Article
Une fin d'année dans la prière
- en
- fr
- Hierarchies
-
Burkina Faso
- Articles de journaux (3615 items)
- Burkina 24 (279 items)
- Carrefour africain (33 items)
- FasoZine (116 items)
- L'Evénement (45 items)
- L'Observateur (61 items)
- L'Observateur Paalga (509 items)
- La Preuve (28 items)
- Le Pays (709 items)
- LeFaso.net (709 items)
- Mutations (13 items)
- San Finna (9 items)
- Sidwaya (1104 items)
- Publications islamiques (432 items)
- Al Mawadda (11 items)
- An-Nasr Trimestriel (16 items)
- An-Nasr Vendredi (318 items)
- L'Appel (48 items)
- L'Autre Regard (11 items)
- Le CERFIste (13 items)
- Le vrai visage de l'islam (15 items)
- Documents divers (Burkina Faso) (16 items)
- Photographies (Burkina Faso) (9 items)
- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Title
- Une fin d'année dans la prière
- Creator
- Idrissa Nogo
- Publisher
- Sidwaya
- Date
- December 31, 1997
- Abstract
- Les journées islamiques de Banfora organisées depuis le 25 décembre ont pris fin le 28 du même mois. Après quatre jours d'échange, chaque participant est reparti enrichi de l'expérience des uns et des autres. Nous avons approché quelques séminaristes.
- Subject
- Association des Jeunes Musulmans de Côte d'Ivoire
- Aboubacar Fofana
- Conseil National Islamique
- Prière
- Spatial Coverage
- Banfora
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0002897
- content
-
Les journées islamiques de Banfora organisées depuis le 25 décembre ont pris fin le 28 du même mois. Après quatre jours d'échange, chaque participant est reparti enrichi de l'expérience des uns et des autres. Nous avons approché quelques séminaristes.
Aboubacar Fofana (porte-parole du Conseil national islamique de Côte d'Ivoire): Dans notre exposé, nous avons parlé de l'essentiel des acquis et des faiblesses de notre organisation (NDLR: Conseil national islamique de Côte d'Ivoire) et des perspectives organisationnelles en fonction des défis et l'enjeu de l'an 2000. Il est difficile de mettre une barrière fondamentale entre les musulmans et la politique; les musulmans ont pendant tout ce temps été impliqués en la matière depuis le temps colonial jusqu'aujourd'hui parce que la colonisation s'est attaquée à l'islam pour la marginaliser. Et tout effort des musulmans pour ressortir leurs têtes sera considéré comme un acte politique. L'Afrique n'a pas d'autres solutions si l'on ne revient pas à l'islam, c'est la seule religion qui peut éveiller les consciences africaines et les organiser, et mettre les Africains sur la bonne voie comme autrefois, avant la colonisation où l'islam avait permis à l'Afrique de sortir sa tête.
Mme Rokia Dagnogo (vie-présidente de l'Association des jeunes musulmans de Côte d'Ivoire / commune de Yopougon): Le sentiment qui m'habite ici à Banfora est un sentiment de joie parce que nous nous retrouvons entre nous fidèles musulmans pour la cause d'Allah: parler de lui et apprendre à le connaître. Il est écrit si bien dans le Coran: “Apprenez à me connaître avant de m'adorer”. Je remarque qu'il y a, heureusement de plus en plus une expansion de l'islam au sein de la jeunesse africaine. La prolifération des associations islamiques comporte tout de même des inconvénients parce que cela crée des problèmes de leader ship, et ne définit pas toujours les vrais objectifs de l'islam. Mais d'une façon générale, cette prolifération est un signe de bonne santé de l'islam.
El Hadj Mamadou Baro (président de l'Alliance musulmane de Banfora): Les journées culturelles islamiques font partie des activités de l'Alliance musulmane de Banfora (AMB); elles nous donnent l'occasion de nous retrouver et aussi de nous former sur le plan islamique. Ces journées sont organisées par l'AMB, et la présente édition (la première) connaît la participation de six cents (600) fidèles musulmans venus du Burkina, de la Côte d'Ivoire, et du Mali principalement. Principalement du Mali, parce que nous entretenons des relations de jumelage avec bon nombre d'associations sœurs du Mali depuis 1993. Ces journées sont rotatives (biennales). Quant à l'unité, nous gardons espoir que nous parviendrons un jour à asseoir une coordination nationale de toutes les associations islamiques du Burkina Faso. Nous n'avons pas de sources de financements particulières, nous existons grâce aux frais de partipation des séminaristes et les contributions des frères et des sœurs. L'Alliance musulmane de Banfora compte environ six (6) associations islamiques.
IN