Article
Point de presse du gouvernement : qui organise le Hadj
- en
- fr
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Title
- Point de presse du gouvernement : qui organise le Hadj
- Creator
- Morin Yamongbe
- Publisher
- Le Pays
- Date
- January 28, 1998
- Abstract
- Le premier point de presse du porte-parole du gouvernement au titre de l'année 1998 s'est déroulé le 27 janvier au ministère de l'Economie et des finances. Il a été dirigé par Tertius Zongo, ministre dudit département, porte-parole du gouvernement, assisté de Mahamadou Ouédraogo, ministre de la Communication et de la culture.
- Subject
- Hadj
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0003819
- content
-
Le premier point de presse du porte-parole du gouvernement au titre de l'année 1998 s'est déroulé le 27 janvier au ministère de l'Economie et des finances. Il a été dirigé par Tertius Zongo, ministre dudit département, porte-parole du gouvernement, assisté de Mahamadou Ouédraogo, ministre de la Communication et de la culture.
Axée sur les différents points focaux des dossiers examinés en Conseils des ministres des 7, 16 et 21 janvier de cette année et sur d'autres questions d'actualité, la rencontre a été l'occasion pour les médias de voir leur lanterne éclairée par rapport au recensement administratif et l'établissement de listes électorales à l'organisation des élections présidentielles, à la relecture du décret portant création de la Commission nationale d'organisation du pèlerinage à la Mecque, à la liquidation de la SONACIB, à la capitalisation de créances de l'Etat sur la compagnie Air Burkina, etc. L'état des préparatifs de la CAN 98, le bilan de la situation céréalière et celui financier des Hadj 96 et 97.
Si toutes les questions étaient dignes d'intérêts, il faut souligner que les débats ont surtout porté sur la polémique qui s'est instaurée autour des responsabilités d'organisation du Hadj. Du ministère de l'Administration territoriale (MATS) ou de celui des Affaires étrangères (MAE), quelle est l'institution désignée pour le faire ? Le MATS, a indiqué Tertius Zongo qui a fait état de la contribution du MAE. Le porte-parole du gouvernement en a profité pour évoquer que des bilans exhaustifs ont été faits par rapport à l'organisation des deux pèlerinages dans lesquelles l'Etat était impliqué. Il y a eu, a reconnu Tertius Zongo, des points positifs mais aussi des aspects négatifs que le gouvernement s'attelle à corriger. Pour le reste “tout est clair".
Si des dossiers du Conseil des ministres qui sont censés ne pas sortir d'un cadre très restreint et presque hermétique “sont dans la rue”, a estimé le porte-parole du gouvernement, ce n'est pas le budget de la CAN'98 qui peut demeurer secret.
Le budget de la CAN'98 est connu
Le COCAN est à sa deuxième année de fonctionnement et les budgets cumulés s'élèvent à environ 700 millions de F CFA. Par rapport au cahier de charges, 1 milliard 555 millions sont prévus au titre des dépenses. Les recettes prévisionnelles de la CAN'98 sont estimées à 2 milliards 470 millions soit près de 900 millions d'excédent.
Telle fut en substance la réplique de Tertius Zongo à une interrogation. Il a cité les volets dans lesquels est impliqué l'Etat, évoqué les contributions des partenaires et du CGS. Avant, pendant et après la CAN'98, les populations auront le souci de résoudre l'équation du déficit céréalier qui touche le Burkina Faso. Le gouvernement mettra-t-il en place une structure comme le CGS pour venir en aide aux populations ? “Non" a répondu le porte-parole du gouvernement qui compte sur les “soutiens fermes de nos partenaires" qui sont contre l'importation massive de vivres qui peuvent avoir des répercussions négatives sur la production locale. Les commerçants ne se livreront-ils pas à de la rétention ou des spéculations par rapport aux céréales ? A quoi a abouti la rencontre gouvernement commerçants ? Quel est le statut général des militaires ? Telles ont été les autres articulations de cette partie de questions-réponses à laquelle se sont livré le gouvernement et la presse.