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Title
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Religion : nous deux en islam
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Date
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June 16, 1995
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DescriptionAI
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Ce texte expose la vision islamique du mariage, un événement fondamental pour la famille et la société. Il insiste sur le choix du conjoint basé sur la foi et la moralité, et sur le consentement paternel pour la protection de la fille vierge. Le document rejette les fréquentations modernes non encadrées, préconisant une connaissance mutuelle supervisée, sans isolement ni intimité avant le mariage, afin d'assurer une union solide et moralement saine.
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number of pages
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1
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Identifier
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iwac-article-0003788
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Rights
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content
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Le mariage occupe une place importante dans la vie des individus car, de lui dépend en grande partie l'avenir de la famille, de la société. Il s'agit donc d'un événement très important et décisif qui nécessite des futurs conjoints une connaissance de l'un et de l'autre avant le mariage.
Le choix de son partenaire
Dans la recherche de celle ou de celui avec qui l'on veut lier son “destin" l'Islam donne un critère de choix essentiel, à savoir: la foi en Dieu, l'unique et la bonne moralité islamique. Car, le prophète Mouhammad (Paix et Salut de Dieu sur lui) a dit:
*... Si quelqu'un vous est venu et que vous êtes satisfait de sa religion et de sa moralité, mariez-le. Si vous ne le faites, il y aura une grande dépravation”.
Ce qui veut dire que la beauté physique et la richesse matérielle sont des aspects secondaires dans le choix du conjoint.
L'avis des parents
Le consentement du père est obligatoire pour la fille vierge avant le mariage à cause de la psychologie de l'homme et de la femme. Car, l'homme est soumis à la volupté et la femme soumise à l'amour. C'est-à-dire qu'il cherche à satisfaire ses besoins sexuels alors qu'elle cherche à se faire aimer en priorité.
Autrement dit, les homines qui cherchent à séduire une femme exploitent ce sentiment familier qu'est: “Chérie, je t'aime"; surtout ces mots: “Je t'aime à mourir" qui sont le meilleur appât pour séduire une femme qui n'a pas eu d'expérience sexuelle avec un homme, a dit le professeur Reck, un psychologue américain. Donc, outre leur droit et devoir de ne consentir au mariage de leurs filles qu'aux hommes de foi et de bonne moralité islamique, les pères ayant une expérience en la matière connaissent mieux la mentalité des hommes.
Ils savent distinguer les candidats au mariage et les terribles coureurs de jupons, après enquête préliminaire. Bref, la loi qui exige le consentement du père ne méprise pas la fille vierge, loin de là. Elle cherche au contraire à la protéger. Mais quant à la femme qui se remarie, elle est libre de son choix, car elle a déjà une expérience en la matière.
Comment se fréquenter
Pour la plupart des jeunes d'aujourd'hui, le meilleur moyen pour choisir l'épouse idéale, c'est la fréquentation réciproque, les rencontres dans les cinémas, les conversations et discussions à huis-clos et les rapports sexuels expérimentaux...
Dans la mesure où les deux s'efforcent au cours de ces premières rencontres de cacher leurs défauts et même de se comporter de bonne manière, comment peut-on découvrir dans cette ambiance les caractères d'une personne? Néanmoins, ce mode de vie procure aux jeunes un plaisir coupable. Et, l'habitude acquise dans la jeunesse étant surtout une seconde nature, elle prédispose alors les futurs époux à l'infidélité.
En effet, outre la corruption et les dommages qu'elle cause, elle ne laisse pas connaître les particularités du partenaire, car les jeunes surtout ne pensent qu'à satisfaire leurs besoins sexuels et à réaliser leurs rêves. A cela, l'Islam ne consent point.
Voici ce qui est permis aux futurs époux
“Regarde la bien, car cela est plus propre à faire durer votre entente", a dit le prophète Mouhammad (P.S.L) à un jeune homme à propos de sa future épouse. Ainsi commence la première phase de la connaissance de son partenaire en Islam.
L'Islam conçoit raisonnablement une rencontre entre les deux personnes désirant se marier afin qu'elles puissent se connaître assez bien l'une l'autre avant le mariage pour que leur union soit fondée sur une base solide. Raison pour laquelle il permet à fout individu de voir, avant les noces, l'apparence du futur conjoint.
Quant à leur rencontre, elle doit se dérouler en présence d'un proche parent de la femme. Car le plaisir de se retrouver souvent en tête-à-tête fait germer petit à petit le désir du contact sexuel. D'où l'interdiction du tête-à-tête dans l'isolement.
Aucune sortie avec l'autre partenaire n'est autorisée. Car, l'on estime que l'étroitesse des rapports avant le mariage est susceptible d'entraîner un dérapage et n'est en outre pas nécessaire à la connaissance du partenaire. Chacun des deux peut mener une enquête sur l'autre pour obtenir suffisamment de renseignements sur son caractère psychique et moral, sa personnalité, ses fréquentations, sa conduite, etc.
Notons qu'entre deux personnes, la perception spirituelle est très difficile, voire Impossible. En outre, les sentiments divers auxquels la femme est sujette, séparent et différencient la femme, qu'on le veuille ou non de ce que l'homme pense et entreprend.
En somme, l'Islam est pour “nous deux" dans le cadre du mariage, autrement dit de la connaissance de son partenaire, mais attache une attention particulière au cadre dans lequel doit se faire cette connaissance. Il définit par conséquent un cadre de concertation idéal permettant aux futurs conjoints de ne pas tomber dans l'acte immoral qu'est la fornication. Il s'agit donc des conditions qui, lorsqu'elles sont respectées, garantissent le succès et la bénédiction de Dieu dans le mariage tout en préservant aussi les individus, la société, des maladies, entre autres les maladies sexuellement transmissibles.
Baro Hamadi
L'Observateur Paalga
Frédérick Madore
