Article
El Hadj Cissé Gaoussou, Imam de la grande mosquée de Korhogo : "Le journaliste qui m'a attribué ces propos, a produit du faux"
- Title
- El Hadj Cissé Gaoussou, Imam de la grande mosquée de Korhogo : "Le journaliste qui m'a attribué ces propos, a produit du faux"
- Type
- Article de presse
- Publisher
-
Le Patriote
- Date
- December 1, 2009
- DescriptionAI
- Cet article présente l'interview de l'imam El Hadj Cissé Gaoussou suite à un incident à la mosquée de Korhogo où les fidèles auraient refusé la parole au Dr Malick. L'imam dément toute implication ou présence lors des faits, affirmant avoir quitté les lieux après la prière. Il nie également avoir tenu les propos qui lui ont été attribués par d'autres médias et appelle les journalistes à ne pas provoquer de querelles politiques, insistant sur son rôle de promoteur de paix.
- Spatial Coverage
- Korhogo
- Language
- Français
- Contributor
-
Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0011347
- content
-
Dans l'affaire que l'on peut appeler désormais « les fidèles refusent la parole au Dr Malick à la mosquée de Korhogo », beaucoup de choses ont déjà été dites en si peu de temps. Mais très déterminants dans cette affaire, tous les propos attribués à l'imam sont d'ordre capital. Après la sortie d'un confrère qui le cite dans ses colonnes, Le patriote a rencontré El Hadj Cissé Gaoussou, l'imam dont il s'agit. Après de longues incantations pour demander d'être habité par la sagesse de Dieu le Tout-puissant, l'imam a donné sa version des faits.
Dites-nous, votre Eminence, quelle est votre version des faits qui se sont produits dans votre mosquée le jour de la prière de Tabaski ?
Ce que je sais dans cette affaire, c'est qu'après la prière, je suis allé immoler mon mouton et j'ai quitté la mosquée. J'ai toujours prié Dieu et demandé à Dieu d'aider notre pays à retrouver la paix. Que Dieu nous conduise aux élections dans la paix, que les élections se déroulent dans la paix. Que les politiciens s'entendent et que les populations cohabitent dans la paix. Je prie Dieu que les élections se déroulent démocratiquement et que le vainqueur soit reconnu comme tel par ses adversaires. Tout ce que j'ai appris m'a été rapporté. Certains auraient même dit qu'on m'a frappé jusqu'à me faire saigner de la bouche. Mais ce que je peux vous dire, c'est que je n'étais plus sur les lieux au moment des incidents. Notre rôle à nous consiste à faire en sorte que les populations vivent dans la paix.
Il parait que vous avez dit que vous étiez outré par le comportement du ministre Amadou Gon, que vous avez aussi dit que chacun à droit à la parole, que ce qui est arrivé vous a surpris et que cela ne se répétera plus. Qu'en est-il exactement ?
Depuis le jour de la prière, vous êtes le premier journaliste qui se présente à moi. A part vous, je n'ai échangé avec aucun journaliste. Personne ne m'a demandé quoi que ce soit et je n'ai jamais rien dit à qui que ce soit. Je ne sais rien d'autre que cela.
Et pourtant, ces propos vous ont été attribués.
Tout ce que je peux répondre, c'est que si le journaliste a dit cela, il a produit du faux. Je n'ai pas assisté aux évènements et je n'ai échangé avec aucun journaliste non plus. Je demande que Dieu nous apporte la paix. Je demande aussi aux journalistes de ne pas provoquer des querelles entre les partis politiques. Qu'ils évitent de nous causer un autre conflit dans le pays qui aura pour point de départ la ville de Korhogo.