Article
Religion : recherche des causes de l'échec du hadj 2006 bis
- Title
- Religion : recherche des causes de l'échec du hadj 2006 bis
- Type
- Article de presse
- Creator
- Anzoumana Cissé
- Publisher
-
Le Patriote
- Date
- February 28, 2007
- DescriptionAI
- Le Conseil supérieur des Imams (COSIM) va créer une instance pour diagnostiquer les causes de l'échec du pèlerinage 2006 et proposer des améliorations pour les futures éditions. Bien que n'étant pas organisateur, le COSIM entend jouer son rôle d'encadrement spirituel et moral des musulmans. Il identifie le transport aérien comme le maillon faible principal, dont la responsabilité est attribuée à l'État.
- Subject
- Échec hadj 2006 bis
- Hadj
-
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Aboubacar Fofana
- Imamat
- Spiritualité
- Language
- Français
- Contributor
-
Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0010683
- content
- L'échec du Hadj 2006 continue de susciter des interrogations au sein du Conseil supérieur des Imams (COSIM). Cette structure mettra incessamment en place une instance. Qui s'attellera à établir un diagnostic «véridique» des causes de l'échec du pèlerinage 2006 Bis et à faire des propositions tentant à améliorer les futures éditions du pèlerinage à la Mecque. C'est l'essentiel de la déclaration faite par le COSIM hier mardi 27 février, à la Mosquée d'Aghien des II Plateaux. Le président du COSIM, EL Hadj Boikary Fofana, a relevé que même si sa structure n'a pas pour vocation d'organiser le pèlerinage, elle entend continuer de jouer le rôle que Dieu lui a dévolu dans l'encadrement spirituel et moral des musulmans. «Les Imams ne peuvent par conséquent rester inactif dès lors qu'il s'agit d'aider à la réalisation du Hadj, un des cinq piliers de l'Islam», a précisé le Cheick Boikary Fofana. L'examen des différentes séquences du Hadj selon le COSIM, montre clairement que le maillon faible se situe au niveau du transport aérien. Une étape finale certes influencée en amont, à en croire les Imams par d'autres défaillances. Mais qui relève, soutiennent-ils sans conteste de la «responsabilité de l'Etat». «Au demeurant de nombreux documents dont nous avons eu connaissance l'attestent», a affirmé le président du COSIM.