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Title
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Koumassi / À la découverte du centre médical islamique Aç Habul Kahaf : un centre à la portée et pour le bien être des populations défavorisées
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Date
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January 11, 2013
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DescriptionAI
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Le Centre Médical Islamique Aç Habul Kahaf, situé à Koumassi (Côte d'Ivoire) et géré par l'ONG CIAK, est dédié aux populations défavorisées. Il offre des services médicaux variés (consultations générales, spécialités, maternité, pharmacie) à des coûts très accessibles, sans distinction de religion ou d'ethnie. Fondé par la communauté locale, il vise à s'étendre en un hôpital islamique pour mieux servir les plus vulnérables, et recherche des soutiens humains, matériels et financiers pour y parvenir.
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7
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number of pages
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1
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Identifier
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iwac-article-0010920
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Rights
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content
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Koumassi/ A la découverte du centre médical islamique Aç Habul Kahaf
**Un centre à la portée et pour le bien être des populations défavorisées**
Le centre médical islamique Aç Habul Kahaf fait aujourd'hui la fierté de la communauté de Koumassi zone industrielle. Pourtant son histoire est liée à celle d'un homme, d'un groupe et d'une communauté. Cet homme, Imam Ousmane Keita, ce groupe, la famille Maoula et cette communauté, la communauté de Koumassi zone industrielle ont fait des pieds et des mains afin d'ouvrir à la Côte d'Ivoire, et en particulier à la communauté musulmane, un centre de santé fait par elle et pour elle.
Véritable refuge des populations défavorisées, la communauté musulmane peut être aujourd'hui fière du centre médical islamique Aç Habul Kahaf. Il y a seulement deux ans, l'on disait de ce centre, l'infirmerie socio-sanitaire Aç Habul Kahaf. Mais grâce à la ténacité, la détermination, la volonté et le don de soi des responsables de l'ONG Centre Islamique Aç Habul Kahaf (CIAK), car c'est de cette ONG qui a près de dix années d'expérience et de service au profit des populations, notamment vulnérables, que ce centre médical a pu voir le jour. Il est ouvert tous les jours de 7 heures à 16 heures et sa maternité ainsi que sa pharmacie fonctionne 24 heures sur 24. L'accès à ses services ne tient pas compte de la religion, de l'ethnie encore moins de la race des personnes qui désirent y avoir accès. Il fait environ 500 à 600 consultations par mois, pour une moyenne de 20 par jour. Selon le gestionnaire, le bilan de toutes les consultations s'élève à 12831 pour la mi-année 2012. Au dire du gestionnaire, Ta Irie Léon, les coûts du centre de santé sont fonction des objectifs de l'ONG CIAK, qui sont d'offrir aux populations, notamment vulnérables et démunies, des prestations socio-sanitaires accessibles à tous. « Les consultations générales sont à 300 f Cfa ainsi que les carnets. La consultation dentaire est à 500 f Cfa et le carnet à 300 f Cfa. La gynécologie est à 2000 f Cfa et les consultations prénatales à 2200 f Cfa y compris les services liés à cette prestation » explique le gestionnaire.
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**Image Caption:**
Le centre médical islamique Aç Habul Kahaf fait aujourd'hui la fierté de la communauté de Koumassi zone industrielle.
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**LA STRUCTURE ET LE PERSONNEL**
Le Centre Médical Islamique Aç Habul Kahaf est dirigé par une Direction Générale avec à sa tête un Conseil d'Administration. La gestion quotidienne est l'affaire d'un gestionnaire, du personnel médical et paramédical, nous dit Ta Irie Léon, gestionnaire du centre. En ce qui concerne le recrutement, le PCA, Dr. Koné Zakaria explique : « Le recrutement se fait sur une planification tout comme les autres structures sanitaires qui nécessitent du personnel médical et paramédical, et ce, en fonction de nos moyens. Il suit la procédure normale de recrutement, à savoir que le personnel doit être diplômé de la catégorie professionnelle voulue ou de la spécialité du domaine de la santé. Après, nous procédons par test et nous leur indiquons nos modalités et traitement salarial ». Par ailleurs, il est à noter que le personnel comprend des musulmans et des non-musulmans.
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**LES SPECIALITES DU CENTRE DE SANTE**
Si pour un début, l'on n'avait que deux services, à savoir la consultation générale et les soins, aujourd'hui, le centre de santé compte neuf (9) spécialités pour le bien-être des populations. C'est ce que nous dit le PCA : "Aujourd'hui, nous avons les services, que sont les services de consultation générale, de soins, l'ECG (cardiologie), de consultations prénatales, d'échographie, de gynécologie, de dentaire, et une pharmacie interne. Ajouté à cela, un laboratoire pour les examens de sang. Toutes ces spécialités, indique Dr. Zakaria, répondent au besoin du centre et sont fonction de la demande et du centre "Nous sommes dans un quartier populaire et les pathologies qui sont connues sont en général d'hygiène, de paludisme, la fièvre typhoïde. Pour cela donc, il y a les consultations de médecine générale. Pour les maladies métaboliques comme les maladies cardio-vasculaires comme l'hypertension, nous avons la collaboration de certains amis qui arrivent à faire ces consultations. Pour les maladies respiratoires, nous sommes déjà dans la spécialité et nous faisons de notre mieux pour satisfaire les patients". Enfin, le centre a la chance d'avoir un parterre de coreligionnaires dans différentes spécialités qui interviennent chaque fois qu'ils sont sollicités.
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**LES RESSOURCES ET MOYENS DU CENTRE**
Le centre médical dispose pour l'effectivité de sa mission de ressources humaines qualifiées et compétentes et vit essentiellement des prestations dudit centre, de dons, legs et de bonnes volontés. "En plus de ses prestations, le centre vit de dons et legs. Comme nous sommes dans le social, nous n'attendons pas des bénéfices. Mais plutôt, nous venons en aide aux populations en termes de santé et en complément au système de santé ivoirien. Les dons peuvent être en nature comme en espèces. Certains apportent des médicaments tandis que d'autres du matériel", souligne le PCA. Relativement aux partenaires, il expliquera que le centre est en hase avec les normes du ministère de la santé et de la lutte contre le Sida. Le directeur du district sanitaire de Koumassi (Lagune 2) travail en collaboration avec le centre et un compte rendu annuel des activités menées par le centre lui est fourni. Enfin, il dira que : "Nos partenariats sont diversifiés et beaucoup de demandes sont en cours afin d'agrandir la liste de partenaires. Avec la Fondation ATEF OMAÏS, nous avons eu des activités sociales en faveur des populations défavorisées. L'ONG Al Muwassat est l'un de nos partenaires privilégiés avec qui nous menons plusieurs actions. Nous avons un projet de prise en charge de a femme enceinte démunie et un autre de prise en charge pour les enfants de 0 à 5 ans".
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**LES PERSPECTIVES DU CENTRE DE SANTE**
Pour le Président du Conseil d'Administration, les perspectives sont nombreuses et sont à court, moyen et long termes. "Nous voulons avoir un centre plus grand afin que d'autres spécialités puissent faire leur entrée. C'est le cas d'un bloc opératoire, une salle de consultation ophtalmologique et une salle de radiologie, qui sont nos priorités et nos objectifs à court terme. A moyen terme, c'est de pouvoir être plus autonomes, car nous ne parlons pas ici de profit ou de bénéfices. Mais plutôt de satisfaire les populations et leur permettre d'avoir un minimum de soins en plus des efforts de l'Etat. Permettre aussi à ceux qui travaillent d'avoir des conditions minimales de vie, car ils font beaucoup pour le centre", dira Dr. Koné Zakaria.
COULIBALY FANGMA
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**Imam Ousmane Keita (Recteur de l'ONG CIAK)**
**"Notre vœu est d'ériger le centre en un hôpital islamique qui accueillera les couches défavorisées"**
Il faut noter que l'histoire du centre de santé médico islamique socio-sanitaire Aç Habul Kahaf va de pair avec celle de l'ONG Centre Islamique Aç Habul Kahaf (CIAK), car le centre fait partie des composantes de ladite ONG. En effet, en plus du lieu de culte qu'offre l'ONG, à savoir la mosquée Maoula ; nous avons, avec l'appui et les efforts de tous, une bibliothèque, une salle de formation, un centre multimédia et ce centre de santé. C'est l'occasion pour nous de remercier tous les acteurs et tous ceux, qui de près ou de loin, ont contribué à l'édification de l'ONG CIAK, notamment le centre de santé. Dans ce centre, nous essayons de faire le maximum pour venir en aide aux populations, notamment défavorisées et qui sont dans le besoin d'un réconfort socio spirituel. Nous avons pour but, le bien être socio sanitaire des personnes vulnérables. Pour ce faire, nous lançons un appel à toutes les bonnes volontés, car nous ne pouvons réussir cette œuvre sociale sans le soutien des uns et des autres. Nous souhaiterons améliorer nos prestations médicales en améliorant notre plateau technique et en offrant d'autres spécialités afin de répondre aux attentes des populations. Le centre a besoin de matériaux de nouvelles générations, surtout pour la cardiologie, l'échographie et d'autres services. Notre vœu est aujourd'hui d'ériger le centre en un hôpital islamique qui accueillera les couches les plus défavorisées de la population. Par ailleurs, nous lançons cet appel à tous, car le constat dans notre communauté est que nous n'aidons pas quand nous ne sommes pas à la base de la création ou de mise sur pied d'un projet. On peut ne pas être initiateur d'un projet, mais être un acteur essentiel de sa réalisation. Enfin, il faut faire parler votre cœur en échange du Paradis ; et ce, par un simple coup de fil, une aide de quelque nature que ce soit et une contribution personnelle ou collective. Nous sommes à la disposition de toutes personnes désireuses de visiter le centre et nous voulons que les bonnes volontés viennent visiter le centre de santé pour s'imprégner des réalités dudit centre.»
C.F.
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**El Hadj DIALLO MEME (Directeur Général du Centre de Santé Medico Socio Islamique Aç Habul Kahaf)**
**"Nos besoins sont d'ordre humain, matériel et financier"**
« En matière de besoin, nous en avons de trois ordres. Le premier est humain, le deuxième est financier et le troisième est matériel, à savoir les infrastructures. Pour le premier besoin, compte tenu des moyens limités à notre disposition, nous ne disposons pas d'un personnel assez suffisant, il est à la fois restreint et contraint à accomplir les nombreuses tâches du centre. Si nous avons un soutien financier, nous permettant de payer le personnel, nous procéderons à un recrutement plus large, car pas faute de moyens, nous travaillons avec un personnel réduit. Nous nous contentons du peu de personnes en attendant d'avoir les moyens suffisants pour faire fasse aux salaires du personnel. En ce qui concerne les besoins matériels, il faut savoir que nous envisageons faire de ce centre, un centre digne de ce nom. Mais pour cela, nous avons besoin de matériels de qualité pour un niveau technique satisfaisant. Le problème financier fait donc surface, ce qui fait que nous sommes obligés de limiter nos prestations. Nous avons le personnel qualifié, mais par manque de moyens, nous ne pouvons aller au bout de nos prestations. Pour la liste de besoins, le centre a besoin de tous ces services. Pour la gynéco-obstétrique, il nous faut une table de gynéco. Pour la maternité, il faut un aspirateur pour les bébés, sans oublier les bobines afin d'assurer une meilleure stérilisation du matériel. Il faut aussi du matériel d'hygiène et des gangs. Enfin, le troisième besoin est celui d'étendre le centre. L'extension du centre demande des infrastructures et des investissements considérables. Nous voulons faire un service ophtalmologie, d'ORL, d'Ordonto-stomato, de radiographie et un service de diabétologie. Nous avons besoin d'un échographe interne afin que le coût soit réduit davantage. Nous travaillons avec des personnes extérieures qui viennent avec leurs matériels et nous impose leur prix. Il y a le besoin d'un appareil d'échographie complet avec toutes les sondes. Nous lançons donc un appel aux bonnes volontés de se manifester pour le bien-être des populations.»
C.F.
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**Des patients témoignent**
**Cissé Adikalil (Patient)**
**“LES MÉDECINS SONT RÉCEPTIFS ET À L'ÉCOUTE DES PATIENTS”**
« Quand on vient au centre, nous sommes très bien accueillis et on s'occupe de nous convenablement. Les consultations et les médicaments sont à moindre coût, et on s'en sort bien. Les médecins sont réceptifs et à l'écoute des patients que nous sommes. Mon souhait est que le centre soit agrandi pour avoir plus de places, var certains sont obligés d'attendre dehors. Et c'est mieux que d'autres hôpitaux. Souvent, le docteur ne vient pas vite, car il habite à Abobo.»
**Soumaré Noumasta (Patiente)**
**“LE CENTRE FAIT BEAUCOUP POUR LES DÉMUNIS ET NÉCESSITEUX”**
«Je suis venue pour une visite santé. L'accueil se passe bien, mais au niveau de la réception, il y a chaque fois un souci de monnaie, il faut revoir cela. Etant malade, nous ne pouvons chercher la monnaie pour elle. Les docteurs s'occupent bien de nous. Tout notre problème se situe à la réception et à la pharmacie pour le problème de monnaie. A part cela, accueil, visite et prestation médicale, nous n'avons pas de problème. Je suis satisfaite du centre médical islamique Aç Habul Kahaf. Notre souhait est que de bonnes volontés viennent en aide à ce centre, car il fait beaucoup pour les démunis et les nécessiteux. Avec une petite somme, on arrive à se soigner. »
C.F.
Le Jour Plus
Frédérick Madore
