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Title
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1er anniversaire de la disparition du président Eyadèma : des offices religieux sur toute l'étendue du territoire et un culte commémoratif hier à Pya
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Date
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February 6, 2006
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pages
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1
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3
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number of pages
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3
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Identifier
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iwac-article-0008498
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Rights
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content
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ANNIVERSAIRE DE LA DISPARITION DU PRÉSIDENT EYADEMA
DES OFFICES RELIGIEUX SUR TOUTE L'ÉTENDUE DU TERRITOIRE ET UN CULTE COMMÉMORATIF HIER À PYA
5 février 2005 - 5 février 2006. Cela fait jour pour jour un an que le père de la nation, Gnassingbé Eyadèma, a été arraché à l'affection du peuple togolais. Mais l'émotion et la stupeur sont encore grandes comme si c'était hier.
En souvenir de cette date fatidique à laquelle celui qui, durant 38 ans, a consacré sa vie au service du pays, a été rappelé à Dieu, un culte d'action de grâces a été dit au temple œcuménique de Pya hier.
C'était en présence du chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé, du Premier ministre Edem Kodjo, du président de l'Assemblée nationale Abass Bonfoh, ainsi que de plusieurs personnalités nationales et étrangères et d'une foule immense de croyants, de parents, d'amis, d'admirateurs et d'anonymes.
Hier à Pya, le temple et les espaces de circonstance n'ont pu contenir la masse humaine venue rendre hommage à feu le président Eyadèma, aux pensées du président de la République et des membres de la famille Gnassingbé. Pour un culte prévu pour commencer à 9 heures, toutes les places intérieures étaient déjà occupées à 7 h 30, à l'exception de quelques-unes extérieures.
Et pour cause, c'en était un, le premier anniversaire du décès subit du président Eyadèma, homme de paix et de dialogue.
Pour la circonstance, le cadre et tout le domaine présidentiel ont été richement décorés.
Le chef de l'État est arrivé au temple peu après 9 heures, précédé du Premier ministre Edem Kodjo et du président de l'Assemblée nationale, El Hadj Abass Bonfoh. Au moment du culte, il a rappelé une des pensées chères de feu Eyadèma : « Personne ne peut aller contre son destin, nul ne peut aller contre la volonté de Dieu ». Moment d'intense émotion qui a fait frémir plus d'un et pleurer certains.
Suivra ensuite la prière d'illumination et la lecture de la Bible, notamment l'Évangile de Matthieu, chapitre 28, versets 1 à 10, la 1ère Épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 5, versets 51 à 58, et l'Épître de Paul aux Éphésiens, chapitre 6, versets 10 à 19.
Dans sa prédication, le pasteur Béné Touléassi a invité tout un chacun à commémorer cet anniversaire dans le recueillement. « Nous rendons grâce à Dieu et nous le remercions pour sa bonté, car pour la nation togolaise en général et pour la famille Gnassingbé en particulier, le départ de... »
La bénédiction finale a été faite par le pasteur Béné Touléassi.
Le président de la République a déposé une gerbe sur la tombe du père de la nation, Gnassingbé Eyadèma.
Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, entouré du Premier ministre Edem Kodjo et du président de l'Assemblée nationale, El Hadj Abass Bonfoh, au moment du culte.
Salutations d'usage des personnalités étrangères au chef de l'État et à la famille en présence du Premier ministre.
Personne ne voulait se faire conter l'événement.
Plusieurs délégations étrangères, notamment le ministre équato-guinéen, M. Miguel Abiabiteo Boriko, le ministre sénégalais de l'Énergie et des Mines, M. Niang Madické, le ministre ghanéen des Affaires étrangères, M. Nana Akufo Addo, ainsi que les diplomates français, égyptien, nigérian, tunisien et de l'Ordre de Malte, ont assisté au culte.
Tout a commencé par l'observation d'une minute de silence en mémoire de l'illustre disparu, ponctuée par des pensées de recueillement.
Le pasteur Touléassi a demandé à Dieu d'essuyer les larmes de tous et que « les arbres plantés par le père de la nation, arbres qui ont fleuri et ont porté des fruits, continuent à porter des fruits en toutes saisons ».
Il a prié également pour l'union, la solidarité, la concorde et la réconciliation entre tous les fils et filles du Togo. Il a incité tout le monde à faire siennes la vérité et la recherche de la paix. « Ayez la vérité comme une ceinture serrée autour de votre taille et prenez sur vous la droiture comme cuirasse », a-t-il lancé. Ceci à l'image du défunt qui n'avait pas hésité à prendre « son bâton de pèlerin pour aller demander la paix aux frères ennemis du Tchad sous les pluies de balles ».
Le pasteur Touléassi a terminé son message par une invitation à tous les Togolais à la prière pour la nation et à son prochain afin que le triomphe soit éclatant. Il a conclu par un message emprunté à l'hymne national : « Togolais, viens bâtissons la cité notre Togo chéri, l'or de l'humanité ».
La prière d'intercession a été dite par le pasteur Kitéma, qui a imploré la bénédiction divine sur le chef de l'État et les autres gouvernants, la famille Gnassingbé et aussi sur le peuple togolais tout entier.
Toutes ces phases ont été entrecoupées de séquences de cantiques chantées par les chorales évangéliques de Pya et de Kara, ainsi que par les fanfares FAT et Espoir de Pya. Le culte prendra définitivement fin avec le retrait du chef de l'État et des célébrants peu avant 11 heures.
Déjeuner sur invitation
Aux environs de 13 heures, les différentes personnalités qui ont fait le déplacement de Pya ont été reçues à déjeuner par le président de la République au palais des Congrès de Kara.
Le président Faure Essozimna Gnassingbé est arrivé sur l'esplanade du palais à 12 heures 50. Il a reçu les honneurs militaires d'un détachement des FAT avant d'entrer dans la salle des banquets, d'où il repartira peu après 14 heures.
L'orchestre des FAT, la Fanfare Espoir de Pya, les chorales des Femmes FAT, de l'Université de Kara, Solim et Avenir (Université de Lomé) ont égayé les convives par leurs prestations à l'honneur de l'illustre disparu.
Recueillement au caveau familial
Plus tôt dans la matinée, le chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé, les membres de la famille Gnassingbé et plusieurs personnalités se sont recueillis sur la tombe de l'illustre disparu et ont participé à une prière de recueillement à la chapelle familiale.
La cérémonie a commencé à 6 heures au caveau de la famille Gnassingbé avec l'arrivée du président de la République. Honneurs militaires, dépôt de gerbes, sonnerie aux morts, suivis du recueillement, ont été les phases essentielles.
À la suite du président Faure, la famille Gnassingbé au grand complet se soumettra au même cérémonial.
Après la prière de recueillement, le Premier ministre Edem Kodjo, le président de l'Assemblée nationale, El Hadj Abass Bonfoh, le Bureau politique du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) et une délégation des officiers généraux et supérieurs des Forces Armées Togolaises en feront autant.
La cérémonie sera suivie de la signature du livre d'or des condoléances par le chef du gouvernement et les généraux Gnofame, Pissang et Tidjani.
La prière de recueillement a été dite par les pasteurs Touléassi et Kitéma. Entrecoupée par des cantiques chantés par la fanfare des FAT, elle a été axée sur l'amour du prochain, inspirée de l'Épître de Paul aux Romains, chapitre 12, versets 10 à 12.
« Ayez de l'affection les uns pour les autres comme des frères qui s'aiment, mettez du zèle à vous respecter les uns les autres. Soyez actifs et non paresseux. Servez le Seigneur avec un cœur plein d'amour. Soyez joyeux à cause de votre espérance, soyez patients dans les souffrances, priez avec fidélité », dit le passage.
Selon les célébrants, le texte a un message universel qui cadre avec les idées maîtresses de celui que le peuple togolais pleure encore.
S'inspirant des idées du défunt qui avait l'habitude de dire que « personne ne peut échapper à son destin » ou que « personne ne peut échapper à la volonté de Dieu », le pasteur Touléassi a invité les membres de la famille Gnassingbé à assumer leur « destin noble dans l'amour, l'honneur et la dignité ».
Pour finir, il a imploré la bénédiction divine sur tous les membres afin qu'ils soient unis et forts avec Faure Essozimna en tête pour assumer leur destin et relever tout défi.
R. B.
Togo-Presse
Frédérick Madore
