Ramadan : fin du mois de jeûne
- Title
- Ramadan : fin du mois de jeûne
- Creator
- Ali Compaoré
- Publisher
-
Sidwaya
- Date
- April 6, 1992
- Abstract
- C'est dans le recueillement et la ferveur que les musulmans burkinabè à l'instar de ceux d'autres pays ont célébré le samedi dernier l'AID el Seghir. Le jeûne du mois du Ramadan a permis aux musulmans de manifester leur foi dans l'abstinence totale.
- Rights
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- Language
- Français
- Contributor
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Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0002992
- content
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C'est dans le recueillement et la ferveur que les musulmans burkinabè à l'instar de ceux d'autres pays ont célébré le samedi dernier l'AID el Seghir. Le jeûne du mois du Ramadan a permis aux musulmans de manifester leur foi dans l'abstinence totale.
Ce mois du carême dont l'observation est recommandée aux musulmans est le deuxième pilier des cinq que compte la religion musulmane à savoir la chahada ou attestation de foi ; les cinq prières journalières ; la zakate ou aumôme obligatoire ; le jeûne de Ramadan ; le pélérinage (hadj) à La Mecque pour celui qui en a les moyens.
Après trente jours d'abstinence, les fidèles musulmans du Burkina ont fêté le samedi dernier la rupture du jeûne. La grande prière a eu lieu à la place de la Révolution en présence de membres du gouvernement et les représentants d'organismes internationaux et inter-africains.
La prière a été dirigée par El Hadj Alassane Maïga adjoint du grand imam de Ouagadougou. La fête de l'AID El Seghir qui marque la fin du jeûne du Ramadan revêt un caractère important pour les musulmans. Le jeûne malgré son caractère très contraignant surtout dans un pays sahélien comme le Burkina doit être respecté avec dévotion.
Cette fête comme à l'accoutumée a permis à la communauté musulmane par la voix de l'imam Maïga d'implorer la grâce de Allah pour les fils du Burkina. L'imam a particulièrement demandé l'éclairage de Dieu pour conduire les pas des autorités de notre pays. Ceci afin de permettre au Burkina de connaître une paix sociale propice à l'épanouissement de tous les Burkinabè.
Ali Compaoré
