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Title
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Les pèlerins ivoiriens ne partiront pas
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Date
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December 28, 2006
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DescriptionAI
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2050 pèlerins ivoiriens sont empêchés d'effectuer le Hadj cette année, bloqués en Côte d'Ivoire suite à la défaillance de la compagnie "Future Airlines" et d'autres problèmes de transport. Malgré l'arrestation du représentant de la compagnie et les efforts financiers de l'État ivoirien (2,3 milliards FCFA débloqués) pour organiser un nouveau départ, les autorités saoudiennes n'ont pas accepté les sollicitations. Seuls 400 pèlerins ivoiriens ont pu se rendre en Terre Sainte par vols réguliers.
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Identifier
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iwac-article-0010673
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Rights
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content
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La nouvelle est dramatique. Les 2050 pèlerins bloqués à l'aéroport de Djeddah (Abidjan) depuis le dimanche dernier ne pourront plus effectuer les rituels du cinquième pilier de l'islam.
Du moins, ils n'iront plus en terre Sainte cette année. Et le représentant de la compagnie «Future Airlines» qui devrait transporter les pèlerins ivoiriens a été arrêté hier matin par les autorités ivoiriennes. Le temps que sa compagnie rembourse les 500 millions Fcfa des pèlerins. L'annonce a été faite hier mercredi 27 décembre, en fin d'après-midi par le ministère de l'Administration du territoire, A. Daniel Bamba Cheick, lors d'une conférence de presse tenue à son cabinet. M. Bamba Cheick, était en compagnie des membres de la commission de sauvetage du Hadj: le ministre des transports Aziz Thiam, et celui des Affaires étrangères Youssouf Bakayoko. Le ministère de l'Administration territoriale a expliqué que l'Avionneur y est pour quelque chose.
Car, à dix jours du départ du Premier contingent des pèlerins, l'Avionneur s'est rétracté. Alors que, a -t-il poursuivi tout était «calé». « ( ) La logique est que si dans un mois, toutes ces questions (transports) ne sont pas réglées, on rentre dans une zone de turbulence», a-t-il fait remarquer. Le ministre Bamba Cheick a indiqué que face à la défaillance des Associations, l'Etat s'est engagé à sauver le Hadj. Le Consul général de Côte d'Ivoire en Arabie Saoudite avait signé un autre contrat de transport avec l'Agence Arab Circle Tours. Mais ce contrat s'est évanoui, selon lui, parce que la compagnie n'a pas été en mesure de produire les documents nécessaires à l'obtention des autorisations de survol et d'atterrissage à l'Agence nationale de l'Aviation civile (ANAC). Et les vols qui étaient prévus le dimanche 10 décembre ont été ajournés.
Pour toujours sauver le Hadj, le chef de l'Etat a instruit le ministre de l'économie et des Finances de décaisser 1,8 milliard de Fcfa, pour les frais de transport aérien de l'ensemble. Les pèlerins pour qu'ils soient sécurisés au trésor public en vue de faire face à toutes les éventualités. L'Etat ivoirien, bien qu'étant seulement, superviseur, selon Daniel Bamba Cheick, a débloqué 2, 3 milliards de Fcfa pour sauver le pèlerinage 2006 Bis. «Mais hélas! Les responsabilités sont identifiées. Il ne s'agit pas de jeter qui que ce soit en pâture. C'est une leçon qu'on doit tirer, pour que ce genre de situation ne se produise plus», a-t-il déploré.
Avant d'ajouter que cette année, malgré les négociations, les autorités saoudiennes n'ont pas accepté les sollicitations de la Côte d'Ivoire. «Le chef de l'Etat et le Premier ministre se tiennent aux côtés de la communauté musulmane et des pèlerins frustrés devant ce drame national et compatissent à leur profonde désolation», a compati le ministre de l'Administration du territoire. Le ministre des transports, Aziz Thiam, pour sa part affirme «notre tort dans cette affaire, c'est de ne pas être organisé en amont».
Quant aux pèlerins de la présidence, au nombre de 283 personnes, ils ont subi le même sort que ceux du CNI/CNOPM. Il est bon de noter que seulement 400 pèlerins ivoiriens ont pu effectuer le Hadj cette année. Ces derniers sont partis par vols réguliers. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les conséquences psychologiques au niveau des pèlerins ajournés seront incalculables.
Le Patriote
Frédérick Madore
