Entre 200 et 300 musulmans ont manifesté vendredi à Abidjan contre la caricature du prophète Mahomet en une de l'hebdomadaire français Charlie Hebdo, un évènement rarissime en Côte d'Ivoire, a-t-on appris de source sécuritaire.
Le Président du Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo, et candidat à la présidentielle de 2015, a réagi au micro de Burkina24 sur ses récentes déclarations sur Jeune Afrique par rapport à ses atouts pour la présidentielle de 2015. Pour lui, c'est notre confrère de Jeune Afrique qui aurait mal retranscrit ses propos. Il affirme avoir envoyé un correctif au magazine. En attendant, il livre ce qu'il a voulu réellement dire.
Le musulman, fils de paysan burkinabè a encore frappé. A Dédougou pour la campagne électorale ce vendredi 13 novembre 2015, Ablassé Ouedraogo, le candidat du « Le Faso Autrement » et de la coalition « Ensemble Autrement » a impacté son auditoire grâce à sa « marque de fabrique ». Tout en déballant son programme politique, l’homme n’a pas dérogé à sa réputation. En se présentant comme un fils de paysan, un musulman « prêt à aller prier ».
Le parti Le Faso Autrement déplore la transcription tronquée des propos de Docteur Ablassé OUEDRAOGO, Président du Parti, et la mauvaise interprétation qui s'en est suivie.
Dans une interview accordée à notre confrère Jeune Afrique, Ablassé Ouédraogo le candidat du parti Le Faso Autrement cite « les trois atouts principaux » qu’il possède et qui pourraient militer en sa faveur au soir du 11 octobre 2015. « Je suis Moagha du plateau central, et les Mossis sont une forte composante du Burkina Faso. Je suis aussi musulman, ce qui n’est pas rien dans un pays où 70% des gens le sont également. Enfin, comme je vous l’ai dit, j’ai un vaste réseau de relations utiles dans le cadre de la diplomatie de développement que nous souhaitons mettre en place ».
« Je suis Moagha du Plateau central, et les Mossi sont une forte composante du Burkina Faso. Je suis aussi musulman, ce qui n'est pas rien dans un pays où 70% des gens le sont également.