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Title
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Écoles confessionnelles islamiques : les obstacles qui pénalisent les enfants
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Date
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July 28, 2005
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DescriptionAI
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L'Imam Mamadou Dosso a souligné que les écoles confessionnelles islamiques en Côte d'Ivoire, malgré leur rôle éducatif, opèrent de manière informelle, compromettant l'avenir des enfants en raison de leur inadaptation au système scolaire national. Il a identifié six obstacles majeurs à l'harmonisation de ces établissements avec le programme national : l'État, les parents, les fondateurs, les enseignants, les établissements eux-mêmes et les cadres musulmans. L'Organisation des Établissements d'Enseignement Confessionnel Islamique (OEECl) milite pour que ces écoles soient reconnues et que leurs élèves puissent participer aux examens nationaux.
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number of pages
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1
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Identifier
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iwac-article-0010561
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Rights
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content
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# Écoles confessionnelles islamiques
## Les obstacles qui pónalisent les enfants
L'Imam Mamadou Dosso, représentant du conseil national islamique au forum national des confessions religieuses a animé samedi dernier une conférence sur la contribution des écoles islamiques dans l'éducation de la jeunesse ivoirienne.
#### Abstract
es écoles confessionnelles islamiques malgré leur nombre important et le rôle quelles jouent dans l'éducation sont encore au stade de l'informel. Pis, les enfants qui y fréquentent sont sans avenir à cause de l'inadaptation au système scolaire national. C'est ce diagnostic qu'a fait l'Iman El Hadj Mamadou Dosso le samedi 23 juillet au centre d'écoute et d'insertion des jeunes d'Adjamé au cours d'une conférence. Le guide spirituel dans sa communication, a indiqué que l'éducation d'une jeunesse s'inscrit toujours dans un programme. Et cela, l'organisation des Etablissements d'enseignement confessionnel islamique en Côte d'Ivoire (OEECl) l'a compris. Cependant cette entité qui lutte pour l'harmonisation de l'éducation islamique au programme national rencontre des difficultés sur son chemin. Pour l'homme de Dieu, elles
sont au nombre de six. Il s'agit de l'Etat, des parents d'élèves, des établissements confessionnels, les fondateurs, les enseignants et les cadres musulmans. L'Etat selon El Hadj Mamadou Dosso a failli à son devoir. Celui du droit à l'éducation. Dans son argumentaire, il établit qu'il y a beaucoup d'enfants en âge scolaire qui se retrouvent dans ces écoles et qui reçoivent les deux éducations : « L'Etat n'a aucune conscience du nombre », regrette-t-il. Quant aux parents, enseignants et fondateurs, le conférencier estime que l'éducation des enfants n'est pas une priorité. Les parents abandonnent leurs progénitures dans ces centres, les fondateurs ont plutôt un souci de gain et les enseignants ne sont pas formés. Les cadres qui devraient sensibiliser et faire la promotion de ces structures ont jeté l'éponge. Du coup, les enfants sont des laissés pour compte. Cette
conférence a vu la présence de nombreuses personnalités dont le ministre d'Etat, ministre de la santé et de la population. Dr Albert Mabrj Toikeusse, parrain de la promotion sortante des élèves de l'OEECl section Adjamé. Nan ache Ballo, président de la section initiatrice de cette manifestation a exprimé toute sa satisfaction. Pour lui l'organisation des journées sportives et culturelles qui étaient à leur première édition étaient une manière de donner un signal fort de l'OEECl à l'endroit des autorités compétentes à prendre en compte leurs idées mais surtout à permettre aux établissements confessionnels islamiques de participer aux examens nationaux et prendre compte les enfants qu'ils forment. «Ils sont aussi l'avenir de la Côte d'Ivoire » explique-t-il.
L. C
Le Jour Plus
Frédérick Madore
