Issue
Le Rendez-Vous #212
- Hierarchies
-
Togo
- Articles de journaux (1254 items)
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- Courrier du Golfe (2 items)
- La Nouvelle Marche (154 items)
- Togo-Presse (838 items)
- Publications islamiques (84 items)
- Le Pacific (6 items)
- Le Rendez-Vous (78 items)
- Documents divers (Togo) (4 items)
- Photographies (Togo) (4 items)
- Références (Togo) (77 items)
- Articles de journaux (1254 items)
- Title
- Le Rendez-Vous #212
- Publisher
- Le Rendez-Vous
- Date
- July 24, 2014
- issue
- 212
- number of pages
- 8
- Subject
- Association des Élèves et Étudiants Musulmans au Togo
- Concours National de Récitation du Saint Coran
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001479
- extracted text
-
Le
les mandats de
dépôt, les fraudeurs
toujours en
garde-à-vue,
vers un non lieu ?
Kpatcha Gnassingbé
Rendez-
Hebdomadaire Togolais d'Informations et d'Analyses N° 212 du 24/07/2014 Prix 250 F CFA
REDEVIES
Vives tensions entre chargeurs et Chauffeurs à Anié Le préfet Ezoula Balabawi Hilaire et le CB pêchent en eau trouble
Pascal Bodjona
sall
N
Jous
L'O. T. R face à des fraudes informatiques L'AEEMT et le CNRSC toujours
Plus de 127 milliards détournés, malgré
Portrait croisé
Pascal Bodjona Kpatcha Grassingbé,
deux profils à épreuve d'une jungle
Iftar Saim » ,
le CCI a tenu ses promesses
4804
fidèles à leurs engagements
Rideaux
sur la 18e Edition du
concours
National de
Récitation
du Saint Coran
Projet « Iftar Saim Ramadan 1435 hégire 2014 » >
Le DG du CCI prononçant son discours
tno
2
La zakat, une purification On traduit traditionnellement « zakat al-fitr » par « < aumône de la rupture » . On lui préfère toutefois une autre traduction qu'aumône, celle « < d'impôt purificateur » . On retiendra d'ailleurs que le mot « zakat » vient de la racine arabe z-k-w qui a, entre autres, le sens de purification. La zakat al-fitr est le moyen pour le musulman jeûneur de se purifier des péchés et des abus passés. Mais pas seulement ça, la zakat al-fitr est une aide, un soutien, un acte de solidarité à l'égard des pauvres afin qu'ils profitent eux aussi de l'aïd al-fitr et ne se retrouvent pas à quémander.
Cet impôt purificateur, cette zakat al-fitr est obligatoire pour toute personne qui a de quoi
manger pour un jour et une nuit et qui possède un surplus de nourriture. Elle doit être payée au nom de toute personne à charge. Par exemple, un père de famille ayant trois enfants à charge devra payer la zakat pour lui, pour son épouse et pour ses trois enfants. Soit le montant établi de la zakat al-fitr multiplié par cinq. Le montant de la zakat al-fitr est en effet toujours indiqué à l'unité.
Que doit-on donner et à combien s'élève la zakat al-fitr ?
La zakat al-fitr peut se donner soit sous forme de denrées alimentaires soit sous forme pécuniaire, c'est-à-dire avec de l'argent, conformément à deux avis juridiques. Certains savants soutiennent en effet qu'on ne peut donner la zakat que
Communiqué
Notre confrère, votre frère, ami et parent, BODE Ousmane ou Malam Bodé n'est plus à présenter. Serviteur toujours à l'écoute, il est connu aussi bien par rapport à ses émissions islamiques et sociales radio-télévisées de grande écoute que par sa disponibilité à toujours répondre partout où l'islam le sollicite. Il a été éprouvé par son Créateur, suite à une intervention chirurgicale, il est amputé d'un pied, mais ses jours ne sont pas en danger.
Dans la même semaine de son intervention il perdait son fils Aboud Salam de Quatre ans. Des serviteurs de Dieu, en son absence, ont pris soins du défunt comme il se doit dans le respect des prescriptions.
C'est de vive voix, en commençant par son père adoptif, qu'il remercie par notre Rédaction tous ceux qui ont participé, d'une manière ou d'une autre, aussi bien à la réussite de cette intervention chirurgicale qu'aux funérailles de son enfant. Qu'Allah vous en reiribue
:
Zakat al-fitr, un impôt légal purificateur
L'aïd al-fitr marque la fin du mois de ramadan. A cette occasion, chaque musulman doit s'acquitter d'un impôt, la zakat al-fitr, la zakat de la rupture. Les pauvres et les nécessiteux doivent en être les bénéficiaires. Nous arrivons au terme du mois de ramadan et sa fin est marquée par la fête de l'aïd al-fitr, appelé parfois « aïd as-saghir » (ou seghir), seule fête musulmane avec l'aïd aladha, appelée aussi « aïd el-kebir » , la fameuse fête du mouton qui a lieu pendant la période du hajj (pèlerinage à La Mecque). Cette fête, l'aïd al-fitr, doit être une fête pour tout le monde, riches comme pauvres. C'est pour cela notamment qu'a été instituée la zakat al-fitr.
RV ANNONCE
sous forme de denrées alimentaires (maïs, mil, orge, blé, riz, etc.), d'autres, comme l'imam Abu Hanifah, permettent qu'on offre de l'argent à la place de la nourriture. Comme le rappelle Mouhammad Patel sur son site
Un des
« Cette façon de procéder de l'Imâm Abou Hanifah r. a. en ce qui concerne la Zakâte est en accord avec la pratique qui est rapportée de certains Compagnons (radhia Allâhou anhoum) (comme Mouâdh (radhia Allâhou anhou), qui avait demandé aux gens du Yémen de s'acquitter de la Zakâte de leurs récoltes en donnant des étoffes, leur expliquant que cela serait plus aisé pour eux (vu que leur activité principale était justement la confection des respondre étoffes)…). C'est d'ailleurs pour
de Dieu, élève coranique de son état en classe de troisième, mémorisateur de la sainte écriture, fait face à une épreuve de sa vie. Il sollicite votre appui pour y faire face. Il souffre
cette raison que, sur cette question, l'Imâm Boukhâri r. a. semble avoir un avis similaire à celui de l'Imâm Abou Hanifah r. a. , comme le relève l'Imâm Nawawi r. a. et Ibné Rouchd r. a. Ces derniers se fondent sur le critère de solidarité, d'entraide sociale qui fonde la zakat al-fitr. Par ailleurs, il est rapporté que des compagnons du Prophète avaient déjà opté pour un paiement en argent et non en nourriture. »
Payer en denrées alimentaires
Le montant de la zakat al-fitr répond à des critères très précis, que l'on paye en nature ou avec de l'argent. Pour le déterminer, on se réfère, comme il se doit, au Prophète (saws), lequel
l'avait fixé à un sa'. Concrètement, le sa' équivaut à quatre fois la quantité que peuvent contenir deux mains en denrées alimentaires, soit aux alentours de 2 litres de nourriture. La denrée alimentaire doit corà ce qui est
SOS
serviteurs
d'une malformation génitale qui nécessite une intervention chirurgicale pointue. Limitée par les moyens, sa famille sollicite toute personne morale ou physique afin d'un appui financier ou d'une prise en charge totale ou partielle de l'intervention. Pour tout besoin contacter le Dr Abdou Salam au 90-24-56-33.
Que le Créateur des cieux et de la terre vous aide à aider ses serviteurs.
Le Rendez-vous N° 212 du 24 juillet 2014
fitr
consommé dans le pays où l'on vit. Si aujourd'hui beaucoup de musulmans en France, sinon la majorité, donnent de l'argent plutôt que de donner des denrées alimentaires, il est une bonne chose de préférer la façon originelle et prophétique et de donner de la nourriture. Outre les mérites liés à l'attachement de la sunna dans toute son authenticité, ce choix permet de revivifier les pratiques prophétiques et de remette au jour une symbolique que l'argent altère. Equivalence nourriture-zakat al-
Semoule :2000 g = 2 kilos Raisins secs : 1640 g = 1, 640 kilos
Farine : 1400 g = 1, 4 kilos Couscous : 1800 g = 1, 8 kilos Lentilles : 2100 g = 2, 1 kilos Plombs (Mahmassah) : 2000 g = 2 kilos
Haricots blancs : 2060 g = 2, 06 kilos Dattes : 1800g = 1 kilo 800 Suite à la page 5
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3
Portrait croisé
Différences
Tous de la même génération le premier, fils de dignitaire a grandi dans l'anonymat avant de se faire entendre dès les premiers jours de sa vie universitaire. Étudiant baroudeur, la vie associative et les accointances politiques auront eu raison de ses prédispositions à connaître un cursus universitaire poussé. Politique-né, très tôt initié à la di-
plomatie, il fera son baptême de feu ambassadeur de son pays aux USA après un passage éclair aux affaires étrangères. Faure Gnassingbé y était alors jeune étudiant aux soins des parrains blancs. Par devoir, Bodj en fait, au-delà d'un frère collaborateur et élève politique, un protégé qu'il doit parfois tirer du petrin dans des situations parfois scandaleuses grâce aussi à la vigilance agissante de Lomé II. Ici commence une complicité gagnante qui finira par être trahie. Au plus fort de son offensive diplomatique, le jeune ambassadeur commence des randonnées fréquentes à Lomé II où il est plus visible qu'à son poste où on le dit avoir des soucis. Faure Gnassingbé, bardé d'un master US, est installé depuis peu au pays. Entre portefeuilles ministériels, gestion du patrimoine parental et l'hémicycle, il s'initie. Toujours entre deux avions, le jeune gestionnaire s'abreuve des habitudes de la monarchie en gestation, tout en étant l'œil du père dans tous les déplace-
Kpatcha Gnassingbé
au coeur
de l'actualité
Le second est né jumeau, fils
Le journal "Le Rendez-Vous"
ments. Des plus réussis aux plus rocambolesques, aucune mission, aucun coup fourré n'échappe à l'ombre de celui qui finira par succéder à son père. 2005, Eyadema s'éteint. Sans compter avec une armée déterminée à dérouler sur du sang des Togolais un tapis rouge au prince héritier, le peuple se croyait délivrer de 38 ans des Gnassingbé. Faure E. s'essayant, y pose ses premiers pas qui finiront par bien
adhérer tapis rouge afin d'embrasser ce qu'il estime être un « héritage parental » . Bodjona Pascal en sera le premier Directeur de cabinet. C'était le grand amour, acte I d'une complicité gagnante. En 2010, le Ministre de l'administration territoriale, porte-parole du gouvernement, ministre de tous les portefeuilles, a démontré dans la fièvre de la présidenteille qu'il est à lui seul un laborateur pour la survie d'un système qu'il ne connait que assez trop bien. Tout partait de lui et lui revenait, rien ne lui échappait. Sauf cet échafaudage politico-juridique baptisé « escroquerie internationale » qui finira par avoir raison de son "omnipotence". Quatre mois de garde à vue et enfin à la maison. Liberté empoisonnée, l'homme est quadrillé par des restrictions juridiques impossibles dans un Etat civilisé. Il se bat contre une justice au pas de charge qui refuse de lâcher prise malgré les incohérances flagrantes.
au
Pascal Bodjona
RV POLITIQUE ainA
Pascal Bodjona-Kpatcha Gnassingbé, deux profils à l'épreuve d'une jungle
de président et maillon d'une grande progéniture à perte de vue. Un roi, c'est aussi la grande cour ; le président Eyadema n'est pas n'importe qui. Sous l'attention bienveillante des courtisans toujours aux petits soins de la grande famille des Gnassingbé, Kpatcha se fait un nom parmi ses frères et soeurs. Sans avoir besoin d'une référence académique, il s'impose d'abord en fils assidu à "Papa" contrairement à
l'indifférence générale des nombreux autres frères et démis frères. Kpatcha Gnassingbé n'avait d'yeux et d'oreilles que pour un père plus préoccupé par son pouvoir que sa famille. A l'ombre d'un géniteur animal politique "self made", le petit Gnassingbé a vu défiler des personnalités civiles et militaires. Il a vu gérer l'armée, les affaires politiques mais aussi familiales. La science politique du père et ses habitudes, il en fera un précieux atout au point de s'imposer de fait non seulement en père de la grande famille mais aussi et surtout en possible dauphin dans le dernier carré alors que le père occupait encore la scène. A la
Aumône courante Science utile
CATS.
mort de celui-ci, le soutien de Kpatcha sera indispensable pour rassurer un demi-frère sorti de
l'ombre. Ministre de la défense, il aura démontré son aptitude à gérer un corps de métier pour lequel il n'est pourtant pas formé, l'armée. A la présidentielle de 2005, il sera une des chevilles ouvrières de la conservation d'un pouvoir devenu une affaire de famille. Depuis 5 ans, pour une claire obscure histoire de coup d'Etat, il est la cible de toute une machine d'Etat. Offensives politiques, militaires et juridiques, toutes les armes sont bonnes pour en venir à bout d'un frère ennemi. Les faiseurs de rois, il faut éviter de les garder longtemps. Après un procès expéditif sur fond d'une procédure émaillée d'actes de torture, le désormais prisonnier Kpatcha Gnassingbé égrène un difficile séjour à la prison civile de la capitale avec ses compagnons d'infortune. Déchu de tous ses droits, sevré lui et sa famille de leurs biens et coupé de tout, Kpatcha Gnassingbé n'est plus le pôle d'attraction des officiers et autres hommes politiques qui y faisaient la ronde, mais un paria qui broie le noir entre quatre murs. L'intervention de la Cour communautaire de la CEDEAO pour dénoncer ce procès inéquitable et réclamer dommages et intérêts n'a pas encore eu raison de la fougue du palais contre un prince héritier de trop. Contrairement à Bodjona Pascal, l'homme attend toujours une hypothétique libération pour définir sa seconde vie.
Similitudes
Pascal Bodjona et Kpatcha Gnassingbé, deux poids lourds, dans tous les sens du terme, deux faiseurs de rois pour le régime en place. C'est aussi deux purs produits de la dictature cinquantenaire qui régente le Togo. Différents parcours, différents profils, tous deux ont néanmoins emprunté les mêmes marches pour se hisser au firmament d'un système qu'ils serviront avec assez trop de dévotion au point de se faire hara-kiri. Deux prison-
Un fils vertueux invoquant pour lui Allah dit : « < Ô vous qui avez cru ! Que ni vos biens ; ni vos enfants ne vous distraient du rappel d'Allah. Et quiconque fait cela, alors ceux-là seront les perdants. » S 63 V9
Avec Sadakatoul-Djaria, soyez parmi les bienheureux dans ce bas monde et dans l'au-delà avec vos dons, legs ou contributions : Pour toute contribution, voici le numéro de compte : Siab 202009903110/
Atlantique banc 42415550008/
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Contact : 90019011/90041517.
Le Rendez-vous N° 212 du 24 juillet 2014
ASSOCIATION SADAKATOULDJARIA
19 BP194 AGOE ZONGO
TEL : 90019011-90041517 LOME-TOGO
niers politiques, depuis cinq ans l'un garde la cellule dans l'attente de quinze autres années à purger, l'autre, entre les restrictions juridiques des plus inhumaines, vit dans une cellule plus grande. Lomé la capitale, c'est la cellule qu'il est tenu de ne point quitter sauf décision contraire de monsieur le juge. Si le premier est résigné entre paroles de Dieu et incessants appels au sens de la famille et du pardon, le second a encore de l'énergie à vendre même s'il doit encore chercher preneur. Tout comme on ne peut pas empêcher à un menuisier de scier son bois, personne ne peut empêcher Bodj de faire la politique. Mais en attendant une bouée de sauvetage de la cour de la CEDEAO, la justice togolaise lui colle si bien une épée de Damoclès le temps de laisser pourrir en lui l'énergie dont il se réclame. Le combat de l'opinion, tous deux l'ont gagné auprès des Togolais. Mais au dernier virage vers un 2015 en négociation dans la douleur, l'opinion n'est pas assez pour faire tomber les verrous contre deux compagnons de lutte auxquels on prête une même intention. Deux grands formats, un tempérament, une dévotion au service d'une même machine politique, une même ascension fulgurante, une même chute fracassante, l'un et l'autre sont victimes d'un même chef d'accusation, tous deux trahis par les habitudes de la jungle. Quand un élément de la société est sous la coupe du roi de la forêt, il devient un indésirable qu'on évite avec parcimonie comme une peste, mais quand tout lui sourit, tout est amitié autour. Même environnement, même dévotion mal récompensée, même bourreau, et différents profils. Pascal Bodjona Kpatcha Gnassingbé, c'est le parcours de deux hommes, une même croix, un destin croisé qui se déploie sous la crinière du plus fauve de la jungle devant des témoins indifférents et résignés qui doivent marcher, eux aussi, comme sur des œufs.
Abi-Alfa
viv
VV.
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Hebdomadaire Togolais d'Informations.
et d'Analyses
Récépissé N° 0160/18/06801/HAAC
Rendez-Vous
Le grand marché d'Anié n'est pas seulement un carrefour des affaires ni le nombril des produits céréaliers, c'est aussi une plaque tournante de l'exploitation de l'homme par l'homme. Quand un préfet et un commandant de brigade y jouent un rôle trouble tout en prenant des pots de vin auprès des victimes et des bourreaux, ce n'est pas de nature à faciliter la paix sociale.
La scène se joue au grand marché d'Anié. Les femmes commerçantes, principalement de la capitale et des pays voisins, s'y rendent pour acheter en particulier les produits céréaliers en quantité industrielle. Quand commerçantes et commerçants finissent leurs achats, ils confient les marchandises conditionnées dans des sacs à des intermédiaires de confiance. Ces sacs contiennent 60 à 70 bols de céréales, ce qui fait au moins 100 Kg. Aux frais du propriétaire de la marchandise, les intermédiaires se chargent de louer non seulement des camions pour le transport vers la destination finale, mais aussi les services des jeunes qui doivent charger les camions. Soit au dos, soit sur les épaules ou sur la tête, ces sacs sont montés dans les camions loués. Ces intermédiaires ont aussi le devoir de sécurité vis-àvis du produit qui leur est confié. Il n'est pas rare qu'un intermédiaire mette deux à trois jours dans la recherche d'un camion de transport. Alors, en cas de pluie, il doit prendre les dispositions pour mettre les marchandises à lui confiées à l'abri. En cas de vol ou de perte, ils remboursent le manquant au propriétaire. Pour ces prestations, cet intermédiaire reçoit 100 FCFA par sac des mains du chauffeur dont il a sollicité le transport. Mais il faut souligner qu'il arrive très souvent que les hommes de confiance en qui les acheteurs confient leurs marchandises se retrouvent dans les rangs des chargeurs. Selon donc ses relations et sa probité morale, un chargeur peut être à la fois inter-
médiaire de confiance. Ces chargeurs prennent 200 F auprès du propriétaire de la marchandise, donc le commerçant. L'intermédiaire de confiance quant à lui prend 100 FCFA par sac mais auprès du chauffeur à qui il aurait donné le marché. Il arrive donc que l'intermédiaire soit aussi chargeur. Dans ce cas, il gagne 300F CFA par sac, 100F auprès le chauffeur et 200F auprès le commerçant. Mais si l'intermédiaire est différent du chargeur, il prend 100F par sac auprès du chauffeur et s'efface pendant que le chargeur prend 200 par sac avec le commerçant et s'efface
solliuj AS, uk SIS M
lui aussi. Ces sacs sont souvent chargés dans des camions de 10 roues et. des camions de 10 tonnes. Un camion de 10 tonnes peut charger 120 sacs et celui de 10 roues a une capacité de 200 sacs. Au tour du grand marché d'Anié, acheteurs, intermédiaires, chargeurs et chauffeurs faisaient chacun son petit business. Les chargeurs au nombre de 82 sont connus comme tels et ils se sont regroupés dans l'Union des Chargeurs et Déchargeurs de Marchandises du Marché d'Anié (UCDMMA) depuis 2008.
Mais entre temps, ces jeunes chargeurs, véritable groupe organisé fait de gros bras, ont été faussement accusés d'être des coupeurs de route. Une bonne partie sera gardée en prison avant d'être libérée après un jugement au tribunal de Lomé qui a établi leur innocence. De cette détention à Ja prison civile de Lomé qui a fait quatre mois quatre jours, le sieur Tchanilé Abdrahim sortira avec un mal qui lui sera fatal.
Pendant que ceux-ci sont en détention, il s'est révélé que c'est un groupe de chauffeurs dont notre rédaction a la liste qui a monté le scénario qui les a conduits en prison. Ils ont été faussement accusés et la police et la gendarmerie se sont promenées à leur domicile pour une rafle pendant laquelle un jeune a reçu une balle. Pendant donc qu'ils étaient en détention, ces chauffeurs ont formé un autre groupe de chargeurs pour les remplacer. A ces jeunes novices, l'Union des Routier d'Anié, URT, qui a pris le devant comme intermédiaire donnait 200F par sac de la part des commerçants propriétaires, des sacs. Et en tant qu'intermédiaire, l'URT gardait les 100F par sac payé par le chauffeur. Pendant ce temps, les anciens sont libérés. Une fois ré-
habilités, ceux-ci reprennent leur traditionnelle occupation d'intermédiaires-chargeurs. Mais ils rencontrent la résistance de I'URT qui ne veut pas d'eux dans le marché. Dans ce bras de fer, l'Union des Chargeurs et Déchargeurs de Marchandises du Marché d'Anié reçoit un allié de chauffeurs du nom de SUPROTO. Les gens ont du mal à
Directeur de Publication : Abi-Alfa Izotou
Tél : 90053841/92004602 Mail : abialfa@gmail. com www. rv-togo. info
Imprimerie : la Colombe Tirage : 2000 exemplaires
MAN
RV-SOCIETE
Vives tensions entre chargeurs et Chauffeurs à Anié
Le préfet Ezoula Balabawi Hilaire et le CB…. pêchent en eau trouble
comprendre que l'URT qui est un syndicat de transporteur normalement chargé des tickets s'ingère dans les petites commissions des chargeurs. Finalement, les deux groupes se sont partagés les semaines, I'URT et ses chargeurs travaillent une semaine et l'Union des Chargeur et SUPROTO chargent la semaine suivante. Tout se passait bien, mais coup de théâtre, le SUPROTO rejoint de nouveau I'URT et une fronde se lance qu'on ne veut du tout pas voir sur contre l'Union des chargeurs la place du marché. Ceci se fait
avec le soutien agissant du préfet, du CB et d'un certain Tchassanté, Pdt de l'URT basé à Lomé. Il surgit des conflits et le préfet Ezoula B. prend fait et cause pour le camp des chauffeurs en raison des commissions qu'il y perçoit. A chaque fois que le problème doit être traité quelque part, c'est monsieur le préfet d'Anié en personne qui est devant pour servir de porte-parole à l'URT contre l'Union des chargeurs. C'est ainsi que, au lieu du ministère des transports, le préfet a fait venir le sujet devant le ministre Bawara à qui il a préalablement pris soin de faire croire que l'Union des chargeurs veut être doublement payée pour un même travail. Et pourtant, cette réalité est la même partout. L'esprit de cet apparent double payement est de ne pas faire porter aux commerçantes seules les frais de chargement des camions. A lire la réalité, même s'il arrive que l'on encaisse 300 FCFA pour déplacer une charge de plus de 100 kg sur la tête ou au dos dans un camion est déjà une exploitation qui ne dit pas son nom. Ici c'est d'ailleurs 200 F que le chargeur prend, les 100 francs en question est un frais de garde de l'intermédiaire. Il n'est pas question de vouloir gagner doublement mais plutôt la situation est née du fait que les intermédiaires de confiance à qui le chauffeur verse 100 F se retrou-
Anié, c'est le syndicat des chauffeurs qui prend les 100 FCFA par sac qui sont normalement destinés à l'intermédiaire. Il donne des miettes au prestataire, 4 milles francs CFA sur 30000 payés pour l'intermédiaire, ce qui est une injustice. Ceci ne se passe dans aucun marché public ni carrefour commercial du pays si ce n'est à Anié. La tentative du syndicat des transporteurs d'exporter cette pratique injuste dans les marchés environnants afin de trouver un argument à ce qu'ils tentent d'instaurer à Anié n'a d'ailleurs pas pu résister au bon sens. Il y a eu des affrontements autour de ce problème que le préfet et son CB entretiennent de toute flamme pour des dessous de table. Le CB déjà mouillé et incapable de trancher n'a pu que
conseiller aux victimes de se plaindre à la justice d'Atakpamé. Alors que le dossier est devant le tribunal, c'est le préfet qui, craignant une issue heureuse au camp qu'il combat, transporte l'affaire au ministère de l'administration territoriale. La situation a trop duré, les victimes ont fait vainement toutes les démarches mais l'URT a corrompu tous les circuits dans lesquels elles sont sensées se faire entendre. Les camions sont chargés les dimanches, mardis, mercredis et jeudis. Par semaines, au moins 20 camions de dix tonnes sont remplis.
vent souvent dans le monde des mêmes chargeurs. Il arrive que les mêmes personnes soient les hommes de confiance qui collectent les sacs à transporter par eux-mêmes. Deux prestations de service, deux salaires pour les mêmes personnes, où est donc le crime monsieur le préfet ?
Partout au Togo, que ce soit dans les autres marchés ou au port autonome de Lomé, ce sont les chargeurs qui prennent directement le fruit de leur travail en termes de frais de chargement et l'intermédiaire prend sa commission auprès du transporteur. A
Le Rendez-vous N° 212 du 24 juillet 2014
l'air.
faire tailler sous la coupe du préfet et sa bande. Depuis des semaines, des camions sont en attente d'un hypothétique chargement et la tension monte avec le risque d'aboutir à un affrontement entre transporteurs de Lomé et ceux d'Anié. Présente-
ment, ils ont carrément refusé de
servir les camions de Lomé et ont menacé de brûler tout camion de Lomé qui tenterait de se faire servir. Or, ceux-ci sont les plus nombreux sur la route et à Anié, les femmes qui achètent sont pour la plupart de Lomé. Actuellement, les chauffeurs de Lomé pour leur part, s'apprêtent à barrer la route aux camions d'Anié. Ils leur ont interdit de charger à Anié car ayant refusé d'obéir au boycott lancé contre les intermédiaires de l'URT et l'Union des Chargeur. Cette activité qui aiguise l'appétit du syndicat à Anié est un travail dangereux. En transportant, les sacs tombent sur les chargeurs qui en meurent. Sans oublier les blaisés, aux moins quatre personnes sont déjà mortes dans les accidents de travail au marché d'Anié, deux à Atakpamé. C'est un peu comme le travail des dockers dans les ports. A quoi jouent donc le Commandant de brigade et le préfet
et jusqu'où veulent-ils pousser la cohésion entre les professionnels du transport et la paix sociale ? Les jours à venir promettent de l'électricité dans
Le problème qui accouche d'un autre
Cette tension qui couve entre groupes rivaux à Anié accouche d'une grogne dans des chauffeurs, principalement ceux de Lomé. Pour forcer les chargeurs à rentrer dans les rangs, le syndicat des transports d'Anié interdit à leurs collègues transporteurs de Lomé de charger les marchandises sur le marché d'Anié car ce sont les chauffeurs de Lomé qui ont l'habitude de transporter les marchandises confiées intermédiaires qui refusent de se
Abi-Alfa
aux
grammes
grammes.
5
TCHEKH ZATO
Suite de la page 2
LOME
Alazi Oumereu-yala Abdoulaye BONFO
TCHATAGBA Zoulkaleni AZIA RAHMAN HAMZA TOURE
OURO A. Hution
MARA KALAMDAI ANASS BAFILO
Payer avec de l'argent Concernant le montant, comme pour les années précédentes, il est de cinq euros par personne. Ainsi, pour reprendre l'exemple précédent, le père de famille ayant trois enfants et une épouse devra payer 5 fois 5 euros, soit 25 euros. Si vous ne savez pas à qui donner votre zakat al-fitr, renseignez-vous rapidement autour de vous ou auprès de votre mosquée. Il est fort probable que parmi vos voisins il est des pauvres dont vous ne soupçonnez pas l'existence.
Quand donner la zakat al-fitr ?
Avant la prière de l'aïd al-fitr. Ce point ne souffre aucune divergence. Il faut absolument s'acquitter de la zakat al-fitr avant la prière. Il y a unanimité à ce sujet. Le mieux est de la donner le jour de l'aïd, depuis l'aube jusqu' avant l'accomplissement de la prière, comme l'a
ADAM AMIDOU
DAPAONG ELHADJ DOGO
DAYKONTA MALAM TIDJANI ELHADJ SOULEMAN MALAM TIDJANI
Pois cassés : 2240 g = 2 kilos de l'aïd. 240 grammes
Pois chiches : 2000 g = 2 kilos Blé : 2040g = 2 kilos 40 grammes
Riz : 2300g = 2 kilos 300
VO. HA. T
AZIA MOUSLI 90858268 IMAM BAH 90018413 TRAORE MASHOUDOU 98231392
TCHAMBA
98 II 5552
90854632
90179535
90039811
90284447
98277695
90956458
90047972
99188245
9038703690193642
A l'occasion du Badj 2014. l'agence AVONAT a le plaisir d'informer tous les musulmans du Togo et des pays voisins, qu'eile organise cette Année le Pèlerinage à la Mecque à un tarif du billet, Reyalité, Taxe d'aéroport Lomé Hébergement-VisaBus Tentes à Mina et à Arafat-Visite (ZIARA)- Tire de voyage-Vaccination et Badge, une Franchise de 20 kg et 20 kg à la main (total 40kg) est accordée à chaque pèlerin à l'aller et 40 kg as retour. L'excédent de bagage est à la charge du Pèlerin.
Départ de Lome du 12 un 15 Septembre 2014 Retour à Lamé du 14 au 16 Octobre 2014
Pelerinage à la Mecque
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90176304 ALFA ALAZA
LE-MOUHAMAD
SOKODE Alhadj RAZAK AZ OURO ADEL Alisassan ABOUBAKAR Younouss
KPALIME Cheick Abdouigani Chua Bah-Traoré Fussiliou ADAM Younouss Djatoz
BADOU MALAM Abdou Razak Abdoul MOUMOUNI
ANIE
recommandé le Prophète (saws).
Il est impératif de s'acquitter de la zakat al-fitr avant la prière
On peut tout de même la donner un ou deux jours avant. Certains disent même avant. Celui qui la donnera après la prière ne se sera pas acquittée de la zakat al-fitr. Son don ne sera considéré que comme une simple aumône. Malgré tout, il en sera toujours redevable et devra absolument s'en acquitter.
Zakat al-fitr et zakat al-mâl Attention il faut distinguer zakat al-fitr de zakat al-mål. Zakat al-mal, qui est l'un des cinq piliers de l'islam (avec la shahada, la prière, le hajj et le jeûne du mois de ramadan), est un impôt sur l'épargne. Cet impôt est à hauteur de 2, 5 % de l'épargne du musulman, si cette épargne est égale ou dépasse le nissab, seuil à partir duquel on devient imposable et dont le montant est de 85 grammes d'or, soit actuellement environ 3400 euros. Pour calculer le montant de la zakat al-mâl, on se base sur une année lunaire entière. En d'autres termes, la zakat al-mâl, c'est 2, 5 % de l'argent (et biens matériels) que l'on possède sur une année entière. C'est un impôt obligatoire que tout musulman doit payer, et qui lui aussi est redevable à vie ; ce qui veut dire que si une personne ne l'a jamais payé
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RV-RELIGION
alors qu'elle en était redevable et qu'elle prend conscience de ce manquement, elle doit calculer ce qu'elle aurait dû payer et s'acquitter de sa dette.
Fin du ramadan : nuit du doute le 27 juillet, aïd al-fitr
le 28 ou le 29
Comme à chaque fin de mois du calendrier musulman, le ciel sera scruté à la recherche du mois suivant. En cette fin de mois, nous attendrons l'aïd al-fitr. Si le début du mois de ramadan est fixé après observation du ciel, il en est de même pour la fin de ce mois béni. Cela est d'ailleurs valable pour tous les mois du calendrier hégirien, le calendrier musulman. Le 29e jour de ramadan, comme le veut la tradition, après le maghrib, et donc après le coucher du soleil, on tentera de voir le croissant de lune. On parle de « < nuit du doute » . Cette année, cette phase d'observation aura lieu dimanche 27 juillet in cha'a-Llah partout dans les pays où les musulmans ont débuté ramadan dimanche 29 juin. Les observateurs de l'Observatoire lunaire des musulmans de France seront in cha'a-Llah, désormais comme à la fin de chaque mois, à l'affut du croissant de lune. Nos observateurs sont de nouveau sur site pour observer le croissant de lune de Ramadan, Concrètement, si le 29 ramadan au soir, c'est-à-dire dimanche 27 juillet, on voit le croissant de lune, alors l'aïd al-fitr aura lieu le lendemain lundi 28 juillet 2014. En revanche, si le 29 ramadan au soir on ne voit pas le croissant de lune, alors l'aïd alfitr aura lieu le surlendemain, c'est-à-dire le mardi 29 juillet 2014. Le Prophète (paix et bénédiction sur lui) a dit, en substance : « Commencez le (mois de) jeûne en le voyant [le croissant], et cessez-le (mois de) jeûne en le voyant. Si (le croissant) demeure invisible, complétez trente jours dans le mois de cha'bân. » (hadith rapporté par les imams al-Bukhârî et Muslim).
La prière de l'Aïd a été légalisée en l'an I de l'Hégire. C'est une Sunna impérative (mu'akkada). Le Prophète insista beaucoup sur son accomplissement et ordonna aux hommes et aux femmes de se rendre au lieu sa célébration en vue de s'en acquitter.
1. La préparation : Al-Hasan as-Sabti a dit : "Le Prophète nous a ordonné, pour les deux célébrations de l'aïd, de porter les plus beaux habits que nous avons, de nous parfumer avec les meilleurs parfums
Source : www. al-kanz. org
La prière de l'Aïd El-Fitr, une Sunna impérative
Zakat al-fitr, un impôt légal purificateur long
Il existe diverses formules d'invocations. Voici l'une d'elles.
"Gloire à Dieu et louange à Dieu. Il n'y a pas de force et de puissance qu'avec Dieu. Dieu est le plus grand (trois fois). II. n'y a pas d'autre divinité que Dieu. "
Subhâna Llâhi wal hamdu li Llâhi wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ bi-Llâhi. Allâhu Abkar, Allâhu Akbar, Allâhu Akbar. La ilâha illâ Llah.
ebno Le Rendez-vous N° 212 du 24 juillet 2014
que nous possédons et d'immoler une bête en payant la plus grosse somme dont nous pouvons disposer". onal ub
Ibn al-Qayyam a dit que l'Envoyé de Dieu, pour sa part, portait, en ces deux occasions, ses plus beaux habits ; il avait effectivement un vêtement spécialement conçu pour la prière du vendredi et celles des deux 'Aïd.
La Sunna recommande, lors de la célébration de la rupture du jeûne ('îdi l-fitr), de manger quelques dattes avant de quitter la maison pour se rendre à la mosquée en vue d'effectuer la prière. Quant à la fête du sacrifice ('îdu l-adhâ), il est plutôt recommandé de s'alimenter après la prière. Telle était la pratique du Prophète selon plusieurs témoignages de ses compagnons.
2. Lieu et moment de la prière
Il est permis de prier, en ce jour, dans une mosquée. Cependant, il est préférable de l'accomplir dans une musalla, espace découvert de prière, située en dehors de la cité, à moins des cas de force majeur.
Se rendent en ce lieu pour effectuer la prière, hommes et femmes, jeunes et vieux, étant en voyage ou non, filles vierges ou mariées, étant en état de pureté ou ayant leurs menstrues, bien que celles-ci doivent prier à l'écart. Si l'orant, pour une raison ou une autre, ne peut pas faire sa prière en groupe, il est tenu de s'en acquitter seul.
La plupart des 'ulama recommandent, aussi bien à l'imâm qu'aux orants, d'aller au lieu de la prière en empruntant un chemin et d'y revenir en passant par un autre. Jâbir et Abû Hurayra, parmi tant d'autres, attestent que telle était la tradition du Prophète. Toutefois, il est à noter que revenir de la mosquée par le même chemin que celui de l'aller est permis.
Il est recommandé, avant la prière, de louanger et de glorifier Dieu. A ce sujet, il est dit dans le Coran à propos de la rupture du jeûne :
« A vous de parfaire le nombre imparti, en glorifiant Dieu de Sa guidance » (Coran, 2/185).
Quant à la célébration de l'aïd du sacrifice, il est dit :
« Rappelez Dieu pendant des jours dénombrés » . (Coran, II/203).
La khutba après la prière est une Sunna ; il en est de même de l'acte d'écouter attentivement. En effet, le Prophète commençait par la prière. Après avoir terminé les deux khutba, il montait sur la chaire et, faisant face à l'assistance, il commençait son allocution faite d'exhortations et d'enseignements profitables à la connaissance de la religion. L'allocution s'ouvrait par la louange à Dieu
Il est d'usage que les Musulmans, à la fin de la prière, se disent les uns aux autres : "Que Dieu l'accepte de nous et de vous".
Source : islamfrance. fr
La prière commence au moment où le soleil s'élève à trois mètres environ de l'horizon. Quoi qu'il en soit, selon ashShawkâni, il est préférable d'effectuer le plus tôt possible la fête du sacrifice (idil adhâ) afin de laisser le temps aux orants de se rendre chez eux et d'immoler le mouton. Inversement, de retarder la prière de la rupture du jêune (îdul fitr) pour pemmettre la distribution de l'aumône (çadaqatul firt) avant l'expiration du temps qui lui est dévolu.
3. Procédé de la prière :
Il n'y a ni adhân, ni iqâma en ces circonstances. En effet,
la Sunna recommnde de ne rien faire de tout cela. Ceci est confirmé par Ibn 'Abbâs et Jâbir qui ont dit qu'il n'y avait pas d'adhân ni avant la prière de la rupture du jeûne ni avant celle de la fête du sacrifice que ce soit au moment où l'imâm fait son entrée ou à sa sortie de la mosquée. Il n'y a non plus ni iqâma, ni aucun autre appel. Sa'd Ibn Abi Waqqâç a dit que le Prophète entamait directement sa prière et ajouta qu'il prononçait ses deux khutba debout, séparant l'une de l'autre en s'asseyant un court instant.
La prière concernée comporte deux rak'a. L'orant prononce avant la récitation de la Fâtiha, sept fois le takbir "Allâhu Akbar", l'un derrière l'autre, immédiatement après takbîtatul ihrâm lors de la prière rak'a, et cinq fois en entamant la seconde. A chaque takbira, il lèvera les bras au niveau des épaules. Il est à signaler que l'omission volontaire ou involontaire de la takbira, qui est une Sunna, n'annule pas la prière. Ash-Shawkâni a dit que si l'orant l'omet par inadvertance, il n'a pas à effectuer le sujûd-s-sahw (la prosternation de l'omission). Il n'y a rien qui établit l'existence d'une prière surérogatoire avant ou après la prière des deux 'aïd. Bukhari, selon Ibn 'Abbas, le Prophète détestait même toute prière volontaire avant celle de l'aïd.
4. La khutba
Le DG prononcant son discours
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Dans le mois sacré de Ramadan, toute œuvre de bienfait est récompensée par Dieu Lui-même. Le Centre Culturel Islamique
(CCI) de Lomé II dans cette lignée a encore une fois respecté la tradition par une œuvre du Projet Iftar Saim pendant ce mois de Ramadan. La cérémonie
Remise symbolique d'un kits
Projet « Iftar Saim Ramadan 1435 hégire 2014 » >
du lancement officiel a eu lieu à la salle de conférence du CCI de Lomé le samedi 12 juillet 2014. Entre autres invités d'honneur on comptait l'Ambassadeur de l'Etat de l'Egypte, le représentant de l'Ambassade de la Libye, le Président de l'UMT (Union Musulmane du Togo), les Révérends Imams des mosquées, des dignitaires et les responsables des associations islamiques, des représentants des écoles coraniques. C'est Oustaz Ayoub du CCI qui a l'honneur d'animer les débats de cette cérémonie de lancement officiel de ce projet. L'évènement a eu lieu devant une foule de femmes venues des associations coraniques, des enseignants des écoles coraniques, du personnel du CCI, des hommes, des parents d'élèves et apprenants de ce centre.
L'imam de la mosquée dudit centre prononce la prière d'ouverture pour implorer la protection et la bénédiction des acteurs
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Album photos du lancement projet Iftar Saim
Le traditionnel projet « Iftar Saim » au CCI a tenu ses promesses
et participants à ce projet. Ainsi, a suivi l'allocution du directeur général du centre, Abdellatif OULAD AOUID. Dans son intervention, le directeur a d'abord souhaité un bon mois de Ramadan à toute l'assistance présente dans la salle. Il a remercié les donateurs avant de rappeler l'importance de ce mois de Ramadan qui est un temps choisi par Allah pour plus d'adoration et de solidarité entre les musulmans eux-mêmes et entre ceuxci et les concitoyens des autres croyances.
C'est un projet qui consiste en la distribution de vivres aux musulmans, surtout les nécessiteux. Il est subventionné par la " Fondation Khalifa Bin Zayed Al Nahyan pour les œuvres humanitaires" créée en juillet 2007, siégeant à Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis, et vise les domaines de la santé et de l'éduction à l'échelle
Vue partielle des bénéficiaires
L'assistance
RV-REPORTAGE
us hit
nationale, régionale et mondiale, avec une stratégie axée sur le soutien des projets de formations professionnelles, de la santé, des besoins liés à la malnutrition, à la protection de l'enfant, des soins et la fourniture en eau potable. Elle construit aussi des écoles et des hôpitaux aux communautés pauvres et aux nécessiteux. Jusqu'à nos jours, son assistance à travers le monde atteint plus de 35 pays. En rappel, cette fondation et l'Association Mondiale pour l'Appel Islamique dont le siège social est à Tripoli en Qu'est-ce que le projet Iftar Saim Libye, sont les deux fondatrices ? des Centres Culturels Islamiques dans 4 pays africains à savoir le Burundi, le Mali, le Rwanda et le Togo.
BNOV-SonLe Rendez-vous N° 212 du 24 juillet 2014
Par le Projet Iftar "La Fondation Khalifa Bin Zayed Al Nahyan pour les œuvres humanitaires" envisage présenter pour cette année 500. 000 repas et kits alimentaires aux jeûneurs. Le programme s'exécute il y a au moins
Vue partielle du don
snons
huit ans dans 56 pays dont 16 en Afrique avec la collaboration des Ambassades de l'Etat des Emirats Arabes Unis et les organisations internationales. Le CCI de Lomé a l'honneur de superviser ce projet pour la dixième année, subventionné à 15. 000 dollars, soit sept millions de FCFA. Particulièrement au Togo, la fondation envisage offrir des repas ou des kits à plus de 5000 personnes à Lomé, Notsè, Tabligbo et quelques villages de la Région Maritime. Les personnes ciblées sont des veuves, des orphelins, des détenus de la prison civile de Lomé, des personnes handicapées, des Etudiants, de nouveaux venus en islam et des personnes nécessiteuses. Inutile de souligner que le Centre Culturel Islamique, au-delà de son caractère islamique, est un excellent collège de formation qui est une référence aux différents examens nationaux.
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Banzam
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Hasard de calendrier ?
Si à la douane, la fraude a déclenché une série d'arrestations depuis plusieurs semaines, aux impôts la pêche a commencé le lundi surpassé après que le système se soit planté le lundi matin alors qu'il ne souffrait de rien en fin de semaine. Deux informaticiens sont pris pour avoir été présents au service pendant le weekend alors qu'ils ne sont pas censés y être. Au-delà du fait que le système s'est planté, on parle de données disparues et difficiles à récupérer. Des investigations se poursuivent pour faire le lien entre la présence d'informaticiens et ce problème suivi de disparition de données. Nous vous disions tantôt que si des douaniers ont saigné à blancs l'économie nationale, un cercle limité d'agents des impôts en a fait la même chose. « Autant le trésor public a saigné à la douane, autant il a saigné aux impôts des milliards se sont volatilisés. L'OTR, c'est aussi les impôts. La seule différence est qu'aux impôts, sous la main de maître de la toute puissante Ingrid Awadé, tous les employés et cadres n'ont pas eu les mêmes accointances avec les deniers publics. De sources concordantes, il n'y a qu'un nombre limité de cadres, au moins une dizaine d'individus, qui ont eu l'occasion de tenir les fourchettes autour de la table de la "Maman gnassionale". C'est d'ailleurs pour cette raison que, l'OTR a moins de difficultés à se faire accepter aux impôts qu'à la douane » . A un moment donné de l'histoire des impôts, de sources crédibles, chaque fin de mois, quel que soit le montant des recettes, le premier responsable faisait retenir 2 milliards de CFA à titre perso. Aujourd'hui, tout ce monde qui s'est ainsi allégrement servi n'est plus aux impôts quand la magie de l'informatique fait découvrir les transactions informatiques frauduleuses faites à la douane.
A l'heure où les arrestations s'opèrent à la douane contre de véreux informaticiens, caissiers et transitaires, pour fraude informatique de grande envergure, ce problème récemment annoncé aux impôts est-il une simple erreur de manipulation, une panne involontaire ou le début d'une autre volonté de brouiller les pistes informatiques susceptibles de faire remonter aux surfacturations, prestataires cachesexes, et surtout aux destinataires des milliards officiellement officieux retenus par mois sur les recettes ? En tout cas, I'OTR a le devoir de faire la lumière : Mais si à la douane, les dénonciations internes faites par certains dans l'espoir de reprendre du poil de la bête, aident à voir clair sans dépenser d'énergie, aux impôts, la tâche doit s'annoncer un peu plus compliquée. A la douane, le système informatique de contrôle installé depuis 1983 sous conseil du FMI et actualisé au gré des besoins se révèle un outil conçu ailleurs et
A la douane, les informations se précisent mais les lignes
ne bougent pas
acheté puis installé pour usage douanier. Ainsi, quand il y a perte de données, il y a possibilité de récupération. Mais aux impôts, le système informatique a été pensé et conçu en interne et donc s'il y a besoin d'effacer les données, le concepteur est libre d'effacer tout sans possibilité d'une quelconque récupération.
Il est désormais clair qu'en organisant une fraude informatique sur un outil de contrôle acheté à plusieurs milliards sur recommandation du FMI, une race de douaniers a pu détourner 127 milliards de CFA. La chasse aux auteurs est lancée. Si une partie est en cavale, ceux qui sont détenus semblent être des criminels encombrants dont on ne sait quoi faire. Ils sont censés avoir désormais leur place dans un centre de détention du pays. Mais alors que certains dont un transitaire sont déjà accueillis à la prison civile de Lomé, ils sont ramenés au SRI pour continuer une garde-à-vue qui commence à inquiéter. On peut légitimement se demander si toute cette procédure se fait avec assistance des avocats. Mais l'autorité togolaise a habitué les Togolais à la violation de leurs propres textes. L'inquiétude est donc celle de se demander si ce oui-non entre les mandats de dépôt et la garde-à-vue élastique ne participe pas à faire passer ce scandale par perte et profit. Il y a des raisons de s'y inquiéter. Pour cause, il est évident que sans complicité d'une certaine hiérarchie, il serait impossible à un réseau d'informaticiens, caissiers et déclarants en douane, quel que soit leur génie, d'opérer avec un succès aussi éclatant, même s'il est devenu éclaboussant, une fraude de cet acabit. Or depuis, on n'annonce que l'arrestation des petits exécutants. Principalement des informaticiens dont le plus vieux en âge n'a que 35 ans. Certes, il se dit qu'un ministre aurait été auditionné et relâché. De ce fait, où se cache les cerveaux de cette bande de détourneurs. Tous ce beau monde a opéré avec succès de son propre initiative alors qu'à supposer qu'il n'y ait pas un outil informatique de contrôle, il y a au moins une hiérarchie qui dirige la douane et qui doit veiller à limiter les fraudes. Un tel sabotage peut-il être possible sans une certaine couverture de la hiérarchie ? Dans un pays sous développé comme le nôtre avec des salaires de misère et autres besoins sociaux et infra-structuraux qui attendent financement, s'il est possible à des agents de l'Etat de s'organiser sur des années pour frauder à concur-
RV-SOCIETE
L'O. T. R à l'épreuve des fraudes informatiques
127 milliards détournés, malgré les mandats de dépôt, les fraudeurs toujours en garde-à-vue, vers un non lieu ?
Nous vous disions dans la dernière livraison qu'il se gère à guichet fermé, depuis quelques semaines une affaire de fraude informatique à la douane togolaise sur fond de sabotage d'un système informatique de contrôle. Aux dernières nouvelles, sur plus de 12 prévenus, les mandats de dépôt ont été émis contre certains qui continuent pourtant à être gardés à vue. Alors que certains sont même déjà à la prison civile de Lomé, ils sont ramenés au SRI pour une garde-à-vue illimitée qui ne dit pas son nom. Des sources bien informées, 127 milliards sont détournés de la douane suite à cette fraude informatique. Certaines sources parlent même d'un montant plus élevé. Ce qui est sûr est que pour des fraudes de ce genre, plus les enquêtes progressent, plus les montants détournés grimpent. Le pire est que le cancer se métastase vers les impôts où des informaticiens sont pris après que le système informatique soit planté sur fond de données informatiques effacées.
is-pé
rence de 127 milliards sans attirer la vigilance de leurs supérieurs, on se demande sous quel ciel l'on est. A quoi sert une telle hiérarchie ? C'est deux choses l'une soit la hiérarchie n'en sait rien ; de ce fait, elle aurait étalé ses tares et insuffisances professionnelles qui ont ouvert le boulevard aux voleurs, elle doit répondre pour carence professionnelle, soit elle est le cerveau qui a organisé cette fraude à grande échelle pour sa part de gâteau, elle doit aussi répondre pour crime organisé. Mais nous savons aussi comment les grands détournements se font dans notre pays par les directeurs de sociétés et autres gros bonnets. Les chefs de réseau ne se gardent pas seuls l'argent. Ils trouvent souvent un canal pour mouiller la barbe à leur hiérarchie, soit en finançant des ac-
Des impôts à la douane, l'autorité compétente craint-elle de se faire hara-kiri en voulant pousser trop fort le bouchon ? Si tel est le cas, ne soyez pas surpris que ces gardes-à-vue n'aboutiront à rien de concret si ce n'est à la libération imminente des prévenus. Une manière d'arriver à un non-lieu de façon à ce que le haricot mangé par les enfants ne constipe pas les grands. On ne fait pas d'omelettes sans casser les œufs. L'OTR est-il assez outillé pour dénoncer tout le monde ? C'est aussi ça notre pays. Et quand une dizaine de personnes s'entendent pour se partager frauduleusement plus de 100 milliards sans que personne d'entre elles ne soit capable de réaliser une toute petite unité de production pour lutter un tant soit peu contre le chômage, ce pays doit faire pitié.
Que cache le redéploiement sans déclaration de biens ni vérification de diplômes ?
Actuellement, officieusement pour des
tivités et campagnes politiques du régime tudes toutes fondées. en place, soit en finançant des maitresses nationales, en alimentant les caisses noires de la présidence ou encore en faisant des réalisations surprises au nom de certains. En tout cas, ils ne mangent pas seuls de façon à ce qu'ils ne soient pas seuls à couler. Il arrive aussi que les mises en cause à la tête de telle ou telle gestion se trouvent avoir participé à des opérations douteuses dans tel ou tel autre secteur avec les premiers décideurs. Alors, on préfère se taire sur leur responsabilité pour ne pas réveiller les démons de leur sieste.
Le redéploiement est désormais effectif à l'OTR
Le Rendez-vous N° 212 du 24 juillet 2014
raisons liées au temps, le redéploiement est fait sans que le cabinet Crown Agent ait vérifié les diplômes sans oublier que la déclaration de patrimoine aussi n'est pas encore faite. Est-ce vraiment un problème de temps ou une autre façon d'oublier cette histoire de faux diplômes et de déclaration de patrimoine quand on sait qu'il n'est pas rare de trouver des faux diplômés dans les rangs de nos autorités tout comme malgré les dispositions de notre loi fondamentale, aucune autorité ne s'est encore soumise à la très recommandée déclaration de patrimoine ? Et pourtant cette volonté affichée de lutter contre les faux diplômes et d'obliger les agents à la déclaration de patrimoine font partie des éléments qui ont concouru à faire accepter I'OTR dans l'opinion malgré des inquié-
Depuis jeudi dernier, après les commissaires généraux, directeurs de division et chefs service, la liste des derniers agents à redéployer est connue. Sur environ 2200 agents précédemment, 977 sont retenues dont 658 aux impôts, 264 à la douane, et 55 aux services généraux. La particularité aux impôts est que plus de 700 agents travaillaient sous contrat signé non pas avec l'Etat mais avec Ingrid Awadé, l'ex DG des impôts. Tous ces travailleurs sous contrat sont mis à côté même si on parle d'une probable liste additive spécialement pour puiser parmi les contractuels des impôts. Quand bien même une vague de demandes externe s'est invitée, pour avoir droit à une étude du dossier, il faut être précédemment soit un agent de la douane ou des impôts. A la douane, il faut au moins le BEPC, une formation militaire et être à plus de trois ans de la retraite pour être retenu. Aux impôts, il faut avoir au moins le BAC II et être à plus de trois ans de la retraite. Les agents avec des diplômes supérieurs ont été retenus selon que leur formation soit adéquate ou non avec les besoins de la structure. La prochaine étape de ce redéploiement grâce aux travaux du cabinet Crown Agents sera la déclaration de patrimoine et la vérification des diplômes. De sources proches de la boîte, une cellule de réclamation est ouverte au siège de I'OTR et ceux qui ont l'intention de démissionner ont quelques jours pour le faire. La Rédaction
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out est bien qui finit bien. C'est ce que l'on peut retenir du concours national de récitation du Saint Coran, évènement culte qui a encore tenu ses promesses le dimanche 13 juillet 2014 au palais de congrès de Lomé. L'on s'y attendait, vu la taille de l'évènement, il fallait mettre les bouchées doubles pour y parvenir. Organisé chaque année au cours du mois béni de Ramadan par l'AEEMT, Association des Elèves et Etudiants Musulmans au Togo, ce concours est à sa 18e édition et a connu la participation de 21 candidats : 15 garçons dont un Béninois de Djougou et 6 filles reparties dans toutes les catégories. Contrairement à l'année dernière, où une fille était première de la plus grande catégorie, cette édition a connu l'absence des filles dans les supercatégories 4 et 5. Inspirée de la parole du prophète Mohammad (SAW) : « Le meilleur d'entre vous est celui qui a appris le Coran et l'a enseigné » >, l'AEEMT, par ce concours devenu une tradition, compte valoriser la Sainte Ecriture.
A l'entame, c'est l'imam Sylla, représentant l'imam de la mosquée centrale qui prononce la prière d'ouverture pour implorer la protection du Tout-Puissant afin que cet événement
connaisse un début et un aboutissement heureux. Son intervention sera suivie du mot de bienvenue du vice-président du comité d'organisation le Professeur Shamsidine A. ADJITA et l'allocution du représentant de I'UMT (Union Musulmane du Togo). Tous ont expliqué les bienfaits de la lecture du Saint Coran dans ce mois béni de Ramadan. Avant d'aller au concours proprement dit, le 1er présentateur du jour n'a pas manqué de rappeler les critères d'évaluation et de présenter les membres du jury, présidé par Malam Sallah AlHassan, imam de la grande mosquée du port autonome de Lomé.
Il sonne 08h03mn, le rideau se lève. A droite, les candidats, chacun vêtu d'un boubou blanc surmonté d'un gilet noir et coiffé d'une chéchia blanche ; à gauche les candidates tiré en hidjab. Le concours a commencé par la 1ère catégorie, celle de "Nabai" et le choix des portions de versets à réciter se fait par tirage au sort. C'est la candidate de la section Anié, Mlle Amidou Zoubéra du CEG Anié 2 en classe de 5e qui déclenche les hostilités. Elle est suivie du sieur Ayité-Viza Abdou-Rahim, tous d'eux de la même classe. Ils sont 4 à concourir dans chaque catégorie, sauf dans la 5e où ils sont au nombre de 5. Tour à tour, les candidats et les candidates de toutes les catégories se sont succédé et ont émerveillé le public qui a fait salle comble. Ce 13
juillet 2014, la salle de conférence du palais des congrès a ravi la vedette à tous les grands rendez-vous nationaux. A 10h03mn, c'est le choc des titans, les poids lourds, la catégorie de ceux qui ont mémorisé le Coran entier avec leur voix aussi mélodieuse que mélancolique. Leur passage coûtera 2 heures au jury. Le candidat de la section Assoli à l'école coranique de Bafilo, Aboubakr Al-Hassan, par sa prestation, fait planer un silence de mort dans un public aussi grand. Il est suivi de Adamou Sadikou, le Béninois. L'un après l'autre, Akondo Mohaman Salissou, Salifou Abdou-Wahab et Yattabare Mohamed sont passés pour prouver leur force de mémorisation. Il est 11h33mn, une pause est observée pour permettre au jury de se consulter afin de délibérer. A 11h47mn, le jury reprend place et c'est le moment fatidique avec la proclamation des résultats.
Dans la première catégorie Nabaï, c'est Fawzia Issaka, âgée de 10 ans, de la section GolfeNord en classe de CM2 à Nour Hidaya, qui remporte le trophée de 100. 000 FCFA. Elle est suivie de Koura Alassani de même âge en classe de CM1 au complexe El Houda de Bafilo, section Assoli avec 80. 000 FCFA.
La deuxième catégorie "Moudjadala" a vu le mérite de la section Anié représentée par Ayité-Viza Abdou-Rahim de 13 ans en classe de 5e au CEG Anié-Ville II avec une enveloppe de 130. 000 FCFA. Bilali Biao de la section Assoli, classe de 2nde au complexe El Houda est deuxième et reçoit 100. 000 FCFA.
Le premier prix est remporté par Alimatou-Sadia kane dans Yassine, la catégorie 3. Agée de 14 ans, elle vient de la section Golfe-nord en classe de 4e et empoche une cagnotte de 150. 000 FCFA. La deuxième place dans cette catégorie est occupée par Aïchatou Ousmane en classe de Tle au complexe El Houda de Bafilo, section Assoli qui reçoit 130. 000 FCFA.
Nisf est la moitié du Coran, 4e catégorie de 200. 000 et 150. 000 FCFA revenus respectivement au premier Omar Abdoulaye en classe de 3e au CEG Agoè-centre de même âge que son suivant de la section Golfe-nord AbdouSalam Alfa-Biao de 16 ans au CEG Bafilo en classe de 4e.
Le Coran entier, c'est l'idéal. Malgré la voix captivante et méflancolique, la force d'attaque et le style de récitation du candidat Yattabare Mohamed en classe de 1ère D au Lycée Bon Berger de Kpalimé de la section Kloto, qui a émerveillé, diverti l'assistance restée perplexe, il n'a pas convaincu le jury qui est resté irréprochable. occupe la deuxième place et empoche 250. 000 FCFA. Le meilleur dans
L'AEEMT et le CNRSC toujours fidèles à leurs engagements blev
cette catégorie est AbdouWahab Salifou de la 1ère à l'école coranique. De la même section que son suivant, il est âgé de 19 ans et la rafle cagnotte de 300. 000 FCFA.
Rideaux sur la 18e Edition du Concours National de Récitation du Saint Coran
La boucle est bouclée sur cette édition qui n'a rien à envier aux précédentes en termes de prestation et de mobilisation. La détermination, la disponibilité et le sacrifice promis par l'AEEMT au service de la promotion de la sainte écriture ne fléchit pas. Malgré leurs nombreux engagements, les parrains Tidjani Zakariyao, président du comité d'organisation et son vice-président Adjita A. Shamsidine ne fléchissent pas, et c'est l'évènement qui en sort toujours grandit quand on sait aussi et surtout que l'AEEMT soudée par un esprit d'équipe n'épargne aucune énergie pour perpétuer une rencontre devenue un culte et un
RV-REPORTAGE
Le Vice-Pdt du comité d'organisation en plein discours
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(6
77
88
BIAO Bilali
N Nom Prénoms 1 Catégorie "NABA ISSAKA 11 Fawzia KOURA Alassane
Aicha
Abdoulaye
ALFA-BIAD
Abdou Salam
AYITE-VIZA Abdou-Rahim
3 Catégorie "YASSINE" KANE
Alima tou Sadia
ASSOUMANOU 2
Abdou-Wahab
Catégorie "MOUDIADALA"
Catégorie "NIES (MOITIE DU CORAN) OUMOR
2"
5 Catégorie "AL OR-ANE KARIOT (CORAN ENTIER) 9 SALFOU
intense moment d'émotions. Qu'Allah le Très-Miséricordieux bénisse cette action, qu'il récompense tous les acteurs et les volontaires à ce concours. Que les
Album photos du concours national
Le Jury face aux candidats
La remise des prix aux lauréats
Un public attentif
Rang Cagnotte
Le Rendez-vous N° 212 du 24 juillet 2014
12" 150. 000FGFA TOGOLAISE ASSOLI
130. 000FCFA TOGOLAISE ANIE
250. 000FCFA TOGOLAISE GOLFE-4 NORD 1130. 000FCFA TOGOLAISE ASSOLIT
200. 000FCFA TOGOLAISE GOLFE-3
10 YATTABARE 2250. 000FCFA TOGOLAISE KLOTO 1 D Lycée Bon 20 M Mohamed
100. 000FCFA TOGOLAISE GOLFE CMI NORD 80. 000FCFA TOGOLAISE ASSOLI
300. 000FCFA TOGOLAISE KLOTO 1 Ecole
CEG Anie-Ville :11100. 000FCFA TOGOLAISE ASSOU de
5
Les candidats attendant chacun son tour
NORD CEG Agne Centre
Coranique Kpalime
Nationalite Section Niveau/Etablissement Age Sexe
CEG Balito Ville
Berger de kpalimé
NOUR HIDAYA OMI Complexe El Houde
Complexe El-Hautla
Complexe El Houda
sponsors et autres donateurs en soient rétribués chacun à la hauteur de sa participation.
ATO
19
110 IF
110
114 MM
1214 IF
09
16 M
116
Banzam
G
1901
OF
M
M
Part of Le Rendez-Vous #212