Article
7e anniversaire du rappel à Dieu de feu Gnassingbé Eyadéma dans la prière : le chef de l'Etat a assisté aux offices religieux à Kara
- Title
- 7e anniversaire du rappel à Dieu de feu Gnassingbé Eyadéma dans la prière : le chef de l'Etat a assisté aux offices religieux à Kara
- Type
- Article de presse
- Creator
- Bernardin Adjosse
- Publisher
-
Togo-Presse
- Date
- February 6, 2012
- pages
- 1
- 3
- number of pages
- 2
- Language
- Français
- Contributor
-
Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0008614
- content
-
**7E ANNIVERSAIRE DU RAPPEL À DIEU DE FEU PRÉSIDENT GNASSINGBÉ EYADEMA DANS LA PRIÈRE**
**LE CHEF DE L'ÉTAT A ASSISTÉ AUX OFFICES RELIGIEUX À KARA**
Le président Faure Essozimna Gnassingbé rend hommage à l'illustre disparu à travers le dépôt de gerbe de fleurs.
Le 7e anniversaire du rappel à Dieu de feu Gnassingbé Eyadèma a été célébré hier, 5 février 2012, à Pya dans la préfecture de la Kozah. Une date que les Togolais se rappellent à travers des prières et autres manifestations religieuses, pour le repos éternel de l'âme de l'illustre disparu, qui a laissé, en héritage, une immense et inoubliable œuvre.
Le chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé, s'est recueilli sur la tombe du président défunt au caveau familial, en y déposant une gerbe de fleurs en sa mémoire. Les textes liturgiques étaient tirés du livre des Nombres 20, 1-8, de Romains 12, 7-21 et de l'Évangile selon Jean 4, 1-19. Pour y parvenir, il s'appuie sur Jésus, son fils, qui brise les tabous et réconcilie (Jean 4, 1-19).
Le pasteur Touléassi implorait la bénédiction divine sur le pays. À Kara, ville natale du feu président, ces manifestations religieuses ont été marquées par une prière musulmane et un culte protestant dans la grande salle du Palais des Congrès. Musulmans et chrétiens ont prié Dieu en communion, pour qu'il accorde sa grâce au Père de la nation et protège la famille Gnassingbé. Ils ont prié pour un heureux aboutissement du processus de réconciliation en cours au Togo et pour la paix dans le pays.
Pour le culte protestant dirigé par le pasteur Touléassi Kokou Béné, la bonne nouvelle a été annoncée. Il a invité ses fidèles à ne jamais rendre le mal pour le mal et à éviter toute vengeance. Le Seigneur appelle les hommes, ses créatures, à l'union et à l'amour du prochain. Le pasteur Bébéfé a fait comprendre qu'il est question d'une très vieille affaire ethnique emballée dans des préjugés et des stéréotypes entre les Juifs et les Samaritains, deux peuples antagonistes à cause des interdits et des considérations liées à la pureté de race. L'officiant a démontré que Jésus est venu transcender toutes ces considérations égoïstes, racistes et inhumaines pour aller vers l'autre.
Les manifestations commémoratives de cet anniversaire se sont poursuivies au Palais des Congrès de Kara où ont eu lieu des offices religieux, en présence du chef de l'État, du Premier ministre, Gilbert Fossoun Houngbo, et du président de l'Assemblée nationale, El Hadj Abass Bonfoh. Étaient également présentes d'autres personnalités relevant tant du gouvernement, des institutions de la République que de l'administration et des confessions religieuses.
Déjà le matin, il s'était incliné sur la tombe du Père de la nation au caveau familial à Pya. C'était une cérémonie officielle de recueillement marquée par un dépôt de gerbe de fleurs et la sonnerie aux morts. Après ce cérémonial républicain d'hommage aux grands hommes d'État, le président de la République a observé le même rituel en déposant une gerbe de fleurs sur la tombe de l'illustre disparu pour honorer sa mémoire.
À noter que samedi s'est déroulée une veillée de prières au Temple œcuménique de Kara, où, à travers louanges, cantiques et chants, les populations ont rendu un grand hommage au président défunt. La prière de circonstance a été dirigée par le pasteur Touléassi Béné. Les fidèles d'Allah ont loué Dieu, l'invitant à « illuminer le chef de l'État pour que ses bonnes pensées se réalisent ». Ils ont prié pour la réussite de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation et pour le pardon des offenses.
Après ces offices religieux, le chef de l'État a convié ses invités et autres personnalités à un dîner au Palais des Congrès.
Bernardin ADJOSSE