La Jeunesse islamique ahmadiyya a tenu sa 15ème convention nationale du 28 au 30 décembre 2017 à Kouba dans la commune rurale de Koubri sise à une quinzaine de kilomètres de Ouagadougou. Ce rendez-vous qui a regroupé plus de 2000 jeunes venus des régions du pays, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de l’Allemagne et de Londres, était placée sous le thème : « La réforme d’une nation ne peut se faire sans la formation de sa jeunesse ». Cette convention a connu la participation du représentant du Calife (chef suprême de la communauté basée à Londres), Hibatur Rahman.
Le mois de ramadan est un mois où les musulmans sont invités à multiplier les actes d'adoration. C'est un moment où Allah agrée davantage les vœux de ses serviteurs. Qu'est-ce qui fait la spécificité du mois de ramadan ? Quelles sont les révélations qui ont été faites au cours de la période ? Des questions auxquelles s'est prêté l'imam Nouhoun Bagayogo du Centre d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI).
Le Ramadan 2017 est arrivé à terme et l'heure est aux préparatifs pour la fête de l'Aïd El Fitr (la fête de la rupture). Sidwaya a tendu son micro au guide spirituel musulman, le Cheik Abdoul Hamid Zoungrana, qui nous explique les meilleurs comportements à adopter en cette période.
Arrivé au Burkina pour la première fois en 1997, après des études et des services pendant une décennie au Pakistan, Mahmood Nasir Saqib a servi dans plusieurs autres pays en tant que Chef de la communauté Ahmadiyya, notamment en Côte d’Ivoire et au Mali. En 2016, il est réaffecté au Burkina comme Amir (commandeur, ndlr) et Chef Missionnaire. « L’Islam est une religion de paix. L’islam est une religion de tolérance. L’islam ne veut pas dire aller déranger quelqu’un, tuer quelqu’un ou forcer quelqu’un à faire quoi que ce soit. La religion, c’est un choix personnel », rappelle Mahmood Nasir Saqib, s’appuyant sur le slogan de la communauté Ahmadiyya : « Amour pour tous, haine pour personne ». A la faveur de ce mois de pénitence, nous l’avons rencontré au siège de la Jama’at islamique Ahmadiyya au Burkina sis quartier Somgandé (arrondissement N°4 de Ouagadougou). Dans cet entretien qu’il nous a accordés le dimanche, 4 juin 2017, Mahmood Nasir Saqib revient sur quelques grandes activités de la communauté avant de scruter la vie spirituelle en ce mois de pénitence. Entretien à bâtons rompus !
A la Mosquée du Président Lamizana, Ismaël Tiendrébéogo, imam au CERFI et membre de l'Observatoire national des faits religieux, a présenté, le 12 avril 2015, une conférence sur le jugement de l'islam sur le terrorisme et l'appréciation du traitement médiatique sur cette question.
Malgré les frustrations et les inquiétudes liées au contexte sous régional, « le modèle de coexistence religieuse du Burkina reste solide », soutiennent les auteurs du rapport Avec ou sans Blaise Compaoré, le temps des incertitudes(2013), qui viennent de publier le 6 septembre leur 2ème rapport sur le Burkina Faso. Il est intitulé Burkina Faso : préserver l'équilibre religieux. Même si le rapport « n'est pas alarmiste » comme le précédent, ses auteurs recommandent de « faire attention à préserver ce qui constitue un trésor » en commençant par ne pas laisser les jeunes diplômés des écoles franco-arabes « au bord du goudron ». Ce qui constitue « des risques évidents », et surtout à l'Etat d'« être présent sur l'ensemble du territoire et à considérer ses filles et ses fils, quelle que soit leur région, à égalité »
La Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) continue de dérouler son programme d’activités, notamment dans son volet lié aux prises de contact les personnes ressources et institutions du pays. Ainsi, après le HCRUN et Sa Majesté le Mogho Naaba Baongo, c’est la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) qui a reçu à son siège sis à Ouaga 2000, une délégation de cette organisation politique conduite par son président, Dr Ablassé Ouédraogo. C’était dans la soirée du mardi, 22 novembre 2016.
Dans leurs relations quotidiennes, les humains sont appelés à cohabiter ensemble. En la matière, les prescriptions islamiques invitent tout musulman à vivre en parfaite harmonie avec ses frères, ses proches,... En islam, le voisinage est sacré. Entretenir de bonnes relations avec son entourage est une recommandation prophétique.
Dans sa livraison du 13 juin 2001, page 5, l'Observateur Paalga, sous la plume de Monsieur AHL-ASSANE ROUAMBA, rapporte les propos désobligeants vis-à-vis de l'Association ISLAMIQUE AHMADIYYA d'organisateurs d'un forum sur l'unité des musulmans.
De nos jours, l'Islam est perçu comme une religion et une civilisation de l'intolérance et de la violence, du fanatisme, de la terreur et du terrorisme. Cette représentation négative et déformée de l'islam remonte loin et semble structurer les rapports entre l'Occident et le monde arabo - musulman.
Toujours, dans ses principes, le message coranique définit le type de dialogue qu'il préconise : son objet, ses protagonistes, ses enjeux et son éthique. Évidemment, la foi en un Dieu unique est au coeur du débat que l'Islam engage avec les incroyants et les croyants monothéistes des autres religions. Le discours est tranchant à l'égard des incroyants et des polythéistes à qui il dit :
Il s'appelle Mahamadi Kaboré. Quarante quatre ans bien sonnés, l'homme a vu le jour à Nioniongo dans l'Oubritenga. Ce musulman pratiquant habite le secteur 23 de Ouagadougou. Depuis une vingtaine d'années, il dirige des écoles madrassa aussi bien au Burkina Faso qu'en Côte d'Ivoire.
Dans une lettre qu'ils ont fait parvenir à notre Rédaction, l'Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) et le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) dit se démarquer des propos du sécrétaire général de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB).
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a lancé ce 21 avril 2017 à Ouagadougou, le programme d’urgence « Médias et Sécurité ». C’est la résultante des rencontres d’échanges initiées par l’instance de régulation entre les journalistes et les Forces de défense et de sécurité sur le traitement de l’information liée aux actes terroristes. Face aux défis sécuritaires, les hommes de tenue et ceux des médias entre qui il y a souvent des incompréhensions, doivent unir leurs forces contre l’ennemi commun.
Sous le parrainage de monsieur Simon Compaoré, Ministre d’Etat, ministre de la Sécurité intérieure, et le co-parrainage de monsieur Jean-Claude Bouda, ministre en charge de la Défense, le Conseil supérieur de la communication lance officiellement, le vendredi 21 avril 2017 à 09 heures, dans la salle de conférences de l’institution, un programme d’urgence dénommé « Médias et Sécurité ».
Constatant que «les ingrédients d'une possible explosion sociale sont réunis», un groupe de personnalités a décidé de «s'auto investir» d'une mission de conciliation afin d'éviter, entre autres, que le «Burkina Faso ne se déchire violement autour de la question de dévolution du pouvoir en 2015».
L'Etat burkinabè, par le biais du comité de suivi du pèlerinage à La Mecque, a signé, dans la soirée du mardi 10 septembre 2013 à Ouagadougou, un contrat aérien de transport de ses pèlerins à La Mecque, avec la compagnie « Nas air Charter aviation ».
Les leaders d’opinion au Bénin jouent le plus souvent le rôle de sapeur pompier dans la préservation de la paix entre les religions. Bio Jacques en fait partie.
L’affaire de la police islamique, agissant sous le couvert de l’association Nachroul Islam a emballé les réseaux sociaux. Les médias s’en sont emparés par la suite. Puis les choses ont vite évolué. Au Conseil des ministres du 28 mars dernier, une communication orale du ministre de la sécurité, Clément Sawadogo, faisait état d’une note du Haut-commissaire de la province du Kourritenga notifiant à l’association Nachroul Islam sa dissolution. Au moment où cette information tombait, rien n’avait encore filtré des investigations des structures compétentes du ministère de la sécurité.
La formule la plus prisée, qui consiste à faire signer des états et à remettre à la fin une enveloppe aux participants, est absente du rituel des formations organisées à Cotonou par l'Ecole supérieure de journalisme de Lille (ESJ) dans le cadre du Projet d'appui au secteur des médias au Bénin.
Le processus de réislamisation, qui est à l'œuvre, depuis quelques années, dans le monde arabo-musulman succède à une période où les idéologies laïques étaient florissantes, et où il y avait aussi une franche volonté -surtout parmi les élites - de séculariser le concept de l'Etat musulman. Au milieu des années 70, la tendance s'était renversée pour culminer, en 1979, avec la révolution islamique en Iran, et l'effondrement - dans le même temps - de la société multicommunautaire libanaise. C'est à partir de ce moment-là que le monde entier a pris conscience, réellement, par des scènes spectaculaires dans les médias, du radicalisme musulman. Cependant ce n'est là que la partie émergée de l'iceberg. Car, dans l'histoire ancienne et contemporaine du monde musulman, ce courant activiste radical a toujours existé, et a même eu ses penseurs et ses théoriciens. C'est dire tout l'intérêt qu'il y a à étudier un tel phénomène aujourd'hui.