Article
Audiences à la Cour constitutionnelle : la culture, la politique et la religion au menu des échanges
- Title
- Audiences à la Cour constitutionnelle : la culture, la politique et la religion au menu des échanges
- Creator
- Didier Pascal Dogue
- Publisher
- La Nation
- Date
- November 18, 2013
- Abstract
- Le président de la Cour constitutionnelle, le professeur Théodore Holo, a reçu vendredi 15 novembre dernier, à son cabinet, plusieurs personnalités. Le médiateur de la République Joseph Gnonlonfoun, l’empereur mondial des Ogboni Owo-Lobé, à l’état civil Brice Dotché, et Antoine Bonou, coordonnateur général de Wémèxwé, (Union générale pour le développement des communes de la Vallée de l’Ouémé) ont abordé avec le président Théodore Holo, des questions ayant trait à la culture, la religion et la politique.
- Page(s)
- 3
- Subject
- Brice Dotché
- Fraternité Ogboni
- Joseph Gnonlonfoun
- Théodore Holo
- Union générale pour le développement des communes de la Vallée de l’Ouémé
- Spatial Coverage
- Égypte
- Rights Holder
- La Nation
- Language
- Français
- Source
- La Nation
- Identifier
- iwac-article-0003504
- content
-
Le président de la Cour constitutionnelle, le professeur Théodore Holo, a reçu vendredi 15 novembre dernier, à son cabinet, plusieurs personnalités. Le médiateur de la République Joseph Gnonlonfoun, l’empereur mondial des Ogboni Owo-Lobé, à l’état civil Brice Dotché, et Antoine Bonou, coordonnateur général de Wémèxwé, (Union générale pour le développement des communes de la Vallée de l’Ouémé) ont abordé avec le président Théodore Holo, des questions ayant trait à la culture, la religion et la politique.
La Cour constitutionnelle «est l’institution qui nous cadre en ce qui concerne nos décisions y compris celles du médiateur de la République», a déclaré le médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun au sortir du cabinet du président de la Cour constitutionnelle, Théodore Holo. Le médiateur de la République estime que son hôte est professeur de droit constitutionnel et qu’à ce titre il fallait recueillir quelques-unes de ses recommandations et conseils. «Il m’a donné des conseils, des informations et nous avons échangé sur le travail que je dois faire », a révélé Joseph Gnonlonfoun. Pour le médiateur de la République, l’article 7 de la loi relative à son institution a été déclaré contraire à la Constitution. «Cet article doit être réinventé. Heureusement que la Cour constitutionnelle avait estimé qu’il est détachable de la loi. Cela permet à l'institution de fonctionner», a confié Joseph Gnonlonfoun qui pense à ce sujet que l’Assemblée nationale doit revoir ledit article.
A sa suite, l’empereur mondial des Ogboni Owo-Lobè, à l’état civil Brice Dotché, conduisant une délégation de son organisation a déclaré avoir rendu une visite de courtoisie au président de la Cour constitutionnelle afin de l’encourager pour le travail qu’il fait pour la nation. Ensuite, l’empereur mondial demande à tous les Béninois d’œuvrer pour la paix, quelle que soit leur position dans la société. Dans cet ordre d’idées, Brice Dotché, désapprouve l’attitude de ceux qui affirment qu’ils incarnent Dieu sur terre. «Personne ne peut faire comme Jésus», indique-t-il, appelant les autorités à ne pas cautionner de pareilles positions, ce qui éviterait des troubles à l’ordre public. En ce qui le concerne, Antoine Bonou, coordonnateur général de Wémèxwé, (Union générale pour le développement des communes de la Vallée de l’Ouémé), il a affirmé être allé remercier le président de la Cour constitutionnelle pour son soutien à Wémèxwé. Sa visite s’inscrivait également dans la présentation du plan d’action de son Union dans le cadre du développement de la Vallée de l’Ouémé. Antoine Bonou a déclaré avoir sollicité le soutien du professeur Théodore Holo à propos du forum que les fils et filles des communes de la vallée organisent les 4 et 5 janvier prochains pour mener des réflexions sur cette vallée qui, a-t-on dit, est la 2e après celle du Nil en Egypte. «Quelles conditions remplir pour que cette vallée assure effectivement le développement de la région ?», s’est interrogé Antoine Bonou qui voudrait bien aller à l’école des gestionnaires de la vallée de l’Afrique du Nord qu’est le Nil.
«Nous avons été épatés par ses conseils et les orientations à mettre en œuvre pour réussir le forum», s’est-il réjoui.
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