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Célébration de l'Aïd el Kébir : sous le signe de l'obéissance à Dieu et de l'union
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- Title
- Célébration de l'Aïd el Kébir : sous le signe de l'obéissance à Dieu et de l'union
- Creator
- Didier Pascal Dogue
- Publisher
- La Nation
- Date
- October 16, 2013
- Abstract
- Les fidèles musulmans ont sacrifié à la tradition de l’Aïd el Kébir à la place Idi sise derrière l’aéroport international Bernardin Cardinal Gantin de Cadjèhoun. Tôt le matin, ils ont pris d’assaut ladite place où Issiaka Ligali, Imam de la mosquée centrale de Cadjèhoun a officié, appelant les fidèles à l’obéissance à Dieu et à l’union, en présence de différentes personnalités politico-administratives.
- Page(s)
- 1
- 10
- Rights Holder
- La Nation
- Language
- Français
- Source
- La Nation
- Identifier
- iwac-article-0003511
- content
-
Les fidèles musulmans ont sacrifié à la tradition de l’Aïd el Kébir à la place Idi sise derrière l’aéroport international Bernardin Cardinal Gantin de Cadjèhoun. Tôt le matin, ils ont pris d’assaut ladite place où Issiaka Ligali, Imam de la mosquée centrale de Cadjèhoun a officié, appelant les fidèles à l’obéissance à Dieu et à l’union, en présence de différentes personnalités politico-administratives.
8 h 15mn ce mardi 15 octobre à la place Idi sise derrière l’aéroport international Bernardin Cardinal Gantin de Cadjèhoun. Certains fidèles à pied débouchent de tous côtés et prennent place avec leurs tapis. Les autres à motos, d’autres encore en véhicules descendent et s’installent. Ils n’ont pas porté d’uniformes, mais sont habillés chacun à sa guise. Pendant que les uns arboraient les traditionnels boubous trois pièces avec chapeau, les autres étaient vêtus de costume ou de tenues locales simples.
Avec un porte-voix, un fidèle d’un certain âge conseille aux musulmans installés pour la prière : «Pas de nafila, égrenez votre chapelet, n’oubliez pas d’éteindre vos cellulaires. La viande du mouton qui sera égorgée est à partager ; ce n’est pas à mettre dans les réfrigérateurs».
Au fur et à mesure que les minutes s’égrenaient, la foule de fidèles s’épaississait et même après 9h03 minutes, où l’Imam fit son apparition saluant les fidèles, les musulmans affluaient toujours. Puis, place à la prière sous la conduite d’Issiaka Ligali, Imam de la mosquée centrale de Cadjèhoun. «Allah Akhbar Allah Akhbar...» repris en chœur par les fidèles au nombre desquels on pouvait compter Naomie Azaria, ministre en charge du Commerce représentant le gouvernement, Léhadi Soglo, le premier adjoint au maire de Cotonou et bien d’autres personnalités. L’office religieux prend fin et les fidèles s’assoient décontractés à l’écoute de l’Imam.
«Les remerciements sont à Dieu parce qu’il est le plus grand. Akhbar, c’est lui Seul, l’alpha et l’oméga ; c’est lui qui nous a réunis», a-t-il déclaré, avant de poursuivre que le mouton n’est jamais cher. C’est parce qu'il n’y a pas d’argent, souligne l’Iman. Le sacrifice du mouton est, selon l’Imam Issiaka Ligali, une prescription à laquelle nul ne devrait se soustraire. Car pour lui, vu le nombre de fêtes de sacrifice auxquelles on doit souscrire depuis la naissance, on peut se faire une idée du nombre d’enfants qu’on doit égorger, explique l’imam, avant de rappeler les circonstances dans lesquelles Dieu a demandé à Abraham d’offrir son fils Isaac. Sur cette base, il a montré l’humilité et la soumission dont Abraham a fait preuve et qui lui ont valu d’être gratifié par Dieu lui-même qui lui a offert en lieu et place d'un enfant, un bélier. Sur ce point précis, Issiaka Ligali a expliqué que quiconque sacrifie le mouton avant lui n'a pas respecté les prescriptions de l’islam. « Quand je vais finir, je viendrai vous montrer le courteau ensanglanté, ce qui vous autorise à faire de même. », a expliqué l’Iman, appelant les fidèles et tous les Béninois à l’union, une force qui permet de vaincre les obstacles.
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