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Célébration du Maouloud au Bénin : célébration dans une grande indifférence à Bohicon
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- Title
- Célébration du Maouloud au Bénin : célébration dans une grande indifférence à Bohicon
- Creator
- Valentin Sovide
- Publisher
- La Nation
- Date
- January 5, 2015
- Abstract
- A l'instar des musulmans d’ailleurs, la communauté musulmane de Bohicon a célébré samedi 3 janvier dernier, la fête du Maouloud qui est l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed. Une célébration diversement appréciée qui n 'a pas mobilisé grand monde. A l’occasion de cette journée, une séance de prière a été organisée loin de la mosquée de Zongo, au domicile d’un des responsables de cette mosquée.
- Page(s)
- 10
- Rights Holder
- La Nation
- Language
- Français
- Source
- La Nation
- Identifier
- iwac-article-0003547
- content
-
A l'instar des musulmans d’ailleurs, la communauté musulmane de Bohicon a célébré samedi 3 janvier dernier, la fête du Maouloud qui est l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed. Une célébration diversement appréciée qui n 'a pas mobilisé grand monde. A l’occasion de cette journée, une séance de prière a été organisée loin de la mosquée de Zongo, au domicile d’un des responsables de cette mosquée.
Selon l'alpha Karim Abdou Abou, le samedi 3 janvier dernier correspondait au douzième jour du troisième mois lunaire du calendrier musulman dénommé le "Rabi Al Awal". Cette date correspond à celle de la naissance du prophète Mohamed. D’ailleurs, tous les musulmans sont unanimes sur cette date. Seulement, c'est la célébration de cet anniversaire qui ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté musulmane de Bohicon. A preuve, dans la matinée de ce samedi, la plupart des mosquées comme la grande mosquée de Zongo était fermée et l'imam introuvable. Les croyants et autres marchants qui étaient présents autour de cette maison de prière ignoraient même qu'il y avait une pareille célébration. Pour eux, il n’y a aucune fête musulmane prévue pour ce jour-là. C’est dans la ruelle jouxtant celle de la mosquée à environ 500m dans un domicile que nous avons pu retrouver un groupe d’à peine dix à quinze fidèles qui s'y sont réunis pour la récitation des louanges au prophète et des prières à l’intention des morts. Pas de sourates à cette occasion.
L’un des responsables de ce groupe, Karim Abdou Abou, alpha à la mosquée de Zongo reconnaît que la célébration du Maouloud ne fait pas l'unanimité au sein de la communauté parce que le prophète Mahamed lui-même de son vivant ne l’avait jamais célébré et a toujours insisté sur le strict respect des prescriptions coraniques. Etant donné que la fête de Maouloud n’est pas inscrite dans le saint Coran, tous les musulmans ne l’approuvent donc pas. L’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed n’étant donc pas inscrit dans le Coran comme une fête, alors le fidèle n’a pas l'obligation de lui donner un caractère particulier. Certains musulmans ne voient pas l'intérêt de donner un cachet particulier à cette date, en l’absence d'une injonction de la religion elle-même. Toutefois, l'alpha Karim Abdou Abou soutient aussi que ceux qui comme lui se regroupent pour lire les récits de louanges au prophète à cette occasion n’ont pas non plus tort. C’est une reconnaissance, poursuit-il de la personnalité du prophète Mohamed, son œuvre pour l’humanité, le nombre de personnes suivant son enseignement et ceux portant son nom, il est important qu'à la date anniversaire de sa naissance il soit célébré. Une célébration qui ne doit pas forcément être perçue comme une fête religieuse recommandée, mais comme un jour de souvenir ou d’anniversaire juste pour se rappeler l’œuvre du prophète et voir en quoi elle peut servir aujourd’hui.
En ce qui concerne la mosquée qui est restée fermée, l’alpha Abou assure que ceci n’a rien à voir avec l'anniversaire célébrée puisqu’aucune fête ne se célèbre à la mosquée, même pas la Tabaski qui est une grande fête musulmane. La mosquée est et demeure un lieu consacré pour la prière et non pour les réjouissances, conclut-il d'aire avec l'ère grave.