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Title
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Violences faites aux femmes / Cissé Djiguiba, Imam et responsable de la "Fondation Djigui" : "Nos mères, nos soeurs et nos filles sont quotidiennement violentées par nos traditions"
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Date
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November 27, 2013
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DescriptionAI
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Une conférence-débat organisée par l'ambassade des États-Unis en Côte d'Ivoire, dans le cadre des "16 jours d'activisme", a mis en lumière l'ampleur des violences faites aux femmes. L'Imam Cissé Djiguiba a dénoncé les souffrances quotidiennes dues aux traditions, incluant les mutilations génitales féminines et les mariages forcés. L'ambassadeur Terence P. Mc Culley a souligné le caractère transfrontalier des violences sexuelles et basé sur le genre, insistant sur la violence conjugale qui touche une femme sur trois. Les participants ont formulé des recommandations pour lutter contre ces violences.
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number of pages
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1
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Identifier
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iwac-article-0010599
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Rights
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content
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# Violences faites aux femmes/ Cissé Djiguiba, Imam et responsable de la "Fondation Diigu"
## "MONS MERDE, MUS SURSIS, MILMS, MILMES SURS
## "MONDIIEMENTI VIOLMATOPS
'ambassade des Etats- Unis en Côte d' Ivoire a organisé hier à la Riviera une «conférence- débat sous le thème « 16 jours d'activisme pour l'élimination des violences faites aux femmes ». A l'occasion, Cissé Djiguiba, Imam de la mosquée du Plateau, responsable de la « Fondation Dïgui » qui lutte contre les mutilations génitales féminines, également panéliste à cette conférence, a signifié que les femmes souffrent le martyre tous les jours. « Les femmes sont à plaindre. Nos mères, nos sæurs et nos filles sont quotidiennement violentées par nos traditions, par nos us et coutumes du fait qu'elles ne sont pas violentes », a-t-il dit. Et d'ajouter : «Les femmes méritent un mieux être. Sur dix filles, une ou deux meurent à cause de l'excision. La religion parle d'amour, de l'importance de la femme, de la procréation. Marier une femme contre son gré est interdit par la religion » soutient-il. Avant lui, Terence P. Mc Culley, ambassadeur des Etats- Unis en Côte d'Ivoire, dans son discours, a affirmé que les violences sexuelles n'ont pas de frontières. « Les violences sexuelles ou basées sur le genre constituent un problème qui va au- delà des barrières ethniques, raciales, socio- économiques et
qui n'a pas de frontières », a-t-il indiqué. A cet effet, il a invité les participants de cette rencontre à se joindre à des évènements de ce genre pour mieux informer les communautés. Il a également précisé que la lutte cette année sera plus axée sur les violences conjugales. «Cette année, nous aimerions nous concentrer sur la violence conjugale. On estime qu'une femme sur trois a été bat-
tue, contrainte à des rapports sexuels forcés ou maltraitée au cours de sa vie. Le plus souvent, ces actes sont du fait de leurs conjoints. Plus d'un tiers des femmes ivoiriennes ont subi des violences physiques selon une étude publiée en Septembre dernier par le Demographic Health Survey », révèle-t-il. Il a également soutenu que la violence n'est pas limitée au foyer. Les mutilations génitales féminines, la traite des personnes et les viols sont aussi impliqués. Par ailleurs, suites aux différents exposés, les participants de cette conférence ont fait des recommandations et ont échangé avec les conférenciers en vu de mettre un frein aux violences faites aux femmes. Rappelons que les seize jours d'activisme pour l'élimination des violences faites aux femmes est une campagne internationale lancée en 1991 par le Women's Global Leadership dans le but d'éliminer toutes les formes de violence contre les femmes. Cette campagne qui à débutée le 25 Novembre dernier s'achèvera le 10 Décembre prochain par la journée internationale des droits de l'Homme.
## CYNTHIA DJEDJRO
Stagiaire
Le Jour Plus
Frédérick Madore
