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Title
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Mort de l'ambassadeur saoudien : des tensions entre Abidjan et Ryad
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Date
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April 6, 2003
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DescriptionAI
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L'ambassadeur d'Arabie Saoudite, Mohamed Rachid, est décédé à Abidjan et a été inhumé à Ryad. Une délégation ivoirienne prévue pour les obsèques a été refusée au dernier moment par les autorités saoudiennes, qui ont jugé sa présence "non nécessaire". Cet incident, combiné au mystère entourant la mort du diplomate, suscite des inquiétudes quant à un possible refroidissement des relations diplomatiques entre la Côte d'Ivoire et l'Arabie Saoudite.
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number of pages
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2
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Identifier
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iwac-article-0011132
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Rights
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content
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MORT DE L'AMBASSADEUR D'ARABIE SAOUDITE
Tensions entre Abidjan et Ryad
◆ La délégation ivoirienne indésirable
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Mort de l'ambassadeur saoudien
Des tensions entre Abidjan et Ryad
L'ambassadeur d'Arabie Saoudite, Mohamed Rachid, décédé récemment à Abidjan, a été inhumé mardi dernier à Ryad (Arabie Saoudite), sans la délégation ivoirienne, pourtant annoncée. Les autorités saoudiennes ayant jugé au dernier moment la présence du gouvernement ivoirien «non nécessaire». Un refus poli qui inquiète.
Va-t-on vers un froid dans les relations entre la Côte d'Ivoire et l'Arabie Saoudite, après la mort de l'ambassadeur saoudien, Mohamed Rachid, le vendredi 28 mars dernier à Abidjan? La délégation ivoirienne de 14 membres, conduite par le ministre des Affaires étrangères, Mamadou Bamba, et celui des Cultes, Désiré Gnonkouté, qui devaient participer aux obsèques du diplomate à Ryad (Arabie Saoudite) n'a pu effectuer le déplacement. Les autorités saoudiennes, au dernier moment, ont jugé non nécessaire la présence des émissaires du gouvernement. Un vol spécial était prévu à cet effet. «Une délégation ivoirienne, conduite par SEM Mamadou Bamba devait se rendre à Ryad, pour participer aux obsèques, mais au dernier moment, les autorités saoudiennes ont jugé non nécessaire qu'on se déplace», a indiqué le porte-parole du Conseil supérieur des imams (Cosim), l'imam Ouattara.
«Islamiquement, nous ne voyons pas d'inconvénient à cette absence», a poursuivi le guide religieux.
Une sérénité qui est loin d'être partagée par certains de ses coreligionnaires. Ils y voient le début d'un froid diplomatique entre les deux Etats. «Nous craignons que l'Arabie Saoudite ne veuille plus nous envoyer de sitôt un autre ambassadeur. Surtout que nous avons peiné pour avoir celui-là. Ce qui nous a véritablement aidé dans l'organisation du pèlerinage», indiquent certains religieux.
Du côté du secrétariat général du ministère des Affaires étrangères, toutes nos démarches pour avoir les raisons de ce «refus poli» des autorités saoudiennes sont restées vaines. Mais, certains collègues du ministre Mamadou Bamba, sans voir l'ombre d'un froid diplomatique en ce refus de dernière minute, la mettent sur la crainte des Saoudiens, que les autorités ivoiriennes, une fois en terre saoudienne, ne tiennent un discours contradictoire à celui tenu par Ryad depuis le drame.
Lesquelles autorités saoudiennes aux premières heures de la mort l'ont qualifiée de «naturelle». Sans attendre les conclusions de l'enquête ou de l'autopsie.
Une chose est sûre, le mystère qui entoure la mort du diplomate inquiète. S'il s'était agi d'une «mort naturelle», pourquoi l'autopsie n'a pas encore été portée à la connaissance de l'opinion?
Mohamed Rachid est mort, mais beaucoup reste à être dit et écrit sur les circonstances de sa mort. Pour mémoire, l'ambassadeur Mohamed Rachid a été trouvé mort le vendredi 28 mars dernier au 15e étage de l'immeuble Atta Plateau, où il résidait depuis 4 mois.
L'ambassadeur de l'Arabie saoudite, Mohamed Rachid.
A. TRAORÉ.
Le Jour
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Frédérick Madore
