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Title
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Le Cheick Aboubacar Fofana aux musulmans, "Attention à la division des politiques"
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Date
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February 13, 2007
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DescriptionAI
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Le Cheick Aboubacar Fofana, Guide suprême des Imams de Côte d'Ivoire, a exhorté les musulmans d'Anyama à la prudence et à la raison dans leurs engagements politiques. Il a souligné l'importance de préserver l'union, la fraternité et la solidarité, tout en mettant en garde contre la politique comme facteur de division. Le Cheick a également appelé à bannir le tribalisme et l'exclusion, rappelant que l'Islam est une religion de paix et que les musulmans doivent être des agents de pacification.
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Identifier
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iwac-article-0010794
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Rights
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content
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Le guide spirituel de la communauté islamique de Côte d'Ivoire a demandé aux fidèles musulmans de "la Cité de la Cola" d'être raisonnables dans leurs choix politiques.
Il y avait du monde à la grande mosquée d'Anyama le samedi 10 février dernier. Les fidèles musulmans de cette commune sont sortis nombreux pour dire «Assalam aleïkoum» au Guide suprême des Imams de Côte d'Ivoire, Cheick Aboubacar Fofana, président du Conseil supérieur des imams (COSIM). Hommes, femmes et enfants, tous étaient à ce grand rendez-vous spirituel. A cette occasion, le Cheick Fofana a exhorté les fidèles d'Anyama à préserver l'union, la fraternité et la solidarité entre eux et à l'égard des autres confessions religieuses. Il a invité les musulmans à se méfier de la politique qui, selon lui, peut être un véritable facteur de division. «Nous entendons des choses sur les musulmans d'Anyama. Mais le conseil que je vous donne, c'est de faire beaucoup attention à la politique», a indiqué le président du COSIM.
Selon lui, Anyama est devenu aujourd'hui un champ de batailles pour les partis politiques qui veulent coûte que coûte s'approprier l'électorat de cette grande "Cité de la cola".«Je ne vous dis pas de ne pas faire de la politique, car l'engagement politique est un signe d'émancipation qui aide un pays à se développer. Mais, cet engagement doit être raisonnable», a insisté l'Imam Aboubacar Fofana. Avant de souligner que la politique ne doit, en aucune manière, enfreindre la bonne organisation «recherchée vaillamment» par la communauté musulmane de Côte d'Ivoire. «Nous n'accepterons pas que notre religion soit utilisée comme moyen de haine. Parce que, comme son nom l'indique, l'Islam est une religion de paix. Le musulman doit donc être un facteur de pacification», a-t-il encouragé.
Le Cheick Fofana a également appelé les fidèles musulmans, en général et ceux d'Anyama en particulier, à bannir le tribalisme et l'exclusion. Selon lui, le musulman n'est ni nordiste, ni sudiste, «mais il est de la terre de Dieu». Dans les mosquées, a soutenu le Cheick, il est formellement interdit de parler de nationalité ou d'ethnie. «C'est en le faisant que nous avons des divisions au sein de nos lieux saints. Et c'est cette même division qui s'est étendue sur la Côte d'Ivoire et qui a engendré la crise actuelle», a-t-il dénoncé. Avant d'appeler ses frères musulmans à retourner à la foi. Car, dira-t-il, seul Dieu le Tout Puissant peut sauver la Côte d'Ivoire.
Avant le Cheick, le président du comité d'organisation de cette cérémonie, Bakary Koné et le Secrétaire du COSIM de la section locale, El Hadj Seydou Diaby, ont salué la présence de l'Imam Aboubacar Fofana dans leur cité. Le Guide suprême des Imams était accompagné, dans cette visite, des membres du Bureau national du COSIM. Parmi lesquels les imams Sekou Sylla, Cissé Djiguiba, Aboubacar Samassi et Aboubacar Coulibaly.
Le Patriote
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Frédérick Madore
