Article
Des hommages mérités au père de la nation feu Eyadéma pour ses actions en faveur de la paix : la commémoration des 11 ans de sa disparition en présence des présidents Ibrahim Boubacar Kéïta et Faure Gnassingbé à Kara
- Title
- Des hommages mérités au père de la nation feu Eyadéma pour ses actions en faveur de la paix : la commémoration des 11 ans de sa disparition en présence des présidents Ibrahim Boubacar Kéïta et Faure Gnassingbé à Kara
- Type
- Article de presse
- Creator
- Bernardin Adjosse
- Publisher
-
Togo-Presse
- Date
- February 8, 2016
- pages
- 1
- 3
- 4
- number of pages
- 3
- Language
- Français
- Contributor
-
Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0008612
- content
-
DES HOMMAGES MÉRITÉS AU PÈRE DE LA NATION FEU EYADEMA POUR SES ACTIONS EN FAVEUR DE LA PAIX
LA COMMÉMORATION DES 11 ANS DE SA DISPARITION EN PRÉSENCE DES PRÉSIDENTS IBRAHIM BOUBACAR KEÏTA ET FAURE GNASSINGBÉ À KARA
Les présidents Ibrahim Boubacar Keïta du Mali et Faure Gnassingbé (2º de la gauche) lors des offices religieux à Kara.
Rappelé à Dieu le 5 février 2005, le Père de la Nation, feu président Gnassingbé Eyadèma, a été honoré pour la 11e fois consécutive, vendredi dernier, jour anniversaire. À travers des offices religieux, les Togolais lui ont exprimé toute leur reconnaissance pour l'immense œuvre de paix que l'illustre disparu leur a léguée en héritage. À Kara, ville natale du président défunt, ces offices ont été marqués par la présence, aux côtés du chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé, d'un hôte de marque, le président Ibrahim Boubacar Kéïta du Mali. Ce dernier traduisait ainsi sa solidarité au peuple togolais, dans ces moments de prières, d'hommage, et toute sa reconnaissance au président disparu qui laisse derrière lui le souvenir d'un grand homme épris de paix.
Le Premier ministre Komi Selom Klassou, le président de l'Assemblée nationale, Dama Dramani, des présidents des institutions, et plusieurs autres personnalités ont pris part aux offices. Tôt le matin, le chef de l'État avait procédé au dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe du défunt, au caveau familial, après avoir assisté à une veillée de prières, jeudi soir à Pya.
(Suite P. 3)
DES HOMMAGES MÉRITÉS AU PÈRE DE LA NATION FEU EYADEMA POUR SES ACTIONS EN FAVEUR DE LA PAIX
La commémoration des 11 ans de sa disparition en présence des présidents Ibrahim Boubacar Kéïta et Faure Gnassingbé à Kara.
(Suite de la P. 1)
5 février 2005 - 5 février 2016, 11 ans déjà que le Père de la Nation, le président Gnassingbé, entretenu par les chorales, à travers chants et danses à la gloire de Dieu, fera place aux offices religieux. Il a comparé la vie à un phénomène d'écho, soulignant que tous nos actes et paroles finissent toujours par nous rattraper et a rappelé la promesse de Dieu à faire de ceux qui sont sages et œuvrent pour la paix de ses enfants. Pour lui, la vie à Kara et d'autres dignitaires musulmans ont abondé dans le même sens, en s'inspirant du verset 11 de la Sourate.
Juste après les prières, le chef de l'État a reçu en déjeuner son hôte, dans une ambiance faite de chants et danses de divers artistes de la chanson et chorales.
Le président Faure Gnassingbé, entouré de MM. Komi Selom Klassou et Dama Dramani (à droite) à la veillée.
Le président Faure s'est recueilli sur la tombe du Père de la Nation.
Les offices religieux célébrés par Touleassi Bénè de l'église évangélique presbytérienne... Eyadèma tirait sa révérence, après avoir œuvré, durant 38 ans, pour un Togo uni et prospère et pour une Afrique forte et paisible. Pour cet anniversaire, le peuple togolais, dans toutes ses composantes sociales, a tenu à rendre un hommage mérité à l'illustre disparu, à travers des offices religieux. À Kara, le Palais des Congrès a prêté son cadre à ces offices, qui ont enregistré la présence du président malien, Ibrahim Boubacar Kéïta, en communion avec le chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé. La salle des cérémonies était archicomble, avec plus d'une dizaine de groupes de chorale, dont certains habillés à l'effigie du célèbre homme disparu. « Papa Eyadema, nous ne l'oublierons jamais », pouvait-on lire sur les banderoles. L'ambiance, le Père Houzou Gabriel de l'église catholique et...
L'assistance priait pour le repos éternel de feu Eyadèma. (Photos ONOUADJE)
Le bal a été ouvert par le culte protestant, célébré sous la conduite du pasteur Touleassi Bénè. L'officiant s'est inspiré des Psaumes 139:1-14 et du Livre des Actes des Apôtres, chap. 17:27b, et a souligné que tout bienfait se paie toujours en bien et le mal en mal. Après avoir souligné les efforts inlassables du président défunt au service de la paix au Togo et dans le monde, l'officiant a prié Dieu de lui accorder la vie éternelle à ses côtés.
Pour la messe catholique, le père Houzou Gabriel a fondé son message de méditation sur des livres des saints Jacques et Mathieu. Il a insisté sur le fait que les actes du Père de la Nation ont toujours été inscrits dans cette logique.
« En ce moment de prière pour le repos de son âme, chacun de nous doit œuvrer à préserver l'héritage qu'il nous a légué, la recherche de la paix et de l'unité, l'amour de la patrie », a-t-il insisté.
Dans la prière musulmane, l'imam de la grande mosquée de la ville de Kara a évoqué les dignitaires musulmans. Selon l'officiant, Eyadèma avait une mission sur terre et l'a accomplie avant d'être rappelé à Dieu et mérite les hommages dignes pour ses actions au profit de l'humanité.
Dans l'ensemble, les différents officiants ont prié pour la famille du défunt. Ils ont surtout remercié Dieu pour avoir confié la destinée du pays au président Faure Essozimna Gnassingbé, tout en le priant de l'assister dans cette lourde tâche. Les prières sont allées au gouvernement, à l'Assemblée nationale et aux autres institutions de la République, aux forces de l'ordre et à tous ceux qui détiennent une parcelle de pouvoir, afin que Dieu les illumine dans leurs actions pour le bien de la nation. Ils ont prié pour la paix au Mali et ont demandé à Dieu de préserver l'humanité des actes terroristes.
Déjà jeudi, le chef de l'État, entouré du Premier ministre et du président de l'Assemblée nationale, avait assisté à une veillée de prières et de chants organisée par l'église évangélique presbytérienne du Togo au temple œcuménique de Pya.
Tôt le matin de vendredi, le chef de l'État s'est recueilli sur la tombe du président défunt au caveau familial à Pya. Un acte que le président malien avait aussi posé dans la soirée de jeudi, aussitôt après son arrivée à l'aéroport international de Niamtougou où il a été accueilli par le chef de l'État, aux environs de 18h45.
Eyadèma vu par le président Kéïta. Selon le président malien, qui a regagné son pays samedi, feu président Eyadèma était « un grand Africain », avec des mérites avérés pour ses actions en faveur de la paix. « Il a su faire du Togo un pays de communion, un pays d'amitié réelle pour son pays », a-t-il souligné. À son avis, sa grandeur d'homme d'État mérite d'être reconnue par nous-mêmes, mais les incompréhensions étaient « sans aucune amertume ». Il avait les soucis de rassembler les fils du Togo et d'Afrique, et il a compris que telle était la mission à lui assignée et l'a assumée, a témoigné le président malien.
C'était un moment de tristesse, mais plein de renseignements, qui témoigne du « signe des temps ». Aujourd'hui, plus que jamais, « sans la paix, rien n'est possible, avec la paix, tout est possible », dans le sens du bonheur et de la prospérité des peuples et nations.
Bernardin ADJOSSE