about Yacouba Sylla's refusal of a gift from Ivoirian President Félix Houphouët-Boigny.
Le ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles, Dr Smaïla Ouédraogo était face à la presse, ce vendredi 19 mai 2017, à Ouagadougou. Il a voulu cette rencontre pour faire part aux hommes de médias des orientations majeures de son département, destinées à assurer à chaque jeune Burkinabè, un emploi décent d’ici à 2020.
Djeddah (UNA) – L’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA) organisera, le jeudi 18 mai à Kazan, en Russie, un forum des médias intitulé “Russie – le monde islamique : coopération des médias pour le développement durable, Développement et prospérité économique”, dans le cadre du Forum de Kazan 2023, Forum économique international “Russie – Monde islamique “.
Lomé, 20 juillet (ATOP) – L’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA) a organisé le mardi 18 juillet, un atelier virtuel intitulé “Applying principles of verification of media content in news coverage”, en collaboration avec Ruptly agency, la première agence internationale dans le domaine des vidéos et des enquêtes journalistiques. Plus de 500 journalistes des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique ont pris part à cet atelier virtuel.
The Abdou Moumouni University of Niamey (UAM), marked at the beginning of its creation in the 1970s by Marxist-Leninist ideologies, has experienced since the end of the 1980s a rise in student religious practices organised by Christian and Muslim student religious associations. Based on a qualitative approach combining semi-structured interviews and direct and indirect observations, this article focuses, on the one hand, on the establishment of religious associations of Salafi, evangelical and Pentecostal students in this university. On the other hand, it analyses the affirmation of religious identity by these students. Through the dissemination of religious education initiated by these associations through Koranic schools and Bible studies, religiosity has acquired great importance among the students who take part.
Le rapport documente les conditions de vie des civil·e·s vivant dans les villes assiégées du Burkina Faso ou fuyant celles-ci mais aussi les crimes de droit international et les atteintes aux droits humains commis par les groupes armés. Le rapport met également en lumière la réaction des autorités, notamment les violations du droit international humanitaire qu’elles commettent et les restrictions qu’elles imposent à l’assistance humanitaire.
Lomé, 2 nov. (ATOP) – La deuxième journée de la conférence-débat sur « La problématique de la terre au Togo », organisée par l’institut de pédagogie religieuse Saint Paul de Lomé en partenariat avec la fondation Hanns Seidel, a pris fin le samedi 31 octobre à Lomé.
In the village of Todiam, persons accused of a fault come by far to take an oath in the mosque. This ordalic procedure utilizes actors, codes and principles which invite to analyze this oath by regarding it as a /test/ in the sense of pragmatic sociology. From this point of view, and by confronting the speeches to the practice, one questions the conditions of legitimacy and effectiveness of this juratory test, its possible misappropriations and its performatif effects on the social life.
Depuis quelques jours, la création d'un groupe de « sécurité islamique » crée la polémique au Burkina Faso. Nous sommes allés à la recherche du récépissé de l'Association Islamique Nachroul Islam de Pouytenga (A.I.N.P) qui est l'initiatrice du mouvement.
Ceci est un communiqué de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) qui indique avoir rencontré les responsables de l'association qui a mis en place le groupe « Sécurité Islamique » à Pouytenga.
À la suite de l’avènement de la démocratie et de la liberté d’association au Niger au début des années 1990, les étudiants de l’Université Abdou Moumouni de Niamey mirent en place des associations confessionnelles afin d’organiser leurs activités religieuses. L’impact significatif du prosélytisme qui s’en est suivi fut la conversion et l’affirmation de l’identité religieuse des étudiants, tant musulmans que chrétiens, dans un espace marqué jadis par les idéologies marxistes-léninistes. Ce chapitre traite de la construction de l’identité religieuse des étudiants salafis et pentecôtistes en se focalisant sur le concept local de la tuba. En partant de l’exemple de deux étudiants, l’un salafi et l’autre pentecôtiste, le texte analyse les trajectoires des étudiants salafis et pentecôtistes et leurs discours respectifs. Ces deux cas constituent des figures de conversion les plus observées parmi les étudiants. Les résultats font ressortir deux figures de convertis : le radical, un converti interne, et le sabon tuba, un converti externe.
This article recounts the conversion to Islam of El Hadj Akan Charif Vissoh, born in Benin to a Mahi (Fon) family following the traditional vodun cults and Catholicism. Co-written by the convert himself, later imam of Allada’s central mosque, and the chronicler of his conversion, it presents a life history, a conversion narrative, a "reformist" speech for the defense of converts to Islam in Southern Benin as well as a historical cum-anthropological analysis of this multilayered discourse. In a comparative perspective, the article also sheds light on the experiences of other converts to Islam in XXth century southern Ghana and southern Côte-d’Ivoire. The conclusion revisits the debates on religious conversion in Africa and beyond.
Combattue depuis des années par plusieurs acteurs, Etat, Ongs, partenaires au développement et autres, la traite des enfants peine à disparaitre des pratiques quotidiennes dans certaines régions du Bénin. Le phénomène va de mal en pire dans l’Atacora/Donga où des indélicats convoyeurs d’enfants destinés à l’exploitation dans des pays comme le Niger, le Togo, le Nigeria ou le Ghana sont régulièrement interceptés en chemin. Les parents n’en sont pas moins complices.
La prière du vendredi 15 avril 2011 à Ramatoulaye, localité située à 25 km de Ouahigouya, était consacrée à la paix au Burkina Faso. Elle a été suivie de l'ouverture d'un séminaire de trois jours sur le thème : « Vers une reconnaissance de la confrérie de la Tidjania pour un rayonnement de l'islam et la consolidation de la paix et la concorde au Burkina Faso ».
Le Cercle d'étude, de recherche et de formation islamiques (CERFI) a organisé une formation à l'intention de 100 muezzins, du 6 au 8 juillet 2013, à Bobo-Dioulasso. Cette formation visait à aider ces acteurs à tenir leur rôle dans les mosquées.
Le Groupe d'action et de formation pour une culture islamique (GAFCI) a organisé la 10e édition du Festival des arts islamiques (FARIS). Placé sous le thème : « Tous pour la paix, la paix pour tous au quotidien : un comportement musulman », ce festival s'est déroulé à la Maison du peuple de Ouagadougou le 12 octobre 2013.
Le Premier ministre burkinabè Paramanga Ernest Yonli est en Malaisie dans le cadre de la 10e session de l'Organisation de la conférence islamique (OCI). C'est ce qui ressort de ce communiqué de presse émanant de la primature.
Le CERFI tient du 25 au 27 décembre 2015 à Ouagadougou, son 10ème congrès ordinaire avec comme thème « La Oumah islamique du Burkina Faso face aux mutations socio-politiques du pays ». Cette session qui connaîtra la participation d’environ 150 militants en provenance des 13 régions du pays, revêt un intérêt particulier pour le CERFI eu égard aux missions qu’il s’est assignées suite à l’adoption de son premier plan quinquennal en 2013.