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Title
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Mendicité, escroquerie, vols... Les édifices religieux, nouvelle cible des bandits
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Date
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October 13, 2003
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DescriptionAI
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Les édifices religieux sont devenus la cible de nouvelles formes de mendicité, d'escroquerie et de vols. Des individus exploitent la piété des fidèles en mendiant sous de faux prétextes, en dérobant des biens (notamment pendant la communion) ou en commettant des vols à l'arraché aux abords des lieux de culte. Ce phénomène croissant appelle à une vigilance accrue des paroissiens.
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number of pages
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1
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Identifier
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iwac-article-0010339
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Rights
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content
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Mendicité, escroquerie, vols...
Les édifices religieux, nouvelle cible des bandits
Une nouvelle forme de mendicité, d'escroquerie ou de vols se développe aux abords et entrées des églises ou autres lieux de rassemblement religieux. Un phénomène qui prend de l'ampleur, sous l'indifférence des fidèles.
Tantie, pardonnez, donnez-moi 10 francs, je vais payer de l'eau», ou «tantie, je n'ai pas mangé depuis, j'ai faim, donnez-moi quelque chose, je vais acheter de quoi manger». Ils sont nombreux ces jeunes ou même adultes qui rôdent autour des églises et lieux de culte, pour demander la clémence des fidèles. En prenant soin de se présenter comme étant les plus démunis du monde.
«Un jour, un monsieur bien habillé, m'a rencontrée à la sortie de l'église Saint Jean pour me demander quelques pièces. Je les lui ai données. Après la messe, je croise le même bonhomme qui me demande de l'aider à s'offrir des galettes. J'ai compris alors que c'était un mendiant ou un escroc», s'indigne Mme Josiane Aké, paroissienne à St Jean de Cocody.
A l'Eglise Saint André de Yopougon, le phénomène a pris une ampleur telle que ces malfrats infiltrent les fidèles pour leur «faire les poches» en pleine messe. Leur temps propice est, l'heure de la communion. En effet, à l'heure de la communion, les fidèles, surtout les femmes sans s'inquiéter du voisinage, parce qu'étant en présence de Dieu, laissent sur les bancs les sacs à main et autres objets précieux pour aller prendre «Le corps du Christ». C'est mal connaître ces «petits grands» bandits qui font main basse sur les porte-monnaie, se faufilent parmi les «appelés au repas du Seigneur» et filent à l'anglaise. C'est avec désolation que les bonnes dames retournent à leurs places, sans revoir leurs sacs.
«C'est pourquoi maintenant on prend soin de prévenir les fidèles de ne plus les laisser sur les bancs, au moment de la prise de l'hostie ou de la quête», affirme un organisateur des messes à Saint André.
«J'ai été victime de ces vols aux abords des églises. Un jeune de 18 ans environs, m'a abordé à Adjamé «Liberté», devant le temple, on sortait après le culte. Il m'a dit de compléter son transport, pour aller rejoindre ses parents à Yamoussoukro, car il s'était fait voler. A peine je sors mon porte-monnaie que je me vois encadré de 2 autres et le premier interlocuteur sort son arme, ils m'ont dépouillé totalement», déploreBrice Tohan, un évangéliste de l'Eglise universelle.
Ces «mendiants bandits» jouent sur la sensibilité des croyants, des
Les lieux de culte sont visés par les mendiants d'un nouveau genre. (Ph d'archives).
Le Jour Plus
Frédérick Madore
