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Title
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Hadj 96 : la première vague quittera Ouagadougou le 10 avril prochain
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Date
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February 20, 1996
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Abstract
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Le jeudi 15 février 1996, la Commission nationale d'organisation du pélerinage à La Mecque (CNOPM), a fait un point de presse sur les préparatifs du voyage aux lieux Saints de l'Islam. La Commission est présidée par le ministre de l'Administration territoriale M. Yéro Boly.
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0002889
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content
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Le jeudi 15 février 1996, la Commission nationale d'organisation du pélerinage à La Mecque (CNOPM), a fait un point de presse sur les préparatifs du voyage aux lieux Saints de l'Islam. La Commission est présidée par le ministre de l'Administration territoriale M. Yéro Boly.
L'entretien a porté sur un certain nombre de points tels que l'état des travaux de la CNOPM, les inscriptions, le transport, l'assistance médicale aux pélerins. Mais auparavant, la Commission a remercié la presse pour son travail d'information et de sensibilisation du public et les communautés religieuses pour leur coopération.
La Commission a avancé le chiffre de 450 inscrits jusque-là au niveau national, dont une centaine avec passeport. Ce chiffre peu élevé est dû selon le ministre Yéro Boly au fait que beaucoup se préparent secrètement au pélerinage, ne s'inscrivent qu'à la dernière minute. Il ressort du point de presse que les Burkinabè de l'extérieur qui veulent bénéficier du passeport spécial doivent nécessairement revenir au pays pour le départ, ledit document n'étant valable qu'au départ du Burkina. Signalons que la possibilité est offerte aux pélerins de s'adresser aux services de l'Administration territoriale et de la santé dans leurs provinces, pour les passeports et les vaccinations.
Pour transporter les pélerins, la Commission a retenu la compagnie Air Afrique, qui aurait offert les meilleures garanties. Quant au coût du pélerinage, il a été estimé à titre indicatif à 1 121 662 F CFA minimum pour un adulte, et à 68 700 F de la même monnaie pour un bébé. Se référant à sa propre expérience du pélerinage, El Hadj Lacina Traoré conseille aux pélerins de prévoir autant d'argent que possible pour faire face à des imprévus éventuels. Pour éviter l'encombrement aux aéroports, les voyageurs seront rassemblés à Ouaga et Bobo à des endroits déterminés, où ils feront leurs aux revoirs aux accompagnateurs et do là, ils seront conduits aux aéroports. Les passagers de Ouagadougou seront regroupés à la maison du Peuple, tandis que pour ceux de Bobo, le lieu est encore à déterminer. La Commission d'organisation assure aux pélerins qu'ils n'auront plus de problèmes d'enlèvement des bagages et des marchandises au retour. Poids autorisé au retour, 40 kg contre 20 à l'aller. Les frets obéiront aux conditions habituelles d'enlèvement, même si les excédents de bagages seront transportés à prix réduits. Pour faciliter la tâche aux fidèles, des comptes sont ouverts au Trésor, à la BICIA-B, et à la BIB, où les pélerins peuvent verser les frais de voyage, aux sièges de ces banques comme au niveau de leurs agences en provinces. Les numéros des comptes sont: BICIA-B: compte n° 90530619700193; BIB compte n° 4236280698 C.
Comme autres mesures prises pour faciliter le pélerinage, il y a l'envoi prochain de missions dans les régions fortement islamisées. (Sahel, Houet) en appui aux sous commissions provinciales, le renforcement possible de l'assistance médicale, l'établissement de fiches individuelles de santé, avec pour corollaire, la constitution de stocks suffisants de médicaments. Des badges pourraient également être confectionnés pour permettre de repérer éventuellement les pélerins en difficultés. En outre, la BCEAO et l'ambassade du Burkina seront associées aux préparatifs. Tout sera fin prêt d'ici le Ramadan, a assuré le président de la Commission d'organisation. La première vague de pélerins quittera Ouaga les 10 et 11 avril, et Bobo Ie 11 du même mois. Ils seront de retour un mois plus tard.
La Commission ne s'occupant pas de la cuisine des pélerins, elle informe les femmes qui se rendent aux lieux Saints pour vendre de la nourriture qu'elle peuvent continuer à le faire dans les conditions habituelles.
Avec la prise en charge de l'organisation du pélerinage par l'Etat, les pélerins ne souffriront donc plus de ses mille et une difficultés.
Ahl-Assane ROUAMBA (Stagiaire)
Sidwaya
Frédérick Madore
