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Title
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Kaba Fanta (Vice-présidente de l'AFMCI) : « La réconciliation est une obligation pour la femme musulmane »
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Date
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August 19, 2004
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DescriptionAI
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Adja Kaba Fanta, vice-présidente de l'AFEMCI, a souligné lors d'un séminaire que l'accès au Paradis pour les musulmans est conditionné par la tolérance et la promotion de la paix. Elle a exhorté les femmes musulmanes de Côte d'Ivoire à accepter la réconciliation nationale, rappelant leur rôle historique dans la cohésion sociale par l'hospitalité et la prière pour la paix. Elles sont également appelées à pardonner et à extirper toute rancœur pour favoriser la paix.
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Identifier
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iwac-article-0010783
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Rights
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content
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L'aspiration de tout bon musulman ou de toute bonne musulmane, rappelle Adja Kaba Fanta, c'est l'accès au Paradis après la mort. Mais, les portes du Paradis, poursuit la vice-présidente de l'Association des femmes musulmanes de Côte d'Ivoire (AFEMCI) ne s'ouvriront qu'aux croyants qui sont tolérants et qui cultivent la paix avec les autres.
Il est donc "obligatoire", a-t-elle conclu, que la musulmane, à la recherche du salut d'Allah et de fait à la recherche du Paradis, accepte la réconciliation prônée en ce moment en Côte d'Ivoire. Invitée le samedi dernier, dans le cadre du premier "Séminaire islamique de Formation de l'élite féminine" (SIFEF) à animer une conférence sur la contribution que peut apporter la femme musulmane dans le processus de réconciliation en cours, Adja Kaba Fanta a invité ses soeurs à poursuivre les pratiques qu'elles emploient depuis de longues années pour la paix dans ce pays.
Il s'agit d'abord, a-t-elle rappelé, des actes qu'elles ont posé pour la cohésion sociale d'antan. Notamment l'hospitalité accordée aux enfants de la Nation sans distinction d'ethnies ni de régions. "Chaque femme musulmane a accueilli et soigné, dans son foyer, au moins un élève issu d'une autre religion ou d'une autre ethnie", a-t-elle expliqué. Bien plus, a-t-elle ajouté, les femmes musulmanes ont toujours prié pour le maintien de la paix, avant que malheureusement n'arrive la guerre. Pendant la crise, a souligné la conférencière par ailleurs, Conseillère au ministère de la Famille, elles n'ont pas non plus cessé de militer en faveur de la paix en s'associant à toutes les actions allant dans ce sens et en s'éloignant de tout qui peut susciter la haine cependant selon madame Kaba, qu'en plus de ces nombreux efforts, les femmes musulmanes extirpent de leurs coeurs toute rancoeur et qu'elles pardonnent pour la paix.
Bien avant, le Secrétaire exécutif de la communauté estudiantine musulmane de l'Université de Cocody et de l'Ecole normale supérieure (CEMUCE) structure organisatrice dudit séminaire a centré le but de la rencontre. Famoussa Coulibaly a indiqué que ce séminaire organisé au Campus Agitel de la Riviera, du 13 au 16 août, visait à donner à la femme ivoirienne en général et à la femme musulmane en particulier, les rudiments moraux et spirituels nécessaires à la culture de la paix. Chose qu'ont successivement salué la représentante du ministre de la Femme de la famille et de l'enfant, Mme Koné Soukoulé Kadidia, la présidente de la cérémonie Doumbia Salimata et Mme Limata Koulibaly, épouse du Président de l'Assemblée nationale et marraine de la manifestation.
Le Patriote
Frédérick Madore
