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Title
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Processus de réconciliation nationale : l'implication des autorités religieuses attendue
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Date
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September 18, 2003
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DescriptionAI
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Le Ministère des Cultes, en collaboration avec le PNUD, organise un atelier pour renforcer l'implication des autorités religieuses dans le processus de réconciliation nationale en Côte d'Ivoire. L'objectif est de souligner le rôle fondamental de la dimension religieuse et spirituelle pour restaurer la cohésion sociale et assurer une paix durable, en complément des efforts politiques, malgré les divisions persistantes suite à la crise de 2002.
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number of pages
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1
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Identifier
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iwac-article-0010343
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Rights
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content
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Processus de réconciliation nationale
L'implication des autorités religieuses attendue
Le ministère des Cultes veut davantage s'impliquer et impliquer toutes ses composantes, dans le processus de réconciliation. C'est la raison d'être de l'atelier de deux jours (17-18 septembre) ouvert hier mercredi au Plateau, autour du thème : «Implication des autorités religieuses dans le processus de réconciliation nationale».
Le ministre des cultes veut davantage impliquer les autorités religieuses dans le processus de réconciliation.
« Le processus de réconciliation est multidimensionnel ; ce qui requiert la conjugaison des efforts de toutes les composantes de la société ivoirienne. La dimension religieuse et spirituelle est apparue comme fondamentale. La création du ministère des cultes en constitue la preuve irréfutable», a affirmé le ministre des cultes, Désiré Gnonkonté hier, à l'ouverture de l'atelier que son département a initié, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). En effet, depuis le début de la crise du 19 septembre 2002, les communautés religieuses nationales, se sont mobilisées dans les différents cultes pour implorer la bonté de Dieu. Par des messes d'action de grâce, en passant pas des célébrations oecuméniques et des veillées de prières dans les églises et mosquées, les religieux ont donné de la voix.
«Dieu a entendu nos prières, ce qui a permis au diable d'échouer, lui qui voulait que la guerre passe par les religieux», a indiqué senior Jacob Ediémou, président du forum des confessions religieuses. Cependant, a-t-il indiqué : «Notre pays demeure encore divisé, bien que le gouvernement de réconciliation soit au grand complet».
C'est pourquoi le représentant résident du Pnud, Claudio Caldarone estime important l'atelier qui a réuni les responsables religieux, pour le processus de consolidation de la cohésion sociale dans l'optique d'un retour durable à la paix et à la stabilité.
«L'implication des religieux est fondamentale pour créer les bases d'une réconciliation durable, en complément aux actions du rôle politique» a-t-il soutenu. Car pour lui, les religions à travers les valeurs qu'elles inculquent aux populations, constituent un sédiment nécessaire pour refermer la déchirure sociale exacerbée de la crise et raffermir la cohésion sociale.
Ainsi, cet atelier vise-t-il l'établissement d'un dialogue entre les différentes religions en Côte d'Ivoire, à travers des travaux en commissions et en plénière.
L'implication du Pnud dans ce programme s'inscrit dans le sens de son engagement depuis le début de la crise, auprès des autorités ivoiriennes dans la recherche de voie de sortie de guerre».
Les programmes ABRIS, de désarmement, démobilisation et de réintégration des combattants (DDR), le collectif de la société civile, sont soutenus par le Pnud.
GERMAINE BONI
Le Jour Plus
Côte d'Ivoire
Frédérick Madore
