Article
Appel à la paix pour le développement du Bénin : le contrat du MCRI avec les OSC et les confessions religieuses
- Title
- Appel à la paix pour le développement du Bénin : le contrat du MCRI avec les OSC et les confessions religieuses
- Creator
- Didier Pascal Dogue
- Publisher
- La Nation
- Date
- September 5, 2014
- Abstract
- Le ministre chargé des Relations avec les Institutions, Gustave Dépo Sonon, a rencontré, hier jeudi 4 septembre dans l'enceinte de son ministère, le Cadre national de concertation des Organisations de la Société civiles, les représentants des confessions religieuses, puis les têtes couronnées. Le nouveau locataire dudit ministère entendait ainsi prendre contact avec ses hôtes en attendant de recueillir leurs problèmes et suggestions pour le développement du pays.
- Page(s)
- 7
- Subject
- Cadre national de concertation des Organisations de la Société civiles
- Conseil Supérieur de l'Islam au Bénin
- Dah Gbèdiga Adoko
- Développement économique
- Dialogue interreligieux
- Faïssou Adegbola
- Gbédiga Adoko
- Gustave Dépo Sonon
- Karim Urbain da Silva
- Paix
- Pluralisme religieux
- Religions endogènes
- Rigobert Mahougnon Chacha
- Union Islamique du Bénin
- Rights Holder
- La Nation
- Language
- Français
- Source
- La Nation
- Identifier
- iwac-article-0003521
- content
-
Le ministre chargé des Relations avec les Institutions, Gustave Dépo Sonon, a rencontré, hier jeudi 4 septembre dans l'enceinte de son ministère, le Cadre national de concertation des Organisations de la Société civiles, les représentants des confessions religieuses, puis les têtes couronnées. Le nouveau locataire dudit ministère entendait ainsi prendre contact avec ses hôtes en attendant de recueillir leurs problèmes et suggestions pour le développement du pays.
Assainir l’espace des Organisations de la Société civile sur la base d'un contrat de relation de confiance mutuelle. Tel était l'objet des différents échanges que le ministre Gustave Dépo Sonon a eus successivement avec le Cadre national de concertation des Organisations de la Société civile hier, les représentants des confessions religieuses, puis les têtes couronnées. «Toutes les minutes comptent; nous ne pouvons aborder les problèmes au fond, mais ma porte est ouverte pour que nous puissions aborder les problèmes dans le cadre d’un partenariat basé sur des relations de confiance», a déclaré le ministre chargé des Relations avec les Institutions, justifiant que l’imminence des prochaines consultations exige une telle attitude. Pour lui, toutes les suggestions sont les bienvenues étant entendu que très prochainement il y aura les communales/municipales, législatives et présidentielle.
Gustave Dépo Sonon a estimé qu’en termes d'échéances, la prochaine rentrée en était une et que les organisations de la Société civile devraient pouvoir jouer leur partition pour une rentrée apaisée. Pour lui, le rôle de son département est de recueillir leurs propositions et d’en faire la synthèse au chef de l’Etat et au gouvernement en vue de leur résolution.
«Tout se construit dans le dialogue. Je sollicite de votre part, un dialogue franc et vous invite à nous aider à assainir l'espace afin que la société en général continue à accorder un certain crédit à la Société civile dans son rôle d’interface», souhaite le ministre.
Un souhait et des vœux qui ont rencontré l’adhésion de Rigobert Mahougnon Chacha, président du Cadre national de concertation des Organisations de la Société civile.
Une disponibilité que n’entend pas marchander le vice-président dudit cadre, Jean-Marie Gomido Botchi qui a reconnu que la confiance est le meilleur lubrifiant des acteurs sociaux. Cependant Gbègninou Assogba, le secrétaire général adjoint du Cadre de concertation pense que les Organisations de la Société civile sont engagées dans un processus où les ressources humaines sont disponibles au moment où celles financières font largement défaut.
Travailler pour consolider le dialogue interreligieux
Avec les confessions religieuses, le discours du MCRI était pratiquement le même. Gustave Dépo Sonon a fait part de sa joie de voir ensemble les représentants des différentes confessions religieuses rassemblées. Ce qui augure, à son avis, que le dialogue interreligieux est déjà une réalité : «Vous êtes le dernier rempart ; on se chamaille mais vous êtes là et tout le monde vous obéit. C’est un signe de paix et cela permet de bien gouverner».
Selon lui, si le socle sur lequel les confessions religieuses sont bâties est solide, il y aura la paix et le développement. Il faut donc, selon lui, travailler dans le sens de la consolidation du dialogue interreligieux.
Ainsi, Urbain Karim da Silva, président du Conseil supérieur de l’islam au Bénin, a déclaré confier le nouveau ministre à Dieu afin que le pays connaisse un réel développement avec ses actions à la tête de ce département ministériel.
Avec les mêmes bénédictions, Faïssou Adégbola, secrétaire général de l’Union islamique du Bénin (UIB), a affirmé que l’UlB lui garantit que son souci de consolidation du Cadre de concertation des confessions religieuses sera réalisé.
S’inscrivant dans le même esprit, dah Gbédiga Adoko, porte-parole des religions endogènes du Bénin, a promis leur soutien en lui assurant que Dieu et les mânes de nos ancêtres l’accompagneront dans sa mission. Des prières que le ministre a acceptées, ajoutant qu’il ne doute pas de leur engagement.
Pour clore la série des échanges, le MCRI s'est entretenu avec les membres du comité de suivi des rois. Ces derniers l'ont béni et assuré de leur soutien.