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Title
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ABCI : mieux propager la culture islamique
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Date
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August 1, 1995
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Abstract
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L'association pour la Culture Islamique (ABCI) tient son deuxième congrès depuis le 29 Juillet 1995 au Centre culturel arabe lybien. Ce congrès qui s'achève en principe aujourd'hui, doit permettre la mise sur pied d'un nouveau bureau. Mais en attendant, les participants qui sont pour l'essentiel des élèves et étudiants des écoles coraniques venus de plusieurs provinces du Burkina, se sont penchés sur des thèmes à même de les raffermir et de les faire avancer dans la foi islamique.
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0003789
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content
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L'association pour la Culture Islamique (ABCI) tient son deuxième congrès depuis le 29 Juillet 1995 au Centre culturel arabe lybien. Ce congrès qui s'achève en principe aujourd'hui, doit permettre la mise sur pied d'un nouveau bureau. Mais en attendant, les participants qui sont pour l'essentiel des élèves et étudiants des écoles coraniques venus de plusieurs provinces du Burkina, se sont penchés sur des thèmes à même de les raffermir et de les faire avancer dans la foi islamique.
A l'ouverture des travaux, on notait la présence d'un représentant dépêché par le Mogho-Naba Baongo, de la Communauté tidiania, du directeur du Centre culturel arabe lybien, dec sunnites ainsi que des étudiants venus du Niger et de la Mecque.
Dans son discours d'ouverture de ce deuxième congrès, monsieur Ibrahim Compaoré, le président sortant de l'Association, a tenu à remercier les participants pour leur soutien.
“Car, dira-t-il, nous comptons infiniment sur la grâce d'Allah, sans oublier la volonté que vous forgez à nous prouver toutes les merveilles dans notre religion: l'islam. C'est grâce à vos aides (matériel et moral) que l'Association, depuis 1991, vit jusqu'à présent. Nous saluons beaucoup cette conscience religieuse qu'Allah a offert à chacun de vous...”
Après avoir fait ce constat, le président a laissé entendre que ce congrès est une occasion de reformuler les travaux de l'Association, dans son unique devoir qui est le développement de la culture islamique et l'agrandissement du cercle islamique. Il a saisi l'opportunité pour rendre un hommage solennel à Mohamed Ouédraogo, le frère-fondateur de l'ABCI, aujourd'hui disparu.
A propos de ce deuil qui a frappé l'Association dans sa phase expérimentale, il citera ces paroles réconfortantes du hadith du prophète (SAW) qui dit: “Dieu a pris ce qu'il a donné et ce qui lut appartient”.
Cela pour dire que dans nos expériences, et selon le cours de notre vie, nous subissons et concevons ce qu'Allah a ordonné comme le prédit le Saint-Coran. Ainsi pour lui, cette perte à deux pas de ce deuxième congrès ne constitue pas un échec de leur entreprise religieuse, mais plutôt une expérience, dira-t-il avant d'exhorter tous les musulmans au nom de l'ABCI à se laisser Imprégner par cette expérience religieuse.
Il a également, au nom de l'ABCI, lancé un appel à tous les frères musulmans pour le dialogue et la concertation religieuse, car, dira-t-il, nous constatons qu'Allah est bon et incomparable.
Mamadou Koné
L'Observateur Paalga
Frédérick Madore
