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Des offices religieux pour la commémoration de l'indépendance nationale : le président de la République a assisté au culte protestant à Lomé
- Title
- Des offices religieux pour la commémoration de l'indépendance nationale : le président de la République a assisté au culte protestant à Lomé
- Type
- Article de presse
- Publisher
-
Togo-Presse
- Date
- April 26, 2011
- pages
- 1
- 5
- 6
- number of pages
- 3
- Subject
- Union Musulmane du Togo
- Language
- Français
- Contributor
-
Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0008578
- content
-
DES OFFICES RELIGIEUX POUR LA COMMÉMORATION DE L'INDÉPENDANCE NATIONALE
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE A ASSISTÉ AU CULTE PROTESTANT À LOMÉ
Le président Faure Essozimna Gnassingbé (1er plan, à droite) en profond recueillement lors du culte protestant.
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DES OFFICES RELIGIEUX POUR LA COMMÉMORATION DE L'INDÉPENDANCE NATIONALE
Le président de la République a assisté au culte protestant à Lomé.
Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a assisté, hier, au culte protestant, célébré dans le cadre des manifestations marquant la commémoration du 51e anniversaire de l'indépendance du Togo. Le chef de l'État avait à ses côtés le président de l'Assemblée nationale, El Hadj Abass Bonfoh, des membres du gouvernement ainsi que diverses autres personnalités.
Au Temple d'Apégamé, le chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé, entouré du président de l'Assemblée nationale, El Hadj Abass Bonfoh, a assisté à la messe catholique à la cathédrale de Lomé.
Vendredi déjà, une prière musulmane a eu lieu à la grande mosquée de Lomé pour implorer la bénédiction d'Allah sur le Togo.
Le Pasteur Awanyo implore la bénédiction de Dieu sur les fidèles et le peuple togolais (Photos TAMASSSI).
Des membres du gouvernement, des autorités militaires et traditionnelles, des députés, plusieurs autres personnalités et des fidèles ont pris part au culte protestant marquant les festivités des cinquante et un ans d'indépendance du Togo qui sera commémorée demain mercredi.
À l'occasion, des cantiques élevant et glorifiant le Tout-Puissant ont été chantés afin de lui témoigner reconnaissance pour avoir permis que son fils unique, Notre Seigneur Jésus-Christ, ressuscite d'entre les morts pour libérer les hommes et femmes de toute oppression.
« La résurrection du Christ nous permet de jouir de sa présence et de sa puissance en ayant la victoire sur toute chose », a déclaré le modérateur de l'Église Évangélique Presbytérienne du Togo, le pasteur Agbenoxevi Mawuli Awanyoh, dans sa prédication inspirée de l'Évangile de Matthieu 28:1-10.
Selon lui, « avec la victoire de Jésus sur la mort, nous ne sommes plus attachés au monde de la servitude, de même que le peuple togolais qui, à l'issue d'une lutte ardue, a acquis son indépendance ». Ainsi, la résurrection du Christ, bien plus qu'un mystère, indique la fin du monde ancien qui fait place à un monde nouveau sans servitude, comme le signifient les livres de Jean 10:7-18, 1 Jean 2:28 et de l'Épître de Paul aux Galates 2:20, a indiqué le pasteur Awanyo. C'est pourquoi il a invité chaque Togolais, où qu'il se trouve, à jouir de cette liberté et à naître de nouveau tout en traduisant dans les faits quotidiens la volonté de vivre ensemble dans la nation. Le pasteur Awanyo a également invité chacun à proscrire les actes qui déshonorent, à passer des promesses uniquement politiques à l'action démocratique et au social afin d'instaurer la paix et la stabilité au Togo. Il estime que seuls le pardon, l'acceptation mutuelle et le travail dans l'unité avec conscience libèrent et restaurent.
À la cathédrale Sacré-Cœur de Jésus de Lomé, hier, le Premier ministre, Gilbert Fossoun Houngbo, des membres du gouvernement, des députés et plusieurs personnalités ont assisté à la messe marquant la célébration du 51e anniversaire de l'accession du Togo à la souveraineté internationale.
La messe a été dite par l'Archevêque métropolitain, Mgr Dénis Amuzu-Dzakpah, qui avait à ses côtés un collège de prêtres. Le message a été tiré de l'Évangile de Matthieu 28:8-15. À travers ce passage, qui annonce la résurrection du Christ parmi les morts, Mgr Dénis Amuzu-Dzakpah a appelé les chrétiens à l'amour et au pardon. « Un amour et un pardon sans hypocrisie. Vous devez être aussi de véritables artisans de paix », a souligné le prélat.
Il s'est, par ailleurs, appuyé sur les paroles puissantes de l'hymne national et la devise du pays pour appeler les Togolais au travail, à l'amour de la patrie et à la recherche du meilleur pour notre cher pays. « C'est par le travail et le travail bien fait que les Togolais peuvent libérer le pays. Cultiver vertu, vaillance, servir la nation avec abnégation », tel doit être le leitmotiv de tout citoyen, épris d'amour pour son pays, a-t-il précisé. Mgr Amuzu-Dzakpah a également exhorté les Togolais à la recherche de la voie du développement, du pardon et de la réconciliation. Car, a-t-il si bien dit, « nous voulons la paix et la prospérité au Togo afin que tous les Togolais arrivent à trouver du travail pour leurs enfants ».
Prière musulmane pour la paix
Vendredi déjà, une prière musulmane a été dite à la grande mosquée, en présence de El Hadj Hamadou Bouraïma-Diabacté, ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, représentant le gouvernement, du président national de l'Union des Forces de Changement (UFC), M. Gilchrist Olympio, des dignitaires religieux et d'une foule de fidèles. La prière a été dirigée par l'imam de la grande mosquée, El Hadj Youssouf Guimba. Elle a été meublée de la lecture du Saint Coran, des prêches et des invocations des autres imams sous le signe de la recherche de la paix, de la tolérance, de la réconciliation et de la prospérité pour le peuple togolais.
El Hadj Guimba a, dans sa prière, imploré la bénédiction d'Allah sur le Togo afin que les Togolais vivent dans la confiance, la paix, la tolérance et la réconciliation pour un avenir radieux. Il a prié qu'Allah, par sa miséricorde, illumine les dirigeants du Togo dans la gestion des affaires du pays pour une paix durable.
On reconnaît (au 1er plan, 3e et 4e à gauche) MM. Hamadou Brim Bouraïma-Diabacté et Gilchrist Olympio. (Photos TOUVOR)
El Hadj Inoussa Bouraïma, au cours de sa prière, a invoqué Allah afin qu'il garde en paix les âmes de tous ceux qui ont versé leur sang pour l'indépendance du Togo. Il a indiqué que la seconde moitié du centenaire de l'accession de notre pays à l'indépendance doit être une occasion pour tous les Togolais de prendre de fermes résolutions en vue de pérenniser la paix, soubassement du développement. El Hadj Inoussa Bouraïma a rendu hommage au chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé, et à son gouvernement qui ne ménagent aucun effort pour améliorer le quotidien des Togolais dans la paix et la réconciliation.
À l'issue de la prière, le président national de l'UFC, Gilchrist Olympio, a fait une déclaration. « Après cette prière, nous repartons à la maison non seulement réconfortés mais décidés à continuer le chemin que nous avons choisi, le chemin de paix, le chemin qui va amener à la prospérité de tous les Togolais, de toutes les ethnies et de toutes les religions. Nous avons prié ensemble pour que Dieu nous donne la paix, la confiance et la réconciliation. »
Patouani BATCHAMLA
Alex TEYI
Falabalaki KAMAZINA