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L'Aïd El Kébir célébrée à Ouagadougou : paix, foi et bonheur pour le peuple
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Burkina Faso
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- Title
- L'Aïd El Kébir célébrée à Ouagadougou : paix, foi et bonheur pour le peuple
- Creator
- El Hadj Mamadou Kabre
- Publisher
- Sidwaya
- Date
- March 29, 1999
- Abstract
- La fête de la Tabaski ou fête du sacrifice du mouton a été célébrée hier dimanche au Burkina. A Ouagadougou, à la place de la Révolution, la prière a été dirigée par El Hadj Ibrahim Koanda, grand imam de la grande mosquée de Ouagadougou. Elle a connu la présence de milliers de fidèles et plusieurs personnalités.
- Spatial Coverage
- Ouagadougou
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0003878
- content
-
La fête de la Tabaski ou fête du sacrifice du mouton a été célébrée hier dimanche au Burkina. A Ouagadougou, à la place de la Révolution, la prière a été dirigée par El Hadj Ibrahim Koanda, grand imam de la grande mosquée de Ouagadougou. Elle a connu la présence de milliers de fidèles et plusieurs personnalités.
Au lendemain de la fête célébrée samedi dans le Golfe, notamment en Arabie Saoudite, beaucoup de pays musulmans d'Afrique subsaharienne l'ont commémoré hier. Au Burkina, c'est dans la communion et la prière que les musulmans ont marqué le sacrifice d'Abraham sur son fils Ismaël que l'ange Djibril a susbstitué par un mouton, d'où l'appellation de fête du mouton. L'imam de la grande mosquée de Ouagadougou, El Hadj Ibrahim Koanda a célébré la prière avec grande émotion en prêchant la paix, la foi et le bonheur pour le peuple du Burkina, auquel il a souhaité tout le bien sur terre. Après la prière, l'imam a sacrifié son mouton, un bélier blanc, donnant ainsi le top de départ au rituel du mouton dans toute la ville.
Il faut dire que sur le sacrifice du mouton, tout animal tué avant la fin de la prière est simple abattage. Au niveau de la Mecque, le sacrifice peut s'étaler sur trois jours après l'Aïd El Kébir, sans que ce ne soit un rituel manqué.
L'une des explications à cela est le nombre important d'animaux à immoler. De plus, en Arabie, on peut immoler un chameau, un bœuf, un mouton, un bouc. La préférence va aux mâles, de surcroît non castrés, non handicapés (corne cassée, boiteux, borgne, oreille coupée, etc. ). Après la prière de l'Aïd El Kébir, le musulman qui est à jeûn le rompt en consommant le foie préparé de l'animal sacrifié.
La fête cette année a été difficile bien que coïncidant avec la fin du mois. La fête de Pâques étant à une semaine fait que les surenchères des produits d'élevage n'ont pas baissé. Il a été jugé bon que les croyants nantis pensent à soutenir les éleveurs, de sorte que le marché du bétail soit de quantité et de qualité. L'exigence du mouton dont le cycle de reproduction n'est pas abondant comme le porc, il est bon que l'on pense à financer l'élevage des ovins de manière à satisfaire la demande. Surtout que la fête exige que celui qui a immolé une fois, le fasse toute sa vie durant. Mais à quel prix le mouton coûte les yeux de la tête.
El Hadj Mamadou KABRE