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Title
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Prière de la fin du mois de jeûne : la convergence pour la paix
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Date
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January 10, 2000
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Abstract
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C'est samedi matin que la grande prière du Ramadan a eu lieu. A Ouagadougou la prière s'est déroulée à 9 heures place de la Révolution, officiée par El Hadj Koanda Ibrahim, Imam des grandes prières musulmanes.
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DescriptionAI
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Cet article décrit la grande prière du Ramadan tenue un samedi matin à Ouagadougou, Place de la Révolution, officiée par El Hadj Koanda Ibrahim devant de nombreux fidèles et personnalités. Le président de la communauté musulmane y a délivré un message liant l'événement à l'an 2000, souhaitant la paix et l'entente, et adressant des salutations aux autres confessions. Le texte aborde également les pratiques post-Ramadan, notamment les six jours de jeûne facultatif, et rappelle brièvement les piliers de l'Islam.
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number of pages
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1
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Identifier
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iwac-article-0003882
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Rights
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content
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C'est samedi matin que la grande prière du Ramadan a eu lieu. A Ouagadougou la prière s'est déroulée à 9 heures place de la Révolution, officiée par El Hadj Koanda Ibrahim, Imam des grandes prières musulmanes.
La cérémonie religieuse qui a consisté en la prière de deux Raka'a, survie de lecture de Coran et d'une bénédiction a rassemblé plusieurs fidèles.
On notait la présence de plusieurs personnalités comme l'empereur des mossés, Naba Baongo, les présidents d'institutions (Conseil supérieur de l'information, chambre des Représentants et Grande chancellerie), les ministres parmi lesquels Youssouf Ouédraogo, Yéro Boly, Yacouba Touré...
La prière a été courte mais de pleine portée, avec la lecture des passages du Coran. Il y a eu aussi le message du président de la communauté musulmane El Hadj Aboubakar Sana. Celui-ci a situé la coïncidence heureuse de ce Ramadan qui reste dans le laps de temps du nouvel an.
Une nouvelle année qui est la fin et le début d'un millénaire et qui historiquement correspond à 2000 ans à la naissance du Seigneur Jésus et 1420 ans après la naissance du prophète Mohammed (.S.A.W.). Le président de la communauté musulmane a transmis le salut de tous les musulmans du Burkina aux croyants des autres confessions et souhaité que 2000 soit une année de paix, d'entente, d'effacements des différends et imploré Dieu pour qu'il préserve le peuple, la jeunesse, tout le monde de ce que chacun redoute.
Le sacerdoce continue
Après la prière à la place de la Révolution, le plus dur reste à venir. Sur le champ, il fallait gérer la journée qui se devait d'avoir les victuailles pour la suite des convives. Et quelles victuailles? Pour les aliments proscrits, pour sûr il n'y a pas eu du porc rôti ou des animaux non égorgés. Mais pour le boire, des liqueurs ont été vidés, au grand dam des prêcheurs du CERFI qui ont proscrit l'alcool lors de fêtes musulmanes, même pour les non-musulmans. Au-delà de la gestion de la seule journée de fête, il faut signaler que le jeûne n'est pas fini pour autant en attendant le prochain mois de Ramadan qui se tiendra quasiment en décembre 2000.
Ce mois-ci du Sanval, le musulman doit jeûner six jours, ce qui lui donne l'équivalent d'un an de carence béni.
Et le jeûne pilier de l'Islam est le deuxième après la profession de foi (Ashawad) sur la seule divinité avec Mohammad comme envoyé de Dieu. Les autres piliers sont la Zakatt qui est l'aumône, la prière au nombre de 5 par jour et le pèlerinage au moins une fois dans la vie pour ceux qui ont les moyens.
El Hadji Mamadou KABRE
Sidwaya
Cercle d'Études, de Recherches et de Formation Islamiques
Frédérick Madore
