Issue
Le Rendez-Vous #195
- Hierarchies
-
Togo
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- Le Rendez-Vous (78 items)
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- Références (Togo) (77 items)
- Articles de journaux (1254 items)
- Title
- Le Rendez-Vous #195
- Publisher
- Le Rendez-Vous
- Date
- August 5, 2013
- issue
- 195
- number of pages
- 8
- Subject
- Collectif Sauvons le Togo
- Al Wifaq
- Centre Culturel Islamique de Lomé II
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo
- Concours National de Récitation du Saint Coran
- Élections législatives togolaises de 2013
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001493
- extracted text
-
Société
TOGO
Cérémonie de clôture du Concours national de récitation du Saint Coran
du Centre Culturel Islamique de Lomé
LA DINIE
BAYE A
CARING REPUBLIQUE
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses N° 195 du 5 août 2013
B
endez-
AND CONCOURS
UNORE C
TOGOLAISE
Archives Nationales
sabl
Nous
Egalité Hommes-Femmes, le revers de la monnaie
FA Foire Artisanale du Togo
FA TOGO 2013 LOME du 07 au 18 août-CETEF TOGO 2000, Pavillon Mono
La fraude électorale de trop
Au regard des résultats, la participation du CST est-elle le moindre mal ?
L'opposition togolaise s'est-elle trompée d'erreur ?
Le CST donne sa position sur la fraude électorale du 25 juillet dernier
Les toutpetits et la
gent féminine
relèvent le défi
Prix 250 F CFA
17ème Edition du Concours National
de Récitation du Saint Coran
Le DG de al wifak parle de la rupture
et de la retraite spirituelle (ITKAHF)
6eme édition
Cheikh Mohamed ARAB DG de Al Wirak
2
La ville, la campagne, l'émancipation, l'égalité des sexes, les préférences conjugales, voilà qui guident notre réflexion. Les à-côtés d'une évolution de la condition sociale de la femme sont effarants. Il est vrai, le combat pour l'égalité entre les êtres humains fut et reste encore un débat toujours ouvert. Toutefois, quand il est question de l'égalité homme-femme, l'addition est corsée et l'on se demande ce que nos bien-aimées mamans gagnent de leur nouveau statut et si l'homme n'es pas désabusé par le poids de la tradition. Que ce soit en Europe, ou en Afrique, les goûts sont souvent les mêmes. Les hommes consomment une chose et préfèrent une autre. Ils travaillent en ville mais quand l'heure sonne pour choisir une conjointe, si la famille ne lui fait pas appel, c'est lui-même qui se souvient de la dernière fille de la tante ou de l'oncle. On se rend au village pour revenir avec un colis vivant qu'on estime plus facile à gérer que l'émancipée qui a toujours agrémenté les soirées. Comme quoi, quand il est question d'un engagement conjugal, il y a toujours des femmes trop émancipées pour les hommes. Et pourtant, après un long cursus académique auréolé d'un emploi qu'on vient de gagner ou d'une condition sociale qui vient de changer après une formation professionnelle, on parait intégré à la ville, au milieu où l'on vit, à l'environnement qui vous donne tout. Mais l'homme étant toujours ce qu'il cache, monsieur va mettre un terme à la relation avec la compagne connue de lui dans le quartier pour un nouvel engagement, celui qui dure, qui conduit à un foyer responsable, qui engendre la progéniture, bref, un foyer stable. Par un tour de passe-passe, l'universitaire qui a souvent meublé les relations avec les amis est larguée à la poubelle. Médusée et humiliée aux yeux des proches, elle préfère le silence à une quelconque contestation devant la femme du terroir qui a repris ses droits. Besoin d'une proximité culturelle avec l'heureuse élue, patois, famille, symbole d'un conservatisme par rapport aux valeurs culturelles, voici entre autres raisons qui militent contre les filles d'ici et pour celles de là.
Pour convoler aux noces, combien sont-ils ces universitaires et jeunes hommes qui réussissent leur vie en portant la bague avec une camarade d'amphi ou en choisissant une créature du milieu qui a fait d'eux des hommes accomplis ? Pour ceux qui ont déjà fait ce choix de libre arbitre, en milieux où la polygamie est admise, si ce n'est pas une sceur c'est un oncle qui conseille d'enjoindre une du terroir. A ceux qui veulent s'y aventurer, on conseille de commencer par un produit local ou au pire des cas de ne jamais approcher les filles de la ville ou d'ailleurs. Les filles trop ouvertes, émancipées, sont un peu trop < grande gueule » , défigurées qu'elles sont par une mentalité occidentales
qui les éloignerait de leur rôle d'épouse responsable au sens traditionnel du terme. Pour combler les heures creuses, elles sont les bienvenues mais quand arrive le moment fatidique, on les reconnait un peu trop-plein de défauts. A tort ou à raison, on estime qu'une femme qui ne parle pas le patois ou qui vient d'ailleurs ou encore « émancipée » est trop difficile dans ses exigences de femme instruite, citadine ou d'ailleurs. Si on ne les trouve pas capricieuses, elles sont arrogantes, animées d'un penchant à tout contrôler et à réclamer les mêmes droits que le traditionnel dirigeant du couple. Mieux, elles sont accusées à tort ou à raison de repousser la famille du mari. Comme pour assener le coup fatal, quand elles savent lire et écrire, quand elles ont passé un peu de temps sur les bancs ou en ville, ou qu'elles ne sont pas du bled, elles sont estimées dans la plupart des cas frivoles, usées, souillées par un passé sexuel trop chargé. Pour s'engager, la vision des jeunes sur le choix de l'épouse est manichéen, la femme d'ici c'est le vice, celle de là, la vertu. Quand bien même on peut être confronté à cette race qui ne peut pas, en l'absence d'un répétiteur, apprendre le 1+1 au dernier né de la famille, quand bien même c'est du « bas de gamme professionnelle » , l'analphabète ou la débrouillarde du quartier, on est à l'aise pour manoeuvrer en tant qu'homme. S'engager avec un être, c'est s'engager aussi avec son passé. Tout le monde est ainsi en quête de celle qui a une comptabilité sexuelle la moins chiffrée, un casier sexuel quasi vierge. A tort ou à raison, la femme du bled est alors considérée comme étant celle la plus à même de répondre à cette attente.
Les femmes deviennent de plus en plus couvertes par des droits qui leurs sont jadis refusés, difficile de continuer à les garder dans cette tour du cercle des opprimées. On leur concède tout ce qu'elles réclament, mais ce qu'on leur remet par la gauche on le leur retire par la droite. Le revers de la monnaie. Voici l'autre combat qui attend les adeptes d'une égalité que certains estiment toujours contre nature,
A l'analyse, le mythe de la conception traditionnelle du mariage reste encore débout, il n'est pas tué par les milles et un droits reconnus à celles qui refusent d'être désignée par « sexe faible » . On se demande si cet héritage congénital ne résistera pas à tous les temps quand on sait que dans les pratiques, ceux qui estiment que l'égalité hommes et femmes ne se décrète pas mais se vit ont des arguments à profusion.
Les droits des femmes sont une réalité, ces droits ont tué la femme soumise. Qu'on soit agrégé, docteur, Bac plus 5 ou de quelque niveau que ce soit, combien sont-ils qui regardent dans leur catégorie pour signer les noces ?lls préfèrent regarder en bas d'en bas. Certes, l'expérience a montré qu'il y a tou-
RV SOCIETE
Egalité Hommes-Femmes, le revers de la monnaie
CATS.
Aumône courante
Science utile
jours un risque. Une fois au foyer avec son homme, la fille du bled cesse souvent d'être la femme facile, docile, béni oui-oui et corvéable à merci. « Femme de ministre, de grand quelqu'un, d'un grand cadre, d'un pacha, il me faut une et pourquoi pas des servantes » . Une fois dans son nouveau monde, la femme prend le moule, elle compose désormais avec les réalités de son environnement. Elle demande un droit de regard sur le bulletin de salaire du mari, pourquoi ne pas gérer elle-même un compte bancaire à défaut de la communauté des biens. Une fille qui avait un mauvais caractère au bled ne deviendra pas un ange ici, et une femme qui avait bonne presse en ville ne se métamorphosera pas nécessairement en monstre une fois au foyer. Mais quoi qu'on dise, l'homme en général préfère les clichés, les à priori sur des femmes qui ne rouspètent pas quand l'homme fait des remontrances et qui ne demandent pas « où est-ce que tu as passé la nuit ? » . Bref, celles qui se résument à la cuisine, le ménage, la lessive, la vaisselle, le repassage, les courses et faire des enfants.
C'est alors à se demander que devient la femme émancipée, celle de l'université, de la ville, celle qui boulotte. Est-ce un instru-
Le Rendez-vous N° 195 du 05 août 2013
Un fils vertueux invoquant pour lui Allah dit : « Ô vous qui avez cru ! Que ni vos biens ; ni vos enfants ne vous distraient du rappel d'Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux-là seront les perdants. » S 63 V 9
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Nous y reviendrons.
ment sexuel, un ballon d'essai victime de divorces à la moindre altercation, une célibataire démolie tous les jours par les pharmacies cosmétiques qui court mosquées et églises en quête d'assistance spirituelle des hommes de Dieu afin d'un hypothétique mariage ou une maitresse à
Elle refuse de finir « Maîtresse » pendant que les autres sont au foyer. Mais avec toutes ses limites et avatars renforcés par une certaine émancipation, est-ce que le temps joue en sa faveur ? De ce qui précède, la société court le risque de se tromper d'erreur. Le mariage c'est un ensemble de considérations qui n'ont rien avec la géopolitique ni avec les préjugés, n'empêche que le mythe de l'homme père de famille a encore la dent dure.
Mais à voir de près, ce tableau ne semble augurer des lendemains meilleurs pour ce qui reste de la cellule familiale africaine tant enviée de nos jours. Quelle seraient donc les conséquences de cette triste réalité sociale pour l'avenir de la famille en Afrique ?
Abi-Alfa
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Le CST a commis une erreur qu'il ne fallait pas commettre. La vie est faite de haut et de bas, mais il faut éviter certain faux pas. La coalition de l'opposition semble s'être trompée d'erreur face à un régime qui n'a plus rien à démontrer si ce n'est l'achat des experts en fraude, des consciences des électeurs, le bourrage d'urnes, de création de bureaux fictifs et autres formes de voies frauduleuses que proposent des escrocs en col blancs importés de la sous-région, sous couvert d'une certaine observation électorale, pour falsifier le vote des populations. Le décor est planté depuis et l'opposition pouvait éviter de tomber dans le guet-apens. Mais elle s'est retrouvée face au dilemme de la participation à une élection fraudée d'avance dont les résultats risquaient de décourager la base et le boycott au risque aussi de perdre le combat de l'opinion nationale et internationale. Entre
deux maux, le CST-Arc-En-Ciel a peut-être choisi le moindre mal. On se rappelle que le 14 juin et les 5, 6, 8 et 9 juillet 2013, l'opposition togolaise et un représentant du gouvernement se sont rencontrés sous l'égide de Mgr Barrigah et de l'Ambassadeur des USA au Togo, Robert WHITEHEAD. La rencontre s'est
Les législatives passées ont été une fraude de trop. Plus les jours passent, plus la voile se lève sur les méthodes utilisées par le régime en place pour falsifier la volonté des urnes. Le dernier vote se trouve être une mascarade qui cache mal la volonté de Faure et ses affidés à
s'accrocher à un pouvoir qui n'a plus besoin d'eux. Le décor était planté de longue date. Tout semble avoir été préparé pour se tailler les résultats de cette élection, avant de mettre les bouchées doubles en y engageant diplomates et prélat pour un dialogue dit de la dernière chance dont on finit par se moquer juste parce que ceux qui ont pris les rênes de ce dialogue-piège semblent acquis pour le régime. Nous n'en voudrions pour preuve que la
de l'ambassadeur des USA au Togo. Au départ, on semblait s'apitoyer sur le mépris de Faure sur la personne de monsieur l'ambassadeur à qui le régime a manqué d'égard. Mais au finish, nous sommes en train de voir que le Cow Boy savait plutôt ce qu'il faisait, et cela ne serait pas la première fois qu'un diplomate américain au Togo prend fait et cause pour le régime. Corruption des représentants ou position officielle du pays de l'oncle Sam ? En tout cas, la première démo-
La fraude électorale de trop
tenue au siège de la Conférence Episcopale du Togo. Cette rencontre n'a été qu'une montagne qui a accouché d'une souris. Les démons du dilatoire, avec Faure E. Gnassingbé en bonne place, ont fait parlé d'eux. Les lignes n'ont pas assez bougé, et sur les grands sujets de désaccord, les participants ont vainement tenté de rencontrer le premier des Togolais. Il faut souligner que certains citoyens togolais étaient candidats à l'hémicycle et leurs candidatures sont validées à cet effet. Mais il a fallu remuer terre et ciel pour qu'ils soient libérés de leur détention dans une affaire qui fait dormir débout. Sur un autre registre, c'est la CENI, Commission Electorale Nationale Indépendante, qui accepte des candidatures, 15 au total. Mais elles seront rejetées par la Cour constitutionnelle qui, pourtant, n'avait compétence que de se prononcer sur les cas d'inéligibilité. Au finish, ces candidatures ne seront jamais validées. C'est un peu comme on refusait à des candidats à un examen de composer dans certaines matières pendant que les autres composaient dans toutes les matières. Un simple communiqué de presse, qui tout au plus pouvait tenir lieu d'un accord d'étape, sera brandi comme un accord
pris bêtement la main dans la poche en train de frauder. Mais, et le FOSEL, et toutes les instances mises en place pour la bonne marche du processus étant des inféodés, que peut-on attendre de cet chapelet d'irrégularités. Ce n'est pas par hasard que le CST a d'ailleurs refusé de saisir la Cour constitutionnelle, AssoumaAboudou et sa boîte ont été multipliés par zéro. Ceux qui ont prédit que les résultats étaient connus avant le vote n'ont pas tort, ce n'est pas pour rien
cratie du monde sait aussi se servir de la crédibilité que lui confère son image pour alimenter les dic-tendants peuvent compter sur un tatures. Avec donc les complicités les plus insoupçonnées, tout le monde est allé aux élections et l'opposition en l'occurrence s'y est retrouvée pieds et mains liés. Mais à peine sortie du vote que l'opération qui semble s'être déroulée dans un calme relatif révèle sa vraie image. Fort des appuis que vous savez, c'est en pelle que le régime a fraudé. Bourrage d'urnes, votes multiples, violation du code électoral, résultats préfabriqués, de l'à peu près qui cache mal une certaine arrogance d'un régime qui est prêt à tout pour se maintenir. Les élections fraudées il en a eu, mais jamais l'opposition n'a pu réunir autant de preuves de
RV POLITIQUE
Au regard des résultats la participation du CST est-elle le moindre mal ?
L'opposition togolaise s'est-elle trompée d'erreur ?
politique et le dialogue va s'arrêter là. Beaucoup de points resteront sans réponses pendant que les tentatives des médiateurs pour rencontrer Faure Gnassingbé seront sans suite. Avec l'expérience des rencontres de
Zeus Ajavon
, coordonnateur du CST
ce genre sans compromis, l'opposition menaçait déjà de quitter la table si rien n'est fait pour satisfaire à des revendications qu'elle jugeait capitales. Mais pendant que les médiateurs cherchaient à débloquer la situation avant de poursuivre les négociations, coup de théâtre, le, gouvernement s'entête à fixer la
L'opposition donne sa position sur la fraude électorale du 25 juillet dernier
qu'au RPT-UNIR on se bat pour être candidat, la plupart des pré-
vote aux résultats décrétés au gré des besoins du pouvoir en place et de la géopolitique. C'est ainsi qu'un ministre connu pour sa propension au propos démesuré et va-t'en guerre avait par exemple promis que le régime fera tout pour que Agbéyomé ne soit pas à l'hémicycle. Et oui, pour éviter de paraître, c'est l'ancien adversaire de OBUTS, le CAR qui est mis sur sa route pour lui barrer la voie vers le parlement. Autrement, si Me Agboyibor n'est pas mis à contribution, on comprend mal qu'un représentant du CAR se paie le luxe de déplacer les urnes d'un lieu à l'autre pour un dépouillement qui vient renverser les tendances par
sortie irresponsable et suspecte fraude et jamais le régime n'a été rapport à l'avance de OBUTS. SUR LE SCRUTIN DU 25 JUILLET 2013
Tout ceci avec la complicité du président de la CELI tout acquis au régime. Les contestations et démarches administratives
d'AGBE pour faire entendre sa cause n'ont pas encore eu de réponse. A qui profite donc cette fraude béante dans le Yoto, au régime ou à ARC-En-Ciel ? Si Agboyibor a trouvé une occasion pour se venger d'un ennemi de longue date en se servant des méthodes que son parti dénonce contre le pouvoir, où est son mal ? Il n'est que dans son rôle par
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Le Rendez-vous N° 195 du 05 août 2013
Déclaration liminaire
rapport à son orgueil propre et à ses accointances avec le pouvoir. Au même moment, il aura aidé le pouvoir à avoir un « < gueulard » de moins au parlement. Voilà qui lance le débat, et nous vous disions pendant les campagnes que les moutons se suivent mais ne se ressemblent pas. Non seulement nous parlions en termes de popularité des partis sur le terrain, mais aussi il est évident que certains sont prêts à tout concéder pour se faire une place au firmament ou se venger des adversaires. Voilà qui renforce les informations selon lesquelles, dans la fièvre de la campagne électorale, quatre leaders de l'opposition, composée
date des élections au 25 juillet 2013. Le code électoral, qui est censé véhiculer les règles du jeu a été rédigé unilatéralement par le régime. La CENI est une entière émanation de ce régime. Les grand sujets de désaccord sur lesquels revenaient tous les jours les deux coalitions, les reformes institutionnelles et constitutionnelles n'ont jamais connu un écho favorable. Voilà autant d'occasions offertes à l'opposition pour se retirer de ce scrutin. Et nous disions à l'époque qu'il est à craindre que les négociations parrainées par le prélat et le diplomate américain soient encore une fois une montagne qui accouche d'une souris et qu'il n'y a que des Etats voyous pour se comporter comme le font Faure et ses affidés. Notre pays a déjà fait l'amère expérience des élections truquées avec leurs conséquences en pertes de vies humaines. Pour éviter donc que l'histoire ne se répète, les voix autorisées ont insisté afin que les politiques aillent aux élections sur un minimum acceptable pour des élections sans violence. L'initiative de Mgr Barrigah et de l'Ambassadeur des USA est plus que louable. Au même moment, nous disions dans un de nos articles que le silence des Médiateurs qui semblent se montrer
Depuis plusieurs années, en vue de se ménager les coudées franches pour
Le CST rejette catégoriquement les "résultats provisoires" publiés par la CENI
La CENI a rendu publics les "résultats provisoires" des élections législatives du 25 juillet 2013.
Ces faux résultats, qui reposent sur des fraudes massives, dénoncées en vain par le CST, donnent le parti au pouvoir largement gagnant. La publication de tels résultats, au moment où. le gouvernement est confronté à de nombreuses revendications sur tous les fronts, illustre une fois encore, l'arrogance et le mépris du régime RPT/UNIR pour le peuple togolais souverain.
de deux leaders de partis habitués au mangeoire et de deux autres novices, se sont rendus en un jour de pluie au cabinet d'un grand ministre de la République pour encaisser d'énormes sous. Issus de différentes formations, certains de ces leaders ne seraient pas à leur coup d'essai à se baigner au flot du grand fleuve. Ceci relance le débat sur la mission pour laquelle certains entretiennent leur manteau d'opposants. Avec la nouvelle composition, les jours à venir nous diront qui est opposant pour servir le régime et qui est opposant pour le changement. En attendant, le CST donne sa position face au 25 juillet.
CONFERENCE DE PRESSE
impuissants devant l'entêtement de Faure était suspect. Nous nous interrogions entre autres sur le fait qu'on puisse tolérer que des gens soient en négociations pour des élections apaisées, tout en regardant un camp continuer par battre campagne pour la même élection. Il y avait tous les ingrédients pour savoir que ce dialogue n'était qu'une pagaille, car UNIR n'a jamais instruit ses candidats d'arrêter la campagne parce qu'un dialogue est en cours et que des changements substantiels pouvaient intervenir. Nous disions que Bawara et son camp sont allés au dialogue malgré eux juste pour se faire bonne conscience devant l'opinion internationale. Les évolutions actuelles dénotent de ce que Faure avait tout mis en place pour aller aux élections sans l'opposition. C'est alors à se demander si avec le score actuel, l'opposition avait choisi le moindre mal en prenant part à ce rendez-vous manqué qui risque d'être une caution pour une fraude qui peut être fatale. En politique, une erreur peut-être permise, c'est selon, mais dans le cas d'espèce l'opposition ne s'est-elle pas trompée d'erreur ? La Rédaction
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Hebdomadaire Togolais d'Informations
et d'Analyses
Récépissé N° 0160/18/06801/HAAC
Rendez-Vous
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Ainsi, les prisonniers politiques continuent de croupir arbitrairement en prison tandis que de nouvelles arrestations arbitraires sont signalées. Les distorsions, relevées dans le découpage électoral et qui enlèvent tout son sens à la Représentation nationale, sont aggravées au lieu d'être corrigées. Le système de transmission, de centralisation et de compilation des résultats avant publication, a conservé toute son opacité, malgré maintes dénonciations par l'opposition.
Aujourd'hui, le constat est patent. Les nombreuses et graves irrégularités observées tout au long du processus, les mesures discriminatoires et d'exclusion appliquées à l'encontre des représentants de l'opposition dans les CELI et dans les centres de vote (CRV), ainsi que l'opacité des procédures de résultats, cachent mal des chiffres fabriqués d'avance et sortis d'un chapeau, entachent lourdement la sincérité du scrutin et enlèvent tout crédit aux résultats de la CENI.
En conséquence, le CST dénonce avec la plus grande fermeté, tout en les rejetant catégoriquement, les prétendus "résultats provisoires" des élections législatives du 25 juillet 2013, publiés par la CENI.
Le déroulement calamiteux du processus témoigne d'un état d'impréparation notoire, que les interférences délibérées des membres de la CENI, des présidents des CELI et des bureaux de vote, tous acquis au pouvoir en place, ont contribué à aggraver. Fraudes, corruption, achats de conscience, harcèlement, intimidations, menaces et désordres de toutes sortes et de toute nature ont émaillé le processus, sur l'ensemble du territoire national.
• Il est inacceptable que les représentants de l'opposition dans les CELI et dans les bureaux de vote soient discriminés, marginalisés ou expulsés, du fait de directives expressément données par la présidente de la CENI ;
• Il est inacceptable que dans certains centres de vote, des candidats du CST soient interdits d'accès ou expulsés des bureaux de vote, notamment au moment du dépouillement, comme ce fut le cas du Candidat AMELAFO dans l'Amou ;
. Il est inacceptable que la formation du personnel électoral ait été bâclée au point que les membres des bureaux de vote ignorent les procédures élémentaires du vote.
. Il est inacceptable qu'au dépouillement, aucun bureau de vote n'ait vérifié le positionnement des hologrammes sur les bulletins de vote, en vue de leur authentification ;
. Il est inacceptable que ni les CELI, ni la CENI n'aient procédé aux vérifications d'usage des bulletins de vote déclarés nuls dans les bureaux de vote, vu leur nombre parfois excessif. Plusieurs présidents de CELI se sont même ouvertement opposés à une telle vérification
Il est inacceptable que des membres du parti UNIR aient voté massivement par dérogation et par procuration en ne remplissant pas les conditions d'éligibilité à ces votes spéciaux, comme ce fut le cas du Ministre InoussaBouraïma qui, dans la circonscription électorale de Tchaoudjo, après avoir voté au cours de la matinée par dérogation dans un centre où il n'est pas inscrit, revient dans l'après-midi pour voter une seconde fois par procuration de Me Kassa Traoré ;
• Il est inacceptable qu'au moment du dépouillement, des membres du parti UNIR aient introduit dans les décomptes des votes, des urnes bourrées et ne faisant pas partie du matériel électoral officiel. Il en est ainsi du sieur Issa Traoré, fils de l'ancien Maire de Sokodé, des sieurs DJADJA-AVOGNON Ignace, Mathieu Badagbon et ADJOLLA DJIWONOU à Agoè (Golfe), du sieur DoutiLardja dans la circonscription électorale du Tône. Les bourrages d'urnes sont relevés également à Niamtougou, Kantè, Kambolé ainsi qu'à Koui (BLITTA), où les cartes des électeurs qui ne retrouvaient pas leurs noms sur les listes, ont été ramassées et emportées par la présidente locale de UNIR ; •L'illustration la plus marquante du bourrage d'urnes à grande échelle en faveur du parti au pouvoir est la découverte, dans les locaux de la CELI de l'AMOU, de plus de vingt urnes bourrées de bulletins prévotés en faveur de la liste UNIR de cette circonscription électorale,
Directeur de Publication : Abi-Alfa Izotou
Tél : 90053841/92004602 Mail : abialfa@gmail. com www. rv-togo. info
Imprimerie : la Colombe Tirage : 2000 exemplaires
manipuler à en présence du vice-président de la CELI M. Tasa guise, fouame, M. Kouwonou représentant du groupe Arcl'issue des élections législatives, le gouvernement RPT/UNIR/UFC En-Ciel à la CELI, du chef logisticien et d'un agent s'est refusé de prendre le temps nécessaire pour réunir les conditions de la sécurité. La même découverte a été faite dans d'apaisement, d'équité et de consensus qu'appellent de telles élec-la CELI du HAHO ; tions. Il s'est notamment opposé à la mise en œuvre des réformes exigées par les populations togolaises et les partis politiques de l'opposition et préconisées par les partenaires du Togo.
RV POLITIQUE
CONFERENCE DE PRESSE SUR LE SCRUTIN DU 25 JUILLET 2013
au coeur
• Il est inacceptable que dans certains centres, des bureaux de vote aient été délocalisés dans l'improvisation totale (EPP Bè-Kpota, EPP Hédzranawé) et que ces délocalisations soient délibérément cachées aux électeurs qui, après avoir cherché en vain leurs bureaux de vote, sont rentrés chez eux sans voter, ce qui a contribué aux abstentions. A cet égard, il est plutôt curieux de noter que les militants du parti au pouvoir, mieux informés, savaient où voter ;
⚫Il est inacceptable que dans de nombreux centres, des bureaux de vote censés ouvrir à 07h00, ne soient pas encore ouverts à 15h00, comme à EPP DENOUVIME (Lomé-Commune) ;
⚫Il est inacceptable que des préfets se transforment en agents électoraux pour interférer dans le processus, tel le préfet du Zio qui, prétextant transporter des urnes du vote par anticipation, arrive dans les bureaux de vote et ordonne aux membres du bureau de vote, de faire voter les électeurs dans ces urnes qui contenaient en fait, des bulletins prévotés en faveur du parti UNIR ;
• Il est inacceptable que tous les présidents de CELI sans exception, aient cru devoir soutenir, favoriser et prendre parti pour les candidats, les électeurs et personnalités du parti au pouvoir, au lieu de s'en tenir à leur mission légale qui requiert objectivité et impartialité ;
• Il est inacceptable que malgré l'affectation exclusive et abusive des postes de président, vice-président ou rapporteur dans les CELI ou dans les bureaux de vote, aux représentants RPT/UNIR/UFC et à leurs satellites, des présidents et rapporteurs de bureaux de vote refusent de signer les procès-verbaux et abandonnent les urnes dont ils ont la charge (EPP Dangbuipé, Lomé-Commune) ;
• Il est inacceptable que ni la liste d'émargement, ni même la liste d'affichage ne soient disponibles dans nombre de bureaux de vote ;
• Il est inacceptable que les membres des bureaux de vote ignorent le sens et les modalités des votes par dérogation ou par procuration et ne maîtrisent aucunement le traitement des électeurs omis ;
• Il est inacceptable qu'avant et pendant le scrutin, le parti UNIR au pouvoir, ait procédé à une abondante distribution de sommes d'argent et de vivres et non vivres, riz, sel, tôle, machines à coudre, motos, engrais, etc.
• Il est inacceptable enfin, que la veille et le jour même du scrutin, des chefs traditionnels, inféodés au régime, fassent gongonner des messages et slogans appelant les populations à voter pour les candidats de l'UNIR et menaçant de représailles tous ceux qui voteraient pour l'opposition. Le processus électoral qui vient de se dérouler au Togo n'est ni plus ni moins qu'un nouveau coup de force électoral du régime RPT/UNIR qui, uniquement préoccupé par la conservation du pouvoir par tous les moyens, n'a pas hésité à renier ses engagements quant à un scrutin transparent et démocratique.
En raison de l'attitude partisane qu'observe habituellement la Cour Constitutionnelle, qui a révoqué neuf députés de leur mandat parlementaire, en violation de la Constitution et invalidé des listes de l'opposition, en violation de la loi électorale, les candidats des partis politiques membres du CST considèrent que saisir cette Cour revient à saisir une des instances politiques du parti au pouvoir.
ver Hanov Le Rendez-vous N° 195 du 05 août 2013
Le journal
•
"Le Rendez-Vous »
Il est important de noter :
de l'actualité
D'ores et déjà, et pour contribuer à l'apaisement du climat politique dans le pays, le CST exige :
•la libération immédiate et sans condition de tous les militants et sympathisants arbitrairement arrêtés et détenus à la gendarmerie, dans les prisons et tout autre lieu de détention ;
⚫la levée de toutes les inculpations qui pèsent encore sur les dirigeants des partis politiques de l'opposition ;
•la cessation immédiate de toute poursuite, intimidation, répression et harcèlement des populations sur toute l'étendue du territoire.
Le CST réitère ses remerciements aux populations togolaises pour leur soutien massif et les appelle à rester vigilantes et fermement mobilisées pour défendre avec dignité, la souveraineté du suffrage populaire.
•que les populations togolaises, dans leur grande majorité, sont acquises à l'alternance. En témoigne la très forte mobilisation de ces populations pendant la campagne électorale conduite par les candidats du CST ;
• que l'instauration de l'Etat de droit est loin d'être une préoccupation du régime RPT/UNIR, vu la facilité avec laquelle les actes arbitraires sont opérés impunément : arrestations, enlèvements, saisies, répressions violentes de manifestations pacifiques et musèlement des médias privés telle que la RADIO LEGENDE ;
•que le régime RPT/UNIR, incapable de respecter ni les engagements pris avec les partenaires du Togo ni la Constitution ni les lois, ne peut jamais organiser une élection transparente, équitable et crédible ;
qu'il y a lieu de s'interroger, face à l'incompréhension dont semble faire preuve la communauté internationale, sur la possibilité d'une alternance au Togo ;
• que faute de prendre véritablement le contrôle de l'organisation et de la supervision des élections sous le régime RPT/UNIR, la communauté internationale investira en vain dans les processus électoraux au Togo.
En raison de tout ce qui précède, le CST appelle la communauté internationale :
à constater l'impasse à laquelle a abouti le processus électoral qui vient de se dérouler au Togo et à laquelle elle a pour ainsi dire contraint l'opposition à adhérer ;
⚫ à tirer toutes les conséquences de cette situation quant à l'aggravation du déficit démocratique au Togo ;
• à reconsidérer, dans l'intérêt de la paix au Togo et dans l'intérêt bien compris du peuple togolais et de la nation togolaise, la nécessité d'une mise en œuvre consensuelle des réformes politiques et des recommandations des missions d'observation électorale, afin de permettre non seulement la reprise du scrutin législatif, mais aussi la bonne préparation et l'organisation consensuelles des élections locales et de l'élection présidentielle à venir.
Pour le Collectif "SAUVONS LE TOGO" Le Coordonnateur
Fait à Lomé, le 30 juillet 2013
Signé Ata Messan Zeus AJAVON
UE /
TOOLAISE
D
Arch
olothe
5
Rendez-vous : Nous sommes au dernier virage du mois béni, comment l'abordezvous ?
Votre centre a l'habi-
tude d'organiser,
Oustaz ARABE : Je remercie le Tout-Puissant qui nous a comptés parmi les jeûneurs, car le jeûne est une adoration capitale pour un musulman. Il se subdivise en trois périodes ou décades : pendant la première, Dieu a pitié de ses serviteurs ;au cours de la seconde, Il accepte leur pardon et à la troisième décade, II les met dans Son paradis. Dieu dit qu'il y a 3 choses, si un de ses fidèles a la chance de les trouver sur son parcours et que celuici n'a rien fait pour être pardonné, il est perdant : le mois de Ramadan, le fait de trouver son père et sa mère en vie et ne rien faire pour les servir de façon à obtenir d'eux satisfaction et bénédiction et enfin celui qui n'implore pas le salut d'Allah
fois qu'il entend prononcer son nom. C'est dire que le Ramadan est capital.
Le jeûne, c'est le fait de se priver de toute nourriture et boisson du matin au soir pour plaire à Dieu. Pendant cette période, toutes les articulations du jeûneur sont aussi en jeûne. Les compagnons du Prophète, PSL, à six mois du jeûne, demandent à Allah de leur accorder chance de voir ce mois et de jeûner.
tous les jours du mois béni, la rupture pour les fidèles. Comment vous prenez-vous ?
Nous le faisons depuis 1994. Les séances de rupture ont donc commencé avec l'ancienne association qui a légué cette pratique à la nouvelle, Al-Wifâk. Une bonne partie de l'aide vient des Arabes. Avant, cette opération nous coûtait vingt (20) millions de FCFA. Mais actuellement, selon les années, elle oscille entre dix
la
Cheikh Mohamed ARAB, DG de Al Wifak
(10) et quinze (15) millions de FCFA. Nous avons des représentants dans toutes les grandes villes du Togo. Quand l'aide financière arrive, nous la répartissons aux prorata des besoins de
sur le prophète (PSL) à chaque chaque représentation dans les jour pour rompre ; certains vien-
villes. En dehors des villes, il y a des petites localités où on retrouve assez de convertis à l'ls--
lam. Nous leur apportons de la nourriture et ils s'organisent. Parfois, l'aide est accompagnée de dattes ou autres choses. Cette année, nous avons trente-cinq mille (35. 000) copies du Saint Coran que nous avons distribuépendant ce mois de Ramadan. Nousnous sommes appuyés sur le hadith du prophète qui dit que celui qui aide le jeûneur a la
Séance de distribution de dattes…
RV RELIGION
Le DG de al wifak parle de la rupture et de la retraite spirituelle (ITKAHF)
AL WIFAK, tel est son nom. Elle, c'est une association née sur les cendres de la défunte Al-Muntada. Tout comme cette dernière, Al Wifâk, ne veut pas se faire conter l'histoire de l'islam dans notre pays. A peine née, elle marque le pas et sa contribution à l'épanouissement de l'Islam n'est plus à démontrer. Elle est l'une des rares associations islamiques qui font de l'organisation de la rupture du jeune et de la retraite spirituelle, ITKAHF, une préoccupation. A quelques jours de la fin du mois béni, votre journal s'est intéressé à ces sujets. Depuis des années, l'association a fait de l'organisation de la rupture du jeûne et de la retraite spirituelle une tradition. Avec quels moyens et comment se déroulent toute cette organisation ? Le Directeur Mohamed ARABE, un des piliers qui se dévouent à la bonne marche de l'association, répond à nos préoccupations sur ces activités islamiques dont on parle moins mais qui sont, en réalité, une épine dorsale pour le Ramadan. La rupture, la retraite spirituelle, Al Wifâk et les moyens de sa politique, OustazARABE vous parle.
même récompense que celui-ci sans que la récompense de ce dernier ne diminue.
Nous calculons le besoin
journalier sur la base de 400 F CFA par personne. A certains, nous donnons de la nourriture non préparée et eux-mêmes s'occupent du reste.
Mais dans nos habitudes, cette pratique n'est pas répandue. Pour la plupart, on prépare et ils viennent ici manger. Nous avons vu que beaucoup n'ont pas de quoi rompre. Mieux, quand nous préparons à manger, certains mêmes veulent prendre deux plats, histoire de garder un pour le repas de l'aube. Nous avons initié et conseillé beaucoup de gens qui ont les moyens à nous emboiter le pas en organisant euxmêmes les séances de rupture où à nous aider à renforcer nos capacités. Mais, cela n'est pas encore ancré dans les habitudes. Donc la plus grande partie de nos moyens vient du monde arabe. Environ 150 personnes viennent chaque
nent ici eux-mêmes et à d'autres, on leur envoie les plats car ils ne se sentent pas à l'aise de man-
ger en public. Cette année par exemple, à Tchamba, nous avons 300 personnes qui viennent manger par jour dans notre cellule de représentation. Nous privilégions les milieux où il y a des oulémas très écoutés qui ont une grande capacité de mobilisation des fidèles à travers leur prêche.
Votre centre se révèle non seu-
en.
pour une rupture collective
pas bon de se déplacer pour un autre lieu pour raison de Djoumah. Ceci a l'avantage de mettre totalement le fidèle à la disposition de l'adoration de son Créateur. L'avantage de Itkâhfest que celui qui fait ce séjour ne rate pas le laïlat-Kadr, car il est toujours en intense spiritualité dans la mosquée pendant les dix derniers jours qui sont sensés conte-
lement un lieu de rupture mais aussi un carrefour de la retraite spirituelle. Parlez-nous
Dans un de ses hadith, le prophète dit « < si tu observes le jeûne et que tu as foi en Dieu puis tu te lèves les nuits pour le prier, Il te pardonne. » > Un hadith reçu de la mère des croyants Aicha, relate que quand le Ramadan est au dix (10) derniers jours, le prophète (SAW) se rend et vit à la mosquée jusqu'à la fin du mois. Après lui, ses femmes et compagnons en ont fait de même. Notre façon d'aider à perpétuer et à encourager cela est que nous avons mis notre mosquée et ses infrastructures à la disposition du séjour pour ces dix derniers jours. Au-delà de cette prise en charge, nous accompagnons ceux qui arrivent à le faire avec de quoi rompre et de quoi manger à l'aube.
La ligne budgétaire de ces deux activités est-elle la même ?
Tout comme les gens de bonne volonté nous aident pour la rupture, il y en a qui nous aident pour l'organisation de la retraite spirituelle, Itkâhf. Avant, c'est dans le budget du jeûne que nous économisons pour répondre à ce besoin. Mais au-
jourd'hui, ce programme à sa
propre ligne. L'organisation de Itkâhf a commencé en 2005 et il se fait dans tous nos centres. La condition de ce séjour est que le fidèle ne sorte pas pour les visites, sauf pour les vraies urgences. Celui qui est en retraite ne touche pas à sa femme. Il n'est pas forcé de faire les dix jours mais s'il le fait c'est l'idéal. Il faut le faire dans une mosquée où on fait la grande prière de vendredi, Djoumah, car ce n'est
Le Rendez-vous N° 195 du 05 août 2013
nir ce jour béni. Nous avons environ 70 à 80 personnes par an pour ce séjour dans la mosquée au niveau de Lomé. Il faut noter que les gens viennent de loin. Cette année,
nous avons reçu des gens venus de Kara car, nous avons tout à leur disposition ici. Pour leur besoins journaliers, nous prévoyons 1000 FCFA par personne. Ce n'est pas tout le monde qui arrive à observer cela, l'affluence est moins comparativement à la rupture donc il ne nous coute pas trop cher, c'est deux à trois millions par an. Bien que ce soit un programme connu et budgétisé par nos partenaires, il arrive des années, où nous manquons d'aide pour cette organisation. Cette année, par exemple, nous n'avons pas eu de bonnes volontés pour nous aider pour ce programme, mais un de nos oulémas dans ses relations personnelles s'est battu pour nous trouver un donateur pour cette prise en charge.
Avez-vous un mot en ce dernier virage ?
Je voudrais tout simplement dire que ce que les Arabes donnent en construction de mosquées, de rupture de jeûne, de l'organisation de l'Itkâhf et autres, nous pouvons le faire ici sans les solliciter. Ceux qui le font cherchent le paradis. Nous aussi nous cherchons le même paradis. C'est pourquoi je demande encore une fois à ceux qui ont le temps matériel et les moyens de s'organiser eux-mêmes pour aider les fidèles dans le besoin de rupture ou du séjour spirituel qu'ils le fassent. Ceux qui n'ont pas le temps mais qui disposent de moyens, ils peuvent approcher les associations, dont la nôtre, pour comprendre et donner leur contribution pour que nous le fas-
sions à leur nom. Ce qu'un musulman peut faire, qu'il ne laisse pas quelqu'un venir le faire à sa place. Ne soyons pas en retard, en amassant inutilement l'argent que nous quitterons un jour ou l'autre. Quand on pense à se prémunir contre les besoins de ce bas-monde, qu'on n'oublie pas l'au-delà.
Propos recueillis par Abi-Alfa
vous.
l'ambassadeur de la Libye au Togo, les représentants des corps diplomatiques et organisme internationaux, les honorables imams et dignitaires religieux
6
Les voitures, les femmes en uniforme, des enfants, tous, dans une
atmosphère peu ensoleillée, occupaient la cour du Centre Culturel Islamique Lomé II (C. C. I Lomé II). C'est une ambiance inhabituelle qui trahissait, un évènement inhabituel : la cérémonie de clôture de la 10ème édition du concours national de récitation du saint coran organisé chaque année par le Centre Culturel Islamique de Lomé II. C'était ce samedi 27 juillet 2013. Cette 10e édition, comme chaque année, s'organise sous le parrainage des Emirats Arabes Unis et de la Libye. Elle a connu, comme à l'accoutumé, l'engouement de la communauté musulmane, l'attachement des personnalités religieuses venues de tous les coins du pays. Entre autres personnalités présentes, figuraient, le viceprésident par intérim de l'Union Musulmane du Togo, El-Hadj AYI LARA,
musulmans, le représentant de la société voltic, les responsables des différentes ONG et associations islamiques masculines et féminines et des élèves du centre.
Qui est concerné par cette opération ?
Tous les ménages, les professionnels de la restauration et de l'art culinaire, les producteurs artisanaux et industriels d'huile alimentaire.
Pourquoi une telle opération ? Les huiles alimentaires usagées sont des déchets présentant des risques pour l'environnement :
- Conséquence directe d'une élimination incontrôlée, les études environnementales ont démontré que les déchets issus de l'huile de friture usée sont actuellement la principale cause de pollution des eaux urbaines. De façon généralisée, une fois utilisée, l'huile usée est jetée par l'évier ou à même le sol où elle devient la cause de l'engorgement et des mauvaises odeurs provenant des tuyauteries de nos maisons, de nos villes et villages. Ceci engendre des surcoûts de dépollution pour les dépenses annuelles d'assainissement.
- Mélangées aux ordures ménagères, elles empêchent ces derniers de se dégrader normalement. Un véritable casse-tête chinois auquel personne n'a jamais pensé. Et pourtant !
L'huile alimentaire usagée est une matière première récupérable avec une valeur économique. S'il est possible de transformer un problème d'assainissement en une opportunité de créations d'activités génératrices de revenus pour les populations les plus pauvres, en voici une occasion.
Un projet durable…
Opération pilote sur le territoire de la CEDEAO, le projet OLEOVIVA s'inscrit dans une démarche de développement durable
L'assistance et les membres de jury
Le parcours de l'édition 2013 Regroupé en 9 catégories, le concours de récitation du saint
Coran du CCI consiste en la sélection, sur toute l'étendue du territoire, des candidats qui ont le mieux mémorisé une partie ou l'ensemble du noble Coran dans le respect des règles de lecture. Passant par des éliminatoires successives, ils sont 378, jeunes garçons et jeunes filles tous confondus dans les différentes catégories. De ces éliminatoires, ils seront 106 à être retenus pour s'affronter à cette finale repartie en plusieurs phases àLomé. C'est à l'issue de Ces dif-
férentes phases que les meilleurs sont dégagés et qui font l'objet de cette cérémonie de remise de prix en cette journée du 27 juillet. Le programme de la journée lu par le présentateur et président du co-
Le DG 60 CCI remettant le prix à lauréate de tout coran
FAITES UN GESTE POUR L'ENVIRONNEMENT EN GAGNANT DE L'ARGENT
RV REPORTAGE
Cérémonie de clôture du Concours national de récitation
du Saint Coran du Centre Culturel Islamique de Lomé
mité d'organisation Malam AYOUB, la cérémonie a commencé autour de 10 h 05 mn par une prière d'ouverture suivie de différents mots des officiels. Dans son mot de bienvenue, le directeur du C. C. I Lomé II a salué le caractère sincère de ce concours de récitation du saint coran. Pour lui, depuis 2004 qu'a lieu la première édition, l'Organisme Commun pour la Création des Centre Islamiques (O. C. C. C. I) avait eu peur de ne pas atteindre ses objectifs, car, c'était pour la première fois que le C. C. I de Lomé organisait cet événement à l'échelle nationale. Mais, la réussite combien éclatante de cette première édition, avec la participation des centaines de candidats venant de tous les coins des cinq régions du Togo, n'a fait que surprendre les initiateurs. Voilà pourquoi, les res-
ponsables de l'organisme ont décidé l'organisation de ce concours chaque année dans le mois de Ramadan. Il n'a pas manqué de considérer noble, ce regroupement de ces jeunes filles et garçons venus de différentes localités, pour un séjour de plusieurs jours, dans le seul but de lutter pour la cause d'Allah, pour enfin aboutir au résultat final. Pour finir, le directeur du C. C. I encourage les concurrents à plus d'ardeur dans cette noble tâche d'expansion et de propagation de la culture islamique par différents moyens instructifs que sont entre autres, les rencontres et les concours. Il n'a pas ou-
L'ONG "alliance verte" collecte des huiles alimentaires usagées
Opération pilote dans la sous-région, tout comme celle de la ferraille ou des déchets plastiques, la collecte Les huiles alimentaires que nous collectons dans le cadre du des huiles alimentaires usagées ce n'est pas seulement pour l'environnement c'est aussi une activité rentable avec laquelle vous pouvez faire d'une pierre deux coups. En lançant l'opération OIEOVIVA au Togo, I'ALLIANCE VERTE a pensé à votre santé, votre environnement et aussi à une opportunité d'affaires pour
et responsable. En collectant les huiles alimentaires usagées auprès des ménages, restaurateurs et producteurs d'oléagineux, OLEOVIVA offre des débouchés à ces derniers en leur évitant de déverser leurs résidus en milieu naturel ou dans les réseaux d'assainissement, occasionnant une pollution des eaux, un colmatage des canalisations et de fortes odeurs dans nos villes et quartiers sans oublier la difficile infiltration des eaux de ruissèlement dans des surfaces couvertes par de telles substances. A titre d'estimation, sur la totalité des huiles usagées produites chaque année dans les pays où intervient l'ALLIANCE VERTE, 0 % est collectée (Source PNUE).
Enjeu :
Préserver l'environnement et lutter contre la réutilisation abusive des huiles alimentaires pour la cuisson. Vous n'êtes pas sans savoir que pour la friture de beaucoup d'aliments, surtout les aliments commercialisés aux abords des routes et dans les lieux publics, les huiles sont utilisées X fois contre les principes élémentaires de l'hygiène. Désormais, le professionnel qui fait de l'huile comestible un outil de travail sait qu'à partir d'un certain nombre d'usage elle peut être vendue plutôt que de continuer par être utilisée au risque de devenir toxique ou de rejoindre la poubelle.
« Dans le respect des principes qui régissent le code de l'environnement et le code de la santé publique, les huiles alimentaires usagées ne doivent ni être éliminées suivant le circuit classique des ordures ménagères ni rejetées dans les réseaux d'eaux usées.
A l'instar des autres déchets, elles doivent être collectées et traitées dans des conditions propres à éviter tout effet nocif sur l'environnement. »
Catégorie
1 : le coran entier 2 : les2/3 du cor an 3° : la moitié du coran 4 : sourate Yaassin 5 : Sourate Foussilah 6 : sourateAhqaf 7 : sourateZariat 8 : sourateMoudjadallah 9 : sourateMoulouk
ganisation pour leur franche collaboration à la réussite éclatante de ce concours, avant de prier qu'Allah fasse de cette rencontre annuelle, une occasion de concurrencer fraternelle vers plus de force et d'union pour toute la communauté musulmane.
La cérémonie de récitation proprement dite et la remise des prix Le moment fatidique tant attendu est arrivé. Un à un, les concurrents passent à l'épreuve, certains, par
les versets récités. Par leur prestation, tous les concurrents de toutes les catégories, filles comme garçons, chacun à sa manière, avait convaincu le jury ; preuve qu'il a eu toutes les difficultés du monde
99873132
Email :
Lomé-Togo
blié de remercier toutes les bonnes volontés, les membres de jury et tous les membres du comité d'or-
REJOINS-NOUS AU :
22348033/ 91049797/
Le Rendez-vous N° 195 du 05 août 2013
La photo de famille des lauréats
oleovivallianceverte. tg@gmail. com
Nom et prénom
DRAME Souleymane
SEIBOU RAFIATOU
YATTABARE Mohamed
BAH-TRAORE Mirsad BAH-TRAORE AYITE-V
Fany
OURO-AGOUDA Samiratou MARITIME
MAHMOUD Abdou-Rahma PLATEAUX ZATO Naif
projet OLEOVIVA sont valorisées par le recyclage comme forAvec nos partenaires, l'ensemble des huiles alimentaires usamule de réduction de l'impact environnemental. gées sont régénérées et transformées en matières premières
destinées à la production de bioproduits types éco-solvants ou valorisé dans les filières énergétiques en substitution d'énergies non renouvelables, ce qui participe activement à la limitation des émissions de C02, responsable du réchauffement climatique.
OLEOVIVA est un projet initié par l'ONG (Organisation Non Gouvernementale) l'ALLIANCE VERTE en partenariat avec des groupes industriels européens.
Ayant son siège au Togo, elle est active dans onze (11) pays de la CEDEAO.
Elle impulse et coordonne les actions environnementales à destination du grand public.
RESTAURATEURS, VOTRE ENGAGEMENT EST VALORISE. CETTE OPERATION EST IDENTIFIE PAR UN LOGO IDENTIQUE DANS LES SEPT PAYS DE LA CEDEAO.
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pour dégager les trois premiers meilleurs.
C'est à l'issue de cette phase finale de récitation du Saint Coran, qu'il s'est dégagé cinq meilleurs
générale, c'est une fille qui a maitrisé le mieux dans la catégorie supérieure, autrement dit, la mémorisation du Saint Coran entier. Les meilleurs ont été récompen-
sés par des prix d'excellence composésdu Saint Coran, de cahiers, de stylos, de quelques produits alimentaires et bien sûr, des enveloppes contenant chacune des sommes selon le niveau et la catégorie. Il faut noter que tous les participants au concours ont reçu des prix de participation.
A l'issue de ce concours, voici la liste des meilleurs dans les différentes catégories :
C'est par la remise de prix au reste des concurrents que la cérémonie a pris fin et que l'on projette déjà l'édition 11 qui promet déjà pour 2014.
chaque catégorie. A la
Prix remporté
150. 000 f CFA
140. 000 f CFA
130. 000 f CFA
120. 000 f CFA
110. 000 f CFA
90. 000 f CFA
150. 000 f CFA
150. 000 f CFA
150. 000 f CFA
surprise
Bang'na
de
Nouridine
7
Dimanche 28 juillet 2013, 07H30, le ramadan égrène son 19èmejour, pour le traditionnel Concours National de Récitation du Saint Coran, participants et invités sont en place. La salle du Palais des Congrès, la plus grande du pays ne chôme pas, elle a fait peau neuve ce matin. Les dernières places vides disparaissent l'une après l'autre. Le podium auréolé des prescriptions divines, de fleurs et jets de lumière n'a rien à envier à une aire d'un jardin royal. Le palais des congrès de Lomé offre son prestigieux cadre aux 24 candidats et candidates qui vont bientôt se lancer à l'assaut des meilleures places dans la lecture de la parole d'Allah, le saint Coran. Prière d'ouverture, mot de bienvenue, discours du parrain de l'édition, du président par intérim de I'UMT, l'essentiel est dit, les discours sont d'ailleurs souvent les mêmes à quelques nuances près. Sheikh Asbat Ahmed, les oulémaKolly SAMA Yushâou, KatakpaouAbdNafiou et Shouaïboublier l'accompagnement de l'imam Sani Karim. Ainsi se compose le jury qui a en main le sort de la première catégorie des candidats. Présentation des critères d'évaluation et des règles de conduite au public, 8h40, la cérémonie d'ouverture vient de prendre fin pour laisser le podium aux concurrents. La présentation des critères de notation des candidats par l'ancien Amir OuroGouni de l'AEEMT ouvre le ton aux tous premiers candidats. C'est la catégorie Yassin qui a l'honneur de lancer les hostilités. Sous la surveillance du jury, comme un moteur diesel, tout a plutôt com-
sans
Rendez-vous : Vos impressions, parrain
DG Adji : Je remercie Allah grâce à qui ce concours a été possible. Si j'ai une impression, elle est quasiment la même que celle des autres, la satisfaction pour une mission accomplie au nom d'Allah. Mais ce que j'ai de particulier est peut-être le fait qu'une fille ait été la meilleure au moment où j'ai pensé initier des prix spéciaux pour encourager le genre. Les organisateurs ont porté leur choix sur moi pour le parrainage de cette édition. Et je leur ai dit que s'il est question de Dieu je suis disponible. La particularité de cette année est la prestation et les rangs des filles. Elles ont donné le meilleur d'elles-mêmes.
Vous êtes un entrepreneur,
Le parrain de cette année est un entrepreneur. Humble et effacé, il a toujours apporté son concours à l'évènement dans l'anonymat. Les organisateurs ont décidé de faire de lui le parrain officiel, il y apporte sa touche. Outre donc son parrainage, il faut relever que le parrain de l'édition a prévu trois prix spéciaux, à savoir le prix du plus jeune candidat quelle que soit sa prestation, le prix de la meilleur candidate quelle que soit sa prestation et le prix de l'excellence au meilleur des candidats ou candidate de la plus grande catégorie. En marge de l'édition, nous lui avions tiré la langue. 5 minutes avec El-hadj Adji Yaouwè, DG de l'Entreprise de construction ETECON.
nement ?
mencé timidement, avec des candidats qui ont hésité, sans doute sous l'effet de l'émotion, avant de se jeter corps et âmes dans les empoignades. Le jury, alternant filles et garçons, d'une catégorie à l'autre, les voix se suivent sans jamais se ressembler. Les unes pointues, les autres lourdement mélodieuses, d'autres encore au juste milieu ; le tout oblige le grand monde à observer un silence de cimetière entrecoupé de takbirâts. Après la catégorie moulk est venue celle du "nisf", la moitié du Livre. Plus le temps avance, plus on embrasse la totalité du saint Coran et plus les "moutasâbikines", concurrents, durent podium. Mais la mayonnaise a eu du mal à prendre au tout premier début, candidats impréparés, défaut du jury, émotion ou malheureux hasard de circonstance ?
Fin de la première partie, retrait du jury, intermède entrecoupée de publicités des sponsors, la CCT. Bâtimat, l'ACA, sponsors qui ne sont plus à présenter et la CEET en ligne de mire.
Deuxième partie des hostilités, un nouveau jury prend place. Les tous petits de la catégorie Nabahi, relancent la salle. Décontractés, ils sont. Les débutants
redonnent vie à l'évènement. On se croirait avec la plus grande catégorie. Ils ont tout pour forcer admirations et arracher les youyous d'un public qui attendait. Comparé aux prestations des autres années, les spectateurs ont des raisons d'attendre mieux des candidats qui ne manquent pourtant de rien pour rivaliser leurs prédécesseurs des années antérieures à défaut de leur damer la vedette.
qu'attendez-vous de cet évè-
Rien, en tant qu'entrepreneur je n'attends rien, je n'ai pas parrainé pour un quelconque retour lucratif mais pour Dieu en tant qu'un musulman qui a eu la chance d'être sollicité et d'avoir les moyens pour y répondre. J'ai insisté que mon intervention n'est pas pour faire une publicité à ma société, mais j'étais surpris de voir que le nom et le logo de ma société sont déjà affichés et que je devais prononcer un discours. Ce concours, j'avais voulu que quelqu'un le fasse à ma place, mais en vain. Si on cherche la pub j'estime qu'en homme d'affaire nous savons nous adresser aux médias, ici c'est pour la cause d'Allah.
Qu'est-ce qui vous a motivé à initier les prix spéciaux ?
au
RV REPORTAGE
17ème Edition du Concours National de Récitation du Saint Coran
Les tous petits et la gent féminine relèvent le défi
Relancés, redynamisés par l'inébranlable envoutante voix du président du jury, imam Saleh Al Hassan, les tous petits, filles et garçons confondus, ont eu le mérite d'avoir planté le décor pour faire revivre les exploits des années passées. Arrivent enfin le choc des titans, le moment tant attendu. Ici c'est le coran entier qui défie la plus grande catégorie sur le ring. Le public commence par multiplier les takbirâts à chaque arrêt des candidats. Le rendez-vous des rendez-vous, ne participent pas qui veut. Ils ont un renfort de taille. Outre la présence de Béninois comme des soldats retraités encore solides, trois lauréats des années passées sont "rappelés au drapeau" pour prêter main forte au cercle des leaders. La catégorie est subdivisée en deux sous cercles, les anciens et les nouveaux. En attendant que les anciens revisitent leurs exploits archivés pour accompagner les jeunes frères et sœurs, ce sont les filles qui sortent la tête de l'eau avec la grande échappée de Mille OuroAgouda Samira. Habituée de cette compétition, elle est candidate dans la plus grande catégorie. Elle réussit un parcours sans faute. Histoire de briser encore une fois le mythe de l'homme maître de tout et de la femme su-
A bâton rompu avec le parrain de l'édition, El-hadj Adji Yaouwè
Ce n'est pas facile aux candidats, nous avons cru qu'il faut les motiver et inciter les candidats éventuels à mieux se préparer. Nous avons initié des prix spéciaux à ce effet, le prix du moins âgé, le prix de la première fille et celui du meilleur de la grande catégorie. Dieu a voulu que la fille qui est la meilleure soit en même temps celle qui est la meilleure de la plus grande catégorie, c'est une satisfaction.
Avez-vous des attentes que le concours n'arrive pas à satisfaire ?
Si j'ai quelque chose que j'attends c'est qu'il faut que le concours diversifie les sources de revenu. Ce n'est pas bon que les donateurs soient chaque années les mêmes, la communication aussi manque. Peut-être que la salle limite les organisateurs dans leur volonté de mobiliser les gens, si tel est le cas, il faut penser à un autre cadre. Je ne comprends aussi pas que les gens disent qu'il faut être un pacha pour aider cet évènement. Tout le monde peut le faire, nous pouvons par nos moyens, si limités soient-ils, aider. Pour le parrainage aussi, j'estime qu'on ne doit pas en faire un choix privilé-
gié où le parrain est considéré comme l'homme de l'année par le concours, mais plusieurs parrains peuvent en même temps sponsoriser cet évènement.
Je remercie du fond du cœur tous ceux qui ont contribué pour la réussite de cette rencontre annuelle. Un cachet spécial à nos sponsors. ACA, CCT-Bâtimat, la CEET et autres anonymes. A tout le bureau qui organise cet évènement, ma reconnaissance. Un chapeau particulier à l'AEEMT. Ils nous ont aidés à les aider avec ce parrainage. Grace à eux ce concours est encore possi-
jette en islam. Ce concours vient de révéler sa surprise, hier c'était un candidat non voyant qui a fait pleurer la salle, aujourd'hui c'est une femme. A chaque année, son évènement du jour. Dans cette catégorie, tout le monde est aux creux des vagues, rien n'est moins sûr, rien n'est acquis, tout peut arriver. Nous sommes aux environs de
midi trente, les candidats parviennent toujours à maintenir ancrés les trois à quatre mille spectateurs. Treize heures, le pic. Les voici qui sont encore sollicités après un repos de guerrier, de quoi rassurer les organisateurs que les lauréats qu'ils fabriquent sont à tout moment capables de défendre leur titre. Vous n'êtes pas sans savoir que quand vous vous éloignez du coran en un jour il s'éloigne de vous pour deux jours, alors il faut créer l'évènement pour garder l'œil sur les anciens exploits. L'ancien lauréat TCHASSAMA Djalilou, prix international de Doubaï, en première ligne pour le dernier virage ; SITOU Abdou-
Un mot
Le Rendez-vous N° 195 du 05 août 2013
2013
Nous voici presqu'au terme d'un marathon. Le jury se concerte. pour faire connaître les résultats. Pendant que l'infatigable mobilisateur des quêtes, armé de ses versets coraniques aux couleurs authentiquement yoruba, fait son show annuel pour appeler les bonnes volontés à mettre la main à la poche sur la voie d'Allah, chez les candidats, l'attente est longue. Quel rang occuperai-je, que peut valoir ma prestation ? Combien de point en moins peut coûter mon hésitation ?L'adrénaline monte avec les finalistes, ils sont 24 à attendre. Désormais on n'attend plus que la remise des prix, exposés juste à côté des candidats, pour laisser tomber les rideaux. L'Amir de l'AEEMT, association organisatrice exprime la gratitude des coorganisateurs à ceux qui ont été pour quelque chose pour que ce jour soit possible. Enfin, les résultats tombent, ils sonnent plus de 13h dépassées. La lauréate de tout le Coran s'appelle : Ouro Agouda Samira.
ble. Je n'oublie pas le public pour son apport et soutien, il faut que cela soit perpétuel car cela vient de Dieu. Un chapeau aux lauréats, mais ils ne doivent pas
laisser le Coran à côté parce qu'ils sont élus. C'est maintenant le travail car un acquis, on le conserve jalousement. C'est pour cela qu'on a fait revenir les anciens lauréats. Ceux qui n'ont pas été retenus cette année doivent savoir se remettre en cause tout en évitant de se décourager. Ce n'est que partie remise.
Recueilli par La Rédaction
rachid, représentant du Togo en côte d'Ivoire, en Algérie et surtout en Arabie Saoudite ; personne ne veut se faire compter le retour des guerriers malgré les ardeurs conjuguées du ramadan. ALLASSANI Abasse, lauréats de 2008, il est le plus jeune du cercle des doyens, c'est avec manière qu'il boucle la boucle.
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On Canbags
FA TOGO 2013
TOGO
L'assistance
Le jury proclamant les résultats
Les invités de marque
EMGA
de
OIREE
22913
MEN Africain
Le Label
Artisana
Le parain de l'édition donnant le prix à une lauréate
THANKS
no imit
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Les candidats
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FA TOGO 2013, la grande foire des vacances à Lomé !
Renseignements : Tél : 90055375/90139141/97070303/99501180-E-mail : comite@fatogo. com Site web : www. fatogo. com
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RV REPORTAGE
DNIGHT
BOUR RECOMME LE MESSAGER ESENTE VESTIBERAL, REPUBLICOFTOGO. COM togoengus. com
23072013
LOME du 07 au 18 août-CETEF TOGO 2000, Pavillon Mono
CECA
PUBLIQUE
Candidats en pleine récitation
TOGOLAISE
Le Rendez-vous N° 195 du 05 août 2013
Nationaled
K GROUPE BETHSAIDA
L'assistance
Photo de famille des lauréats et des officiels
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6eme édition
Part of Le Rendez-Vous #195