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Title
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L'Imam Idriss Koudouss Koné : je demande pardon aux musulmans
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Date
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August 25, 2008
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DescriptionAI
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La Communauté musulmane ivoirienne a retrouvé sa cohésion suite à la réconciliation définitive entre le Cheick Boikary Fofana, président du COSIM, et l'Imam Idriss Koudouss Koné, président du CNI. Une cérémonie de raffermissement des liens, tenue le 23 août à la grande mosquée de Williamsville, a marqué la fin d'une mésentente entre les deux leaders. Ils ont tous deux demandé pardon à la communauté pour cette division, soulignant l'importance de l'unité. L'événement a également servi de cadre au lancement de l'opération "SOS crise alimentaire" pour collecter des vivres pour les démunis pendant le Ramadan.
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Identifier
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iwac-article-0010707
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Rights
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content
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La cohésion est revenue au sein de la Communauté musulmane ivoirienne. Le président du Conseil supérieur des Imams (COSIM), le Cheick Boikary Fofana et le président du Conseil national islamique (CNI), Idriss Koudouss Koné se sont définitivement réconciliés.
Une rencontre dite cérémonie de raffermissement des liens, a été organisée samedi 23 août dernier, à l'intention de ces deux personnalités à la grande mosquée de Williamsville. Le président du CNI, l'Imam Idriss Koudouss Koné, sans chercher à se justifier, a indiqué que le « clash » entre ces deux personnes était dû à une simple mésentente. « Et les gens pensaient qu'on voulait prendre la place de l'autre. Sinon, personne n'a tué le père de l'autre », a expliqué l'Imam Koudouss. Il a également « demandé pardon » à la communauté musulmane pour l'acte posé « (...) l'acte que nous avons posé s'il vous a déplu, je vous demande pardon », a insisté le président du CNI, avant de rendre gloire à Dieu pour avoir occasionné cette rencontre avec le Cheick des Imams. L'Imam Boikary Fofana, pour sa part, a indiqué que ce n'était pas une crise. Mais si tel était le cas, les fidèles musulmans n'ont pas respecté les enseignements du Saint Coran. Lesquels stipulent, selon lui, que lorsque deux personnes « se battent, les fidèles musulmans doivent faire leur possible pour les réconcilier.
« Mais si une personne refuse d'entendre raison, toute la communauté doit le combattre », a-t-il fait remarquer. Le chef religieux a relevé qu'en Côte d'Ivoire, ce genre de division entre leaders religieux est devenu courant. Et ne date pas d'aujourd'hui. A en croire le Cheick, il existe « une machine à diviser » pour semer la discorde au sein des communautés et c'est cette « machine » qui a été mise en marche.
Il a invité les fidèles à être des modèles dans la société tout en s'éloignant du mensonge et de la délation. L'Imam Saïd Al Ghamidi, de la mosquée Sainte de la Kaaba (Arabie Saoudite) a pris part à cette cérémonie. Il en a profité pour prier pour la paix en Côte d'Ivoire. Aussi, est-il bon de noter que cette rencontre a servi de prétexte pour le lancement de « l'opération SOS crise alimentaire ». Une opération qui permettra de collecter des vivres pour les distribuer aux personnes démunies pendant la période du Ramadan.
Le Patriote
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
Frédérick Madore
