Article
Préparatifs de la fête de l'Aïd El Fitr : un islamologue explique les conditions d'accomplissement de la "Zakat"
- Title
- Préparatifs de la fête de l'Aïd El Fitr : un islamologue explique les conditions d'accomplissement de la "Zakat"
- Publisher
- La Nation
- Date
- September 9, 2010
- Abstract
- Officiellement les musulmans ont entamé hier mercredi l’avant-dernier jour du mois de jeûne et peuvent, selon les prescriptions de l’islam, commencer par accomplir la « Zakat », un des cinq piliers de la religion, censé valider leurs abstinences mensuelles multiples, à en croire l’islamologue cheik Issaka Ibrahim.
- Page(s)
- 13
- Rights Holder
- La Nation
- Language
- Français
- Source
- La Nation
- Identifier
- iwac-article-0003403
- content
-
Officiellement les musulmans ont entamé hier mercredi l’avant-dernier jour du mois de jeûne et peuvent, selon les prescriptions de l’islam, commencer par accomplir la « Zakat », un des cinq piliers de la religion, censé valider leurs abstinences mensuelles multiples, à en croire l’islamologue cheik Issaka Ibrahim.
La « Zakat » consiste, pour un musulman et père de famille, à faire des dons aux pauvres et démunis, en produits alimentaires de première nécessité de son milieu de vie pour leur permettre de fêter dans la paix et la gaieté, tout comme lui, l’Aïd-el fitr. Cet acte vise également, pour le jeûneur, à se faire pardonner par Dieu pour les petits péchés commis involontairement au cours de ce mois sacré en islam.
Il s’impose à tout musulman qui se suffit et l’oblige à faire aumône d’au moins 2,5 kilogrammes de vivres pour chaque membre de sa famille, du plus grand au nourrisson d’au moins 24 heures.
Accomplie en direction des pauvres, la « Zakat » oblige également ces derniers à distribuer le reste de l’offre après s’être servis d’une quantité à même de leur suffire dans un futur proche.
Pour les démunis circonstanciels, obligation leur est faite de s’en acquitter une fois que les moyens financiers leur souriront, dixit l’islamologue cheik Issaka Ibrahim.
Sur le marché des vivres, malgré l’augmentation des besoins en maïs, principale denrée servant à accomplir la «Zakat», les prix n’ont pas flambé. La mesure se vend toujours à 550 FCFA.
Chaque père de famille capable d’honorer ce pilier s’affaire pour se procurer la denrée de son choix.